25 mars 2011

La peur mortelle de Monsieur Bayrou face aux thèsex du FN : à mourir de rire !

Éditorial de lucienne magalie pons

Erançois Bayrou, Président du Modem, invité sur France Inter le 23 Mars 2011, accuse  le  FN de lancer  deux thèses principales  "dangereuse et mortelle" pour nous, la Réplique et la Nation.

1ère thèse qu'il évoque : il reproche au FN de diviser en en raison de l'origine et de la religion, ...ceci est motel répéte-t-il ....

2ème thèse  qu'il évoque ;la sortie de l'Eur que soutient le FN :  ... Monsieur Bayrou développe ses arguments pour l'Euro et il prédit  que si nous sortions de l'Euro  " nous pleurerions des larmes de sans ... en insistant "les plus pauvres verseraient des larmes de sang"

Ndlr : sur la première thèse : Bayrou n'oublie qu'une chose  c'est que c'est l'UMP qui a lancé le débat sur la  et l'Islam, et sur la 2ème thèse il ignore ou feint d'ignorer que la sortie de l'Euro fait débats en Europe dans les médias et que des experts s'en préoccupent pour évaluer les risques.

Enfin quand il prédit que nous verserions des larmes de sang... ... que les plus pauvres verseraient des larmes sang, il dit vrai pour les riches qui seraient moins à l'aise pour se remplir les poches en francs qu'en euros, quand aux plus pauvres qu'il remboursent la dette publique en francs on euros ce sera du pareil au mêmes , les plus pauvres sont en colère mais ils n'ont pas habitudes de verser "des larmes de sang" ils sont courageux et travaillent sous le franc comme sous l'euro pour se faire vider les poches, j'aimerai savoir si Monsieur Bayrou a un programme pour redresser la situation financière, économique et sociale de la France autrement qu'en calquant sa politique sur la droite néo libérale ?

Pour voir François Bayrou  en vidéo dans son exercice de manipulation  cliquer sur le lien ci-dessous "François Bayrou" , ou bien rechercher la vidéo dans le vidéowall . 

Enfin après avoir vu et entendu le grand "Balou"   dans tous ses états mortels , vous sélectionnez si vous le souhaitez la ou les vidéos de votre choix, je vous recommande dans le cadre de l'offensive contre le FN  de cliquez sur celle ou une animatrice de télévision traite les électeurs du FN de "gros cons", et une autre (celle ou est figuré Nicolas Sarkozy) ou tous les gros pérds de l'UMP définissent leur tactique de vote contre le FN en affirmant : qu'ils sont d'accord  sur la même ligne d'attaque que Nicolas Sarkozy , parole unique, vote unique .. ....d'accord, d'accord ... mais leurs déclarations ne sera entendue que par le petit cercle fermé de leur parti, en fait les électeurs qui ne sont pas des moutons voterons selon leur choix personnel, et que le meilleur gagne !


Avec les insultes de la petite pedzouille animatrice télé qui reprend insidieusement à son actif que les électeurs du FN sont "des gros cons", les peurs mortelles et les larmes de sang  prédites par   François Bayrou, le vote unique prêché par  les cadres de l'UMP , l'offensive de la droite UMP et  des Centriste  contre le FN , je doute de leur victoire, à moins que sérieusement  et sans trembler des cacahouètes, dans un retour à la raison  l'UMP et le Modem  nous expliquent  en définissant leur programme pour les régions  l'intérêt que les électeurs auraient à  voter pour eux aux  2me Tour,  et encore avec toutes leurs contorsions et contradictions d'entre deux tour des jours derniers qui consistaient à savoir pour les cadres de l'UMP-PS  s'il devaient voter PS , si le PS devaient voter UMP , s'ils devaient s'abstenir*) , etc  etc... ils se pourrait bien que les électeurs leur fassent boire la tasse.

 Notez qu'ils sont allés jusqu'à envisagé de s'abstenir, un appel tout à fait illégal comparable à un appel à ne pas payer des impôts puni par la loi dans ce derniers cas ... et ça c'est le comble de l'imposture qui entâche leur crédibilité et leur fond de culotte.
..
François Bayrou


Libye :La Coalition va désormais concentrer ses frappes sur les troupes au sol

Éditorial de lucienne magalie pons



Jeudi la Coalition affirmait  que les forces aériennes de Kadhafi  était détruites et que les frappes aériennes ciblées  se concentreront désormais  sur les troupes au sol.

Les observateurs et certains médias qui brassent  une information plus élargie que la presse et les médias « conditionnés, font remarquer  que ceci n’empêche pas pour le moment  les forces armées  du Colonel Kadhafi de poursuivre le bombardement des villes insurgées grâce à leurs blindés au sol. A portée de leurs canons, Misrata ,  troisième ville du pays située 200 kilomètres à l'est de Tripoli se trouve à la portée de leur canon , er d’après un médecin sur place, un  hôpital a été touché,  et 17 personnes auraient été tuées .


Sur Europe 1  Jeudi matin , Gérard Longuet ,  Ministre de la défense  et des Anciens Combattants,  a  réaffirmé la stratégie  la Coalition, ….. « lorsque les combattants sont mêlés » représentait certaines difficultés. À ce moment là, les forces de la coalition se « concentrent sur la logistique et empêchent les munitions de parvenir » aux forces loyalistes.

« Il y aura d'autres frappes, la résolution de l'Onu nous oblige à protéger «  nos civils » a-t-il souligné.


Après avoir détruit l'aviation libyenne, les forces de la coalition comptent maintenant sur la défection des soldats  de  Kadhafi.

Selon le Ministre, certains   « commencent à vaciller car ils doutent, ils savent que le combat de Kadhafi n'a pas d'issue » a poursuivi  Gérard Longuet.


 Ce dont nous pouvons par contre être surs et certains,    c’est que  la quasi totalité de l'opération sera couverte par le budget de la Défense, « avec  des surplus » puisque le Ministre nous en a prévenu , mais   des surplus selon lui ….  « …. minimes comparé à ce que coûterait une crise en Méditerranée ».

Le Ministre a regretté  qu'hormis la France et la Grande Bretagne, les autres pays « aient perdu » une vision plus large du monde, « nous avons le devoir d'ouvrir l'esprit’ de nos partenaires européens » a-t-il dit.



Ndlr : " le devoir d’ouvrir l’esprit", encore faut-il en avoir les moyens, à moins de procéder par manipulation  subliminale dans les cerveaux de nos partenaires européens….oui mais la publicité subliminale est interdite, encore moins  ‘l’emploi de moyens coercitifs entre partenaires liés par le Traité de Lisbonne et entre autres par  le sauvetage  de la Zone Euros, et tout moyen de chantage, quel qu’il soit, n’est pas envisageable  même dans les coulisses à Bruxelles. Mais sait-on jamais …., la France et la Grande Bretagne devant la réticence de nos ‘ partenaires’ auront peut-être en derniers recours  l’audace de demander au Conseil de Sécurité de l’Onu de les autoriser à croiser l’épée avec Angela Merkel et les autres, Ca poserait un sérieux cas de conscience  pour le subtil   Ban Ki-moon qui passe pour un apôtre de la paix … réputation surfaite. Autre derniers recours, faute de duel, l’assaut de bises sur les joues de la chancelière, oui mais tout le monde sait que la Chancelière ne tend la joue que quand elle est d’accord et mène le bal  des affaires de l’UE, et cette fois elle ne la tendrait pas …et opposerait une fin de non recevoir aux mamours de la France.


 De son côté Le Ministre des Affaires Etrangères, Alain Juppé au même moment sur RTL  a affirmé que les bombardements (de la Coalition) allaient cibler sur  des « moyens militaires et sur rien d'autre ».

Le colonel Kadhafi "a 40 ans de pouvoir pendant lesquels il a tissé un système personnel qui le soutient, avec des soldats qui sont liés à son succès ou à son échec", a  aussi déclaré le ministre français de la Défense Gérard Longuet sur Europe 1.

"Ces soldats sont en train de se rendre compte, on le sait au travers des écoutes, que le combat de Kadhafi n’a pas d’issue. C’est un facteur psychologique extrêmement important. On sent que ça vacille chez eux", a-t-il poursuivi.


Intervention en Libye : l'attitude de Berlin désespère Paris et ...


La Tribune.fr - Il y a 13 heures
Et Gérard Longuet, ministre de la Défense, est allé un peu plus loin dans la critique ce jeudi sur Europe 1 : "c'est une vraie souffrance pour moi qui suis ...



24 mars 2011

Libye : Conférence de presse de Monsieur Gérard Longuet, Ministre de la Défense

Éditorial de lucienne magalie pons

REVUE DE PRESSE :

Le Monde - ‎Il y a 35 minutes ‎
Au sixième jour de l'offensive militaire en Libye, jeudi 24 mars, les pays de l'OTAN ont fini par tomber d'accord pour assumer le commandement de l'intervention. Ils prendront ainsi, "lundi ou mardi", le relais de la coalition emmenée par la France, ...
L'Express - nouvelobs.com - Le Figaro - Cyberpresse oooooooooooooo
Gérard Longuet, ministre de la Défense, s'est exprimé pour la 1ère fois, depuis le début de l'intervention de la coalition en Libye. Le ministre a rappelé que les frappes étaient uniquement aériennes, et que le projet politique de la coalition était d'œuvrer pour la démocratie
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Libye : Monsieur Chevènement a bien dit

Éditorial de lucienne magalie pons


L'article ci-dessous contient 2 VIDEOS  représentant  Monsieur Chevènement dans son intervention. A vrai dire ses analyses sont judicieuses, dans le bruit assourdissant qui s'est emparé des médias depuis ledébut  de la Révolution Libyenne il est rare que les médias interrogent des voix sérieuses comme celle de cet ancien  Ministre qui a une qualité remarquable : une  honnêteté  rigoureuse au service de la raison.

On ne pas en dire autant de Monsieur Bernard Henri Levy  dont la personnalité aux multiples facettes  se disperse en différentes éventualités dont le seul résultat est d'accentuer les divisions diplomatiques et politiques

BHL et la Libye : «Tout ça respire un parfum d’amateurisme», selon Chevènement


L’ex-ministre de la Défense a trouvé « très bizarre l’intervention de M. Bernard-Henri Lévy sur le perron de l’Elysée », après la rencontre entre Sarkozy et les opposants libyens.

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C/ Bernard -Henri Levy

J'ai me suis imposée d'entendre et de voir la Vidéo de BHL , de nombreuses phrases témoignent de sa perception embrumée de la réalité, un seul exemple parlant des insurgés Libyens , il parler de "gamins" .... inexpérimentés dans les combats ...

Mais quand on voit les vidéos dont nous abreuvent les chaînes sur les combats en Libye on voit des hommes adultes à barbe bien fournie, aguerris, bien armés, et leur carrure n'a rien à voir avec celle de "gamins"... j'arrête là ma critique, le reste est à l'avenant et vous le découvrirez vous même.

Par Public Sénat
Le 23.03.2011 à 12:04



Le vocabulaire et les expressions françaises baillonnées

Éditorial de lucienne magalie pons

Si un certain Monsieur Le Le Pen avait dit "c'est  l' un des drames de  ..."  au lieu de dire "détail"  la meute de ceux qui passent leur temps à décrypter toutes les déclarations des hommes politiques  et qui revendiquent  pour eux tous seuls le droit de s'exprimer sur  la guerre de 39-45 , on l'aurait certainement critiqué , mais on ne l'aurait pas diabolisé sur ce point.

Si récemment un célèbre parfumeur avait dit "j'ai travaillé comme un romain" au lieu de dire "j'ai travaillé comme un noir" on ne l'aurait pas traîné en justice.

Si Monsieur Guéant notre Ministre de l'Intérieur avait usé du mot "croisière " au lieu du mot "croisade" tout le monde se serait incliné et extasié de son esprit de  bon  à- propos,  pensez donc quand on nomme poétiquement  les révolutions des pays arabes "le printemps arabe" , la révolution du jasmin" et les interventions armées "Aube  de l'Odyssée" et que se  l'on complet de Paris à masquer sous un parfum poétique  toutes ces atrocités,  on ne peut souffrir qu'un ministre use très justement  du   mot croisade, qui pour les érudits ne signifie pas  systématiquement un rappel des croisades.

Seuls ceux qui cherchent la provocation et la bagarre médiatique ont vu dans   le mot  "croisade" une connotation guerrière et religieuse,  ce mot  "croisade" que ces  vils censeurs  utilisent  très souvent eux mêmes dans leur activités coutumières de bobos  finassiers, par exemple "nous partons en croisade" pour dire " nous partons en promenade, à l'aventure ou encore "je mets les boules" ..etc.. Bref  les membres des  hordes communautaires médisantes  et mal disantes se se sont  jetées  avec leur petite langue de venin et leurs griffes acérées, soutenus par des politiques  de l'opposition, mais aussi certains de droite, qui y trouvaient leur compte,  pour censurer  le Ministre Guéant  sur le mot "croisade " en l'accusant de diverses griefs:  racismes etc..j'en passe et des meilleurs ..

Monsieur Guéant s'en est expliqué honnêtement à l'Assemblée Nationale, dictionnaire en main et avec des termes excellents, et de plus il a  affirmé qu'il avait été victime d'une manipulation.

J'en suis convaincue et certaine.

Par contre quand une petite merde de LCI traite les électeurs du FN de gros cons, toute la meute applaudit.

Un électeur en vaut un autre, mais le respect des uns et des autres me semble conditionné par son appartenance politique, en période de cantonales nous assistons à des scènes plus que grotesques sur les écrans, tout le monde s'invectivent, s'insultent, c'est la foire d'empoigne,  c'est très affligeant, les grossièretés de langage ( pour rester polie) ne sont pas sectionnés par le CSA, tout le monde est complice de la vulgarité et de l'indécence, on ne respecte pas les téléspectateurs, ainsi va le monde  audio-visuel pour le moment...

Il parait que dans les services publics jusqu'au plus haut niveau de l'état  on pratique l'insulte et  les menaces couramment , les hauts fonctionnaires  et les fonctionnaires se font traiter de  "cons" et d'autres saloperies du genre, de mêmes dans la presse et l'audio visuel les rédacteurs et les employés se font chambrer ,  de même dans les entreprises privées les cadres et les employés ne sont pas respectés, tous essuient des insultes, personne  ne s'en offusque,

Mais quand  un politique ou un particulier utilise à bon  escient un mot juste , boum ba da boum !  la meute se déchaîne, savez vous pourquoi  ?  pour polémiquer à perte de vue et casser du bonhomme,  mais pas seulement pour  ça, leur  mission fondamentale est de se porter en perpétuelle et unique victime de l'humanité, vous retrouvez les mêmes  en ce moment qui soutiennent les interventions armées sur la Libye  ....ils n'ont que ça à faire ces "pov'cons'. :semer la discorde à perpétuité.


Libye: Intervention de Monsieur Roland Muzeau à l'Assemblée Nationale

Éditorial de lucienne magalie pons



Mardi 22 mars 2011 s’ouvrait à 15 heures à l’Assemblée Nationale sous la Présidence de Monsieur Bernard Accoyer une séance consacrée en Première partie à la Déclaration du Gouvernement sur l’intervention des forces armées en Libye et débat sur cette déclaration.


ooOoo


Que s’est-il déclaré hier Mardi l’Assemblée Nationale ? 

Je n’ai repris en réserves dans mes documents que les interventions les plus significatives pour étudier le fond du débat,.
Remarque générale : Certains points particuliers ont attirés mon attention, en relation avec les informations des jours précédents, soit parce que dans les interventions les orateurs les accentuaient - quelquefois avec trop d’improvisation par rapport à la réalité -, soit parce qu’ils les atténuaient ou encore les plaçaient en retrait par rapport à leur faible taux de conviction..
Pour la commodité de lecture les différentes interventions seront traitées une par une dans des éditoriaux séparés 


J’ai déjà publié et commenté l’intervention du Premier Ministre, aujourd’hui je reprends ci-dessous une intervention pertinente et sincère, celle de Roland Muzeau


Passons au vif du sujet :


Intervention de Monsieur Roland Muzeau ( Gauche démocrate et républicaine ) 



:
« Monsieur le président, messieurs les ministres, chers collègues, quand, dans tant d’autres « pays voisins, un vote a eu lieu sur l’opportunité d’entrer en guerre avec la Libye, ici, dans « notre belle démocratie, on ne donne que quelques minutes de temps de parole à la « représentation nationale pour s’exprimer. Que penser d’une telle parodie de consultation « démocratique, alors que notre pays est déjà entré en guerre ?


« Ce débat est néanmoins l’occasion pour nous d’exprimer à nouveau notre solidarité avec les « peuples arabes en lutte, et plus particulièrement avec le peuple libyen, mus par un souffle de « libération aussi profond que légitime. Cette solidarité avec le peuple libyen ne saurait pour « autant annihiler tout esprit critique à l’endroit du comportement de notre propre pouvoir « exécutif, dont les choix diplomatiques sont illisibles, contradictoires, et aboutissent in fine à « altérer notre crédibilité internationale. Un déclin que semble signifier l’ultime épisode de « l’entrée en guerre de la France contre la Libye, dans le cadre de la résolution 1973 du « Conseil de sécurité de l’ONU.


« Au-delà de l’élan politico-médiatique de ces derniers jours, l’intervention militaire en Libye « repose sur deux fictions.


« En premier lieu, l’Élysée et ses porte-parole, relayés avec une certaine cécité par la majorité « des médias, prétendent qu’il y aurait une unité de la communauté internationale pour « soutenir les bombardements en Libye. Au mieux, il s’agit là d’une erreur d’analyse. « Permettez-nous, en effet, de souligner les méfiances et les oppositions qui s’expriment « autour de cette intervention. Il suffit de rappeler la position de puissances mondiales comme « l’Inde, la Chine et la Russie, qui refusent de soutenir l’offensive militaire.


Mais l’attitude d’autres pays est plus significative encore. Il y a d’abord l’Allemagne, première puissance européenne, qui s’est abstenue sur la résolution lors du vote du Conseil de sécurité. Son vice-chancelier et ministre fédéral des affaires étrangères résumait au Guardian sa position en ces termes : « Une solution militaire semble très simple mais elle ne l’est pas. C’est risqué et dangereux, les conséquences peuvent être imprévisibles […]. Nous admirons la révolution tunisienne, mais nous voulons que tous ces mouvements soient renforcés et pas affaiblis […]. Examiner des alternatives à un engagement militaire, ce n’est pas ne rien faire. »
En cela, l’Allemagne rejoint le Brésil, première puissance sud-américaine, qui s’inquiète, par la voix de son ambassadrice à l’ONU, du risque d’exacerber les tensions sur le terrain au détriment des populations civiles, que nous nous sommes engagés à protéger. Les Brésiliens insistent sur le caractère spontané des révolutions arabes et alertent sur le risque d’en changer le récit, ce qui aurait de sérieuses répercussions pour la Libye et le reste de la région.


Des pays de l’Amérique Latine ont fait savoir, le 19 mars dernier, qu’ils rejetaient « toute intervention militaire en Libye ». Le chancelier argentin Héctor Timerman a dénoncé le fait que ces attaques contre le territoire libyen menées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni n’aient pas fait l’objet d’un large débat au Conseil de sécurité ou à l’Assemblée générale des Nations unies. Le président uruguayen a, quant à lui, qualifié de « lamentable » l’attaque des forces armées contre la Libye.


Surtout, cette offensive militaire trouble les peuples de la région, qui rejettent la figure dictatoriale de Kadhafi mais refusent de cautionner toute nouvelle expression de l’impérialisme occidental. Le chef de la Ligue arabe, M. Amr Moussa, a critiqué dimanche les bombardements occidentaux sur la Libye, estimant qu’ils s’écartaient « de l’objectif d’instauration d’une zone d’exclusion aérienne » ; « ce que nous voulons, a-t-il ajouté, c’est la protection des civils et pas le bombardement de davantage de civils ».


D’ailleurs, en Tunisie, la presse prononce un verdict sévère contre les bombardements aériens, craignant qu’ils ne plongent le Maghreb et le Moyen-Orient dans l’instabilité, allant même jusqu’à redouter que cette intervention fasse de la région « une zone de tension et une base avancée pour les forces impérialistes qui n’ont pas intérêt à voir la région vivre un sursaut social révolutionnaire, nationaliste et démocratique » et « souille la bataille du peuple libyen contre la junte corrompue ».


La Turquie a, elle aussi, fait connaître son opposition à l’option militaire, et l’Union Africaine a, pour sa part, réclamé la fin des opérations militaires contre le régime libyen, rappelant que la communauté internationale avait rejeté son offre d’envoyer une délégation de paix en Libye.
Dès lors, quel objectif vise cette fiction d’unanimité internationale ? Il s’agit de masquer la réalité politique et géopolitique de cette guerre, qui n’est rien d’autre qu’une intervention occidentale menée par des ex-pays colonisateurs !


La seconde fiction sur laquelle repose cette offensive militaire consiste à faire de la France, et plus particulièrement de Nicolas Sarkozy, la force d’impulsion, de conception et de décision qui en est l’origine. Or la réalité est cruelle pour l’orgueil national et le narcissisme de notre président : en effet, nos concitoyens doivent savoir que, dans cette intervention, notre pays n’est que le bras armé des États-Unis. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Le Washington Post et le New York Times résument parfaitement l’ordonnancement des événements : ce sont les États-Unis, et eux seuls, qui ont décidé de se lancer dans l’opération diplomatique visant à faire adopter la résolution du Conseil de sécurité qui a décidé de l’emploi de la force en Libye ! S’ils ont créé les conditions pour laisser croire que la France avait le leadership dans cette affaire, c’est parce que cela arrangeait bien le Président Obama.


M. Éric Straumann. C’est faux !


M. Roland Muzeau. Et, contrairement au storytelling concocté par l’Élysée, ce sont bien les Américains qui commandent dans cette « Aube de l’Odyssée », sous les ordres du général américain Carter Ham. Aujourd’hui, il est même question que les forces armées passent sous commandement de l’OTAN. On ne pourrait rêver mieux pour envenimer encore la situation !
Une fois de plus, n’en déplaise à la majorité, cette guerre contre la Libye, dont la France apparaît comme l’instigatrice, s’inscrit dans la récente série noire d’incohérences de notre diplomatie qui lui a fait perdre tout son crédit international.


D’abord, parce que personne n’a la mémoire courte, même si certains peuvent être frappés d’amnésie passagère. Cette nouvelle guerre n’est-elle pas, officiellement du moins, comme le prétend le Président de la République, le moyen de se débarrasser d’un affreux dictateur sanguinaire ? Mais n’est-ce pas le même président qui a signé différents partenariats avec Mouammar Kadhafi, en juillet 2007, dont un « partenariat industriel de défense », très prometteur pour les sociétés d’armement françaises et pour les affaires de M. Dassault ? (Protestations sur les bancs du groupe UMP. – Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.) N’était-ce pas un ami que le Président de la République et le président de l’Assemblée nationale recevaient avec les plus grands égards en décembre 2007, quand, pour notre part, nous dénoncions et boycottions avec la plus grande fermeté l’invitation du dictateur libyen ? N’est-ce pas deux membres du gouvernement actuel, M. Ollier et M. Guéant, qui furent les artisans de ce rapprochement ?


M. Éric Straumann. Et la libération des infirmières bulgares ?


M. Roland Muzeau. N’est-ce pas l’actuel ambassadeur de France en Tunisie qui venait sur les plateaux de télévision défendre ce criminel en se vantant que celui-ci l’appelait « mon fils » ?


M. Jean-Pierre Brard. Ils lui baisaient tous les babouches !


M. Roland Muzeau. Et qui annonce que la France reconnaît le gouvernement d’opposition libyen ? M. Bernard-Henri Lévy et le Conseil transitoire libyen, au moment même où notre ministre des affaires étrangères négociait une position commune avec nos partenaires européens ! Comment peut-on espérer dès lors que l’on prenne au sérieux notre politique étrangère ?


Il faut par ailleurs se demander si cette reconnaissance a été envisagée comme il se devait. En effet, la seule chose que nous savons avec certitude de ce Conseil transitoire libyen, c’est que son président est un ancien ministre de la justice de Kadhafi, que son chef d’état-major est un ancien ministre de l’intérieur, que d’autres de ses membres enfin préfèrent conserver l’anonymat. N’aurait-il pas été préférable, dans ces conditions, que notre pays prenne plus de précautions ou, en tout cas, qu’il ne décide pas à la place du peuple libyen qui était en mesure de le représenter ?


Notre politique étrangère met aussi et surtout en évidence l’existence de deux poids et deux mesures en matière de droit d’ingérence. Nos dirigeants ont en effet fait valoir le principe de non-ingérence pour justifier de leur silence assourdissant et de leur immobilisme lors du soulèvement du peuple tunisien, une non-ingérence d’autant plus justifiée qu’il s’agissait d’une ancienne colonie française.


M. Éric Straumann. Ça n’a rien à voir !


M. Roland Muzeau. Mais le gouvernement français n’hésitait pas, dans le même temps, à proposer au dictateur Ben Ali le savoir-faire de nos forces de sécurité et à réclamer la démission de Gbagbo, s’immisçant ainsi directement dans le processus électoral ivoirien.


Incohérence toujours et encore de notre politique étrangère quand nous voulons être les premiers à lancer des tapis de bombes sur un pays qui ne nous a pas déclaré la guerre mais que notre diplomatie est totalement muette face à la violente répression du mouvement populaire au Bahreïn par le régime du roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa, ou encore face au massacre de la population civile par le régime du président Saleh au Yémen !


M. Jacques Desallangre. Hélas !


M. Roland Muzeau. Pourquoi ne réagissons-nous pas avec humanité et discernement quand l’Arabie Saoudite ou les Émirats arabes unis, pétromonarchies amies, aident le Bahreïn à écraser la révolte citoyenne ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu d’interdiction de l’espace aérien pour protéger Gaza de l’aviation israélienne, qui a fait mille cinq cents morts ?


Chers collègues, vous l’aurez compris, notre voix ne s’associera pas à la vôtre pour soutenir, dans un unanimisme béat, l’intervention militaire en Libye.


M. Lucien Degauchy. Que fallait-il faire ?


M. Roland Muzeau. Il fallait vous poser la question avant.


Nous sommes intransigeants quand il s’agit de condamner le régime libyen qui réprime son peuple. Nous jugeons à cet égard que les sanctions votées par l’ONU sont légitimes. Mais, contrairement à vous, nous n’avons jamais changé d’avis sur un dictateur sanguinaire comme Kadhafi. Et nous conserverons cette même opinion demain, quand bien même la majorité nous promettrait, la main sur le cœur, que l’homme serait devenu à nouveau fréquentable et qu’il pourrait sauver notre pays en crise. Nous ne sacrifierons jamais les peuples au nom du pragmatisme.


En revanche, le discernement nous conduit à condamner les frappes militaires sur la Libye à laquelle la France participe, une intervention soutenue par la majorité des forces politiques avec un entrain qui frise l’indécence.
Nous restons convaincus, avec l’écrivain algérien Boualem Sansal, que « la guerre entre le bien et le mal n’a jamais profité qu’au mal ». Pour nous, la décision de bombarder la Libye soulève la question incontournable des risques d’engrenage et de confrontation militaire élargie, avec toutes les conséquences désastreuses que l’on connaît pour les populations civiles. La tragédie qu’a connue et que connaît aujourd’hui le peuple irakien est encore trop présente en nos mémoires pour ne pas nous conduire à la plus grande prudence quand le choix de la guerre est préféré aux initiatives qui privilégient des sorties de crise sans intervention militaire.


Nous espérons de toutes nos forces que cette guerre ne conduira pas, dans quelques mois, le peuple libyen à regretter le régime de Kadhafi, comme ce fut le cas pour les Irakiens avec le régime de Saddam Hussein.
M. Jean-Michel Fourgous. Et les droits de l’homme ?


M. Roland Muzeau. La résolution 1973 prévoit le gel des avoirs de la Libye, l’interdiction de voyager de ses dirigeants, un embargo sur les armes, un appel au cessez-le-feu, des poursuites devant la Cour pénale internationale et une zone aérienne d’exclusion. Autant de mesures légitimes pour étouffer le régime libyen et protéger les populations civiles. Mais la résolution ne s’en tient pas là puisqu’elle autorise, dans son paragraphe 4, « les États membres à prendre toutes mesures nécessaires » pour assurer la zone d’exclusion aérienne. Selon la coalition, ces termes justifient les bombardements aériens aujourd’hui. Et demain ? Demain justifieront-ils une offensive terrestre dont les conséquences seraient catastrophiques ?


La Russie et la Ligue arabe ont d’ores et déjà dénoncé cette lecture de la résolution : elles ont estimé que la coalition excédait le mandat de l’ONU, limité au respect d’une zone d’exclusion aérienne. En effet, cet objectif n’impose pas d’avoir recours à des bombardements qui, immanquablement, feront des victimes civiles. Il n’y a pas de guerre propre : plus personne ne peut croire au mythe des frappes chirurgicales et à celui de la guerre sans victimes, en direct à la télévision. La France a mis le doigt dans l’engrenage : si l’option choisie nous conduit à un tel enlisement, elle devra porter la responsabilité de l’échec, tant devant le peuple libyen que devant le peuple français.


La légèreté dénoncée par les nations étrangères, au premier rang desquelles l’Allemagne, l’Inde, la Russie ou le Brésil, nous conduit à nous interroger sur les objectifs réellement poursuivis, alors que tant de questions essentielles restent aujourd’hui sans réponse. Monsieur le Premier ministre, quelles sont les capacités de frappe de Kadhafi ? Est-il envisagé à un moment donné d’en passer par une action juridique ou politique pour sortir de la crise ? La réalité anthropologique de la Libye a-t-elle été prise en compte avec tous les risques d’affrontements tribaux ? Les leçons du fiasco somalien ont-elles été tirées ? Le pire a-t-il été envisagé ? Quel plan est prévu dans l’hypothèse probable d’un enlisement, d’une partition du pays et d’une division de la communauté internationale encore plus marquée qu’elle ne l’est aujourd’hui ?


Trop d’incertitudes pèsent sur cette intervention militaire et ses conséquences. Le risque d’une escalade est trop grand. Et s’il y a un prix à payer dans l’avenir, il faut souhaiter que ce ne soit pas au peuple libyen de le faire. Il paye déjà trop cher le maintien d’une dictature dont il ne veut plus.


Du reste, nous ne cautionnerons pas la moindre intervention qui, comme de plus en plus de voix l’affirment au-delà de nos frontières, ne viserait qu’à faire main basse sur le pétrole libyen en instrumentalisant le peuple et en en passant par la scission du pays.


Les députés communistes et républicains font aujourd’hui preuve de courage politique en refusant de mêler leur voix à l’unanimisme béat et aveugle qui semble rassembler autour du Président Sarkozy et de l’entrée en guerre de la France. Comme le dit fort justement Rony Brauman, jamais des bombardements n’ont permis d’installer la démocratie ou de pacifier un pays !


(Applaudissements sur les bancs du groupe GDR et sur quelques bancs du groupe SRC.)

Lybie : Ce que veulent obtenir les Insurgés

Éditorial de lucienne magalie pons

Bernard-Henri Lévy, se découvre l’un des moteurs et soutiens des plus actifs au service de l'opposition libyenne contre Kadhafi.
Toutes les grandes portes médiatiques de la presse et de l’audio visuel lui sont ouvertes, grand quotidiens nationaux et étrangers, chaînes de télévisions, radios l'invite pour défendre sa cause, mais encore plus la porte du Château Présidentiel s'ouvre pour lui et son influence sur la politique étrangère de Nicolas Sarkozy n’est plus un secret.
Bernard-Henri Levy s’est souvent fait l’avocat des causes désespérées sans toujours obtenir ce qu’il voulait, qu’a cela ne tienne il est têtu et obstiné , persuadé du bon droit de ses protégés , mais aussi convaincu de la noirceur des personnages qu’il s’est choisi comme adversaire, nous l’avons vu dans différents dossiers faire un raffut médiatique gigantesque dans différents dossiers , militant pour la cause bosniaque lors du conflit en ex-Yougoslavie, défenseur de l’Iranienne Sakineh Mohammedi Asthiani condamnée à mort par lapidation pour le meurtre son mari en Iran et dont il était persuadé tout les jours qu’elle allait être lapidée et exécutée par le Pouvoir Iranien , ami et défenseur inconditionnel du cinéaste Roman Polanski poursuivi pour une affaire de mœurs ancienne que tout le monde à suivie dans la presse, l’audio-visuel et les magazines peoples.
Depuis quelques semaines nous retrouvons Bernard Henri Levy , philosophe, écrivain, essayiste et spécialiste des conflits en tous genres, dans la Crise révolutionnaire Libyenne, après s’être dépêché début Mars à Benghazi où a il rencontré des insurgés et des membres d’un Conseil national de transition (CNT) , et organisé leur réception à l’Elysée où ils ont été effectivement reçu par le Président Français, qui a reconnu au nom de la France le CHNT comme son seul interlocuteur légitime en présence de Bernard Henri Levy., alors que le Ministre des Affaires Etrangères se trouvait à Bruxelles.

Selon certains médias, Alain Juppé n’avait pas été prévenu de cette reconnaissance « et l’aurait appris comme tout le monde en lisant son journal ».
La présence de Bernard Henri Levy dans cette réception de reconnaissance a provoqué diverses réactions , en premier lieu ses amis de l’intelligentzia parisienne, beats d’admiration pour ce philosophe mondain doublé d’un activiste politique en espoir de devenir, voyait déjà en lui un futur Ministre des affaires étrangères, et des journaux titrait des article « Bernard Henri Lévy prochain Ministre des Affaires étrangère ?.... » Pour le moment la question reste posée dans des esprits ambitieux.
Cette question par le passée avait déjà agitée les esprits au moment du conflit en ex-Yougoslavie, quand il avait managé une rencontre en janvier 1993 entre l'ex-président bosniaque Alija Izetbegovic et François Mitterrand
Par contre, en second lieu des personnalités politiques proche du pouvoir n’ont pas apprécié qu’il ait été reçu au Palais de l’Elysée à la même table que le Président Sarkozy et les représentants des insurgés libyens le jour de la reconnaissance du CNT, ils n’ont apprécié non plus le lendemain que dès le lendemain de cette rencontre « historique » , Bernard Henri Levy ait révélé sur les ondes et écrans , qu’il avait lui-même mis les insurgés en relation avec le Président , et de plus suggéré au Président Français de reconnaître. Officiellement le CNT .
Selon la rumeur, il est vrai que cette ingérence dans les affaires régaliennes de l’État a choqué beaucoup de personnalité et ministres en exercice contrarié par le piétinement de leurs prérogatives fonctionnelles par Bernard-Henri Levy, mais ils n’ont pas osé protesté officiellement, ils ont rit jaune dans les coulisses mais n’ont pas pour autant risqué de perdre leur portefeuille, comme on les comprend… c’est certainement la dernière fois qu’il en tienne un, cette fois selon l’opposition.
Pour revenir sur le poids politique et diplomatique de « l’entretien historique », la France devenait le premier pays à reconnaître l'organe de l'opposition au régime de Kadhafi et s’affirmait des frappes "ciblées" contre la Libye.
Un diplomate prudent qui a souhaité resté anonyme a « cafté » que cette reconnaissance « qui a bousculé les partenaires européens » …. a été peu appréciée au ministère des Affaires étrangères, où Bernard-Henri Lévy "n'a pas beaucoup de fans".
"Le problème n'est pas qu'il soit consulté par le président de la République …. Ce qui est choquant c'est la pétaudière avec une impression que c'est le dernier qui parle qui a raison", a estimé un autre diplomate anonyme.
Par contre un responsable politique s’est avancé à reconnaître que "malgré tout »***, ça a permis d'enclencher une dynamique" et "permis une position commune européenne" sur le CNT.
Ndlr ; « malgré tout ***, il ne s’est pas expliqué sur ce « malgré tout » qui pourtant laisse supposer beaucoup de choses, et de plus il a avancé que cela avait permis « une position commune européenne ». C’est faux, c’est ce que répète les politiques, mais la vérité est que les membres de l’UE ne le reconnaisse que comme « un interlocuteur parmi d’autres « sans officialisations, alors que la France l’a reconnu comme le seul interlocuteur légitime de la France et se proposait même d’envoyer une représentation française àau côté du CNT en Égypte.
Quoiqu’il en soit critiqué ou approuvé Bernard-Henri Levy très impliqué dans la crise révolutionnaire Libyenne, continue à sévir par tous les moyens médiatiques pour soutenir la cause des insurgés Libyens
Hier Mercredi nous l’avons vu plusieurs fois par jour sur plusieurs chaînes réclamant une poursuite accentuée des combats contre Khadafi, allant jusqu’à parler de guerre.
Mardi soir il recevait devant une pléiade d’invités deux émissaires de la rébellion Libyenne :
Ali Zeidan, membre de la Ligue Libyenne des droits de l’homme et que l’on présente comme le porte parole en Europe du Conseil National de transition (CNT) et Mansour Saif Al-Nasr, opposant exilé aux États-Unis, tous deux émissaires du CNT, étaient mardi soir les invités de Bernard- Henri Levy , à l’hôtel Raphaël à Paris
Devant une centaine de personnalités écrivains, intellectuels ou anciens ministres conviés par Bernard Henri Levy « à venir découvrir l’avenir de la Libye », ils ont répondu pendant plus de deux heures à des journalistes.
Les deux représentants de la rébellion libyenne, convaincus d’une chute prochaine de Kadhafi, ont promis un futur Etat "laïc et démocratique" , si la coalition poursuit les bombardements et si des armes sont fournies aux insurgés.
Ils ont clairement exposés leur volonté :
"Nous voulons que la coalition continue à détruire la capacité militaire de Kadhafi. Nous avons les hommes, ce que nous demandons ce sont des armes", a déclaré Ali Zeidan.
La veille lundi Ali Zeidan avait reçu au au Quai d'Orsay.
Ami Zeidan , homme d’affaires et Mansour Saif Al-Nasr, se présentent comme émissaires du CNT même s'ils n'en font pas partie.
Ali Zeidan a expliqué que le CNT est composé de 31 membres , « mais seule l'identité de huit d'entre eux a été révélée parce que certains vivent encore dans des zones occupées par Kadhafi » …… "Ce sont principalement des avocats, des professeurs, des universitaires".
"Toutes les régions de la Libye sont représentées. Il y a des membres de toutes les tribus, y compris des Gaddhafa d'où est originaire Kadhafi", a-t-il souligné. "Ce qui se passe n'est pas une guerre civile, c'est le peuple qui en a marre de 42 ans de dictature. Il n'y a aucun risque de partition" du pays, a-t-il assuré.

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