La neuvième journée de mobilisation contre la Réforme des retraites que nous avons vue se dérouler hier jeudi 23 mars 2023 dans toutes les villes a fait descendre massivement dans les rues un nombre impressionnant de manifestants , en dépit d'un regains de violences et de tensions que nous pouvons regretter qui sont le fait de différentes catégories de "casseurs (1), c'est un grand succès que peuvent revendiquer l'Intersyndicale, les syndicalistes, les partis d'oppositions et manifestants qui se sont joints à cette action.
((1) casseurs: dénommés " pudiquement " personnes radicalisés ou "éléments perturbateurs "par ceux des médias plus ou moins fayots qui ne s'avancent pas à les identifier.
Les chiffres des autorités attestent d'un net rebond par rapport à la précédente journée de mobilisation, la participation a atteint de nouveaux records : dans la Capitale selon la CGT (800.000, selon Beauvau (119.000/
On note 12.400 personnes à Strasbourg, 14.800 à Rouen, et 18.000 à Montpellier.
A Marseille, les syndicats ont compté 280.000 personnes et la préfecture 16.000.
Alors que des échauffourées avaient toujours lieu notamment à Paris, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pointant la responsabilité de "l'extrême gauche" dans les heurts et violences qui ont émaillé plusieurs défilés, a fait état peu avant 22H00 de 149 gendarmes et policiers blessés, et de 172 personnes interpellées en France.
La préfecture de police a recensé environ "1.500 casseurs" dans la capitale.
La Première ministre Elisabeth Borne a jugé "inacceptables" les "violences et dégradations"
Des violences ont rapidement éclaté en tête et en queue de cortège à Paris notamment : jets et lancements de pavés, bouteilles et feux d'artifice, etc... lancés sur les forces de l'ordre, des vitrines et des mobiliers urbains et abribus ont été brisés ainsi que des kiosques à journaux, des feux de poubelles et mobiliers urbains ont été allumés, un vrai désastre dans l'ensemble ...
A Nantes et Rennes aussi, des heurts violents ont opposé des manifestants aux forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canon à eau.
A Lorient le commissariat a été pris pour cible.
Des tensions fortes étaient également constatées à Toulouse, Lille, Dijon ou Bordeaux où en soirée, l'entrée de l'hôtel de ville où doit être reçu le roi Charles III mardi, a été incendiée.
Vous verrez en Revue de Presses des vidéos illustrant ces "casses" , ces "incendies" et autres incidents et violences ainsi que les affrontements entre les casseurs et les Forces de l'ordre, c'est vraiment impressionnant
Alors que des échauffourées avaient toujours lieu notamment à Paris, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dénonçait la responsabilité de "l'extrême gauche" dans les heurts et violences qui ont émaillé plusieurs défilés, il a fait état peu avant 22H00 de 149 gendarmes et policiers blessés, et de 172 personnes interpellées en France.
La Première ministre Elisabeth Borne a jugé "inacceptables" les "violences et dégradations"
Ces incidents violents et ces dégâts ont aussi été dénoncés par la droite, à l'instar du président des Républicains Eric Ciotti dénonçant des "nervis (qui) veulent la Terreur"
A gauche Jean-Luc Mélenchon le leader des insoumis de la gauche a souligné l'ampleur de la mobilisation sociale, "la plus grande depuis mai 1968" .
Les syndicats déterminés à poursuivre le bras de fer avec l'exécutif avec une nouvelle journée d'actions mardi 28 mars pour obtenir le retrait Réforme des retraites contestée par une majorité importantes des citoyens, non seulement pour ses dispositions qui les défavorisent mais encore son adoption par "l'arme" constitutionnelle de l'article 49.3 que le Président de la République et son Gouvernement ont pris l'habitude d'utiliser abusivement comme une mitraillette à répétition pour confisquer les voix des élus parlementaires.
Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a salué un "regain de mobilisation" et appelé "à la non-violence", afin de "garder l'opinion jusqu'au bout" à ses côtés, son homologue de la CGT Philippe Martinez a estimé qu'Emmanuel Macron avait "jeté un bidon d'essence sur le feu" avec son interview, rappelant que les syndicats avaient écrit au chef de l'Etat pour l'alerter sur la "situation explosive" du pays.
D'autres leaders syndicaux ont aussi dénoncé à lle "mépris" et le "déni" du chef de l'Etat , vous trouverez en Revue de presse ou sur Internet leurs déclarations en vidéos ou citées dans différents articles .
Alors que des échauffourées avaient toujours lieu notamment à Paris, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pointant la responsabilité de "l'extrême gauche" dans les heurts et violences qui ont émaillé plusieurs défilés, avait fait état peu avant 22H00 de 149 gendarmes et policiers blessés, et de 172 personnes interpellées en France.
Les chefs des partis d'opposition ont aussi fait connaître leur ressentiments et remarques et vous trouverez leurs propos dans les articles ou vidéos illustrant notre article.
Des manifestants ont été questionnés par différents médias dans les manifestations nous citons ci-dessous quelques une de leurs réponses :
*A Strasbourg, Nathalie Cholley, aide-soignante de 47 ans, est venue pour "défendre" son avenir mais aussi "protester contre la politique d'Emmanuel Macron et son mépris".
*A Brest, Aurélia Vaillant, 44 ans, restauratrice, assure qu'elle "ira jusqu'au bout". "Il y a trop d'enjeu pour arrêter maintenant", dit cette femme qui s'est sentie "méprisée" par l'intervention du chef de l'Etat (ndrl: Mercredi, .Emmanuel Macron avait réaffirmé que sa réforme était "nécessaire", qualifiant les auteurs de violences de "factieux".)
Concernant les grèves, Il fauter noter que les médias soulignent :
- que pendant ce temps, les grèves entrainaient de nombreuses perturbations, notamment dans les transports. A la SNCF, seule la moitié des TGV Inoui et Ouigo et le tiers des TER circulaient, tandis que la RATP faisait état d'un trafic "très perturbé".
- que quelques dizaines de personnes ont également fait irruption à l'aéroport de Roissy, bloquant durant une heure les accès au terminal 1 avant d'en être délogés dans le calme. Face au risque de pénurie de carburant, le gouvernement a pris un arrêté de réquisition à l'égard des grévistes de la raffinerie TotalEnergies de Normandie.
- que des monuments ont également été fermés, dont la Tour Eiffel ou le château de Versailles.
- que dans l'Education nationale, le ministère a comptabilisé 23,22% de grévistes dans le primaire et 19,61% dans le secondaire.
Les médias soulignent aussi que l'agitation a gagné aussi une partie de la jeunesse. Le ministère a signalé jeudi après-midi "148 incidents dans les lycées en France" dont 38 blocages. Des universités ont elles aussi été bloquées, dont la faculté de droit d'Assas.
REVUE DE PRESSE
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