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16 juin 2012

Thierry Rolland est mort tranquille dans son sommeil

Éditorial de lucienne magalie pons

Les télévisions et les radios nous annonçaient ce matin la mort de Thierry Roland, survenue le 16 juin vers 3 heures du matin, des suites d’un accident vasculaire cérébral, après avoir regardé le match Ukraine-France.

Jean-Michel Larqué, très ému et bouleversé en larmes, a expliqué de Kiev, que Thierry Roland aurait dû commenter l'Euro 2012 à ses côtés mais qu'il avait dû renoncer à la dernière minute : « Il se faisait une telle joie de reformer le tandem. Il est parti sans ça. Le plus terrible c'est que sa dernière joie j'aurais pu lui procurer ».

En la personne de Thierry Roland, équipes et supporters, mais aussi toute la population française et, au-delà de nos frontières, tous les passionnés du sport et du football perdent un commentateur de talent, un grand professionnel, une voix spontanée qui via la radio et les émissions des chaîne de télévisions a en 55 ans de carrière capté l’attention et drainé des millions d’auditeurs et de téléspectateurs , dont des centaines de milliers sont devenus des « fans » du football français.

Né le 4 Aout 1937 à Boulogne-Billancourt, âgé de 74 ans au moment de son décès à Paris, Thierry Roland avait débuté à la radio en 1955 à l’ ORTF (1955-1968), il passait ensuite sur Antenne 2 (1975-1984), rejoignait alors TF1 (1984-2004) et M6 de 2005 à 2012.


À la fin de sa carrière, il commentait des matchs de football diffusés sur M6 (et sur W9, une chaîne appartenant au même groupe), notamment le 6 septembre 2011, il commentait sur M6 le match entre la Roumanie et la France avec son ancien collègue de TF1, Jean-Michel Larqué.

Au mois de septembre 2011 il démarrait aussi sur une radio lyonnaise, Tonic Radio, sur laquelle il co-présentait le lundi soir (18 h-20 h) un débat sur l'actualité du football.

En 55 ans de carrière, au cours de laquelle il avait du football l’une de ses passions, Thierry Roland possédait un palmarès de commentateur sportif inégalé, notamment 13 éditions de la Coupe du Monde 9 éditions de l'Euro et 1500 matchs de football.

Rappelons qu’il fut également commentateur pour certaines compétitions d'athlétisme, de boxe et a couvert plusieurs Jeux olympiques depuis 1960

Thierry Roland était présent comme commentateur lors des drames du Heysel (finale de la Coupe des clubs champions européens 1984-1985) et de Furiani (demi-finale de la Coupe de France de football 1991-1992).

Ses 55 ans de carrière comme journaliste commentateur sportif, se complétaient aussi de nombreuses et diverses activités sportives, culturelles et littéraires, et on peut dire sans exagérer que Thierry Roland a bien remplie sa vie et qu’il méritait bien sa grande popularité.

Ci-dessous quelques rappels résumés:

Au cours de sa carrière , Thierry Roland fût aussi pronostiqueur vedette de l'hebdomadaire de paris sportifs Lotofoot Magazine

Il était président du Variétés Club de France depuis mars 1980, se retrouvent de nombreux anciens internationaux et des célébrités, comme son ami Michel Platini

Dans les années 1980, Thierry Roland était membre du groupe Carton Rouge dont la chanson phare est « Troisième mi-temps ».

Il est l'auteur de nombreux ouvrages sportifs dont « La fabuleuse histoire de la Coupe du monde » et « La fabuleuse histoire des coupes d'Europe »

Thierry Roland a été sociétaire de l'émission « Les Grosses Têtes », présentée par Philippe Bouvard, pendant plus de dix ans, dans les émissions auxquelles il participait (qui sont souvent rediffusées par RTL), il se faisait remarquer par ses reparties et son rire très particulier qu’Olivier Kersauson s’essayait à imiter en le taquinant.

Il a également joué dans quelques films, y jouant son propre rôle ;

Sa style et sa popularité lui valurent d'être une caricature pour les « Guignols de l'info ».

On se souvient aussi de ses expressions et citations célèbres dont la presse sportive régalait ses lecteurs ;


Notamment en 1998, après la victoire de l'équipe de France en finale de la Coupe du monde contre le Brésil, il avait lancé une phrase que personne n’oubliera et qui restera associée à sa mémoire, : « Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille ! Enfin, le plus tard possible quand même mais... On peut ! …. Mais encore sont citées certaines de ses expressions comme « Ces deux-là ne passeront pas leurs vacances ensemble », « Fauché comme un lapin en plein vol », « Il a avalé la trompette », « Le ballon est allé dans le zig et lui est allé dans le zag » …,. etc...

Durant sa carrière , Thierry Roland n’a pas été a l’abri de certaines critiques abusives, émanant comme toujours de certains personnages complexés qui passent leur temps à éplucher toutes les phrases des personnalités pour s’ériger en censeur de toute expression française qui blessent leur paranoïa exacerbée et révèlent leur ignorance des nuances de notre vocabulaire, ces personnages « fouilles merdes » et « fouteurs de merdes », le trouvait trop « franchouillard » , et voyaient dans certaines de ses expressions du « sexisme », du « racisme » de la « misogynie », loin de s’offusquer de ces niaiseries Thierry Roland au contraire assumait son franc parler avec panache.

Thierry Roland avait reçu de nombreuses distinctions, notamment un 7 d'or de meilleur journaliste sportif en 1997.

RTL organise aujourd’hui une émission spéciale pour lui rendre hommage.

ooOoo

Thierry Roland ne laissait personne indifférent, il captait l’intérêt et tenait en en éveil les auditeurs et les télespectateurs en commentant les matchs, en effet, il lançait spontanément, en suivant le feu de l’action des joueurs, des expressions, des pointes d’humour et des rires qui faisait tout l’agrément et la qualité de ses reportages.

La France, le monde du sport et du football, tous nous perdons, en la personne de Thierry Roland un reporter sportif dont le professionnalisme faisait honneur à son métier.

Le Président de la République, les personnalités du foot et des médias ont rendu hommage à Thierry Roland, et à travers ces hommages c’est toute la population française qui rend hommage à celui qui fut pour eux « la Voix du Foot Français ».


    1. Un concerto d'hommages pour Thierry Roland

Top Mercato.com‎ - il y a 8 heures

Un concerto d'hommages pour Thierry Roland. ... ou après le succès des Bleus contre l'Ukraine (2-0, 2e journée du Groupe D de l'Euro).

    1. Les personnalités du foot et des médias rendent hommage à Thierry Roland

RTL.fr‎ - il y a 8 heures

    1. L'équipe de France rend hommage à Thierry Roland

RTL.fr‎ - il y a 8 heures

2. François Hollande rend hommage à Thierry Roland - L'EXPRESS

www.lexpress.fr/.../thierry-roland-serait-mort-d-un-avc_1127455.ht...

il y a 7 heures – FOOTBALL - Le commentateur sportif Thierry Roland, voix légendaire du football à la télévision, qui avait dû renoncer in extremis à commenter ...

3. Déposez votre hommage à Thierry Roland - leParisien.fr

www.leparisien.fr/.../deposez-votre-hommage-a-thierry-roland-16-06...

4. Platini, Zidane, Henry Hollande : les hommages à Thierry Roland ...

www.footmercato.net/.../platini-zidane-hollande-les-hommages-a-thie...

il y a 3 heures – Personnage emblématique du football français durant plus de trente ans, Thierry Roland n'a laissé personne indifférent. Peu après sa mort, les ...

5. Hommage à Thierry Roland

www.divertissonsnous.com/2012/06/16/hommage-a-thierry-roland/

il y a 5 heures – Thierry Roland, LA voix du foot français pendant près de 60 ans (treize Coupes du Monde et neuf Euros à.

6. Foot - Livre d'or - Vos hommages à Thierry Roland

www.lequipe.fr/Football/.../Vos-hommages-a-thierry-roland/291636

il y a 8 heures – Après treize Coupes du monde et neuf phases finales de l'Euro commentées, Thierry Roland nous a quittés à l'âge de 74 ans. Il avait été ...

7. Stade 2 va rendre hommage à Thierry Roland demain en direct

www.jeanmarcmorandini.com/article-288423-stade-2-va-rendre-hom...

il y a 1 heure – Ce dimanche 17 juin, à partir de 17h30, Stade 2, qui se déroulera en direct du circuit du Mans à l'issue de la 80ème édition des 24h du Mans, ...


Marseille, ville de football, rend hommage à Thierry Roland - Le ...

► 2:13► 2:13

videos.tf1.fr/.../marseille-ville-de-football-rend-homm...Nouveautéil y a 5 heures - 2 min
Résumé : Thierry Roland, c'était à la fois un passionné de sport et un commentateur populaire. que retiendront ...


Thierry Roland: l'hommage de ses amis de la télévision - WAT.tv

► 2:59► 2:59

www.wat.tv/.../thierry-roland-hommage-ses-5474l_2i6...Nouveautéil y a 5 heures - 3 min
De Jacques Vendroux à Jean-Pierre Pernaut, le monde de la télévision a rendu hommage à Thierry Roland, qui ...

  1. Autres vidéos pour HOMMAGES 0 THIERRY rOLAND »

11. Thierry Roland est mort : la machine à hommage médiatique s ...

www.rue89.com/.../thierry-roland-est-mort-la-machine-hommage-me...

il y a 1 heure – La mort de Thierry Roland a donné lieu, ce samedi, à un cirque médiatique à la fois convenu et souvent consternant. Comme chaque fois ...

12. HS]Hommage à Thierry Roland.... - Jeuxvideo.com

www.jeuxvideo.com/.../1-19066-340585-1-0-1-0--hs-hommage-a-th...

11 messages - 11 auteurs - il y a 9 heures

Comme vous le savez tous,Thierry Roland est mort en regardant Ukraine-France.Cet personne est une vois mythique du sport français.


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15 juin 2012

Visite en Italie du Président Français -14 juin 2012 - (reportage vidéos conférences de presse)

Éditorial de lucienne magalie pons

(notre éditorial en cours de rédaction sera publié prochainement)
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La presse et l'audio_visuel nous ont servi leur soupe médiatique de campagne législative, il nous reste à voter selon nos propres réflexions sans tenir compte de leur propagande

Éditorial de lucienne magalie pons


Certains médias influents, presse et audio visuels,  nous ont fait vivre une campagne d’entre deux tour des élections législatives particulièrement affligeante , des torrents d’articles et d’émissions  au sujet du tweet  de Valérie Trierweiller ont déversé  sur les pages beaucoup  de boues pour hausser cet incident, s’il en est un, à une affaire d’Etat si l’on peut dire, et en faire leur choux gras au sens propre comme au figuré  .

Le but recherché par les médias,  c’était  de contraindre les politiques  à s’expliquer et peut-être même à s’entredéchirer en public. Ils n’y ont pas tout à fait  réussi, ils ont alors surdimensionné l’affaire en entremêlant dans leurs  articles des rumeurs, des ragots, des suppositions, peut-être même des vérités,  touchant à la vie privée du Président François Hollande et  de  sa compagne, à  la réalité  des faits  de campagne  des candidats et de leurs supports respectifs qui se déroulaient à la Rochelle et en Charente Maritime, et quel que soit la femme ou l’homme politique interviewé dans un journal ,  à la radio et dans les chaînes de télévision,  la question leur était directement posée  pour connaître leur prise de position, leur critique, leur désaveu, ou leur approbation sur « l’affaire Trierweiller »., et c’est au travers de cette affaire que désormais se positionnent les médias pour interroger leurs invités  politiques  sur leur soutien  ou leur  refus de la  candidature  de Ségolène Royal à la Rochelle contre le dissident  PS  Olivier Forlani, et vice et versa.,  au lieu de faire parler leurs invités sur les enjeux  politique du département, si l’un ou l’autre des candidats est plus à même de les réaliser, enfin au lieu de s’entretenir sérieusement  sur  les sujets qui intéressent les électeurs avant qu’ils choisissent de voter au second tour pour l’un ou pour l’autre des candidats.

Mais au contraire ces médias  veulent non seulement  s’imposer au-dessus des chefs  de partis  et des politiques  pour conduire à leur guise la campagne législative, mais encore s’imposer comme des arbitres en  plaçant  au-dessus des  questions économiques, financières et sociales des questions de sentiments  plus ou moins fictifs  et d’opinions diverses  d’ordre privées  comme s’il s’agissait de faire  voter sur des états d’âme et des rancœurs,   comme si  les électeur devaient se déterminer  en jaugeant la portée  du tweet Trierweiller et en fonctions des rumeurs et ragots  en feux  démultipliés  qui  depuis 4 jours  sont alimentés par les médias  et dont  ils attiseront encore les  braises  ce jour.

Les médias une fois de plus ont fait la campagne  par-dessus  et au lieu des   responsables politiques  et les ont conduit  comme ils le  voulaient,  sur le terrain de la dérision et de l’insolence ,  images  de marque surtout de l’audio-visuel , c’ est-à-dire  à s’expliquer ou à se défendre sur des questions  de sentiments  para  politiques montés en épingle au détriment des vrais enjeux politiques  dont   l’analyse passe  au second plan. 

Et quand il y a analyse ils orientent les débats à leur convenance,  on peut tout voir et tout entendre de la part des animateurs qui convoquent les têtes de leur choix, généralement de très anciens responsables politiques  qu'ils ressortent du placard des  has been ou des cacochymes en perdition,  ou quelques politiques actuels en quête de reconnaissance. 

Mais cet exemple de forfaiture médiatique n’est pas le seul, nous avons eu droit aussi à la mise en évidence  journalière du cas Morano « UMP/FN »  en Moselle, des désistements de quelques députés UMP en faveur d’un candidat FN, des escarmouches et échanges de compliments entre Mélenchon  et Marine Le Pen, des retournements de vestes de quelques  cadres de partis et c’est tout !

Il nous reste  à attendre les résultats du second  tour pour jauger si la presse a influencé les électeurs.



14 juin 2012

Dicsours du Président en Hommage aux soldats tombés en Afghanistan - Hôtel National des Invalides - 14 Juin 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons


Discours de M. le Président de la République - Hommage aux soldats tombés en Afghanistan

DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Hommage aux soldats tombés en Afghanistan
Hôtel National des Invalides - Jeudi 14 juin 2012


Messieurs les anciens Présidents de la République,
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Madame et Messieurs les anciens Premiers ministres,
Mesdames et Messieurs les parlementaires et les élus,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les officiers, sous-officiers et soldats,
Mesdames, Messieurs,

C'est la Nation tout entière qui est représentée ici ce matin. La Nation tout entière est rassemblée pour honorer quatre militaires français tombés en Afghanistan, le samedi 9 juin, lors d'une attaque suicide dans la province de Kapisa. Je n'oublie pas les deux interprètes afghans.
Chef de l'Etat et Chef des Armées, je veux leur rendre un hommage solennel de la République.
Ils sont morts en soldats.
Le métier des armes n'est pas un métier comme les autres. Il est fait du sens du devoir, de l'amour de la Patrie, de l'esprit de sacrifice. Il appelle de la discipline et du courage. Il comporte l'acceptation du risque.
La France doit à son armée une part éminente de sa grandeur, de son indépendance, de son rayonnement dans le monde aussi.
Elle lui doit d'être restée la France, une Nation libre, et de pouvoir défendre l'idée qu'elle se fait de la dignité de l'Homme.
Elle lui doit de pouvoir veiller sur son idéal.
Tel était l'engagement de ces hommes.
Ils sont morts pour des valeurs justes et hautes.

Celle de la paix.
Celle de la liberté.
Celle de la démocratie.
Celle de la souveraineté des peuples.
Celles de la France.

Notre armée s'est engagée sur le sol afghan il y a onze ans, en 2001, au lendemain des attentats qui ont cruellement frappé les Etats-Unis d'Amérique. Au nom de ces valeurs et dans le cadre de la légalité internationale, elle a combattu et contenu le terrorisme ; elle a évité que l'Afghanistan n'en devienne le sanctuaire.
Grâce aux femmes et aux hommes qui la servent, grâce à leur patience, à leur persévérance, grâce à leur performance, notre armée a permis, associée aux forces de la coalition internationale, à l'Afghanistan de se relever et de se remettre en marche.
Elle prépare désormais la transition, appelée de leurs vœux par les Afghans eux-mêmes, et qui entendent prendre leur destinée en main, ainsi que me l'a confirmé encore ces derniers jours le Président KARZAI. Déjà des secteurs ont été transférés aux autorités afghanes. Ce mouvement se poursuivra et nos troupes combattantes entameront leur départ du sol afghan dans les prochaines semaines. Il s'achèvera à la fin de l'année. Il n'est pas sans danger. Ce retrait se fera dans l'ordre et dans la sécurité. J'y veillerai et je m'y engage.
Lutter contre le fanatisme et la haine aveugle ; aider fraternellement un peuple à retrouver le chemin de sa souveraineté : telle était la noble mission de nos quatre compatriotes.

Je m'incline avec respect et émotion devant chacun d'eux. Je veux leur dire, au nom de la France, notre gratitude.
Aux Invalides, dans ce haut lieu de notre histoire militaire, ces cercueils recouverts du drapeau tricolore nous ramènent à l'essentiel.
Aux raisons de vivre et de mourir.
A l'histoire de notre pays, construite de génération en génération par ceux qui croyaient, qui croient encore, en quelque chose de plus grand que le destin de chacun d'entre nous.
87 soldats français ont donné leur vie dans le conflit afghan.
Ces hommes de toutes origines, de toutes conditions, de toutes confessions, sont morts pour la France.

Mourir pour la France, c'est vivre à jamais dans le cœur des Français.

Nous ne les oublierons pas. Chacun avait un nom, un visage, une histoire, une famille.

Major Thierry SERRAT,
Voilà 28 ans que vous serviez notre drapeau. Vous veniez de vous rendre pour la troisième fois en Afghanistan dans le cadre du groupement interarmées des actions civiles-militaires. Votre sens de l'effort, vos remarquables qualités humaines et votre professionnalisme ont, dans toutes vos missions, été salués et admirés. Vous aimiez le terrain, l'action, vous aimiez faire partager votre expérience. Vous étiez, et vous resterez pour vos hommes, une référence incontestée. Je pense, en cet instant, à vos deux enfants. Je voudrais qu'à leur chagrin se mêle aujourd'hui l'immense fierté d'avoir eu un père tel que vous.

Adjudant Stéphane PRUDHOM,
Vous vous étiez engagé il y a treize ans au sein du 2ème Régiment de Hussards, avec lequel vous aviez pris part à de nombreuses opérations extérieures, dans l'ex-Yougoslavie, au Kosovo, en Côte d'Ivoire ou au Tchad. Vous étiez pour la seconde fois en Afghanistan, avec le 40ème Régiment d'Artillerie. Tous ceux qui vous ont connu ont souligné vos exceptionnels talents de meneur d'hommes. Vous leur manquerez à tous, comme vous manquez déjà à la Nation. Vos enfants ont un an et trois ans. Ils grandiront auprès de votre compagne avec au cœur une absence irréparable, mais avec votre exemple pour éclairer leur chemin.

Maréchal des logis-chef Pierre-Olivier LUMINEAU,
Vous vous étiez engagé à l'Ecole nationale des sous-officiers d'active il y a deux ans. Deux ans seulement. Mais vous aviez l'expérience de vos parents militaires eux-mêmes. Vous aviez intégré la Batterie de renseignement de brigade de Suippes. Puis vous avez rejoint l'Afghanistan dans une équipe tactique et d'opérations militaires d'influence. C'était votre première mission extérieure. Ce devait être aussi la dernière : l'ignominie de la terreur en a décidé ainsi. Vous étiez réputé pour votre joie de vivre, pour le don que vous aviez de rendre plus simple l'existence de ceux qui vous entouraient, vous étiez un excellent meneur d'hommes. Votre souvenir ne nous quittera pas.

Brigadier-chef Yoann MARCILLAN,
Vous étiez également issu du 40ème Régiment d'Artillerie de Suippes. Vous vous étiez distingué il y a trois ans au Kosovo, où vous aviez rempli une mission exemplaire. Ceux qui vous ont côtoyé vous décrivaient comme particulièrement prometteur, ayant une haute idée du métier des armes, minutieux et exigeant avec vous-même. Vous aviez 24 ans. La Nation sera aussi exigeante avec elle-même dans la fidélité à votre mémoire.

Dans quelques instants, j'apposerai sur les cercueils de ces hommes morts pour la France les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur.

Auparavant, je veux m'adresser aux familles des militaires, qui acceptent une part considérable de l'engagement.
Elles voient un fils, une fille, un père, un mari, un conjoint revêtir l'uniforme et partir pour des combats lointains. C'est un courage discret, silencieux. Mais, parfois si profondément, si insupportablement douloureux.
Ces familles consentent à vivre avec l'éloignement, l'inquiétude, et la peur.
Celle de perdre un proche. Mais celle aussi de le voir revenir blessé.

Mes pensées vont vers nos cinq hommes blessés dans l'attaque du 9 juin. Elles vont vers nos 700 compatriotes blessés en Afghanistan. Elles vont aussi vers ceux que j'ai rencontrés il y a quelques jours à l'hôpital des armées Percy à Clamart et qui ne demandaient qu'une chose : être rétablis pour rejoindre leur poste. Ma reconnaissance va vers le Service de santé des armées qui les prend en charge avec une attention et une générosité sans limite. Je salue les médecins et les personnels.

En cet instant dédié à l'hommage, me viennent à l'esprit les mots prononcés ici même, aux Invalides, par le général de GAULLE. Il y évoquait, dans une adresse aux armées « la flamme de la fierté nationale » : « C'est la même flamme, disait-il, celle qui animait le pays tout entier, qui rassemblait les populations autour des drapeaux, qui brûle toujours symboliquement sous l'Arc de triomphe. C'est la même flamme qui inspirera au long de l'avenir, comme elle le fit au long du passé, l'âme de la France éternelle ».

C'est cette flamme qui animait les quatre soldats que nous saluons solennellement ce matin.

C'est la flamme de la fidélité que nous devons régulièrement rallumer.

Fidélité à eux, à leur courage, à leur dévouement.

Fidélité à l'idée que nous nous faisons de nous-mêmes. De notre République.

Fidélité à la Patrie.

La France comme une famille endeuillée se retrouve aujourd'hui autour du cercueil de quatre de ses enfants.

Elle veillera sur leur souvenir.

Elle sera digne de leur mémoire.

Vive la République !

Vive la France !
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Quelques extraits de la cérémonie :

Hommage de la Nation tout entière aux soldats tués par BFMTV


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Discours de M. le Président de la République - Hommage aux soldats tombés en Afghanistan

DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Hommage aux soldats tombés en Afghanistan
Hôtel National des Invalides - Jeudi 14 juin 2012


Messieurs les anciens Présidents de la République,
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Madame et Messieurs les anciens Premiers ministres,
Mesdames et Messieurs les parlementaires et les élus,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les officiers, sous-officiers et soldats,
Mesdames, Messieurs,

C'est la Nation tout entière qui est représentée ici ce matin. La Nation tout entière est rassemblée pour honorer quatre militaires français tombés en Afghanistan, le samedi 9 juin, lors d'une attaque suicide dans la province de Kapisa. Je n'oublie pas les deux interprètes afghans.
Chef de l'Etat et Chef des Armées, je veux leur rendre un hommage solennel de la République.
Ils sont morts en soldats.
Le métier des armes n'est pas un métier comme les autres. Il est fait du sens du devoir, de l'amour de la Patrie, de l'esprit de sacrifice. Il appelle de la discipline et du courage. Il comporte l'acceptation du risque.
La France doit à son armée une part éminente de sa grandeur, de son indépendance, de son rayonnement dans le monde aussi.
Elle lui doit d'être restée la France, une Nation libre, et de pouvoir défendre l'idée qu'elle se fait de la dignité de l'Homme.
Elle lui doit de pouvoir veiller sur son idéal.
Tel était l'engagement de ces hommes.
Ils sont morts pour des valeurs justes et hautes.

Celle de la paix.
Celle de la liberté.
Celle de la démocratie.
Celle de la souveraineté des peuples.
Celles de la France.

Notre armée s'est engagée sur le sol afghan il y a onze ans, en 2001, au lendemain des attentats qui ont cruellement frappé les Etats-Unis d'Amérique. Au nom de ces valeurs et dans le cadre de la légalité internationale, elle a combattu et contenu le terrorisme ; elle a évité que l'Afghanistan n'en devienne le sanctuaire.
Grâce aux femmes et aux hommes qui la servent, grâce à leur patience, à leur persévérance, grâce à leur performance, notre armée a permis, associée aux forces de la coalition internationale, à l'Afghanistan de se relever et de se remettre en marche.
Elle prépare désormais la transition, appelée de leurs vœux par les Afghans eux-mêmes, et qui entendent prendre leur destinée en main, ainsi que me l'a confirmé encore ces derniers jours le Président KARZAI. Déjà des secteurs ont été transférés aux autorités afghanes. Ce mouvement se poursuivra et nos troupes combattantes entameront leur départ du sol afghan dans les prochaines semaines. Il s'achèvera à la fin de l'année. Il n'est pas sans danger. Ce retrait se fera dans l'ordre et dans la sécurité. J'y veillerai et je m'y engage.
Lutter contre le fanatisme et la haine aveugle ; aider fraternellement un peuple à retrouver le chemin de sa souveraineté : telle était la noble mission de nos quatre compatriotes.

Je m'incline avec respect et émotion devant chacun d'eux. Je veux leur dire, au nom de la France, notre gratitude.
Aux Invalides, dans ce haut lieu de notre histoire militaire, ces cercueils recouverts du drapeau tricolore nous ramènent à l'essentiel.
Aux raisons de vivre et de mourir.
A l'histoire de notre pays, construite de génération en génération par ceux qui croyaient, qui croient encore, en quelque chose de plus grand que le destin de chacun d'entre nous.
87 soldats français ont donné leur vie dans le conflit afghan.
Ces hommes de toutes origines, de toutes conditions, de toutes confessions, sont morts pour la France.

Mourir pour la France, c'est vivre à jamais dans le cœur des Français.

Nous ne les oublierons pas. Chacun avait un nom, un visage, une histoire, une famille.

Major Thierry SERRAT,
Voilà 28 ans que vous serviez notre drapeau. Vous veniez de vous rendre pour la troisième fois en Afghanistan dans le cadre du groupement interarmées des actions civiles-militaires. Votre sens de l'effort, vos remarquables qualités humaines et votre professionnalisme ont, dans toutes vos missions, été salués et admirés. Vous aimiez le terrain, l'action, vous aimiez faire partager votre expérience. Vous étiez, et vous resterez pour vos hommes, une référence incontestée. Je pense, en cet instant, à vos deux enfants. Je voudrais qu'à leur chagrin se mêle aujourd'hui l'immense fierté d'avoir eu un père tel que vous.

Adjudant Stéphane PRUDHOM,
Vous vous étiez engagé il y a treize ans au sein du 2ème Régiment de Hussards, avec lequel vous aviez pris part à de nombreuses opérations extérieures, dans l'ex-Yougoslavie, au Kosovo, en Côte d'Ivoire ou au Tchad. Vous étiez pour la seconde fois en Afghanistan, avec le 40ème Régiment d'Artillerie. Tous ceux qui vous ont connu ont souligné vos exceptionnels talents de meneur d'hommes. Vous leur manquerez à tous, comme vous manquez déjà à la Nation. Vos enfants ont un an et trois ans. Ils grandiront auprès de votre compagne avec au cœur une absence irréparable, mais avec votre exemple pour éclairer leur chemin.

Maréchal des logis-chef Pierre-Olivier LUMINEAU,
Vous vous étiez engagé à l'Ecole nationale des sous-officiers d'active il y a deux ans. Deux ans seulement. Mais vous aviez l'expérience de vos parents militaires eux-mêmes. Vous aviez intégré la Batterie de renseignement de brigade de Suippes. Puis vous avez rejoint l'Afghanistan dans une équipe tactique et d'opérations militaires d'influence. C'était votre première mission extérieure. Ce devait être aussi la dernière : l'ignominie de la terreur en a décidé ainsi. Vous étiez réputé pour votre joie de vivre, pour le don que vous aviez de rendre plus simple l'existence de ceux qui vous entouraient, vous étiez un excellent meneur d'hommes. Votre souvenir ne nous quittera pas.

Brigadier-chef Yoann MARCILLAN,
Vous étiez également issu du 40ème Régiment d'Artillerie de Suippes. Vous vous étiez distingué il y a trois ans au Kosovo, où vous aviez rempli une mission exemplaire. Ceux qui vous ont côtoyé vous décrivaient comme particulièrement prometteur, ayant une haute idée du métier des armes, minutieux et exigeant avec vous-même. Vous aviez 24 ans. La Nation sera aussi exigeante avec elle-même dans la fidélité à votre mémoire.

Dans quelques instants, j'apposerai sur les cercueils de ces hommes morts pour la France les insignes de chevalier de la Légion d'Honneur.

Auparavant, je veux m'adresser aux familles des militaires, qui acceptent une part considérable de l'engagement.
Elles voient un fils, une fille, un père, un mari, un conjoint revêtir l'uniforme et partir pour des combats lointains. C'est un courage discret, silencieux. Mais, parfois si profondément, si insupportablement douloureux.
Ces familles consentent à vivre avec l'éloignement, l'inquiétude, et la peur.
Celle de perdre un proche. Mais celle aussi de le voir revenir blessé.

Mes pensées vont vers nos cinq hommes blessés dans l'attaque du 9 juin. Elles vont vers nos 700 compatriotes blessés en Afghanistan. Elles vont aussi vers ceux que j'ai rencontrés il y a quelques jours à l'hôpital des armées Percy à Clamart et qui ne demandaient qu'une chose : être rétablis pour rejoindre leur poste. Ma reconnaissance va vers le Service de santé des armées qui les prend en charge avec une attention et une générosité sans limite. Je salue les médecins et les personnels.

En cet instant dédié à l'hommage, me viennent à l'esprit les mots prononcés ici même, aux Invalides, par le général de GAULLE. Il y évoquait, dans une adresse aux armées « la flamme de la fierté nationale » : « C'est la même flamme, disait-il, celle qui animait le pays tout entier, qui rassemblait les populations autour des drapeaux, qui brûle toujours symboliquement sous l'Arc de triomphe. C'est la même flamme qui inspirera au long de l'avenir, comme elle le fit au long du passé, l'âme de la France éternelle ».

C'est cette flamme qui animait les quatre soldats que nous saluons solennellement ce matin.

C'est la flamme de la fidélité que nous devons régulièrement rallumer.

Fidélité à eux, à leur courage, à leur dévouement.

Fidélité à l'idée que nous nous faisons de nous-mêmes. De notre République.

Fidélité à la Patrie.

La France comme une famille endeuillée se retrouve aujourd'hui autour du cercueil de quatre de ses enfants.

Elle veillera sur leur souvenir.

Elle sera digne de leur mémoire.

Vive la République !

Vive la France !

Conseil des ministres du 13 Juin 2012 - Point de Presse de Mme Najat Vallaud Belkacem, porte parole du Gouvernement

Éditorial de lucienne magalie pons


Conseil des ministres du mercredi 13 juin 2012

Les points essentiels du  conseil des Ministres du Mercredi 13 juin 2012

- La garde des sceaux, ministre de la justice, et la ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, ont présenté un projet de loi relatif au harcèlement sexuel.

- La ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a présenté une ordonnance relative aux systèmes de transport intelligents.

- Le ministre des affaires étrangères et la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie ont présenté les enjeux et l'état de préparation de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio + 20), à laquelle le Président de la République participera le 20 juin 2012.


- Le ministre de l'économie, des finances et du commerce extérieur a présenté une communication relative à la moralisation et à l'encadrement des rémunérations des dirigeants d'entreprises.

Conformément à l'engagement pris par le Président de la République, le Gouvernement veillera à l'exemplarité des rémunérations des dirigeants des entreprises publiques.


- Le ministre du redressement productif a présenté une communication relative aux méthodes du redressement productif.


- Le conseil des ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :


- Sur proposition du ministre de la défense :

. M. le vice-amiral Charles-Edouard de CORIOLIS est élevé aux rang et appellation de vice-amiral d'escadre, pour prendre rang du 1er juillet 2012, avec maintien dans ses fonctions.

. En outre, ont été adoptées diverses mesures d'ordre individuel concernant des officiers généraux de l'armée de terre, de la marine nationale, de l'armée de l'air, de la direction générale de l'armement et du service du commissariat des armées.

Lire les développements ci-dessous – selon source Site Officiel de la Présidence de la République :

Publié le 13 juin 2012

Compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 13 juin 2012

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Autres  actualités récentes  de la Présidence

·         Publié le 12 juin 2012

Le président de la République s’est entretenu ce mardi 12 juin à 10h30 par téléphone avec son homologue mauritanien, SEM Mohamed Ould Abdel Aziz. [...]

·         Publié le 12 juin 2012

Le président de la République s’est entretenu ce mardi 12 juin à 11h par téléphone avec son homologue sénégalais, SEM Macky Sall. [...]

·         Publié le 11 juin 2012

Le Président de la République a reçu cet après-midi, au Palais de l’Elysée, le Prince MitaebBin Abdallah Bin Abdelaziz Al Saoud, chef de la Garde nationale, ministre d’Etat duRoyaume d’Arabie Saoudite, à l’occasion d’une visite qu’il effectue en France. [...]




 

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13 juin 2012

Jean-Marc Ayrault remet les pendules à l'heure ce matin sur LCP

Éditorial de lucienne magalie pons


Le Premier Ministre Jean Marce Ayrault était l’invité de LCP ce matin sur le plateau de l’émission « Questions d'info »  à un certain moment de l’émission interrogé sur le « tweet » de Valérie Trierweiller   pour savoir si Valérie Trierweiler devait apprendre à rester sur la réserve, le premier ministre a répondu:… «Oui, je crois. Je pense que c'est un rôle discret qui doit être le sien, et qui n'est pas facile à trouver … Chacun doit être à sa place».

Alors que, selon lui, (ndlr : et selon nous)  «la droite surexploite cet épisode», Jean-Marc Ayrault a  manifesté le souhait de ne «pas faire une affaire de cette histoire de tweet. Je ne suis pas le conseiller, moi je suis le premier ministre. Ma responsabilité c'est d'animer le gouvernement et de mettre en œuvre les orientations du président de la République» …, «  Le chef de l'Etat est toujours  sur la même ligne de ne pas mélanger vie publique et vie privée», a-t-il précisé, «  Quant au rôle de la première dame, «il n'y a pas de statut, ce n'est pas le sujet central».


Par ailleurs,  la première secrétaire du PS, Martine Aubry, a qualifié mercredi «d'écume» l'affaire du tweet d'encouragement. «Ségolène Royal est une grande présidente de région, elle est la candidate avec le soutien de François Hollande. Tout le reste n'est que l'écume des choses» a-elle déclaré notamment,  et  de son côté sur France Inter, Marisol Touraine,  la ministre des Affaires sociales  a estimé que la première dame devrait dorénavant “réfléchir à la façon dont elle entend s'exprimer».



Ségolène Royal- Valérie Trierweiller-Olivier Forlani : Un fleuve médiatique exagéré !

Éditorial de lucienne magalie pons


La droite boit du petit lait, certains médias presse et audio- visuels se frottent les plumes, ils se sont tous saisis d'un message de Valérie Trierweiler qui écrivait hier sur Twitter "Courage à Olivier Forlani qui n'a pas démérité qui se bat aux côtés des Rochelaisdepuis tant d'annéees dans un engagement désinteressé" pour en faire avec des allusions indécentes à la vie privée du Président François Hollande , un évènement politique majeur de la campagne législative.


Et voila une fois encore , les rumeurs, les imaginations débordantes, les fantasmes des journalistes et des politiques de droite se déversent dans un certaine presse et dans les radios et télévisions branchés à droite , et débordent des encriers, des claviers, des micros et des écrans pour en faire un feuilleton politico-rose, sous forme de vaudeville, pour nous faire gober tout et n'importe quoi à cette occasion, je cite : d'après eux, Valérie Trierweiller aurait commis un "premier faux pas", une faute politique , un couac, un bourre-pif, un gazouillis de moineaux , sa rivalité avec Ségolène Royale éclaterait au grand jour sous forme d'un règlement de comptes, du fiel des inimitiés personnelles entre femmes dans le chaudron politique, , elles seraient jalouses l'une de l'autre, le Président serait pris en sandwich entre deux femmes de caractère, Valérie Trierweiller voudrait écarter Ségolène Royale de la députation et in fine du perchoir de l'Assemblée afin que Ségolène ne puisse participer aux côtés de François Hollande à l'occasion de des cérémonies officielles nationales. Certains vont même jusqu'à parler de guerre et d'affrontements entre elles, l'un de ces médias à même titré son article "La Guerre des roses" ...et d'autres parlent de duel , de coup de poignard tiré dans le dos d'une bombe à défragmentation ! !

Ainsi tous ces médias et politiques de droite prêtent à Valérie Trierweiller des sentiments et des objectifs comme s'ils étaient à même de lire dans ses sentiments et pensées, pour les interpréter à leur façon malsaine pour en faire un drame personnel- privé -national à forte répercussions politiques.

Une radio "droitière en avant toute " sonde aujourd'hui ses auditeurs en les invitant à répondre sur son serveur vocal pour leur faire dire si oui ou non Valérie Trierweiller a eu raison ou tort de poster ce message sur Twitter.

Pourtant tout le monde sait, dans le monde médiatique surtout, que Valérie Trierweiller est indépendante d'esprit et qu'elle ne pratique pas la langue de bois, et elle n'a jamais promis à qui que ce soit de se transformer en béni oui-oui ou en écho de François Hollande, certes elle a manifesté à titre personnel et privé ses encouragements à Olivier Forlani , mais de là à en faire un psychodrame de boulevard ! ... il ne faut tout de même pas exagérer.

Immédiatement à la Rochelle des micros se sont tendus comme des crachoirs pour recueillir les réactions de Ségolène Royale d'une part, et d'Olivier Forlani d'autre part. Ségolène n'a pas craché elle a déclaré qu'elle n'avait aucun commentaire à faire sur le sujet, de son côté Olivier Forlani a indiqué qu'il voyait dans le message de Valérie Trierweiller un signe d'amitié et lui aussi est resté assez discret.

Il y a une pléthore d'articles et d'extraits de vidéos des chaines de télévision repris sur le net. Tous ces médias font exploser la question , ils en rajoutent sur le sujet, dans les vidéos on fait défiler d 'anciennes et d'actuelles images de Valérie Trierweiller, Ségolène Royal , François Hollande et d'autres personnalités sur les commentaires particulièrement romancés et politiciens des journalistes animateurs.

Nous avons décidé de ne pas reprendre toues ces niaiseries médiatiques, toutefois l'extrait vidéo ci- dessous a retenu notre attention pour la sobriété et l'exactitude des commentaires :


12 juin 2012

Législatives 2012 : prétentions ou réalités, silences ou mensonges par omission

Éditorial de lucienne magalie pons

Hier réunis en huis clos l'Etat major de l'UMP a décidé à l'unanimité qu'il n'y aurait aucune alliance avec le FN ou le PS.

Il en est tout autrement sur le terrain , hier nous avons vu sur les chaînes et entendu dans les radios Madame Nadine Morano qui en appelle publiquement aux électeurs du FN de sa circonscription à voter pour elle, en disant qu'ils lui disent que ses valeurs sont les leurs, mais Madame Morano ne souhaite pas s'adresser aux instances dirigeante du FN, non pour elle il s'agit de faire voter les électeurs FN en sa faveur, elle parle donc leur nom , mais comment pouvons nous en avoir la preuve ? Pour nous convaincre de ses propos, Madame Nadine Morano devrait se montrer publiquement sur les écrans avec les électeurs du FN prêts à voter pour elle, et encore ces électeurs devraient nous montrer la carte de membre du FN en gros plan sur les écrans, ainsi nous serions surs qu'elle ne prend pas ses prétentions pour des réalités.

De même Monsieur Christian Estrosi, Député Maire de Nice, qui hier sur les écrans prêtaient des propos à des électeurs du FN qui, selon lui aussi, affirmeraient partager certaines mêmes valeurs que l'UMP et la droite, dans "ses terres" sur "son territoire" , là encore il faudrait qu'ils nous les montre sur les écrans ces électeurs FN dont ils parlent et aussi avec leur carte de membres du FN en gros plans sur l'écran;

Nous sommes comme saint-Thomas nous voulons voir pour croire !

Au passage signalons que l’état Major de l'UMP qui a hier en réunion à huis clos décidé, répétons le, de ne faire alliance ni avec le FN , ni avec le PS, n'ont pas désavoué l'attitude de Madame Nadine Morano bien au contraire avant leur réunion, l'ont-ils fait pendant la réunion à huis clos, le feront-ils après ? on attend là encore de voir ... il reste très peu de temps avant le deuxième tour, ils ont donc encore le temps pour l’État Major d'informer clairement tous les électeurs et les Français sur le choix de Madame Morano , soit de l'approuver soit de la désavouer . ces messieurs dirigeants de l'UMP plaident toujours pour la transparence de leur décisions , c'est le moment d'en faire preuve sans noyer le poisson. Le feront-ils ?

D'autre part l'Etat-Major de l'UMP a décidé que tous ses candidats en duo ou en triangulaire devront se maintenir au deuxième tour.

Là encore nous remarquons que des candidats UMP passent outre:

Dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône, l’UMP Roland Chassain a annoncé qu'il se retirait alors qu'il pouvait se maintenir. Ce qui devrait faciliter l'élection de la candidate frontiste Valérie Laupies (28,98%) face au socialiste Michel Vauzelle (38,40%).

Jean-François Copé, «condamne cette position». Mais les médias rapportent qu’aucune sanction n'a été évoquée au bureau politique et que cette prise de position «donnera lieu à une décision» la semaine prochaine, ce qui revient à dire qu’ils laisseront pisser le mouton jusqu’après le second tour avant de se prononcer

Autre cas, le député sortant du Gard Etienne Mourrut envisageait lundi soir de se désister au profit du FN Gilbert Collard, en ballotage favorable, pour faire barrage à la gauche. «Je rencontre des militants, des amis et des élus pour y réfléchir, assurait-il en ajoutant « La décision m'appartient. Elle n'appartient pas à Jean-François Copé», et finalement il s’est désisté.

Là encore on attend la décision de état-major UMP sur l’attitude d’Etienne Mourrut

Enfin l’Etat major de l’UMP a recommandé aux politiques de l’UMP de ne pas se prononcer en faveur d’un PS ou d’un FN qui se trouverait en face d’un UMP, en duo ou en triangulaire.

Or Dominique Bussereau, ancien Ministre UMP, actuel Président UMP du conseil général de Charente-Maritime soutient le dissident PS Olivier Falorni contre Ségolène Royal dans la première circonscription.

Dominique Bussereau entre autres arguments a expliqué : "Nous cherchons à avoir un député qui, même s'il n'est pas de notre bord, incarnera les dossiers de la Charente-Maritime", ajoute l'ancien ministre en estimant que Mme Royal "se disperse". Ou encore qu’elle "Elle veut être nommée députée mais elle redit qu'elle vise le perchoir" c'est à dire la présidence de l'Assemblée nationale et pour Dominique Bussereau, "ce n'est pas un comportement très républicain "

Là encore l’Etat-major de l’UMP se réserve sur l’attitude de Dominique Bussereau qui n’a pas respecté la neutralité qu’il recommande à ses politiques, mais il convient de préciser que Dominique Bussereau a pris la précaution de prévenir qu’ réfute tout "soutien officiel" UMP à Olivier Falorni. "Je ne m'exprime pas en tant que responsable de l'UMP mais en tant qu'élu local", en saluant le comportement de M. Falorni qui "a toujours eu un comportement républicain que nous respectons. Ce n'est pas une affaire politique, c'est une affaire de personnes".


Ainsi on peut comprendre que les politiques UMP localement porte la casquette UMP quand ça leur convient pour se faire élire notamment et qu’il la quitte pour s’exprimer sur le terrain pourtant politique des législatives, cette attitude est d’une hypocrisie totale et tout à fait critiquable, puisque si nous reprenons le début de ses explications il a bien dit « "Nous cherchons à avoir un député qui, même s'il n'est pas de notre bord, incarnera les dossiers de la Charente-Maritime". S’il avait parlé en son nom personnel d’élu local il aurait employé le « Je … » parce que le « Nous… », recouvre d’autres personnes dont nous ne savons pas si elles sont UMP ou d’un autre parti, au moins vu de Paris et d’autres régions.

Soit c’est « Nous ».. soit c’est « Je », et si c’est « Nous » au nom de la transparence nous voulons savoir quelles personnes recouvre ce « Nous »


On pourrait continuer en citant d’autres exemples sur les contradictions, les prétentions et les réalités, et les silences opaques aussi qui peuvent s’apparenter à des mensonges par omission, tant de la part de l’Etat-major de l’UMP que de ses membres , et tout autant de ses candidats aux législatives, mais nous nous limitons à ces cas qui sont la partie visible de l’iceberg UMP qui avance toujours en eaux troubles et pas transparentes du tout.

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Hier sur bfmtv intervention de Nadine Morano et Christian Estrosi :

copier/ coller le lien ci- dessous dans la fenêtre de recherche de votre ordinateur pour accéder à la vidéo

http://www.bfmtv.com/les-invites-de-ruth-elkrief-christian-estrosi-actu29023.html