La tonalité des propos et le son du rire de Monsieur Nicolas Sarkozy sont affligeants de vulgarité, il ose prétendre en riant niaisement pour amuser sa "cour" que ce que lui a dit un syndicaliste "n'est pas très lumineux" ! voir la vidéo
"Rira bien qui rira le dernier" !
préambule :Dans les urgences pédiatriques fermées au public, il a rencontré quatre délégués syndicaux : « On voit qu’ils sont passionnés, même si ce qu’ils disent n’est pas toujours lumineux », a ironisé le président qui trop souvent laisse échapper des appréciations qui révèlent à son insu le mépris qu’il ressent pour des représentants syndicaux. « J’aime les gens qui aiment leur métier. J’aime la passion » a expliqué Nicolas Sarkozy en visite à l’hôpital de Rambouillet ..... Je ne peux pas reprocher à quelqu’un d’aimer passionnément ce qu’il fait même si c’est pas toujours lumineux ce qu’il dit » avant de se mettre à rigoler.(photo)
article de lucienne magalie pons
La visite du Vendredi 13 mars de Nicolas Sarkozy à l’hôpital de Rambouillet, venu présenter la « réforme de l’hôpital et du système de santé » qui doit être votée le 18 mars à l’Assemblée, accompagné de Roselyne Bachelot, ministre de la santé et de Gérard Larcher(UMP) président du Sénat et Maire de la commune de Rambouillet, avait été soigneusement préparée, afin d’ éviter tous débordement et manifestations et de s’assurer les applaudissements des élus UMP et d’un public militant trié sur le volet.
A Rambouillet toutes les « précautions » avaient été mises en œuvre, non seulement pour éviter des manifestations au passage du cortège, mais encore pour sélectionner l’auditoire
La visite engagée au « pas de course » et très protégée a démarré à 10 h 30, passant des urgences, à la radiologie, à la cardiologie puis à la gériatrie
Dans les urgences pédiatriques fermées au public, il a rencontré quatre délégués syndicaux : « On voit qu’ils sont passionnés, même si ce qu’ils disent n’est pas toujours lumineux », a ironisé le président qui trop souvent laisse échapper des appréciations qui révèlent à son insu le mépris qu’il ressent pour des représentants syndicaux.
« J’aime les gens qui aiment leur métier. J’aime la passion » a ensuite expliqué Nicolas Sarkozy en visite à l’hôpital de Rambouillet ..... Je ne peux pas reprocher à quelqu’un d’aimer passionnément ce qu’il fait même si c’est pas toujours lumineux ce qu’il dit » avant de se mettre à rigoler.
Ndlr : ces paroles lancées bien plus vulgairement qu’ironiquement de plein fouet à l’encontre des syndicalistes sont très mal venues à quelques jours de la journée de mobilisation en France qui doit se dérouler le 19 mars prochain, elles ne sont pas dignes d’un Président.
Ensuite, présenté par un Gérard Larcher « triomphant » dont c’était le jour de gloire communal, Nicolas Sarkozy a ensuite exposé sa réforme devant un petit auditoire sélectionné et choisi qui l’a accueilli chaleureusement, comme de bien entendu et convenu.
Les réactions syndicales et aussi celles des habitants de la commune sont toutes autres :
« Il était là pour communiquer sur sa réforme sans écouter nos inquiétudes », a fait remarquer Patrick Mangenot, délégué CGT. Il raconte comment en quelques minutes les policiers étaient là et tambourinaient à leur porte, quand lui et d’autres militants avaient mis des drapeaux aux fenêtres de leur local et ont scandé des slogans à son passage. lui et d’autres militants ont mis des drapeaux aux fenêtres : « Nous avons dû baisser pavillon. » commente-t-il avec aigreur.
Depuis une semaine avant que la visite programmée, les « officiels » étaient sur les dents.
A l’hôpital branle bas de combat : la veille de la visite, des ouvriers repeignaient les urgences tandis que d’autres goudronnaient des morceaux de chaussée.
Pour la sécurité, plus de 1 100 policiers et gendarmes ont quadrillé les rues, les routes et les forêts autour de Rambouillet et de Clairefontaine.
Une manifestation de 200 salariés de Continental a été soigneusement bordurée.
Cette pléthore de précautions en a agacé la population.
Au comptoir de la brasserie le Cent un habitant témoigne : « Une amie a dû faire un esclandre. Elle a été bloquée à deux pas de son domicile, juste en face de l’hôpital, entre 11 h 30 et midi. Son petit garçon, rentré de l’école, l’attendait à la maison pour déjeuner. ». Un autre croisé rue du Général-de-Gaulle, proteste lui aussi : « Il faut expliquer cette loi, c’est sûr… Mais je crois que ce déplacement n’apporte rien aux gens que le président a à peine croisé .... »
Le Président a ensuite a participé à une table ronde avec des professionnels de santé, organisée, elle, à Clairefontaine, devant 700 invités triés sur le volet.
Ainsi tout ce branle bas de combat de préparations et de précautions , toutes ces forces de sécurité déployées autour de ces « causeries » en petit et grand comité, auront permis à Nicolas Sarkozy de recueillir sur place à Rambouillet d’abord, les marques d’amitié des militants et des élus UMP et ensuite , des militants er des élus UMP du département regroupés qui l’ont ovationné au cours d’un meeting très privé organisé sur l’hippodrome, juste avant qu’il ne reprenne son hélicoptère. Il était alors 14 heures.
Encore une visite en cercle fermé UMP qui a pu se terminer sans incident, grâce aux préparations, précautions préalables et forces de sécurité déployées, le tout aux frais de l’État c'est à dire vous et moi. Les séances de communication du Président deviennent de plus en plus couteuses pour assurer sa sécurité et celle de son entourage et de plus elles dérangent outrageusement les habitants au mépris des libertés publiques de circuler, d'aller et venir librement dans leurs communes. C'est vraiment choquant de voir que personne n'ose protester formellement.
Pour ceux d’entre vous qui souhaiteraient voir la vidéo ou le texte du discours de Rambouillet vous les trouverez sur le site officiel de
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