13 décembre 2012

La Frondeuse : Les députés de droite relaient des polémiques vides de sens en faisant du tapage à l'Assemblée

Éditorial de lucienne magalie pons





Rappelons que les auteurs et l’éditeur de  l’essai  "La Frondeuse", écrit par Monsieur Chistian Jakubyszyn , chef du service politique de TF1-LCI et  Madame Alix Bouilhaguet,  reporter politique à France 2,  (éditeur Yves Derai , Editions du Moment), ont été   attaqués  en justice pour diffamation et atteinte à la vie privée »,   par Madame Valérie Trierweiller, et que la première audience du Procès  s’est tenue  Lundi 10 décembre à Paris.


Par ailleurs,  Patrick Devedjian, mis   en cause lui aussi  dans "La Frondeuse", la biographie non-autorisée de Valérie Trierweiler dans lequel les deux auteurs écrivent  qu'il a eu une relation avec  elle, a décidé de porter plainte contre   les  deux auteurs de "La Frondeuse"  et   Yves Derai, le directeur des Editions du Moment,  pour diffamation et atteinte à la vie privée.
D’autre part, Patrick Devedjian attaque aussi  le magazine "Point de vue", qui avait  publié en octobre dernier un entretien avec l'un des auteurs du livre, et une audience a été fixée au 30 mars prochain au tribunal de grande instance de Paris



Ne nous  y trompons pas !,  ce n’est   sûrement pas dans l’intention des auteurs d’amuser la galerie  que les auteurs on écrit cet essai, édité par Yves Derai (Editions du Moment) , présenté  par ses auteurs lors de son lancement  comme une biographie de Madame Valérie Trierweiller,  et dont le titre « La Frondeuse «  est déjà en lui-même une  provocation.


Cette biographie du reste n’avait jamais autorisée par l’une ou l’autre des personnalités citéees dans l’ouvrage.


Sous le  prétexte  fallacieux d’écrire une biographie  de Valérie Trierweiller, les auteurs dans leur livre   dévoilent  et insistent surtout sur sa vie privée, les relations  sentimentales qu’elle a  auraient   ou entretenues, d’après eux,   dans le passé ,   avec des hommes politiques et d’autres  ,  et au  travers de  toutes ces révélations sur Valérie Trierweiller  les auteurs  visent  aussi des personnalités politiques , qui selon eux auraient commis et  dissimulés certains  agissements   pendant des périodes électorales remontant à 1995.


 Dans l'ouvrage, les auteurs affirment qu’en 1995, François Hollande avait sollicité, dans un courrier, Patrick Devedjian, qui était alors un  supporter du candidat Balladur à la présidentielle, pour qu'il lui organise une rencontre avec lui.



A la lecture de cet essai  on peut voir que c’est en fait  une attaque  politique en règle qui apparaît   pratiquement sur  toutes les  pages,  dans lesquelles se décèle clairement  au fond , à mon sens, une opération de discrédit orchestrée  de concert,  contre  certaines figures notoires  de  la classe politique et  de son entourage médiatique



Il n’y a pas de quoi s’en étonner,  les auteurs se sont improvisés biographes, mais c’est en médias politiques et non en écrivains biographes qu’ils ont écrit ce livre,  si l’on tient compte que  leur « fond de commerce médiatique »  est essentiellement politique :    Chistian Jakubyszyn , est chef du service politique de TF1-LCI et  Madame Alix Bouilhaguet, est  reporter politique à France 2.



Ce qu’ils ne disent pas sur les ondes, ils  l’écrivent, savez vous pourquoi ? :  parce que ça « rapporte gros » et plus sûrement qu’au loto,   en misant sur Valérie Trierweiller  il était sûrs et certains  de remporter la mise à la publication, ne vous attendez pas des médias qui écrivent ce genre d’ouvrages, essais ou livre qu’ils choisissent une personne x..,y…,ou z…,  pour écrire , non ils choisissent la personne qui dans l’actualité du moment  fait le buzz ! 



Et voila qu’autour du procès qui s’est ouvert hier,  des polémiques scandaleuses dans leur exagération  s’élèvent de la part des politiques UMP et de droite, reprises et relayées par les médias , au sujet d’une prétendue « violation de la séparation des pouvoirs » auxquels se seraient livrés selon eux  François Hollande et Manuel Valls,  en écrivant toujours selon eux au « juge en charge du procès »



D’abord c’est une  accusation  tout à fait  vide de sens ,   ces messieurs  accusateurs qui se veulent  les gardiens des institut ion en criant à tort et travers commentent une erreur d’interprétation de l’article 97 de la Constitution  et d’une, et de deux il mentent quand ils disent et écrivent que François Hollande et Manuels Valls ont écrit au juge., en effet ils ont déposé leur lettre dans le dossier par l’intermédiaire de l’avocat de Valérie Trierweiller en ce qui concerne la misse de François Hollande , et pour Manuels Valls 



La lecture de l’article 97 de la Constitution nous enseigne  notamment,  dans son  alinéa   2  que le Président de la République  … , « ne peut durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner non plus que faire l'objet d'une action, d'un acte d'information, d'instruction ou de poursuite …. »


Il est clair que dans cette affaire que  le Président n’a pas été requis de témoigner par la Juridiction  , il a simplement écrit et remis sa lettre aux bons soins de l’avocat de la plaignante Valérie Trierweiller, ce qu’aucun article de la constitution ne lui interdit de faire.


Manuel Valls,  le ministre de l’Intérieur a écrit lui  sur un papier à en-tête,  car les propos rapportés  par les auteurs  dans le livre lui sont attribués en sa qualité de ministre, l’interviewe datait de juin et se tenait dans son cabinet.



Le Président de l’Union Syndicale des Magistrat, Monsieur Frédérique Gérard , ne s’y est pas trompé puisqu’il  a déclaré  notamment  en rappelant l’article 67 de la Constitution n’a jamais interdit à un président de témoigner : 


"Ces lettres ne sont en aucun cas un acte de violation de la séparation des pouvoirs ou un moyen de pression" …………  "François Hollande a rédigé une attestation pour témoigner dans cette affaire et l’a transmise à l’avocate de sa compagne qui l’a remise au juge, au même titre qu’une dizaine d'autres pièces" ….."Il l’a écrite sur une feuille de papier libre car les faits remontent à 1995, date à laquelle il n’avait pas de statut particulier". 



La configuration est la même pour Manuel Valls, a aussi déclaré  Christophe Régnard. "Dans son courrier, le ministre de l’Intérieur a écrit sur un papier à en-tête car les propos rapportés dans le livre lui ont été attribués en sa qualité de ministre, en notant que  l’interview date de juin et a eu lieu à son cabinet".


On peut donc dire que les polémiques n’ont pas lieu d’être qu’elles sont vides de sens, mais pleine d’acrimonies, et que ceux qui les profèrent devraient  «  la fermer »  et relire  l’article 67 de la Constitution, en  en saisissante  le sens s’il sont assez intelligent pour l’interpréter, et  si ils  ne savent pas l’interpréter, qu’ils il s’alignent sur l’avis d’une personnalité indiscutable dans son interprétation , comme l’est  Monsieur Christophe Regnard , Président de l'Union Syndicale des Magistrats.


 Et nous affirmons  nous dans notre présent  éditorial que le Président de la République  n’a  commis aucune faute et aucun manquement  et n’a  pas exercé de pressions,   dans l’exercice de  ses fonctions exécutives, en effet ce n’est pas le cadre d’une réquisition à témoigner, mais de lui-même librement  en personnalité civile  qu’ il a dénoncé dans une lettre manuscrite sans en tête officielle,  « comme  pure affabulation les passages du livre (en pages 36 et 47) concernant une prétendue lettre jamais écrite.

De toute évidence l’UMP  ce parti tapageur  qui devrait avoir la honte au front  de faire un tabac scandaleux  par  l’exposition  constante de sa division interne depuis 4 semaines dans les médias, , a aussi  très sérieusement perturbé hier les débats à l’Assemblée Nationale en hurlant dans l’Hémicycle contre Madame Taubira qui répondait à une question d’Etienne Leblanc, député  UMP, qui avec ses collègue se sert de lamentablement  de  l’hémicycle comme d’un terrain de combat :   

C’est ainsi que le député UMP Etienne Blanc  a  fustigé  la lettre du Président dans l’affaire de justice sur "La frondeuse" en interrogeant mardi  en séance  le gouvernement  sur les lettres adressées par François Hollande et Manuel Valls , selon lui au TGI de Paris dans l’affaire en diffamation du livre La frondeuse.

Voici reproduite  ci-dessous son échange avec Madame Taubira garde des sceaux pendant lequel les députés UMP et certains de la droite faisaient du tapage pour couvrir la voix de Madame Taubira :


Extrait de la séance du Mardi 12 décembre ( sur l’indépendance de la Justice)

M. le président. La parole est à M. Étienne Blanc, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Étienne Blanc. Monsieur le Premier ministre, voici quelques semaines, vous annonciez ici même une décision du Conseil constitutionnel avant que cette instance ne se prononce. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)
M. Étienne Blanc. Hier, il a été démontré que votre ministre de l’intérieur avait écrit au président de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris (« C’est honteux ! » sur les bancs du groupe UMP) afin de lui faire part de son sentiment sur une affaire pendante devant cette juridiction. Il l’a fait sur papier à en-tête du ministère, sous le timbre du ministère et sous sa signature de ministre de l’intérieur.
M. Claude Goasguen. C’est très grave !
M. Étienne Blanc. Hier encore, nous apprenions que le Président de la République avait écrit au même magistrat, cette fois sur papier libre, pour lui faire part de son sentiment au sujet d’une affaire qui le concerne personnellement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
M. le président. Allons, mes chers collègues ! Écoutez la question !
M. Étienne Blanc. Ce matin, nous avons appris que Mme la garde des sceaux, qui parraine une association, avait usé de son influence pour qu’une plainte déposée par cette association soit suivie d’effet.
Vous le savez, monsieur le Premier ministre, de telles pratiques violent les dispositions de l’article 64 de la Constitution, qui doit garantir l’indépendance des juges, ainsi que les dispositions de l’article 16 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Mme Claude Greff. C’est honteux !
M. Étienne Blanc. Monsieur le Premier ministre, qu’avez-vous fait des promesses électorales de M. François Hollande, en particulier de la promesse n° 53 par laquelle il s’engageait ainsi à ne pas intervenir dans le fonctionnement de la justice : « Moi Président de la République, je laisserai libre cours aux affaires judiciaires » ? (« C’est réussi ! » et applaudissements sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)

Monsieur le Premier ministre, quand vous et votre gouvernement cesserez-vous de vous inviter dans les prétoires des tribunaux correctionnels ? (Les députés des groupes UMP et Rassemblement-UMP se lèvent et applaudissent.)

M. le président. La parole est à Mme la garde des sceaux, ministre de la justice. (Tumulte. – Les députés des groupes UMP et Rassemblement-UMP se lèvent et huent la ministre.)

Allons, mes chers collègues, un peu de calme !

Vous avez la parole, madame la ministre.

Mme Christiane Taubira, garde des sceaux, ministre de la justice. Monsieur le député (Huées prolongées sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP)

M. le président. Mes chers collègues, je vous rappelle que le Gouvernement est le seul à décider du ministre qui répond à la question posée par le député.

Je vous invite à retrouver votre calme.

Vous avez la parole, madame la ministre.

Mme Christiane Taubira, garde des sceaux. Monsieur le député, vous ne devriez pas abuser ainsi de votre immunité parlementaire pour rapporter dans cet hémicycle des ragots que vous seriez bien en peine de démontrer. (Les députés du groupe SRC se lèvent et applaudissent longuement. – « Démission ! » sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)

M. le président. Allons, mes chers collègues ! Vous savez la réaction que provoque, chez les téléspectateurs, ce genre de comportement !

Mme Christiane Taubira, garde des sceaux. Monsieur le député, l’habit de l’offuscation vous va si mal ! Ni vous, ni ceux qui m’accusent ne serez en mesure de démontrer ce que vous prétendez, et la justice démontrera d’ailleurs le contraire. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)



Pour ce qui est du Président de la République, M. François Hollande est mis en cause dans un ouvrage faisant l’objet d’une procédure judiciaire. M. François Hollande, personne privée, est tout à fait fondé à communiquer à la justice sa version des faits, que le juge prendra en compte ou non, et que les parties interpréteront à leur façon.

Cette affaire sera examinée en audience publique, ce qui vous permettra de juger par vous-même en temps utile – pour cela, il vous faudra simplement faire preuve d’un peu de patience. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. - Exclamations sur les bancs des groupes UMP et Rassemblement-UMP.)

Fin de l’extrait.

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Ce que cet extrait provenant de la version officielle du débat figurant sur le site de l’assemblée nationae  n’écrit pas, c’est ce que nous avons noté avant-hier lors de la retransmission’*, notamment les interventions du Président de l’Assemblée Nationale, dans le tapage,  pour ramener le calme  par exemple

* ( nous téléchargerons l’extrait vidéo dès     que possible, pour le moment il figure sans proposition « partagez » sur certains sites)

_  « …allez..allez on retrouve son calme  et on écoute la réponse de la Garde des Sceaux.. », ce qu’il rappelle  entre autres  quand dans le  tollé général la droite couvre de  huées  « Démission, Démission »… la voix de Madame Taubira en réclamant une réponse du premier Ministre 

- et encore   «  … s’il vous plait,  s’il vous plait .., vous savez tous les uns et les autres ce que la vue de ce genre de comportements provoquent chez les téléspectateurs

Ndlr : * ( nous téléchargerons l’extrait vidéo dès    que possible, pour le moment il figure sans proposition « partagez » sur certains sites)

ooOoo


C’est devenu une pratique ordinaire  pour la droite que  d’organiser un tumulte sans pareil et de faire du tapage dès qu’un membre du gouvernement répond à la question de l’un de leurs députés, et de même quand un député socialiste s’exprime.

Ils passent en direct à la télé, ils le savent bien, ils ne respectent  pas les téléspectateurs, et ils n’ont même pas conscience des grimaces qu’ils font en hurlant  et qui les rapprochent des  expressions des singes et guenons  dans un zoo en folie !


A noter que pendant la suite de la séance sur d’autres questions ils ont continué à se conduite comme  les  « voyous du quartier »

La honte est sur eux mais ils ne la voient même pas.

Qu’est-ce que ça doit être entre eux  à l’abri des caméras, en huis clos , quand ils se règlent les comptes au sujet des vols  des « cacahuètes »-,  autrement dit des voix pour l’élection de leur Président de parti -,  comme ils le font depuis déjà  4 semaines , an aimerait avec une caméra cachée pour voir au moins comment ils se cherchent des poux dans la tête, comment il s’arrachent les cheveux et se redressent les bretelles entre eux.

Par contre on leur demande de se tenir correct à l’Assemblée, en séance, un vœu pieux qu’ils n’entendront pas,  tous fiérots qu’ils sont de leurs éclats verbaux.qui sonnent faux à toutes les oreilles.

REVUE DE PRESSE :

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Plus ancien :

·  Valérie Trierweiler, dame de coeur, dame de fer - L'EXPRESS

www.lexpress.fr/.../valerie-trierweiler-dame-de-coeur-dame-de-fer_1...
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Vous avez consulté cette page le 12/12/12.

·  Politique : Bio de Valérie Trierweiler : les auteurs de "La Frondeuse ...

www.bfmtv.com/.../bio-valerie-trierweiler-auteurs-frondeuse-s-expliq...
10 oct. 2012 – Valérie Trierweiler porte plainte pour "diffamation et atteinte à la vie privée" contre les auteurs de la biographie La Frondeuse. Christophe ...

·  Valérie Trierweiler, La Frondeuse: François Hollande et Manuel ...

www.purepeople.com/article/valerie-trierweiler-la-frondeuse.../1
il y a 2 jours – Valérie Trierweiler portait plainte le 11 octobre contre les auteurs de sa biographie non autorisée, La Frondeuse (Ed. du Moment), signée Alix ...


12 décembre 2012

UMP : la 5me entrevue FILLON_COPE d'hier soir s'est cloturé par un échec - Rideaux -

Éditorial de lucienne magalie pons




Inutile d’en faire des tonnes, la 5e rencontre entre François Fillon et Jean-François Copé s’est soldée  par un échec après 30 minutes de tête à tête en  huis clos.

 François Fillon s’en tient aux propositions et stratégies, -  qu’il a  par ailleurs précisément et clairement développées hier  matin sur Europe 1 (voir le texte de l’interviewe   en dessous de notre éditorial, avant la « revue de presse » ) -, en vue de trouver  des  solutions  pour sortir l’UMP de la crise ,  et qui  s’articulent autour d’ un nouveau vote  pour la Présidence du parti  avant l’été 2013 au plus tard , ouvert à de nouvelles candidatures, étant précisé que François Fillon a déclaré hier qu’il renonçait à se présenter à la Présidence  de l’UMP.


Selon les médias, l’entourage de  François Fillon  a indiqué qu’il  considère que les rencontres  avec Jean-François Copé sont terminées et n’est pas favorable à de nouveaux tête-à-tête, et qu’il n’accepterai  le revoir que  pour discuter d’un nouveau vote  et qu’une sixième rencontre ne  saurait avoir lieu que si Jean-François Copé accepte d’avancer  « sur le calendrier et pas autrement » la date   des élections afin que celles-ci interviennent avant l’été 2013 au plus tard.

Jean François Copé de son côté reste intransigeant sur la date d’un nouveau vote notamment selon lui, ce vote ne peut  intervenir qu’après les élections municipales qui sont prévues en mars 2014

L’ entourage de  Jean-François Copé a fait savoir qu’il estime  que   le dialogue reste  ouvert  avec François Fillon, même si  « une divergence demeure sur la date d’organisation d’une nouvelle élection » mais les commentateurs rapportent qu’il s’agit d’une simple position de surface en rappelant que Jean-François Copé souhaite que la date des élections soit fixée après les municipales de 2014, et qu’il s’activerait déjà avec les copéistes  pour modifier les statuts de l’UMP et programmer de nouvelles élections selon  un agenda qui leur convienne.

L’entourage de Jean-François Copé a  aussi  indiqué  qu’il  a fait la proposition à François Fillon d’installer un groupe de travail composé de représentants de toutes les tendances en vue d’une révision des statuts, préalable à la tenue de toute nouvelle élection. François Fillon lui a indiqué qu’il allait y réfléchir »

Des médias se font l’écho du mécontentement des fillonistes  qui considèrent que Jean-François Copé et ses proches veulent  en fait  prendre en mains  les opérations d’organisation des nouvelles élections et fixer la date du nouveau vote après les élections de 2014, sans tenir compte de leurs suggestions et propositions.


Parallèlement de nombreux  parlementaires,  qui considèrent que la situation n’est plus tenable à l’UMP,   ne sont pas restés inactifs , ils ont proposé des solutions pour sortir de la crise, et force est de constater,  en lisant et  en écoutant les médias, que  la majorité d’entre eux sont d’avis qu’il faut voter  au plus tard avant l’été 2013, en  expliquant  que l’UMP doit  voter au plus vite pour se donner le temps de préparer dans de bonnes conditions ;  les élections municipales  prévues pour le mois de Mars 2014 , qui seront suivies des élections européennes, des élections  sénatoriales, des élections régionales, des élections cantonales, très importantes à remporter pour  eux,  en plaidant  pour « l’avenir du pays ».

Du coté des militants de base, des adhérents et des sympathisants de l’UMP le  virus du « ras-le- bol » contamine tout le monde, ils veulent sortir de la crise au plus vite et dans leur grande majorité, ils réclament  eux aussi un vote  rapide,  avant l’été 2013 au plus tard


Par ailleurs, François Fillon a publié une tribune dans le Figaro dans laquelle il écrit   : « Jean-François Copé doit écouter tous ces élus et adhérents et accepter de ne pas avoir raison contre tout le monde », écrit  notamment François Fillon


Nous reviendrons plus tard dans la semaine pour  reparler  de cette question politique « abracadabrantesque »,  si un rebondissement notable survenait, en attendant nous vous proposons , si vous le souhaitez, de  lire ci-dessous le texte de l’interviewe que François Fillon  a accordée  hier matin  à Jean-Pierre Elkabbach sur l’antenne  d’Europe 1, suivi d’ une  brève revue de presse .

ooOoo

Documents :

 Commentaire : Sur Europe 1 hier  matin,  dans l’émission de Jean-Pierre Elkabbach, François Fillon a proposé des solutions pour sortir l’UMP de la crise qui entre dans sa 4me semaine.
Ce qui est à porter  à l’actif de François Fillon c’est qu’il sait prendre le recul  nécessaire pour ne pas  faire de la crise que traverse l’UMP  une question personnelle,  et qu’il  possède  la capacité d’analyse et de réflexion politique  , pour faire de nouvelles propositions constructives  qui finalement à notre avis  seraient favorables  non seulement à son avenir politique, mais tout autant  à apaiser les dissensions internes de l’UMP.
Hier matin sur Europe 1, François Fillon se trouvait  donc  face à El Kabbach, -  qui n’a pas perdu  sa  façon  agressive de poser des questions et  d’interrompre constamment ses interlocuteurs, avec une impertinence sans égal, pour couvrir leur voix,  ou encore pour  couper leurs phrases et  les réorienter à sa convenance vers d’autres questions  , ce qui est tout à fait  irritant pour les auditeurs qui perdent l’audition de quelques mots,  justement au moment important  où ils voudraient les entendre !
Peine perdue pour Elkabbach, en dépit de ses agissements,  François Fillon  a énoncé  clairement  ses intentions et  nouvelles propositions sans perdre le fil conducteur de son exposé, c’est une prouesse à souligner.
Comme pour le moment je n’ai pas  pu télécharger la vidéo de l’interviewe, j’ai pris soin de tout noter à votre intention, quelque soit l’opinion politique des uns et des autres, on peut  reconnaître que François Fillon s’exprime  avec une  rigueur d’expression méthodique  pour cerner et maîtriser le sujet, c’est du reste  qui le distingue avantageusement  de son adversaire Jean-François Copé,  quand ce dernier s’exprime dans les médias.
Voici ce que j’ai pu noter  en suivant cette émission :
Europe 1 : 8 h.17, François Fillon est l’invité de Jean Pierre El Kabbach
JP.E : Bienvenue François Fillon, merci d’être ici avec nous, bonjour. Comment qualifiez-vous le spectacle avec Jean-François Copé, que donnez depuis 3 semaines ?
FF : Oh c’est un spectacle lamentable, parce que cette élection a été un spectacle lamentable, tout le monde le reconnaît aujourd’hui, elle a été l’objet d’innombrables irrégularités, c’est une élection..
JP.E : de part et d’autre..
FF ; non, non,  c’est une élection qui a été irrégulière dans son organisation, et les choses ont culminé avec la version des résultats, comme l’a reconnu lui-chargée même le Président de la Commission,  chargée de contrôler les opérations de vote,  donc aujourd’hui, tout le monde reconnaît qu’il faut voter.
La seule façon de lever les soupçons sur cette élection, la seule façon de redonner une légitimité à l’équipe de Direction de l’UMP, c’est un nouveau vote, tout le monde le reconnaît, les parlementaires, les militants, les sympathisants, les français, dans leur immense majorité, …,
JP.E : on va voir ça, d’autant plus que ce soir vous vous rencontrez avec Jean-François Copé à huis clos,  pour ie cinquième fois, est-ce que c’est la dernière ?
FF : J’ai essayé depuis le début de cette crise de trouver des solutions et des compromis, j’ai proposé une direction provisoire sous l’autorité d’Alain Juppé, puisqu’il a été le premier Président de l’UMP, j’ai accepté le projet de médiation d’Alain Juppé, qui a été refusé, j’ai accepté de discuter avec Jean-François Copé pour essayer de trouver une solution pour sortir de la crise…,
JP.E : et voyez cette litanie, « J’ai accepté, j’ai accepté, j’ai accepté » ..,
FF : oui, mais ça prouve que mon souci premier c’est l’unité de ma famille politique.
JP.E : eh bien, eh bien ?
FF : j’ai discuté avec Jean-François Copé, je constate aujourd’hui qu’on est prêt à se mettre d’accord sur les conditions d’une nouvelle élection, puisque au fond tout le monde, lui-même, reconnaît que cette élection s’est mal déroulée ..,
JP.E, mais pas sur .., on va le voir ..,
FF : on est d’accord pour mettre en place une direction partagée de l’UMP, jusqu’à cette nouvelle élection, pour que toutes les sensibilités de notre famille politique se sentent représentées, dans une formation politique unique, en revanche on a un problème sur la date, je pense qu’il faut qu’il y ait une élection dans les meilleurs délais, une élection …,
JP.E : c’est-à-dire, c'est-à-dire ?
FF : moi,  j’avais souhaité que l’élection soit dans les 2 ou 3 mois, c'est-à-dire  dans le délai matériel pour l’organiser, il y a un certain nombre de voix à l’UMP pour que l’élection ait lieu un peu plus tard  au printemps, après une réforme des statuts, et que ce soit une élection …
JP.E : complètement nouvelle ?
FF : eh bien, moi, je vais vous dire, moi je suis d’accord avec toute solution démocratique dans un délai raisonnable, s’il s’agit de revoter avant l’été, avec une réforme des statuts, en ouvrant complètement le jeu à de nouvelles candidatures, pour assurer une sorte de ré- oxygénation  de notre parti, j’y suis favorable
JP.E : c’est-à-dire .., on, on, oui, oui
FF : la seule chose que je ne peux accepter c’est que cette élection soit repoussée après les élections (ndlr : de 2014), pourquoi ?, parce que après les élections municipales, il y a les élections européennes, il y a les élections sénatoriales, il y a les élections régionales, il y a les élections cantonales, alors l’UMP va traîner cette crise et ce soupçon pendant toute cette période, pour finalement trancher la question au milieu d’élections très importantes pour le redressement national.
JP.E : Vous ne m’avez pas répondu, est-ce-que c’est  la dernière fois que vous vous retrouverez ce soir en tête-à-tête, parce vous désirez toujours parler..
FF : je parlerai toujours avec tout le monde, y compris avec Jean-François Copé,  , simplement je dis aujourd’hui ça suffit, maintenant il faut que les élections aient lieu dans un délai qui soit un délai raisonnable, et ce délai raisonnable c’est au printemps.
C’est avant l’été, c’est en tout cas, avant qu’on rentre dans la période de préparation de cette succession  d’élections qui auront lieu en 2014 et en 2015 ;
JP.E : vous vous retrouverez l’un face à l’autre, sans témoins et seuls, ça se passe à quel moment, le ton monte entre vous ..,
FF : non, mais c’est normal qu’on parle, on est des responsables politiques, on a le souci de l’avenir de notre pays, c’est-à-dire  moi ne je ne bats pas pour moi, j’ai d’ailleurs indiqué dès le départ que je ne serais probablement pas candidat à la présidence de l’UMP ..,
JP.E : alors,  justement, vous aviez dit que vous renonciez à la Présidence de l’UMP..,
FF : je n’ai pas l’habitude …
JP.E : c’était peut-être le fruit de la colère,  est-ce que c’est  maintenant ..,
Non, non pas du tout, j’ n’ai pas l’habitude de changer d’avis, simplement ce n’est pas un combat pour moi, la question qui est posée pour moi aujourd’hui c’est d’engager un effort de rassemblement des français en vue du redressement national..,
JPE  …, (ndlr : tente d’intervenir)
FF : mais pour cela, nous avons besoin que le premier parti de France soit un parti responsable ..,
JP.E : mais est-ce que ça veut dire ..,
FF : comprenez bien Jean Pierre Elkabbach, dans quel pays sommes- nous ?, on est la 5éme puissance du monde et on accepte qu’il ait des tripatouillages aux élections à la tête du parti socialiste mises sous le tapis, et aujourd’hui qu’il y ait des tripatouillages  …,
JP.E : oui mais on peut se demander ..,
FF : à la tête du premier parti de France  .,
JP.E :  et on peut se demander aussi …
FF : il n’y a pas une démocratie en Europe du nord où ceci serait accepté..
JP.E : mais on peut se demander aussi pourquoi un premier ministre et jugé comme homme d’Etat, qui a gouverné la France pendant 5 ans avec Nicolas Sarkozy, s’est exposé de cette manière et est allé chercher .., euh… parce qu’au fond …, euh… votre ambition c’est quoi, c’est d’être Chef de parti ?
FF : mon ambition c’est de participer au redressement  de mon pays ..,
JP.E : non, mais en tant que Chef de parti ?
J’ai dirigé la majorité pendant 5 ans, je vois aujourd’hui le gouvernement socialiste qui est en train de conduire notre pays à la récession, qu’il ne fait aucun effort pour lutter contre la récession …,
FF : ..,  menace l’économie européenne..,
JP.E : c’est  …, (ndlr : un mot inaudible)
FF …, l’objectif c’est de rassembler les français autour d’un projet de redressement national..,
JP.E :c'est-à-dire que  …, ?
FF : je pensais que je pouvais être utile
JP.E : …,  c’est pas forcément à la tête du parti … ?
FF : mais bien sûr que non, je pensais que je pouvais être utile à la tête du 1er parti de France, à la tête du premier parti d’opposition, les conditions dans laquelle ces élections ont été organisées jette aujourd’hui un vrai processus électoral ..,
JP.E : c’est ..? …,
FF : donc je veux de nouvelles élections  avec de  nouvelles candidatures pour que l’UMP puisse prendre un nouveau départ …,
JP.E : c'est-à-dire que le vote doit être ouvert à toutes les sensibilités ?, on recommence une campagne ?
FF : en tout cas c’est la proposition aujourd’hui d’un grand nombre de mes amis parlementaires, je …..,
JP.E : non mais c’est la vôtre ou pas ?
FF : Je les soutiens, je les soutiens …
JP.E : Bon deuxièmement est-ce que vous croyez que les électeurs et les militants ont envie de voter une nouvelle fois ?, est-ce que vous, l’un ou l’autre .
FF : je pense qu’ils ont envie de sortir de cette crise..
JP.E : ils ont en assez peut-être … ?
FF : ils ont surtout envie de sortir de cette crise, ils ne peuvent pas rester dans cette situation, ils ne peuvent pas que leur parti soit soupçonné, ils ne peuvent pas accepter une situation qui risque de conduire à une explosion  de l’UMP, parce que derrière cette affaire, il y a aussi des débats idéologiques qui sont des débats qui doivent avoir lieu, ils doivent avoir lieu dans un contexte électoral qui soit à la fois indiscutables ..,
JP.E : alors vous aviez dit que, le jour après le vote, que vous renonciez ou pouviez renoncer à la présidence de l’UMP            ..
FF : j’avais proposé une direction provisoire..,
JP.E : voilà, ça n’a pas eu lieu, est-ce que votre prochaine candidature à cette élection est déjà assurée ?
FF : Quelle élection ?
JP.E : eh bien à l’élection du Président de l’UMP ?
FF : je pas du tout, je viens de le dire à l’instant, je ne me bats pas pour moi, moi je  ne me bats pas pour moi..
JP.E : Mais est-ce que ça veut dire que vous pourriez ne pas être candidat ?
FF : Bien sûr, Jean-Pierre Elkabbach, bien sûr, ce n’est plus le sujet,  aujourd’hui c’est un nouveau départ pour l’UMP, et il faut de nouvelles candidatures, il faut une nouvelle campagne, il faut de nouveaux statuts, et il faut des statuts qui fassent en sorte que cette nouvelle élection puisse être irréprochable.
JP.E : euh .., jusqu’à quand  vous présiderez  votre groupe R-UMP ?
FF : je présiderai ce groupe jusqu’à ce que nous ayons obtenu satisfaction.
JP.E : si le ..,
FF : c’est-à-dire jusqu’à ce que nous ayons obtenu de nouvelles élections qui répondent  de la légitimité de l’UMP.
JP.E : Si le blocage continue, est-ce que vous en appellerez à la Justice ?
FF : c’est une possibilité que je me garde, le recours est en cours de préparation, je souhaiterais pouvoir éviter cette solution, parce que je pense nous devrions régler cette affaire de la meilleure façon qui soit, c’est-à-dire de la façon politique, de la façon démocratique, mais j’ai cette possibilité.
JPE : Pour être clair, est-ce que vous acceptez que Jean-François Copé assure à la tête de l’UMP ou un intérim ou un sursis, est-ce que pour vous il est président avec ou sans légitimité aujourd’hui ?
FF : je lui ai proposé, j’ai proposé,  d’ailleurs  on est plutôt d’accord sur ce sujet, sur cette question,  qu’il y ait une sorte de direction partagée..,
JP.E : partagée avec qui ?
FF : Avec des responsabilités qui soient..,
JP.E : par qui ?, par qui ? FF : …, confiées à l’ensemble des responsables politiques de notre famille, ceux qui m’ont soutenu, ce qui ne m’ont pas soutenu, et donc je ne demande pas le départ , aujourd’hui, les départ de Jean-François Copé, je demande qu’il y ait des élections dans les meilleurs délais.
JP.E : Vous avez vu,  à Chartres hier, que Jean-François Copé vous a rappelé que le patron de l’UMP,  je le cite, c’est pas juste avoir la tête dans les étoiles et attendre qu’on vous apporte votre destin sur un plateau, c’est vous ça ?
FF : moi je ne sais pas, j’ai dirigé la majorité pendant 5 ans, ça n’as forcément été aussi facile que cela, et je l’ai fait de telle façon que, à aucun moment, je n’eu de difficultés avec cette majorité, même dans les moments les plus difficiles.
JP.E : Vous ne m’avez pas répondu, à ce qu’il est Président avec ou sans légitimité aujourd’hui ?
FF : ah !, aujourd’hui il n’y a aucune légitimité à la Présidence de l’UMP, l’élection est entachée de tellement d’irrégularités.
JP.E : Et s’il ne veut pas céder enfin ou accepter vos propositions, qu’est-ce qui se passe  s’il n’y a pas un accord ce soir pour la cinquième fois, la 5eme en tête-à-tête  à huis clos, que se passe-t-il ?
FF : écoutez,  j’espère que ..,
JP.E : arrêter d’espérer ? …, accepter ? ..,
FF : Non, non je .., la vie est faite d’espoir Jean-Pierre Elkabbach, et tant que je continue à discuter j’espère trouver une solution et j’espère que le bons sens va l’emporter..,
JP.E : mais comment vous pourriez le convaincre parce qu’il ne veut pas …,
FF : il n’y a plus aujourd’hui à l’intérieur de notre famille  une seule personne qui ne dit pas qu’il faut revoter, voilà, donc il faut bien entendre cette voix qui monte de l’immense majorité  des adhérents de notre parti politique.
JP.E : il n’entend pas cette voix, est-ce que vous en appellerez encore à Nicolas Sarkozy ?
FF : non, il faut laisser Nicolas Sarkozy en dehors de tout cela, il a .., d’abord il a choisi lui-même de se mettre en dehors,  il a d’ailleurs d’autres fonctions.
JP.E : Mais quels conseils vous a-t-il donnés ?
FF : Ça je les garde pour moi Jean-Pierre Elkabbach, mes conversations avec Nicolas Sarkozy …,
JP.E : oui mais on se demande alors à quoi bon il donne  des conseils puisque vous ne les suivez pas, ni vous, ni lui ?, il vous a donné au moins le conseil de vous mettre d’accord avec …, en respectant l’ultimatum, non   ?
FF : je ne le ferais pas parler


Ndlr : à  partir  de ce moment Jean-Pierre Elkabbach qui a échoué dans sa tentative de   « tirer les vers du nez »   de François Fillon sur ses conversations avec Nicolas Sarkozy,  se rabat sur d’autres sujets politiques liés à l’UMP, mais sur lesquels les réponses de François Fillon sont alors plutôt axées  sur  François Hollande et sa majorité, pour les critiquer « sans appel », nous pouvons noter qu’autant il a été précis et juste  en développant ses propositions et ses intentions pour trouver une solution à la crise de l’UMP, autant il a été excessif  dans ses critiques envers la gauche, en appuyant un peu trop sur le champignon,  mais bien sûr il était là  paradoxalement dans son rôle de responsable  d’un parti UMP qui se place comme le premier parti d’opposition, et  Jean-Pierre Elkabbach n’a pas manqué de lui  tendre la perche cette fois sans trop d’agressivité.


Nous aurions pu passer à la trappe cette fin d’entretien qui s’éloigne  quelque peu  en périphérie  du feuilleton : «  L ’univers impitoyable  des frères ennemis de  l’ UMP -R.UMP  »,  univers  affecté d’ un  haut risque d’explosion sous état d’alerte permanent,   en raison de la lutte impitoyable que se livrent les   rivaux  «  frères- ennemis », mais information oblige,  nous nous devons de poursuivre :
JP.E : euh ! …, après avec les 3 législatives partielles  les français vous ont envoyé, me semble-t-il un message : « la droite  sans tête, sans avoir de tête, sans stratégie, elle peut gagner », est-ce que c’est pas un appel à votre responsabilité à tout les deux, décidez vous et trancher une fois pour toutes ?
FF : Bien sûr, mais c’est aussi une condamnation sans appel de François Hollande et de sa majorité, qui sont sanctionnés avec une dureté incroyable quelques mois seulement après l’élection présidentielle.
C’est une situation que j’avais d’ailleurs à plusieurs reprises prédit, y compris sur votre antenne, on est avec un gouvernement avec un gouvernement qui est en train de nous conduire tout droit à la récession, on a un gouvernement qui a fait preuve pendant la campagne électorale d’un déni total de la réalité aujourd’hui confronté à cette réalité et qui déçoit …,
JP.E : comment ils gèrent, … comment ils gèrent l’affaire Mittal,  puisque vous avez suivi vous  aussi, …, trop de confiance à  ArcelorMittal ??  et  à Lacshmi …,  (ndlr : Lacshmi  Mittal, PDG d’ArcelorMittal)
FF : c’est pas la question de faire confiance, il a très mal géré en promettant des solutions qu’il était impuissant de mettre en œuvre, en fait la position de François Hollande sur Grandange (ndlr : nous pensons que François Fillon voulait dire Florange), c’est une sorte de populisme de gauche qui s’est brisé sur le mur des réalités, et en agissant de cette manière François Hollande a engagé des signaux, des signaux aux Européens , des signaux à l’économie,  qui  sont des signaux négatifs.
JP.E : A  Oslo, le Président a réaffirmé hier que « la crise de la Zone Euro est derrière », mais la chancelière Merkel dit  qu’elle «  ne peut pas lever l’alerte sur la crise de la Zone Euro », de ces deux versions préférez-vous l’optimiste ou la pessimiste ?
FF : c’est la deuxième fois que François Hollande nous dit que la crise de l’Euro est terminée, la vérité c’est ce qui est en cause  c’est la compétitivité de l’économie, c’est pas seulement l’Euro, la compétitivité de l’économie européenne ça passe par des réformes profondes en France qui est la 2me  économie de l’Europe,  et qui aujourd’hui tourne le dos aux réalités politique,  et conduit   une politique qui ne peut qu’accroitre le chômage.
JPE : Dernière question …, Valérie Trierweiler est en procès en diffamation,  contre les auteurs du livre « La Frondeuse », ses avocats  ont produit 2 lettres une du Ministre de l’Intérieur Manuels Valls, l’autre brève et manuscrite  de François Hollande, beaucoup se disent stupéfaits ;  on porte atteinte à la séparation des pouvoirs, le citoyen (sic)  Hollande n’a-t-il pas le  droit, à titre personnel, de témoigner ?
FF : Un,  c’est un comportement inapproprié de la part d’un Président de la République,  deux, imaginez un instant la même situation avec Nicolas Sarkozy, imaginez ce qui se dirait dans les rédactions, imaginez quel serait le tollé général à gauche si le Président de la République  avait osé  écrire directement à la Justice comme pour l’influencer, donc c’est un comportement totalement inapproprié.
JPE : Merci François Fillon, on a entendu votre colère ce matin …
Ndlr : j’ai entendu le mot « colère » , si je ne suis pas trompée ce mot est tout de même exagéré.




Présidence de l'UMP : 5e rencontre Copé-Fillon... et toujours pas d ...

Le Parisien
 - ‎Il y a 22 minutes ‎




Au terme d'une cinquième rencontre en tête-à-tête mardi, François Fillon et Jean-François Copé, en guerre depuis plus de trois semaines sur la présidence de l'UMP, divergent toujours sur la date d'un nouveau scrutin des militants. A l'issue de cet entretien ...
Zone géographique : États-Unis :UMP : Fillon et Copé toujours en "désaccord"leJDD.fr
Zone géographique : Martinique :Le désaccord persiste entre Copé et Fillon sur le calendrier d'un ...FranceAntilles.fr Martinique

 

11 décembre 2012

UMP : élections partielles, guerre des chefs, cinquième entrevue reportée de Lundi à ce jour Mardi , les choses n'ont pas vraiment avancées selon moint point de vue

Éditorial de lucienne magalie pons


On n'est pas la pour rigoler :

Au premier tour des législatives partielles, dimanche dernier,   Patrick Devedjian (UMP) dans  les Hauts- de- Seine,   Elie Abou  (UMP à tendance copéiste pour les besoins de sa campagne de proximité) dans l'Hérault, - , et Henri  Plagnol dans le Val-de-Marne ( qui se réclame de UMP  soutenu par le Président du MPI Jean-Louis Borloo) ,  ont remporté contre les candidats PS et ceux du FN,  un ticket  gagnant  local  qui pourrait être payant au second tour.

Ce n’est pour autant que l’UMP a gagné au loto  national !

Beaucoup de médias et de politiques de droite nous bassinent les oreilles en long exposés et raisonnements  très sophistiqués , depuis dimanche soir,  pour nous expliquer avec des théories et des hypothèses  interminables,  que les électeurs de droite,   en dépit de la crise morale et politique  « interne » qui secoue   l’UMP, ont fait preuve, d’une part,  de la confiance qu’il ont toujours manifesté au parti , et d’autre part que ce vote signifie aussi une sanction "au plan national"  contre la politique de François Hollande et de son Gouvernement.

Et ils  en concluent, avec de longues périphrases et palabres,  que le vote de  l’électorat UMP et de droite, signifie  que la guerre « des chefs » au sommet  n’a  pas discrédité le parti, et prouve  "au plan national"  qu’il est toujours solide sur ses bases pour rejeter le  PS et gauches associées, et le FN. 

 ndlr : il ne  s'agit pas d'un "vote national" , mais d'un "vote local" , et l' interprétation des  médias et des politiques est parfaitement gonflée  au gaz politicien !

Certains d’entre eux y voient aussi un message précurseur de réconciliation très prochaine entre les « chefs » et leur camp respectif ,  qui depuis 4 semaines  se castagnent  pour rafler la Présidence de l’UMP.


Pour eux  à travers les candidats, c’est  l’UMP qui a été la grande  gagnante Dimanche, et à la lumière de la leçon   et l’enseignement de ce vote,   les rancœurs devraient s’apaiser, les dissensions disparaîtraient, et la paix revenir très vite dans le parti , en considération de l’intérêt général de la France !



Eh bien je trouve qu’il y a beaucoup d’exagération dans leurs affirmations et qu’il s’agit là d’une campagne d’intox destinée à endoctriner l’opinion publique dans la croyance que l’UMP  est en voie de retrouver la paix  et  son unité   et qu’il faut absolument faire confiance à ses candidats pour les élections de 2014 et suivantes.


 Pour eux ils affirment  et veulent nous enfoncer cette affirmation comme un clou dans la tête que « L'électorat de droite a privilégié « l'intérêt général » sur la tentation de sanctionner la guerre des chefs » … !

«Les électeurs nous renvoient à un devoir d'humilité», a estimé Jean-François Copé sur Radio Classique, lundi. «L'électorat de droite qui s'est mobilisé beaucoup pour ces élections nous adresse un message clair: ils préfèrent que l'on soit d'abord là pour s’opposer (ndlr : à la gauche et au FN) plutôt que pour se chamailler», a-t-il ajouté.

Et il veut   maintenant  faire passer  pour des « chamailles » la lutte fratricide ouverte   qui l’oppose à François Fillon depuis 4 semaines !

Je peux dire que c’est  faire injure implicitement  à Alain Juppé et Nicolas Sarkozy que de qualifier de « chamailles » une guerre impitoyable interne au parti,  qui les a obligés à intervenir à plusieurs et sans succès,  pour tenter de mettre fins aux hostilités, je vois   très peu Alain Juppé et Nicolas Sarkozy  se déranger pour  des « chamailles, s’ils se sont interposés c’est que le conflit était et demeure un  grand cataclysme interne  qui n’a pas fini de dévaster ses rangs. 

 «Les électeurs nous renvoient à un devoir d'humilité», a estimé Jean-François Copé sur Radio Classique, lundi. «L'électorat de droite qui s'est mobilisé beaucoup pour ces élections nous adresse un message clair: ils préfèrent que l'on soit d'abord là pour s'opposer plutôt que pour se chamailler», a-t-il ajouté.


François Fillon de son côté s’est montré plus réservé, et bien plus lucide  et réaliste de la situation , dans son communiqué  il a  écrit  : «Plus que jamais, face à la situation difficile que connaît notre pays et à la politique du gouvernement, notre parti doit incarner une alternance crédible pour mener le redressement national».

Autrement dit on peut y lire que  la crédibilité du parti est toujours en jeu.

Pour moi les médias, les commentateurs, et les politiques de droite ont trop fait mousser le champagne en attribuant à l’UMP la victoire du premier tour des législatives partielles.

Il fut souligner que les 3 élections partielles se déroulaient dimanche dans trois départements traditionnellement ancrés à droite, et d’une, et de deux que la notoriété locale des candidats a pesée  de tout son poids dans la balance, et je pense qu’il est vraiment pompeux d’en faire une victoire nationale de l’UMP.

Le résultat des partielles  n’aura à mon avis aucun impact positif  immédiat sur la guerre des tranchées, François Fillon et Jean François Copé  ont encore à en découdre, les sujets de  discordes qui persistent entre eux sont toujours étalés sur la table, leurs prétentions respectives sont toujours en opposition et ce n’est pas en un jour qu’on peut établir les bases d’un compromis, si tant est qu’il en soit trouvé un entre eux.

On attendait qu’ils se rencontrent hier Lundi comme ceci avait été annoncé par leur entourage, mais finalement François  Fillon a reporté à  ce mardi 19 heures leur cinquième entrevue.


Les médias se montrent  soit très optimistes soit franchement pessimistes, en ce moment ils se montrent  optimistes, il faut  bien qu’ils occupent leur temps en faisant de  la varappe politicienne , de bas en haut et de haut en bas selon les circonstances , le plus souvent en utilisant un système de protection qui les mettent à l’abri de toute surprise, et qui consiste à à écrire et à parler « au conditionnel » en citant « des sources sures mais anonymes » en lançant des interrogations sur les évènements en cours :  

- C’est ainsi que les médias écrivent : … « L'ex-premier ministre sera le matin sur Europe 1 «pour mettre sur la table des propositions qui devraient faire avancer les choses», selon un proche qui refusait lundi d'en dire davantage. L'entrevue du soir, cinquième du genre, débouchera-t-elle sur un compromis?

          
Quand aux sondages d’opinions ils font aussi de la varappe mais au présent et non au conditionnel  :

-         François  Fillon recule de 18 points auprès des sympathisants de l'UMP (selon l'Ifop pour Paris Match et de 33 points selon Ipsos pour Le Point. )

-         ,Jean-François Copé  perd 27 points dans les deux études auprès des sympathisants UMP et 20 points auprès de l'ensemble des Français selon Ifop.

Et là c’est du sérieux !

 Ils ne sont pas là pour rigoler !

 

10 décembre 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

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Xavier Bertrand est le mieux placé pour s'exprimer sur la ligne politique de son Parti

Éditorial de lucienne magalie pons




François Fillon et Jean-François Copé  se  sont déjà rencontré quatre fois  sans parvenir à un début d’accord, les sujets de discordes à traiter  sont toujours sur la table,  « en principe »,  ils devraient se revoir  cette semaine-ci selon leur entourage, nous disons bien « en principe »,  parce qu’aucun membre de leur entourage ne peut  l’assurer formellement.

ooOoo 

Xavier Bertrand, ancien ministre,  qui fût aussi secrétaire Général de l’UMP avant Jean-François Copé , était hier Dimanche l’invité d’Olivier Mazerolle sur le plateau de BFMTV.

En ce moment où la  « crise UMP »  emprisonne  François Fillon et Jean-François Copé  dans un combats de coq qui a accentué les  dissensions dans la haute et la  basse- cour du Parti,  on doit souligner que pour  s’exprimer politiquement au nom de l’UMP  sur les actualités tant  Européennes et Nationale, de même que sur les faits de sociétés, il ne reste  que peu de   leaders de ce parti qui ont su rester crédibles vis-à-vis des médias.

Bien que notre sentiment politique soit  plus axé sur le social que celui de l’UMP et que nous ne soyons pas favorables en général   à la ligne politique de droite libérale  de ce parti,  nous reconnaissons à notre niveau la crédibilité d’expression politique de Xavier Bertrand,  par rapport à d’autres de son parti,  en raison de son expérience politique et  de l’attitude neutre  qu’il a  su garder vis-à-vis des deux  adversaires  dans la  lutte  fratricide qui les oppose   pour la Présidence de l’UMP , tout  en faisant  connaître à plusieurs  reprises comme il se devait, au moment les plus critiques de la crise,  son opinion personnelle sur les actions et moyens à  engager et mettre en œuvre d’urgence pour sauver l’UMP.

C’est ce qu’il a fait sur le plateau de BFMTV :

Sur ce point au cours de son intervention sur le plateau de BFMTV il a  demandé dimanche à Jean-François Copé et François Fillon ( lesquels « en principe » devraient se revoir dans cette semaine-ci selon leur entourage , nous disons bien « en principe » parce qu’aucun membre de leur entourage ne peur l’assurer formellement)  )de "faire dans les jours qui viennent des propositions communes de sortie de crise" pour le parti, en  se réaffirmant  pour un nouveau vote "très vite".

 Xavier Bertrand  en évoquant une « crise dramatique » ,  a  souligné « qu’on (l’UMP)  n’en sortira pas par l’enlisement », ni par   "la lassitude".

Alors que la crise UMP entre dans sa quatrième semaine, après quatre entrevues négatives  entre les deux belligérants, Xavier Bertrand  a notamment déclaré : " je demande à Jean-François Copé et à François Fillon de nous faire dans les jours qui viennent des propositions communes de sortie de crise", a lancé Xavier Bertrand, "Si vous décidez de rouvrir tout le processus électoral", cela va prendre "encore des mois et des mois et des mois", a-t-il fait valoir.

"Le vrai sujet pour l'UMP c'est de jouer son rôle de premier opposant à un gouvernement socialiste qui entraîne la France dans des difficultés plus graves", a-t-il ajouté.

"On a le sentiment d'avoir Jean-François Copé qui nous dit : 'j'y suis, j'y reste', et d'avoir François Fillon qui dit: 'j'ai mon groupe (parlementaire), je le garde'", a résumé Xavier Bertrand, qui,  comme le rappelle les médias d’autre part ,    avait  soutenu en fin de campagne François Fillon  et  ambitionne maintenant  de se présenter à la primaire présidentielle de l'UMP en 2016.

Au cour de l’interviewe Xavier Bertrand  s'est déclaré favorable à ce que l'"on revote très vite", "avant les élections municipales" et "avec les deux mêmes, pour trancher définitivement". 

Ce qui, d’après les commentateurs,  barrerait la route  pour la Présidence de l’UMP à ceux des leaders UMP  qui, comme Nathalie Kosciusko-Morizet ou Bruno Le Maire, n'avaient pas réuni suffisamment de parrainages de militants pour se présenter lors de la première campagne.

"Si vous décidez de rouvrir tout le processus électoral", cela va prendre "encore des mois et des mois et des mois", a expliqué Xavier Bertrand,  ….., "Le vrai sujet pour l'UMP c'est de jouer son rôle de premier opposant à un gouvernement socialiste qui entraîne la France dans des difficultés plus graves", a-t-il ajouté.

Il est intéressant ne serait-ce que pour s’informer,  de suivre l'interviewe  de   Xavier Bertrand par Olivier Mazerolle et Thierry Arnaud chef du service politique de BFMTV, à cet effet pour ceux de nos lecteurs qui désirerait voir ou revoir  cette  interviewe,  ils  peuvent se reporter sur le site BFMTV pour voir l’intégralité de l’émission découpée par thème  en plusieurs vidéos.

Pour notre part nous publions ci- dessous seulement un extrait   vidéo  se rapportant à la Crise UMP  :




INFORMATIONS IMPORTANTES POUR MES LECTRICES ET LECTEURS

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