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21 mars 2009

Syndicats et Gouvernement : le bras de fer se durcit mais la force est du côté des syndicats !

article de lucienne magalie pons

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Syndicats et Gouvernement : Le bras de fer se durcit mais la force est du côté des syndicats : 3.000.000 de manifestants les ont entendu et suivi !

La manifestation syndicale unitaire du 19 mars, a réuni , selon les syndicats, seuls crédibles à mon sens en la matière, 3 millions de personnes mais en dépit de cette expression massive de désaveu à l’encontre de la politique sociale et économique, le Chef l’État et son Gouvernement se livrent à des manœuvres dilatoires pour garder leur cap, qui n’est pas celui souhaité par population française dans sa grande majorité.

Nos dirigeants exécutifs ne veulent rien voir et rien entendre, ils se bornent à parler pour refuser toute hausse du smic, toute suppression des cadeaux fiscaux aux nantis du libéralisme sauvage et aux entreprises.

De Bruxelles ou le Président Sarkozy se trouvait avec ses homologues de l’UE et tous déployaient une fois de plus entre eux des efforts de fausse amabilité et d’imagination stériles pour se persuader que l’Europe pourra au G20 impressionner l’Amérique de Monsieur OBAMA, l e chef de l’État Français après avoir attendu un jour avant de s’exprimer, à une fois de plus dénaturé notre manifestation, « dans la tempête il faut garder le cap » a-t-il déclaré et dans cette manifestation de jeudi il feint de ne voir que « l’inquiétude de certains salariés à propos de la crise mondiale », comme si le question du pouvoir d’achat et de la casse sociale et l’expression massive du mécontentement général de la population française ne trouvait en lui aucun écho.

En conséquence pour notre Gouvernement, il n’y aura pas de hausse du smic, ni de suppression des heures supplémentaires ou du bouclier fiscal en vue.

Le chef de l’état et les membre du Gouvernement qui font les sourds, mais qui en réalité ont les chocottes sans vouloir le montrer, ces dignitaires qui ne peuvent plus se déplacer sans des contingents importants de police , de cordons de sécurité et de gardes du corps, se plaisent à jouer les gros bras moralisateurs en se permettant de conseiller aux Français de « garder leur sang-froid » de faire preuve d’un peu de patience.

Et au lieu d’étudier sérieusement les causes profondes er réelles du mécontentement et des revendications, une fois encore ils se plaisent , perchés sur des estrades ou profilés sur des écrans de télévisions, en annonces et en paroles gratuites et prometteuses , saliver pour promettre ne leur coûte rien, bien que ca nous coûte à nous très cher.

« Nous allons mettre en oeuvre sans délai les mesures décidées le 18 février », a promis Nicolas Sarkozy. Un message repris tout au long de la journée par ses fans aficionados « On ne peut pas faire un nouveau plan de relance à chaque fois qu’il y a une manifestation », a déclaré Henri Guaino, son conseiller très spécial.

Les cabinets ministériels, travaillent à de nouvelles pistes, « notamment pour préserver l’emploi et favoriser l’insertion des jeunes » nous dit-on ! .... Ah bon ! Leurs efforts on l’a vu consistent à faire débaucher implicitement les CDI pour faire embaucher des RSA , et encore dans la limite des emplois disponibles, le tout pour permettre aux entreprises de faire financer une grande partie des salaires par les cotisants et les contribuables.

Les syndicats ne sont pas dupes de leurs atermoiements et de leurs vagues promesses. Confortés par la réussite de la journée du 19 mars, les syndicats peuvent légitimement condamner la surdité d’un gouvernement qui se plait à biaiser, et n’entendent pas en rester là.

Pour Jean Claude Mailly « L’objectif est de gagner », quand à Monsieur Chérèque leader de la CFDT il a donné un ultimatum au gouvernement en lui accordons « Dix jours pour répondre… »

Un ultimatum qui renforce un bras de fer pour maintenir une pression justifiée face au mépris de nos dirigeants.

Les huit organisations syndicales se sont données jusqu’au 30 mars pour décider des suites de ce mouvement social : sans réponse et sans reprise des négociations de la part du Gouvernement, ils s’accorderont en inter syndicale pour mettre au point une nouvelle action générale concertée et une nouvelle date de manifestation ou grève générale.

Si l’on tient compte de l’agenda du mois d’avril (vacances de Pâques notamment), on peut penser que le mois Mai sera chaud (sans référence au « réchauffement climatique ») ! Pour plusieurs commentateurs, une chose est sûre : le 1° Mai s’annonce déjà comme le nouveau temps fort de ce mouvement social

Comme d’habitude Madame Laurence Parisot, Présidente du Medef, qui se plait à jouer les Cassandre quand il y a des grèves, brandit l’épouvantail des faillites en chaîne pour l’entreprise et le nombre de chômeurs qui en résultera. Brrr.......... à qui croit-elle s’adresser ? À des moutons égarés et apeurés ? Elle devrait savoir que justement c’est quand ils n’ont plus rien à perdre que les français, ceux des labeurs et des peines du quotidien, savent comme la salamandre renaître de leurs cendres et s’unir pour tout regagner.

Quand à vous minorité de français insolents ancrés sur la pyramide des profits et des richesses acquises à la sueur du front de vos salariés, vous n’avez qu’à bien vous tenir. Votre morgue, vos mensonges, vos menaces, votre suffisance, vos étalages de luxe et de richesses excessives, parfois même votre luxure, et votre mépris de la population salariée que vous réduisez à la pauvreté, nous les tolérons tant qu’ils ne portent pas atteintes aux besoins essentiels des familles ou des individus, mais notre tolérance n’est pas une complaisance aveugle et consentante, et il vous faudra bien en tenir compte quand la population entière sera dans les rues et vous demandera de rendre des comptes et de leur rendre vos profits indus.

Nous y sommes presque ! Il est temps de vous reprendre de toute urgence et de faire preuve de solidarité nationale.


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