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07 mars 2008

Affaire ZOE : qui paiera les pots cassés ?

Affaire Zoé : Une vraie galère

Rappel de l’affaire : Six membres de l'association française ont été condamnés le 26 décembre par la justice tchadienne à huit ans de travaux forcés pour avoir tenté d'exfiltrer 103 enfants depuis l'est du Tchad vers la France. Ces condamnés conformément à un accord bilatéral, avaient été transférés après le jugement le 28 décembre en France, et la justice française avait prononcé une peine de substitution de huit ans de prison. Tout aussitôt les six Français condamnés avaient demandé la grâce du président Deby, en vue d’une libération rapide.

Le 7 février, après une attaque rebelle ratée repoussée avec l'aide de la France, le chef de l'Etat tchadien s'était dit "prêt" à "pardonner" aux membres de L'Arche de Zoé, précisant qu'une grâce pourrait intervenir rapidement.

Jeudi soir 6 Mars, dans un entretien diffusé sur France 24, le président tchadien Idriss Déby, dont le régime vient d'être sauvé d'un assaut des rebelles armés par l'aide militaire de la France, a fait savoir que la procédure sur la demande de grâce des six membres de l'Arche de Zoé « devrait aboutir d'ici un mois. » "La procédure est lancée, cela prendra comme je l'ai dit moins d'un mois", a-t-il évoquant parallèlement à cette question le problème financier qui doit trouver « une solution ».

Il demande que soit réglée au préalable la question de l'indemnisation des familles, ordonnée par la cour criminelle de N'Djamena, parlant de huit millions d'euros et non de 6,3 comme le prévoit le jugement de N'Djamena, en francs CFA.

Ndlr : une différence de taille tout de même !

"Ces familles, qui va les indemniser ? Est-ce que c'est la France ? Est-ce que ce sont les membres de l'Arche de Zoé ? C'est une question qui est importante et pour laquelle il faut trouver une solution. Ce n'est pas lié mais il faut trouver une solution avant d'élargir", dit-il.

Le président tchadien souligne avoir abordé ce sujet avec son homologue français Nicolas Sarkozy. "Il m'a dit qu'il allait nous assister."a-t-il affirmé.

Ndlr : tout à fait surprenant ! Peut-être Monsieur Deby espère-t-il recevoir de l'Etat Français une rallonge sous forme d'aide au pays sous développés ou censés l'être ? Et ni vu ni connu " et je t'embrouille le contribuable français" que l'on prend de plus en plus pour des vaches à lait sinon pour des c..s !


Reste donc encore à régler une question qui semble essentielle aux yeux du Président Deby, le versement des dommages et intérêts, d'un montant de 4,12 milliards de francs CFA (6,3 millions d'euros) auxquels les membres de l'Arche de Zoé ont été condamnés par la justice tchadienne

Le ministre du Budget, Eric Woerth, a estimé vendredi que l'Etat français n'avait pas à payer les 6,3 millions d'euros de dommages-intérêts auxquels les membres de l'Arche de Zoé ont été condamnés par la justice tchadienne.

"Je n'ai pas le sentiment que l'Etat doive payer. Evidemment, ce n'est pas une dette de l'Etat", a déclaré M. Woerth dans un entretien accordé à LCI vendredi 7 mars."C'est un sujet que nous allons évoquer avec la justice" mais qui "ne concerne pas directement l'Etat", a-t-il ajouté.

Par ailleurs L’Elysée peu après la fin de non recevoir opposé par le Ministre du Budget , L’ Elysée a fait savoir que l’Etat Français ne paiera pas la somme de 6,3 millions d'euros que les six membres français de l'ONG Arche de Zoé ont été condamnés à verser.

Lors de son point de presse hebdomadaire, Monsieur David Martinon, porte-parole de l'Elysée a confirmé : "Ce n'est pas l'Etat français qui a été condamné, et donc ce n'est pas à lui de payer, ce n'est pas à lui de se substituer….C'est une ONG dont les agissements ont été jugés illégaux par la justice tchadienne et également par la justice française", a déclaré David Martinon, porte-parole de l'Elysée, lors de son point de presse hebdomadaire.

Prié de dire qui devait acquitter la somme, il a répondu : "je ne suis pas en mesure de répondre à cette question". …."Je n'ai pas le sentiment que l'Etat doive payer cela, évidemment, ce n'est pas une dette de l'Etat. C'est un sujet que nous allons évoquer avec la justice et qui ne concerne pas directement l'Etat", a-t-il ajouté.

Les contribuables français qui pour le moment n’ont rien dit, n’accepteront pas de vider leur fond de poches déjà bien raclés pour supporter une charge dont ils ne sont pas responsables.

Situation actuelle des condamnés de l’Arche de Zoé :

Les condamnés, arrêtés en octobre 2007 avait été transférés le 28 décembre en France après le jugement Tchadien pour y purger leur peine, qui a été convertie en huit ans de prison. Ils sont actuellement écroués à la prison de Fresnes, et la grâce présidentielle du Président Deby est le seul espoir pour qu’ils puissent sortir de prison avant une possible libération conditionnelle à mi-peine.

Des nouvelles des enfants :

D’après les Agences de presse, le Vendredi 7 Mars, L’UNICEF a déclaré avoir obtenu , du gouvernement tchadien, l’autorisation de rendre à leurs familles les 103 enfants ( ndlr : qui avaient été victimes de la tentative d’exfiltration non autorisée vers la France) et Mme Véronique Taveau, porte-parole de l'Agence onusienne a confirmé que les enfants se trouvaient dans un orphelinat à Abéché, dans l'est du Tchad, et qu'ils seront rendus à leurs familles aussitôt que possible.

ooOoo

Qui est Monsieur Patrick Bloche ?


Monsieur Patrick Bloche candidat socialiste, soutenu par Monsieur Bertrand Delanoë et Monsieur Georges Sarre se présente les 9 et 16 mars prochain aux suffrages des électeurs pour l’élection d’un nouveau Maire dans le 11° arrondissement de Paris

ooOoo

Moi, Lucienne Magali Pons, électrice, habitant dans le 11me arrondissement de Paris depuis plus de 30 ans, j’ai pu voir au cours des années œuvrer nos différents édiles municipaux et quelquefois, à l’occasion de cérémonies officielles, les apercevoir de loin.

Qu’ils soient de droite ou de Gauche je n’ai personnellement jamais eu à m’en plaindre, me contentant de mon sort j’évite de solliciter et par suite ne fréquentant pas les permanences, je n’ai jamais approché aucun d’entre eux.

Mais tout récemment j’ai eu l’agréable surprise de rencontrer au bas de mon immeuble Monsieur Patrice Bloche et son équipe de soutien pour les élections municipales des 9 et 16 mars, et nous avons pu échanger pendant un moment nos points de vue.

Je ne suis pas socialiste, mais j’ai pu me rendre compte que le dialogue est tout à fait courtois et fructueux dans son enseignement, quand les deux personnes se placent sous les fondamentaux de notre république indivisible, démocratique, laïque et sociale.

Ma réflexion est qu’il est urgent que tous les Français se ressaisissent avant les élections et votent pour les candidats qui, quelque soit leur parti, font référence à la laïcité, la démocratie et le social et qui se sont déjà manifestés comme démocrates, laïcs et sociaux en proposant un programme conforme à leurs convictions.

Je voterai dimanche selon mes convictions personnelles et bien entendu je ne veux influencer personne, chacun est libre, et le vote est secret.

Mais pour remercier Monsieur Patrick Bloche pour la grande courtoisie qu’il m’a accordé en acceptant un entretien avec moi, je vous invite à visiter son site de soutien www.patrickbloche.net, ainsi vous pourrez prendre connaissance de ses activités politiques de Député, de Conseiller élu depuis 1995 dans le 11e arrondissement comme conseiller de Paris et de conseiller délégué aux Finances et à l’Etat spécial du 11e arrondissement depuis 2001 après avoir été, durant six ans, premier adjoint au Maire du 11e.

Sur son site de soutien que je vous invite à visiter, vous pourrez aussi et surtout prendre connaissance de son programme très intéressant et dynamique pour le 11me arrondissement.

Voici pour décrire succinctement sa personnalité et son parcours, ce que j’ai relevé sur son site :

Il préside, depuis 2001, le groupe socialiste et radical de gauche au Conseil de Paris.

Il est député de Paris depuis 1997 sur la 7e circonscription (11e et 12e arrondissements).

Plus avant, il a exercé les fonctions d’assistant parlementaire (1981-1986), de chef de projet à l’agence d’ingénierie culturelle ABCD (1986-1987), de secrétaire général du Café de la Danse (1987-1988), assistant du président de la commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale (1988-1993), directeur du développement d’une mutuelle-caisse de retraite (1993-1997).

Il est ancien élève de l’Institut d’Études Politiques de Paris et diplômé de l’Université Paris X-Nanterre (maîtrise de droit public, D.E.A. en droit social).

Il a exercé les fonctions d’assistant parlementaire (1981-1986), de chef de projet à l’agence d’ingénierie culturelle ABCD (1986-1987), de secrétaire général du Café de la Danse (1987-1988), assistant du président de la commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale (1988-1993), directeur du développement d’une mutuelle-caisse de retraite (1993-1997).

Il est élu depuis 1995 dans le 11e arrondissement comme conseiller de Paris. Il est conseiller délégué aux Finances et à l’Etat spécial du 11e arrondissement depuis 2001 après avoir été, durant six ans, premier adjoint au Maire du 11e.

Il préside, depuis 2001, le groupe socialiste et radical de gauche au Conseil de Paris.

Il est député de Paris depuis 1997 sur la 7e circonscription (11e et 12e arrondissements).

Il est adhérent au PS depuis 1972, 1er secrétaire de la Fédération de Paris depuis 2000, membre du Bureau National du PS depuis 2003.

Monsieur Patrick Bloche est ancien élève de l’Institut d’Études Politiques de Paris et diplômé de l’Université Paris X-Nanterre (maîtrise de droit public, D.E.A. en droit social).

Il a exercé les fonctions d’assistant parlementaire (1981-1986), de chef de projet à l’agence d’ingénierie culturelle ABCD (1986-1987), de secrétaire général du Café de la Danse (1987-1988), assistant du président de la commission de la production et des échanges de l’Assemblée nationale (1988-1993), directeur du développement d’une mutuelle-caisse de retraite (1993-1997).

Monsieur Patrick Bloche a 52 ans et il est père de deux filles.

Enfin la rédactrice de cet article, qui je le répète n’est pas socialiste , peut se permettre en dehors de tout soupçon de séduction qui n’est plus d’actualité à son âge (73 ans) de vous dire que Monsieur Patrick Bloche et un homme discrètement souriant, courtois, parfaitement élégant et stylé . Qui dit mieux pour le Onzième ?

Monsieur Yorongar n'a pas demandé le droit d'asile pour le moment


En réponse à l’offre d’asile de la France Monsieur Rokoulmian Yorongar son fils a répondu que son père, Monsieur Ngarlejy Yorongar n'en avait pas fait la demande pour le moment.

Rappelons qu’au moment de l’Affaire de l’Arche de Zoé Monsieur Yorongar avait dénoncé sur son site Internet d’importantes personnalités françaises, très proches du pouvoir Français, d’être impliquées avec la complicité d’Idriss Deby dans la tentative d’enlèvement des enfants tchadiens, et qu’il avait même à cette époque envoyé une lettre ouverte à notre Président, dont on ne sait à ce jour si elle a reçu réponse.

ooOoo

Le 22 février, les autorités tchadiennes avait annoncé que Monsieur Yorongar avait été retrouvé vivant et que des témoins l'avait même vu dans son quartier.

Propos repris quelque temps plus tard par Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, « sur la foi » de témoins assez crédibles.

A cette époque les médias estimait que Monsieur Ngarlejy Yorongar ne se sentait pas encore suffisamment hors de danger pour s’exprimer en public.

Puis le Samedi 1 mars, alors que l’on était sans nouvelles directes de Monsieur Yorongar depuis la fin des attaques rebelles de N’Djamena, les médias nous annonçaient que Monsieur Ngarlejy Yorongar député opposant au régime du Président Idriss Deby, était en vie et que des personnes de sa famille assuraient avoir pu lui parler au téléphone pour la première fois depuis le 3 février date de sa disparition.

D’après les informations des médias, Monsieur Rokoulmian Yorongar, son fils ainé, résidant à PARIS avait lui-même parlé au téléphone avec son père, affirmant que ce dernier « ne se sentait pas assez en sécurité pour s’exprimer publiquement » et Monsieur Mem Sangar neveu de Monsieur Ngarlejy Yorongar, qui vit en Allemagne, qui lui avait également parlé au téléphone déclarait : « Il dit avoir peur pour sa sécurité. Je crois qu'il se trouve en dehors du Tchad. »

Enfin, un entretien de Ngarlejy Yorongar, accordé à un député, avait été publié hier vendredi 2 Mars dans un journal africain. Monsieur Yorongar déclarait avoir été détenu dans une prison secrète avec Lol Mahamat Choua et Ibni Oumar Mahamat Saleh, toujours porté disparu.

Dans cet entretien Ngarlejy Yorongar affirmait avoir été emmené, le 21 février dernier, dans la nuit, au cimetière de Ngomba (quartier sud de Ndjamena) et que l’un de ses geôliers avait tiré deux coups de feu dans sa direction avant de disparaître. Ngarlejy Yorongar précise qu’il a pu ensuite s’enfuir au Cameroun.

Dimanche 2 Mars, Bernard Kouchner, notre ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, confirmant des informations communiquées par N'Djamena la semaine précédente déclarait sur Europe 1 que le député Tchadien Monsieur Ngargely Yorongar était vivant et se trouvait à Yaoundé.

"La France a une tradition d'asile que chacun connaît bien. L'asile politique sera accordé" ajoutait Monsieur Kouchner.

Mardi 4 Mars, notre Premier Ministre, Monsieur François Fillon annonçait sur Europe 1 que « la France accordera l'asile politique à Ngarlejy Yorongar, l'un des deux opposants tchadiens portés disparus pendant un mois et réfugié à Yaoundé au Cameroun, tout en manifestant son inquiétude pour le sort des autres opposants au régime d'Idriss Déby, disparus après la tentative de coup d'Etat *de début février

(Ndlr :* tentative de coup d’état par les rebelles contre le régime d’Idriss Deby le Président Tchadien)

Monsieur FILLON insistait sur la "vraie rupture" que représente la création d'une commission d'enquête internationale sur les événements de début février, création obtenue par Nicolas Sarkozy lors de sa visite éclair à N'Djamena.

(Ndlr : « la vraie rupture » ou « la rupture » : expression « violente » qui fait partie du vocabulaire politicien sarkophile utilisé par les Ministres, les cadres UMP et apparentés)

Rappelons que Monsieur Yorongar et Ibni Oumar Saleh (tous deux opposants au Président Tchadien) avait disparu depuis le 3 Février après l’attaque de N’Djamena par les rebelles et que les forces gouvernementales étaient accusées de les avoir arrêtés.

Le Jeudi 6 mars en provenance de Yaoundé via Bruxelles, Monsieur Ngarlejy Yorongar était attendu à l'aéroport de Roissy par son fils Monsieur RokoulmianYorongar, et sa famille.

En arrivant à Roissy il a déclaré aux journalistes présents : "Je vais très mal. Ma préoccupation principale est de me faire soigner avant de voir ce qu'il faut faire. J'ai des inquiétudes qu'on m'ait peut-être empoisonné".

Ngarlejy Yorongar a confirmé qu’il avait été arrêté le 3 février par les services de sécurité tchadiens à la fin d'une attaque rebelle sur N'Djamena repoussée in extremis avec l'aide de la France, alliée du président Idriss Deby.

Monsieur Yorongar a réussi à fuir au Cameroun, où il a réapparu le week-end dernier, après 18 jours de détention.

Rappelons que le Premier ministre François Fillon avait assuré mardi 4 Mars que "l'asile politique serait accordé" à cet opposant irréductible au président Deby.

Rappelons aussi qu’au moment de l’Affaire de l’Arche de Zoé Monsieur Yorongar avait dénoncé sur son site Internet d’importantes personnalités françaises, très proches du pouvoir Français, d’être impliquées avec la complicité d’Idriss Deby dans la tentative d’enlèvement des enfants tchadiens, et qu’il avait même à cette époque envoyé une lettre ouverte à notre Président, dont on ne sait à ce jour si elle a reçu réponse.

En réponse à l’offre d’asile de la France Monsieur Rokoulmian Yorongar son fils a répondu que son père, Monsieur Ngarlejy Yorongar n'en avait pas fait la demande pour le moment.

06 mars 2008

Très occupée ces temps derniers j'avais oublié de publier cette nouvelle qui date du 28 février 2008




28 Février 2008

(Ndlucienne) : L’appel de la Jungle : YA’A ! TANGO BRAVO YAHO !YAHO, YOYO YOYO ICI CHAVEZ ! BIEN RECU SARKO-L’ECHO-YOYO …. Allo … Allo …. Amigo Sarko-zorossimo Ici Hugo ! Harriba ! Harriba ! Harriba ……… heu … oui Hugo ici Sarko-zorossimo … oui … Heu … j’arriverai …. Quand elle sera là ….. !

Mes amis, pour rire un poco mano troppo

Le nouveau CHEVALIER SANS PEUR ET SANS REPROCHE est prêt à aller chercher Ingrid à condition qu’elle soit déjà libérée ! Il va même jusqu’à s’imaginer que sa présence à la frontière colombienne serait la première condition du Chef des Farcs pour la libération de la belle prisonnière ! Un homme qui vaut son pesant d’or en prétention !

Cette fois il se la joue en technicolor ! Pour épater son hôte le Président Sud Africain !

Je crois qu’il faut l’échanger d’urgence à la place d’Ingrid, à défaut l’interner à Saint Anne !-

Extrait d’un COMMUNIQUE DE PRESSE OFFICIEL

Sarkozy est prêt "à aller chercher Ingrid Betancourt"

AP | 28.02.2008 | 13:20

Nicolas Sarkozy s'est déclaré "prêt à aller chercher (lui)-même Ingrid Betancourt" si les FARC la libèrent. Le président français a exhorté jeudi la guérilla colombienne à faire "un geste humanitaire" en relâchant la Franco-colombienne captive depuis six ans.

"J'ai entendu l'appel d'Hugo Chavez Aux FARC hier soir. Je le relaie avec force. Je me suis entretenu avec lui et je suis prêt, comme le souhaite le président Chavez, si c'est la condition de sa libération, à aller moi-même à la frontière Venezuela-Colombie chercher Ingrid Betancourt, si ce devait être une condition qui était mise par les FARC", a-t-il dit lors d'une conférence de presse avec le président sud-africain Thabo Mbeki au Cap.

Ndlucienne : Ah ! Fan de tchitchoune ! * intraduisible* hélas je ne parle pas le marseillais, mais je sais ce que ça veut dire !


Début Mars 2008, Voyage attendrissant en Afrique du Sud : pas trop de bling bling cette fois, mais un roman photo à l'eau de rose !

« Ca vaut le coup d’œil … ou faut pas se gêner » ….. Que devait penser le Président de l’Afrique du Sud ?

Plusieurs autres photos aussi chaudes que celles ci-dessus figurent en diaporamas sur le web dans différents sites ( cherchez par google "sarkozy afrique du sud photos")

Carla Bruni Sarkozy ne serait-elle qu’un faire valoir pour le Président ?

Volontairement sur la réserve durant tout le voyage, relate l'AFP, on a vu à plusieurs reprises Nicolas Sarkozy l'attirer vers lui quand les caméras tournaient


Nicolas Sarkorichissimo« bichonne » le capitalisme familial

Nicolas Sarkozy « bichonne » le capitalisme familial

Comment peut-on soutenir le capitalisme familial sans renier les bienfaits d'une mondialisation qu'il soutient par ailleurs ? C’est le dernier tour d’adresse de notre Président qui veut à J – moins quatre des élections municipales réconforter ses amis capitalistes purs et durs en leur promettant toujours plus.

Rappelons que les entreprises familiales représentent environ la moitié de la capitalisation boursière de Paris dont Bouygues, Pernod Rocard, Michelin, Seb, Bonduelle …… pour ne citer que les plus représentatives.

Le Chef de l’état n’en est plus à une largesse près en plaidant pour le capitalisme familial et en promettant des mesures visant à réduire le risque de vente à l'étranger de grands groupes français dans un discours devant le Sénat lors de la Journée de l’entreprise patrimoniale : "Ça a été une grande erreur pour la société française que de tourner le dos au capitalisme familial" ………"Lorsqu'on n'a pas la chance d'avoir une entrepreneur familial qui a engagé son propre argent, on sait que c'est bien moins commode de se retrouver avec comme propriétaire un fonds de pension ... qui veut que ça rende et que ça rende tout de suite", a-t-il dit .

Le président n'a pas remis en cause l'Impôt de solidarité sur la fortune, mail il a fait part de son souhait de favoriser la transmission du patrimoine en facilitant la vie du repreneur… " qui prend des risques".

."Si on veut décourager les familles d'investir dans l'entreprise, continuons comme cela", a dit le Président en déplorant le retard pris en France des transmissions d'entreprises familiales moins de 10 % seulement, contre 58% en Allemagne, 55% aux Pays-Bas et 72% en Italie »

Beaucoup d' entrepreneurs présents au Sénat auraient souhaité voir le président aller plus loin .

Ndlr : Toujours plus !

Certains Chefs d’entreprises présents aux Sénat ont regretté dans les coulisses que le Président n'ait pas parlé de l'ISF, en soulignant que c’était impossible parce que l'UMP n'y est pas favorable" ….."Aucun président n'a le courage de supprimer l'ISF, c'est dommage", en se lamentant comme d’habitude sur le chapitre récurent des 35 heures ont souhaité expéditivement leur "suppression pure et simple ».

Au sujet de la loi sur la modernisation de l'Economie préparée par Mme Christine Lagarde Ministre des Finances Monsieur Sarkozy a proposé des mesures « adaptées »en expliquant

Que "Notre fiscalité concernant les entreprises doit être simple, lisible et stable pour préserver le potentiel de développement et encourager le repreneur", devant un auditoire de Chef d’entreprises, membres l'Association Asmep (moyennes entreprises patrimoniales ) qui rassemble quelques 600 sociétés.

Enfin encore une promesse « cerise sur le gâteau » pour les « repreneurs » , Nicolas Sarkozy a proposé de déduire de leur revenu les intérêts des emprunts consentis pour racheter leur entreprise et aussi suggéré de remettre en cause la taxe de 5% dont ils doivent s'acquitter sur la valeur de l'entreprise rachetée.

Monsieur Nicolas Sarkozy a accueilli favorablement la proposition du président de l'Asmep, Monsieur Yvon Gattaz, de classifier plus clairement les entreprises de taille moyenne.

Nicolas Sarkozy souhaite aussi modifier le système actuel qui taxe plus fortement les cessions de petites entreprises et Sarl que les cessions de sociétés anonymes en exposant qu’il « ne sert à rien de taxer la transmission d'une entreprise qui meurt »

Pour favoriser leur présence sur le territoire français, le chef de l'Etat a vanté son système de bouclier fiscal à 50% contenu dans la loi Tepa (travail, emploi, pouvoir d'achat) adoptée en 2007 qui prévoit une réduction de l'Impôt de solidarité sur la fortune en contrepartie d'un investissement dans les PME ou des dons à des organismes d'intérêt général.

A J -4 des Municipales, Monsieur Sarkozy entend rassurer le capitalisme familial en caressant agréablement les chefs d’entreprises, avec des promesses qu’il tiendra cette fois certainement. Comme toujours il se trouvait en bonne compagnie de Chefs d'entreprises partisans qui n’ont qu’un souci payer le moins d’impôt possible et le soutenir dans la casse des acquits sociaux des salariés.

On comprend mieux pourquoi, avec tous les cadeaux fiscaux et les largesses qu’il ne cesse d’accorder et de promettre à ses amis, les caisses de l’Etat sont vides et pourquoi celles des Entreprises sont de plus en plus pleines sans pour autant que leurs salariés ne soient augmentés.

Le capitalisme familial n'a rien à faire des revendications des petits salariés, de leur demande d'un réajustement de leur pouvoir d'achat en considération des richesses qu'ils procurent par leur travail aux Chefs d'Entreprises. Ces derniers sont essentiellement occupés comme des vautours à se remplir les poches avec l'aide du Chef de l'Etat et à l'aider eux même dans sa mission de "casse des acquits sociaux". Par ailleurs ils considérent les petits salariés comme des robots interchangeables, taillables et corvéables à merci et jetables comme un Kleenex cours et en fin de parcours, selon leur intêret. C'est çà la politique de "rupture" et rien d'autre !

Ils ont oublié que la République Française est indivisible, démocratique, laïque et sociale selon feu Jean Pierre Prouteau, qui avait tenu honorablement ses fonctions de Secrétaire d'Etat aux Petites et moyennes industries sous Giscard d'Estaing.

Autres temps autres moeurs !

Monsieur Nicolas Sarkozy qui se plait à se poser en prophète en répétant "Les Français m'ont élus pour faire des choses ..." fait en effet "des choses" pour pour son clan ! Son clan ne réprésente que les nantis et ils serait plus juste qu'il dise " Mes amis m'ont élus pour faire des choses ... "

Quand un Président tombe à 37 % seulement d'opinions favorables et que son parti l'UMP risque de se ramasser une gamelle aux municipales, on ne peut plus s'autoriser à parler au nom de l'ensemble des Français !


04 mars 2008

Miss France, Mme. de Fontenay et les autres .. calmez vous svp !

C'est extrêmement choquant de voir Miss France, des artistes, des célébrités et autres originaux de tous poils, bref tous ceux qu’une vulgaire presse people nomment « VIP », s'exposer nus ou en situation compromettante, sans retenue en toute circonstance, pour se faire piéger à leur insu et sans leur accord, par des paparazzis et des journalistes indiscrets et leurs éditeurs, et ensuite porter plainte pour toucher de l'oseille.

Ca devient un véritable business bien souvent avec des complicités médiatiques, une manière pour les uns de se faire du fric et pour les autres de se faire de la pub.

Que par ailleurs Patrick Sébastien (j'ai lu ça dans la presse) soutienne Valérie Bègue et la produise dans son émission, entre deux numéros insolite, n'étonne que les gogos: il soutient toujours des causes troubles comme l'échangisme par exemple et tout le monde sait que les artistes à la « limite cacochyme » usent de leur notoriété pour s’entourer de jolies nanas. Ils les exploitent en les flattant de promesses pour embellir leur image vieillissante et faire gerber leur petit « bonhomme en mousse », surtout celles qui ont des avantages physiques et un pois chiche rétrécit dans la cervelle !

Quant à Madame Fontenay sous des airs bcbg, avec ses attentions de mère poule, surveillant ses bataillons de futures miss et miss confirmées, elle n'est ni plus ni moins qu'une femme d'affaires avisée qui exhibe « ses filles » comme des poupées, objets et supports de luxe, qui seront ensuite au mieux exploitées par la publicité et le monde de la mode, du cinéma, voire même des grand trust commerciaux internationaux, qui les feront bosser en les exhibant comme support de leur produit ou de leur idéologie jusqu'à ce qu'elles atteignent une trentaine d'années pour les jeter ensuite comme des kleenex usés

C'est lamentable! la femme équilibrée, instruite, cultivée, ne se reconnait pas dans ces filles retouchées, relookées, superficielles, comme des poupées gonflées à bloc de vanité et de luxure, dont on veut nous imposer l'image comme un modèle d’élégance et d’évolution féminine .

Un modèle dont les femmes intelligentes et sérieuses se passent volontiers.

Union "pour" la Méditerranée










Pour adoucir le climat tendu franco-allemand Angela Merkel, La chancelière Allemande, étend sa main sur le projet "Union de la Méditerranée" rebaptisé "Union pour la Méditerranée", pour le resituer au coeur du débat Européen, ce qui change tout !

Alors que Monsieur Sarkozy plaidait depuis plusieurs mois en cavalier seul pour une « Union de la Méditerranée » et que les pays européens s’interrogeaient sur cette ambition conçue unilatéralement par Le Président avec la volonté de persuader l’Europe de ses propres idées sans concertation préalable, pourrait-on dire, la Chancelière Allemande Angela Merkel a obtenu que ce projet désormais rebaptisé « Union pour la Méditerranée » (et non plus « de la méditerranée ») soit étendu à l’Ensemble des Etats membres de l’Union européenne, riverains ou non de la Mer Méditerranée.

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont ainsi annoncé à Hanovre, Le Lundi 3 Mars 2008, être parvenus à un compromis sur le projet français d'"Union pour la Méditerranée», lors d’une conférence de presse commune :

"Nous sommes convenus qu'en ce qui concerne la coopération entre l'Union européenne et la Méditerranée, nous voulions faire évoluer le processus de Barcelone" …..a déclaré Angela Merkel, ... "Cela s'appellera Union pour la Méditerranée. Ce sera un projet des 27 États membres de l'Union européenne."

"L'Union pour la Méditerranée se fera. Ce sera un projet européen", a renchéri Nicolas Sarkozy. "Nous ferons une proposition franco-allemande au prochain Conseil européen."

"Naturellement, nous devons en parler avec les autres États membres pour ne pas placer tout le monde devant un fait accompli", a souligné Angela Merkel, tout en indiquant que Paris et Berlin évoqueraient le projet d'"Union pour la Méditerranée" lors du dîner du prochain Conseil européen, les 13 et 14 mars à Bruxelles. "Nous demanderons à la présidence de mettre ce point à l'ordre du jour."

Nicolas Sarkozy décidément conciliant a cru bon d’ajouter (ce que l’on savait déjà) que la chancelière n'avait "jamais été opposée au principe de l'Union pour la Méditerranée", mais que son souci était de faire en sorte que tous les États européens puissent y participer.

Puis toujours en adoptant « un profil bas » qui à mon sens est une tactique de faire valoir de sa personne, il a admis avoir fait des concessions sur un sujet qui avait passablement tendu les relations bilatérales …"Forcément pour y arriver, on a fait un effort l'un vers l'autre", a-t-il déclaré.

Pour le moment, chancelière allemande et le président français n'ont pas donné de précisions sur les concessions faites par les deux parties et sur l'accord conclu.

En conclusion avant que la France n’accède à la Présidence de la Commission de l'Europe, Nicolas Sarkozy a tenté de reconquérir une part personnelle dans l’estime allemande, qu’il avait perdu en émaillant ses discours de déclarations "impertinentes" à l'égard de l'Allemagne.

Conclusion : L’extension de ce projet d’Union pour la Méditerranée aux 27 pays d’Europe riverains ou pas, conviendra-t-elle aux pays concernés riverains du pourtour de la Méditerranée ? Certains d’entre ces pays ne font pas partie de l’Europe et sont pour ou contre cette initiative européenne, et puis il y a une grande différence dans la formulation du projet qui de « Union de la… » devient « Union pour la …. » Méditerranée, novation qui reste à analyser dans ses conséquences politiques, les mots et leur signification ont une grande importance, notamment en politique. Une nouvelle orientation dont nous devons attendre des réactions des pays du pourtour hors Europe et qui ne manqueront pas de se faire connaître dans les heures qui viennent. Après tout chacun a le droit de savoir à quelle sauce euro-méditerranée l’Europe entend l’accommoder.

02 mars 2008

Monsieur Fillon lui aussi reçoit un cadeau ! Na !


CARLA la Belle poule rousse des Fermiers de Loué

Les cadeaux indiscrets !

Citation : Je me méfie des Grecs et de leurs présents !

Monsieur Sarkozy qui comme on l’a remarqué aime en déplacements et voyages recevoir des cadeaux, en récompense de ses efforts, s’est vu offrir il y a déjà un certain temps par Martine Aubry un vélo RTT ;

Il y a quelques temps il a reçu lors d’un voyage en Roumanie un magnifique stylo avec lequel il venait de signer un accord ; les mauvaises langues prétendent qu’il a adroitement manœuvré pour l’obtenir de son hôte avant de pouvoir l’empocher pour son usage personnel.

Plus récemment il a reçu, en présence de Christine Lagarde qui l’accompagnait dans sa visite de l’usine du malletier Louis Vuitton, un sac monogrammé. « Ca fera plaisir à Carla qui aurait bien aimé venir » a remercié le Président, …. « Elle m’a dit : Il faut me ramener quelque chose ! »

Ndlr : En amour les désirs sont des ordres !

Le modeste Monsieur Fillon qui a le malheur, à son corps défendant de grimper dans les sondages de 22 points alors que le Président chute et se trouve presque au ras des pâquerettes, a reçu sans s’y attendre lui aussi un cadeau, cette fois inattendu !

Alors qu’il se dévouait consciencieusement pour visiter le Salon International de l’Agriculture passant par tous les stands pour se plier rituellement aux us et coutumes de ce monde traditionnellement fin gourmet et généreux, il s’est vu offrir, alors qu’il s’y attendait le moins du monde, une belle poule Carla, rousse, pondeuse et chanteuse de surcroit ce qui ne gâte rien.

C’est Monsieur Yves de la Fouchardière, directeur des Fermiers de Loué dans la Sarthe, un gentilhomme qui sait vivre et recevoir à la Française comme notre ancien Roi Henri IV, promoteur avec Sully de la poule au pot dominicale pour ses bons sujets, qui a eu cette délicate attention.

C’est en effet de ses mains que notre premier ministre a reçu une voluptueuse poule rousse qui a ainsi été présentée aux journalistes par Monsieur de Fouchardière, comme une belle de basse-cour : « Comme elle belle, on l’a appelée Carla, mais je ne sais pas si elle chante juste ! Rappelant à cet occasion que la « nouvelle dame de France est aussi chanteuse »

Monsieur Fillon d’après la presse un peu interloqué a accepté ce présent avec le sourire et a confié la belle de basse-cour enfermée dans une caisse de carton aux bons soins d’un de ses gardes du corps.

Pour un poulet d’escorte, tranporter une poule emballée est une noble mission pour le moins imprévue !

Monsieur Yves de la Fouchardière ne manque pas d’audace et d’humour ! Vive la France ! Il nous reste encore des gentilshommes qui savent placer leurs poules ! Je pense que Jacques Séguéla devrait lui demander conseil.

Depuis jeudi soir une chanson circule dans Paris en l’honneur de Carla, la poule vedette de la basse cour Loué du salon :

Viens ma poule !

Un certain jour, après l’salon

A la fin d’sa mission

Un premier ministre sarkophile

Prom’nait un volatile

A une poule nommée Carla

Accrochée à son bras

Il chantait d’une voix de fausset

Un vieux refrain revisité

Viens Carla, viens ma poule, viens

Viens donc à Matignon

Je suis François Fillon

Viens Carla, viens ma poule, viens

Ce soir après l’boulot

On va danser l’tango

Tu vas passer à la casserole

Tu vas tenir ton rôle

Viens Carla, viens ma poule, viens

Y’a pas que l’ Nicolas

Pour faire sauter Carla

Dans la cuisine de Matignon

Avec des plumes et des lampions !

Saluons de la Fouchardière

Un Gentilhomme qu’à des manières !

(Auteur : plume sarkophobe – alias lucienne magalie pons

01 mars 2008

La politique Africaine de Monsieur Sarkozy


Nicolas Sarkozy a officiellement achevé vendredi la partie officielle de sa visite d'Etat en Afrique du Sud où il a exposé sa "nouvelle politique africaine" et installé sa nouvelle épouse dans son rôle de "première dame". Cette visite se prolongera en privé jusqu’à dimanche après midi.

Le message du chef de l'Etat français dans son ensemble semble avoir été bien reçu en Afrique du Sud, première puissance économique du continent Africain. Il s'est bien entendu interdit de reprendre les thèmes « malheureux » de son discours de Dakar sur "l'homme africain", qui n'était pas, selon lui "assez entré dans l'histoire", ce qui avaient soulevé un tollé général et des protestations cinglantes à son égard en Afrique et en Europe mais que cependant Monsieur Thabo Mbeki, Président de l’Afrique du sud avait tolérés.

Tout au long de sa visite et de ses discours le président français s'est appuyé sur l'exemple de l'Afrique du Sud, première puissance économique du continent Africain 18 ans après l'abolition des lois d'apartheid en 1990.

ooOoo

J’ai noté l’essentiel ou si vous préférez « la partie visible de l’iceberg » de ce déplacement en Afrique du Sud :

Au lendemain d'une visite éclair au Tchad, il a soutenu jeudi au Cap, devant le Parlement sud-africain, sa vision d’une "refondation" des relations franco-africaines et annoncé notamment la renégociation des accords de défense de la France avec huit pays africains.

Le président français a fait quelques comparaisons valorisantes pour l’Afrique du Sud et d’autre à rebrousse-poil quelque peu moralisatrices pour un autre pays, selon son péché mignon qui est toujours de comparer les avantages et les désavantages des uns et des autres, sans prendre garde qu’il froisse des oreilles susceptibles : "Quand je vois ce qui se passe au Zimbabwe et quand je vois ce qui se passe en Afrique du Sud, je me dis que l'exemple à suivre c'est quand même celui de l'Afrique du Sud", a-t-il dit à des journalistes à Johannesburg. Puis il a expliqué : "Je ne veux pas opposer l'Afrique anglophone et l'Afrique francophone", et a souligné qu'il avait choisi à dessein d'évoquer cette nouvelle politique dans un pays non francophone "pour montrer que la France a vocation à rayonner sur tout le continent".

Rappelons que Monsieur Sarkozy espère aussi que la France puisse vendre ses réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR) en Afrique du Sud et en Afrique.

Pour la renégociation des accords de défense avec les pays de la "Françafrique" que le Président Sarkozy veut mettre en œuvre, il a expliqué, devant la communauté française de Johannesburg, qu’elle ne signifiait pas un désengagement de la France, ….."Bien au contraire. La France va s'engager d'autant plus qu'elle aura eu le courage de lever le malentendu" …… "Il y a des pays qui souhaiteront qu'on reste avec une présence militaire, on restera. Il y en a d'autres qui souhaiteront qu'on évolue. Eh bien on évoluera.».

Note : M. Sarkozy a annoncé une révision de la présence militaire française en Afrique, où environ 9.000 soldats français sont actuellement déployés.

"La France a vocation à être en Afrique pas simplement par ses armées (mais) par sa culture, par sa langue, par son savoir faire économique, par l'investissement qu'elle va faire dans la formation des élites africaines, par la définition d'une nouvelle politique de l'immigration", a-t-il fait valoir.

Au Cap, Monsieur Jacob Zuma, Président du principal parti au pouvoir en Afrique du Sud, l'African national congress (ANC), s’est prononcé à l'issue d'une rencontre avec Nicolas Sarkozy : "Je soutiens la position du Président Nicolas Sarkozy", a –t- déclaré vendredi à des journalistes , …...et soulevé un point très important : on ne peut pas envisager les relations entre l'Europe et l'Afrique avec le vieil état d'esprit colonial."

Jacob Zuma grand rival de Thabo Mbeki, vise la succession de Thabo Mbeki, mais des rumeurs de corruption et de fraude fiscale répandues par ses adversaires, pèsent sur lui.

Ce voyage était a le premier déplacement officiel hors de France de Carla Bruni-Sarkozy.

Au Cap, elle a pu visiter dans un bidonville le siège d'une ONG et a accompagné Nicolas Sarkozy lors de la visite d'un centre de traitement du sida.

Vendredi, elle a visité avec le chef de l'Etat la prison de Robben Island, où furent emprisonnés Nelson Mandela, et par ailleurs les principaux dirigeants du mouvement anti-apartheid.

Nicolas Sarkozy son épouse ont été invités à lui rendre visite chez lui en privé, par le prix Nobel sud-africain, Monsieur Nelson Mandela, lors de leur visite de la Mandela Foundation à Johannesbourg.

"A travers le monde entier, Nelson Mandela représente un espoir pour l'humanité. C'est un homme qui, après 28 ans de prison, dit qu'il faut pardonner à ceux qui l'ont oppressé", a expliqué le président après leur visite privée à l'ancien président sud-africain. "Avec Carla, nous avons voulu venir à Johannesburg pour le rencontrer."

Ils ont ainsi pu visiter l'île de Robben Island, où Nelson Mandela, a passé 18 années privées de liberté pour son combat de 27 ans contre l'apartheid.

Madame Carla Sarkozy a déclaré : "J’ai beaucoup aimé ce déplacement. C’était une expérience unique et très émouvante de rencontrer M. Mandela et aussi de visiter l’Afrique du Sud".

Retenons quelques déclarations qui intéressent davantage la représentation du couple présidentiel que les questions Africaines :

Pour son avenir et son implication au côté de son mari, Madame Sarkozy a répondu aux médias qui l’interrogeaient : "J’envisage de l’accompagner. J’espère pouvoir m’engager dans l’humanitaire. Il m’aide beaucoup pour cela".

Le chef de l’Etat Français avait de son côté déclaré devant la communauté Française à Johannesbourg : «Carla a été formidable parce que j’ai l’impression qu’il y a une certaine attention portée sur elle".

Avant d’ajouter en se tournant vers son épouse : "J’étais bien fier d’être avec toi, merci"

Madame Carla Bruni Sarkozy n’est pas une débutante en matière de communication, elle a déjà fait ses preuves avant, ici et maintenant, partout, et il est tout à fait superflu de redresser le gosier pour faire remarquer ses performances comme s’il s’agissait d’une petite novice, en quelque sorte c’est égratigner son prestige.

Une visite avec quelques séquences privées d’un feuilleton « à l’eau de rose » tourné ostentatoirement en public pour épater la galerie !

Dernière minute : L’Elysée ce jour samedi a fait savoir qu’à la suggestion du Président Thabo Mbeki président de l’Afrique du Sud, Nicolas Sarkozy et son épouse prolongeront leur visite en Afrique du sud par un séjour privé, jusqu’à dimanche.

L’Elysée pour « respecter la vie privée du Président » (sic) n’a pas commentées certaines informations »de sources diplomatiques d’après lesquelles dans ce prolongement de visite le couple visiterait le Parc national de Kruger, haut lieu entre autres du tourisme animalier en Afrique du Sud.

Selon l’Elysée il devrait rentrer à Paris Dimanche après midi par un vol d’Air France.

Ndlr : A moins que Monsieur Nicolas Sarkozy ne soit réclamé de toute urgence par Monsieur Hugo Chavez pour se rendre à la frontière Colombienne accueillir Mme. Ingrid Béthencourt, évènement tant espéré depuis des années et dont il faudrait faire une ultra priorité, évènement qui malheureusement ne semble pas devoir se réaliser dans l’immédiat.

28 février 2008

La priorité de Monsieur Sarkozy : Réconcilier les Tchadiens !


27 Février 2008

Nicolas Sarkozy s’est rendu mercredi au Tchad pour une courte visite dans ce pays, présidé par Monsieur Deby, auquel Paris avait apporté son soutien lors d'une tentative de coup d'Etat début février, pour s’envoler ensuite vers l'Afrique du Sud pour une visite d'Etat jeudi et vendredi.

Rappel : Il y a trois semaines des attaques meurtrières et de grandes ampleurs conduites par des groupes rebelles aidés et soutenus par Khartoum, s’étaient dirigées contre le pouvoir du Président Idriss Debu. Le Chef de l’Etat Français et la France avait apporté leur soutien indirect mais décisif.

Selon une source diplomatique à Paris, M. Sarkozy a "hésité" avant de se rendre au Tchad, mais "ne pas y aller aurait signifié laisser aller ce pays à vau-l'eau".

Son intention était de demander la relance du dialogue politique inter- tchadien, en vue d'élections démocratiques, obtenir de N'Djamena la mise en place d'une commission d'enquête sur la disparition de deux opposants au régime, depuis début février, lors de l'attaque des rebelles.

"C'est la France qui est la plus à même de faire bouger les lignes aujourd'hui au Tchad", a dit David Martinon…. qui comme nous le savons a repris ses fonctions de porte-parole avec un brio verbal inattendu et il a expliqué : "Le président de la République dira au chef de l'Etat tchadien que l'amitié entre nos deux pays ne pourra grandir et se renforcer qu'à condition que le processus de démocratisation du pays reprenne et s'accélère" ………"Ça veut dire deux choses : d'abord qu'il est essentiel de relancer rapidement le dialogue politique inter-tchadien, …… et ensuite que toute la lumière soit faite et sans délai sur la disparition des deux opposants, M. Saleh et M. Yorongar."

Parmi ces opposants au régime figurent en première ligne des disp arus, le député Ngarlejy Yorongar qui sur son site, lors de l’affaire de l’Arche de Zoé » avait accusé de complicité directement notamment le Président Deby et un parent très proche du Président Français et s’était même permis d’adresser à Monsieur Nicolas Sarkozy une lettre ouverte, dont nous ne savons si elle est restée sans réponse.

Se trouve aussi parmi les opposants disparus le porte-parole de la principale coalition de l'opposition tchadienne, Ibni Oumar Mahamat Saleh.

Ces disparitions selon leurs entourages seraient le fait de l’Armée Tchadienne alors que le rapport de l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) affirme qu'ils ont été "arrêtés par les forces gouvernementales de sécurité le 3 février" lors d'une "vague de répression" engagée immédiatement après la victoire militaire de M. Déby.

Un autre opposant, Lol Mahamat Choua, également arrêté début février a bénéficié d’une mesure d’apaisement des autorités Tchadiennes qui ont décidé mardi de le "placer en résidence surveillée chez lui

Les observateurs ont pu penser qu’à N'Djamena, M. Sarkozy devrait également demander à Idriss Deby la grâce des six membres de l'Arche de Zoé, condamnés en décembre 2007 au Tchad à 8 ans de travaux forcés pour tentative d'enlèvement de 103 enfants supposés être des orphelins du Darfour. Le 28 décembre, ils avaient été transférés en France pour y purger leur peine.

Mais de source diplomatique autorisée il a été précisé que les demandes de grâce n'entraient "pas dans les objectifs du voyage". Paris ne souhaite "pas mélanger ces demandes" avec les autres buts de la visite »

A N’djamena, Le Président de la République a lui-même déclaré devant la presse : ’Je suis venu ici pour réconcilier les Tchadiens, ce qui n'a rien à voir avec L'Arche de Zoé".

« Le président tchadien Idriss Deby Itno doit décider "en toute liberté" s'il accorde ou non la grâce aux six Français de L'Arche de Zoé condamnés au Tchad pour tentative d'enlèvement de 103 enfants vers la France » a déclaré mercredi à N'Djamena le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy en s’adressant à la population Française expatriée.

"J'ai parlé de L'Arche Zoé cinq minutes sur l'heure et demie (qu'a duré son entretien avec le président Deby). Je suis venu ici pour réconcilier les Tchadiens, ce qui n'a rien à voir avec L'Arche de Zoé", a affirmé à la presse le président français. Je suis venu ici pour réconcilier les Tchadiens, ce qui n'a rien à voir avec L'Arche de Zoé", a affirmé à la presse le président français.

"J'ai évoqué cette question en disant aux autorités tchadiennes que la France avait tenu ses engagements, puisque la peine de 8 ans de travaux forcés a été transformée en 8 ans de prison en France" ….. "Il y a un droit de grâce dans la Constitution tchadienne et c'est au président Deby de prendre en toute liberté sa décision", a-t-il estimé

Nous avons compris que ce dossier n’avait pas été « central » lors de sa courte visite au Tchad et nous avons aussi compris qu’il n’avait pas eu le temps avec sa compagne et les époux présidentiels Tchadiens, sauf erreur d’information, de rendre visite à la centaine d’enfants, victimes de la tentative d’enlèvement, qui se trouvent encore dans l’Orphelinat.

Efficacité oblige, il semblerait qu’un des points centraux de la visite du Président Français était d’obtenir une « enquête internationale » pour connaître le sort des opposants au régime de Monsieur Deby.

Rappelons que parmi les opposants disparus dont on ne sait s’ils sont vivants ou morts se trouve en effet le député Ngarlejy Yorongar qui sur son site, lors de l’affaire de l’Arche de Zoé » avait accusé de complicité directement le Président Deby et un parent très proche du Président Français et s’était même permis d’adresser à Monsieur Nicolas Sarkozy une lettre ouverte, dont nous ne savons pas si elle a reçu réponse.

Les familles des condamnés Français restent dans l’attente de la bonne volonté du Président Deby. Ce dernier attend-t-il un « geste » de la France, plus significatif qu’une aide militaire indirecte qui viendrait renforcer l’EUFOR pour des missions plus personnelles et délicates ? Espérait-t- il plus qu’une courte visite de la part de Mme et Monsieur Sarkozy ou mieux encore éventuellement « une petite récompense » ? Dans ce dernier cas il faudrait lui faire savoir d’urgence que le symbole de la France n’est pas celui d’une vache à lait -

Rappel extrait d’un article de presse : « Les six membres de l'association française ont été condamnés le 26 décembre par la justice tchadienne à huit ans de travaux forcés pour avoir tenté d'exfiltrer 103 enfants vers la France, où les attendaient des familles d'accueil. L'Arche de Zoé présentait à tort les enfants comme des orphelins du Darfour, région soudanaise en guerre civile.

Conformément à un accord bilatéral, les condamnés ont été transférés le 28 décembre en France pour y purger leur peine, simplement adaptée au droit français, qui ne prévoit pas les travaux forcés.

Les six Français ont demandé la grâce du président Deby, seule possibilité de libération rapide. Le 7 février, après une attaque rebelle ratée repoussée in extremis avec l'aide de la France, le chef de l'Etat tchadien s'était dit "prêt" à "pardonner" les membres de L'Arche de Zoé, précisant qu'une grâce pourrait intervenir rapidement. »

Conclusion : la gratitude du Président Deby qui s’était déclaré le 7 Février « prêt à pardonner » semble être tombée en panne. Par quel coup de manivelle magique se remettra-t 6 elle en route ? Peut-être les promesses reprendront-elles quand l’Enquête internationale pourra affirmer si Monsieur le député Ngarlejy Yorongar, opposant au Régime Idriss DEBY, qui s’était imprudemment porté dénonciateur dans l’affaire de l’Arche de Zoé, est mort ou toujours vivant.

Ndlr : Je doute fort que les vœux, la volonté affirmé du Président Français de réconcilier les Tchadiens aboutissent rapidement. Encore une fois une utopie.

ooOoo

Avant son départ au Tchad, M. Sarkozy avait décidé de maintenir cette visite controversée par diverses organisations :

Quelques opposants au voyage et leur avis :

Après avoir été reçue par Nicolas Sarkozy avec cinq autres organisations de défense des droits humains, mercredi matin avant son départ, la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) avait jugé que "le sort des opposants politiques doit être élucidé avant le départ du président Sarkozy, sans quoi le soutien de la France au régime du président Déby serait aveugle", et dans un communiqué l'ONG avait demandé au président français "d'exprimer une position publique ferme exigeant des autorités tchadiennes le respect inconditionnel des droits humains et l'ouverture de discussions de paix engageant le pays dans un véritable processus de dialogue politique"

Le président français a fait ce choix alors que l'on reste sans nouvelles de deux responsables de l'opposition tchadienne et qu'ils ont été "arrêtés par les forces gouvernementales de sécurité le 3 février" lors d'une "vague de répression" engagée immédiatement après la victoire militaire de M. Déby.(selon HRW)

Craignant des "disparitions forcées", HRW avait jugé "inopportun" le voyage au Tchad du président français, "à moins que des preuves concrètes n'attestent que Saleh et Yorongar sont en vie". De leur côté, les cinq avocats tchadiens et français des deux disparus estiment que "la responsabilité (de M. Sarkozy), dès lors qu'il maintient son déplacement, est lourde, eu égard aux informations alarmantes" en leur possession.

Il semblerait que « l’enquête internationale » qui se met en place aura fort à faire pour débrouiller les fils de cet imbroglio tout autant inter tchadien que franco tchadien. Une vraie galère !

Shoah : Comment faire mieux que ce qui est déjà très bien fait ?

Nous venons d’apprendre hier soir que le parrainage d'une victime par un élève ou par une classe était réorienté vers d’autres pistes de recherche. « L'idée » de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par des CM2 chaque enfant juif de France victime de la Shoah a laissé place à d'autres pistes de réflexion, ont déclaré mercredi plusieurs participants à la réunion d’ouverture de la Mission pédagogique, chargés de plancher sur cette pomme de discorde, jetée ces récents jours dans la tête du Mammouth par le Cornark en Chef et ses assistants.

Que l’on ne s’illusionne pas pour Monsieur Sarkozy, Monsieur Darcos, les membres du Gouvernement et leurs partisans « sarkozystes » « l’idée », « l’intuition », le souhait » « l’émotion » n’est pas enterrée. Comme je le disais elle navigue dans les abîmes de l’océan politicien « sarkozystes et apparentés » en attendant de ressurgir au bon moment pour envenimer l’atmosphère de l’enseignement laïque.

Pour Monsieur Claude Lanzmann, historien et cinéaste, qui faisait partie de la réunion pédagogique, le parrainage "enterré avant même qu'on se réunisse, ce n'était pas praticable car il y a 11.500 enfants juifs de France et 600.000 élèves en CM2".

Ndlr : Bigre ! Personne n’y avait pensé ! Il n’y aurait eu que 11 500 écoliers expiatoires, le compte n’était pas bon, ce n’était pas suffisant il en manquait plus de 500.000 qui auraient échappés à cet endoctrinement rituel, car il s’agissait bien d’imposer à chaque petit écolier un rituel psychologique traumatisant et culpabilisant à mon sens.

Monsieur Claude Lanzmann, a ajouté que l'idée de tels parrainages était "partie d'une sincère émotion du président" (sic) et a affirmé que "la proposition de Nicolas Sarkozy est toujours valable, elle va être rendue praticable".

Ndlr : rendue praticable ? Il ne suffit pas d’enfourcher , comme on enfourche un petit vélo, une idée, une intuition, un souhait, une sincère émotion … pour rendre praticable une "proposition "amalguamée" émotive ( j'allais écrire "émoticone ! je me suis retenue) .Cette pratique, cette greffe macabre et douloureuse sur neurones d’enfant n’aura pas lieu ! Avec une caméra ou en écrivant un livre vous pouvez tout faire Monsieur Lanzmann, mais on peut aller voir le film , lire le livre ou préférer rester dans une bibliothèque en lisant des livres d’histoires sur la seconde Guerre Mondiale pour s’informer et étudier correctement sans avoir recours à l’émotionnel et le compassionnel, le devoir de mémoire, l’identification et le deuil perpétuel individualisé comme passage obligé.

Pour Mme Waysbord-Loing, chargée de faire des propositions d'ici deux mois, s’est exprimé sans ambiguïté : «il ne faut pas faire de la commémoration, du rituel, parce que l'école n'est pas le lieu de cela. L'école est le lieu où l'on construit un savoir, où l'on apprend aux élèves à rechercher, à enquêter".

"Ce qui va y avoir de nouveau, c'est la mise à disposition de documents de référence et d'un inventaire de toutes les sources disponibles pour faciliter le travail des enseignants", a-t-elle précisé. ».

Interrogée sur les parrainages, Mme Hélène Waysbord-Loing, chargée de la mission pédagogique a répondu : "Il n'en a pas été question ce matin"

D’après la déclaration de Monsieur Lanzmann, il semblerait que oui. A moins qu’il n’ait débordé du sujet pour donner son avis personnel, ce qui est tout à fait légitime mais tout de même un peu révélateur.

Ndlr : si je comprends bien le choix des « instruments » pédagogiques : documents de référence, et inventaire des sources disponibles pour « faciliter le travail des enseignants » se ra mis à leur disposition. Il nous reste à exiger que « ces instruments » pédagogiques reçoivent l’exéquatur du Conseil Supérieur de l’Education National après avoir été soigneusement vérifiés par des Historiens et de Psychiatres commis à cet effet en raison de leur impartialité en la matière.

Concernant les « pistes de réflexion » Mme Veil a plaidé pour "autoriser, inciter à faire des travaux qui permettent aux enfants de se grouper dans une classe non pas vers un enfant en particulier mais vers telle situation dans telle ville".

"Il n'y a rien de très précis de décidé, mais la volonté de tous d'arriver à améliorer ce qui est déjà très bien fait par les professeurs" qui enseignent cette partie de l'Histoire depuis 2002 en primaire, a reconnu Mme Veil.

Ndlr : Comment faire mieux que ce qui est déjà très bien fait ?

Il nous reste à suivre l’évolution des réflexions de la Mission Pédagogique qui nous concerne tous.

27 février 2008

Darcos lançe ce jour l'Opération Shoah CM2

La semaine dernière Xavier Darcos avait présenté » son projet d’éducation primaire en insistant notamment sur l’institution d’un cours d’instruction civile et morale dans le chapitre duquel il insistait sur l’introduction d’une initiation à la Shoah.

Ainsi comme un serpent de mer dans l’océan politicien, cette « idée » présidentielle qui avait été passablement enfumée et masquée par les différentes polémiques soulevées par les tentatives d’atteinte aux principes fondamentaux de notre droit Constitutionnel, et les escarmouches du Salon agricole, refait son apparition officiellement cette fois, par la constitution et l’ouverture de la mission pédagogique, appelée à débattre de cette question importante

Je relève dans la presse que « La mission pédagogique de Mme Waysbord-Loing est chargée de concevoir, avec l'appui d'experts du ministère et en consultant très largement, les documents pédagogiques qui permettront la mise en place à la rentrée 2008 de la proposition du président de la République».

En effet, c’est aujourd’hui Mercredi que le ministre de l'Education Xavier Darcos rapprochera Simone Veil et Serge Klarsfeld pour lancer la réflexion sur la mise en œuvre de « l’idée », l’intuition », « le souhait » de Nicolas Sarkozy que chaque enfant de CM2 se voie «confier la mémoire» d'un enfant mort dans la Shoah ».

Le Ministère a expliqué dans un communiqué que Xavier Darcos réunira autour d'une table-ronde censée «marquer le début de la mission pédagogique »confiée à Hélène Waysbord-Loing», inspectrice générale et directrice de la Maison d'Izieu (Ain), «les institutions et les personnalités engagées dans la transmission de la mémoire de la Shoah ».

Seront conviés outre Mme. Simone Veil et personnalités déjà cités, Mme. Anne-Marie Revcolevschi, directrice de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, Mr. Serge Klarsfeld, président de l'association des fils et filles de déportés juifs de France, et Mr. Richard Prasquier, président du conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), tous deux plutôt favorables à l'initiative présidentielle.

Mme Simone Veil s’était manifestée vivement dans un premier temps comme opposée à l'idée du président de la République, actuellement elle accepte d’en débattre, Quand à Messieurs Serge Klarsfeld et Prasquier qui sont loin de représenter toutes les opinions des Français de confessions juives, ils sont très favorables à « l’intuition » présidentielle.

D’autres personnalités figurent aussi comme invités, dont Mr. Pierre Besnainou, président du fonds social juif unifié, Béatrice Rosenberg, présidente de Yad Layeled France, Philippe Schmidt, vice-président de la Licra, Raphaël Haddad, président de l'Union des étudiants juifs de France, Théo Hoffenberg, membre du conseil d'administration du Mémorial de la Shoah, Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah et le cinéaste Claude Lanzmann.

L'Education nationale sera représentée par Mr. Jean-Louis Nembrini, directeur général de l'Enseignement scolaire, et Mr. François Perret, doyen de l'Inspection générale et Joëlle Dusseau, inspectrice générale prendront part aux travaux.

Sauf erreur de ma part, je n’ai pu relever dans la liste des invités Monsieur ou Madame Dupont, Levy, Benali, N’Guyen, M'Backa-Waka parents d’élèves qui sont tous en majorité d’accord pour une instruction purement civique mais qui entendent garder dans leurs prérogatives, impérativement et sans partage, l’éducation morale de leurs enfants et les responsabilités civiles qui en découlent.

C'est vraiment regrettable , c'eut été l'occasion de dialoguer tous ensemble en famille un "Ch'ti" peu ......

26 février 2008

Les découpeuses de la République

Certaines dames de l’UMP, dont une Ministre Rachida Dati, et l’autre député Nadine Morano aussi porte-parole de l’UMP, s’imaginent en leur grades et qualités pouvoir l’une contourner, l’autre faire modifier, les règles constitutionnelles pour les ajuster à leurs vues qui ne sont pas toujours conformes, comme elles devraient l’être, à la vue de la Vème République.

"Il s'agit pour nous d'améliorer" le projet de loi "sans remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel", s'est défendue lundi matin la garde des Sceaux, Rachida Dati, faisant valoir que, sur la base de propositions de M. Lamanda, les modalités pourraient être "ajustées" ou "modifiées par la voie d'une circulaire, d'un décret ou peut-être par la loi".

"Je vais saisir Bernard Accoyer pour que nous puissions créer une commission parlementaire, pour qu'on puisse imaginer dans quels cas d'exception la loi pourrait être rétroactive", a affirmé Nadine Morano, députée UMP de Meurthe-et-Moselle

Elles feignent d’ignorer que Monsieur Lamanda, Premier Président de la Cour de Cassation, Premier magistrat de France, a fermé la porte à toute remise en cause de la décision du Conseil constitutionnel, mais que par ailleurs il a accepté le principe d'une réflexion sur le problème de la récidive et de la protection des victimes.

Ne peuvent-elles laisser les hautes personnalités qui en sont missionné travailler en toute sérénité sur ces dossiers ?

Quel but poursuivent-elles en revenant à la charge ? N’ont-elles pas assez amusé la galerie avec leur agressivité et leurs minauderies de petites mondaines capricieuses ? Pourquoi quand elles ont tort veulent toujours avoir le dernier mot ?

Il faut jouir d’une certaine légèreté d’esprit chicanier pour s’imaginer que l’on puisse modifier dans la Constitution l’un des principes fondamentaux du Droit pour satisfaire des sautes d’humeur et des contrariétés qui n’ont pas lieu d’être.

Monsieur Julien Dray, porte parole du PS vient de réagir sainement à la proposition de Nadine Morano en déclarant : « Si on suit Madame Moreno, ça veut dire que la France est le premier pays où la loi serait désormais rétroactive. C’est une Monstruosité juridique »….

"Ça ne répond en rien au problème qui est posé: nous avons des délinquants sexuels, évidemment » ……« la question de la gestion de leur sortie est un problème réel. On peut le faire autrement, il y a des suivis psychiatriques, des suivis médicaux... Là, on est dans le n'importe quoi", a-t-il réagi.

Oui Monsieur Dray, vous avez raison on est « dans le n’importe quoi » dans la monstruosité juridique et j’ajoute dans les chimères, ces dames politiques se sont à tort imaginées qu’il suffisait de tailler des coups de ciseaux dans la Constitution pour la bricoler à leur petite mesure médiatique, comme on taille des cocotes en papier !

Les principes fondamentaux leur ont opposés la rigueur du Droit et fait courber la tête, un sale coup pour la fanfare UMP ! En matière juridique on ne fonctionne pas dans la découpe, il faut travailler les dossiers en droit, en respectant tous les principes fondamentaux de la République, c’est un travail d’expert, les bricoleuses politiciennes n’ont rien à y voir.