10 février 2012

LA GRECE EN CRISE - Revue de presse européenne du 10 Février 2012 -

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Revue de presse européenne du 10/02/2012

À LA UNE
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L'UE veut des garanties d'Athènes
La Grèce devra remplir de nouvelles conditions pour obtenir le nouveau programme d'aide. Les ministres des Finances de la zone euro veulent entre autres des engagements écrits de la part des partis grecs, indiquant leur adhésion aux objectifs d'austérité même après les élections d'avril. Cette méfiance ne fait qu'éloigner un peu plus les Grecs de l'UE estiment certains commentateurs. D'autres ne voient dans ce programme d'aide qu'un show destiné aux créanciers.


Tages-Anzeiger - Suisse
Un show pour apaiser les créanciers
Compte tenu des expériences précédentes, il y a peu d'espoir que la Grèce parvienne à mettre en œuvre les objectifs d'austérité promis, estime le quotidien libéral Tages-Anzeiger, pour lequel ce deuxième programme d'aide est surtout censé apaiser les créanciers privés : "En raison de toutes ces incertitudes, on peut supposer que ce nouveau plan d'aide à la Grèce du FMI et des pays de la zone euro vise d'abord les créanciers privés d'Athènes. Ces derniers devront décider ces prochaines semaines s'ils sont d'accord pour procéder à une décote 'volontaire' et échanger leurs emprunts d'Etat grecs actuels par de nouveaux titres dépréciés de moitié et sur de plus longues durées de remboursement. Cet échange et le désendettement envisagé de 100 milliards d'euros de la Grèce n'a des chances de réussir que si les créanciers privés sont convaincus au moins jusqu'au mois prochain que le pays méditerranéen en crise repose sur une base financière stable." (10.02.2012)

Naftemporiki - Grèce
La méfiance détourne les Grecs de l'Europe
Les ministres des Finances de la zone euro ont demandé jeudi soir de nouvelles garanties à Athènes avant de décider mercredi de la mise en place du nouveau programme d'aide. Le journal économique conservateur Naftemporiki se demande quel objectif suivent ainsi les partenaires européens : "Où veulent-ils en venir ? Est-ce une nouvelle manœuvre avant le vote sur l'austérité prévu au Parlement grec [dimanche], afin d'éviter toute attitude négative éventuelle des députés grecs ? … Il est certain que cette attitude ne cesse d'éloigner les Grecs de l'idée et de la philosophie européenne. … Par ailleurs, les Grecs ont de moins en moins peur que leur pays sorte de la zone euro. … Cela montre la disposition croissante d'un peuple à prendre lui-même en main son destin si nécessaire." (10.02.2012)

Les Echos - France
Grèce et UE ont besoin de croissance
Après l'acceptation par les partis grecs du programme d'austérité, le pays ainsi que l'Europe doivent désormais retrouver le chemin de la croissance, recommande le journal économique libéral Les Echos : "Si le pays a retrouvé un peu d'air, il doit maintenant réapprendre à respirer, c'est-à-dire à fabriquer davantage de richesses pour pouvoir rembourser davantage d'argent. Inutile de s'impatienter : le processus sera très long. Il prendra au moins une décennie. Et il ne concerne pas seulement la Grèce. Car c'est toute l'Europe qui tourne durablement au ralenti. ... Il est bien sûr indispensable que tous les pays européens reviennent sur une trajectoire budgétaire soutenable dans le temps, sans être à la merci des hoquets des investisseurs. C'est l'objectif du 'paquet budgétaire' européen adopté formellement fin janvier. Mais ce paquet ne suffira pas. Si l'Europe s'enfonce dans sa décennie perdue, les comptes publics de ses pays membres resteront dans le rouge foncé." (10.02.2012)

Hospodárske noviny - Slovaquie
Court répit pour Athènes
L'accord soutiré à la Grèce donne juste un peu d'air au pays endetté, estime le journal économique Hospodárske noviny : "Les politiques à Athènes n'avaient pas le choix et ont dû satisfaire les conditions de la Troïka. Le pays aurait été dans le cas contraire menacé de faillite, ce qui aurait de nouveau mis en difficulté toute la zone euro. La Grèce a besoin d'une aide de 130 milliards. Les coûts de cette aide sont énormes : chômage élevé, chute de la production industrielle, coupes dans les retraites et les salaires, réductions budgétaires, croissance en berne, troubles sociaux et stabilité politique artificiellement maintenue. On a procédé pour cela à une décote partielle de la dette et évité la faillite. On a de nouveau racheté du temps, mais on ne sait pas jusqu'à quand. Les expériences de ces deux dernières années laissent toutefois penser que le répit sera court." (10.02.2012)

La Zone Euro veut-elle achever la Grèce ?

Éditorial de lucienne magalie pons


Jeudi dans la journée  nous avions poussé un « Ouf » de soulagement en nous fiant aux  déclaration émanant tant du Président de la BCE,Mario Draghi,  que du Premier Ministre Grec Lucas Papademos, selon lesquels un accord sur les mesures d'austérité avait été été trouvé  entre les trois partis de la coalition au pouvoir (le Pasok,  parti socialiste de l'ex-Premier ministre Georges Papandréou,  le Laos  parti d'extrême-droite  de  Georges Karatzaferis et  le parti conservateur du Premier ministre Lucas Papademos).

En effet, Jeudi après-midi, un accord sur les mesures d'austérité avait  été trouvé « in extrémis »  entre les trois partis de la coalition au pouvoir (le Pasok, le parti socialiste de l'ex-Premier ministre Georges Papandréou ; le parti d'extrême-droite Laos et le parti conservateur du Premier ministre Lucas Papademos).

Il fallait faire vite : une réunion de l'Eurogroupe avait lieu à Bruxelles pour le déblocage de 130 milliards d'euros, nécessaire pour éviter un défaut de paiement le 20 mars. Mais la décision a été reportée au 15 février. En effet la zone euro s’est avisée de réclamer en garantie davantage de mesures  d’austérité et Athènes  est mise en demeure, pour ainsi dire, de  trouver 325 millions d'euros d'économies budgétaires, pour  que l’aide de 130 milliards d’euros qui lui était promise  soit effectivement débloquée


Athènes devra trouver 325 millions d'euros d'économies budgétaires, pour être renflouée.


On a vraiment l’impression que  certains pays de  la zone d’euros font  tout pour  se débarrasser de  la Grèce en la précipitant d’ultimatum en ultimatum  dans une faillite que certains estiment inévitable , d’après certains médias la   réticence des partis grecs  à valider un plan  d’austérité aurait  porté à son comble la défiance de la zone euro, dont  certains pays  n'excluent plus d'abandonner le pays à son sort.


Cette nouvelle exigence de la zone euro bloque tout !

Mais le pire c’est  qu’à Athènes, le Gouvernement grec se retrouve en crise sociale et politique .

 En effet alors que les athéniens manifestent dans  certains points  stratégiques,   le  Parti d'extrême droite Laos a  réagi en retirant  son soutien au programme d'austérité demandé par l'Union européenne et le Fonds monétaire international et trois   ministres sur quatre ont démissionné du Gouvernement de coalition.

Le chef du parti d'extrême-droite Laos, Georges Karatzaferis a déjà  annoncé qu'il ne voterait pas le nouveau train de mesures qui vont être présentées au parlement. «Je ne peux pas voter ce plan d'austérité qui humilie le pays  ……… ce n'est pas la bonne solution», a-t-il expliqué… et trois  des quatre ministres d'extrême-droite ont démissionné dans la foulée.

Même sans le Laos, qui ne compte que 16 députés, Lucas Papademos disposerait  encore d'une majorité pour faire voter ce plan mais le risque est grand que la coalition continue à tanguer, soulignent les médias.

 D'autant que la veille, les socialistes avaient tardé à donner leur aval, en  déplorant la baisse des retraites complémentaires

La ministre socialiste, adjointe aux Affaires européennes, Mariliza Xenoyannakopoulou, cadre et député du parti socialiste Pasok, a elle aussi annoncé sa démission du gouvernement en réaction au nouveau plan de rigueur.

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Dans le même temps, le centre d'Athènes reste paralysé  par une grève générale de 48 heures, à l'appel des deux principaux syndicats du pays qui  refusent ce nouveau plan d’austérité  qui, selon eux, «va être le tombeau de la société grecque».

Aujourd’hui le  centre de la capitale  est bloqué  par les débrayages dans les transports en commun et le  ralentissement du fonctionnement au  des services publics.

Queslques 7000 manifestants réunis  place Syntagma  se sont heurtés avec la police  qui a  riposté par des tirs de gaz lacrymogènes à des jets de pierres et de cocktails Molotov d'un groupe de manifestants.

Des dizaines d'employés du ministère des Finances ont aussi décidé  d’une «occupation» des locaux, situés sur la place. . Mais le premier syndicat de police a exprimé sa volonté de ne plus agir contre ses "frères". Ce syndicat accuse   le FMI et la Commission européenne de porter atteinte à la démocratie et à la souveraineté nationale.


Au port du Pirée, où la grève bloquait les bateaux à quai ,  environ  2000 salariés des chantiers navals et dockers ont manifesté aussi


Dans la ville d’Athènes, une autre  manifestation  rassemblait,   dans le calme et la discipline, quelque 10 000 militants communistes du Front des travailleurs Pame à Athènes.

Ces troubles sociaux  devraient s’aggraver Dimanche  quand  tous les contestataires appelés  par leurs  syndicats et mouvements   politiques afflueront devant le parlement qui devrait entériné le  plan d'austérité.


REVUE DE PRESSE

Plan de rigueur : les Grecs dans la rue, démissions au gouvernement

TF1 -
Tandis que la troïka devient de plus en plus persona non grata en Grèce, les 4 ministres du LAOS, parti d'extrême droite, ont présenté vendredi leur démission du gouvernement de coalition et le leader du parti a annoncé qu'il s'opposera au plan de ...




























Visite de Nicolas Sarkosy à Fessenheim le Jeudi 9 Février 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons

 Mis en service en 1977  avec un calcul d’amortissement qui  prenait alors en compte une durée de vie de vingt ans  pour une durée de fonctionnement initialement prévue à quarante ans, le site nucléaire  de Fessenheim en Alsace  est critiqué depuis plusieurs années  par les antinucléaires français et  européens qui dénoncent son âge, les risques de séisme et d'inondation. 

Jeudi 9 Février 2012  Nicolas Sarkozy visitait le site de Fessenheim, la plus vieille Centrale du Parc nucléaire français, à cette occasion le  Chef d’Etat  a prêché devant un public  de salariés, -   avant tout soucieux de conserver leurs emplois- , pour l’énergie nucléaire dont il est un partisan inconditionnel, et plus précisément pour  la prolongation de l’exploitation de cette centrale nucléaire Alsacienne.

Quelques extraits de son discours sur la Sûreté des centrales nucléaires :

"On ne la fermera pas cette centrale, il n'en est pas question … Pourquoi est-ce qu'on la fermerait pour des raisons politiques?", a déclaré Nicolas Sarkozy à des salariés de Fessenheim, estimant qu'une telle décision serait "une erreur magistrale". …….

"On a besoin de la centrale pour le chauffage et l'industrie, c'est 70% de l'électricité nécessaire en Alsace. Où est-ce qu'on irait la chercher?", a également demandé le chef de l'Etat, farouche partisan de l'énergie nucléaire  "Les deux réacteurs de Fessenheim figurent au premier rang de la liste des 24 réacteurs que certains souhaiteraient fermer autoritairement au détriment de l'emploi dans la filière nucléaire, au détriment de la compétitivité de notre industrie et au détriment de notre indépendance énergétique", a insisté Nicolas Sarkozy devant les salariés,

 "Je n'accepterai jamais la fermeture de la centrale de Fessenheim pour des raisons politiciennes", a-t-il promis  sous un tonnerre d'applaudissements.

 "S'il y avait eu le moindre doute sur la sûreté de la centrale, si les autorités indépendantes avaient pointé la moindre faiblesse sur la centrale, je n'aurais pas hésité une seconde à demander à EDF de fermer Fessenheim" ….

 "Vouloir fermer Fessenheim c'est un scandale, parce que c'est sacrifier l'emploi qui est le vôtre à des arrière-pensées politiciennes", a-t-il encore lancé.

 Et d’insister en s’adressant à un salarié : : "Pourquoi ils veulent la fermer ? Pour faire plaisir, pour la 'politicaille', ils n'ont même pas réfléchi", a insisté le chef de l'Etat (l'extrait dans la vidéo si contre : Fermer Fessenheim : une folie selon Sarkozy). 

"L'Autorité de sûreté nucléaire affirme que les centrales de notre parc présentent un niveau de sûreté permettant de continuer à les exploiter. Toutes, y compris Fessenheim", a rappelé Nicolas Sarkozy.


L'équipe de François Hollande a jugé que la visite de Nicolas Sarkozy était un "déplacement déplacé", en "total décalage avec la situation énergétique" et "au mépris des préoccupations des Français".

 De son côté, Eva Joly, candidate EELV à la présidentielle, a estimé que le chef de l'Etat avait choisi "le gaspillage de l'argent public" en décidant de poursuivre l'exploitation de la centrale nucléaire alsacienne.

Ce n’est pas d’aujourd’hui que  la centrale  de Fessenheim est dans la ligne de mire des écologistes et des mouvements anti-nucléaires, mais au moment de la catastrophe  de la centrale de Fukushima  beaucoup de pays  se sont interrogés  sur l'état de santé de leurs centrales nucléaires. C'est notamment le cas en Allemagne et en France,  la Ministre  de l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet avait  annoncé que toutes les centrales nucléaires allaient être contrôlées.

De son côté,  comme les voix qui réclamait un débat sur le nucléaire s’élevaient de plus en plus, le Premier Ministre François Fillon avait déclaré  que la France allait tirer tous les enseignements de cette catastrophe pour renforcer la sécurité du parc nucléaire,  mais qu'il était absurde de dire que le nucléaire était condamné par cet accident.

  La député Européenne écologiste Eva Joly avait demandé en avril 2011    la fermeture rapide de la centrale de Fessenheim  la plus ancienne centrale de France  vieille de 34 ans,  mais cela faisait   plusieurs années que les écologistes, des mouvements et des associations anti nucléaire  tentaient  de la faire fermer.

  Pour mémoire :

1/ demande de fermeture et manifestations, recours, rejets,  rebondissements : 

- Le 12 avril 1971 se déroulait  la première manifestation du mouvement contre le nucléaire civil français. 1 500 personnes participaient  à la première marche sur Fessenheim organisée par le Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin

 - en 2007   lors  des trente ans de la centrale nucléaire de Fessenheim, le »  Réseau Sortir du nucléaire »  avait  demandé la  fermeture immédiate la centrale nucléaire  de Fessenheim, mais  l'exploitant EDF et ses tutelles, l'autorité de sûreté nucléaire (ASN) et la DREAL, représentant régional du ministère de l'Industrie  avait  répondu  et assuré :   « la centrale fonctionne en toute sécurité et son état est actuellement globalement satisfaisant ») …

- en juillet 2008, l 'Association trinationale de protection de la population des alentours de Fessenheim (ATPN), qui regroupe des villes comme Fribourg (Allemagne), Bâle (Suisse), des communes 
allemandes, suisses et françaises, des associations et des particuliers, avait  déposé un recours devant le tribunal administratif de Strasbourg , mais le  17 octobre 2008, le Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire avait  rejeté — sans explication ni proposition de concertation — le recours déposé par l'ATPN)

 -  le 3 octobre 2009  a eu lieu à Colmar en faveur de la sortie du nucléaire et pour la fermeture de la centrale de Fessenheim. 3 500 manifestants  (selon la préfecture) , 10 000 personnes (selon les organisateurs) ont participé à ce rassemblement qui s'était  déroulé sans incident.

-  Le 9 mars 2011  le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté le 9 mars 2011 la demande de fermeture immédiate de l’association transfrontalière antinucléaire ATPN  - .Suite à cette décision de justice, l'ATPN a décidé à l'unanimité de saisir le Conseil d'État et « s'apprête en outre à saisir la  Commission européenne d’une plainte contre la France 
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- Le 20 mars 2011, 10 000 personnes dont une majorité d'Allemands ont manifesté à Chalampé pour demander la fermeture de la centrale de Fessenheim,  située à 1,5 km de la frontière allemande.

 -  Le 29 mars 2011, le conseil régional de Franche-Comté adoptait  par neuf voix contre quatre une motion demandant la fermeture de la centrale de  Fessenheim 

  - Le 11 avril 2011, le conseil municipal de Strasbourg s'était prononcé à l'unanimité moins une voix en faveur de la fermeture de la centrale

- Le 15 avril 2011, le conseil de la Communauté urbaine de Strasbourg avait  demandé l'arrêt de la doyenne des centrales françaises et sa reconversion en site pilote de recherche-développement, suite à une motion adoptée par 56 voix pour et 6 contre (12 absentions)

- Le 10 avril 2011, environ 3 800 personnes, selon les gendarmes, se sont réunies l'après-midi sur l'île au milieu du Rhin, en face de la centrale nucléaire de Fessenheim.

- Le 25 avril 2011, entre 6 000 et 9 000 personnes, venus de France, d’Allemagne et de Suisse, ont manifesté sur six ponts entre la France et l'Allemagne. Le ces manifestations était de commémorer la catastrophe de Tchernobyl, survenue en 196, soit  25 ans auparavant, dénoncer la catastrophe de Fukushima et réclamer la sortie du nucléaire

- Le 26 juin 2011, 5 000 à 10 000 manifestants ont formé une chaîne humaine autour de la centrale pour réclamer sa fermeture immédiate.

- Le Mardi 3  janvier 2012,  alors qu’un peu plus tôt  la Ministre de  l’Environnement Nathali Kociusko Morizet évoquait la fermeture  de la centrale de Fessenheim si l’ASN le pronostiquait ..,  l'Autorité de sûreté nucléaire, remettait  au Gouvernement  son rapport sur la sécurité du parc nucléaire français au gouvernement –  Dans son rapport L’ASN ne préconisait  la fermeture d'aucune centrale en France., elle conseillait seulement conseillé le lancement d'importants travaux pour améliorer la robustesse des réacteurs hexagonaux.

Immédiatement les quelques 1000 salariés du site de Fessenheim focalisés  sur leur emploi manifestaient leur contentement.

 EDF,   avait  chiffré à 10 milliards d'euros supplémentaires les investissements nécessaires à la mise en conformité des centrales françaises aux nouvelles contraintes sécuritaires.


 - D'ici à 2015, cela devrait représenter un surcoût de 2 milliards d'euros par an pour assurer la pérennité du parc nucléaire en principe  sans augmentation des prix de l'électricité - le gouvernement avait affirmé en Janvier  qu'il limiterait l'impact de ces travaux à 2% de hausse sur 10 ans- et sans allongement de la durée de vie des centrales (mais   rien ne permettrait  à EDF de compenser ce débours « cash », selon ce qu’écrivait les médias à l’époque)

En ce qui concernait la centrale de Fessenheim., dans le contexte envisagé, des commentateurs  imaginaient  que des arbitrages pourraient être faits ,  notamment au détriment de Fessenheim, qui produit seulement 2% de l'énergie nucléaire française, soit six fois moins que ce qu'exporte la France chaque année  alors que cette centrale est celle  qui réclame le plus d'investissements. Comme tous les autres réacteurs, elle devra répondre aux nouvelles exigences concernant les risques sismiques et d'inondations et  devra  notamment surtout augmenter l'épaisseur de son radier,  immense dalle de béton sur laquelle reposent les deux réacteurs de la centrale, des travaux jugés colossaux qui s'ajouteront aux 200 millions d'euros  déjà  investis récemment sur le réacteur 2 de la centrale, après sa révision décennale.

EDF en Janvier  2012  se refusait  à donner des chiffres, mais Thierry Rosso, le directeur de la Centrale de Fessenheim  déclarait le Mercredi 4 Janvier que «  les travaux sont "techniquement possibles et économiquement absorbables", cependant  certains observateurs doutaient qu'EDF puisse   aller au bout de ces grands travaux en indiquant que  la Suisse et l'Allemagne, qui financent plus de 30% des travaux de maintenance de la centrale, par le biais de EnBW (17,5 %) et de CNP (15 %), ne voudraient  peut-être pas continuer à investir dans cette centrale vieillissante dont la durée de vie pourrait ne pas excéder 5 ans,.

Février 2012

 L’avenir de Fessenheim  est suspendue à la réalité politique, la  plupart des candidats à la présidentielle, y compris François Hollande, ont déclaré qu'ils la fermeraient  s’ils arrivaient  au pouvoir  

 Depuis  la catastrophe de Fukushima, Fessenheim est devenue un enjeu électoral entre les candidats déclarés et le ‘candidat présumé non encore déclaré’ ……  en se rendant à Fessenheim le Jeudi  9 Février , Nicolas Sarkozy le Président sortant, a récolté environ 1000 voix de salariés acquis au nucléaire,  leur « gagne-pain »,   et défenseur de leurs  emplois . Un bien maigre butin au regard de sa position dans les sondages ..

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Le Président visite la Centrale Nucléaire de... par elysee




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Discours sur la sûreté des installations... par elysee


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    1. centrale de fessenheim Visite de Nicolas Sarkozy Contre-feu nucléaire
      DNA - Dernières Nouvelles d'Alsace‎ - il y a 10 heures
      Nicolas Sarkozy, hier, à la centrale de Fessenheim. Le président de la République s'est à nouveau posé en sauveur de la filière nucléaire.
      Autres articles (292)
  1. Centrale nucléaire de Fessenheim - Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucléaire_de_Fessenheim
    La centrale nucléaire de Fessenheim est située sur le territoire de la commune de Fessenheim (Haut-Rhin) à 15 kilomètres au nord-est de l'unité urbaine de ...
  2. Stop Fessenheim pour la fermeture de la centrale de Fessenheim ...

    www.stop-fessenheim.org/
    Stop Fessenheim pour la fermeture de la centrale de Fessenheim contre le danger potentiel de pollution radioactive et d'accident nucléaire que représente la ...
  3. Nucléaire: Sarkozy se pose en sauveur de Fessenheim et de la ...

    actu.orange.fr/.../nucleaire-sarkozy-se-pose-en-sauveur-de-fessenhei...
    il y a 23 heures – Nicolas Sarkozy s'est à nouveau posé jeudi à Fessenheim en sauveur de la filière nucléaire en y confirmant la poursuite de l'exploitation de la ...
  4. fessenheim.org: Informations sur la centrale nucléaire de Fessenheim

    www.fessenheim.org/
    fessenheim.org: Informations sur la centrale nucléaire de Fessenheim.
  5. Sarkozy confirme la poursuite du nucléaire à Fessenheim ...

    tempsreel.nouvelobs.com › Présidentielle 2012
    il y a 1 jour – Le chef de l'Etat était en déplacement sur le site de la centrale nucléaire alsacienne.
  6. Sarkozy à Fessenheim : «On ne la fermera pas cette centrale ...

    www.liberation.fr/.../01012388918-sarkozy-a-fessenheim-on-ne-la-f...
    En janvier, l'Autorité de sûreté nucléaire a donné son feu vert à la poursuite de l'exploitation de la centrale alsacienne. Eva Joly dénonce le choix du ...
  7. EDF - Espace Prestataires du Nucléaire - CNPE EDF - Fessenheim

    prestataires-nucleaire.edf.com/edf-fr...du.../fessenheim-54054.html
    Bienvenue à la centrale nucléaire de FESSENHEIM, site situé au carrefour des trois frontières entre la SUISSE et l'ALLEMAGNE. Le site compte environ 660 ...
  8. Le Figaro - Politique : Nicolas Sarkozy a rassuré Fessenheim

    www.lefigaro.fr/.../01002-20120209ARTFIG00767-nicolas-sarkozy-...
    il y a 17 heures – En Alsace, le chef de l'État a enregistré l'accord de tous les salariés pour ne pas fermer la centrale.

Pour Nicolas Sarkozy "Le Rendez vous approche" d'après "Le Figaro Magazine"

Éditorial de lucienne magalie pons


 Le Président Nicolas Sarkozy qui  en fin de quinquennat porte   l’étiquette de « Président sortant » mais encore à ce jour l’étiquette de « candidat  présumé non officiellement déclaré » vient de s’adresser aux Français via « Le Figaro Magazine », magazine dont la lecture  fait les délices des capitalistes libéraux et de  l’électorat  de droite, pour présenter  ce qui pourrait être une esquisse de programme, pour son   éventuel prochain quinquennat, qui  par ailleurs       dans les interventions de ses partisans paraît déjà assuré …en dépit des sondages qui assure François Hollande comme gagnant au premier et deuxième tour.

D’après ce magazine « Le rendez-vous approche » comprenez que le Président fait un pas de plus vers sa candidature …Dans cette démarche, il vient de dévoiler quelques points de son programme, notamment sur la réforme du droits des chômeurs,  qu’il envisagerait de soumettre à l’opinion publique par Référendum , sur la réforme des droits des étrangers (comprenez des immigrés) , qu’il soumettrait aussi «  peut-être » par  voie référendaire.

Nicolas Sarkozy s’est aussi prononcé  contre le mariage homosexuel et la légalisation de l’euthanasie.

Reprenons par ordre  sur ses  révélations :

Les droits des chômeurs, il s’agit là   d’une question d’ordre social et économique du ressort parlementaire, mais  le Président de la République veut s’adresser  directement aux Français pour qu’ils donnent par Référendum leur opinion sur  la  réforme des droits des chômeurs qu’il envisage.

Nicolas Sarkozy proposerait  de créer « un nouveau système dans lequel l'indemnisation ne sera pas une allocation que l'on touche passivement, mais la rémunération que le service public de l'emploi versera à chaque demandeur d'emploi en contrepartie de la formation qu'il devra suivre ».

Actuellement les chômeurs sont sanctionnés et rayés des listes de demandeurs d’emplois  s’ils  refusent  successivement deux offres  « raisonnables » d’emplois ou de stages de formation… Or il est de notoriété publique que le « pôle » emploi n’est pas  actuellement en  mesure    d’offrir  à tous les chômeurs inscrits des emplois et des stages de formation.

Il est bien connu que dans l’esprit du  Gouvernement, du patronat et de la droite UMP notamment, que  les chômeurs sont  des assistés, des tireurs au flan, des fainéants qui useraient de toutes les ficelles pour profiter de la société sans avoir à  fournir d’efforts …


Et une fois encore on voit que le Président de la République  envisage  une réforme du droits des chômeurs,  mais   en déplaçant cette fois  sa responsabilité  vers les électeurs, alors qu’elle est et doit rester  de la responsabilité des parlementaires et du Gouvernement. Il s’agit d’une  dérobade exécutive  tout à fait démagogique que l’on ne saurait approuver…

Les électeurs n’ont pas à se prononcer sur les droits des chômeurs directement par référendum, ce serait en faire les prescripteurs de sanctions qui pourraient se retourner contre eux s’ils venaient à se retrouver au chômage,  et certains commentateurs autorisés questionnés ce matin par certains médias radio sont de cet avis en soulignant qu’il s’agit de réformes qui sont à négocier entre le  patronat et les syndicats de salariés  et ensuite débattues  au parlement.

Enfin d’une manière plus large est-ce aux électeurs à prescrire ou à approuver des restrictions de droits  ou des sanctions  contre des chômeurs  qui deviendraient ainsi en quelque sorte  une  sous-catégorie  d’individus  privés de la liberté d’apprécier si une offre d’emploi par exemple est « raisonnable » , et s’ils  peuvent l’accepter ou non ? Imaginez que l’on considère qu’un  ouvrier spécialisé ou même un cadre mis au chômage  doivent   impérativement accepter sans aucune discussion possible  un poste de balayeur ou encore un stage de  formation comme aide à domicile ou autre,  selon ce que le « pole » aurait à lui proposer ?

Et puis l’égalité de droits entre les citoyens seraient aussi rompue : les uns décidant par référendum du sort des autres,  serait l’illustration d’une dérive qu’aucun régime démocratique ne saurait accepter.  

Subsidiairement d’après le magazine il y aurait  « peut-être » aussi  un référendum sur le droit des étrangers.

Le Président Sarkozy voudrait limiter  les prestations sociales accordées aux demandeurs d'asile et durcir la lutte contre la fraude aux mariages blancs.

Là  encore ce serait   un appel démagogique  adressé aux  français  qui seraient sollicités  à se prononcer  par référendum  sur des droits qui ressortent  essentiellement de la  responsabilité de la politique d’immigration du gouvernement.  En fait,    les étrangers résidants  en France,   pas plus que les  citoyens français  ne sont pas responsables des défaillances et de la faiblesse de la droite au pouvoir  pour régler les questions   d’immigration qui sont soumises  à sa politique économique,   mais aussi  tout autant  avec les bonnes ou mauvaises relations que la France entretient avec les pays d’origine des immigrés.

 Bref, d’après  le Figaro Magazine,  les droits des chômeurs, pourraient  faire l'objet d’un  référendum lors d'un second quinquennat de Nicolas Sarkozy et « peut-être »  aussi  le droit des étrangers

Enfin  d’après le Figaro Magazine, le Président sortant n’est  pas favorable  au  mariage homosexuel et la légalisation de l'euthanasie  «En ces temps troublés où notre société a besoin de repères, je ne crois pas qu'il faille brouiller l'image de cette institution sociale essentielle qu'est le mariage».

 De même  Nicolas Sarkozy  ne souhaite pas de changement de législation sur l'euthanasie: « la loi Léonetti   est parfaitement équilibrée, elle fixe un principe, celui du respect de la vie».

Ces deux dernières questions touchent à la fois aux ordres  éthique, moral, social et civil,   et parfois même se prolongent dans l’ordre économique, il y a aussi un aspect religieux qui s’attachent à ces questions, mais restons dans le contexte politique,      … là encore ce n’est pas à un  homme serait-il Chef de l’Etat,  à en décider  seul …ce sont des  orientations  de sociétés qui évoluent avec le temps  et  qui méritent d’être  étudiées par des commissions composées de différentes personnalités impartiales , au-dessus de toutes contingences  politiques et économiques, capables par leurs formations personnelles morales et universitaires   et leurs capacités professionnelles  reconnues,  de rechercher   d’examiner, et de formuler    des propositions, qui pourraient ensuite être débattues par le parlement.

 Enfin d’après « Le Figaro Magazine », Nicolas Sarkozy  ne s’est pas  pour la réforme de l'éducation (par référendum)  …..« ce serait vu comme un moyen de monter une partie de la société contre le monde éducatif ».


oooooOooooo

En tout cas ce que l’on peut dire d’ores et déjà,  quoique  le Président sortant ait dévoilé sur    ses intentions,  une nouvelle querelle  polémique s’est déjà amorcée dans la classe politique,   relayée dans  les médias,   sur  les  déclarations du « Président candidat présumé non encore déclaré » , certains vont même jusqu’à présager que ce serait une tactique assumée volontairement de sa part et de celle de ses partisans,  pour  transformer la campagne en pugilat et  distraire ainsi l’opinion publique des propositions plus solides de l’opposition  de gauche, qui  même si  elles ne conviennent pas à  tout le monde, ont  le mérite d’exister.

Ce qu’il y a encore  de plus démagogique  dans cette démarche, soulignent  des politiques de gauche et  certains médias,  c’est de parler de référendum, alors que la droite au pouvoir s’est toujours montrée hostile et formellement opposée  à ce genre de consultation,  notamment sur      le « nucléaire ».

 Ce serait tellement commode  pour le  Chef de l’Etat et son futur  gouvernement( si  Nicolas Sarkozy était  réélu ) … de faire appel à l’opinion publique en se dégageant de leurs responsabilités  pour les  reporter sur les électeurs en se lavant les mains comme Ponce Pilate.

 Par ailleurs, ce qui est frappant c’est de constater que le Président sortant et ses partisans dans leurs interventions éludent la question de l’élection présidentielle de Mai 2012,  ils parle du futur quinquennat comme si le Président sortant était déjà réélu, et s’efforcent de faire entendre à l’opinion publique que le jeu est déjà joué .ce qui explique que Nicolas Sarkozy en fait ne veut pas se déclarer comme candidat et qu’il se trouve plus à l’aise dans sa position actuelle de Président de la République Française .mais c’est une évidence que sa position sera plus fragile lorsqu’il se déclarera comme candidat à égalité avec ses rivaux, à ceci près que les autres ne traînent pas un bilan désastreux à leur suite puisqu’il n’ont jamais exercé la fonction présidentielle.

Certains  médias nous apprennent que le  premier grand meeting de Nicolas Sarkozy  devrait se tenir à Marseille (ce qui resterait à confirmer) quelques heures ou quelques jours après qu’il  se serait déclaré candidat officiellement,  et déjà s’interrogent «  Pourquoi Marseille « ? .... en évoquant  eux-mêmes une réponse : « Parce que l'UMP dispose en Provence-Alpes-Côte d'azur d'un solide réseau de militants qui viendront sans difficulté remplir une vaste salle. ….. D’après ces  médias, le Présidant sortant voudrait marquer  son entrée en campagne par une démonstration de force et un meeting d'ampleur plus grande encore que celui de François Hollande au Bourget le 22 janvier.

Mazette …..

D’autres médias  soulignent  que le Sud- Est de la France reste l’une des zones de plus  forte implantation  du Front national. … et rappellent que  Nicolas Sarkozy, distancé dans les sondages depuis de nombreux mois par François Hollande,  y avait  obtenu  ses meilleurs scores en 2007 en captant, selon eux,  de nombreuses voix du FN.

Enfin  pour ne pas écrire un roman-fleuve nous ne citerons que trois premières réactions émanant de deux  candidats à la Présidentielle, François Hollande  PS et François Bayrou Modem, et aussi la réaction du Vice-président  du Front National  Louis Alliot,   mais en plus vous disposerez à la suite d’une sélection d’articles en « Revue  de presse »

- Pour François Hollande : le Prochain référendum, c’est l’Election Présidentielle (voir en revue de presse  article Le Point)

- François Bayrou a qualifié de pernicieuse l’idée d’un  référendum sur les indemnités des chômeurs,  pour dénoncer la dernière proposition du président Sarkozy  de recourir à un référendum sur les indemnités des chômeurs, comme celle de savoir s'ils ont le droit de refuser un emploi ou une formation. …… "L'annonce de Nicolas Sarkozy est une idée pernicieuse qui montre à quel point le pouvoir est aujourd'hui dans le désarroi", a lancé le candidat centriste. "Cibler les chômeurs, en faire un sujet d'affrontement au sein de la société française, comme s'ils étaient le problème, et pas l'absence d'emploi, c'est une perte inacceptable du sens des responsabilités" …. "Si on veut mettre le pays à feu et à sang en faisant des chômeurs des ennemis publics, en leur faisant porter scandaleusement le poids des difficultés du pays, on fait courir les plus grands risques à la solidarité qui, seule, fait les pays en bonne santé" ….. "Ce qui apparaît de plus en plus aujourd'hui, c'est que la droite républicaine française et les modérés qui se réclament du centre ne peuvent pas soutenir plus longtemps une démarche politique qui fait courir de si grands risques à la société française et à l'unité du pays", a-t-il dit  …..Pour François Bayrou,  le chef de l'État se perd aujourd'hui "dans la quête éperdue d'un électorat dont il croit que l'extrémisme est la clef".

- Le vice-président du Front national, Louis Aliot, a accusé  Nicolas Sarkozy de "piteuse manœuvre électoraliste"  en soulignant que Marine Le Pen a parlé d'une "République référendaire" dès le début de sa campagne … "Dès le début de sa campagne, Marine Le Pen a parlé d'une République référendaire qui permettrait au peuple de se saisir ou de se prononcer sur les grands sujets de société ainsi que sur son avenir", a  écrit  Louis Aliot, dans un communiqué. "À quelques jours de sa déclaration de candidature, Nicolas Sarkozy nous refait un coup d'esbroufe en croyant que les Français se laisseront prendre par cette piteuse manoeuvre électoraliste" ….. "Que les Français se souviennent toujours que celui qui annonce aujourd'hui des référendums est le même que celui qui, au mépris du vote de 2005 écartant la Constitution européenne, a trompé le peuple en faisant voter par l'UMPS le traité de Lisbonne qui en reprenait les grandes lignes".....
Revue de Presse
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Nicolas Sarkozy dévoile les premiers axes de sa campagne

La Croix -
Selon un sondage OpinionWay–Fiducial pour La Croix , 61 % des Français souhaitent que Nicolas Sarkozy déclare sa candidature à l'élection présidentielle « le plus tôt possible » . Nicolas Sarkozy, saluant un ouvrier de la centrale nucléaire de ...

09 février 2012

Dette Grecque : un accord trouvé ! ... Ouf ... - Réactions européennes

Éditorial de lucienne magalie pons

D’après Mario Draghi, Président de la BCE , les partis politiques grecs sont arrivés à un accord.

 Le président de la Banque centrale  européenne a confirmé la nouvelle lors  d’une conférence de presse à Bruxelles : “j’ai eu un appel du chef du gouvernement grec il y a quelques minutes, m’assurant qu’un accord avait été trouvé", a-t-il  déclaré.

Cet accord était attendu depuis hier soir. La feuille de route élaborée par le gouvernement grec et la troïka (UE, FMI, BCE) devrait  permettre à la Grèce de bénéficier d’une aide de 130 milliards d’euros cruciale pour éviter le défaut de paiement, en contrepartie de nouvelles mesures d’austérité qu’il viennent d’accepter.

Un communiqué du Premier ministre Lucas Papademos indiquait hier  que les chefs des trois partis gouvernementaux  étaient  tombés d'accord sur "tous les points du plan sauf un", celui qui porte sur la réduction des retraites.


La  Grèce se prépare donc  à mettre en œuvre de nouvelles mesures   d’austérité,  dont  notamment l’abaissement de 25 %  du salaire minimum pour  environ 325 000 personnes,  la suppression  de  15 000 emplois  dans le secteur public., des réformes fiscales …  Ces mesures devraient  permettre de rétablir l'équilibre budgétaire du pays.


Après plusieurs jours de retards les partis de la coalition  gouvernementale grecque  ont finit par approuver dans la nuit de Mercredi à Jeudi le draconien plan d’austérité et les nouvelles mesures de rigueur prescrites par la Troïka (UE-FMI-BCE) , à l’exception des « coupes » qui devaient s’appliquer sur les retraites .

Réactions européennes :

Les observateurs  qui relatent l’avancée de ces négociations soulignent que comme Athènes ne veut pas réduire les retraites complémentaires, la Troïka devrait  d'ici 15 jours d'autres propositions pour parvenir aux 300 millions d'euros de coupes prévues.

Certains médias  européens  soulignent   que la réponse européenne soutenue notamment  par l’Allemagne,  à la  détresse financière de la Grèce reste  une voie à sens unique faite de rigueurs  de plus en plus  accentuées,   accompagnée de réformes structurelles brutalement imposées.  En ce sens un article de Il Sole 24 Ore - Italie  titré L'austérité allemande mène au court-circuit

Certains  économistes vont même jusqu’à évoquer une « fureur idéologique punitive » qui selon leurs analyses risquerait   tôt ou tard  de  déclencher une violente réaction de rejet,  qui pourrait se  propager au niveau social et politique  au niveau social  à d'autres pays de la zone euro également soumises  à des  plans d'austérité  drastiques et  à des sacrifices énormes sans pour autant garantir  des perspectives de développement ou d'une amélioration dans un délai raisonnablement bref, et qui pourrait conduire  à  un court-circuit dévastateur dans une zone euro victime de la politique de l'Allemagne.

Par ailleurs ils  estiment que les mesures d'austérité déjà mises en œuvre ont généré en Grèce des pertes de revenus et des problèmes sociaux  importants, et  que l'Europe mène  ce pays à la misère. Des commentateurs jugent que les exigences des cures d‘austérité à répétition   mèneront la Grèce et  après les pays du Sud de l’Europe  à  l’effondrement.

 Le   De Morgen - Belgique  du 9 février 2012  dans un article  titré   « La Grèce a besoin de la solidarité européenne »  souligne  notamment  …..   "En l'espace de quelques mois seulement, la chute de la Grèce l'a mené au niveau d'un pays du quart-monde. … Le plan de rigueur grec se base en grande partie sur des impôts supplémentaires pour des salariés qui n'ont plus de marge de manœuvre, encore moins la capacité de relancer l'économie. … Le projet européen est basé sur l'idée que la solidarité et la collaboration sont préférables à la concurrence ou à la guerre. Ce  à quoi nous assistons aujourd'hui en Grèce n'a pratiquement plus rien à voir avec le rêve européen. … Le moment est venu pour l'Europe de prouver la force de son projet. Mais on y parviendra qu’  en aidant les grecs de façon intelligente et humaine, pas en leur mettant le couteau sous la gorge." …


 Le  Süddeutsche Zeitung - Allemagne  au contraire se montre très critique pour les gouvernants grecs ,  sous le titre « Les atermoiements irresponsables des Grecs » il  écrit dans son article du 9 Février 2012  notamment : « Les perpétuels atermoiements des politiques grecs sont irresponsables et hypocrites ,   ……,   "Le degré d'irresponsabilité atteint vis-à-vis de leur peuple mais aussi des partenaires de l'UE est devenu indescriptible. … Alors que transparence et sincérité seraient de mise, la machinerie de partis grecque propose des jeux d'intérêts opaques et répand des demi-vérités sur l'état réel du pays et le rôle des sauveteurs. On ne peut tirer qu'une seule conclusion de ce type de communication de crise : … il faut d'urgence un mauvais bougre qui prononce enfin le mot terrible de faillite. Les créanciers provoquent la Grèce (en menaçant de la placer sous la tutelle de Bruxelles). Et la politique grecque provoque par son laxisme néfaste. Le résultat, c'est que l’ agressivité augmente de deux côtés."

Un peu dans le même sens mais plus mesuré un quotidien espagnol le Cinco Días - Espagne  sous le titre « Un patient déraisonnable » compare le pays grecs à un patient têtu … «  Les responsables de parti grecs n'étant toujours pas parvenus à s'entendre sur le programme d'austérité …….,   la situation grecque rappelle inévitablement un malade auquel les médecins ont présenté leur diagnostic et recommandé d'urgence un traitement. Ils expliquent au patient ce qui se passera s'il ne prend pas son médicament ou s'il refuse l'opération, mais le malade ne se laisse pas impressionner par la précipitation des médecins et prolonge ses réflexions pour savoir ce qu'il fera ou non. Le hic dans cette histoire, c'est que la Grèce n'est pas un cas isolé - c'est un sujet hautement contagieux. Et son manque de discipline ne menace pas seulement quelques voisins mais toute la communauté. … La possible faillite publique incontrôlée - plusieurs fois évoquée - et une sortie de l'Union monétaire auraient des conséquences

Ndlr : on ne leur fait pas dire …
 

Encore un nouvel incident hier mercredi 8 Février à l'Assemblée Nationale

Éditorial de lucienne magalie pons

L’ambiance ne s’améliore pas à l’Assemblée Nationale …qui est devenu le théâtre de prédilection des députés UMP et de droite et des ministres présents pour en faire une tribune d’attaques incessantes contre François Hollande et son programme, ce qui est devenu un numéro habituel à l’Assemblée Nationale, tant de la part des Ministres qui y prennent la parole pour répondre aux questions que de la part des députés UMP qui interviennent pour poser des questions.

Pourtant les séances de questions au Gouvernement devraient essentiellement permettre aux députés de poser des questions aux ministres concernés sur leurs décisions , sur la ligne politique du gouvernement en vue d’éclaircir certains aspects qui pourraient leur avoir échappé et mériteraient d’être développés devant l’Assemblée.

Mais il en est depuis quelques temps tout autrement, les députés de droite, UMP et Nouveau Centre, posent non pas des questions sur la politique et les mesures du Gouvernement, mais des questions sur les propositions de François Hollande candidat à l' élection Présidentielle, pour permettre aux Ministres d’en faire la critique et de provoquer les députés de l’opposition, au lieu de s’expliquer sur leur propre programme, décisions et mesures.

L' Assemblée Nationale est devenue le lieu de procès constant de François Hollande et de l’opposition de gauche, dont use et abusent les ministres et les députés de droite.

Voici donc encore hier Mercredi 8 Février l’illustration d’un moment très agité qui s’est déroulé au cours de la 1ère séance de questions au Gouvernement, provoqué on s’en doute intentionnellement par la député UMP du Jura Marie-Christine Dalloz, qui adressait une question portant sur l'aspect sécurité du programme du PS, au Ministre de l’Intérieur Claude Guéant qui n’attendait que cela pour se livrer à une attaque contre François Hollande et ses propositions, tout en provoquant les députés socialistes , lesquels en signe de protestations faisaient du chahut … Les huées, et les claquement de pupitres des députés socialistes se sont poursuivis pendant l’intervention de Claude Guéant, certains députés criaient dehors …


Extrait de la séance :

M. le président. La parole est à Mme Marie-Christine Dalloz, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire

Mme Marie-Christine Dalloz. Ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur.

Monsieur le ministre, à l’occasion du déplacement du candidat socialiste à Dijon, nous avons pu constater que la question de la sécurité de nos concitoyens s’invitait enfin au programme du candidat Hollande. Trop longtemps silencieux sur le sujet, il semblerait qu’il se réveille et se décide soudainement à prendre en compte les inquiétudes légitimes des Français. Lors de son meeting au Bourget, il n’avait pas hésité à avertir les petits caïds et les fraudeurs que « la République les rattraperait ».

(Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Nous attendions de savoir comment !

Dès lors, la représentation nationale et nos concitoyens ne peuvent que s’étonner de la faiblesse des solutions envisagées par les socialistes. Abroger les peines plancher ? Recourir à une police de proximité qui n’a jamais fait ses preuves ? (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Toujours les mêmes vieilles recettes… Une fois de plus, la gauche nous montre son incapacité à lutter efficacement contre la délinquance, son incapacité à apporter des solutions crédibles. Seule idée nouvelle : créer des inégalités territoriales dans la prise en compte de la sécurité.
La députée de territoire rural que je suis, le Jura en l’occurrence,…

M. Jean Glavany. On va s’occuper de votre circonscription !

Mme Marie-Christine Dalloz. …redoute le pire. Les élus de tous les territoires ruraux partagent mon inquiétude.

Comment la gauche peut-elle prétendre donner des leçons alors que, sous le gouvernement de M. Jospin, elle a lamentablement perdu son combat contre la délinquance, celle-ci s’accroissant de 17,8 % ?

Pouvez-vous, monsieur le ministre, éclairer la représentation nationale sur la pertinence des propositions du parti socialiste en matière de sécurité ?

(Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.

– Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

M. le président. La parole est à M. Claude Guéant, ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration.

M. Claude Guéant, ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration. Madame Marie-Christine Dalloz, il est vrai qu’après les déclarations martiales de M. Hollande au Bourget, nous nous attendions tous, lundi dernier, à l’exposé d’une véritable politique de sécurité. Nous avons été déçus : entre les déclarations d’intention et la réalité des propositions, il y a plus qu’un fossé, il y a un abîme et beaucoup de contradictions.


Ainsi, M. Hollande veut mieux lutter contre les récidivistes mais, dans le même temps, il propose de supprimer les peines plancher, qui sont justement faites pour lutter contre la récidive. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

M. Hollande veut une meilleure exécution des peines et, dans le même temps, le parti socialiste propose la suppression de 30 000 places de prison.

(« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UMP.)

( Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

M. Hollande veut une police plus efficace mais, à la tribune de cette assemblée, il y a quelques jours, les représentants du parti socialiste mettaient en cause les fichiers de police, notamment le fichier des empreintes génétiques qui, tous les jours, permet à la police de déférer à la justice les coupables de graves crimes et de nombreux délits.

(Protestations sur les bancs du groupe SRC.)

M. Raymond Durand. C’est vrai !

M. Claude Guéant, ministre. M. Hollande nous dit qu’il veut apporter des réponses à la délinquance des mineurs mais, dès que nous voulons moderniser les lois concernant la délinquance pour apporter des réponses plus rapides de la part de la justice, la gauche hurle au scandale. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Et puis il y a deux cerises sur le gâteau.

Tout d’abord, M. Hollande propose la création de périmètres de sécurisation renforcée, qui seraient prioritaires. Cela veut dire que les Français qui n’habitent pas dans ces périmètres ne seront plus prioritaires. (Mêmes mouvements.)

M. Christian Eckert. Il ne répond pas à la question, monsieur le président !

M. Claude Guéant, ministre. Seconde cerise sur le gâteau : le retour de la police de proximité ! Elle a une grande qualité, c’est son nom, il est sympathique. Mais, dans la réalité, ce fut un échec terrible ! Et nous ne voulons pas renouer avec cet échec. (Mêmes mouvements.)

Vous voulez mon appréciation sur ces propositions, madame Dalloz ; elle est claire : l’application d’un tel programme signerait le retour de l’insécurité en France !

(Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...