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07 novembre 2007

Nicolas arrive chez son Ami Américain Doubleouïou













'images et photos d'archives' ( je trouve l'habit du marquis de Lafayette beaucoup plus élégant que la culotte de Nicolas ! )


Sur ce Continent où plane le souvenir du Marquis de Lafayette, Héros des deux Mondes, "Deux amis" se rencontrent pour renouveler à leur façon une amitié Franco Américaine qui ne règne pas d'hier !


Nicolas Sarkozy débarque aux Etats-Unis chez « l’ami Américain »

Mardi, au début de sa première visite officielle de deux jours aux Etats-Unis et tout juste

à peine débarqué à Washington avec quatre Ministres Français dans son escorte, dont Bernard Kouchner Ministre des Affaires Etrangères, et Rachida Dati Garde des sceaux ,le président français Nicolas Sarkozy dans un exercice de style qui lui est favori, après avoir loué l’amitié entre les deux pays, "On peut avoir des désaccords, on peut avoir des différends, mais on reste des amis car on est de la même famille" s’est ensuite érigé en Grand argentier International donneur de leçons.

Lors de son intervention devant le French American Business Council qui rassemble des grands patrons français et américains, il a plaidé en faveur d'un dollar pas "trop faible" et pour une réévaluation du yuan" : « Une grande économie doit avoir une grande monnaie. Vous n'avez pas besoin d'un dollar trop faible, votre technologie, votre savoir-faire ça suffit".

Le président Sarkozy a aussi déclaré qu'il essayera de convaincre les autorités chinoises de laisser le yuan se réévaluer. "Je vais aller en Chine et je leur dirai: vous avez une réussite tellement spectaculaire ….. « vous n'avez pas besoin d'avoir une monnaie si dévaluée pour gagner".

Note : L'euro a battu de nouveaux records mardi sur le marché des changes, grimpant jusqu'à un sommet de 1,4570 dollar.

Passant à un autre registre, M. Sarkozy a affirmé, en parlant de l’Iran, "inacceptable" pour la France l'hypothèse de la détention de l'arme nucléaire dans les mains de ses dirigeants actuels mais a estimé qu'"il faut rester disponible pour le dialogue".

Pendant le premier après-midi de cette visite au pas de charge, il devrait également décorer des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, s'adresser à la communauté française de Washington, s'entretenir avec le maire de la capitale Adrian Fenty puis dîner avec son hôte George W. Bush à la Maison Blanche.

Le clou de cette visite a été programmé pour ce jour mercredi, où Nicolas Sarkozy doit s'adresser aux deux chambres réunies du Congrès.

Ce "très grand honneur" est particulièrement salué côté français, Il a déjà été réservé à tous les présidents français de la Ve République, le dernier étant M. Chirac en 1996.

Note : la Chambre des représentants et le Sénat ont tenu leur première session commune en 1824 pour y entendre le discours d'un autre Français, le marquis de Lafayette.

Après son passage au Congrès, à majorité démocrate, le président français doit rejoindre le président républicain George W. Bush pour une réunion de travail "délocalisée" dans la demeure historique, du premier président américain George Washington à Mount Vernon, au sud de Washington.

L'occasion pour les deux Présidents de passer en revue et de s’entretenir sur les dossiers internationaux.

En tête de ces questions figurent le nucléaire iranien, le Kosovo, le Proche-Orient, le Liban, la sécurité en Europe, la Birmanie et l'environnement, auxquels devraient s'ajouter, la question des otages de la guérilla en Colombie,selon une déclaration faite vendredi passé par le porte-parole de l'Elysée David Martinon : qui a ajouté "la relation bilatérale aujourd'hui ne fait apparaître aucun sujet de discorde qu'il faudrait traiter en urgence".

L'arrivée du président français, dont le style direct, le volontarisme et certaines valeurs comme la célébration de l'esprit d'entreprise sont appréciés aux Etats-Unis, a suscité des commentaires favorables dans la presse américaine ces derniers jours.

(à suivre)

06 novembre 2007

la Baraka comme la Fortune est aveugle, ça peut tourner !

Philippe Ridet se livre dans son article du quotidien le Monde intitulé « Nicolas Sarkozy, diplomate intéressé » (qui sera publié le 7.11.07) à une sérieuse analyse de la situation politique et sociale actuelle qui se dégrade, avec en regard les agissements du Président de la République qui accapare l’actualité en s’impliquant dans tous les évènements , ou affaires « diplomatiques » pour retrouver dans une agitation constante « un peur d’air » et s' adjuger les mérites de leur « dénouement heureux »* .

Ndlr : * dénouement heureux *, pour le moment, mais il faudra suivre leur prolongement ….

- Ci-dessous je vous invite à la lecture d'un Extrait résumé de l’article de Monsieur Philippe Ridet :

« Confronté à des baisses ….. de sa cote dans les sondages, à une possible coalition des mécontentements, à des interrogations nées du vote par le Parlement d'une très forte augmentation de son salaire et à un malaise de sa majorité, Nicolas Sarkozy a entrepris de changer de terrain. Deux jours avant une visite officielle aux Etats-Unis, le président de la République a mené à bien, au Tchad, une opération de "sauvetage" qui lui permet d'apparaître ……. comme un diplomate bien inspiré, audacieux et habile.

« La liste des professions et des syndicats appelant à faire grève dans les jours à venir est impressionnante.

« A quoi s'ajoute une grogne montante, indexée sur le prix de l'essence à la pompe, lequel est en hausse continue depuis plusieurs mois.

« Il n'est pas sûr qu'un succès diplomatique suffise à faire oublier ces dossiers sociaux. »

« Les cheminots, les agents de la RATP, les magistrats, les fonctionnaires et les marins pêcheurs ne renonceront pas à leurs revendications. En revanche, elles ont disparu de la "une" de l'actualité pour quelques jours. ……. ».

………

« En rapatriant, dans un Airbus aux armes de la République française, les trois journalistes français et les quatre hôtesses de l'air espagnoles de la capitale tchadienne à Paris via Madrid, M. Sarkozy s'est adjugé la meilleure part du succès.

« Alors que le Quai d'Orsay et le ministère de la défense sont montrés du doigt pour n'avoir pas pu empêcher l'opération malencontreuse de L'Arche de Zoé, le président de la République, en s'accordant tous les mérites dans le dénouement heureux - mais partiel - de cette affaire, a su prendre les devants et s'extirper de la polémique.

Monsieur Philippe Ridet souligne dans son article

« Son équipée a également donné à M. Sarkozy l'occasion de définir la "diplomatie compassionnelle et personnelle" dont il entend être le seul moteur …… »

"Il paraît assez logique qu'un chef de l'Etat aille chercher des compatriotes qui, de surcroît, n'y sont pour rien", a-t-il répondu à une question sur le risque d'ingérence dans les affaires tchadiennes. "Et je vais vous dire mieux : même ceux qui y sont pour quelque chose, je m'en sens responsable, a-t-il ajouté. Dans un Etat de droit, le président de la République est responsable de tous ses concitoyens, même de ceux qui font des choses mal."

« Cette mise au point était aussi une réponse au Parti socialiste, qui cherche toujours un moyen de s'opposer efficacement au chef de l'Etat. Tout en en applaudissant du bout des doigts, le PS a concentré ses critiques sur la "théâtralisation" et la personnalisation de l'action de M. Sarkozy.

"On ne peut pas diriger l'Etat en se prenant pour Zorro. Il se comporte comme s'il était le sauveur et ne résiste pas à sa tentation permanente de mettre en scène son action comme s'il était le seul à agir", a déclaré Jean-Louis Bianco, ………. dans Le Parisien du 5 novembre.

« Pour François Hollande, le déplacement de M. Sarkozy au Tchad relève d'une "méthode consistant à être toujours en mouvement, toujours présent, sur tous les terrains, pour saturer l'espace public".

Reprise de l’article : La méthode ? On commence à la voir. Elle consiste, pour M. Sarkozy, à s'impliquer personnellement dans les dossiers les plus lourds. Qu'il s'agisse de l'élaboration du traité européen simplifié, de la libération des infirmières bulgares ou de l'opération "journalists rescue" au Tchad, M. Sarkozy commence par court-circuiter le Quai d'Orsay et mène directement les négociations. Ensuite, il attend le bon moment. Pour le traité simplifié, il a profité à plein d'une configuration exceptionnelle : la fin de la présidence allemande de l'Union européenne, à la recherche d'un succès, les derniers jours au pouvoir du premier ministre britannique, Tony Blair, réputé plus européen que Gordon Brown, et la dynamique née de son élection. En Libye, M. Sarkozy a amplement profité des efforts diplomatiques accomplis par d'autres, mais il a su déterminer le jour et l'heure pour intervenir. Au Tchad, il a attendu d'être certain que les autorités tchadiennes allaient libérer les journalistes français et les hôtesses espagnoles pour faire décoller son avion.

Reste ensuite à trouver le bon deal : dérogations au traité européen pour la Pologne et le Royaume-Uni, armement et équipement nucléaire à Tripoli, rôle prépondérant dans la région pour le Tchad. Tout en refusant d'admettre qu'il cède aussi à une forme de chantage, il accorde à ses interlocuteurs les plus récalcitrants un statut de partenaires fréquentables : les frères Kaczynski en Pologne, Mouammar Khadafi en Libye et Idriss Déby au Tchad.

Il ne lui reste plus, alors, qu'à jouer au désintéressé qui n'écouterait que son grand coeur. "Je mesure tous les jours les risques que je dois prendre, a-t-il déclaré, lors de sa conférence de presse, à N'Djamena. Si j'avais besoin d'un travail tranquille, j'en ferais peut-être un autre. Si, à chaque fois qu'on se rend dans un pays pour régler un problème, on porte atteinte à l'indépendance d'un pays, il n'y a qu'à rester chez soi. Comme ça, on ne risque aucun problème." Typique de la rhétorique sarkozienne, cette répartie est en effet imparable.

« Enfin, M. Sarkozy peut espérer tirer profit de sa posture inédite de "libérateur" de journalistes. ……. Accusé avec constance, et parfois avec raison, de contrôler la presse, de la manipuler ou de la saturer, le président de la République est apparu, dans son équipée tchadienne, comme le meilleur défenseur de la liberté d'informer. Cette initiative ne signifie pas que ses relations avec les journalistes soient confiantes et sans nuages. Mais elle relativise les intrusions réelles de M. Sarkozy dans l'exercice de ce métier, comme lorsqu'il s'est agi de limoger le directeur de la rédaction de Paris Match, Alain Genestar …… »*

Ndlr : en 2005 pour avoir publié des « secrets privés » concernant Mme. Sarkozy

« On peut imaginer avec quel plaisir le chef de l'Etat a pu déclarer, à N'Djamena, avant de reprendre l'avion pour Paris : "Dans mon propre pays, des journalistes m'ont dit : "Il faut s'en occuper."" Il sous-entendait ainsi qu'il n'avait fait qu'obéir aux vœux d'une profession qu'il ne ménage pas. De quoi redonner de la vigueur à son dicton favori : "La baraka fait partie de la bonne gestion."

Ndlr : la baraka comme la fortune est aveugle !

Flash Info ZOE : Divergences de vues Paris-D'jamena !



RAISON D'ETAT ?

Le Président Deby cèdera-t-il au Président Sarkozy et laissera-t-il échapper les inculpés à la justice tchadienne ? l'Eufor en vaut-il la chandelle ?

C'est au risque de soulever contre lui les Ministres de l'Intérieur e de la Justice Tchadiens, les magistrats, leurs partisans, le peuple tchadien et pire l'opposition !

L'Eufor en vaut-il la chandelle ? C'est avant tout au Président Deby de peser le pour et le contre.

Les fauteurs de troubles qui n'ont pas hésité à alourdir de leurs turpitudes le climat dejà agité des relations Franco-Tchadiennes devront assumer que ce soit au Tchad ou en France, pour eux les carottes sont cuites !

Flash Info ZOE : Divergences de vues entre Paris et N’Djamena sur le lieu du Procès !

C’était bien parti entre Monsieur Sarkozy et le Président Deby, mais ça se complique entre Paris et le Ministre de l’Intérieur Tchadien qui soutient la volonté des magistrats Tchadiens qui comme lui soutiennent que le procès doit se tenir au Tchad.

Le Ministre de l'Intérieur tchadien, Monsieur Ahmat Mahamat Bachir a déclaré que les membres de l’Association Arche de Zoé, devait être jugés au Tchad « Un procès en France constituerait une insulte pour le peuple Tchadien » et il a ajouté « Quand nos délinquants se font arrêter chez vous, ils ne sont pas amenés ici…Les faits ont été commis aux Tchad. C’est pourquoi ces bandits doivent être jugés et condamnés ici et il a ajouté qu’ils devraient « également purger leur peine dans une prison Tchadienne avant d’être expulsés »

Ndlr : ceci par rapport au Droit International est légitime et le Tchad, Pays souverain, est tout à fait en droit de ne pas se dessaisir de cette procédure judiciaire.

Cependant concomitamment ou peu après ces déclarations du Ministre Tchadien, publiées à la une du quotidien Le Parisien du Mardi 5 novembre, reprises par les radios et la télévision :

- le Président Français Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il irait chercher au Tchad « quoiqu’ils aient fait »

Ce qui n'a pas manqué de provoquer une nouvelle réaction immédiate cette fois du Ministre de la Justice Tchadien,Albert Pahimi Padacké, qui a vivement répliqué au président Sarkozy que ce n'était pas à lui de "décider" du sort des inculpés dans l'affaire de l'Arche de Zoé, en jugeant "inopportune" la déclaration faite peu auparavant par le chef de l'Etat français :

"Ce n'est pas le président Sarkozy qui décidera", a assuré le ministre tchadien de la justice à des radios françaises,…… "Cette déclaration me semble inopportune dans ce contexte", a assuré le Ministre de la Justice tchadien."Elle semble reléguer à l'arrière-plan le judiciaire. Si cela est possible en France………cela n'est pas possible au Tchad. C'est les juges qui décident ici, ce n'est pas le président Nicolas Sarkozy qui décidera ce que fera la justice tchadienne des six Français membres de l’Association l’Arche de Zoé.

Rappel des évènement antérieurs : Après des entretiens par téléphone avec le Président Tchadien Idriss Deby, il avait pu ramener dans son avion, au cours d’un voyage express le Dimanche 4 novembre, trois journalistes français et quatre hôtesses de l'air espagnoles de l’ avion affrété par l'Arche de Zoé, tout juste libérés par la justice tchadienne après une procédure express ; Après avoir d'abord très sévèrement critiqué l'opération de l'Arche de Zoé, M. Sarkozy avait "souhaité" à N'Djamena que les Français inculpés** puissent être jugés en France.

**Rappelons que les six Français détenus au Tchad sont accusés de trafics d’enfants pour avoir tenter d’enlever du Tchad 103 enfants.

Ainsi, une malencontreuse divergence de vues entre Paris et N’Djamena se fait jour, mais aussi entre Nicolas Sarkozy et notre Ministre des Affaires Etrangères Bernard Kouchner qui, de retour d’Asie, avait déclaré sans aucune ambigüité dimanche soir, au "Grand Rendez-vous" d'Europe 1/TV5 que le procès devrait avoir lieu au Tchad.

A la suite des déclarations de Monsieur Ahmat Mahamat Bachir, différentes personnalités ont fait part de leur point de vue :

"Ce que le ministre de l'Intérieur Tchadien a dit correspond au sentiment général des Tchadiens", a réagi un magistrat tchadien. …."On veut que le jugement se passe ici. Si cela doit se passer en France, ce sera malgré la volonté des Tchadiens", a-t-il expliqué, tout en estimant que "la raison d'Etat risque de s'imposer".

Plusieurs Tchadiens, interrogés par les médias ont confirmé et approuvé les déclarations et la volonté du Ministre de l’Intérieur Tchadien.

"Le crime a été commis ici, au Tchad, contre les enfants tchadiens. Si les autorités de notre pays laissent ces français partir, le pays ne pourra plus se regarder en face", a estimé un fonctionnaire.

"Peu importe les retombées diplomatiques, c'est important pour nous qu'ils soient jugés ici", a affirmé un général de l’Armée Tchadienne.

Miriama, une étudiante tchadienne ajoute "Même s'il y a eu des arrangements entre les deux pays, même si Brahim Deby , le fils du président,( depuis décédé )a été jugé et condamné en juin 2006 à six mois de prison avec sursis en France (pour trafic de drogue), ici ils sont accusés de trafic d'enfants" …"On doit nous laisser les juger et ils pourront toujours aller purger leur peine dans leur pays" .

Les auditions des inculpés ont repris même mardi 6 Novembre au palais de justice de N'Djamena. Cinq des six membres de l'Arche de Zoé ont été conduits au palais de justice ainsi que le pilote belge Jacques Wilmart, âgé de 75 ans, qui avait convoyé à plusieurs reprise des enfants de la frontière tchado-soudanaise à Abéché d'où ils devaient être embarqués pour la France.

Eric Breteau, Le président de l’Arche de Zoé entendu samedi par le juge, est resté dans sa cellule. Il a clamé son innocence dans un entretien publié mardi par le quotidien régional français Sud Ouest: "on parle de moi comme d'un criminel, alors que je suis le seul à avoir essayé de faire quelque chose pour le Darfour", ** a-t-il déploré.

Note : **encore une prétention de Monsieur Breteau exagérée et tout à fait surfaite, dans la ligne du caractère de ce personnage qui ne connait pas de limite, semble-t-il, et ne mesure par la portée de ses actes et paroles.

(Affaire à suivre)

05 novembre 2007

Flash Info ZOE : Le Feuilleton des familles d'accueil

Les familles de L’Arche de Zoé : Décidément ça tourne au Feuilleton à l'eau de rose pour une famille en pavillon meulière entouré d'un petit jardin, qui voulait sortir selon son chef de famille " du comportement banal de l'occidental moyen qui se contente de verser un peu d'argent à une ONG " "Nous pouvions agir vraiment" affirme-t-il.


Comment ? C'est ce que nous allons voir :

Lecture de presse commentée par moi-même d’après un article reportage du Monde du 5 Novembre 2007 lu sur Internet (il y est question du " désarroi des familles d’accueil") :

Le rédacteur de l’article nous présente un pavillon en meulière entouré d'un petit jardin, dans une rue tranquille de Pontault-Combault, à 25 kilomètres de Paris et nous apprends que « c'est là qu'aurait pu habiter Abdel, 6 ans et demi, 1,12 m, "orphelin du Darfour" -si l'on se fie aux renseignements envoyés à la dernière minute par L'Arche de Zoé à la famille Rieutord, candidate pour accueillir l'un des enfants regroupés au Tchad »

On nous présente le couple d’accueillant : « Jean, conseiller en formation professionnelle, son épouse Claire, institutrice, et leurs trois enfants, Pauline, 17 ans, Juliette, 13 ans, et Louis, 9 ans, qui avaient tout préparé. Louis et le nouveau venu allaient partager la grande chambre du premier étage, tandis que les parents se contenteraient d'une pièce plus petite : "On se disait que ce serait dur, se souvient Claire, que cet enfant aurait des problèmes, mais on se sentait capables de le rendre heureux." Pour Jean, "c'était une occasion unique de sortir du comportement banal de l'Occidental moyen qui se contente de verser un peu d'argent à une ONG. Nous pouvions agir vraiment."

Ndlr : Jean estime son comportement supérieur au « comportement banal de l’Occidental Moyen ……. » Nous pouvions agir vraiment, ajoute-t-il ! Vraiment quelle ostentation déplacée et quel manque d’humilité ! Sachez Monsieur qu’on se contente de donner ce qu’ont peut effectivement et qu’on ne le crie pas sur les toits et les journaux comme vous.

Le Monde nous apprend que « Les deux époux avaient envisagé tous les scénarios : "On se disait : si un jour la paix revient au Soudan et que des proches le réclament, il rentrera. Ce sera un crève-cœur, mais on se fera une raison." Mais si la guerre se prolongeait, ils pourraient engager les démarches pour lui obtenir la nationalité française, et pourquoi pas, pour l'adopter : "Au pire, si les services sociaux ne nous jugeaient pas aptes à le garder, il serait quand même mieux en France, dans une autre famille, que dans un pays en guerre."

Ndlr : la bonté, le grand cœur, la générosité, l’espoir, le sacrifice, l’abnégation, tout y est en imagination pour ne pas dire en fantasmes : on se la joue en technicolor dans le pavillon en meulière ! Lecteurs, sortez vos mouchoirs pour sécher vos larmes d’émotion.

Bref, pour les Rieutord (ndlr : couple situé au-dessus de l’Occidental moyen, ne l’oublions pas) le MONDE nous apprend que l'aventure commence en mai. Après avoir entendu parler de L'Arche de Zoé à la radio, les enfants vont sur le site Internet de l'association pour en savoir plus. Ils découvrent un projet généreux et excitant : trouver des orphelins abandonnés au Darfour, (ndlr, cachés dans les sables, comme des œufs d’autruche ? ), promis à une mort certaine, et les transporter en France, à l'abri. La famille prend sa décision en deux jours. Claire téléphone à Eric Breteau, le chef de L'Arche de Zoé, qui l'invite à une réunion.

Au fil des contacts, les Rieutord sont séduits par Eric Breteau : "C'est un homme grand et costaud, explique Pauline, la fille aînée ; il a de la prestance, il parle bien. Il sait aussi écouter les autres. Ce n'est pas du tout un illuminé." Jean est sensible à la force émanant du couple formé par Eric Breteau et son amie Emilie Lelouch : "Eric et Emilie côte à côte, lui si fort, elle si jolie, et tous les deux si audacieux, cela avait une dimension romanesque, très attirante." (Ndlr : fervent de 4x4, certainement pour Jean au-dessus de l’Occidental moyen, et pour moi un « couple copie up to date » ordinaire, en costume de pompier, d’après quelques vidéos que j’ai pu voir) Puis L'Arche de Zoé remet à la famille une "charte" : l'association s'y engage à ne violer aucune loi et à ne jamais mettre les enfants en péril. Jean se met à étudier le "Guide pratique de la demande d'asile".

Ndlr : on peut s’engager à ne violer aucune loi quand on décidé à n’en observer aucune !

Ndlr : Pour le Guide pratique de la demande d’asile, s’est-il donné la peine de l’étudier entre les lignes ? Ou s’est-il contenté banalement de l’étudier comme du papier à musique sans se poser de question ni s’autoriser à en poser ?

Reprise de ma lecture : En septembre, Eric Breteau rentre d'un voyage au Darfour. Il organise une réunion à Valence (Drôme) et annonce aux familles que l'opération entre dans sa phase concrète. Les Rieutord sont ravis : "Nous étions près de 600 dans la salle. Nous étions assis à côté d'universitaires, d'un fonctionnaire travaillant au Sénat, des gens sérieux. Il y avait une dynamique de groupe, tout semblait possible."

Ndlr : Quelle belle assistance ….. Des universitaires, un fonctionnaire travaillant au Senat, ceci projette tout de suite votre personnalité bien au-dessus de l’Occidental banal moyen qui n’a pas accès à ce genre de colloque. Hélas l’habit ne fait pas le moine, pas plus que le nombre et le paraître ne font l’être, ce que Jean semble ne pas avoir compris et que l’Occidental moyen sait depuis toujours.

Reprise de ma lecture : « Au cours de cette conférence, Eric Breteau avertit les familles que cette opération "atypique" sera probablement critiquée par les autres ONG et par une partie de l'opinion et que, désormais, la discrétion est de rigueur. Mais il fait aussi des déclarations ambiguës laissant entrevoir une possible face cachée de l'opération : "Sur le ton de la rigolade, il a dit qu'une personne ayant ses entrées à l'Elysée se trouvait dans la salle."

Ndlr : Mazette ! et à partir de là, tout le monde commencent à fantasmer :

Reprise de ma lecture : « Certains parents se mettent à échafauder une théorie rassurante : le gouvernement français soutiendrait le projet en sous-main, mais ne pourrait pas faire de déclarations officielles, pour des raisons diplomatiques. Avec le recul, Jean s'étonne de sa propre naïveté : "On imaginait que Sarkozy voulait d'une part mener une politique dure en matière d'immigration, mais que d'autre part, il avait envie de montrer son grand cœur à l'occasion d'une opération exceptionnelle." Cette croyance est renforcée par la passivité des pouvoirs publics. En bonne fonctionnaire, Claire est persuadée que, si l'Etat était opposé à l'opération, il contacterait les familles pour les mettre en garde : "Or, il n'y a rien eu. J'ai écrit à mon inspecteur d'académie pour demander un congé exceptionnel, en expliquant clairement l'opération. J'ai reçu une réponse favorable."

Ndlr : c’est vraiment de la caritative fiction ! Les Pouvoirs publics ne peuvent interdire ou entraver de bonnes intentions qui à ce stade là sont encore du domaine d’un projet, dont on ne peut présumer à priori et à l’avance s’il s’inscrira dans la légalité ou dans l’illégalité, si toutes les bonnes intentions étaient interdites à la base, ce serait un abus de pouvoir. Quand à l’inspecteur d’académie, il n’est pas là pour examiner la régularité d un projet d’opération, il se borne à examiner administrativement la demande de congé exceptionnel, pour l’accepter si elle est régulière par rapport à son administration ou la refuser si elle n’est pas régulière.

Jean va plus loin : "Si j'avais vu apparaître un képi, reçu un courrier d'avertissement, j'aurais arrêté immédiatement." Il souligne aussi les ambiguïtés des hommes politiques : "Quand Kouchner a proclamé qu'il fallait établir des corridors humanitaires au Darfour, j'y ai vu un encouragement."

Ndlr : Mais enfin, c’est se conduire en assisté et en mouton de panurge, pour un homme au-dessus de l’Occidental moyen ce n’est vraiment pas croyable, ne pouvait-il mettre ses neurones en éveil pour s’informer exactement, fallait-il vraiment, comme il l’évoque maintenant, que l’administration et le Pouvoir exécutif, plus un képi en « apparition » et une lettre d’avertissement viennent le tirer de sa léthargie pour forger son appréciation et arrêter sa décision ? Eh bien si c’est ça, c’est à désespérer de la « valeur » d’autonomie d’un homme situé au-dessus de l’Occidental moyen qui lui, n’a pas besoin de tout ce cortège d’autorités pour comprendre qu’il risque de se faire n…. !

Puis le Monde nous apprend que « L'Arche de Zoé incite les familles à créer leur propre association, chargée de rassembler l'argent nécessaire. Les Rieutord versent d'abord 1 400 euros, puis on leur demande une rallonge de 800 euros. Jean paie sans broncher : "Notre entourage nous a aidés. Tous nos proches nous approuvaient. Enfin... presque."

« Il y a pourtant une voix discordante. Etienne Pouchelet, 30 ans, l'ami de Pauline, se méfie de cette aventure : "A priori, j'aurais dû être pour, car je suis moi-même un enfant adopté, né au Liban et recueilli tout petit par une famille française. Et pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de trouver cette affaire rocambolesque, incompréhensible. Ce Breteau me semblait bizarre, le côté commando de l'équipe me dérangeait. Leur site Internet était excessif, très agressif contre les autres ONG, accusées d'être nulles ou complices. C'était malsain."

« Jean reconnaît à présent qu'il se posait parfois des questions. Un jour, il a demandé à Eric Breteau comment il comptait faire décoller un avion rempli d'enfants s'il n'avait pas les autorisations : "Il m'a répondu que si ça n'avait encore jamais été fait, c'est parce que personne n'avait encore eu la volonté de le faire. Voilà."

Ndlr : Réponse « au dessus du comportement banal de l’occidental moyen » tout à fait rassurante pour Jean, certainement !

Reprise de ma lecture : Inquiet, Etienne ndlr : le plus futé, l’ami de Pauline) décide de mener son enquête : "Sur le site du ministère des affaires étrangères, L'Arche de Zoé n'était ni agréée ni même citée." Il tente de dissuader les Rieutord : "Je me suis disputé avec Pauline à cause de ça. Un jour, elle en a pleuré. Elle croyait à fond à ce projet, elle était blessée par mes critiques. Après ça, on évitait le sujet, de peur que ça dégénère."

Ndlr : eh ! Voilà ! Pauline fait confiance à l’apparence d’un étranger à la famille « grand et costaud qui a de la prestance et qui parle bien ! » et Pauline n’écoute pas son ami Etienne qui lui est pourtant proche et certainement un « être » intelligent.

Reprise de ma lecture : Quand, le 24 octobre, les Rieutord reçoivent un appel leur annonçant qu'ils ont été sélectionnés comme famille d'accueil et que l'avion arrive le lendemain, le bonheur de sauver la vie d'un enfant balaie tous les doutes. Jean prévient son entreprise qu'il prend une semaine de congés. Pour Claire, ça tombe bien, ce sont les vacances scolaires. Même Etienne est solidaire. Il accompagne les Rieutord à l'aéroport et, comme eux, passe la nuit sur place à attendre. En vain.

« Les jours suivants, face à l'avalanche de révélations catastrophiques sur la réalité de l'opération, les Rieutord sont d'abord incrédules. Aujourd'hui, ils se disent effondrés et n'arrivent plus à se faire une opinion : "Nous avons été bernés", soupire Jean, mais Claire le corrige : "Non, nous nous sommes bernés nous-mêmes."

Ndlr : très juste Claire !

Reprise de ma lecture : « Malgré tout, dimanche, les époux Rieutord sont allés place de la Bastille, à Paris, pour la marche de solidarité organisée par les familles des Français de L'Arche de Zoé détenus au Tchad.

Ma conclusion : c’est à désespérer des Occidentaux qui se situent d’eux-mêmes au-dessus de l’Occidental Moyen. Ce sont eux qui au nom des bons sentiments entretiennent le vice dans le fruit.

flash info Zoé : Le lapsus "Zozo" de Mr. KOUCHNER

Je le soupçonnais à tort d'aimer, en dépit de son presque grand âge, les grands voyages qui forment la jeunesse, mais non, mais non , il était en "partage de rôle au sommet de l'Etat"

Information officielle : De retour d'Asie, le Ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a expliqué dimanche soir, au "Grand Rendez-vous" d'Europe 1/TV5/Le Parisien, son silence sur le dossier l'Arche de Zoé et son absence au Tchad par un "partage des rôles" au sommet de l'Etat.

Passons aux choses sérieuses :

Ah qu’il était doux et troublant l’instant du Grand Rendez-vous !

Le Grand Rendez vous de « KouKou me revoilou ! », non excusez mois un lapsus involontaire de ma part ! je voulais dire, de Monsieur Bernard Kouche Nerf, non décidément un deuxième lapsus, re … excusez moi, il faut lire Monsieur Berne Hard Kou che ner, oh boudi de boudi de boudi, je n’y arriverai pas, mais vous avez compris il faut lire : Le Grand Rendez vous de Monsieur Bernard KOUCHNER, Ministre des Affaires Etrangères, dont voici selon ma compréhension le reportage ci-dessous :

1°) Le point de vue du Ministre des affaires étrangères, Monsieur Bernard Kouchner sur l’Arche de Zozo, non pardon : sur l’Arche de Zoé !

Dès sont retour de sa longue visite diplomatique en Asie, Bernard Kouchner s'est révélé hier soir, très justement sévère pour justifier le rôle des autorités françaises injustement attaquées, selon lui et bien d’autres, dans « l'affaire de « l'Arche de Zozo », lapsus commis sous le feu des questions, lapsus qu'il qualifie lui-même de « révélateur » et que nous comprenons parfaitement, pour nous-mêmes y avoir pensé, avec en plus une certaine connotation accusatrice à savoir « l’Arche des 4x4 Zozosong »

L e chef de la diplomatie française est revenu au cours du « Grand Rendez-vous » sur cette « sinistre histoire d'un humanitaire dévoyé » même si certains acteurs étaient « peut-être de bonne foi... »

Ndlr : "peut-être de bonne foi ... Monsieur Kouchner est bien bon de leur accorder un léger bénéfice de doute, mais les faits sont là et nous jugeons sur pièces, nous les lambdas !

2°) Faut-il juger en France ou au Tchad les responsables de cette triste aventure qui a mal tourné , se questionne Monsieur Kouchner et il se répond : « C'est à la justice tchadienne d'abord de décider du sort des neuf Français inculpés. Lorsqu'un délit, et c'est un mot faible, est commis sur le territoire d'un pays souverain, ce n'est pas à la justice française d'intervenir. Elle peut participer, elle peut ensuite, de façon la plus souple, de façon la plus légale possible, s'en occuper également si le pays en question le permet. La Françafrique de papa, c'est terminé. » Les Français qui restent inculpés au Tchad, assure-t-il cependant, « on ne les abandonnera pas ».

Ndlr : Oui, Oui, je suis d'accord ! après la"franceafrique-des-porteurs-de-valise-" et la "franceafric-de-papa-superfinancier-néocolonialiste " qui a ruiné et déshonoré la "françeafrique-de-grand-papa-civilisateur "
c’est terminé, et osons espérer que les Africains veilleront que la "franceafric-des-zozos-ong" ne prendra pas le relais !

Toutes ces références Africaines me font penser à un bel Hyme "C 'est nous les Africains qui revenons de loin....mais ce n'est pas ici le moment ni l'époque de le chanter, même si les Africains n'en finissent pas encore de revenir de loin.

3°) « Nous avons alerté » tout le monde depuis plusieurs mois, a assuré Bernard Kouchner qui va un peu s’énerver quand il explique que les ONG - par définition - « ne sont pas gouvernementales » et « n'ont pas à être régentées par l'Etat ».

Ndlr : pas régentées par l’Etat, oui je suis d’accord, mais qui devraient au moins être régulièrement contrôlées par le fisc et même l'Etat , pour voir si elles ne font, font, font …. comme les petites marionnettes ….. trois petits tours et puis s’en vont …. Hélas bien trop souvent, avec le fric des donateurs et des subventions publiques. On connait la chanson !

Le Ministre n’oublie par l’Armée : « Il faut féliciter l'armée, car c'est leur honneur d'avoir transporté 75 organisations humanitaires » au Tchad sans faire le tri entre les professionnels et les amateurs.

ndlr : bigre ! bigre ! j'ose espérer que l'armée fera le tri entre les civils et les ennemis quand elle sera obliger de tirer !

Le ministre rend ensuite justice aux « centaines d'organisations humanitaires qui font un magnifique travail au Darfour et au Soudan » car « il ne faut pas les oublier ».

4°) Enfin , ( c’est ce que nous attendions), il nous explique pourquoi Monsieur Sarkozy s’ est placé en première ligne en allant lui-même au Tchad ?..... … « C'est son tempérament ! … C'est un homme qui aime prendre des risques et j'aime bien ça……….. Il faut s'y habituer. »

Ndlr : Pour une fois que notre Président se déplace à l’Etranger sans "vexer" personne et en ramenant dans ses bagages des inculpés, qui sans ses adroites négociations seraient encore en sueurs d'angoisses dans les geôles Tchadiennes, je me dois d’applaudir des deux mains, sans compter - ce qui est plus important à mes yeux - qu’il a su ramener le Président Tchadien à une certaine estime de la France, bien compromise par les agissements délictueux des membres de l’Arche des Zozos, non pardon ! excusez moi, les fautes de langage sont contagieuses …. de l’Arche de Zoé. Mais enfin Monsieur Kouchner il vous a un peu et même beaucoup doublé dans cette affaire … ! Mais bon ne mégottons pas ! je suis parfois de mauvaise foi, vous n’étiez pas à la chasse en Asie et je ne peux, en conséquence, me permettre de vous rappeler le fameux proverbe : « qui va à la chasse perd sa place » - Pour moi, qui suis atteinte depuis mon plus jeune âge d'une allergie chronique vis à vis des gouvernants et des chefs d'états , je dois dire que j'ai du faire un effort considérable pour apprécier l'action de notre Chef d'Etat, mais une fois n'est pas coutume : je le tiens à l'oeil !

5°)Enfin la juste sentence de Monsieur Kouchner sur la compétence territoriale judiciaire, tombe comme un couperet sur le gâteau :

« C'est à la justice tchadienne d'abord de décider du sort des neuf Français inculpés. Lorsqu'un délit, et c'est un mot faible, est commis sur le territoire d'un pays souverain, ce n'est pas à la justice française d'intervenir. Elle peut participer, elle peut ensuite, de façon la plus souple, de façon la plus légale possible, s'en occuper également si le pays en question le permet. La Françafrique de papa, c'est terminé. » Les Français qui restent inculpés au Tchad, assure-t-il cependant, « on ne les abandonnera pas ».

Ndlr : décidément la françafrique de papa c’est terminé, mais « on » ( ?) ne les abandonnera pas a-t-il dit : pour moi j’espère que ce « on » ne les abandonnera pas pour mieux les châtier -

Flash info :Des Plaintes contre l'Arche de Zoé

Flash info concernant l’Arche de Zoé - 3 octobre 2007 -

Le consensus des familles françaises qui devaient accueillir « des orphelins du Darfour » autour de l'Arche de Zoé vole en éclat. Une dizaine de plaintes majoritairement pour « escroquerie » a été déposée par des parents dans leurs gendarmeries respectives. « D'autres vont encore arriver dès lundi confie une source proche du dossier.

Le parquet de Paris qui supervise cette affaire va regrouper ces plaintes dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour « exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'une adoption » et « escroquerie ». Avant-hier déjà, l'un des avocats impliqué dans le dossier craignait que l'échec de l'opération de rapatriement ait des conséquences : « Des familles qui ont versé de l'argent vont demander des comptes. C'est fatal vu le fiasco et les zones d'ombre de l'affaire. »

Ndlr : d’autres familles dénuées de sens juridique sinon moral continuent à soutenir l’Arche de Zoé -

ZOE (3me partie)











Sur cette affaire voir mes deux articles précédents :

ZOE (1er partie)

ZOE (2me partie)

(Et les « flashs info sur les points particuliers)

ZOE (3me partie) du Vendredi 2 Novembre au 4 novembre 2007

Vendredi 2 novembre : Les dix-sept Européens et quatre Tchadiens poursuivis, ont été regroupés vendredi à N'Djamena, après que la juridiction d'Abéché, dans l'est du pays, eut été dessaisie du dossier de l'Arche de Zoé.

Concernant les journalistes français et les hôtesses de l'air espagnoles, dont le président tchadien Idriss Deby Itno avait "souhaité" jeudi la prochaine libération, dissociant leur cas de celui des autres inculpés, ceci devrait conduire à un élargissement d’après certains « échos »

Interrogé sur ces propos, le premier substitut du procureur Masnagaral Kagal a déclaré vendredi soir à N'Djamena qu'"entre les déclarations politiques et la décision judiciaire, il fallait se garder de prendre des décisions hâtives".

Les inculpés d'Abéché sont arrivés vendredi après-midi à la base aérienne de N'Djamena à bord d'un C-130 de l'armée tchadienne qui avait décollé d’Abéché..

Ils ont été emmenés au palais de justice où un juge d'instruction a décidé de les incarcérer à la nouvelle maison d'arrêt de la capitale .

Le substitut a déclaré que : "S'il n'y a pas d'autre contrainte, leur audition commencera demain (samedi)".

Ces inculpés ont rejoint dans la capitale un pilote belge de 75 ans qui avait acheminé une partie des enfants à Abéché depuis la frontière tchado-soudanaise. Cet homme avait été arrêté le Dimanche 28 octobre puis inculpé et incarcéré mercredi 30 Octobre à N'Djamena pour "complicité d'enlèvement de mineurs".

Rappel : Les 21 inculpés, au total, encourent de cinq à vingt ans de travaux forcés.

Selon une source judiciaire, les avocats des trois journalistes français et des quatre hôtesses de l'air espagnoles vont pouvoir introduire à N'Djamena "une demande de libération provisoire" qui sera "probablement acceptée", dans l'attente d'un éventuel non-lieu.

(Leur sort s'était allégé jeudi quand le président Deby a déclaré «souhaiter" que les journalistes et hôtesses "soient libérés")

Monsieur David Martinon a commenté vendredi cette déclaration : "Nous avons pris ces déclarations comme un signe encourageant", a commenté vendredi le porte-parole de la présidence française, David Martinon.

Note : Le reporter Marc Garmirian de l’Agence Capa et le photographe Jean-Daniel Guillou de l’agence Synchro X se trouvaient au Tchad en reportage pour couvrir l'opération. Marie-Agnès Peleran, journaliste de France 3, était en "congé humanitaire de solidarité", ce qui écarterait une présence professionnelle. Sa présence au Tchad semble assez délicate à qualifier.

Le sort des bénévoles de l'association reste en incertain.

Résultats d’enquête : Selon les premiers résultats de l'enquête menée par des agences humanitaires internationales auprès des 81 garçons et 22 filles, âgés de un à dix ans, ces enfants disent dans leur quasi-totalité avoir dans leur entourage au moins un adulte "qu'ils considèrent comme un parent" et venir de villages tchadiens frontaliers du Soudan, sans que l'on puisse déterminer pour le moment s'ils sont Tchadiens ou Soudanais.

Une trentaine d'adultes assurant être à la recherche de leurs enfants confiés à l'association ou à des intermédiaires tchadiens sont à arrivés à Abéché pour tenter de les récupérer.

Vendredi 2 Novembre : Abéché dessaisi au profit de la juridiction de N'Djamena

Nous apprenons que la Cour suprême tchadienne a dessaisi vendredi la juridiction d'Abéché (est du Tchad), au profit de celle de N'Djamena, du dossier de 16 Européens et 2 Tchadiens inculpés.

Le Tribunal de première instance (de N'Djamena) désignera, au plus tard lundi, un nouveau juge d'instruction

Rappel : Un chef de quartier et un sous-préfet tchadiens ont également été inculpés de "complicité" par le juge d'instruction d'Abéché dans ce dossier, mais on ne savait pas vendredi où ils se trouvaient.

Rappel : Un pilote belge qui a acheminé une partie des enfants à Abéché depuis la frontière tchado-soudanaise a, pour sa part, été arrêté le 28 octobre puis inculpé et incarcéré mercredi à N'Djamena pour "complicité d'enlèvement de mineurs" dans cette même affaire.

(Les inculpés encourent des peines de cinq à vingt ans de travaux forcés.)

On confirme que le Président Tchadien Idriss Deby Itno a affirmé jeudi "souhaiter" - tout en assurant ne pas vouloir "forcer la main à la justice tchadienne" - que les journalistes français et les quatre hôtesses de l'air espagnoles "soient libérés"

Rappel : Le président français Nicolas Sarkozy lui avait demandé la veille de libérer les journalistes. Il a eu un nouvel entretien jeudi soir avec son homologue tchadien (entretiens par téléphone)

Par ailleurs, nous apprenons qu’un couple des Pyrénées-Orientales qui devait accueillir l'un des enfants vient de porter plainte contre l'Arche de Noé, dont il dénonce les pratiques dans une interview publiée vendredi 2 Novembre par L'Indépendant. Ce couple, qui a requis l'anonymat, a déposé plainte pour escroquerie après avoir versé 2.400 euros à l'association et il affirme avoir été averti au dernier moment qu'il n'avait finalement pas été retenu parmi les familles d'accueil initialement

Samedi 3 Novembre : on apprend que les inculpés bénéficieront de la "protection" de Paris selon la déclaration du 2 novembre de Me COLLARD, défenseur des inculpés :

- Les membres de l'association l'Arche de Zoé, inculpés au Tchad, "bénéficieront maintenant de la protection et du soutien du gouvernement français", a déclaré vendredi leur défenseur Me Gilbert Collard. : L’attitude du gouvernement au moment de l’affaire a été inacceptable. On avait l’impression qu'ils participaient à l'accusation. Maintenant, tout est rentré dans l'ordre", a ajouté l'avocat, après avoir rencontré Mme Yade pendant près de deux heures, en compagnie des familles.………. "Il ne dépend plus que de nous, que du gouvernement français, de ne pas alimenter la colère du Tchad", a-t-il estimé, alors que les membres de l'association sont soupçonnés par les autorités tchadiennes d'"enlèvements" et de "trafic d'enfants". …Mme Yade "nous a donné la confirmation que dans peu de temps le calme peut revenir", a dit l'avocat, selon lequel un juge d'instruction sera nommé lundi à N'Djamena puis "une demande de mise en liberté présentée pour tous les inculpés".

Me Collard a précisé que la secrétaire d'Etat avait présenté "de manière plus favorable" le sort des trois journalistes qui accompagnaient les membres de l'association une N'DJAMENA

Ndlr : Me Collard a déclaré entre autres : « L'attitude du gouvernement, au moment de l'affaire, a été inacceptable. On avait l'impression qu'ils participaient à l'accusation ».

Ce n’est pas mon impression, j’ai pour impression personnelle que le gouvernement faisait part de sa désapprobation et dénonçait à juste titre cette opération comme inacceptable et illégale.

Dimanche 4 Novembre : Un couple de Loire-Atlantique qui s’apprêtait à accueillir un orphelin du Darfour par l’entremise de L’arche de Zoé s’est dit menacé de représailles et a affirmé avoir reçu des menaces s'il parlait à la presse. Ce couple a décrit le « charisme » du président de l'association, Eric Breteau : …… "Nous on a témoigné parce qu'on veut que la vérité soit établie, et malgré la peur de représailles" ont déclaré Cécile et Flavian Hervy. Ils disent avoir reçu un coup de fil anonyme lui promettant "des représailles" s'il parlait à la presse. Ce couple d'une trentaine d'années qui habite Sainte-Luce-sur-Loire, dans la banlieue de Nantes avait "rempli un dossier" auprès de l'association dans l'espoir d'adopter un orphelin….. "On a été convoqué pour une réunion le 1er septembre où on nous a indiqué que si on voulait continuer il fallait verser 2.200 euros pour les frais médicaux et la logistique", raconte Mme Hervy.

Lors d’un "meeting", Mme Hervy décrit Eric Breteau expliquant, de manière très convaincante, sa démarche devant 300 personnes. "Il avait réponse à tout, et il avait l'air de savoir où il allait", notamment en ce qui concerne les démarches administratives à effectuer à l'arrivée des enfants en France.

"Il nous a dit que pour arriver à l'adoption il faudrait de deux à cinq ans, et ça nous a semblé logique, en plus pendant ce temps on avait l'enfant avec nous au lieu d'attendre sans rien avoir".

Mme Hervy explique qu'ils n'ont jamais pu parler directement à Eric Breteau, car "il était toujours occupé".

Mme. et Mr. Hervy déclarent en vouloir aujourd'hui à l'association et à son président de leur "avoir menti". ….. "Ce qui nous a choqué, c'est que tous les enfants ne soient pas orphelins et qu'ils ne viennent pas du Darfour». ………… "On envisage de porter plainte pour abus de confiance, mais pas pour escroquerie".

Le 4 novembre : En Lorraine 8 familles s’unissent pour soutenir l’Arche de Zoé - « On n’achetait pas un enfant » se défendent 8 familles Lorraines qui ne se connaissaient pas mais viennent de se regrouper pour former un collectif de soutien, toujours confiantes en Eric Breteau. …….. "L'Arche de Zoé, ce sont des pompiers, des médecins, des psychologues: nous n'avons pas la moindre interrogation sur leur intégrité", affirment ces 8 familles. ……. "Ces gens ne nous ont jamais rien caché. Peu de temps avant leur retour du Tchad, nous avons appris qu'il n'y aurait qu'une centaine d'enfants et non 309 comme initialement prévu. Parce qu'ils n'avaient pas réussi à obtenir les papiers nécessaires. Nous savions donc que nous n'accueillerons pas d'enfant finalement ….. « Eric Breteau nous avait prévenus dès le 8 septembre à Valence: « si cela se passe mal, on sera traités de trafiquants »

Questionnées par la presse sur les plaintes des familles s'estimant abusées, les familles lorraines estiment au contraire que, pour elles, "les choses étaient claires" … : «Le budget avait été détaillé en septembre à Valence. Et puis, il s'agissait de dons. On n'achetait pas un enfant. Et ce n'est pas parce qu'on consentait un don qu'on devait systématiquement accueillir un enfant". Et d'insister: "accueillir, pas adopter".

"Sauf à dire que l'ONG sur place aurait pu être trompée", les huit familles ne croient pas que ces enfants soient tchadiens et pas orphelins ……. "Dès la mi-septembre, nous recevions des nouvelles des enfants tous les jours. Pendant six semaines, ils ont été choyés. Rien à voir avec ce qui est raconté désormais. Du coup, aujourd'hui, on arrive à douter de tout de que l'on voit. Et même de ce que l'on ne voit pas."

Ndlr : il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. S’ils se taisaient au moins !

Ces huit familles se mobilisent pour obtenir l'extradition vers la France des responsables de l'Arche. "Nous pensons qu'ils sont désormais l'objet d'enjeux qui les dépassent". Elles disent aussi se mobiliser pour la sécurité des enfants.

Ndlr : puis-je penser que saisies de panique devant la tournure de l’affaire, ces huit familles ont craint d’être accusées d’avoir voulu adopter dans l’illégalitéet se sont rassemblées en insistant sur les termes « accueillir, pas adopter » comme elles le disent.

Ceci pour moi ne fait aucune différence adopter ou accueillir se fait selon des règles et des formalités très précises et très longues en l’occurrence, qui n’étaient ni initiées, ni encore moins en cours, alors que les enfants étaient attendus « à la réception » dans des délais très courts.

Par ailleurs, il s’agissait de dons, disent-elles, en prétendant que ce n’est pas parce qu’on consentait un don qu’on devait systématiquement accueillir un enfant. A mon avis cet argument n’est pas plus valide, que le précédent, consentir un don c’était tout de même financer un projet dont elles n’ignoraient pas les tenants et les aboutissants dont elles auraient du s'inquiéter et s'informer de la légalité très sérieusement, avant de s'y impliquer financièrement et disons le juridiquement en donnant des sommes importantes.

Par ailleurs, elles n’ont pas à soutenir des personnes dont elles déclarent avoir la moindre interrogation sur leur intégrité, alors qu’il vient d’être démontrés qu’elles se sont fourvoyés dans une opération illégale à tout point de vue. Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude, et le mieux que ces familles auraient à faire, c’est de laisser les autorités et la Justice opérer et se prononcer, et de ne pas provoquer, en se manifestant malencontreusement, des enquêtes plus approfondies dont certaines de ces familles auraient peut-être à se mordre les doigts.

Dimanche 4 Novembre : Un dénouement attendu pour les journalistes Français et les hôtesses espagnoles

L'Elysée a annoncé dimanche matin que Le Président Français Nicolas Sarkozy était en route pour rencontrer son homologue tchadien Idriss Deby Itno.

M. Sarkozy était donc attendu vers 14H00 pour une visite de "quelques heures" et devait repartir dans le courant de la journée.

Dans les jours précédents, plusieurs indices en faveur d'un dénouement proche pour au moins 7 inculpés européens impliqués dans cette lamentable affaire avaient émergés.

Idriss Deby qui s’était entretenu par téléphone Mercredi 31 oct. et Jeudier novembre avec Monsieur Nicolas Sarkozy, "souhaitait" la libération des journalistes et des hôtesses tout en dégageant la responsabilité de "la France officielle" dans cette affaire.

Selon une source Diplomatique tchadienne, le président français Nicolas Sarkozy était attendu dimanche à D’Djamena.

Selon une « source tchadienne » Monsieur Nicolas Sarkozy devait "prendre avec lui les journalistes français et les hôtesses espagnoles" dans son avion de son retour …. pour ramener à Madrid et Paris les hôtesses de l'air espagnoles et reporters français incarcérés dans l'affaire de l'Arche de Zoé, dont la libération semblait imminente .

L e déplacement du chef de l'Etat Français marque un tournant dans le dossier …."Puisqu'ils n'ont pas reconnu les faits et qu'Eric Breteau (président de l'Arche de Zoé) les a disculpés (lors de son audition samedi soir), la confrontation n'est pas nécessaire, et il n'y a donc pas lieu de les maintenir en détention", a déclaré une source judiciaire tchadienne, à propos des trois journalistes français et des quatre hôtesses espagnoles. ……"Par conséquent, il va y a avoir une levée partielle du mandat de dépôt (concernant ces sept personnes) et ils seront libérés dans les heures qui viennent".

M. Sarkozy était donc attendu vers 14H00 pour une visite de "quelques heures" et devait repartir dans le courant de la journée.

Le président français Monsieur Sarkozy est enfin arrivé dimanche dans l’après-midi à N'Djamena et a été accueilli à l’aéroport par le Président Idriss Deby Itno.

Un juge ordonnait au même moment la libération des journalistes français et des hôtesses de l'air espagnoles, ce qui, entre parenthèses aurait mécontenté de nombreux magistrats tchadiens qui ont dénoncé des « pressions politiques »

Ndlr : il faut bien que quelque uns se plaignent de part et d’autre, rien n’est parfait en ce bas monde, mais en certaines circonstances il faudrait savoir faire taire un mécontentement « épidermique » personnel ou politique en considérant l’intérêt du renforcement de l’amitié et de l’apaisement politique des relations franco-tchadienne, dont le Tchad à mon avis n’aura pas à se plaindre

Auparavant, un juge d'instruction avait ordonné "la main levée du mandat de dépôt" des journalistes et des hôtesses de l'air, autorisés à quitter le Tchad dans l'attente d'un éventuel non-lieu partiel les concernant, a déclaré à l'AFP Me Jean-Bernard Padaré, avocat des reporters français Marc Garmirian (agence Capa), Jean-Daniel Guillou (agence Synchro X) et Marie-Agnès Peleran (télévision France 3 Méditerranée).

Au cours de sa visite de deux heures, le président Sarkozy s'est inquiété du sort des autres inculpés. Il a notamment souhaité que les ressortissants français "soient jugés en France", tout en réaffirmant sa "confiance" dans la justice tchadienne.

Le président tchadien Deby peut "compter sur ma reconnaissance et mon amitié", a déclaré Nicolas Sarkozy, accompagné de sa secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Rama Yade, avant d'embarquer dans l’avion A-319 militaire de la République française, avec à son bord les journalistes et les hôtesses libérés, qui doivent chacun d’entre eux, à mon avis, tant à Monsieur Sarkozy qu’au Président Tchadien une fière chandelle.

Note : Ces sept personnes restent toutefois poursuivies pour "enlèvement de mineurs", "escroquerie" ou "complicité", comme les dix autres Européens et les quatre Tchadiens toujours incarcérés à N'Djamena.

Dimanche soir 4 novembre : Après avoir fait une brève escale à Madrid pour déposer les quatre hôtesses de l'air espagnoles également inculpées et libérées par la justice tchadienne, l'avion du président Nicolas Sarkozy ramenant du Tchad les trois journalistes français est arrivé dimanche soir, peu avant 23 h.30, sur l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines)

A l’aéroport militaire de Torrejon, près de Madrid, le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero et le ministre des Affaires étrangères Miguel Angel Moratinos ont accueilli au pied de l'avion M. Sarkozy et les quatre hôtesses de l'air.

Devant la presse Monsieur Nicolas Sarkozy a précisé qu'il travaillait "depuis le début la main dans la main" avec le chef du gouvernement espagnol pour "trouver une issue satisfaisante à cette lamentable affaire »

Messieurs Nicolas Sarkozy et José Luis Zapatero ont remercié le président tchadien Idriss Deby Itno pour son "aide et sa compréhension «dans l'affaire de l'Arche de Zoé »

Ces sept personnes restent toutefois poursuivies pour "enlèvement de mineurs", "escroquerie" ou "complicité", comme les dix autres Européens et les quatre Tchadiens toujours incarcérés à N'Djamena.

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Situation actuelle : Six bénévoles français de l'Arche de Zoé, le pilote, le copilote et un steward espagnol de l'avion qui devait transporter en France les enfants, un pilote belge et quatre responsables de l'est du Tchad sont toujours incarcérés à N'Djamena où ils doivent être entendus par le juge d'instruction. Les inculpés encourent au Tchad entre 5 et 20 ans de travaux forcés. En France, une information judiciaire visant les activités de l'Arche de Zoé a également été ouverte le 24 octobre.

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Le président Deby a confirmé dimanche qu'il ne remettait pas en cause le prochain déploiement d'une force européenne, voulue par la France, dans l'est du pays limitrophe du Darfour, contrairement à l'intention qui lui en était prêtée.

Selon M. Sarkozy, l' "équipée assez lamentable" de l'Arche de Zoé "n'a rien à voir avec le déploiement de la force européenne".

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Ndlr : après mes précédents articles ZOE(1er partie) – ZOE (2me partie)- et cet actuel ZOE(3me partie) me voici « libérée » de la relation des turpitudes de l’Arche de Zoé – Si quelques informations ou révélations fracassantes venaient à se manifester, je reprendrais cette affaire dans des flash infos – Quand aux polémiques politiciennes, philosophiques, humanistes etc… qui tournent et continueront de tourner autour de cette lamentable affaire, j’engrange, j’écoute et rédigerai un article dans une ou deux semaines pour situer mon opinion.

Flash info : La Branche Belge de ZOE



INTERVENTION ET MISE EN GARDE DE CATHERINE FONCK ( en date du 26 Octobre 2007)





Flash Info : La Branche Belge de ZOE

Rappel d’une information (résumée) publiée par les médias belges

Le 26 Octobre 2007

« L'Arche de Zoé possède une branche belge »

« L'association "L'Arche de Zoé", dont des membres français ont été arrêtés jeudi au Tchad possède une branche en Belgique qui n'est pas agréée comme organisme d'adoption, a indiqué vendredi la ministre Catherine Fonck. (voir note en fin d'article concernant Mme. FONCK)

«L e nom de la branche belge de cette association est "Kiro et Louna - Collectif de soutien aux familles d'accueil des orphelins du Darfour", précise Mme Fonck, ministre de l'Enfance de la Communauté française. "Kiro et Louna" n'est pas agréée par la Communauté française comme organisme d'adoption »

La ministre CdH, qui dit comprendre la détresse des familles en attente d'un enfant à adopter, n'en appelle pas moins à la plus grande vigilance: "rien ne prouve que les enfants du Darfour soient sans famille"

Mme Fonck rappelle qu'en pleine guerre civile, les familles du Darfour sont souvent déchirées et séparées, ce qui allonge la durée de recherche des parents de ces enfants.

Catherine Fonck rappelle également que si des enfants devaient arriver en Belgique dans les conditions prévues par l'association "L'Arche de Zoé", leur situation juridique ne pourrait déboucher sur une adoption.

La loi fédérale s'oppose en effet à toute adoption d'enfants dont on ne dispose pas de toutes les "garanties d'adoptabilité" en provenance du pays d'origine. Les autorités compétentes en Belgique risquent donc de s'opposer à l'adoption de ces enfants et leurs parents d'origine pourraient demander leur restitution.

Enfin, la ministre rappelle que les organisations humanitaires internationales s'
opposent à l'adoption d'enfants en provenance d'une zone de conflit.

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Revue de presse belge : Extrait résumé d’un article de Valérie Colin du 2.11.2007

Arche de Zoé : Une supercherie humanitaire

L'opération projetée par l'association française L'Arche de Zoé qui voulait « sauver » des « orphelins soudanais », tourne au fiasco : parmi les 17 Européens arrêtés au Tchad figure un pilote d'avion belge.

Jeudi 25 octobre sur l'aéroport d'Abéché, au Tchad, 81 garçonnets et 22 fillettes noires de 13 mois à 10 ans (la plupart ont entre 3 et 6 ans), portant faux bandages et angoisse vrillée au fond du regard, s'apprêtent à grimper, pour la première fois de leur vie, dans un avion. Un Boeing 757 d'une firme privée a été affrété par l'association L'Arche de Zoé, ONG parisienne, pour leur « évacuation sanitaire » sur Vatry, dans la Marne, où des familles françaises et belges les attendent.

In extremis, pourtant, l'étrange « exfiltration » des enfants capote, les autorités tchadiennes mettant le holà à cette opération rocambolesque, aux allures de trafic en vue d'adoption.

Depuis, les 103 « orphelins du Darfour » sont au pensionnat Nakam Assalam d'Abéché, sous bonne garde de militaires locaux et de représentants de l'Unicef, du Comité international de la Croix-Rouge et du Haut-commissariat aux réfugiés des Nations unies. Ces organismes très vite, dénoncent une probable supercherie : dans leur grande majorité, ces gamins-là ne sont ni orphelins ni originaires du Darfour.

Presque tous sont tchadiens, issus d’ethnies réfugiées à Adré, à la frontière tchado-soudanaise : ils auraient été attirés, tantôt par des promesses fallacieuses, tantôt par des sucreries ou de l'argent, à suivre « des hommes blancs » pendant que leurs parents vaquaient aux champs. Leur santé ne serait nullement en péril ; et la plupart compteraient des proches en vie, que des organismes officiels s'emploient désormais à rechercher activement.

Les neuf ressortissants français (six humanitaires et trois journalistes) et les sept Espagnols membres d'équipage de l'avion censé les convoyer en France sont tous bouclés dans des geôles tchadiennes. Avec deux notables d'Adré, qui ont peut-être couvert les virées de L'Arche dans les villages alentour, ces 16 Européens ont tous été inculpés d'« enlèvement de mineurs », d'« escroquerie » ou de « complicité ».

Un pilote belge à la retraite, Jacques Wilmart, ancien de la Sabena, a lui aussi été interpellé, le 28 octobre, dans la capitale N'Djamena, qu'il s'apprêtait à quitter, « mission accomplie ». On lui reproche d'avoir assuré le transfert des enfants, aux commandes d'un Cherokee, un petit avion de sept places, en une quarantaine d'allers-retours entre Adré et Abéché...

Le pilote belge : complice, abusé ou témoin ?

Qu'est venu faire le Belge dans cette galère ? Agé de 74 ans, pensionné de la compagnie de fret Cargolux, l'homme est présenté, par ses connaissances, comme une personne intègre, très idéaliste et très à cheval sur les principes. Dans quelle mesure ce passionné d'Afrique a-t-il été abusé par les dirigeants de l'Arche, qui opérait au Tchad sous le nom de Children Rescue ? Cela reste à déterminer. Contacté par cette ONG en septembre, Wilmart a en tout cas réagi positivement à la demande de l'association, qu'il affirme avoir servie bénévolement.

Persuadé qu'il s'agissait d'enfants soudanais en difficulté, qu'il fallait acheminer en un lieu où ils recevraient des soins médicaux urgents, il a peut-être été dupé par L'Arche.

Sans doute a-t-il montré moins de prudence qu'un autre pilote belge, âgé de 25 ans, qui aurait également été recruté par l'ONG avant de se retirer de l'aventure, « pleinement conscient de la gravité de son acte », comme l'écrit le correspondant du Figaro au Tchad, dans son édition du 27 octobre. Le même quotidien affirme que Wilmart savait pertinemment que la mission était secrète, parce qu'il avait reçu des instructions écrites de l'Arche, lui enjoignant de rester « très discret », en raison « d'intérêts politiques importants, tant du côté français que soudanais... »

En France, L'Arche est à présent conspuée : ses responsables sont décrits comme moins motivés par l'adoption que par le conflit du Darfour, et l'obsession d'y réaliser un « coup médiatique ». Son président Eric Breteau, un ancien sapeur-pompier de 37 ans qui dirige la fédération française de 4 x 4, apparaît surtout comme un exalté, un jusqu'au-boutiste de l'humanitaire, « un allumé, limite inquiétant », mais sincère.

Au ministère belge des Affaires étrangères, on redoute que la justice tchadienne, emportée par la fureur populaire - le président Idriss Déby n'a pas hésité à évoquer des trafics d'organes et des réseaux pédophiles -, n'inculpe Wilmart « par analogie avec le sort des autres Européens, même s'il n'a fait que transporter des enfants à l'intérieur du pays ». Pour l'heure, les relations diplomatiques belgo-tchadiennes sont bonnes, mais pas extrêmement intenses. « Nous n'avons ni courant d'affaires ni ambassade à N'Djamena », précise François Delhaye, porte-parole adjoint au ministère.

Un temps pour la réflexion

Du côté de « Kiro et Louna - Collectif des familles pour les orphelins du Darfour », la toute jeune antenne chargée, selon le modèle de L'Arche, de regrouper et de mobiliser des familles d'accueil en Belgique, on fait le gros dos. L'association préfère « se donner le temps de la réflexion, pour envisager de nouveaux objectifs ».

Mais en aura-t-elle l'occasion ? Son président, Jacques Duquesne, qui se trouvait « comme observateur » à l'aéroport de Vatry le jour du transfert avorté des enfants, a été convoqué par Didier Dehou, directeur de l'Autorité centrale communautaire, le service compétent en matière d'adoption en Communauté française. Le rendez-vous était, semble-t-il, prévu de longue date. Cependant, le coup de force tchadien risque de lui conférer une tout autre tournure...

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NOTE : Madame Catherine Fonck (née à Ciney, le 22 septembre 1968) est médecin nephrologue et femme politique belge, membre du Centre démocrate humaniste, un parti politique belge. Catherine Fonck est l'épouse de Jacques Doyen, fils de Charles Doyen, ancienne figure de proue du PSC de l'arrondissement de Mons. Elle est l'actuelle ministre de l’Enfance, de l’Aide à la Jeunesse et de la Santé en Communauté française de Belgique.