La photo ci-dessus a été prise par une amie par surprise lors d'une soirée à Paris
Cordialement
C'est très pratique d'avoir un blog pour communiquer des photos !
Ecrit dimanche 17 juillet 2005, par Lucienne PONS
LE PETROLE D’ALGERIE
Dans les siècles très anciens, selon la légende, un marabout "Boubakeur" se promenant sur les lourds terrains de gypses qui conduisaient aux prémices des zones désertiques aurait planté son bâton dans le sol et le retirant s’aperçut qu’il était enduit d’un liquide visqueux et odorant. Persuadé qu’un dangereux serpent hantait les lieux et gardait l’endroit, le marabout ne donna pas suite à cette découverte.
Sans se préoccuper du fameux serpent légendaire, de toute antiquité des bergers connaissaient cet endroit pour y venir chercher des boues imprégnées dont ilS frottaient la peau des moutons pour les guérir de la gale et de la pelade ; les chameliers faisaient de même pour leurs chameaux. Cette méthode qui s’est perpétuée pendant plusieurs siècles semble avoir été efficace puisque dans les campagnes on rapportait encore avant l’indépendance que soumis à ces soins naturels, la laine des moutons et les poils de chameaux repoussaient "plus beaux qu’avant".
Quelques siècles plus tard les colonisateurs construisirent à proximité de ces terrains les Villes d’Aumale, de Bou-Saada et le petit village de Sidi-Aïssa. distant d’Alger au sud d’environ
Parmi eux, en 1935, Monsieur Louis PONS fin connaisseur de la région qu’il parcourait régulièrement, d’une ferme à l’autre, pour y exercer son art de puisatier prospecteur d’eau, s’intéressa au site désertique de L’Oued Guétérini, dont on savait vaguement d’après des investigations faites en 1745 par un ingénieur anglais et en 1905 par des ingénieurs et savants allemands et roumains, qu’il était possible qu’il contienne du pétrole. Ce puisatier accomplit de nombreuses démarches, et sans aucun soutien financier, réunit autour de lui une équipe d’ouvriers pour creuser un puits près de la rive du fleuve où apparaissaient les suintements.
A quelques sept mètres de profondeur des émanations de gaze nécessitèrent l’installation d’un système de ventilation et le creusement se poursuivit jusqu’à treize mètres de profondeur où l’on trouva une première couche de terre imprégnée de naphte, d’environ un mètre d’épaisseur. Le puits consolidé et agrandit permit de recueillir quelques centaines de litres par jour de pétrole brut léger naturellement raffiné par la traversée des couches profondes, phénomène particulier aux terrains à gypses sulfureux. Ce pétrole léger ne nécessitait qu’un filtrage pour être utilisable dans les moteurs.
Monsieur PONS creusa deux autres puits espacés d’une dizaine de mètres mais, ne disposant pas de moyens financiers et techniques importants, il se décida à vendre son pétrole aux chauffeurs des cars de la ligne Alger/Bou Saada, au moyen d’un petit camion citerne qui faisait le trajet depuis les puits jusqu’au bord de la route nationale où les cars se présentaient au ravitaillement. On faisait directement le plein dans les réservoirs des véhicules après filtrage au moyen d’un chapeau de feutre et d’un grand entonnoir ! ..... le système D, pour ainsi dire !....... Par la suite, une société d’auto-traction se déclara pour cliente et un propriétaire de chalutiers aussi qui faisait près de
Cette commercialisation se poursuivit jusqu’en 1941 année au cours de laquelle le Bureau des recherches minières dépendant du Service des Mines réquisitionna le gisement et Monsieur Pons, sans aucune indemnisation, se trouva privé de ses maigres ressources pétrolières, nonobstant son autorisation officielle et sa patente de producteur professionnel de l’époque. Il faut dire que les commissions d’armistices Allemandes et Italiennes présentes à Alger qui portaient alors un grand intérêt à une production de pétrole brut en Algérie.
La guerre finie, notre puisatier pétrolier entreprit des démarches pour retrouver ses droits, mais les lois instituées en temps de guerre furent longues à abroger et désespérant d’obtenir satisfaction dans un avenir proche, il se rapprocha d’un jeune géologue de ses connaissances, Pierre Padovani, pour préparer la future reprise de l’activité de son chantier sous une forme adaptée à l’évolution des affaires d’après-guerre.
Après avoir étudié la question et en avoir discuté longuement, autour de verres d’anisette et en dégustant des Kémias, ils envisagèrent de fonder une société "Les pétroles de l’Oued Guétérini" avec un capital qui serait constitué pour l’essentiel d’apports en nature, à savoir les puits qui se trouvaient encore bouchés et interdits.
Pierre Padovani et Jean Mazel qui avaient fait la guerre dans la 1re D.F.I. et leur ami André Rosfelder qui l’avait faite comme parachutiste, revenus tous trois des combats, avaient fondé un club "Forces Françaises Libres", club d’entraide et d’amitié et se rencontraient régulièrement autour d’une table. C’est ainsi que Pierre Padovani un beau soir fit part a ses amis de l’intérêt qu’il portait aux projets de recherche et d’exploitation d’un gisement de pétrole brut de Monsieur PONS, gisement situé à Sidi Aïssa.
Pierre Padovani était un géologue passionné, il mit au courant ses amis de l’existence du gisement de l’Oued Guétérini et les invita à visiter le "site". André Rosfelder terminait à l’époque des études de géologie, Jean Mazel qui s’était engagé à 17 ans dans l’Armée avait repris des études de droit et tous trois étaient fermement décidés et impatients d’entrer dans la vie active dans un secteur nouveau d’activité où tout restait à faire, saluons ici le fameux "ESPRIT PIONNIER" qui ne manquait pas d’animer nos compatriotes pieds-noirs.
C’est ainsi qu’un beau matin, ils démarrèrent d’Aumale dans deux voitures en compagnie de Monsieur Pons et de son fils, pour rejoindre l’Oued Guétérini et visiter les puits condamnés où l’on pouvait voir encore à leur alentour des amas de terre imprégnés de naphte et de vieux équipements pétroliers rudimentaires. En cette saison tout paraissait désolé, aride, désertique et leur première impression fût teintée d’un peu de déception qui céda bien vite devant le désir de se lancer avec détermination dans cette affaire, le site en effet "sentait" le pétrole.
Monsieur Pons âgé et déçu des lenteurs de l’administration était en principe disposé à abandonner ses recherches de pétrole contre une modeste indemnité, mais il lui tenait à coeur que des jeunes relève le défi et prennent la relève.
Armés de leur jeunesse, animés d’enthousiasme et de courage, nos trois amis convaincus que le pétrole existait, se donnèrent pour mission commune dans un premier temps de constituer une société et d’accomplir toutes les démarches nécessaires à cet effet. Ce fût alors, le début d’un "parcours du combattant" pour trouver des capitaux privés, un siège social et fournir la preuve qu’il y avait bien un gisement de pétrole à Oued Guétérini. Ils se partagèrent les rôles et pendant que l’un ou l’autre accomplissait des démarches administratives pour constituer la société et obtenir des permis de recherche et d’exploitation, le troisième prenait déjà des contacts pour choisir les matériels, engins et équipements adéquats, et les spécialistes pour constituer l’équipe de recherche et le chantier. Entretemps sous l’impulsion d’André Rosfelder, ils envisagèrent de créer à proximité du gisement un petite unité de raffinerie, ce qui crédibiliserait leur projet de recherche. Ils s’aperçurent qu’il leur fallait aussi trouver de l’eau ..... Bref après des mois de travail et démarches acharnés, avec des moyens financiers plus que limités, ils réussirent à installer un siège social à Alger, à constituer leur société anonyme RAFAL-Raffineries Algériennes", à obtenir une autorisation de recherche temporaire sur la région considérée, à constituer une première équipe de spécialistes et d’ouvriers, à trouver à proximité du gisement quelques hectares de terrain pour l’édification future de la raffinerie et ou tout laissait espérer que l’on pourrait trouver de l’eau nécessaire à l’exploitation. Et enfin le chantier démarra.......
Le premier puits creusé révéla à
Les travaux de puisage et de galerie purent alors avancer pour atteindre une production d’une tonne/Jour. La question du stockage fût résolue par l’achat d’occasion d’un lot d’une vingtaine de cuves métalliques de 150 hectolitres acheté chez un viticulteur. Ces cuves encore en parfait état furent installées sur les lieux de production pour une partie et pour l’autre partie sur le terrain destiné à la construction de la future raffinerie.
Les bons résultats des analyses des échantillons, les relations des fondateurs, l’appui moral du père d’André Rosfelder homme politique important et intègre, procurèrent à
Ce n’était pas suffisant cependant pour construire la raffinerie. Mais le Dieu des pétroles régnait. Une "mine de pierres taillées «existait parait-il dans un site désertique de
Au fil du temps les puits et les galeries progressaient et produisaient deux milles litres par jour , production écoulée tous les trois jours au moyen d’un gros camion citerne vers
Une organisation du chantier devenait nécessaire. Des repas chauds et des boissons fraîches transportés d’Aumale dans une camionnette étaient servis à l’équipe tous les matins vers dix heures. Comme dans toute entreprise le chantier connu quelques incidents, notamment sa première grève lors d’une panne de 48 h.de la camionnette. Un deuxième incident, tragique, dû à l’imprudence d’un ouvrier qui avait allumé une cigarette au fond du puits dans lequel il creusait provoqua une énorme explosion de gaz et la mort d’un collègue qui se trouvait sur l’échelle du puits et qui fût projeté, en raison du souffle, à une vingtaine de mètres au-dessus du puits. Une ventilation mise en place et un rappel énergique des consignes de sécurité évitèrent qu’un tel incident dramatique ne se reproduise......
La société progressait et commençait à prendre un bon rythme de croisière, mais il fallait encore la faire connaître par des conférences de presse, des articles dans les journaux et par des visites organisées sur le site de production. Monsieur Rosfelder père et son fils André Rosfelder s’employèrent à cette œuvre de communication. Des visites comprenant des souscripteurs, de futurs souscripteurs et de personnes intéressées par le développement de cette activité furent organisées et tout ce monde transporté dans un petit car affrété à son intention put visiter les lieux de production et la raffinerie en construction, avec en cours de journée une pause repas dans le restaurant de la place d Aumale ; au menu et au choix : brochettes d’agneau, méchoui, "chorba" etc. .. Le tout dégusté dans la joie du dépaysement et la bonne ambiance pied-noir de "là-bas". Le capital de départ de sept millions d’anciens francs passa à vingt puis à trente millions. Les recettes cependant restaient modestes face aux frais de fonctionnement et d’exploitation et le prix du baril de pétrole ne "fléchait" pas à l’époque !
Le Préfet d’ Alger à cette époque se décida à visiter officiellement le site. La visite fût organisée avec le plus soin, en présence des autorités locales, des journalistes, des responsables administratifs, il y eut de beaux discours célébrant les fondateurs,
Et c’est alors qu’une nouvelle tenue secrète jusqu’alors, éclata au grand jour :
Sans entrer dans une polémique stérile, ce n’était ni le genre de Monsieur Rosfelder père, ni celui du Gouverneur Général, des pourparlers s’engagèrent entre les Rosfelder et Monsieur Armand Colot, Directeur Général de
Au cours du mois d’Avril 1949 l’un de ces nouveaux sondages atteignit
L’auteur de ces lignes qui a eu l’honneur de travailler dans les années 57/62 à
Cet article écrit en 2006 a de nouveau sa place en ce jour ou certains Algériens posent pour condition de leur participation à l’Union pour la Méditerranée que la France reconnaisse les prétendus crimes qu’elle aurait commis en Algérie de 1830 à 1962. Ces accusations mensongères et grossières sont intolérables et une France qui se respecterait ne les tolérerait pas.
AUTEUR : Lucienne PONS (Mars 2006)
Mon Algérie à Moi,
Beaucoup de Français rapatriés d’Algérie retournent en Algérie en visite retrouver les paysages, les villes et villages où ils ont vécu, leurs souvenirs d’autrefois et se recueillir à la mémoire de leurs ancêtres morts et enterrés dans ce pays. Certains Français de France et Français Rapatriés me demandent quelques fois « Vous n’êtes jamais retournée en Algérie … ou … là-bas … ? » Et je réponds invariablement « Non je n’y retournerai jamais ». Assez curieusement je dois avoir un ton définitif dans cette réponse car personne jamais n’a demandé « Pourquoi ? »
Ce « pourquoi » m’appartient, il pourrait demeurer secret, mais j’estime le moment venu d’expliquer pourquoi je n’y retournerai jamais, ne serait-ce que pour ceux qui me connaisse bien et pour lesquels je me dois d’être « transparente » selon une expression consacrée.
Tout d’abord parce que en quittant ce pays le 27 Juin 1962 j’avais décidé de tourner une page pour toujours, ensuite parce que je ne suis pas une adepte des lamentations et enfin parce que je ne regrette rien comme dans la chanson d’Edith Piaf qui avait été reprise par les paras lors de leur départ d’Algérie comme un hymne d’honneur.
Ensuite parce que l’Algérie d’aujourd’hui n’est pas celle d’hier, ce n’est plus « mon Algérie à moi », ses paysages ont été modifiés, des arbres, des vignes ont été arrachés à notre départ, de nouvelles constructions se sont édifiées, des cimetières sont tombés dans l’oubli et la ruine, ma maison est certainement détruite ou habitée par des inconnus, meublée à leur goût et à leur façon, tout cet environnement ne me concerne plus. L’Algérie n’est plus Française et je suis persuadée que mes souvenirs ne sont plus inscrits sur son sol.
Mon Algérie à moi se trouve à l’abri dans ma mémoire et dans mes pensées, intacte comme un diamant dans son écrin, ses souvenirs revivent en moi toujours présents, vifs, animés et avec un peu d’imagination selon les lieux et les circonstances évoquées j’en ressens encore les sons, les bruits et les parfums, la tendresse ou le désespoir.
Mon Algérie, ses paysages, ses villes, ses villages, les personnages que j’ai connus et aimés je les porte en moi et il n’est pas question que j’aille les dénaturer sur place plus de quarante ans après mon retour en France. Mon diamant doit rester d’eau pure.
A chacun son Algérie, à moi ma belle Algérie Française dans mon cœur et mes souvenirs, à eux l’Algérie Algérienne : rendons à César ce qui appartient à César et à mon âme ce qui lui appartient indéfectiblement.
Je trouve lamentable d’aller s’attendrir sur les cendres des feux qu’ils ont allumés pour nous faire partir et même périr.
Maintenant Chers Amis Français d’Algérie ne me croyez pas intolérante : je comprends que vous recherchiez dans ces voyages un apaisement à vos souffrances, à vos interrogations, parce que vous êtes des bons, des doux, prêts à tendre la main pour la réconciliation. Vous l’a-t-on saisie ? … Peut-être … je veux bien croire que oui. Ou bien passez vous sur ce pays comme des touristes anonymes ? Ou bien encore vous obligez-vous à engager un dialogue amical ? Mais comment trouver des mots pour ne pas blesser et pour ne pas trahir nos blessures toujours ouvertes au fond de nous ? Passer l’éponge, effacer tout, sommes nous prêts de part et d’autre ? Franchement et sans rancœur ? Il faut pouvoir le faire totalement avec sincérité et ne pas se contenter des apparences … Certains le peuvent certainement, mais pour moi c’est trop dur.
Mais je n’ai aucun droit à critiquer ou à tenir rigueur à ceux qui plus bons que moi sont animés de compassion, mais pour moi voyez-vous ce n’est pas dans mon caractère, je suis trop fière et c’est mon très grand défaut et peut être ma très grande faute, et en plus je ne suis pas adepte des mea culpa qu’il s’agisse des miens ou de ceux de la partie adverses. Quand on s’est bien battu et défendu à quoi bon se lécher les babines ensuite ? … Et user sa salive ? … la vie continue et je n’ai pas de temps à perdre en vains salamalecs de circonstances.
Et quand un musulman en France me dit : « Vous auriez dû rester chez nous en Algérie », je me permets de lui répondre « Monsieur quand on a été un juste maître, on ne peut risquer de devenir un esclave chez les autres, je suis Française, ma place était et est ici en France, mon Algérie existe dans mes souvenirs, elle y tient sa place, votre Algérie n’est pas la mienne c’est à vous d’y retourner si cela vous convient bien sûr »
Je sais que je vais passer pour une sale colonialiste raciste. Je ne le suis pas rassurez-vous, mais je respecte mes valeurs et celles des autres, sans éprouver le besoin d’en faire une salade, au fond personne n’est parfait en ce bas monde et c’est pourquoi je m’accommode de ne pas l’être et de rester sur mes positions.
Carla Bruni-Sarkozy et Farida Khelfa visitent Tunis en voiles....
Ecrit le 1er Mai 2008 par lucienne magalie Pons
Pour sa visite d’Etat en Tunisie, Monsieur Nicolas Sarkozy accompagné de son épouse, avait entraîné dans son sillage une cour élargie, composée de personnalités officielles et privées, sans laquelle il ne saurait vraiment jouir de ses déplacements à l’étranger , à savoir, sept ministres et secrétaires d’Etat, dont les deux inévitables icones de l’intégration réussie Rachida Dati et Rama Yade, une délégation de chefs d’entreprises du MEDEF, de nombreux courtisans et invités avec cette fois, pêle-mêle, pour têtes d’affiches significatives du monde économique, religieux, politique, médiatique , culturel , de la mode et du spectacle, à savoir, une délégation de chefs d’entreprises du MEDEF, le Grand Rabbin Sitruck, Frédéric Mitterand dont on chuchote qu’il serait bien placé pour la Villa Médicis , le journaliste reporter Serge Moati, l’animatrice Daniela Lumbroso, Farida Khelfa , ancienne égérie de Jean Paul Gaultier, qui fût l'une des deux témoins de Carla Bruni Sarkozy lors de son mariage, Dominique Baudis, ancien patron du CSA, avec son épouse, Renaud Muselier, président de la Fédération UMP des Bouches-du-Rhône, Pierre Lellouche, député et conseiller UMP de Paris, Madame Balkany femme politique « choc et chic » des Hauts de Seine, et bien d’autres personnalités dont la liste hétéroclite serait longue ….
Nous passerons rapidement sur l’arrivée du cortège présidentiel en Tunisie Le Lundi 28 Avril, sur les acclamations, les vivats de la foule en liesse agitant des drapeaux Français et Tunisiens, les youyous des femmes à l’arrivée du cortège présidentiel, sur les pétales de rose jetées sous les pas du Président Français et de son épouse, sur l’élégance de discrète de Madame Carla Bruni ,sur l’ accueil populaire organisé à Tunis, où sous le bruit des tambours et des derboukas le cortège a descendu l’avenue Habib Bourguiba, pour souligner que les Chefs d’Etats Zine El Abidine Ben Ali et Nicolas Sarkozy se sont ensuite retrouvés au Palais de Carthage, dans la banlieue nord de la capitale, pour une première série d'entretiens , suivie par la suite par la signature d'accords et de contrats dont le bilan se résume par la signature de contrats pour un montant de 1,36 milliard d’euros, dont la vente de treize Airbus (plus trois en option) et d’une centrale électrique thermique au profit d’Alstom et la conclusion d’un accord bilatéral sur la «gestion concertée» de l’immigration octroyant des visas et une aide au développement en échange d’une lutte accrue contre l’émigration clandestine et la conclusion pour l’avenir d’un accord-cadre dans le nucléaire civil.
Ces succès économiques et commerciaux consolident la première place de la France au rang des partenaires économiques de la Tunisie, une position de leader qui a déterminé la mise en veilleuse de la question des droits de l'homme, l'un des sujets sur lesquels Nicolas Sarkozy était pourtant fort attendu par des militants tunisiens. Négligeant cette attente de pauvres quidams, le président français dans une position prudente de repli a préféré rendre hommage au président Ben Ali en déclarant que «l’espace des libertés progresse en Tunisie». Le président français a loué aussi « l’esprit d’ouverture et de tolérance » du président tunisien qui s’est arrêté pour saluer le rabbin Sitruk
Cette attitude n’a pas manqué de soulever des protestations qui ont entachées son séjour d’un soupçon de compromission, certains sont allés jusqu’à souligner que pour Monsieur Sarkozy les relations économiques et commerciales priment sur les droits de l’homme. On ne peut pas soutenir le contraire.
Le lendemain Mardi 29 Avril, Le Président Français a commencé sa deuxième journée en Tunisie par le dépôt d’une gerbe de fleurs au pied du monument aux martyrs de Séjoumi, près de Tunis. Puis il s’est rendu avec son épouse à la mairie de Tunis, où il a reçu des mains du premier édile Abbès Mohsen, les clés de la ville, une métropole qu’il a qualifiée de "moderne et dynamique".
Ensuite lors d'un forum organisé à l’initiative des organisations patronales des deux pays, l’UTICA et le MEDEF, Monsieur Nicolas Sarkozy s’est produit devant plusieurs centaines d'hommes d'affaires français et tunisiens ; il a estimé notamment que …"La décision d'acheter 19 Airbus est opportune" en se réjouissant de cette « bonne nouvelle »
En rappelant qu’avec un volume d'échanges record de 7 milliards d'euros enregistré en 2007 la France désire conforter sa position de premier partenaire économique de la Tunisie. "Nous sommes prêts à nous battre pour la conserver" et "la conforter", a affirmé Monsieur Nicolas Sarkozy devant ces hommes d'affaires et il a assuré que la Tunisie est pour nous beaucoup plus importante que de nombreux autres pays. ………
Les médias rapportent que la compagnie Tunisair a signé une lettre confirmant sa décision d'acquérir 16 Airbus -trois A350-800, trois A330-200 et dix A320-dans le cadre d'un vaste programme de modernisation et d'expansion de sa flotte, selon l'avionneur européen. La compagnie aérienne tunisienne a aussi pris des options sur trois appareils, la transaction globale étant estimée à plus d'un milliard d'euros.
Le président français a aussi soutenu l'accord conclu la veille avec la Tunisie sur le nucléaire civil, que la France a tenu à signer "malgré les polémiques", en soulignant que ces controverses lui importaient peu. ……. en plaidant que ….. "L'énergie nucléaire, c'est l'énergie du futur, car dans 50 ans, il n'y aura plus de pétrole, ni de gaz. Elle l'est aussi pour l'Orient et pour les pays arabes, parce qu'il n'y a aucune raison de condamner ces pays au sous-développement" et que "sans énergie, il n'y aura pas de croissance ni de développement" .
Au total plusieurs conventions d'un montant global de 141 millions d'euros ont été signées entre l'Agence française de développement et ses partenaires tunisiens.
Lors de ce forum, Monsieur Sarkozy a déclaré que les pays d'Asie avaient su "s'intégrer et se compléter", alors qu'autour de la Méditerranée "on s'oppose et on s'exclut." Et il n’a pas hésité à annoncer, emporté par une provocation économique hors de propos : « L'Europe et les pays du Sud de la Méditerranée doivent unir leurs efforts pour faire pièce à l'Asie »
Ndlr : encore une maladresse vis-à-vis des pays d’Asie qui ne manqueront pas de le lui rappeler en temps voulu.
Monsieur Sarkozy a cru excellent de faire remarquer à l’adresse des Tunisiens : "Vous avez une main d'œuvre qui ne demande qu'à être formée", et, au-delà d'eux, des autres peuples des pays du Sud de la Méditerranée. "Nous avons beaucoup d'intelligence et beaucoup de formation." … « Nord et Sud de la Méditerranée peuvent créer ensemble "un pole gagnant-gagnant qui concurrencera l'Asie", a-t-il ajouté. "Ensemble, avec votre main d'œuvre, avec nos écoles nos universités, avec ce que nous échangerons, nous pouvons créer un modèle qui triomphera dans le monde entier."
Ndlr : Cette prétention intellectuelle et politique est tout à fait raciste. « Intelligence au Nord, main d’œuvre au Sud » est absolument inadmissible et tout à fait fausse, l’intelligence et la main d’œuvre ne sont pas géographiquement programmées, il y a de l’intelligence et de la main d’œuvre au Nord, au Sud, à l’Est et à l’Ouest partout dans le monde. Ces propos vexant ont été vertement critiqués par les pays du Sud.
"Nous voulons travailler avec vous, pas comme une puissance postcoloniale, comme une puissance qui partage avec vous une communauté de valeurs, à égalité", a-t-il protesté et il
l a réaffirmé, comme à chaque fois qu'il rencontre des hommes d'affaires à l'étranger, que la France était elle-même "en train de changer".
"La France ne sera entendue dans le monde que si elle sait être exemplaire" …… "La France sera entendue des autres sur toutes les questions y compris les plus sensibles, celles des droits de l'homme, si elle-même fait des efforts."
Le couple présidentiel au cours de cette journée a pu visiter la médina et la mosquée de la Zitouna. Nicolas Sarkozy a qualifiée de "symbole de cet islam ouvert et tolérant qui caractérise si bien la Tunisie et dont le monde a tant besoin » … et n’a pas manqué d’honorer la présence du grand rabbin de France Joseph Sitruk dans la délégation qui l'accompagnait.
Un peu plus tard, le Président Français a rencontré le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi, avant de se recueillir au cimetière militaire français de Gammarth, à la mémoire des soldats français tombés durant la campagne de Tunisie de la Seconde guerre mondiale. Sa journée officielle s’est terminée par une rencontre avec la communauté française à la Maison de France à la Marsa.
Madame Carla Bruni-Sarkozy s'était rendue en début d'après-midi au village SOS Gammarth, qui abrite 85 enfants orphelins et leur prodigue une formation et une éducation où elle a eu le bonheur de prendre une petite fille dans ses bras de chanter avec les enfants.
En dépit de cette journée très chargée, Madame et Monsieur Sarkozy ont pu se rendre en milieu de journée, en petit comité, sans presse et sans leurs invités français, dans la petite ville pittoresque de Sidi Bou Saïd en banlieue de Tunis où après une petite réception « bon enfant » sur la place ils ont déjeuné au "Bon vieux temps", et pris un thé à la menthe au fameux "Café des Délices" avant de reprendre leur visite officielle…Il a été rapporté que Madame Carla Bruni pour ce petit intermède privé, portait une « petite robe bleue au-dessus du genou » et les épaules dénudées, ce qui donnait un aspect vacancier à cette « escapade » privée.
Comme nous l’avons constaté la visite d’Etat du Président Sarkozy en Tunisie, en dehors de l’apparat de la réception, se résume par la signature de contrats pour un montant de 1,36 milliard d’euros, dont la vente de treize Airbus (plus trois en option) et d’une centrale électrique thermique au profit d’Alstom et la conclusion d’un accord bilatéral sur la «gestion concertée» de l’immigration octroyant des visas et une aide au développement en échange d’une lutte accrue contre l’émigration clandestine et la conclusion pour l’avenir d’un accord-cadre dans le nucléaire civil.
Mais ce bilan a été contrecarré dès Mercredi 30 Avril, 3me jour de sa visite, par des protestations émanant des responsables tunisiens, des associations des droits de l’homme. Dès le deuxième jour de sa visite en Tunisie un tollé général des ONG s’était élevé après les propos du président français qui avait déclaré lundi …«l’espace des libertés progresse en Tunisie», alors que la semaine dernière, une mission de la Fédération internationale des droits de l’homme avait été interdite d’entrée en Tunisie.
Le mécontentement des défenseurs tunisiens des droits de l’ homme s’est encore amplifié mardi après l’annulation par Rama Yade, une heure avant la rencontre, d’un rendez-vous avec Khadija Chérif, Présidente l’association tunisienne de femmes démocrates « pour cause d’agenda chargé », alors que plusieurs journalistes ont rapporté par la suite avoir vue Madame Rama Yade sirotant tranquillement un jus de fruit, installée à la terrasse d’un hôtel.
En fait, la raison de cette annulation a été ressentie comme « diplomatique » Les associations indépendantes comme ATFD n’ont pas la faveur du régime le président Ben Ali ne voulait pas de cette rencontre et il y a tout lieu de supposer que Madame Rama Yade n’a pas voulu le contrarier.
Cette annulation tardive d’un rendez vous qui avait été organisé par l’ambassade de France a profondément déçu Khadija Chérif qui a déclaré : « Je trouve que l’attitude du président Sarkozy est contraire à la campagne électorale qu’il a faite pour dire que les droits de l’homme étaient sa politique ».
Les femmes membres de l'association l'ont très mal pris et ont jugé que l'annulation du rendez-vous dénonce le "mépris pour les femmes et la société civile tunisienne" des autorités françaises, "Seuls comptent pour Sarkozy les contrats industriels!", a souligné une militante.
(A cette occasion certains observateurs n’ont pas manqué de rappeler que déjà en juillet 2007, Madame Rama Yade avait refusé de recevoir des organisations qui défendent les droits de l'homme avec la même excuse : « emploi du temps trop chargé »)
Toutefois, un rendez-vous programmé avec Mokhtar Trifi a été maintenu et le président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme a pu déclarer à l’issue de sa réception par Rama Yade : « Je lui ai dit ce que je pense de la situation des droits de l'Homme en Tunisie. »
Le Mercredi 30 Avril devant les étudiants de l'Institut national des sciences appliquées et de technologie de Tunis le Président Sarkozy a plaidé pour l’Union pour la Méditerranée, projet qui lui tient à cœur et dont il entend faire son cheval de bataille en Europe.
Le président Nicolas Sarkozy a défendu de nouveau cet ambitieux projet avec un certain optimisme tempéré par les réalités politiques dont il ne pouvait s’empêcher de tenir compte, dans un pays dont nous connaissons tous l’ « opinion » sur le conflit israélo-palestinienne et de quel côté le plateau de leur balance penche :
"Je sais que dans le projet de l'Union pour la Méditerranée, il y a la question d'Israël et la question de la Palestine" a-t-il déclaré, …… "Je sais parfaitement que tout ceci est en arrière-plan …….. Mais ça ne doit pas nous empêcher d'agir, cela doit nous encourager à agir."
Ndlr : ce qui est en arrière-plan pour Monsieur Sarkozy reste cependant en premier plan pour les pays directement concernés et pour les pays qui soutiennent ouvertement l’un ou l’autre des belligérants)
(Rappelons que les 27 pays de l'Union européenne et tous les pays riverains du Sud et de l'Est de la Méditerranée, ainsi que la Jordanie et la Mauritanie, sont invités à participer le 13 juillet à Paris au sommet qui doit lancer l'Union pour la Méditerranée. La persistance du conflit israélo-palestinien fait cependant planer une interrogation sur la présence de certains pays qui soutiennent ouvertement la Palestine comme la Syrie ou la Libye.)
"Manquer ce rendez-vous historique, ce serait prendre une responsabilité terrible vis-à-vis de nos enfants, vis-à-vis de toutes les générations à venir", a averti Nicolas Sarkozy persuadé que L’Union pour la Méditerranée "changera le monde", si elle devient réalité (sic).
Ndlr : d’après les observateurs politiques il s’agit actuellement de prétentions, quand à devenir une réalité de nombreux obstacles politique jalonneront le devenir de cette union ce qui nous permet de penser qu’elle n’aboutira qu’après de douloureux avortements dans un avenir très lointain, quand à changer le monde, il ne faut pas se faire trop d’illusions.
Après s’être étendu sur l’organisation de ce projet en évoquant sa co-présidence, son secrétariat, son siège, sa représentativité, son implication dans l’Europe …etc. … le Président Français a fait part de sa vision sur l’Union pour la Méditerranée :
"Je la vois comme une union de projets, une union à géométrie variable où chacun participera comme il le souhaite, ou nul ne sera obligé de participer mais où nul ne pourra empêcher ceux qui le veulent d'avancer et d'agir."
Ndlr : en quelque sorte un puzzle, un patchwork ou encore une auberge espagnole où chacun bricolera et picorera ce qu’il aura apporté ! Et que personne ne sera obligé de fréquenter !
Nicolas Sarkozy a promis que la France n'avait pas l'intention d'imposer ses propres propositions - "Que chacun reste bien calme. On n'impose pas, on propose, on ne s'énerve pas, on explique !"
Puis il a fait part de toute une suite de propositions - gestion et partage de l'eau, dépollution de la Méditerranée, "plan solaire", accès au nucléaire civil, protection du littoral, sécurité maritime, protection civile, coopération scientifique et universitaire, formation professionnelle, etc. ….
Rappelons que le Président Sarkozy avait déclaré Mardi lors d’une réception avec la communauté Française "J'ai voulu qu'avec le président Ben Ali nous soyons les piliers de l'Union pour la Méditerranée" …………….. "Nous avons le devoir de faire de l'amitié entre la Tunisie et la France l'exemple même de ce que peut être une relation apaisée et féconde entre le monde musulman et l'Occident", a-t-il renchéri mercredi. "Ce que nous avons fait ….. le moment est venu de l'étendre à toute la Méditerranée."
Nicolas Sarkozy fait des relations entre la France et la Tunisie, qui ont paraphé à l'occasion de sa visite un accord cadre de coopération dans le nucléaire civil, un exemple à suivre pour la construction de l’Union pour la Méditerranée. Cet accord sur le nucléaire civil porte sur la formation d'ingénieurs et la création de laboratoires de recherche qui, à terme, dans quinze ou vingt ans, ouvriront la voie à la livraison de centrales nucléaires. « Une coopération exemplaire », selon Nicolas Sarkozy.
Ndlr : En conclusion, nous devons retenir que Nicolas Sarkozy fait des relations entre la France et la Tunisie, un exemple à suivre pour la construction de l'Union pour la Méditerranée, et qu’ils ont paraphés pour célébrer ces relations un accord cadre de coopération dans le nucléaire civil. Que les bonnes relations passent par le nucléaire civil ne semblent offusquer personne jusqu’à présent, en oubliant que du nucléaire civil au nucléaire armé il n’y a qu’un tout petit pas de bonnes relations à franchir.
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Avant de passer aux réactions, dont nous ne citerons que quelques-unes assez significatives, rappelons que Lundi soir, Nicolas Sarkozy avait déclaré : « l'espace des libertés progresse » (en Tunisie) et qu’il avait salué « des signaux encourageants » qui « s'inscrivent sur un chemin étroit et difficile mais essentiel, celui de la liberté et du respect des individus ».
Au président Ben Ali, le chef de l'État français avait aussi redit sa « confiance » en sa « volonté de continuer à élargir l'espace des libertés », alors que le pouvoir tunisien est très souvent accusé d'attenter aux libertés fondamentales sous couvert de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme religieux.
Réactions :
En France, le PS a accusé Nicolas Sarkozy d'avoir légitimé la politique de répression en Tunisie et envoyé un signal aux conséquences gravissimes et dramatiques pour les militants des droits de l'homme dans ce pays.
Aurélie Filippeti, porte-parole des députés PS, a estimé que quand le chef de l'État ne voit pas au nom de quoi il se permettrait, dans un pays où il est « venu en ami » et qui le « reçoit en ami », de s'ériger « en donneur de leçon », il montre « encore une fois que sa politique en matière de droits de l'homme fluctue en fonction du tiroir-caisse ».
Dans un communiqué le PCF a exprimé dans un communiqué son "indignation" et sa "condamnation" : "La complaisance du président de la République vis-à-vis du régime policier du Président tunisien Ben Ali suscite indignation et condamnation", déclare le PCF dans un communiqué. Pour le parti de Madame Marie-George Buffet ……. "ne pas évoquer les libertés est indigne de la France, en particulier dans un pays comme la Tunisie d'aujourd'hui où elles sont quotidiennement bafouées, un pays où les défenseurs des droits de l'Homme subissent une répression sévère, où la justice comme la presse sont sous contrôle, où le pluralisme politique dépend du bon vouloir et de l'arbitraire du régime" ….. "Affirmer que l'espace des libertés progresse en Tunisie est une forme d'insulte à l'ensemble" des "forces progressistes et démocratiques tunisiennes".
L’organisation de défense de la presse Reporters sans frontières a jugé les propos du Président « inadmissibles » …» les propos présidentiels puisque « la liberté d'expression reste une utopie en Tunisie ».
L'antenne française d’Amnesty international, a dénoncé la "triste continuité de la politique française en Tunisie" après les propos du président Sarkozy.
En Tunisie, les propos de Nicolas Sarkozy ont soulevé un tollé de la part des défenseurs des droits de l'Homme.
Dès mardi, deuxième jour de la visite d’Etat, les défenseurs tunisiens des droits de l'homme exprimaient en plusieurs déclarations leurs déceptions après le discours de Nicolas Sarkozy.
"J'ai été déçu, je l'ai pas caché à Mme Rama Yade", a déclaré Monsieur Moukhatar Trifi le président de la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme, « Je lui ai dit ce que je pense de la situation des droits de l'homme en Tunisie et que nous espérons que les engagements pris par les autorités tunisiennes devant les instances internationales à New York ou à Genève seront tenus », a-t-il déclaré à l'issue d’un entretien avec la secrétaire d'Etat française aux Droits de l'homme. ». Enfin, Monsieur Moukhatar Trifi, n'a pas « remarqué de progrès notables » sur le terrain des libertés individuelles. « C'est même, a-t-il ajouté, le contraire qui se passe en réalité aujourd'hui ».
Madame Khadija Chérif, Présidente de l'Association tunisienne des femmes démocrates, a parlé de "mépris" pour la société civile tunisienne et a considéré ce mépris confirmé par l'annulation in extremis de la rencontre qu'elle devait avoir mardi avec Rama Yade. Et faisant rappel de la réaffirmation faite par le Président Français devant les hommes d'affaires français et tunisiens, selon laquelle l'Europe n'avait pas intérêt à l'émergence d'un "régime taliban" en Tunisie, en Algérie ou au Maroc, Madame Khadija Chérif a déclaré : "Ça me choque parce qu'il y en a marre d'effrayer les gens sur ce genre de chose".
Pour Madame Souheir Belhassen, Présidente tunisienne de la Fédération internationale des droits de l'homme, elle a estimé que : "C'est la realpolitik qui prévaut. On ne dérange pas un client" …. en soulignant que "Nicolas Sarkozy parlait de rupture, il est dans la continuité avec Jacques Chirac"(son prédécesseur).
Le président Zine El Abidine Ben Ali a, pour sa part, joué la carte du « peut mieux faire ». Dans une interview au mensuel Afrique-Asie, il a reconnu qu'en dépit des « grands progrès réalisés par la Tunisie », « dans ce domaine, comme dans d'autres, nous sommes conscients que beaucoup reste à faire ».
Mercredi le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a estimé que la déclaration du président Nicolas Sarkozy affirmant que "l'espace des libertés progresse" en Tunisie a été "maladroite" : …."Cette phrase fut maladroite", a déclaré Monsieur Kouchner, en réponse à une question de France Inter. "En dehors de cette phrase, oui, par rapport aux autres pays, en particulier dans la région, ça va bien mieux" en Tunisie, a-t-il tempéré … "Mais c'est insuffisant et il fallait le souligner".
Selon Monsieur Kouchner, les atteintes aux droits de l'Homme en Tunisie sont "vraiment des péchés véniels comparés à l'état du monde". ….."Il y a un gros livre de Human Rights Watch qui paraît tous les ans pour faire l'état des droits de l'Homme dans le monde : la Tunisie n'y figure même plus", a-t-il affirmé, en reconnaissant à la suite que le gouvernement français allait devoir être "plus attentif" à la question des droits de l'Homme à l'avenir.
Le président Zine El Abidine Ben Ali a lui joué la carte du « peut mieux faire ». Dans une interview accordée au mensuel Afrique-Asie, il a reconnu qu'en dépit des « grands progrès réalisés par la Tunisie », « dans ce domaine, comme dans d'autres, nous sommes conscients que beaucoup reste à faire ».
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Enfin pour la petite histoire terminons sur une note anecdotique, que j’intitulerai « Le bébête et la belle ».On peut constater dans une vidéo authentique publiée sur plusieurs sites internet, que Monsieur Nicolas Sarkozy n’a pas manqué comme à son habitude, de s’extasier sur la beauté de son épouse en la mettant en évidence à sa façon. Se trouvant à ses côtés en shopping dans un souk tunisien, il s’est exclamé attendri en la voyant essayer un accessoire de mode : « C’est très joli chérie, C’est très jolie chérie, Très joli …. puis prenant l’entourage des badauds à témoin il a affirmé admiratif « Le vrai problème avec Carla c’est qu’elle peut tout porter … ! ce qui a été interprété en écho par un tunisien qui se trouvait là « Tu lui mets n’importe quoi, ça va … » ! Nicolas Sarkozy ne pouvait mieux faire que de rajuster le tir : « Elle peut mettre n’importe quoi …elle est belle … !
Ndlr : Amen !
Ancien para, envoyé autrefois par la France en Algérie, comme d’autres milliers d’autres jeunes militaires, Le Pen a fait pendant un temps la guerre d’Algérie avec ses compagnons d’armes pour combattre régulièrement, sous les ordres de la France, les troupes irrégulières rebelles armées par l’étranger et parfois mêmes par des réseaux français de France (porteurs de valises, politiques et philosophes, artistes etc..) sympathisants qui soutenaient leur cause.
Les rebelles en Algérie ne se sont pas privés de fusiller, mitrailler et d’égorger, massacrer, émasculer des civils Français d’Algérie et français musulmans fidèles à la France avant de les achever ; ils ne se sont pas privés non plus de martyriser des militaires français tombés blessés en embuscade et au combat, en les égorgeant et les émasculant avant de les achever, ce qui est contraire à l’honneur de la Guerre.
Leurs partisans et complices indépendantiste civils posaient des bombes meurtrières et les approvisionnaient en armes, tout en les aidant politiquement et activement en facilitant leurs déplacements dans les campagnes, en les cachant dans les villes, en les approvisionnant en vivres et en armes.
Pour l’armée Française, aux ordres de la France, lutter contre ces tueurs et poseurs de bombe, découvrir leurs complices, était une action qui ne pouvaient se faire dans la dentelle, et l’armée lorsqu’elles en saisissaient était chargée et tenue de leur faire avouer leur crimes pour démanteler les réseaux et les mettre hors d’état de nuire. De nos jours périodiquement, certains médias qui se veulent maîtres à penser de la presse et de l’audio visuel, des journalistes, des politiques et des philosophes intellectuels de salon à la solde des défaitistes , surtout habiles et habitués à péter dans la soie, reprochent aux militaires Français et souvent à Monsieur Le Pen d’avoir utilisé des moyens de tortures en faisant l’impasse sur les crimes odieux et sauvages des rebelles, à l’occasion d’articles ou de débats alimentés par des documentaires recomposés ou des fictions mensongères sur la Guerre d’Algérie, qu’ils n’ont pas vécue eux-mêmes sur le terrain . Quelques rares anciens militaires qui ont participé à la Guerre d’Algérie, convoqués par ces médias viennent régulièrement pleurer sur leurs traumatismes personnels et débiter la larme à l’œil leur mea culpa, mais ont évite soigneusement de convoquer et de laisser s’exprimer la grande majorité des militaires qui eux ont accomplis à l’époque leur devoir avec honneur et courage sur le terrain, dans les villes et les campagnes contre l’ennemi.
Qu’il s’agisse de son rôle dans la guerre d’Algérie ou de ses appréciations sur les dramatiques évènements de la deuxième Guerre Mondiale, Jean Marie Le PEN est périodiquement mis au banc des accusés et diabolisé par ses multiples détracteurs. Pour la guerre d’Algérie on lui reproche d' avoir torturé et il a pu s'en expliquer autrefois dans un entretien accordé au quotidien Combat, le 9 novembre 1962 : « Je n’ai rien à cacher. J’ai torturé parce qu’il fallait le faire. Quand on vous amène quelqu’un qui vient de poser vingt bombes qui peuvent exploser d’un moment à l’autre et qu’il ne veut pas parler, il faut employer des moyens exceptionnels pour l’y contraindre. C’est celui qui s’y refuse qui est le criminel car il a sur les mains le sang de dizaines de victimes dont la mort aurait pu être évitée" et le lendemain, le 10 novembre 1962, dans le quotidien il nuance ses déclarations en parlant de « méthodes de contraintes » plutôt que de tortures, et depuis n'a pas varié dans ses explications sauf à se défendre contre des accusations périodiquement orchestrées contre lui et dont les preuves sont manisfestement d'origine affabulatrices et fictives. Pour la deuxième Guerre Mondiale, il a le tort de pousser, périodiquement et très maladroitement des coups de gueule imprudents, qui dénonce son goût de la provocation et de la bagarre politique et médiatique : ceci n’est plus du tout admis de nos jours et férocement censuré.
Dans une deuxième guerre mondiale qui a détruit une grande partie de l’Europe et du Monde, qui a connu l’horreur d’Hiroshima, qui vu disparaitre plusieurs dizaines de millions de personnes militaires et civils, l’anéantissement total d’innombrables villes avec leurs populations, il lui est demandé à lui comme à l’opinion publique de reconnaitre les crimes de l’holocauste, de la shoah , des camps d’extermination, qui effectivement sont bien plus que des crimes et dont on ne peut trouver de mots assez forts pour en qualifier l’horreur, comme l’ essentiel de la deuxième guerre mondiale , et de ne retenir que cet essentiel en faisant l’impasse sur tous les autres drames tout éminemment tragiques de cette guerre.
Monsieur Le Pen je le répète a tort de se livrer périodiquement par des déclarations plus que regrettables à la fureur des nouveaux maîtres de l’histoire et des histrions qui y trouvent une fois de plus le moyen de le diaboliser en faisant planer à son encontre l’horreur du nazisme. Il porte lui-même de l'eau au moulin de ses détracteurs aptes à dénaturer ses propos et contribue ainsi lui-même à brouiller son image. C'est tout à fait regrettable pour ses partisans qui en subissent le contre coup.
Les corps nus à la Une
Singulière façon de se faire reconnaître, pour des femmes animatrices de Télévision, et pour d’autres femmes artistes, ou simplement connues en raison de leur activité ou de leur « notoriété », en offrant leur corps nu, dans des poses suggestives, souvent plus qu’aguichantes et sexy, à la une des magazines ! A quelle motivation profonde répondent-elles ? La plus belle fille du monde, on le sait, ne peut donner que ce qu’elle a, encore faut-il qu’il y ait preneur !
Passe encore pour des photos prises presque à leur insu sur leurs lieux de vacances où on peut voir tous les été certaines d’entre elles allongées sur le sable ou se baignant les seins nus : elles ne sont pas les seules à le faire, c’est pratiquement entré dans les mœurs, ça ne choque personne dans cet environnement, mais pour les photos prises et idéalisées en studio c’est une démarche volontaire, consentie, négociée par l’intéressée elle-même.
Que veulent-elles montrer ou démontrer, que veulent-elles prouver ou se prouver, à qui s’adresse ce signe graphique, à leur mari, amant, ex-mari ou futur partenaire ? À leur employeur actuel ou futur employeur ? Au public ? Veulent-elles susciter des désirs et des sollicitations ? Que recherchent-elles, quels sont leurs messages ? Souhaitent-t-elles par le biais de leur nudité accéder à d’autres fonctions ? Pourquoi abandonnent-elles toute pudeur en jetant « leur coiffe » et leurs vêtements pardessus les moulins et les conventions ?
J’ai mon opinion sur la question, mais je préfère ouvrir le débat sans l’influencer à priori, et j’espère que les commentateurs répondront à ces interrogations selon leur propre réflexion, en toute objectivité.
Un ex mari de l’une d’entre elles a réagi après la parution des photos sexy dans Gala cette semaine de son ex-femme, mère de leur enfant, et a exprimé son indignation, "Je ne savais pas que Gala faisait dans le style Playboy. Chacun fait ce qu'il veut de ses fesses ! Moi, je ne montrerai jamais les miennes ! Mais je me vois mal expliquer à notre fils 4 ans, pourquoi sa mère est nue en couverture d'un magazine... c'est gênant."
Au passage et pour terminer je remarquerai que les messieurs du show bise sont plus pudiques que les femmes du même milieu, et qu’ils comptent plus sur leurs talents pour réussir. Tant que les femmes compteront sur leurs « charmes » intimes dévoilés pour se faire valoir dans le monde professionnel, elles ne pourront prétendre avoir réussi par leur seul talent, et c’est vraiment regrettable ! Si elles comptent mieux réussir dans le monde en s’exhibant toutes nues et si elles réussissent, il y aura toujours quelqu’un pour affirmer en les dévalorisant qu’elles n’ont réussi qu’avec leurs seins ou leurs fesses ou leur sexe. Est-ce ce qu'elles recherchent ? Je ne pense pas que ces « vedettes » fassent progresser la cause des femmes dans le bon sens.
Monsieur Bernard BAJOLET, Ambassadeur de France en Algérie, vient de donner sa version, le dimanche 27 Avril 2008, à l’Université de Guelma des soulèvements nationalistes algériens, émeutes et massacres qui eurent lieu il y a 63 ans, le 8 Mai 1945, à Sétif, Guelma , Kherrata et dans les villages et campagnes du Constantinois. Cet ambassadeur a parlé « d’épouvantables massacres et de la très lourde responsabilité des autorités Françaises de l’époque dans ce déchainement de folie meurtrière. D’après lui ces massacres aurait fait entre 15000 et 45000 morts, selon les « sources ». (Sic)
Monsieur Bajolet ne précise pas l’origine de ces « sources » et il ajoute : "Aussi durs que soient les faits, la France n'entend pas, n'entend plus, les occulter. Le temps de la dénégation est terminé".
Cette déclaration de l’Ambassadeur de France en Algérie, fait suite, cinq mois après, au discours du président Nicolas Sarkozy à l'université de Constantine, dans lequel il avait évoqué "les fautes et les crimes du passé colonial français en Algérie, qualifiés d'"impardonnables".
Vu la politique de compromissions successives et de désinformations que mènent de concert depuis l’indépendance, par paliers successifs, les autorités de l’Algérie et la France néo-colonialiste je ne peux m’étonner d’un tel travestissement des faits qui outrage la vérité historique.
Pour restituer ces faits dramatiques dans leur authenticité, il convient de rappeler que le 8 Mai 1945, à l’appel du Parti Populaire Algérien, le PPA du nationaliste Messali Hadj, des bandes de rebelles au cours d’un soulèvement appelant à l’indépendance, avaient atrocement assassinés plus d’une centaines de familles Françaises dans les villages, fermes et campagnes du constantinois et que le même jour pénétrant dans les Villes et villages du Constantinois, dont Sétif, Guelma, Kherrata, villages et hameaux avoisinants, d’important rassemblement de rebelles portant en début de défilé un drapeau français, pour inspirer confiance, et des drapeaux du prophète, ont tenté de soulever les populations musulmanes pour assassiner les Français au nom du Djihad (guerre sainte).
Pour rentrer dans les villes et villages en trompant les autorités sur leurs véritables intentions meurtrières, ces bandes de rebelles assassins se faisaient précéder par des femmes musulmanes poussant de youyous et portant des drapeaux blancs accompagnées de leurs enfants et de vieillards.
Ainsi, le 8 mai 1945, il y eut à Sétif et dans un rayon de cent kilomètres, des rassemblements et soulèvements importants appelant à la guerre sainte, aux cris du "Djihad" , des attaques soudaines contre des Européens sur les routes, dans les villages, dans les fermes isolées, les maisons forestières, dans les rues de Sétif et dès le lendemain un soulèvement autour de Guelma et dans les villages et hameaux avoisinants et rappelons que des centaines de familles Françaises, furent à l’occasion de ces troubles sauvagement assassinées par les rebelles, les hommes mutilés, les femmes violées et des enfants torturés avant d’être achevés et massacrés.
Monsieur Yves Chataigneau, Gouverneur général de l’Algérie, (agissant sous les ordres du Gouvernement provisoire Français du Général de Gaulle),responsable de la sécurité Intérieure et extérieure de l'Algérie, dut de tout urgence requérir l'intervention des forces armées de terre, de mer et de l'air dans le cadre du plan établi en 1944, pour le cas de troubles, par le général Catroux, ministre délégué pour l'Afrique du Nord
Il ne s’agissait donc pas de massacres comme on le prétend tendancieusement de nos jours pour discréditer la France, mais d’opérations de rétablissement de l’ordre contre les rebelles meurtriers du Parti Populaire Algérien (PPA) et d’opérations de défense et de protection des Français et musulmans d’Algérie fidèles à la France, contre les tentatives d’assassinat des rebelles indépendantistes insurgés.
Il y eut des affrontements armés entre les troupes et les insurgés au cours des opérations de dégagement de Guelma et des villages avoisinants, Chevreul, Kerrata, Héliopolis et bien d’autres, et des fermes et maisons forestières. Rappelons que les troupes étaient territorialement composée en majeure partie de musulmans tirailleurs, spahis, et goumiers et qu’aucun motif raciste dans ce rétablissement de l'ordre ni dans la recherche des meneurs rebelles qui a suivi, ne peut être retenu.
Des civils Français d’Algérie avaient été réquisitionnés pour garder les villages jour et nuit en se relayant et pour protéger les fermes et maisons isolées et il est vrai que certains d’entre eux, profondément bouleversés en retrouvant, autour de Guelma, des parents ou des amis sauvagement éventrés eurent des réactions violentes à l’encontre de ceux qui étaient connus pour être des rebelles. Ce furent des cas isolés, non des représailles massivement organisées.
Le général Duval alors à la tête de la division de Constantine, a su rétablir l'ordre avec un souci constant d'apaisement pour les musulmans et à la fin de ces événements dramatiques il a été invité à la Mosquée de Constantine, au milieu des croyants coraniques, pour remercier avec eux le Tout-Puissant d'avoir rétabli la paix.
Les affrontements avaient duré deux semaines et tout aussitôt le ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire, Monsieur Tixier, vint enquêter en Algérie.
Pour dénombrer les rebelles disparus ou tués pendant les affrontements qui rappelons- le n’étaient pas un massacre, mais une opération légale de rétablissement de l’ordre, le gouverneur général Yves Chataigneau fit comparer avec la plus grande rigueur, le nombre des cartes d'alimentation présentées après les événements avec la liste des cartes distribuées auparavant et l’on aboutit à une différence d'environ 1000 personnes, très éloignée des 35000 musulmans prétendument systématiquement massacrés, chiffre lancé d’Egypte sur les ondes de la radio du Caire, pour soutenir les rebelles meurtriers et la cause de la guerre sainte, le Djihad, par les Frères Musulmans en 1945 au moment des faits.
Depuis l'escalade mensongère se gonfle d’année en année et se poursuit dans les radios, dans la presse, dans des livres, on parle de 45 000 et jusqu'à 60 000 massacrés. De plus certains osent prétendent que les Français d’Algérie qui avaient assurés la garde des villes et villages pendant les opérations de rétablissement de l’ordre étaient « des miliciens », encore une fiction, un odieux mensonge, mais comment s’étonner de ces propos diffamatoires alors que certains algériens nationalistes osent prétendre de nos jours, quelquefois même ouvertement en présence de personnalités françaises, que l’ancienne colonisation française peut se comparer à l’occupation nazie en France ?
De nos jours, Monsieur Bajolet, Ambassadeur de France en Algérie, n’a pas cherché la vérité avant de discourir sur ces évènements dramatiques du 8 Mai 1945, il a repris une désinformation mensongère propagée et amplifiée depuis des décennies pour accuser la France. Pour un représentant de la France, c’est inadmissible de se prêter à travestir ainsi l’histoire.
La presse algérienne arabophone a interprété cette déclaration comme une "reconnaissance des crimes du colonialisme", d’autres journaux l’ont perçu au contraire, comme une tentative de "faire passer des contre vérités historiques" et « la persistance d'une glorification du colonialisme.
Plus pragmatiques certains journalistes algériens, voient dans cette déclaration en l’amalgamant au projet d’Union pour la Méditerranée l’occasion d’une nouvelle politique des visas et d’une coopération économique accrue.
Je profite de l'occasion pour vous donner à l'appui de mon article, l'adresse d'un site ( il y en a bien d'autres) ou vous trouverez les témoignages détaillés des évènements par ceux qui les ont douloureusement vécus:Relais d'information de lucienne magalie pons de Source 🔻 Le 13 novembre 1024 COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD Membre Honoraire d...