vendredi 9 avril 2010
Les beaux jours du 4me âge
Voici un petit chef d'œuvre épistolaire dont il a le secret
Dominique de Villepin: "Le monde arabe, un devoir pour la France"
Discours de Dominique de Villepin à l'Ambassade du Qatar en France
« A l'occasion de l'année "Doha 2010, capitale culturelle arabe" et dans le cadre des rencontres organisées sous le thème "le commun culturel entre le monde arabe et la France", l'Ambassadeur de l'Etat du Qatar en France S.E.M. Mohamed Al Kuwari a remis, mardi soir, à Dominique de Villepin et au poète libanais M. Salah Stétié le prix "Doha Capitale Culturelle Arabe".
« L'occasion pour Dominique de Villepin de prononcer un brillant et vibrant discours sur le monde arabe.
« Dans son discours, Dominique de Villepin a souligné "le rôle du Qatar dans de grandes médiations diplomatiques, au Moyen-Orient et ailleurs (...) mais aussi dans de grandes initiatives culturelles".
« Il a rappelé l'existence du Centre pour la liberté de la presse de Doha, une "initiative difficile, entreprise avec courage (...) et menée, quelles que soient les difficultés, avec détermination".
« Dominique de Villepin a rendu hommage à son "vieil ami" et "complice", le poète libanais Salah Stétié, qualifié de "réconciliateur de tous ces peuples, de tous ces rivages de la Méditerranée", voulant, par la poésie, "porter sur les fonds baptismaux une Méditerranée capable de se parler et d'agir dans un même sens".
« L'ancien Premier ministre a poursuivi son discours "en faisant référence à (sa) propre histoire": "Ce monde arabe, je l'ai découvert tôt, puisque né au Maroc, et j'en ai touché très tôt la force, le message. Et pour moi, si je devais résumer combien je fus marqué par cette expérience et ce partage, j'évoquerais trois mots.
« Le premier, c'est la mesure du temps. Le temps que l'on touche du doigt sur ces terres, dans le regard de ces hommes, de ces femmes, de ces enfants. Un temps qui n'a pas la même matérialité que chez nous, qui a gardé sa force ancienne, qui a gardé son grain. Un temps qui se mesure à l'aune de nos vies et de nos accomplissements. Un temps qui nous oblige. Un temps qui est à la fois force aiguillon, mais, en même temps, un temps qui se voile parfois de ce sablier qui file, de ce sablier qui voit, grain à grain, ce temps irréversiblement passer. Temps qui se voile de nostalgie, temps qui se voile de poésie.
« Mesure du temps, mais peut-être surtout surprise de l'autre, car ce contact avec le monde arabe, c'est d'abord cette surprise d'un être différent, d'un autre qui nous fait découvrir la fraternité, combien nous avons de liens, combien nous avons de coeurs battant en commun.
« Mais en même temps, cette étrangeté qui nous renvoie à notre propre différence, à notre propre citoyenneté, à notre propre identité. Oui, nous sommes plus hommes quand nous nous confrontons à cette autre rive. (...)
« Il y a très naturellement une quête de l'autre qui nous renvoie à nous-mêmes et qui nous rend plus grands. Je suis convaincu que cette terre arabe, elle est indissociable de notre propre terre. Et que toute peur vis-à-vis de cet autre que nous hésiterions ou ne parviendrions pas à apprivoiser serait un échec, un échec de nous-mêmes, un échec de notre culture, un échec de nos rêves. Et il y a là un défi à relever. (...)
« Le monde arabe, c'est pour moi aussi un ailleurs. Un ailleurs qui nous offre un espace que nous n'avons plus, un espace qui nous offre la possibilité d'entreprendre, d'aimer, d'espérer. (...)"
« Dominique de Villepin a conclu son propos en évoquant "la politique arabe du Général de Gaulle": "Oui, je pense que sur cette rive, il y a un devoir pour la France. Et si je devais rappeler un impératif pour notre diplomatie, c'est de ne jamais oublier que cette politique arabe, c'est tout simplement l'exercice du rôle premier de la diplomatie française, son rôle de médiateur, sa vocation à tendre la main à tous ceux qui sont dans la difficulté, dans la crise et qui souffrent.
« Cette France qui prend le risque d'aller vers l'autre, cette France qui prend le risque de rendre possible la paix, elle est elle-même. Quand la France se livre à la surenchère, quand la France oublie ce devoir, alors elle perd le sens profond de sa mémoire et de ses devoirs. (...)
Il y a, nous le savons, des solutions possibles. Il y a des hommes, des femmes, des enfants qui espèrent. Et il suffit parfois de peu de choses, de patience, de détermination, d'audace aussi pour que cet ailleurs, cet autre, ce temps deviennent alors notre temps, l'autre notre frère et bien sûr, cet espace, cet ailleurs, notre terre."
Jeudi 08 avril 2010
Paris Match. Pourquoi lancez-vous un mouvement politique ?
Dominique de Villepin. En politique, si l’on veut peser, il ne suffit pas de parler derrière un micro. Depuis plusieurs années, la majorité a tendance à se rétrécir, à ne pas assez écouter ses différentes sensibilités, en particulier les gaullistes.
Pourquoi alors rester à l’UMP ?
Je suis issu de la majorité. Comme Premier ministre, j’ai été chef de cette majorité. J’ai une place dans les instances de cette famille politique.
Pourquoi ne jamais avoir été candidat à une élection ?
Les circonstances ne se sont pas présentées.
Vous auriez pu, lors des législatives de 2007 ?
Quand j’ai quitté Matignon, j’envisageais de me consacrer d’une autre façon au service des Français, à travers une fondation pour la paix ou des initiatives en matière sociale. Du fait du procès Clearstream, je n’ai pas pu poursuivre dans cette voie.
Vous seriez prêt, aujourd’hui, à franchir le pas ?
Nous verrons quelle sera la situation au cours des prochains mois. Et quelles seront les attentes et les envies des Français.
Votre démarche, ni droite ni gauche, a rarement été couronnée de succès.
Cela a aussi été la démarche de Georges Pompidou. Compte tenu de la crise que nous traversons, il faut aller vers un rapprochement sur certains grands sujets. Revenir à l’équilibre budgétaire demande douze années d’efforts. Comment y parvenir s’il n’y a pas un contrat entre les responsables politiques et avec le peuple français ? Nous sommes tous d’accord pour lutter contre les déficits. Définissons ensemble une norme contraignante que l’on inscrirait dans la Constitution.
Sur le plan économique, il y a des différences entre la gauche et la droite…
C’est bien pour cela qu’il faut un pacte ! En matière fiscale par exemple, des personnalités de droite – Jean-François Copé, ou de gauche, François Hollande – se retrouvent sur certains points. Pourquoi ne pas réfléchir ensemble sur la retenue à la source de l’impôt sur le revenu, ou sur l’idée de réunir l’impôt sur le revenu et la CSG ?
Vous parlez de rassemblement. Quelle différence avec la politique d’ouverture de Nicolas Sarkozy ?
On ne peut pas ramener la politique à un système de débauchage. L’ouverture, c’est sur des idées, des projets. Ce n’est pas mettre de nouveaux scalps à sa ceinture. Au contraire, cela ne fait que donner le sentiment de la manipulation.
On a l’impression que, selon vous, Nicolas Sarkozy n’a pas les épaules pour être président ?
Il serait ridicule de contester la légitimité présidentielle. Nicolas Sarkozy a été élu ; il est président de tous les Français. Et ce que je me tue à répéter depuis trois ans, c’est que cela crée des devoirs, là où on a l’impression que seul son sentiment personnel l’emporte.
Si Nicolas Sarkozy vous proposait d’entrer au gouvernement, seriez-vous prêt à accepter ?
Cela n’a pas de sens ! Mon rôle est d’offrir une alternative, de faire bouger les idées. Ce n’est pas de revenir dans un gouvernement où j’ai été pendant cinq ans et que j’ai dirigé pendant deux ans.
(…)
Avez-vous des soutiens financiers ?
Nous ne recevrons pas de contribution de l’Etat ni des grandes formations politiques. Je tiens à cette indépendance. Nous ferons avec le soutien de nos adhérents, sur la base du bénévolat et de l’enthousiasme.
Carla Bruni Sarkozy aura-t-elle le dernier mot insignifiant en la cause ?
Pour Carla Bruni le fait que la rumeur l’ait mise en en cause sur sa vie privée parait tout à fait secondaire, elle s’est exprimé hier sur Europe 1 pour nous expliquer que les rumeurs sur son couple étaient sans fondement, des « rumeurs insignifiantes » qui n'ont « aucune importance » Ainsi tout irait mieux dans le meilleur des mondes, aucune importance, insignifiance, rien ne se serait passé, ce ne serait que des broutilles, des commérages … ?
Oui pour Carla Bruni-Sarkozy rien ne s’est passé, tout baigne dans l’amitié, elle a assuré Nicolas Sarkozy et elle-même n'étaient victimes d’un complot et qualifié de « rumeur » Rachida Dati, "rumeur" "l'accusation qui visait Rachida Dati d’avoir propagé ces rumeurs ….. "Elle reste tout à fait notre amie", a-t-elle fait valoir. "Les rumeurs sont fausses. Donc, je ne crois absolument pas à la rumeur selon laquelle Rachida Dati aurait elle-même créé ces rumeurs".
Elle nous assure dans sa prestation, qu’ils (elle et son mari) ont tourné la page sur les rumeurs (qui ne les concernent en rien (sic) depuis belle lurette :"Je considère que nous ne sommes victimes d'aucun complot (...). Il n'y a pas de complot, il n'y a pas de vengeance, ça ne nous concerne en rien et on a tourné la page depuis belle lurette", a déclaré l'épouse du chef de l'Etat sur Europe 1.
Notons au passage qu’une autre personne victime de ces rumeurs Benjamin Biolay pour le citer se sent lui tout à fait concerné puisqu’il vient de diligenter des poursuites contre France 24 et d’autres médias.
"Je suis venue pour éviter qu'une affaire qui n'a aucune importance prenne des proportions que je trouve ridicules. Je voulais simplement signaler à vous, à vos auditeurs, que ces rumeurs sont pour mon mari et pour moi-même insignifiantes". "Il est vrai que nous avons été victimes de rumeurs, il est vrai que ce n'est pas très agréable, il est vrai aussi que ça n'a aucune, mais aucune importance pour nous", a-t-elle insisté, "les préoccupations de mon mari, ce sont les Français et la France".
Interrogée sur l'évocation d'un "complot" par un conseiller du président, Pierre Charon, Carla Bruni-Sarkozy n’a pas démenti et a jugé sentimentalement qu'il avait parlé "avec l'emportement de l'amitié". "Pierre Charon a pris tout cela très à cœur (...) il a été comme un ami, il a voulu nous défendre". Evoquant les propos équivalents tenus par l'avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, elle estimé qu'il avait répondu à une question d'un journaliste en "donnant son opinion".
L'épouse du chef de l'Etat a également démenti une enquête de police sur l'origine de ces rumeurs, évoquée par le Journal du Dimanche (JDD). "Il n'y a aucune enquête de police, c'est inimaginable de dire une chose pareille, la seule enquête qu'il y a, et d'ailleurs je n'en sais pas les suites, c'est une plainte qui a été déposée par le Journal du dimanche, c'est une enquête privée du Journal du Dimanche qui ne nous concerne en rien", a-t-elle assuré.
Carla Bruni-Sarkozy a assuré que l'Elysée n'avait exercé "aucune pression" sur le JDD pour porter plainte contre X.. (L'hebdomadaire (groupe Lagardère) a porté plainte contre X et le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après la publication sur un blog hébergé par le site du journal de rumeurs sur le couple présidentiel.
Non, Madame Bruni-Sarkozy se trompe lourdement en considérant cette affaire de rumeurs médiatique, comme insignifiante et de peu d’importance, ces rumeurs, les faits qui ont suivis, qui vont suivre, sont et seront au contraire de ce qu’elle prétend , très significatifs, et peuvent se montrer lourds de conséquence dans la défaveur que l’opinion publique manifeste pour cet envahissement de story telling, produite en feuilleton journalier successif, lancé sur sa face tous les jours, matin, midi, et soir, et qui nous montre le Pouvoir dans toute la crudité ordinaire et vulgaire de ses préoccupations privées, étalées au grand jour jusqu’à appréhender les affaires de l’Etat , de tout ce gaspillage de temps perdu en exhibitionnisme , alors que la gouvernance de la France reste en rade.
Alors : pouvons nous souscrire à cette insignifiance sans importance que nous dépeint Madame Carla Bruni Sarkozy ?
A vous de juger :
Comment peut-on considérer que les rumeurs sont insignifiantes, alors qu’elles ont été reprises et commentées largement dans déclarations officielles des Conseillers de l’Elysée, certains allant même jusqu’à supposer un complot organisé contre le Chef de l’Etat ?
Insignifiante l’affirmation du JDD, citant des sources anonymes, qu'"une enquête des services de renseignement français, remise au chef de l'Etat durant le week-end précédant le premier tour des élections régionales, ciblerait notamment Rachida Dati dans la diffusion d'informations jugées malveillantes à l'Elysée". ?
Insignifiante l’agitation communicative drastique qui anime depuis l’origine de la rumeur, la presse, les Conseillers Elyséens et les avocats des uns et des autres, les écrans, qui n’ont cessé de communiquer et de s’exprimer pour transformer et déporter la rumeur d’origine, où il était question d’une relation supposée de l’épouse du Président avec un chanteur assez connu, et d’une relation suggérée entre le Président de la République avec l’une de ses secrétaires d’Etat, pour en suggérer qu’il s’agirait d’ un complot financier destiné à abattre le Président, assortis de soupçons à l’encontre de Rachida Dati ,
Comment pourrions nous considérer comme insignifiante l’enquête diligentée pour connaître l'origine de ces rumeurs ?
Insignifiante l’affirmation du JDD, citant des sources anonymes, qu'"une enquête des services de renseignement français, remise au chef de l'Etat durant le week-end précédant le premier tour des élections régionales, ciblerait notamment Rachida Dati dans la diffusion d'informations jugées malveillantes à l'Elysée" ?
Insignifiante le dépôt de plainte contre X diligenté par l’'hebdomadaire JDD du groupe Lagardère) ?
Insignifiante l’enquête préliminaire ouverte par le Parquet de Paris après la publication sur un blog hébergé par le site du journal de rumeurs sur le couple présidentiel ?
Insignifiante la réaction des journalistes du "Journal du dimanche" ?, qui protestent : « Les journalistes du Journal du dimanche (JDD) trouvent que le groupe Lagardère en fait trop. Dans un communiqué du 4 avril, la société des journalistes (SDJ) se déclare "stupéfaite et inquiète par les proportions que prend" l'affaire de la rumeur. Le JDD, "pas plus que n'importe quel autre média, n'a à se plier aux désirs d'un pouvoir, ni à céder aux pressions ou aux menaces, d'où qu'elles viennent", ajoutent les représentants des journalistes. Mardi 6 avril, la SDJ a de nouveau protesté auprès d'Olivier Jay, directeur de la rédaction. "Nous lui avons dit que nous nous interrogions sur les raisons profondes qui motivent le dépôt d'une plainte contre X par le groupe Lagardère, alors que les deux responsables de la diffusion de la rumeur sur un blog du JDD ont déjà été licenciés", déclare Alexandre Duyck, président de la SDJ. Certains rédacteurs déplorent que la plainte ait été déposée sur ordre de l'Elysée. Ils ont mal perçu la lettre d'excuses adressée par M. Jay à Nicolas Sarkozy estimant que la rédaction n'était pas engagée par un billet rédigé sur un blog par quelqu'un qui n'est pas journaliste. »
Insignifiante la déclaration faite à Médiapart par Bernard Quarcini patron de La Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) ? : ‘’Mes services ont mené une enquête pour déterminer l'origine des rumeurs qui se sont propagées sur Internet concernant la vie privée de Nicolas Sarkozy et celle de Carla Bruni», ….«J'ai été saisi courant mars par le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, afin d'essayer de déterminer si les rumeurs visant le couple présidentiel ne cachaient pas une éventuelle tentative de déstabilisation», a précisé le chef du contre-espionnage français, qui a confirmé ses dires, plus tard dans la soirée à l'agence France-Presse. «Nous avons mené des investigations techniques, notamment informatiques, afin d'essayer de déterminer d'où était parties ces rumeurs» a-t-il précisé, "Mais nous n'avons pas été plus loin car dès la fin du mois de mars, la direction du Journal du Dimanche (JDD), sur le site duquel la rumeur avait été mise en ligne, a déposé plainte contre X. L'affaire est alors devenue judiciaire", a-t-il rappelé.
Insignifiante la plainte contre X …déposée par Hachette Filipacchi Associés (HFA), société éditrice du site JDD.fr, ?
Insignifiante l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris après la publication sur un blog hébergé par le site du journal de rumeurs sur le couple présidentiel ?
Insignifiantes aussi les plaintes diligentées par Benjamin Biolay ? contre différents médias, qui réclame entre autre 20.000 euros de dommages et intérêts à France 24, et qui déclare : « "Je n'ai rien à voir avec tout cela et je me suis retrouvé au milieu de ces conneries inventées par je ne sais qui." Faisant allusion à la rumeur initiée début mars sur le site du Journal du Dimanche, largement reprise ensuite par les médias étrangers, nationaux ensuite, selon laquelle il entretenait une liaison avec Carla Bruni-Sarkozy.
Insignifiante aussi la réaction de Madame Rachida Dati ? Comment expliquer par l’insignifiance le fait que Madame Rachida soupçonnée ouvertement d’avoir répandue des « rumeurs » s’est trouvée le 4 Avril au soir dans l’urgence de nier fermement ces soupçons en protestant avec indignation contre les allégations de certains organes de presse lui prêtant une quelconque responsabilité dans la propagation de rumeurs absurdes et inadmissibles sur la vie privée du couple présidentiel» et qu’elle se réservait le droit d'agir en diffamation contre ceux qui reprendraient cette allégation dénuée de tout fondement et la reliant de surcroît à la suppression naturelle de sa protection policière. Insignifiante aussi la mise en garde réaffirmée lundi par son avocat qui a déclaré : «Elle-même victime de beaucoup de rumeurs, Rachida Dati est indignée qu'on puisse croire qu'elle propage de tels potins», souligne Me Georges Kiejman. «Si on porte atteinte à son honneur, on fait un délit de diffamation qui peut être poursuivi comme tel»,
Insignifiante aussi la réaction de la garde rapprochée (ses amis) et de plusieurs parlementaires ? qui ont immédiatement volé au secours de Rachida Dati pour tordre le coup à la rumeur qui se développait contre elle et venait se greffer sur la rumeur d’origine ? Citons pour mémoire les principaux d’entre eux : Christian Jacob, président de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, aujourd’hui bras droit de Jean François COPE Jean-François Copé , le sénateur UMP de Paris, Philippe Dominati, le socialiste Hommek Boutih , Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Hommek Boutih, membre du bureau national du PS, bien d’autres encore.
J’arrête ici la liste des déclarations, des interventions, des enquêtes, des procédures diligentées, que Madame Carla Bruni esquive sous la généralité des termes « insignifiantes » et « sans importance » mais qui objectivement sont très clairement signifiantes d’une machination et d’une manipulation de la rumeur, de son instrumentalisation politique qui n’est pas sans importance et tout à fait signifiante d’un méli-mélo people-politique- médias-judicaire, qui tourne en rond sur ses propres acteurs si l’on considère que la rumeur a pris naissance sur le site de JDD.fr par un bloggeur inscrit régulièrement sur le site de ce journal , JDD a beau prétendre qu’il n’est pas journaliste, mais en fait en plus de bloggeur l’auteur de la rumeur était collaborateur de JDD.
Quand à la source réelle de la rumeur , que celle-ci soit fausse ou vraie, on peut dire qu’elle reste anonyme à ce jour, mais en tout cas elle a bien servi le feuilleton journalier de la story telling présidentielle que l’on nous sert journellement comme des feuilles de choux dans les journaux alignés et les écrans partisans, pratiquement tous.
« La rumeur ca commence à bien faire » se gardera bien de dire celui qui a pu dire
« L’Ecologie ca commence à bien faire » ….
Tant qu’on parle de lui il exulte …
Mais son aveuglement fait qu’il ne voit pas qu’il pédale dans la choucroute.
Monsieur Erdogan Premier Ministre Turc a appelé mercredi soir, à la fin de sa visite à Paris, les Turcs de France à "s'intégrer" et à demander la double nationalité pour être les "diplomates" de la Turquie en Europe, mais s'est prononcé contre "l'assimilation" qui pour lui est un crime contre l’humanité (sic)
Monsieur Erdogan Premier Ministre Turc, est venu prêcher sa politique d’immigration ici-même en France : "Pour l'intégration, il n'y a pas de problème, mais je suis contre l'assimilation", a lancé M. Erdogan à environ 6.000 Turcs venus l'entendre prononcer un discours fleuve dans une salle de concert parisienne.
Il prône pour ses compatriotes immigrés en France l’intégration mais refuse catégoriquement l’assimilation, pour lui l’assimilation est un crime contre l’humanité, "Personne ne peut vous demander d'être assimilés. Pour moi, le fait de demander l'assimilation est un crime contre l'humanité, personne ne peut vous dire: « renonce à tes valeurs »", a-t-il dit à ses auditeurs drapés de drapeaux rouges au croissant et à l'étoile blanche. En revanche le Premier ministre turc, venu à Paris plaider une fois de plus en faveur de l'adhésion de son pays à l'Union européenne, a appelé ses compatriotes à "s'intégrer" en France et dans les pays où ils vivent pour qu'"en Europe les prénoms turcs" augmentent.
Note : Monsieur Erdogan extrapole, aucun étranger en France ne s’est vu demander de renoncer à ses valeurs, bien au contraire la laïcité permet à chacun de vivre ses valeurs privées et y compris sa religion à la seule condition qu’il ne veuille pas les imposer aux français et ne les expose pas pour nous provoquer.
Si la finalité « apparente » de l’intégration Turque en France et en Europe pour Monsieur Erdogan est « que les prénoms turcs augmentent en Europe », on voit bien que Monsieur Erdogan est un pur produit nationaliste pour tout dire un raciste qui vient faire sa propagande démagogique non pas pour une intégration mais pour une expansion et un envahissement de sa politique de culture en Europe et en France.
Je dis bien «’ sa’ culture politique en Europe » du moins j’ose espérer que ses concitoyens immigrés en France sont plus modérés dans leurs comportements et leur propos.
Par ailleurs Monsieur Erdogan a proposé à ses concitoyens immigrés la création d'établissements scolaires turcs en France en soulignant qu’en Turquie, "la France a plusieurs écoles, du primaire au lycée, ...pourquoi ne faisons nous pas la même chose en France?".
Note : oui nous avons des écoles et des lycées dans le monde entier, mais nos établissements d’enseignements restent laïques et ne sont pas des instruments de propagande française à l’Etranger.
Le Premier ministre turc a fait le même type de discours et de propositions en Allemagne, provoquant la désapprobation d'une grande partie de la classe politique qui accuse le dirigeant de vouloir entraver l'intégration de l'importante communauté turque dans ce pays.
Pour plus d’information ci-dessous quelques information relevées dans la presse suisse sur la base d’une dépêche AFP du 08 avril 2010 :
Extrait résumé :
…………………
« Le Premier ministre turc, venu à Paris plaider une fois de plus en faveur de l'adhésion de son pays à l'Union européenne, a appelé ses compatriotes à "s'intégrer" en France et dans les pays où ils vivent pour qu'"en Europe les prénoms turcs" augmentent.
"Vous êtes devenus un pont entre la Turquie et l'Europe", a-t-il expliqué alors que la France, comme l'Allemagne, est opposée à une adhésion de la Turquie à l'UE, redoutant l'arrivée dans l'Union d'un pays de 71 millions d'habitants, en majorité musulmans.
"Chacun d'entre vous êtes les diplomates de la Turquie, chacun, s'il vous plaît, apprenez la langue du pays dans lequel vous vivez, soyez actifs dans la vie culturelle, sociale du pays où vous vivez", a-t-il dit à l'adresse des nombreuses familles présentes.
"La France vous a donné le droit à la double nationalité: pourquoi vous ne la demandez pas ? Ne soyez pas réticents, ne soyez pas timides, utilisez le droit que la France vous donne. Prendre un passeport français ne vous fait pas perdre votre identité turque", a poursuivi le dirigeant du parti islamo-conservateur turc AKP.
« Alors que les relations politiques entre Paris et Ankara sont qualifiées de fraîches, du fait de l'opposition du président français Nicolas Sarkozy à l'adhésion de la Turquie à l'UE et du désaccord entre les deux hommes à propos de l'adoption de nouvelles sanctions contre l'Iran, M. Erdogan a voulu dissiper tout malentendu.
"Malgré les rumeurs, la France reste l'amie et l'alliée de la Turquie. La Turquie a toujours eu de bonnes relations avec la France. ... Je vois que la France ne vous fait pas sentir comme des étrangers, mais chez vous", a-t-il dit rendant hommage à la "bienveillance de l'administration française" à l'égard des quelques centaines de milliers de Turcs vivant dans ce pays.
Le Premier ministre turc a fait le même type de discours et de propositions en Allemagne, provoquant la désapprobation d'une grande partie de la classe politique qui accuse le dirigeant de vouloir entraver l'intégration de l'importante communauté turque dans ce pays.
Le conseil d'administration de la RATP a approuvé vendredi dernier une commande de 1.400 nouveaux bus, évaluée entre 172 et 287 millions d'euros, pour assurer les besoins entre 2011 et 2013 et moderniser le parc existant.
Ces nouveaux bus qui dans leur conception technique devraient faciliter l'accès aux personnes à mobilité réduite grâce à leur plancher bas, seront fournis par l'italien Iveco, une filiale de l'allemand Daimler, Evobus, et de l'allemand MAN.
Espérons que la disposition et la désignation des sièges à l’intérieur des véhicules pour l’accès des personnes à mobilité réduite, sera ensuite étudiée par la RATP, avec une certaine logique, qui fait défaut dans les bus actuellement en service.
En effet dans certain de nos bus actuellement en service il arrive que ces places réservée sont accessibles après avoir gravies une ou deux marches assez hautes, un exercice périlleux que ne peuvent effectuer sans danger les personnes concernées qui bien souvent y renoncent et restent debout dans l’indifférence générale.
Espérons aussi que les systèmes de freinage seront plus en douceur, actuellement les freinages de bus sont tellement brusques que nous avons pu constater que des personnes âgées n’y résistent pas et sont projetées sur le parquet, toujours dans l’indifférence générale.
Espérons aussi qu’une campagne de publicité par annonces dans les bus invitera les jeunes personnes à céder leur place aux personnes âgées et dames enceintes . Je sais qu’il arrive que des jeunes voyageurs cèdent leur place, mais en règle générale ils ne sont pas nombreux.
A l’appel des syndicats les plus revendicatifs, la CGT et de SUD-Rail, les cheminots ont entamé hier soir leur troisième grève depuis janvier 2010,mais celle-ci est reconductible.
Des assemblées générales sont convoquées ce matin pour voter, ou non, la poursuite du mouvement et es usagers risquent de supporter un trafic perturbé pendant plusieurs jours.
La CGT et de SUD-Rail, visent les réformes en cours à la SNCF, en particulier dans le fret, les suppressions d’emplois et la dégradation des conditions de travail. « La SNCF va perdre 3 700 emplois cette année et veut encore en supprimer 8 000 d’ici 2012 », proteste Didier Le Reste, le chef de file des cheminots CGT déplore : « La SNCF va perdre 3 700 emplois cette année et veut encore en supprimer 8 000 d’ici 2012 », et SUD-Rail, dénonce le « management agressif » de la direction et l’absence de dialogue social.
Didier Le Reste, par ailleurs est confronté à la surenchère syndicale de SUD-Rail. Le climat syndical est entaché aussi entre la CGT et SUD-RAIL par des visions quelques peu différentes de l’avenir de la SNCF.
Il faut s’attendre à un dialogue de sourds entre le PDG de la SNCF et le chef de la CGT-Cheminots, d’autant que d’après Dominique Bussereau, le secrétaire d’Etat aux Transports, le Gouvernement à fustigé une grève « incompréhensible et affligeante ».
.Le Président de la SNCF , Guillaume Pepy, soutenu implicitement par la déclaration de Dominique Bussereau, , s’élève contre un mouvement social qui « coûte 20 M € par jour » alors que la compagnie a perdu près d’un milliard d’euros l’an dernier et préfère les syndicats réformistes (Unsa et CFDT), qui se sont désolidarisés de la grève .
S’ajoute sur le fond des revendications un sujet de mésentente entre la CGT et la direction, des huissiers sont chargés de compter les grévistes, pour « mesurer » l’état réel de la mobilisation.
Au-delà de ce conflit de confiance, un fossé d’incompréhension sépare le patron de la SNCF et le syndicat majoritaire CGT-Cheminots, longtemps considéré en interne par le passé comme l’interlocuteur unique de la direction.
Le service serait assuré à 70 % selon un communiqué de la SNCF, mais les voyageurs par expérience savent que des retards de train viendront affecter cette prévision. Une grève « incompréhensible et inimaginable » pour le Gouvernement , qui effectivement ne comprend rien et n’imagine rien, mais qui se résume pour les voyageurs à assister impuissants au dysfonctionnement de ce service public et à faire les frais des querelles entre une Direction rigide et des Syndicats désunis par défaut de concertation.
Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025. ...