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05 mars 2011

Libye : Point d'actualité arrêté au 4 Mars 2011

Éditorial de lucienne magalie pons



Avertissement : notre Éditorial présente un point d’information ( très résumé) sur la Crise Libyenne  arrêté à la date du Vendredi 4 mars 2011 ;

Un prochain éditorial consacré à la Libye sera publié sur ce blog la semaine prochaine

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Cour pénale Internationale :

Ouverture d’une enquête en Libye par le Procureur de la CPI


Samedi passé,  le Conseil de sécurité des Nations unies avait saisi dans une résolution,  le procureur de la Cour Pénale Internationale   de la situation en Libye, considérant que «les attaques systématiques» contre la population civile de ce pays «peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité».

Lundi passé, le Procureur de la  Cour pénale Internationale Luis Moreno-Ocampoa,  avait  annoncé  mener un examen préliminaire, préalable à l'ouverture d'une enquête,  et destiné à établir s'il existe «une base raisonnable de croire qu'un crime relevant de la compétence de la Cour a été ou est en voie d'être commis».

D’après l’examen préliminaire des informations portées à sa connaissance, le Procureur est parvenu à la conclusion que l’ouverture d’une enquête s’imposait. le Jeudi 3 mars 2011,  Luis Moreno-Ocampo annonçait   l’ouverture d’une enquête en Libye., visant le colonel Mouammar Kadhafi, ses fils et plusieurs hauts responsables libyens..

Le procureur de la Cour Pénale Internationale,  en ouvrant cette enquête, a averti les autorités libyennes, les responsables des forces de sécurité et des milices et les chefs de ceux qui recrutent les mercenaires qu’ils ne sont pas à l’abri de poursuites. Il a mis en garde les groupes d’opposants armés qui peuvent commettre des crimes passibles de la CPI, notamment les allégations d’assassinats de mercenaires ou de migrants pris pour des combattants à la solde de Kadhafi.

Le Bureau du Procureur restera  en contact avec l’ONU, l’Union africaine, la Ligue des États arabes, et plusieurs États. Il recueillera aussi des informations auprès d’autres sources, dont Interpol, qui lui prêteront leur concours.

Le Procureur présentera ensuite son dossier aux juges de la CPI à qui il reviendra de se prononcer sur la délivrance de mandats d’arrêt à partir des éléments de preuve rassemblés.

Le procureur espère que des mandats d’arrêts pourront être émis d’ici quelques mois, le temps de rassembler toutes les preuves nécessaires. 

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Dans le cadre d’une conférence de presse  le  Vendredi 4 mars à La Haye, le Procureur  a donné  un aperçu des crimes allégués commis en Libye depuis le 15 février 2011 et communiqué  les premières informations recueillies quant aux entités et aux personnes susceptibles de faire l’objet de poursuites, qu’il a  notifiées afin de prévenir la commission d’autres crimes.

(Ndlr : au moment où nous avons rédigé notre Éditorial, la teneur de  la Conférence de Presse du Procureur du Vendredi  4 mars n’était pas encore publiée, nous y reviendrons la semaine prochaine dans un nouveau point d’informations sur l’évolution politique et diplomatique du conflit Libyen que nous nous proposons d’éditer la semaine prochaine, à moins que les évènements de cette révolution nous obligent par leur gravité à éditer en urgence un billet d’information)

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Position des États-Unis ; actions menées contre Kadhafi  

Les  États-Unis étudient d’autres options pour pousser Mouammar Kadhafi vers la sortie. La Secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton a déclaré qu’ils  envisagent  un agenda potentiel avec leurs  alliés de l’OTAN.  La Maison Blanche se prépare au cas où elle jugerait nécessaire d’agir pour des raisons humanitaires ou autres. L’une des actions actuellement examinées étant une interdiction de survol du pays.

 Hillary Clinton a indiqué mardi passé  qu'elle soutiendrait une nouvelle enquête sur le rôle joué par le leader libyen Mouammar Kadhafi dans l'attentat de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en Écosse en 1988.

Hillary Clinton  a déclaré au Congrès américain qu’elle allait donner suite à la requête d’une parlementaire demandant que Washington «rassemble les preuves et poursuive Kadhafi et tous ceux avec qui il aurait pu comploter» dans le cadre de cet attentat.

La Secrétaire d’État américaine  a aussi  indiqué à la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants que la présidente de la commission, Ileana Ros-Lehtinen, lui avait remis une lettre dans laquelle elle proposait l’ouverture d’une enquête.

 D’après Madame Clinton, l’essentiel du travail d’investigation de  cette requête reviendrait aux agences américaines chargées de la sécurité. Elle a indiqué qu’elle allait demander immédiatement au directeur du FBI, Robert Mueller, au ministre de la Justice, Eric Holder, et à d’autres «d’examiner comment on peut avancer sur ce dossier».

Initiative du Conseil Européen :

Le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, a annoncé mercredi la tenue d'un sommet extraordinaire de l'Union européenne (UE) la semaine prochaine sur les derniers développements dans le monde arabe, en particulier en Libye, à la suite d'une demande en ce sens du président français Nicolas Sarkozy et du Premier ministre britannique David Cameron, soutenue par plusieurs pays du sud de l'Europe directement concernés par les bouleversements sur la rive sud de la Méditerranée.
"Au vu de l'évolution de la situation au sud de l'Union européenne et en particulier en Libye, je vais convoquer un Conseil européen extraordinaire le 11 mars...pour définir une stratégie pour l'UE", a-t-il déclaré dans un communiqué.

 Au sujet  d’une éventuelle intervention internationale :

Les États-Unis ont commencé à envoyer des forces aériennes et navales près de la Libye. D’après les commentateurs  et les experts spécialistes,  ce déploiement de forces américaines ne signifie pas,  l'imminence d'une intervention militaire, qui serait très risquée.

La possibilité d’une intervention militaire internationale  reste peut-être encore  dans les intentions politiques des uns ou des autres, mais au préalable  toute  intervention  militaire  de la communauté internationale nécessite un mandat des Nations Unies voté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, et  ont pressent que   la Chine ou la Russie, ou les deux pays de concert, peut-être même d’autres pays  s’opposeraient  à un tel scénario.


Hillary Clinton, la Secrétaire d’État Américaine, ne semble apparemment  pas convaincue par une intervention de ce type pour le moment.

La secrétaire d’État, qui tente de coordonner les efforts américains avec ceux de l'Union européenne, a cependant  prévenu  qu'aucune hypothèse n'était exclue à l'égard de Mouammar Kadhafi, tant que son régime menacerait et tuerait des civils

"Comme vous le savez, nous avons des forces navales en Méditerranée" a-t-elle indiqué, au cours d'un point de presse à Genève, lundi, en marge de la session annuelle du Conseil des Droits de l'Homme. "Nous croyons qu'il y aura des besoins pour aider à des interventions humanitaires, nous savons également qu'il va y avoir probablement, malheureusement des besoins pour des missions de sauvetage" a-t-elle ajouté.

Pour la France une intervention militaire internationale n’est pas prioritaire …

François Baroin, porte parole du Gouvernement Français,  a souligné que l'option militaire n'est "pas la priorité" pour la France en rappelant  que "la priorité (était) humanitaire".

En revanche, il existe des contacts pour un éventuel soutien logistique entre les Européens et les Américains et ceux qui pourraient prendre les rênes du pays.


L’opposition libyenne, quand à elle,  a  nettement réagit en déclarant  qu’elle n’avait pas besoin de l’Occident,  et  qu’elle refusait toute ingérence étrangère dans la gestion de la révolte.

A noter q’il existe un obstacle diplomatique à une intervention  militaire de la communauté internationale en Libye. Toute action de la communauté internationale nécessite un mandat des Nations Unies,  voté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU. Or, il est fort probable que la Chine ou la Russie, ou les deux pays de concert, s’opposent à un tel scénario.

Il semble  hors de question, pour les États-Unis comme pour la France, d’agir sans ce mandat.

Alain Juppé l’avait rappelé  mardi, lors de sa prise de fonction au ministère des Affaires étrangères, en écartant  l'option d'une intervention militaire en Libye "sans mandat clair de l'ONU".

  L’intervention militaire n’est qu’une option parmi d’autres, a rappelé Barack Obama. Mais sur le terrain diplomatique, le président américain se fait plus offensif. “La violence doit cesser, dit-il. Mouammar Kadhafi n’a plus de légitimité; il doit partir. Ce dont je veux m’assurer, c’est que les États-Unis sont bien en mesure d’intervenir massivement et rapidement si la situation venait à se détériorer au point de devenir une crise humanitaire”.

Articles liés :

Libye : une intervention armée en suspens

Europe1 - ‎Il y a 58 minutes ‎
Bien que des forces aient été déployées, il existe des obstacles à une action militaire. Décryptage. Au 15e jour de la contestation, Mouammar Kadhafi ne semble toujours pas décidé à céder devant la protestation qui gronde dans l'ensemble du pays. ...

Sur le même sujet




Missions Humanitaires :

A défaut d’une éventuelle intervention militaire,  l’Amérique et la France notamment   mettent en action  des missions   «  Humanitaires » :

Hillary Clinton  n’est pas convaincue par une intervention militaire  semble-t-il .

 La Secrétaire d’ État Américaine  qui  essaie de coordonner les intentions américaines avec celle de l’Union Européenne   a expliqué l’objectif des missions confiées  aux  bâtiments américains de la 6e flotte, envoyés près des côtes Libyennes par le Pentagone.

"Comme vous le savez, nous avons des forces navales en Méditerranée ….,   nous croyons qu'il y aura des besoins pour aider à des interventions humanitaires, nous savons également qu'il va y avoir probablement, malheureusement des besoins pour des missions de sauvetage"
 a-t-elle indiqué Lundi dernier,  au cours d'un point de presse à Genève en marge de la session annuelle du Conseil des Droits de l'Homme.

 Pour parvenir au départ  de  Mouammar Kadhaf,   les États-Unis  étudient d’autres options,

La Secrétaire d’État américaine Hillary  Clinton avait déjà déclaré que les États-Unis envisageaient  un agenda potentiel avec leurs  alliés de l’OTAN.

 La Maison Blanche se prépare au cas où elle jugerait nécessaire d’agir pour des raisons humanitaires ou autres. (L’une des actions  encore actuellement examinées serait  une interdiction de survol du pays.)

Par ailleurs les médias de leur côté informent  qu’il existe des contacts pour un éventuel soutien logistique entre les Européens et les Américains et ceux qui pourraient prendre les rênes du pouvoir en Libye.


De Libye  l’opposition libyenne  déjà  nettement fait savoir qu’elle refusait tout soutien,  toute ingérence étrangère dans la gestion de la révolte « l’opposition n’a pas besoin de l’Occident » ont annoncés ses porte parole.

D’après les commentateurs  et les experts spécialistes,  le déploiement de forces américaines ne signifie pas,  l'imminence d'une intervention, qui serait très risquée.

La France  comme l’a souligné François Baroin, porte parole du Gouvernement, estime  que l'option militaire n'est "pas la priorité",  et il a souligné  que  "la priorité (était) humanitaire".

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Tentative de médiation à l’initiative du Président Vénézuélien :


Le chef d’État vénézuélien avait  proposé lundi un plan de médiation internationale avec l’intervention de pays d’Amérique Latine, de l’Europe et du Moyen-Orient.

Mardi,  le porte parole d’Hugo Chavez  et  le journal Libyen en ligne, indiquaient que   le Colonel Kadhafi avait accepté cette proposition, mais en fait il semblerait qu’il n’en avait accepté  que le  principe,  puisque plus tard sur la chaîne Sky News,  Seïf Al-Islam,  le fil de Kadhafi, qui s’exprimait au nom du régime a déclaré qu’il n’en était rien ,  tout en remerciant Hugo Chavez  : «  …Nous  disant merci …mais nous sommes capables  de résoudre nous-mêmes nos problèmes, il n’y a pas besoin  d’une intervention étrangère … »

La proposition  de médiation d’Hugo Chavez a été  immédiatement rejetée par les insurgés Libyens de l’Est  qui ont fait savoir par l’un de leur porte  parole qu’ils n’accepteraient jamais de négocier « Jamais nous ne négocierons sur le sang de notre peuple » ,  … et  un conseiller du Président du Conseil National  Libyen a déclaré , dans  une  fin de non recevoir catégorique  : …  «  S’il doit y avoir une négociation elle ne doit porter que  sur une seule chose, comment Kadhafi quittera le pays…..,   il n’y a rien d’autre  à négocier. »


Sur le plan diplomatique, les États-Unis et  les pays européens ont écarté l’offre de médiation  du  président du Venezuela., Hugo Chavez, ami proche de longue date  et soutien actuel du  Président Kadhafi, avec lequel il  a toujours partagé une position « anti-impérialiste » contre le pouvoir Américain.

« Kadhafi doit partir » 

La Communauté Internationale  continue  d’exercer des pressions contre Kadhafi et son régime  et  se  donne  pour mission  de lui faire quitter le pouvoir, elle  ne cesse de   demander avec insistance le départ de Kadhafi …, sans toutefois lui proposer un point de chute.

Rappelons que plusieurs fois Kadhafi a réaffirmé qu’il ne quitterait son pays où il est né, et  qu’il se battrait s’il le fallait  jusqu’à sa dernière goutte sang  pour défendre son pays.

Ce n’est certainement pas actuellement qu’il changera d’avis avec Interpol à ses trousses.


Les dirigeants de pays occidentaux, dans leurs déclarations et  prise   de position politique sur la révolution Libyenne, ont pour leitmotiv  récurent  et intensif  « Kadhafi doit partir » : 


Le président américain Obama  a  réaffirmé Jeudi «   : “Mouammar Kadhafi doit partir” …………. “La violence doit cesser  ………Mouammar Kadhafi n’a plus de légitimité; il doit partir…….. Ce dont je veux m’assurer, c’est que les États-Unis sont bien en mesure d’intervenir massivement et rapidement si la situation venait à se détériorer au point de devenir une crise humanitaire”.

Les Etats-Unis ont commencé à envoyer des forces aériennes et navales près de la Libye.


En conclusion, la possibilité de voir  une intervention militaire internationale se mettre en place reste conditionnée à l’évolution de la crise humanitaire, et encore au préalable à une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU.

écouterNicolas Sarkozy : "Kadhafi doit partir"   (cliquez sur le lien bleu pour le document sonore)

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy  s'est exprimé sur le sujet en s’expliquant sur la mission de la marine française : … "La marine française est dans le cadre d'une opération humanitaire", a souligné le chef de l'État, en dénonçant la "folie meurtrière de Kadhafi"…………… "Mouammar Kadhafi doit partir, il n'y a aucune ambiguïté en la matière", a-t-il déclaré.

Revue de presse :

 

Libye: plusieurs dizaines de morts, les rebelles sur deux fronts

20minutes.fr - ‎Il y a 4 heures ‎
Des opposants à Mouammar Kadhafi s'accrochent à un char abandonné par des soldats dans le centre de Zawiyah, Libye, le 1er mars 2011. A. JADALLAH / REUTERS MONDE - La tension ne baisse pas tandis que la plus grande confusion règne autour du plan de ...

 Extrait de  la Revue de Presse Européenne  d’EURO/TOPICS
…………..

POLITIQUE
Linie
Eesti Päevaleht - Estonie
Une intervention problématique en Libye
 
La violence du régime libyen contre les manifestants pose un dilemme au reste du monde, estime le quotidien Eesti Päevaleht : "Si par exemple les Etats-Unis interviennent pour soutenir les insurgés, les partisans de Kadhafi pourraient alors se présenter comme des patriotes libyens. L'aversion des Arabes pour la supériorité des Européens et des Américains remonte déjà à l'époque coloniale et une ingérence de l'OTAN pourrait aussi faire passer les opposants gouvernementaux pour les suppôts des Etats-Unis aux yeux des autres pays arabes. Toute intervention aurait plus de légitimité si elle disposait d'un large soutien international, avec dans le meilleur des cas une participation de pays musulmans comme la Turquie et sous le mandat de l'ONU. Mais avant qu'un tel consensus ne se forme, la résistance libyenne pourrait déjà avoir été réprimée. Une intervention militaire devrait également avoir un objectif clair : le monde se rappelle encore du retrait précipité du Liban ou de Somalie. … Il serait préférable pour l'avenir du pays que les Libyens renversent eux-mêmes leur dictateur." (03.03.2011)


Delo - Slovénie
La Libye, un ennemi bienvenu

Le dictateur libyen Mouammar Kadhafi est un ennemi bienvenu pour l'Occident pour détourner l'attention des dictateurs alliés, estime le quotidien Delo : "Les troubles politiques en Libye, dont le dirigeant Kadhafi n'a jamais été un ami des Etats-Unis, sont venus à point nommé. Toute l'attention mondiale se porte désormais sur le nouvel ennemi public de la planète. Personne ne pense plus à la Tunisie où tout a commencé, à l'Egypte qui semble établir la démocratie, ou au Bahreïn qui héberge à titre de régime allié la cinquième flotte américaine. Dans ce pays, tranquillement et avec l'aide des Etats-Unis, les dirigeants accordent quelques douceurs démocratiques à leurs sujets en continuant de brandir le bâton au-dessus de leur tête. Il est vraiment tragique qu'en se soulevant contre le dictateur Kadhafi, les Libyens rendent un si mauvais service à leurs frères arabes." (03.03.2011)

» article intégral (lien externe, slovène)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Défense / Crises / Guerres, » Libye
Tous les textes disponibles de » Boris Cibej


04 mars 2011

La vérité de Nicolas Sarkozy est-elle sortie " du Puy-en-Velay " ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous connaissons notre histoire, était-il vraiment nécessaire que le Président Sarkozy nous rappelle le passé et les traditions catholiques de la France en soulignant son identité politique laïque ? S'agit-il d'un palabre pré_électoral pour ramener à lui quelques voix catholiques ? Ou encore a-t-il voulu placer un contre-poids catholique dans un des plateaux de la balance républicaine pour équilibrer le discours particulièrement élogieux qu'il avait prononcé au dernier dîner du Crif pour célébrer les traditions et la religion juive ?


Personnellement il m'importune que dans ses discours le Chef de l'état parle de religion juive ou catholique , comme il me déplairais qu'il porte sur le tapis politique la religion protestante, les croyances bouddhistes, bref de tout ce qui fait le tissu de notre diversité de religions et de croyances , diversité qui n'est pas une nouveauté des temps moderne et qui est enracinée dans notre passé.

Il me déplait aussi que le Chef de l'État focalise sur la religion musulmane et que l'UMP, sa majorité présidentielle, se livre avec sa bénédiction , comme le ferait un bras séculier de l'État, à un débat sur la laïcité et la place de 'Islam en France, comme je déplorerais aussi qu'il lance un débat sur les autres religions et croyances de nos compatriotes ou encore sur les obédiences maçonniques, sur les libres penseurs, les athées, bref sur tous les composants de notre diversité française, diversité qui n'est pas récente dans notre pays et que nous connaissons bien comme enracinés dans notre passé, sans avoir à l'apprendre par le Chef de l'État dans un discours qui associe la politique et les religions pour nous raconter notre histoire revue et corrigée selon ses humeurs du jour et surtout ses préoccupations électorales

.
Nous attendons du Président Sarkozy des discours politiques , purement républicain et laïques, , sans connotations religieuses, c'est pas son job que de nous enseigner notre histoires, nos religions ou nos croyance, la Présidence n'est pas une Université, et pour voter on vote selon notre conscience républicaine sans tenir compte de notre religion qui est du domaine de notre spiritualité personnelle qui ne regarde que notre vie privée.

Ite missa est ..


Revue de presse
  • Nicolas Sarkozy au Puy-en-Velay: «Une tentative de reconquérir une partie de l'électorat de 2007»

Nicolas Sarkozy au Puy-en-Velay: «Une tentative de reconquérir une partie de l'électorat de 2007»

20minutes.fr - Hier, 18h36
INTERVIEW Jean Garrigues, historien et spécialiste d'histoire politique, décrypte le contexte dans lequel s'inscrit le déplacement du chef de l'Etat... Lire la suite »

03 mars 2011

Libye : Mardi 1er. Mars ...

Éditorial de lucienne magalie pons

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 Résumé de la situation en Libye principalement  de la journée de Mardi avec quelques informations sur la journée de Mercredi:

L’Amérique, la Communauté Internationale, l’Unions Européenne, la majorité des dirigeants européens et occidentaux, l’Onu,   tous  depuis de la révolte libyenne  ont condamné la répression que le  Colonel Kadhafi exerce dans son pays contre les insurgés, en souhaitant son départ … » Kadhafi doit partir »  tel était leur position  unanime.

Ces jours récents  la Russie  aussi rejoignait les pays occidentaux pour condamner Kadhafi.

 Mais au fil des jours  ils durent se rendre à l’évidence, Kadhafi était toujours présent au pouvoir  dans son pays soutenu par ses partisans,   les condamnations n’avaient pas de prise sur lui, c’est à ce moment là que les occidentaux sont passé au degré supérieur , des sanctions ont été prononcées par le Conseil de Sécurité » de l’Onu, le gel des avoirs du Colonel Kadhafi  a été prononcé en Amérique et dans les pays européens, de même  que l’interdiction de voyager pour  Kadhafi , ses fils, ses filles, ses proches.

Mardi,  la communauté internationale a  encore augmenté sa pression, l 'Assemblée générale des Nations Unies a écarté la Lybie de la Commission des Droits de l’Homme  en raison de la répression violente conduite par le dirigeant Libyen  Mouammar Kadhafi contre les opposants à son régime,  et dans la foulée le Conseil de sécurité a  menacé  le régime de Kadhafi  de nouvelles sanctions.

. Hillary Clinton, secrétaire d'État américaine, qui ne cesse de prendre position tant au nom de l’Amérique officiellement, qu’à titre personnel,  a  exhumé un  fantôme du passé, elle a indiqué mardi qu'elle soutiendrait une nouvelle enquête sur le rôle joué par le leader libyen Mouammar Kadhafi dans l'attentat de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en Ecosse en 1988.

 Par ailleurs,   Hillary Clinton a  estimé  que «dans les années à venir, la Libye pourrait devenir une démocratie pacifique ou s'enfoncer dans une guerre civile prolongée». «Les enjeux sont élevés», a-t-elle souligné.


De son côté le Canada  a indiqué la saisie des avoirs appartenant au régime libyen. Il n'en a pas précisé la valeur ou la nature, mais  d’après  une source gouvernementale, reprise par une agence de presse,   le montant saisi avoisinait 2,3 milliards de dollars canadiens (2,36 mds de dollars américains). Les États-Unis ont gelé 30 milliards de dollars d'avoirs libyens

L'Union européenne étudie le gel des avoirs de sociétés libyennes liées au régime de Mouammar Kadhafi, en plus des sanctions déjà décidées lundi visant des personnes.  Plusieurs pays y sont favorables, comme la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne ou l'Italie, dont de très nombreuses entreprises comptent dans leur capital des participations libyennes. Elles «redoutent que les Libyens se mettent à brader leurs participations afin d'accéder à de l'argent frais», d’après «  un diplomate ».

Mardi, à  la télévision mexicaine « TelevisaMourad Medelci, ministre des Affaires étrangères algérien  a déclaré que la Libye doit «arrêter l'effusion de sang», il avait déjà exprimé la veille  que son pays était  «extrêmement préoccupé» par la situation en Libye, pays frontalier «important» où les institutions disparaissaient  de «manière visible et progressive»…… «L'Algérie ne se contente pas simplement de rapatrier ceux qui, parmi ses ressortissants, souhaitent rentrer dans leur pays …   ,Elle est aussi à l'écoute de tout ce qui demain peut ramener la sécurité, l’ordre et le progrès en Libye. »

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 Information confirmée Mardi :Un sommet extraordinaire consacré à crise libyenne et à l'Afrique du Nord rassemblera le 11 mars à Bruxelles les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'Union européenne
.Le Premier ministre britannique David Cameron  a jugé  «inadmissible»  que le colonel Kadhafi «puisse assassiner son propre peuple» et souligné qu'il était légitime dans ces circonstances d'envisager la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye

Mardi l'ambassadeur britannique à l'ONU, Mark Lyall Grant a  informé … que le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait prendre de nouvelles mesures contre la Libye, en décrétant  une zone d'exclusion aérienne.

Évoquant  l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne pour protéger la population d'éventuels bombardements du camp Kadhafi le général américain commandant la zone a expliqué  que cela  nécessiterait la destruction préalable des défenses anti-aériennes du pays, et que   «serait une opération militaire».
 Alors que la communauté internationale «  réfléchit »   à la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye,  l’Organisation de la conférence islamique (OCI)  a fait savoir qu’elle est opposée à toute intervention militaire en Libye

Les pays occidentaux avec l’Amérique en tête,  franchissant une nouvelle escalade en faveur de la paix,  envisagent  une intervention  militaire sur le terrain en Libye contre Kadhafi et ses forces,  en évitant dans un premier temps de souligner qu’une telle intervention militaire      ne pourrait être autorisée que par une décision du   Conseil de Sécurité de l’ONU  à l’unanimité de ses membres

Toutefois certains  pays occidentaux ont  tenu à souligner  qu’une telle décision ne retiendra pas l’unanimité des membres du Conseil de Sécurité de l’Onu.

La France  faisant preuve de lucidité  et retrouvant ses esprits (ça lui arrive parfois)  a quant à elle  formulé de fermes  réserves sur  l’éventualité d’une intervention militaire en   soulignant le risque de réactions négatives du monde arabe,  et en mettant en avant la nécessité d’une décision de l’ONU, tant en qui concerne  en se démarquant ainsi des la Grande-Bretagne et des États-Unis, tant en ce qui concerne la création d’  une zone d'exclusion aérienne en Libye., qu’une éventuelle intervention militaire


Alain Juppé, nouveau Ministre  des affaires étrangères   de la France a été très catégorique, il est opposé à   une opération militaire, qui risquerait de ….. «  ressouder contre le nord de la Méditerranée les opinions et les peuples arabes »
 "Faut-il préparer une intervention militaire ? Nous ne le pensons pas dans le contexte actuel", a déclaré à l'Assemblée nationale le chef de la diplomatie  française, Alain Juppé, en évoquant les conséquences d'une opération de l'Otan en Libye.

"Il est probable qu'elle pourrait ressouder contre le nord de la  Méditerranée les opinions publiques et les peuples arabes", a-t-il estimé.

« Lors d'une réunion mercredi à Bruxelles des ambassadeurs des pays membres de l'Otan, "nous avons fait part de nos réticences", a ajouté le ministre français.

Par contre,  pour Alain Juppé il serait possible de continuer à planifier une zone d’exclusion aérienne, à condition qu’elle ne soit activée que sur une décision du Conseil de Sécurité de l’ONU ;
Là encore, tout  en   soulignant le risque de réactions négatives du monde arabe, en se démarquant sur ce point des États-Unis et de la Grande-Bretagne, la France    a mis en avant  la nécessité d’une décision de l'ONU pour créer une zone d'exclusion aérienne en Libye.

Alain Juppé a confirmé  devant les députés qu' «aucune intervention militaire» ne se ferait en Libye «sans mandat clair des Nations unies». «Au stade où je vous parle, il n'y a pas d'intervention militaire anticipée. Différentes options peuvent être étudiées, notamment celle d'une zone d'exclusion aérienne», a-t-il précisé.

Dans la soirée, de hauts responsables militaires américains ont indiqué  qu'il n'y a pas de consensus jusque là à l'Otan sur une intervention militaire en Libye et que la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne serait «extraordinairement» compliquée.

Par ailleurs Oana Lungescu porte parole de l’Otan a informé que  l’Otan….. « …continue à  consulter activement pour être prêts à toute éventualité»,  en précisant  qu'une zone d'exclusion aérienne nécessite l'aval de l'ONU.

(Équipée d'une vingtaine d'avions-radar Awacs, l’Otan  a déjà mené dans le passé des missions d'exclusion aérienne. Si une telle opération devait avoir  lieu, elle pourrait compter sur des contributions en avions de chasse de ses membres.)


Ndlr :l’Otan d’une part, et  les hauts responsables militaires  américains de l’Otan, d’autre part, , sont naturellement plus pertinents que les politiques occidentaux  en soulignant le nécessaire aval de l’Onu, .

Les  dirigeants politiques  paraissent irresponsables  en formulant des propositions d’interventions militaires, sans présumer des contrepoids onusiens qui heureusement sont là pour  éviter des catastrophes internationales.

Dans un premier temps , en Libye,  la menace  d’une éventuelle intervention militaire des occidentaux  dans leur pays  a été  rejetée par les  insurgés qui s’y opposaient et  soutenaient qu’ils  n’avaient  pas besoin d’une aide militaire pour s’imposer en Libye, mais aux dernières nouvelles , « des » dirigeants  de l'opposition libyenne examineraient une éventuelle demande de frappes aériennes étrangères,  certains parmi eux estiment que le déséquilibre entre leurs effectifs et les forces armées de Kadhafi est trop important.

Quand au Colonel Kadhafi  il campe sur ses positions, inflexible depuis le début de la révolte, il a réagit en avertissant qu’une intervention militaire extérieure provoquerait des milliers de victimes en Libye

Ibrahim Dabbashi, un diplomate libyen à l'ONU a affirmé qu’il   faudra peut-être encore des semaines pour forcer le colonel à quitter le pouvoir, d’après ce diplomate, le   gouvernement de transition formé par l'opposition commencera à travailler, même si  Kadhafi refuse de quitter Tripoli, affirme Ibrahim Dabbashi, un diplomate libyen à l'ONU.

(Rappelons que dimanche dernier   Conseil national indépendant a été créé  par les opposants à Benghazi, chargé de représenter «toutes les villes libérées de Libye».

. L'Organisation de la conférence islamique (OCI) est opposée à toute intervention militaire en Libye, alors que la communauté internationale réfléchit à la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus du territoire libyen.

Les commentateurs médiatiques  soulignent aussi qu’une intervention militaire  occidentale en Lybie pourrait perdurer des années et s’enliser dans une guerre qui pourrait s’étendre dans les pays frontaliers, ou encore entraîner dans le conflit   des pays du sud de l’Afrique, qui pourraient intervenir soit pour soutenir Kadhafi, soit pour le combattre.

On peut regretter  que la Communauté Internationale dès le début de la révolte tout en dénonçant  très justement les violences de la répression ne soit pas prononcée catégoriquement   en invitant les insurgés et le Colonel Kadhafi à négocier au lieu de s’entre-tuer, dans une dramatique et sanglante  lutte fratricide,  il faut croire  sans doute que  la Communauté Internationale  défend  des  intérêts supérieurs financiers, économiques, industriels, stratégiques,  qui l’incitent et la détermine  à choisir son camp,  jusqu’à agiter la menace d’une intervention militaire contre Kadhafi.
Les précédents fâcheux de l’Irak et de l’Afghanistan qui depuis des années font des milliers de victimes n’ont   pas l’air de les déranger, peut-être certains va-t-en guerre internationaux envisagent-t-il secrètement de faire subir à Kadhafi le même sort que ce celui de Saddam Hussein pour s’en débarrasser, le tout  au prétexte des Droits de l’homme, de  la démocratie et des libertés. .

Par ailleurs,  nous ne savons pas exactement quels sont  les dessous  du déclenchement  des mouvements de révolte dans les pays arabes et pour la Libye  s’agit-il  d’un mouvement spontané consécutif à ce fameux « effet de domino » que certains mettent en avant pour expliquer  le « printemps arabe » , ou au contraire ces mouvements révolutionnaires ont-ils été préparés depuis longtemps dans l’ombre, par qui, pour qui, et au bénéfice de quelles  tendances politiques ou idéologiques?

Et nous ne savons pas non plus pourquoi la Communauté Internationale  accentue sa pression, édicte des sanctions, brandit la menace d’une intervention militaire de préférence à une incitation à la négociation  entre les opposants insurgés et  le dirigeant Libyen.

La défense des droits de l’Homme, de la démocratie,  des libertés,  sont des arguments «  passe-partout »   qui couvrent  tout, mais  les raisons politiques essentielles  et les objectifs réels   poursuivis  par les pays occidentaux  ne sont pas clairement exprimés.

Toutes ces attitudes sont excessives et dénuées de prudence, d’autant  plus qu’actuellement nul est en mesure de prédire qui finalement emportera le pouvoir dans les pays arabes à la fin des révolutions notamment en Lybie.

Qui  peut prédire comment se terminera cette révolution, quel sera la nature politique qui finalement s’emparera du Pouvoir, ou encore Kadhafi aura-t- il résisté à toutes les pressions et ramené son peuple à lui,  soit par négociations, soit par un assouplissement considérable de son  régime ?

Le Président de la République Sud Africaine, une des voix sages de l’Afrique, privilégie et préconise  lui une solution pacifique, il soutient que   Kadhafi et des ses opposants  devraient négocier entre eux l’avenir de leur pays au lieu de recourir aux armes.
 
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Évacuations humanitaires

.Pendant que des  forces  navales et aériennes américaines sont déjà  en plein déploiement tout autour du pays :

 - Le HCR et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont mis au point, en «consultation avec les gouvernements tunisien et égyptien», un programme commun d’évacuation. les deux organisations onusiennes demandent à la communauté internationale de «fournir d'urgence des moyens financiers et logistiques massifs dont des avions, des bateaux et du personnel spécialisé».

- L’ ONU a lancé un «appel urgent» aux gouvernements pour une «évacuation humanitaire massive de dizaines de milliers de réfugiés» actuellement massés en Tunisie, près de la frontière libyenne
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-  La France  prépare   sa Marine  pour venir en aide aux Égyptiens qui tentent de quitter la Libye par la frontière Tunisienne.

- Un navire de guerre américain, l'«USS Kearsarge»  se rapproche de la Libye, selon deux responsables américains de la défense. Le groupe d'opérations amphibies du navire, avec quelque 800 Marines, une flotte d'hélicoptères et des installations médicales, peut assurer un soutien à des opérations humanitaires …….  aussi bien que militaire

- deux avions civils français transportant des personnels médicaux et de l'aide médicale à destination de Benghazi sont arrivés à l'aéroport du Caire

-  à Benghazi, dans l'est de la Libye,  les médecins cherchent à évacuer des dizaines de blessés graves vers l'étranger. «Il y a une centaine de blessés qui ont besoin d'une opération chirurgicale à l'étranger. Nous avons réussi à en envoyer quelques-uns en Tunisie à bord d'un bateau», a-t-il expliqué un médecin.

- Le groupe pétrolier public algérien «  Sonatrach »  a rapatrié son personnel de Libye, à savoir Il s'agit des 80 employés de deux filiales du groupe,   d'après les chiffres officiels, environ 3 000 Algériens ont été ou étaient en train d'être rapatriés.
-   le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont lancé  un appel urgent aux gouvernements en vue d'une évacuation humanitaire massive de dizaines de milliers d'Egyptiens et d'autres nationalités qui ont fui la Libye et se trouvent en attente à la frontière avec la Tunisie. Les organisations comptent ce mardi 40 000 personnes supplémentaires.

- L'Italie a envoyé  une mission humanitaire en Tunisie pour venir en aide à quelque 10 000 réfugiés fuyant la Libye. L'Italie a qualifié la situation à la frontière entre la Libye et la Tunisie de «critique», avec l'afflux de «dizaines milliers de personnes désespérées, parmi lesquelles un nombre élevé d'enfants».

-         Le Canada  a annoncé mercredi  l'envoi  de la frégate Charlottetown au large des côtes

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02 mars 2011

Annie Girardot nous a quitté paisiblement



Éditorial de lucienne magalie pons

Madame Annie Girardot nous a quitté paisiblement à l'âge de 79 ans.

Dès  l’annonce du décès d’Annie Girardot,  les médias presse et audiovisuel se sont emparés de sa disparation dans un esprit de dramatisation déplorable,  en commentant et étalant  sans aucune discrétion à la façon people bien souvent,  les  évènements  qui ont marqués sa vie d’artiste,  mais  aussi  ceux qui sont intervenus  dans sa vie intime.

Tout  a été  étalé, déballé, commenté,  sur elle,  sa famille, ses amis, ses amours, ses ennuis, ses emmerdes, ses succès, ses échecs, avec en point d’orgue une  focalisation sur la maladie d’Alzheimer dont elle était victime.


Personnellement je trouve que c’est un manque respect et une atteinte très  irrévérencieuse à   la vie de  feu Annie Girardot,( même si ses proches en ait été   d’accord avec les médias  sur tous les points, ce dont je doute),   que de ne pas laisser s’écouler un temps de recueillement et de deuil, au moins de quelques semaines,  avant d’écrire des articles fleuves  et de programmer des émissions, à l’instant et  le jour même  du décès , avec une indiscrétion qui frise  parfois l’indécence.


D’autant que la  maladie  d’Alzheimer est  par ailleurs actualisée et instrumentalisée sur la scène politique  et fait l’objet de  nombreuses polémiques quand aux modes de financements   qui sont envisagés pour garantir les moyens et  les frais de dépendances des malades qui  sont malheureusement atteint., et la  mort  d’Annie Girardot présentée  par la presse et l’audio-visuel   en focalisant sur cette maladie peut paraître  comme une récupération politique et publicitaire.


TF1, France 2, France 3 et TV5 ont bousculé leurs programmes,   sitôt le décès annoncé , sans même observer  au moins une minute de silence à la mémoire de la défunte,   la première chaîne a repris  dans son émission  «Annie Girardot: Ainsi va la vie»  le  documentaire de Nicolas Baulieu, qui raconte mois après mois le combat de Girardot contre la maladie d'Alzheimer, avec maints détails sur sa vie privée.

Le Prédisent Sarkozy, en présentant  ses condoléances dans un communiqué  a   estimé  qu’elle  «avait servi les plus grands metteurs en scène français et italiens»…. et …«avait mis l'alliage étonnant de force et de sensibilité qui caractérisait son immense talent au service d'œuvres qui mettaient en valeur l'héroïsme ordinaire des classes populaires».

Rien à dire … mais le mot  « ordinaire » me paraît superflu dans le communiqué présidentiel.

Et pour en  finir à travers l’immense raz de marée des éloges plus ou moins grandiloquentes,    émanant des  personnalités du monde  politique   et des amis et  anciens collègues de  feu pour honorer la mémoire de feu Annie Girardot, je n’ en retiendrais  que deux qui a mes yeux sont les plus dignes et  les plus discrètes , toutes deux empreintes de dignité  à savoir : l’éloge  qui est sorti du cœur de Michel Galabru …. «Le public l'adorait. Elle a eu une carrière lumineuse, la pauvre petite...»  et aussi   l’éloge de  Claude Lelouch …. «Annie Girardot était peut-être la plus grande actrice du cinéma français d'après-guerre» ……«Elle restera mon plus beau souvenir de réalisateur et d'homme. C'était une femme extraordinaire aussi bien devant la caméra que derrière».


Puis-je aussi exprimer le souhait que les médias presse et audio visuel observent  la même dignité  que celle de Michel Galabru et de Claude Lelouch , à l’occasion de décès de personnalité éminentes et surtout qu’ils  respectent quelque semaine de deuil avant de revenir sur la vie des défunts célèbres.

L’accaparement médiatique  spectaculaire et excessif de la mort d’une célébrité à des fins  intéressées d’ordre commercial,  record de vente pour les journaux et   record d’audience pour les   chaines et radios,  devient de plus en plus intolérable et immoral.

01 mars 2011

Éditorial de lucienne magalie pons

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Le peuple Libyen refuse une intervention militaire étrangère

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Avertissement

Éditorial de lucienne magalie pons


Il arrive que des webmasters de sites ou de blogs que je ne connais pas reprennent, dans leur libellés d'adresses qui figurent sur les serveurs de recherche internet, ( par exemple www.google.fr, ) les adresses de mes sites personnels, ou encore mon identité, certains le font pour attirer l'attention de leurs lecteurs sur mes articles et éditoriaux , et je les en remercie.


D'autres moins scrupuleux incorporent mes références de site dans leur adresse internet , je ne sais pour quelle raison, et en fait si vous ouvrez leur site ou nblog on ne retrouve rien me concernant. Ce qui me gêne c' est que ces derniers sites débattent ou présentent des sujets frisant l'immoralité sinon plus.


Je préviens par cet avertissement mes fidèles lecteurs internautes, qui du monde entier lisent mes articles sur mes blogs en utilisant les serveurs de recherche internet , de ces fâcheuses incidences , dont je ne m'explique pas l'objet, et les remercie par avance de la confiance qu'ils m'accordent.
Éditorial de lucienne magalie pons

Wikio - Top des blogs - Politique

Libye ; 27 Février 2011 -point d'actualités - revue de presse ..


Éditorial de Lucienne Magalie Pons

avertissement : ce point sur la situation Libyenne ne reprend pas les derniers développements intervenus Lundi et ne font état que des dernières informations du Dimanche 27 Février, le tout très résumé, visant l'essentiel.

Les sanctions contre le colonel Kadhafi et son régime s’accentuent 

La Maison Blanche a informé dans un communiqué que lors d'un entretien téléphonique avec la chancelière allemande Angela Merkel, que le Président Obama Obama a décrété vendredi le gel des avoirs du gouvernement libyen, de Kadhafi et de sa famille, suite à la suspension des opérations de l'ambassade américaine à Tripoli.

Samedi le président américain Barack Obama a exhorté le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à quitter le pouvoir.
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Kadhafi a réagi en réaffirmant qu'il ne quitterait pas son pays, et qu'il préférait y mourir "en martyr".

Toujours Samedi, les membre du Conseil de sécurité de l'ONU se sont mis d’accord et ont adopé a une résolution pour condamner le président Libyen, et imposer des sanctions contre la Libye, dont un embargo sur la vente d’armes , l’ interdiction de voyager sur le sol des États membres , concernant seize personnes, dont Mouammar Kadhafi, ses sept fils et sa fille et des personnes liées au régime Les membres du Conseil de Sécurité de l’ONU ont aussi considéré que «les attaques systématiques» contre la population civile en Libye actuellement menées «peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité» et ils ont demandé la saisie de la Cour pénale internationale (CPI) «la situation en Libye depuis le 15 février».

Stephen Harper, Premier Ministre Canadien, a annoncé dimanche soir le gel des avoirs de Kadhafi et de sa famille et l'a appelé à «mettre fin au bain de sang» et à démissionner. Il a annoncé outre l'interdiction de voyage touchant le dirigeant libyen et 15 de ses proches, qu’Ottawa gelait toute transaction financière avec le gouvernement Libyen et les autres institutions libyennes, y compris la banque centrale

Le Royaume-Uni lève l'immunité diplomatique de la famille Kadhafi, a annoncé le ministre des Affaires étrangères William Hague

Menaces de l'UE : La répression de l'insurrection en Libye aura «des conséquences» pour le colonel Mouammar Kadhafi et les siens, selon la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, en appelant à nouveau à un arrêt «immédiat» des violences

Le Royaume-Uni lève l'immunité diplomatique de la famille Kadhafi, annonce le ministre des Affaires étrangères William Hague

Résumé des principales déclarations et condamnations 

Déjà depuis ces jours passés, Les Pays de l’UE ; l’Amérique, le Canada, la Russie, er des personnalités influentes, ont dénoncé et condamné soit, la répression des insurgés comme des crimes contre l’Humanité, soit de dénoncer et de condamner la répression et d’obtempérer : « Khadafi dois partir »

Dimanche les déclarations reprennent (ci-dessous les plus significatives ) :

- Deux sénateurs américains, le républicain John McCain et l'indépendant Joe Lieberman se sont déclarés favorables à la reconnaissance d'un gouvernement de transition en Libye et d'une assistance américaine aux insurgés

- Les États-Unis sont prêts à fournir «toute forme d'aide» à la Libye, a déclaré la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton. ….. «Nous voulons qu'il (Kadhafi,) parte et qu'il rappelle ses mercenaires», en précisant que Washington n'est «engagé dans aucune négociation» avec le colonel de Tripoli. «Nous avons contacté de nombreux Libyens qui tentent de s'organiser dans l'est (du pays) au moment où la révolution s'étend aussi vers l'ouest», a-t-elle ajouté.

- Le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est «inévitable», a estimé le ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini, en ajoutant que la situation dans ce pays a atteint «un point de non-retour», interrogé par la télévision Sky TG-24.

- Le ministre des Affaires étrangères Serguëi Lavrov a condamné l'usage «inacceptable» de la force contre des civils en Libye.

- Interrogé par la chaine Sky TG-24, Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères a estimé notamment que le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est «inévitable, en ajoutant que la situation dans ce pays a atteint «un point de non-retour»
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- La Chancelière allemande Angela Merkel, a appellé au départ du «despote» libyen Mouammar Kadhafi tout en se félicitant du vote du Conseil de sécurité de l'ONU à son encontre

- Gérard Araud , ambassadeur de France à l’Onu, a déclaré à propos du recours à la Cour pénale internationale (CPI) dans le dossier libyen par l'ONU : … « il s'agit d' »un avertissement à tous les dirigeants qui pourraient être tentés d'user de la répression contre ce que j'ai appelé ce vent de changement et de liberté»… »

- L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a tenté de le persuader à plusieurs reprises par téléphone, de persuader Kadhafi d'arrêter les violences contre son peuple.

- La Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme (FIDH) s’eet félicitée du recours du Conseil de sécurité de l'ONU à la Cour pénale internationale (CPI) en appelant les autorités libyennes à cesser «l'élimination des civils immédiatement».

- Le président Français Nicolas Sarkozy au cours de son intervention télévisée de dimanche soir, en évoquant la situation internationale a déclaré « …. la France a demandé que le Conseil européen se réunisse pour que l'Europe adopte une stratégie commune face à la crise libyenne dont les conséquences pourraient être très lourdes pour la stabilité de toute la région. De même l'Europe doit se doter sans tarder de nouveaux outils pour promouvoir l'éducation et la formation de la jeunesse de ces pays du Sud de la Méditerranée, imaginer une politique économique et commerciale pour favoriser la croissance de ces jeunes démocraties qui veulent naître. »

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Évacuations :

Les évacuations massives des ressortissants étrangers continuent alors que déjà 100.000 personnes ont déjà quitté le Libye depuis le début de la révolte.

Plus de 10 000 personnes, en majorité des Egyptiens, ont déjà fuit samedi la Libye vers la Tunisie par le principal point de passage frontalier de Ras Jedir,a indiqué le Croissant-Rouge local qui parle d'une «crise humanitaire» et appelle à l'aide.

Les frontières libyennes désertées. Les douaniers libyens ont déserté le principal poste-frontière entre la Libye et la Tunisie, à Ras Jedir, mais militaires et policiers fidèles à Mouammar Kadhafi sont toujours présents, selon des responsables locaux.

Notamment :

- La France a fermé son ambassade en Libye et rapatrié en France son Ambassadeur et tout le personnel de l’ambassade, mais par contre le Premier Ministre Français tout aussitôt après annonçait que deux avions français avec de l'aide et du personnel humanitaires allaient partir «dans quelques heures» pour Benghazi, ville de l'est de la Libye aux mains des opposants insurgés au colonel Kadhafi. 

- avec l'arrivée d'un ferry à Malte avec près de 1.800 personnes à bord, Malte qui a déjà accueilli plus de 8.000 étrangers depuis le début de la crise libyenne demande l’aide des pays européen. 

- La Bulgarie envoyait dimanche un avion en Libye pour rapatrier ses ressortissants.

- A Ankara, le ministre des Affaires étrangères a annoncé que la Turquie avait rapatriés tous ses citoyens qui avaient désiré quitter la Libye. Un pont aérien et maritime avait permis d'évacuer 17.734 personnes, dont 577 étrangers de différentes nationalités.( Environ 30.000 Turcs étaient en Libye avant la révolte, employés surtout dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics)

- Dimanche, le groupe pétrolier chinois CNPC suspendait sa production en Libye et rapatriaient quelques 400 employés, dont les derniers sont arrivés à Tunis. 

- Selon des responsables locaux, les frontières libyennes les douaniers libyens ont déserté le principal poste-frontière entre la Libye et la Tunisie, à Ras Jedir, mais lrd militaires et policiers fidèles à Mouammar Kadhafi sont toujours présents.

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La situation sur le terrain 
:
Après l'adoption dans la nuit de samedi à dimanche, par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution contre le dirigeant Kadhafi, en Libye sur le terrain le face à face se durcit entre l’opposition et le pouvoir.
L'ancien ministre libyen de la Justice, qui a démissionné pour protester contre la violente répression de la révolte par le régime, envisage la création d'un gouvernement de transition chargé de préparer des élections dans le pays.

Les opposants ont mis en place dimanche après-midi un gouvernement transitoire : le «Conseil national» représentant les villes tombées aux mains de l'insurrection en Libye. Les États-Unis sont «prêts» à fournir «toute forme d'aide» aux insurgés, a déclaré la secrétaire d'Etat

Le «Conseil national» sera «le visage de la Libye pendant la période de transition», a déclaré un porte-parole Abdelhafez Ghoqa, à Benghazi, la deuxième ville du pays, centre de la contestation. Il a expliqué que les consultations se poursuivaient à propos de la composition et de la fonction de ce nouvel organe.

(information : Le «Conseil national» n'entend pas entamer de négociations avec le «Guide», a annoncé la chaîne Al Jazeera)

A Tripoli, les Libyens sont terrés chez eux quant les miliciens pro-Kadhafi patrouillent dans laur rue.
Selon selon le « Libyan Youth Movement. » la ville de Misrata est attaquée par les airs et des mercenaires s héliportés sur cette 3e ville du pays aux mains des insurgés

Kadhafi jure de rester en Libye et blâme Al-Qaïda et les étrangers pour les troubles dans son pays, dans une interview à une chaîne serbe, rapporte France 24. Il a assuré que Tripoli était une ville sûre et a condamné la résolution du Conseil de sécurité de l'Onu. 
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Les manifestants anti-Kadhafi semblent contrôler Zawiyah près de Tripoli où ils ont manifesté par milliers contre le régime lors d'une visite de presse organisée par les autorités.

A Benghazi, les insurgés s'organisent pour vivre sans Khadafi.

A Tripoli, les habitants se sont précipités dans les banques pour retirer les 500 dinars (environ 400 dollars ou 300 euros) promis vendredi par le régime de Mouammar Kadhafi.

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Parenthèse : Démocratie et Libertés

On considère en Europe que les révolutionnaires aspirent à la démocratie et aux libertés et conformément en nos croyances aux Droits de l’homme, nous les encourageons à poursuivre leurs mouvements revendicatifs.
Mais au fond que sait-on réellement ici en Europe de l’intensité de ces revendications, de leur nature exacte, qu’entendent et que placent exactement les Tunisiens, les Égyptiens, les Libyens sous la bannière de la démocratie et des libertés .

Les concepts de la démocratie et des libertés « à l’occidentale » telle que nous en jouissons en Europe sont à géométrie variable d’un pays à l’autre selon le régime au pouvoir, de même il est prévisible que chacun de ces pays arabe en résolution actuellement, auront chacun des concepts de la démocratie et des libertés différents et variables d’un pays arabe à un autre.

En tout cas tous à la base sont en attente d’un mieux vivre fait d’améliorations sociales et de plus de libertés, civiles, voire politiques, mais finalement tout dépendra du régime polique qui émergera au pouvoir a la fin des révolutions arabes. Rien n’est encore joué pour le moment

Brève revue de presse Européenne 
:
Kadhafi mérite des sanctions
Le Conseil de sécurité de l'ONU a approuvé samedi à l'unanimité des sanctions contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et son entourage. Le motif de cette résolution : la sanglante répression de la contestation libyenne. Ces sanctions sont absolument justifiées, estime le quotidien Delo, qui doute cependant que les Nations unies respectent ces sanctions, compte tenu des nombreux liens commerciaux de la Libye avec les pays européens : "On a du mal à se défaire de l'impression que ces sanctions ne conviennent pas à tout le monde. La Libye est en effet devenue ces dernières années un partenaire économique important, en raison notamment du pétrole, du gaz naturel et de juteux contrats d'armement. Avec les révolutions qui ont fait tomber les régimes tunisien et égyptien et mené la Libye au bord de la guerre civile, l'Occident se retrouve du jour au lendemain à la croisée des chemins. Il était facile de piloter avec des dictateurs corrompus qui avaient créé une fausse illusion de paix au Proche-Orient. Mais c'est terminé. Les nouveaux interlocuteurs sont les électeurs et la société civile arabe que l'Occident avait largement ignorés jusque-là." (28.02.2011)

Hospodárske noviny - Slovaquie
Des sanctions risibles contre la Libye
Les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont adopté samedi à l'unanimité des sanctions contre la Libye. Le journal économique slovaque Hospodárske noviny n'est toutefois pas convaincu de leur effet : "Le problème, c'est que des sanctions, des résolutions ou des menaces n'ont encore jamais amené un dictateur à la raison. Saddam Hussein ou Slobodan Miloševič n'ont été arrêtés que par la force. Pour Kim Jong-Il et Alexandre Loukachenko, les résolutions restent jusqu'à aujourd'hui un tigre de papier. Comparé aux autres dictateurs, Kadhafi joue à un autre niveau. Il a déjà survécu à de nombreuses sanctions et c'est au final les dirigeants internationaux qui venaient lui demander pardon. La raison a toujours été claire : le pétrole de Kadhafi et les milliards qui en découlent. … Ce nouvel embargo sur les armes est donc risible. La crise en Libye trahit une nouvelle fois l'incapacité du monde à s'en sortir avec des individus comme Kadhafi." (28.02.2011)