Algérie: Des « rédactions » veulent la censure de leurs
contradicteurs !
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Par
Djerrad Amar
Des rédactions ont contacté
certaines rédactions pour leur dire d’éviter de publier les articles qui
critiquent ou attaquent des journalistes au nom d’une « confrérie »
et d’une « déontologie » du métier. Le « bouche à oreille »
quoi !
Nous sommes entièrement d’accord quand il s’agit d’articles critiquant
les personnes, les calomniant, faisant dans l’injure à leur égard ou, en
général, attentant à leur honneur pour leurs idées au nom de la liberté
d’expression reconnue dans le monde. Cependant, il est inacceptable et
inadmissible de se servir de ce prétexte « déontologique » pour faire
taire des plumes qui critiquent des écrits, des points de vue, des avis de
quiconque fut-il journaliste !
Le « déontologie » journalistique est de rapporter
l’information, sans la cacher, sans la tronquer, sans la falsifier et
d’accepter la critique sans craindre la contradiction et loin de l'exaltation
narcissique !
Contacter officieusement certaines rédactions pour les inviter à
censurer tout écrit qui porte la contradiction à un article d’un journaliste,
parce qu’il est journaliste, au nom d’un « corporatisme » mal
assimilé qui ignore l’intérêt général, c’est mesquin, fourbe, contraire à la
déontologie et aux principes de la liberté d’expression et de penser dont se
targuent ces mêmes rédactions ! Ce n’est plus du journalisme, mais du
clanisme ! Ce comportement est dangereux pour la liberté de penser et pour
les journalistes eux-mêmes !
S’ils sont incapables de supporter la contradiction ou d’y répondre
alors, ce n’est plus le métier de leur compétence !
Ces rédactions sont connues. Elles n’arrivent plus à trouver les
arguments logiques et convaincants pour contrer ceux de leurs adversaires ou
contradicteurs et surtout à imposer leur vision de la gouvernance de l’Algérie
de demain suite aux conséquences du formidable hirak qui a balayé un système de
gouvernance mené par une classe prédatrice et que des clans, avec leurs
presses, s’évertuent à réhabiliter par tous les moyens !
Après la propagande, les mensonges, les calomnies, les attaques "ad
personam" pour leurs écrits qui les mettent à nu, la tromperie,
l’organisation et le financement de pseudo-hirak en les faisant passer pour le
« véritable », l’accointance avec des mouvements extrémistes, dont
Rachad, sans résultat perceptible, les voilà, maintenant, user du moyen funeste
et crasse qui consiste à faire taire tout contradicteur qui incommode leurs
thèses et leurs journalistes ! Alors qu’eux, en infraction aux
règles réellement déontologiques, ne se privent pas de déverser contre
les autres tout ce qu’ils refusent fermement pour eux –mêmes ! Les
sermonner ? C’est la course vers les organismes internationaux, pour se
plaindre de l’atteinte aux libertés de penser et
d’expression !
Ces clans, qui partagent les mêmes intérêts perdus, s'évertuent à faire
des pseudo-hirak un moyen de pression pour imposer la « phase de
transition », sans vote, qui doit permettre de réhabiliter le système
déchu dont ils ont profité des bienfaits et dont ils deviennent maintenant les
porte-plumes et les porte-voix ! Le moyen de pression de circonstance qui leur
semble porteur est Rachad qu'ils tentent, vaille que vaille, d'en faire,
sournoisement, une « force incontournable » ayant sa place dans
les pseudo-hirak!
Ont-ils, à ce jour, permis au Dr Bensaada de s’exprimer et de
s’expliquer dans leurs médias ou présenté une seule preuve pour contrer celles
qu’il a exposé dans son livre « Qui sont ces ténors autoproclamés du
Hirak en Algérie ? » Absolument rien ! Que des insultes et
calomnies contre sa personne, contre l’auteur de la préface/postface et même
l’éditeur, malgré toute leur littérature ! On lui reproche même
d'écrire, des répondre et d'intervenir sur les médias publiques et privés
algériens, qui l'invitent sur lesquels il explique et décortique les complots
« printanistes » dans le monde dont l’Algérie ! Leur médisance
va jusqu'à le traiter d'agent des services
"algériens", voire de la France ! Un de leur "journaleux
bobo" la traité récemment de «barbouze»!! Ils
n'expliquent pas pourquoi les chaines françaises évitent de l’inviter pendant
qu’eux se font inviter aisément pour taper sur le « pouvoir » et
l'Armée !
La principale cible de ces clans « printanistes » est bien ce
terrible "doubab" Dr Bensaada qui a tout gâché, tout déconstruit,
tout mis à nu avec son "kouteyb", son "opuscule",
son "polar", exaspérant et déprimant, par des preuves
documentaires incontestables, les complots qui se trament depuis l'étranger par
le biais de leurs amis qui ont bénéficié de financements de la NED/CIA pour des
objectifs et agendas étrangers dont américains. Le nom « Bensaada » devenant,
pour certains, l’inducteur qui engendre un trouble émotionnel. Les plus pédants
et insolents cachent souvent une tare et un complexe ! Par ces attaques
récurrentes et insolentes certains risquent fort d’être à l’origine de leur
mise à nu éventuelle, car selon certaines réponses aux médias M. Bensaada a
averti qu’il n’a fait que quelques révélations pour éveiller les consciences et
susciter le débat afin de protéger l’Algérie et non de nuire à des personnes.
La sagesse à des limites ! Les inconscients, les fanfarons, les bavards et les
incompétents la négligent en la prenant souvent pour de la faiblesse !
Ces journalistes-bobos sont bien des maillons de cette propagande, comme
ceux qui s’encanaillent sur Al Magharibia, France 24, Tv5 et d’autres !
L’un de ces journalistes « démocrates », bavard, du clan s’échine,
ces derniers temps, à nous présenter Rachad comme la solution et non le
problème à la « crise » pour peu qu’ils suivent quelques-uns de ces
conseils afin d’améliorer sa stratégie !
Cependant, il évite de révéler que Rachad est membre de « Moutamar
el Oumma » (dont le siège est à Istanbul). Son président est le théoricien
du terrorisme islamiste de Daech El Matiri ! Rachad n'est qu'un instrument
(pour l'Algérie) pour l'instauration du Califat, l'objectif suprême du
Mouvement. Il ne dit pas aussi que les dirigeants de Rachad sont les mêmes que
ceux de « El Karama » dont le chef est le milliardaire qatarie
Nueimi. Etc etc…
Ces « rédactions » n’ont pas le droit moral et déontologique
d’adopter un tel comportement fâcheux pour la profession ! Le
journalisme est un métier, une passion qui exige perspicacité, compétence et
honnêteté. En faire un instrument de propagande, de tromperie et de chantage
relève de la perfidie.
Le journaliste ne doit pas se laisser manipuler
pour devenir celui que définit Otto von Bismark : « Un journaliste,
c'est quelqu'un qui a manqué sa vocation »
A.D
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