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07 octobre 2012

Grèce : A défaut d'accord, les discussions reprendront dès Lundi entre le Gouvernement Grec et la Troïka

 

Le gouvernement grec a présenté au cours de la  semaine  écoulée  un budget d'austérité  en vue  de convaincre  la « Troïka », qu’il est en mesure de réaliser les économies nécessaires pour obtenir  une première tanche d’aide  qui s’avère  cruciale

.En effet les caisses de l’Etat grec seront vides fin novembre, comme l’a affirmé vendredi Antonis Samara qu cours d’un entretien qu’il  a accordé  a un  quotidien  économique allemand. 

Ce budget, qui prévoit près de 12 milliards d'euros d'économies,  n’a pas réussi convaincu  la troïka, qui doute de la capacité d'Athènes à réduire ses dépenses, en particulier celles qui concernent la santé et la défense.

Yannis Stournaras,  le ministre grec des Finances, a annoncé samedi qu’aucun accord n’étant intervenu samedi sur le programme d’économies budgétaires, en cour de discussion, les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux reprendront la semaine prochaine.

"Nous continuerons la semaine prochaine", a déclaré Yannis  Stournaras en confirmant  qu'il restait des "écarts" de vues entre les parties, au sujet de la stratégie de redressement financier de la Grèce, prévoyant notamment 13,5 milliards d'économies budgétaires pour 2013 et 2014.

Peu avant lui , une source du ministère des finances, après le départ des  membres de  la Troïka avait indiqué : "Il y a eu de bons progrès faits au cours des discussions avec la troïka", ……... "Les discussions continueront la semaine prochaine et la semaine d'après (...) Nous n'avons pas bouclé  mais nous nous en approchons".


Les  membres de la Troïka  se rendront  à Luxembourg avec Yannis Stournaras  le ministre grec des Finances pour participer lundi  8 octobre à la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) à laquelle participe  de même Christine Lagarde la directrice du FMI 


Il ne reste plus qu’à Yannis Stournaras, le ministre des finances grec des finances,  qu’à assister lors de cette réunion  à la présentation  par la Troïka de la situation Grecque.

 Selon Yannis Stournaras «   la Grèce espère qu'une "présentation positive" sera faite de la Grèce par la troïka au cours de cette rencontre »

C’est une espérance « a minima » qui ne correspond pas à ce qu’attendait en début de semaine passée Yannis Stournaras qui  espérait conclure un accord avec la Troïka  des créanciers,  avant la réunion de l’Eurogroupe, .  sur le « paquet de mesures »

Une autre échéance est attendue par le Gouvernement Samaras, c’est le moment où la Troïka produira son rapport sur l’état de la Grèce qui portera notamment sur la situation de ses finances publiques,  sur la soutenabilité de sa dette, et l’état d’avancement des réformes structurelles préconisées.

C’est d’après ce rapport que se décidera ou non le  versement d'une nouvelle tranche d'aide financière de 31,5 milliards d'euros, dont l'essentiel doit aller à la recapitalisation des banques.

Autrement dit , dès Lundi  la Troïka des créanciers se remettra  à l’ouvrage avec le Gouvernement grecs,  pour au final s’ils parviennent à un accord et  pour la Grèce, si  l’aide est obtenue  par la  suite recapitaliser les banques.

Quand à la population Grecque elle sera tondue encore plus court pour  satisfaire le sauvetage de la finance grecque, ce qui ne semble pas gêner les dirigeants Européens.

Et samedi,  Olli Tehn, le commissaire aux affaires économiques et monétaires  déclarait  que les négociations entre  Athènes et ses créanciers internationaux  (UE –BCE-FMI)  progressaient et   estimait que   le gouvernement grec devrait accepter de nouvelles économies budgétaires dans les prochains jours,

«Les négociations ont avancé, a-t-il dit sur la chaîne publique finlandaise YLE. Je pense que la Grèce acceptera, d'abord au sein de son gouvernement, les économies nécessaires, au cours des prochains jours.»

Ainsi  dans  le langage et l’esprit de ce commissaire,  progresser, avancer, signifie que le Gouvernement grec devra accepter de nouvelles économies budgétaires

C’est ce qui s’appelle en langage vulgaire « il faut encore  serrer le kiki à la population grecque. »

C’est aussi ce que certains dirigeants des pays membres de l’UE considèrent comme faire preuve de  solidarité européenne.

En fait c’est un chantage pur et simple  qu’exercent ces dirigeants  politiques européens qui se tiennent au services de la finance, en sacrifiant le nécessaire quotidien des populations et en leur imposant des tours de ceintures successifs


Le  nouveau gouvernement grec, soutenus par  les conservateurs de Nouvelle démocratie d’Antonis Samaras,  s’emploie, (en surfant  sur la vague de protestation sociale depuis quelques  mois),   à faire accepter   par la coalition gouvernementale ( les socialistes du Pasok et la Gauche démocratique "Dimar") ses projets  successifs d'ajustements budgétaires, assortis des plans d'austérité et de rigueur , imposés par ses bailleurs de fonds UE-BCE-FMI, mais il est clair que cela deviendra de plus en plus difficile,  dans  un climat de manifestations et de grèves qui vont reprendre dès Lundi et s’accentuer Mardi à l’occasion de la visite en Grèce de la Chancelière allemande Allemande..

On peut se demander pourquoi  la dirigeante allemande vient  ranimer sur place  la chandelle du désamour entre la population et le Gouvernement Grec, sinon pour consolider sa propre image politique sur la scène européenne avant le Conseil européen  des 18 et 19 octobre. Venir sur place pour soutenir le Gouvernement Grec c’est comme une démarche palliative qui fait durer le malade et sa maladie rien de plus.

           
Finalement  en voyant  et en entendant  tous ces allées et venues de la Troïka depuis plusieurs mois en Grèce ,  toutes ces réunions européennes,  toutes ces déclarations des dirigeants grecs et dirigeants européens, tous ces atermoiements qui n’ont abouti  dans le temps  qu’à des accords successifs , qui n’ont eu  pour  effet néfaste  qu’à déposséder  progressivement et de plus en plus   la population grecque du nécessaire vital,  en contre partie d’aide financière  de l'UE, de la BCE, du FMI au compte-gouttes, on en vient à douter de la volonté des dirigeants de l’UE à vouloir sortir la Grèce du trou  de la dette dans lequel elle stagne  et  d'une période de récession longue déjà de cinq ans qui se prolongera par une nouvelle année de récession en 2013 (selon les experts)


06 octobre 2012

Grèce : "Nous devons serrer des dents" a dit Vendredi Antonis Samaras

Éditorial de lucienne magalie pons

Deux semaines de discussions seront encore  nécessaires pour parvenir à un accord entre la Grèce et la Troïka de ses bailleurs de fonds internationaux sur de nouvelles mesures d'austérité, a déclaré samedi un responsable grec.

Le gouvernement grec espère que les ministres des Finances de la zone euro feront état lundi, à l'occasion de la réunion de l'Eurogroupe, de progrès dans ces discussions, a ajouté ce haut responsable du ministère des Finances s'exprimant sous le sceau de l'anonymat.

"Cette déclaration positive constituera le signal de la poursuite des discussions (...) la semaine prochaine et la semaine suivante", a-t-il dit.

Ce responsable s'exprimait à l'issue de nouveaux pourparlers à Athènes entre le ministre grec des Finances, Yannis Stournaras et  la Troïka.

Un accord entre le gouvernement grec et la troïka pour dégager 12 milliards d'euros d'économies dans le budget de la Grèce est un préalable au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide pour ce pays afin de lui permettre d'éviter la faillite.

Athènes tâche actuellement de convaincre les inspecteurs de la troïka, formée par le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne de valider son plan d'économies de près de 12 milliards d'euros, mais les discussions seront certainement, comme les précédentes difficiles
 
.
Les médias rapportent qu’un   responsable de la zone euro, cité par Reuters, estimait  vendredi que le sommet européen des 18 et 19 octobre ne débouchera sur aucune décision concernant la Grèce...

De son côté Monsieur Antonis Samaras, le Premier Ministre grec s’est exprimé Vendredi 28 septembre  dans un entretien accordé  au quotidien économique allemand «Handelsblatt » sur la situation de son pays.
Dans cet entretien nous relevons  notamment que le Premier Ministre grec Antonis Samara a déclaré « La Grèce est «à la limite» de ce qu'elle peut demander à son peuple », il a expliqué que la  «cohésion de la société» grecque est «mise en danger par la montée du chômage,  comme c'était le cas de l'Allemagne à la fin de la République de Weimar», (régime dont la faillite a entraîné l'accession d'Hitler au pouvoir)
 .
D’après Antonis Samaras, «La société dans son ensemble est menacée par les populistes de l'extrême gauche et par quelque chose que l'on n'avait jamais connu dans notre pays jusqu'ici: la montée d'une extrême droite, on pourrait également dire, des fascistes, un parti néo-nazis

«Les gens en sont au point où ils disent: nous sommes prêts à des sacrifices, mais nous voulons enfin voir une lumière au bout du tunnel. Sinon tout est inutile», a-t-il ajouté.

Il a aussi annoncé que  la Grèce peut tenir «jusqu'à la fin novembre» sans nouvelle aide, «après les caisses sont vides», a-t-il souligné

 Athènes souhaite obtenir au plus vite le versement d'une tranche de prêt de 31,5 milliards d'euros (38,2 milliards de francs) au titre de l'assistance financière internationale de 130 milliards d'euros qui lui a été accordée l'hiver dernier.

"Ce dont nous avons besoin, c'est de temps pour consolider nos finances mais pas nécessairement d'une nouvelle aide", a-t-il cependant  estimé.

"Si nous échouons, ce qui nous attend, c'est le chaos", insiste-t-il, estimant que ses concitoyens "savent que ce gouvernement est la dernière chance de la Grèce".
"Nous devons serrer les dents", a encore affirmé Antonis Samaras, dont le gouvernement vient  de présenter un ensemble de mesures d'austérité et de réformes structurelles impopulaires.

Il faut souligner  que dans cet entretien,  en plus de ses déclaration sur la situation de son pays,  Antonis Samaras  s’est aussi exprimé  sur les relations de la Grèce c’est ainsi qu’il a   qualifié la chancelière Allemande  Angela Merkel de "soutien stable" et évoqué leur relation "très positive".

Il a aussi fait part de certaines suggestions, il a notamment déclaré  que   la Banque centrale européenne pourrait aider davantage son pays. Il  envisage que la BCE  pourrait accepter un taux d'intérêt réduit sur les obligations d'Etat grecques qu'elle détient, et "approuver un 'rollover' quand ces obligations arriveront à échéance".

 
"Je pense aussi à une recapitalisation des banques grecques comme celle qui est envisagée pour l'Espagne, qui ne serait pas comptabilisée dans la dette de l'Etat mais réalisée directement par le MES. Cela constituerait un soulagement important", a  déclaré Antonis Samaras.

Ce même vendredi on apprenait que la chancelière allemande Angela Merkel se rendra  Mardi  2 Octobre à Athènes pour rencontrer le Premier Ministre Grec Antonis Samara, soulignons que c’est  la première fois que la Chancelière  Allemande se rendra en Grèce  depuis le début de la crise de la dette dans la zone euro fin 2009.
Steffen Seibert, le   porte parole de’ Angela Merkel a  présenté cette visite comme suit :  : "C'est un déplacement qui se déroulera bien sûr dans le contexte de la situation très difficile que traverse la Grèce en ce moment, de l'ajustement massif et des réformes qui ont caractérisé la Grèce ces deux dernières années" …, "Nous constatons que les efforts de réforme ont augmenté avec le gouvernement Samaras et nous voulons les soutenir", a-t-il ajouté.

 Cette visite  «  la première depuis cinq ans »  a été saluée  immédiatement  par le Gouvernement Grec.

, Antonis Samaras le Premier Ministre Grec,   a présenté la venue de la chancelière allemande comme un "développement très positif". "C'est un développement très positif que Madame Merkel ait accepté notre invitation", a-t-il déclaré vendredi à la presse   "Nous l'accueillerons comme il se doit  pour le dirigeant d'un grand pays ami tel que l'Allemagne."

 
De son côté, Simos Kedikoglou, le porte parole du Gouvernement Grec,  a salué  dès vendredi l'annonce de la visite à Athènes  de la chancelière allemande, Angela Merkel.

Cette visite, «la première depuis cinq ans» de la chancelière, «est très positive pour le renforcement des liens» bilatéraux «et va constituer un pas supplémentaire vers les importantes décisions européennes futures», a déclaré notamment  Simos  Kedikoglou, en précisant que la visite de Mme Merkel était en réponse à une invitation de son homologue grec, le conservateur Antonis Samaras.

Les syndicats grecs ont en revanche annoncés  des arrêts de travail et une manifestation à Athènes pour l'occasion.

Les deux principaux syndicats du pays, GSEE pour les fonctionnaires et Adedy pour le secteur privé, ont  invité les Grecs à cesser le travail et à manifester à partir de 13h00 mardi devant le Parlement grec.

"C'est ainsi que nous accueillons Mme Merkel", a dit Ilias Iliopoulos, responsable d'Adedy, à Reuters.
Et, le  parti des Grecs indépendants, formation de droite hostile à la politique de rigueur menée en contrepartie  de l'aide financière internationale, a prévu un rassemblement distinct devant l'ambassade d'Allemagne à Athènes.

Pascal Boniface - déjeuner d'affaires Franco-Russe du 2 Octobre 2012 - Information -

Éditorial de lucienne magalie pons



La Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Russe (CCIFR), en commun avec le Centre Analytique l’Observatoire franco-russe ont organisé le 2 octobre un  déjeuner d'affaires avec la participation de  Monsieur Pascal Boniface, fondateur et directeur de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (l'IRIS).

A cette occasion Monsieur Pascal Boniface  s'est produit  devant les représentants des départements gouvernementaux russes, des compagnies européennes françaises et russes, des experts russes sur la politique extérieure et la défense, ainsi que ceux de l’ambassade des États étrangers en Russie, il a notamment  parlé de la politique étrangère du nouveau président de France François Hollande

 Monsieur Pascal Boniface a  aussi été interviewé ensuite par la «Radio Voix de la Russie » au cours de laquelle, Pascal Boniface a présenté  la politique étrangère de François Hollande et la place actuelle de la France dans le monde.(voir l’Interview en Copié/collé plus bas)

« Radio La Voix de la Russie »  a publié sur son site cet entretien, que vous retrouverez à la suite d’une note biographique très résumée que nous avons tenu à noter ci-dessous,   retraçant le  brillant parcours  de l’intéressé :

Pascal Boniface fut  conseiller des cabinets ministériels de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Défense, puis de Pierre Joxe lors de ses ministères de l'Intérieur et de la Défense

 
Actuellement Pascal Boniface est Directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et enseignant à l'Institut d'Etudes européennes de l'Université de Paris 8

Il dirige   La revue internationale et stratégique (parution trimestrielle depuis 1991) et L'Année stratégique (parution annuelle depuis 1985).

Il a écrit ou dirigé la publication d'une quarantaine d'ouvrages ayant pour thème les relations internationales, les questions nucléaires et de désarmement, les rapports de force entre les puissances, ou encore la politique étrangère française ou l'impact du sport dans les relations internationales.

Pascal Boniface publie de nombreux articles dans des revues internationales de géopolitique, intervient régulièrement dans les médias, qu'ils soient nationaux ou internationaux, écrits ou audiovisuels et fait de nombreuses conférences et débats en France et à l’étranger.

Il  écrit aussi de nombreux livres  notamment « Les Intellectuels faussaires » l’un de ses plus brillants, qui sera classé parmi les meilleures ventes en 2011  ou il décrit avec la rigueur scientifique qui le caractérise  «  le triomphe médiatique des experts en mensonge » et des « sérials menteurs » et les postures adoptés par les « faussaires de l’information, déguisés sous les traits d’intellectuels ou de chercheurs, mis en évidence par les médias.

 

Voir ce qu’il en disait lui-même sur BFMTV en juin 2011

Pascal Boniface dénonce les intellectuels Faussaires - YouTube


www.youtube.com/watch?v=rT2UP4Rho-I4 juin 2011 - 3 min - Ajouté par BuzeeNews
 Invité pour son livre Les Intellectuels faussaires
Il est éditorialiste pour les quotidiens La Croix (France), La Vanguardia (Espagne), et Al Ittihad (Emirats arabes unis).
 Pascal Boniface est Secrétaire général de la Fondation du football.
Distinctions :
Pascal Boniface est Chevalier de l'Ordre national du mérite et Chevalier de la Légion d'honneur. Il a également reçu le prix Vauban en 2012.

ooOoo

Ci-dessous Interview  copié/collé - Source : La voix de la Russie :

De passage à Moscou à l’occasion d’une conférence organisée le 2 octobre dernier par l’Observatoire franco-russe (http://www.ccifr.ru/fr/l-observatoire/prezentatsiya/), Pascal Boniface, directeur de l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), a accepté de répondre aux questions de La Voix de la Russie. Ancien conseiller des cabinets ministériels de Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de la Défense, puis de Pierre Joxe lors de ses ministères de l'Intérieur et de la Défense, Pascal Boniface nous présente la politique étrangère de François Hollande et la place actuelle de la France dans le monde. Hollande - Sarkozy, au-delà du style : rupture et continuité en politique étrangère

 

La Voix de la Russie (LVR) : Nicolas Sarkozy, « homme de coups », et François Hollande, « homme de synthèse » (http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/05/02/nicolas-sarkozy-un-homme-de-coups-francois-hollande-un-homme-de-synthese_1693921_3232.html), cette différence que vous faîtes dans le style des deux présidents peut-elle avoir un véritable impact sur la politique étrangère de la France?
Pascal Boniface : Le style fera une différence bien sûr, mais le plus important réside dans les points de force de la France et dans sa position. S’il ne faut pas négliger l’aspect personnel d’une politique étrangère et l’importance des relations personnelles, cela vient modifier légèrement une politique, cela ne vient pas la révolutionner, ni la modifier du tout au tout.
LVR : Donc en politique étrangère nous allons être plutôt dans une dynamique de continuité ?
P. Boniface : Oui. Déjà Nicolas Sarkozy avait annoncé une rupture dans la politique étrangère française par rapport à ce qu’avaient fait Charles de Gaulle, François Mitterrand et Jacques Chirac. En réalité, il a amené son style propre, mais il n’a pas totalement bouleversé les positions françaises. Il avait, par exemple, annoncé qu’il ne serrerait pas la main de Vladimir Poutine, or la France et la Russie ont eu une bonne coopération. Il avait annoncé qu’il se tiendrait à l’écart de la Chine, et la France et la Chine ont eu une bonne coopération. Le changement le plus important qu’il a amené, c’est la réintégration de la France dans l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord), et son insistance à définir la France comme un pays occidental, alors que ses prédécesseurs ne réduisaient pas la France à ce caractère occidental.
LVR : Avec François Hollande, peut-on considérer que l’on va être dans une continuité qui sera, davantage qu’une continuité avec Nicolas Sarkozy, une continuité avec la politique étrangère de Jacques Chirac ?
P. Boniface : Il est vrai, comme beaucoup l’ont remarqué, que François Hollande et Jacques Chirac s’entendent très bien, ils sont originaires du même département : la Corrèze. Une légende voudrait même que Jacques Chirac ait plutôt voté pour François Hollande que pour Nicolas Sarkozy. Mais s’il y a une continuité de la part de François Hollande, elle sera plus à chercher dans François Mitterrand que dans Jacques Chirac. Même si bien sûr l’époque n’est plus la même : la guerre froide a pris fin, nous sommes dans un monde en voie de multipolarisation. Mais l’approche de s’appuyer sur des relations multilatérales, de ne pas s’enfermer dans un tête à tête avec les Etats-Unis, qui était celle de François Mitterrand, correspond peut-être plus à l’approche de François Hollande.
LVR : Et à ce propos, a-t-on aujourd’hui des éléments pour définir la vision du monde de François Hollande ?
P. Boniface : On a assez peu d’éléments dans la mesure où il a peu parlé de politique étrangère durant la campagne électorale. Mais il semble que François Hollande considère les instances multilatérales, notamment l’ONU, comme une base importante d’appui de la politique française. Il a déjà déployé de nombreux efforts pour éviter que la crise de l’Euro ne dégénère, et que l’Euro et l’Europe soient mis en danger. Et il a résisté aux pressions américaines en annonçant un retrait anticipé des forces françaises d’Afghanistan, malgré une demande américaine de ne pas y procéder. L’un de ses premiers gestes sur la scène internationale a donc été un geste d’indépendance.

Les priorités de la France en matière de politique étrangère
LVR : Durant la conférence que vous avez donnée ce matin à Moscou, vous avez qualifié le discours de François Hollande à l’Assemblée générale de l’ONU de « catalogue de voeux pieux ». Quels seront, d’après vous, les dossiers prioritaires que va devoir gérer le nouveau gouvernement français en matière de politique étrangère au-delà de ces « vœux pieux » ?
P. Boniface : Par « vœux pieux », je souhaitais qualifier ces mesures sur lesquelles la majorité des Français ne peut qu’être d’accord, mais que la France n’a pas le pouvoir de mettre en œuvre seule. Le travail que doit mener le nouveau gouvernement, mais il en est de même dans tous les pays, est de convaincre ses partenaires de travailler ensemble, leur montrer que ce qui est en jeu, ce n’est pas l’intérêt de la France, mais un intérêt plus général. Et la France ne peut réussir que si elle arrive à montrer qu’elle ne poursuit pas la quête de sa propre grandeur, car les autres nations y sont parfaitement insensibles, mais qu’elle poursuit, comme dans le cas de la réforme du Conseil de Sécurité de l’ONU, un objectif qui correspond aux intérêts de la majorité des Etats.
LVR : Mais pour mettre en place cette politique multilatéraliste, quels sont les partenaires sur lesquels la France peut compter ? L’Union Européenne ?
P. Boniface : L’Union Européenne est un premier partenaire, mais il n’est suffisant. Si l’on veut une modification du Conseil de Sécurité, il faut déjà convaincre les autres membres permanents, dont au moins deux d’entre eux, la Chine et les Etats-Unis, sont pour le moment réticents. C’est un travail de longue haleine et dont la mise en œuvre ne sera pas immédiate.
LVR : Vous avez qualifié, durant la conférence de ce matin, la politique étrangère du nouveau gouvernement de « politique tous azimuts », cela signifie-t-il que la politique étrangère de la France sous François Hollande sera une politique plus réactive que proactive ?
P. Boniface : Non, cela signifie que la France ne bornera pas son horizon à une stricte politique occidentale. Et je pense que pour des raisons variées, Nicolas Sarkozy avait développé des relations qui n’étaient pas très bonnes avec des pays comme le Japon, le Mexique, la Turquie, qui sont des partenaires potentiellement importants pour la France, et auxquels François Hollande a adressé un message de réconciliation.
Mettre en place une politique étrangère « tous azimuts », cela signifie que la France a bien sûr des alliés déterminés qui sont les pays de l’Union Européenne, et les pays de l’Alliance Atlantique, mais qu'elle ne s’interdit pas de passer des accords avec d’autres pays qui ne sont pas membres de l’Union Européenne ou de l’Alliance Atlantique.

La France et ses partenaires européens et américains
LVR : Ce matin encore, vous avez qualifié François Hollande d’héritier de Jacques Delors, cela signifie-t-il que le nouveau président est un pro-européen convaincu ?
P. Boniface : Oui, il est pro-européen. Mais il est sans doute moins fédéraliste que ne l’était Jacques Delors, dans la mesure où il a une double paternité : Jacques Delors et François Mitterrand. Or François Mitterrand était moins fédéraliste que Jacques Delors. L’engagement pro-européen de François Hollande est indéniable, mais il est peut-être, car l’époque aussi a changé, moins enthousiaste et moins romantique par rapport à la construction européenne, que ne l’était Jacques Delors.
LVR : Quel peut être le rôle de la France dans la gestion de la crise économique européenne ?
P. Boniface : Le rôle qu’a déjà un peu joué François Hollande d’intermédiaire entre l’Europe du Sud et l’Allemagne, de facilitateur pour trouver un compromis qui ne soit un renoncement trop important pour personne, mais qui puisse permettre de sortir des blocages. La façon dont on est arrivé à un accord sur la sortie de la crise de l’Euro, il y a maintenant un mois, est un bon exemple de ce que la France peut faire pour faciliter la prise de solutions communes.
LVR : Dans cette dynamique quelle est la place de la relation franco-allemande ?
P. Boniface : Cette relation n’est plus le moteur unique de la construction européenne. Elle reste toutefois indispensable, mais n’est plus suffisante. Dans une Europe à 27, deux pays ne sont plus suffisants pour exporter des solutions comme cela pouvait être le cas dans une Europe à 9 ou à 12.
LVR : Passons maintenant de l’autre côté de l’Atlantique, qu’en est-il de la relation de François Hollande et Barack Obama?
P. Boniface : François Hollande a affaire à un président américain qui, pour la première fois, n’est pas hostile à la construction européenne. Les autres présidents américain, dans le passé, se disaient favorables à la construction européenne, mais voyaient dans une Europe qui s’organise, une concurrence qui leur faisait peur. Ce n’est pas le cas de Barack Obama pour lequel l’Europe n’est pas une préoccupation première. Pour Barack Obama, l’Europe n’est ni un problème, ni une solution.

Les points chauds actuels
LVR : D’après vous, quel peut être le rôle de la France en Syrie ?
P. Boniface : Il ne faut pas avoir l’illusion que la France, par sa seule puissance, pourrait mettre fin à la guerre civile en Syrie. D’ailleurs aucun Etat n’a cette capacité à lui seul. Seule une solution internationale, de préférence une solution négociée, pourra agir. Ce que peut faire la France est, outre fournir une aide humanitaire aux victimes de cette guerre civile, de tenter de trouver une solution acceptable par l’ensemble des membres du Conseil de Sécurité de l’ONU. C’est ce qu’elle essaie de faire, c’est ce qu’elle n’a pas encore réussi à faire pour le moment.
LVR : Et au Mali ? Jean-Dominique Merchet dans une tribune datée du 1er octobre a qualifié le Mali de « nouvel Afghanistan » (http://fr.ria.ru/tribune/20121001/196193949.html), pensez-vous que l’on puisse assister dans la région à un enlisement comparable à celui des troupes occidentales en Afghanistan ?
P. Boniface : Certes, il y a toujours des risques d’enlisement quand on fait une opération militaire. Mais la différence au Mali est que l’on a un allié sur place qui est plus puissant que ne l’étaient nos alliés en Afghanistan, et les forces hostiles sont peut-être elles moins puissantes.
Si l’Afghanistan doit servir de leçon, c’est en montrant que les troupes de libération passent assez vite pour des troupes d’occupation. Il faut donc toujours faire attention de ne pas avoir une présence au sol qui devient irritante, et provoque un phénomène de rejet de la part de la population locale.

Les relations franco-russes
LVR : Au-delà des relations économiques florissantes entre les deux pays, la Russie peut-elle devenir un partenaire politique de la France ?
P. Boniface : Un partenariat politique a existé entre Chirac et Poutine. Et ce fut le cas, de façon plus forte encore, entre Mitterrand et Gorbatchev. Mikhaïl Gorbatchev a maintes fois rendu hommage à l’appui que Mitterrand lui avait donné. Il y a eu une petite parenthèse avec Nicolas Sarkozy qui a voulu éviter la Russie au départ, même si par la suite il s’en est rapproché.
Actuellement, nous avons avec la Russie un point de divergence important sur la Syrie. Mais il faut savoir gérer cette divergence, il faut la reconnaître sans en faire un obstacle majeur dans la relation entre la France et la Russie, parce que sur de nombreux points, on peut avoir des positions d’intérêt commun.
LVR : Qu’en est-il de la question des Droits de l’Homme ? Peut-elle nuire aux relations entre la France et la Russie? Et, comment d’après vous interpréter le silence de François Hollande sur l’affaire des Pussy Riot ?
P. Boniface : Sur la question des Droits de l’Homme, il y a des avis différents entre Russes et Français. Les journalistes français sont très sévères à l’égard de la Russie, mais d’un point de vue rationnel, si l’on peut dire qu’il y a sans doute encore des choses à revoir, il y a des progrès indéniables. Le développement de la société civile est une réalité.
Sur les Pussy Riot, je pense que c’est une affaire qui a été médiatisée au-delà de son impact réel. Les combattants des Droits de l’Homme en Russie ne peuvent pas être résumés à ces chanteuses, qui mènent certes un combat, mais qui font aussi beaucoup dans la provocation et dans le show-off.

 

04 octobre 2012

Information au sujet de Golden Blog Adwars

Éditorial de lucienne magalie pons

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S'il vous plait votez pour mon blog !


Assemblée Nationale - Séances du 3 Octobre 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons


Le 3 Octobre 2012

 Nous vous invitons à prendre connaissance des débats qui ont eu lieu hier en 1ère et  2ème  Séance à l'Assemblée Nationale sur la Ratification du traité Budgétaire Européen et questions liées.



La Conférence des présidents a décidé que les explications de vote et le vote par scrutin public sur l’article unique du projet de loi auraient lieu le mardi 9 octobre après les questions au Gouvernement.
 


Source - Site de l'Assemblée Nationale:

1°) En texte, les comptes rendus de séance


1ère séance

Questions au Gouvernement

Éloge funèbre de Jean-Yves Besselat

Ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire

Ordre du jour de la prochaine séance

2ème séance

compte rendu provisoire établi à 17:4

2) Les séances en vidéo :

3 octobre 2012
1ère séance : Questions au gouvernement; él.

 3 octobre 2012
2ème séance : Ratification du traité sur l

Il était une fois à Denver dans le Colorado

Éditorial de lucienne magalie pons




 Il était une fois à Denver dans le Colorado  un débat  qui opposait  deux candidats qui se présenteront prochainement pour être élu Président des Etats-Unis.
.

Bon, je n’en dirais pas long sur le  débat Obama-Romney, le duel n’a pas eu lieu, quelques empoignades  tout au plus.

Mitt Romney et  Barack Obama   se sont focalisés sur des questions de politique intérieure,  réductions des impôts ou des augmentations, création d'emplois,  améliorations d'éducation et réforme de soins de santé, chacun avec sa  logique politique de fond , pour Obama un Etat Fort, Pour Romney moins d’Etat  et des initiatives individuelles.

L’animateur Jim Lehrer a  bien fait son boulot de médiateur  il a essayé  un peu de les animer, pour ne pas dire réanimer, mais chacun  revenait à sa ligne, on attendait plus des deux candidats, d’autant qu’ils  avaient peaufiné leurs apparences, costumés avec élégance, Obama en cravate bleu et Romney en cravate rouge, mais voilà  il ne s’agissait pas d’un  concours d’élégance, et leur  ton policé  même dans l’offensive  n’était pas suffisant pour marquer des points décisifs.

Tout ce qu’ils ont dit chacun à leur tour  ou  en échangeant a été  une répétition  de tout ce qu’il avait déjà dit dans leur campagne, bien sur ils l’ont exprimé sous des formes différentes, mais le fond de leurs précédentes déclarations est toujours le même,  on notera toutefois qu’ils ont joué parfois sur la corde sensible des « émotions » ce qui pour Romney n’est pas dans ses habitude, mais ceci dit il n’a pas exagéré dans ce domaine.


Barack Obama  a tenu  tout d'abord à rendre hommage à son épouse Michelle "chérie", avec qui il célèbre ses 20 ans de mariage.

L’image de  couple présidentiel, de son bonheur, de sa pérennité est,  on le sait,  depuis toujours  un symbole américain et bien sûr le Président Obama ne pouvait faire moins que d’en user.

"Une soirée des plus romantiques, ici avec moi", lui a  répondu  alors  le candidat républicain, déclenchant les rires étouffés d’un public trié sur le volet.

Obama  a répété  ce  qu’il n’a cessé de déclarer dans ses discours de campagne, notamment que Mitt Romney veut « brûler » les classes moyennes que réduire le déficit public en baissant les impôts de 5 000 milliards de dollars c’est « arithmétiquement » (un mot de Bill Clinton) impossible et  que  Romney ne défend que les plus riches.

 Obama  dans le cours de ses interventions a aussi fait, par trois fois ,  implicitement  allusion à la  fortune  de Mitt Romney, sans prêter oreille  aux dénégations de Mitt Romney, manifestement on peut  voir qu’ Obama ne souhaite pas  entrer dans le débat, et il continue sur son  débit dont l’objectif   est   de caricaturer son concurrent présidentiel


De son côté  Romney  s’est exprimé   en voulant faire passer sa capacité à ressentir les émotions,   -, qualité qu’on ne lui a pas  reconnu  en Amérique jusqu’à présent pour le moment-,    en parlant     des « vrais gens qui souffrent »  notamment en relatant  sa rencontre avec une femme de l’Ohio qui lui aurait demandé, un bébé dans les bras : « Pouvez-vous nous aider ? »

Encore une image symbolique qu’il est inutile de décrypter !

Mitt Romney  a joué  aussi sur le registre de l’énergie,  en affirmant  ses volontés notamment  le candidat Républicain veut   « Restaurer la vitalité » ….,  que l’Amérique ne devienne pas l’Espagne dont le crise serait due  selon son analyse  à un Etat trop présent, …

Parce que  d’une manière générale pour Romney, l’Etat c’est l’ennemi. L’Etat qui entrave, l’Etat qui dépense, l’Etat qui gâche, et selon lui « Le marché et l’initiative individuelle marchent toujours mieux. »

Puis un semblant de  débat finit par s’instaurer, les débatteurs Obama et Romney se livre à des citations pour étayer leurs déclarations, à un certain moment Obama cite sa grand-mère pour parler de « Médicare  , ensuite il cite Abraham Lincoln pour défendre un Etat qu’il veut fort

Romney n’est pas en reste, il explique   qu’il coupera les aides publiques pour les programmes qui ne valent pas la peine d’être financés  et évoque soudain... Big Bird !( le héros de  Sesame Street », adoré depuis des décennies……

Tout cela est bien américain entre la politique et le spectacle, il y a toujours chez eux un   amalgame qui ressemble à un  « big » patchwork ou l’on retrouve assemblés  l’anniversaire du mariage, la grand-mère, les anciens présidents, big  bird , le tout agrémenté pafois  de confidences destinées à capter l’émotion,  j’en passe et des meilleures.

Après  tout ça  une majorité de  médias ont considéré   Mitt Romney comme  offensif et vainqueur du débat et ont dépeint un Obama terne et stressé,   mais d’autres médias ont dit le contraire.

Enfin dans la salle étaient présentes les familles unies comme  « la Tantina des Burgos «  chacune derrière son champion et des  deux  côtés  les applaudissements n’ont pas manqués.

Tout ce cirque ne m’a pas séduite et comme je ne suis ni démocrate ni républicaine à la sauce américaine  s’entend, Dieu m’en garde, après ces quelques lignes je préfère que vous preniez connaissance,  si vous le souhaitez,   dans leur appréciation de l’un ou de l’autre des candidats,  qui se trouvent  plus bas en revue de presse. !





Débat Obama-Romney : l'analyse du correspondant de TF1

TF1 - ‎Il y a 33 minutes ‎




A un mois de l'élection américaine, le débat télévisé de mercredi soir offrait pour Mitt Romney une tribune exceptionnelle pour renverser la tendance, alors que ni le choix de son colistier, le jeune Paul Ryan, ni la convention d'investiture de son ...

 

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Georgie - Elections Législatives - Vers une nouvelle démocratie ?


Aux récentes élections législatives Géorgiennes  l’alliance de l’opposition le  ""Rêve géorgien" du multimilliardaire  Bidzina  Ivanichvili a  devancé le parti au pouvoir, le Mouvement national unifié du  président Mikheïl Saakachvili lequel  a reconnu  mardi la défaite de son parti.

Il faut souligner que c’est   la première fois depuis le rétablissement de l'indépendance de la Géorgie  en 1991, que l’on assiste à  une passation de pouvoir pacifique  et les commentateurs salue cet évènement politique comme  une chance et  une opportunité historique pour la démocratie.  

Reste que si  le  Rêve Georgien ouvre à la Géorgie une voie  vers une  évolution démocratique,   il convient  que les élites  politiques  organisent et acceptent   une répartition des pouvoirs plus large et  parviennent à cohabiter vraiment entre eux.

 Le Président Saakachvili  en reconnaissant la défaite de son parti aux législatives  s'est dit prêt à le faire,  cette promesse de concession est-elle sincère ou ne s’agit-il que d’une position tactique ?


Du côté du  chef de l'opposition Ivanichvili,  il lui reste aussi à mettre de côté ses aversions personnelles vis-à-vis du Président Saakachvili afin  que les six partis politiques de son alliance puissent  entamer un travail politique sans trop tarder,  afin que le Rêve Georgien  de démocratie  commence à s’inscrire dans la réalité

Aux termes de la Constitution géorgienne, le président Saakachvili, qui a déjà effectué deux mandats, ne pourra pas se présenter à l'élection présidentielle de l'an prochain.

Le temps presse pour le Rêve Géorgien, en effet, jusqu'à l'entrée en vigueur définitive de la nouvelle Constitution à la fin du mandat de Saakachvili, de nombreux détours et blocages et sursauts politiques  sont encore prévisibles  et  possibles.

Quoiqu’il en soit, les premiers résultats partiels, publiés par la commission électorale après dépouillement dans 21% des bureaux de vote, donnent la coalition d'Ivanichvili en tête du scrutin de liste, qui détermine 77 des 150 sièges du Parlement, avec 54,3% des voix contre 40,6% pour le parti présidentiel.


Les observateurs internationaux ont validé le scrutin et exhorté les forces politiques géorgiennes à collaborer pour faciliter la passation de pouvoir.

 le peuple géorgien a exprimé librement sa volonté dans les urnes", a déclaré Tonino Picula, l'un des responsables de cette mission d'observation composée de représentants de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), de l'Otan, du Parlement européen et du Conseil de l'Europe.


Le Chef de l’Etat Géorgien Saakachvili  a commenté ces résultats à la télévision :  "Il est clair, selon les premiers résultats, que Rêve géorgien a obtenu la majorité lors du scrutin", …,"Cela signifie que la majorité parlementaire devrait former un nouveau gouvernement et, en tant que président, conformément à la Constitution, je ferai tout mon possible pour faciliter son travail, afin que le Parlement puisse se choisir un président et mettre sur pied un gouvernement", a -t-il ajouté.

De son côté Ivanichvili a notamment  déclaré  sur la chaîne télévision Channel 9 (dont il est propriétaire) : "Mon projet politique est très simple"…,  "Quand notre victoire sera officiellement confirmée, j'espère que le parlement m'adoubera comme Premier ministre."

Reste  à savoir si pendant une période d’un an avant l’élection présidentielle, la cohabitation envisagée pourra fonctionner et  si la coalition d’Ivanichvili tiendra le cap , en effet aux yeux de certains commentateurs elle paraît fragile, et si l’alliance du leader Bidzina Ivanichvili a devancé le parti du président Saakachvili aux élections législatives, ce n’est en fait qu’un  premier pas vers l’évolution d’une  démocratie viable  qui reste à définir, d’autres commentateurs soulignent  aussi que Ivanichvili ne dispose que d’une expérience politique limitée après avoir quitté le monde des affaires il y a seulement un an.

Les réactions internationales ont été nombreuses, mais pour nous limiter nous n’en citerons brièvement que deux, celle de la Russie et celle des Etats Unis :

Pour la Russie,  Le Premier Ministre Russe Dmitri Medvedev, cité par des agences de presse russes,  s’est félicité de la victoire de l’opposition   en prédisant  que des forces plus responsables et plus constructives apparaîtront au Parlement (ndlr : Géorgien)

Rappelons que la   Russie a  cessé toute relation   diplomatique avec la Géorgie depuis la  guerre russo-géorgienne de 2008 et  et que depuis lors Dmitri Medvedev  et  Vladimir Poutine ont  refusé tout contact personnel avec Saakachvili.

Quand aux états Unis, par la voix de Victoria Nunan,   porte parole du Département d’Etat,   ils ont notamment  salué surtout  la réaction de   Mikheïl Saakachvili de  mardi, en ces termes : "Nous aimerions aussi saluer le président Saakachvili et le MNU pour avoir reconnu gracieusement qu'ils avaient perdu dans les urnes"

«  Gracieusement » (sic)

Revue de Presse -  quelques vidéos et  articles  - :

Vidéo : cliquez sur le lien


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·  Le président géorgien reconnaît sa défaite aux législatives - Libération

www.liberation.fr/.../le-president-georgien-reconnait-sa-defaite-aux-...
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·  Le président géorgien Mikheïl Saakachvili reconnaît sa défaite aux ...

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il y a 2 jours – Le président géorgien, Mikheïl Saakachvili, a reconnu mardi 2 octobre la défaite de son parti aux ….

L'opposition remporte les législatives en Géorgie - Yahoo! Actualités ...

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