Éditorial de lucienne magalie pons
La lecture d’articles dénonçant les affrontements sanglants en Syrie depuis le début des insurrections en Mars 2011, qui opposent les insurgés de l’ASL aux forces gouvernementales du Régime Syrien du Président Bachar El Assad, sont très souvent contradictoires et au travers de ces informations confuses il est très difficile de savoir ce qui se passe exactement sur le terrain au jour le jour , .tant en ce qui concerne les responsables du déclenchement des affrontements et des massacres que de l’efficacité contestées par certains des dispositions prises par le plan de paix de Kofi Anan.
On nous assure qu’il y aurait plusieurs groupes d’insurgés en plus de l’ASL qui combattraientt le Régime de Bachar El Assad, on cite que l’ASL et ces groupes d’insurgés qu’ils seraient financés et armées par différents pays pour lutter et faire tomber le Régime Syrien et les forces gouvernementales régulières, mais on désigne aussi des groupes de « des miliciens pro-régime » qui interviennent dans les combats et se livreraient à des exactions.
Le Massacre de Houla illustre dramatiquement la confusion médiatique qui règne en occident dans la diffusion des informations, le massacre de Houla a d’abord été présenté dans les médias comme l’œuvre meurtrière et délibérée du Régime Syrien, plus nuancé Mardi, un haut responsable de l'ONU assurait avoir de «forts soupçons» sur l'implication des miliciens pro-régime dans le massacre.
Il est regrettable que ce haut responsable de l’ONU ne puissent pas s’exprimer autrement qu’en émettant de « forts soupçons », c’est pourtant les observateurs de l’Onu qui se trouvent sur place qui sont les mieux placés pour informer en toute neutralité, mais au contraire comme la communauté internationale notamment les pays occidentaux sont très divisés sur les moyens à envisager avec l’ONU pour tenter de rétablir la paix en Syrie, l’ONU diffuse des communiqués sans se prononcer catégoriquement en désignant les uns ou les autres, mais de préférence en dirigeant ses soupçons sur les « miliciens pro-régime » ou encore sur le Régime Syrien, avant même que l’enquête ne soit terminée ou ses résultats analysés.
Le Régime Syrien a donné une autre version que celle de l’ONU sur le massacre de Houla.
Selon les affirmations du Général Kassem Jamal Sleimane, Chef de la commission justice-armée, ce sont groupes au Régime Syrien qui ont opéré : «Des groupes armés ont tué des familles pacifiques», a-t-il affirmé le général Kassem Jamal Sleimane, en indiquant que ces familles «avaient refusé de se soulever contre l'Etat et étaient en désaccord avec les groupes armés» (ndlr : groupes armés : il s’agit des insurgés qui combattent contre les troupes gouvernementales).
Les communiqués officiels ajoutent à la confusion, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a mis en garde contre le risque d'une «guerre civile catastrophique». Ce communiqué est d’un cynisme remarquable, Ban Kimoon évoque le risque « d’une guerre civile catastrophique e » alors que la Syrie est plongée dans une révolution meurtrière, depuis le début de la révolte en mars 2011, et dans laquelle plus de 13.000 Syriens ont trouvé la mort, en majorité des civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, et des centaines de blessés.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères syrien a regretté et souligné «que le secrétaire général des Nations Unies se soit départi de sa mission de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde, pour devenir un annonciateur de guerres civiles.»
De son côté, la Secrétaire d’Etat américaine aux affaires étrangères Hillary Clinton soutient les même arguments que Ban Kimoon en évoquant le risque « d’une guerre civile catastrophique » , rappelons qu’en plus Hillary Clinton qui n’est pas tenu à la même réserve que l’ONU, est favorable à une intervention militaire en Syrie comme elle le fût pour la Libye , et qu’elle passe le plus clair de son temps à parcourir le monde et à discourir dans les grandes capitales pour « allumer le feu » .
Pendant ce temps la situation empire en Syrie, le commandement intérieur de l'Armée syrienne libre (ASL) a fixé un ultimatum au Régime Syrien jusqu'à vendredi midi ( soit 11 heures en France) , pour appliquer le plan de paix de Kofi Annan, qui prévoit un arrêt des violences, à défaut de quoi elle ne sera plus tenue par cette initiative.
Le Conseil militaire supérieur de l'ASL, basé en Turquie, ne soutient pas cet ultimatum.
Force est constater que les observateurs de l'ONU n'arrivent pas à contrôler la situation et à faire respecter le cessez-le-feu, les combats entre soldats et rebelles, la répression, les exactions aussi de groupes armés incontrôlés, se poursuivent tous les jours de plus en plus violents et font de plus en plus de victimes morts et blessés La ville de Rastane (centre), place forte de la rébellion, a été violemment bombardée jeudi, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme,.
On assure dans les médias que depuis plus d’un an la Russie et la Chine sont opposés à une intervention militaire et bloquent toutes les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU . Ces deux pays préfèrent rechercher une solution diplomatique, par exemple que la communauté internationale exerce des pressions pour que Bachar El Assad quitte le pouvoir,
Il est urgent que la communauté internationale paralysée depuis un an par ses divisions trouvent des accords, mais il l ne faut pas s’attendre à ce que la Russie, dotée d'un droit de veto au Conseil de sécurité de l'ONU, cède à la dictature de Hilary Clinton et des pays favorables à une intervention militaire en Syrie, la Russie a déjà fait savoir qu’elle ne changerait pas de position, et la Chine liée d’autre part avec la Russie par des intérêts de coopération stratégique ne cèdera pas non plus.
Jeudi, le Kremlin a redit que les pressions occidentales n'auront aucun effet sur sa position. La position russe sur la Syrie est "équilibrée et logique" et ne changera pas sous la pression, a déclaré jeudi le porte-parole du président russe Vladimir Poutine.
La veille mercredi, le ministère russe des Affaires étrangères avait estimé comme "prématuré" l'examen de toute "nouvelle mesure" et considéré comme "contreproductif", le renvoi des ambassadeurs syriens. " D’après ce ministre russe, c'est plutôt la manifestation d'émotions politiques que d'évaluations, d'une analyse ou d'une approche pondérée. Il faut se poser la question - et après ? Si on revient aux épisodes tragiques qui ont déclenché les nouvelles émotions autour de la crise syriennes …., il faut faire preuve de bon sens avant de désigner les coupables et de les stigmatiser. La position russe n'est pas formée sous l'emprise de l'émotion, mais nos partenaires français n'ont malheureusement pas pu y échapper" a dit ce ministre.
Le Président de la République Française François Hollande, reçoit vendredi à Paris Vladimir Poutine, pour un dîner de travail au Palais de l’Elysée. Le Président Français a fait part de son ambition d'infléchir la position, les médias titre sommairement que le Président Français est favorable à une intervention militaire, mais en fait il est plus exact de dire que le Président Français n’est pas opposé à trouver avec ses partenaires une solution diplomatique , et qu’il n’envisagerait de participer à une intervention militaire que dans le respect des décisions des institutions internationales, notamment avec un mandat du Conseil de Sécurité de l’ONU .
Le ministère russe des Affaires étrangères a ainsi jugé mercredi "prématuré" l'examen de toute "nouvelle mesure" et considéré comme "contreproductif", le renvoi des ambassadeurs syriens. ", parler d'une intervention extérieure, c'est plutôt la manifestation d'émotions politiques que d'évaluations, d'une analyse ou d'une approche pondérée. Il faut se poser la question - et après ? Si on revient aux épisodes tragiques qui ont déclenché les nouvelles émotions autour de la crise syriennes (...) il faut faire preuve de bon sens avant de désigner les coupables et de les stigmatiser. La position russe n'est pas formée sous l'emprise de l'émotion, mais nos partenaires français n'ont malheureusement pas pu y échapper". Jeudi, le Kremlin a redit que les pressions occidentales n'auront aucun effet sur sa position.
On aurait tendance à croire que la Russie et la Chine sont les seuls pays à soutenir la même position , les médias les citent toujours en insistant, mais cependant des pays occidentaux sont hostiles à une intervention armée en Syrie , notamment l’Autriche, et tout récemment hier, la Chancelière Allemande a soutenu la position Russe, Angela Merkel en effet a estimé que Moscou a collaboré de "façon constructive" sur le dossier syrien à l'Onu. "Il y avait toujours des moments où on voulait faire plus, mais je pense qu'on a un certain nombre de points communs, car il s'agit de défendre les droits de l'homme",a-t-elle souligné.
Certains médias voient dans le soutien d’Angela Merkel à la Russie, un intérêt commercial en rapportant que l'Allemagne importe 40% de sa consommation de gaz de Russie, cet argument est possible mais n’est pas suffisant, Madame Angela Merkel est une femme politique redoutable très impliquée et engagée dans les affaires économiques et financières de son pays et de l’UE, mais en ce qui concerne les conflits armés internationaux nous avons pu remarquer que ses déclarations sont teintées de modération pour ne pas dire de bon sens.
Ce n’est pas le cas de l’attitude ultra guerrière d’Hillary Clinton la ministre américaine des Affaires étrangères, et même celle de Susan Rice, l'ambassadrice américaine à l'Onu,qui a signifié que si le blocage au Conseil de sécurité persistait, il faudrait alors "prendre des actions hors du cadre du plan Annan et de l'autorité" de l'Onu, sans toutefois préciser quelles seraient ces actions. Livraisons d'armes ? Intervention militaire ? S’interrogent les médias…Elle n'a néanmoins précisé quelles pourraient être ces actions.
C’est dans ce contexte que Monsieur Vladimir et Monsieur François Hollande se rencontreront ce soir en dîner de travail au Palais de l’Elysée pour établir et consolider des liens franco-russe et pour évoquer la question Syrienne, certains médias s’avancent à écrire qu’ils ne parviendront pas à s’entendre et qu’ils s’opposeront l’un à l’autre, en ce qui nous concerne nous pensons qu’ils approcheront le sujet avec prudence ;
Après tout il n’est question que l’un des deux Chef d’état contraigne ou fasse plier l’autre comme l’écrivent certains médias irresponsables à la recherche de sensationnel , tout au contraire , le Président Français parait disposer d’une ouverture d’esprit politique pour étudier toutes propositions , et ce n’est qu’en dernier recours qu’il engagerait la France dans une intervention armée en Syrie si cette intervention était votée au Conseil de Sécurité de l’ONU . Quand à Monsieur Vladimir Poutine au contact de François Hollande il comprendra qu’il a en face lui un homme aussi sérieux et tenace que lui, alors au final ces deux Présidents auront tout intérêt à ne pas s’opposer, ils n’en ont jamais eu à priori l’intention, mais on ne peut hélas empêcher les médias de leur prêter des réactions qui tiennent en permanence de leur propres ébullition de neurones.
Enfin il est inutile de parler ici de personnalités civiles qui se positionnent en devant de scène pour appeler à l’intervention armée en Syrie comme ils l’ont fait déjà à l’époque de la révolution Libyenne, comme s’ils étaient investis d’une responsabilité officielle dans les évènements internationaux, en jouant les rabatteurs. A noter que si ces personnalité civiles ne sont investis d’aucune responsabilités officielles, ils sont néanmoins les dangereux rabatteurs de foire qui propagent l’idéologie et les intentions politiques de ceux qui dans l’ombre les gouvernent et les manipulent .Aussi nous ne leur donnons pas place dans notre Editorial.
Revue de Presse :
L'enquête menée par les autorités syriennes a démontré que le massacre perpétré dans le village de Houla (centre du pays) était l'œuvre de groupes armés antigouvernementaux, a annoncé lors d'une conférence de presse à Damas le général Kassem Jamaleddine, chef de la commission d'enquête.
-
- Poutine rencontre Merkel et Hollande
Le Point - il y a 37 minutes
À Berlin comme à Paris, la Syrie devrait être au centre des discussions. Angela Merkel, qui exclut toute option militaire pour mettre fin aux ...
lci.tf1.fr/.../syrie-merkel-defend-l-intransigeance-de-poutine-732887...
il y a 18 heures – Syrie : Merkel défend l'intransigeance de Poutine .... la Russie a reçu un soutien de poids et totalement inattendu : celui d'Angela Merkel.
lci.tf1.fr/.../hollande-poutine-une-prise-de-contact-tres-syrienne-7329...
il y a 3 heures – Pas grand-chose en fait, d'autant plus que Vladimir Poutine a reçu un soutien de poids jeudi : celui d'Angela Merkel. Prenant à contre-pied ses ...
www.france24.com/.../20120601-berlin-paris-vladimir-poutine-sous-...
il y a 1 heure – Le président russe s'entretiendra vendredi avec Merkel à Berlin, puis ... un "soutien total" du Conseil au plan de la Ligue arabe sur la Syrie ...
www.alvinet.com/.../syrie-merkel-defend-l-intransigeance-de-poutine...
Rencontre Poutine-Merkel: économie, bouclier et Syrie au menu ... son soutien à l'opposition syrienne contre le régime de Bachar al-Assad Poutine a appelé.
blog.lefigaro.fr/geopolitique/2012/05/syrie-faire-plier-poutine.html
il y a 1 jour – Faire plier Poutine pour engager une transition en Syrie, l'objectif est ambitieux. ... Assad sera hostile à la Russie si celle-ci soutient le régime jusqu'au bout. ... Afghanistan; Allemagne; Angela Merkel; Barack Obama; Chine ...
news.fr.msn.com/.../russie-le-président-vladimir-poutine-attendu-à-be...
il y a 1 heure – DEHORS POUTINE ....on ne veut pas des gens comme toi complice de la guerre en syrie par ton véto et ton soutien au gouvernement syrien !
www.jactiv.ouest-france.fr/.../syrie-pourquoi-moscou-soutient-regim...
il y a 32 minutes – Syrie : pourquoi Moscou soutient le régime d'Assad ... Angela Merkel, qui accueille Vladimir Poutine aujourd'hui à Stralsund, et François ...
il y a 17 heures – Syrie : Merkel défend l'intransigeance de Poutine .... Athena Soutien gorge sans armatures sport 90C Acier Noir Lingerie Femme Athena ...
il y a 2 heures – Vladimir Poutine et Alexander Lukashenko le 31 mai 2012 à Minsk au Bélarus ... où il affrontera des pressions pour infléchir son soutien à Damas, après une ... doit s'entretenir à Berlin avec la chancelière Angela Merkel avant une ... A Berlin comme à Paris, la Syrie devrait être au centre des discussions.