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20 novembre 2019

Echanges très vifs intervenus entre les députés et les membres du Gouvernement responsables du maintien de l'ordre, au sujet des manifestations Gilets Jaunes des 16 et 17 novembre 2019.

Éditorial de lucienne magalie pons


Me voilà de retour à la demande de plusieurs de mes lecteurs ! 


Souvenez vous le 23 septembre je publiais une communication expliquant les raisons qui me poussaient à mettre fin à mes publications .


Pour satisfaire les  très nombreux lecteurs qui m'ont demandé avec insistance de reprendre la publication de mes éditoriaux j'ai fini par céder  et pour tout dire,  plus d'un mois de repos  mais aussi de distractions, m'ont redonné le courage de me remettre à l'ouvrage .



ooOoo

Voici donc  ci-dessous mon premier Editorial de retour parmi vous, pour vous informer  que lors de la séance publique de questions au Gouvernement des échanges très vifs sont intervenus entre les députés et les représentants du Gouvernement responsables du maintien de l'ordre au sujet des manifestations Gilets Jaunes des 16 et 17 novembre 2019.

Copié/collé des extraits du Compte rendu intégral de la Première séance du mardi 19 novembre 2019 sous la Présidence de M. Richard Ferrand
- Copié/collé :
1. Questions au Gouvernement

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Manifestations des 16 et 17 novembre

M. Nicolas Forissier

M. Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur
Manifestations des 16 et 17 novembre
M. le président. La parole est à M. Nicolas Forissier.

M. Nicolas Forissier. Monsieur le Premier ministre, un an après, les gilets jaunes – bien que moins présents – sont toujours dans la rue. Ce premier anniversaire a une fois de plus été marqué par le retour du chaos dans certains quartiers de la capitale. Les Français ont eu à supporter les images intolérables de la destruction d’un monument dédié à la mémoire du maréchal Juin et de nos soldats. Un an après, les Français doivent subir les mêmes exactions perpétrées par des vandales, des groupuscules qui nient la République et ses valeurs et ce, en toute impunité. Ces violences ont choqué, blessé, indigné les Français. Il n’est pas acceptable que, manifestation après manifestation, elles puissent se répéter. Que comptez-vous faire pour restaurer l’autorité de l’État, monsieur le Premier ministre ? Allons-nous devoir continuer à supporter encore longtemps ces groupuscules qui nient la République et ses valeurs ?
Les Français ont besoin que vous rétablissiez l’autorité de l’État mais il y a un second enseignement à tirer de tout cela : les fractures sociales et territoriales qui divisent la France sont toujours et plus que jamais présentes. Ce sont les gilets jaunes du tout début, cette majorité silencieuse, ces classes moyennes dont je me fais l’avocat,…
Mme Brigitte Bourguignon. Vous ne manquez pas d’air !
M. Nicolas Forissier. …dans les quartiers périphériques, dans les petites villes, dans le monde rural, qui disent que rien n’a vraiment bougé. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe LR.)
Vous avez pris certaines mesures, même si elles sont financées par le déficit et la dette publique, ne l’oublions pas – mais c’est un autre débat. Or ces mesures sont loin d’être suffisantes. La France rurale et périphérique attend toujours des actes forts. Cette France provinciale a le sentiment d’être la grande oubliée de la technocratie qui nous gouverne en étant déconnectée des réalités quotidiennes. Elle a le sentiment que tout est concentré en haut.
Monsieur le Premier ministre, il faut passer à la vitesse supérieure : qu’entendez-vous faire pour répondre à ce sentiment de déclassement ? Quand mènerez-vous enfin une politique d’aménagement du territoire audacieuse ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe LR.) Quand ferez-vous de l’agriculture une priorité nationale pour donner enfin une nouvelle frontière à nos agriculteurs face au défi alimentaire mondial ? Je vous le demande sans agressivité : quand allez-vous passer à la vitesse supérieure pour réduire les fractures sociales et rétablir l’autorité de l’État ? (Applaudissements sur les bancs du groupe LR.)
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur.
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur. Monsieur le député Forissier, vous avez fait allusion, à propos de ce qui s’est produit samedi et dimanche derniers, à un état que vous avez qualifié de « chaos ».
M. Marc Le Fur. M. Castaner n’est pas là ?
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. Je rappelle que c’était l’anniversaire du mouvement des gilets jaunes, que de nombreux appels à manifester ont été lancés à travers tout le pays, qui ont été suivis. Les manifestations ont réuni beaucoup moins de monde qu’il y a un an, vous l’avez souligné, et elles se sont souvent déroulées dans le calme. Parfois, cela a été plus compliqué et vous avez raison de citer l’exemple parisien où plusieurs cortèges ont été déclarés. Certains se sont déroulés parfaitement alors que l’un d’eux, qui devait partir à quatorze heures depuis la place d’Italie, s’est moins bien passé parce que, très rapidement, nous avons vu des individus violents arriver, vêtus de noir, avec très peu de revendications.
Vous avez oublié, monsieur le député, de saluer la doctrine que nous avons élaborée avec Christophe Castaner depuis un an et que le préfet de police a appliquée sans trembler, celle qui consiste à disloquer immédiatement les groupes violents, à intervenir, à procéder à des interpellations. Cela s’appelle la fermeté, monsieur le député.
M. Maxime Minot. Arrêtez votre bla bla !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. En deux jours, 178 personnes ont été placées en garde à vue, dont 94 ont été déférées. Bien sûr, les investigations judiciaires, sur la base de nombreuses vidéos, vont être poursuivies et je ne doute pas un instant que nous interpellerons d’autres personnes.
Je tenais à rappeler cette doctrine qui, précisément, vise à éviter le chaos et à maintenir l’ordre public républicain : réactivité, rapidité d’intervention et, évidemment, interpellations.
M. Pierre Cordier. C’est la méthode Coué !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. Cette doctrine, nous continuerons de l’appliquer à chaque fois qu’il y aura des débordements. Mais, heureusement, certaines manifestations se passent sans difficulté. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe LaREM.)
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Manifestations des 16 et 17 novembre
M. le président. La parole est à M. Pierre-Yves Bournazel.
M. Pierre-Yves Bournazel. Le week-end dernier, Paris a de nouveau été le théâtre de scènes de violence, de dégradations du bien public et de heurts intenses entre des individus radicalisés et les forces de l’ordre.
Samedi, une manifestation autorisée devait se déployer à partir de la Place d’Italie, un an après le début du mouvement des gilets jaunes. Je ne confonds pas les manifestants de bonne foi, dont les attentes doivent être entendues et dont la situation sociale ne peut être ignorée, avec des militants extrémistes qui s’inscrivent hors de notre champ républicain. La démocratie, c’est le dialogue ; la violence le rend impossible.
Ces derniers sont venus brûler des poubelles et des voitures, agresser des pompiers en pleine intervention, et dégrader odieusement le mémorial rendant hommage au maréchal Juin. De telles images, rappelaient celles, insupportables, qui ont rythmé les samedis des Parisiens il y a un an, avec des vitrines brisées, des magasins pillés, des lieux symboliques, tels que l’Arc de Triomphe, souillés. Les Parisiens, les Français en général, n’en peuvent plus de ces week-ends de violence. Ça suffit ! (« Oh ! » sur plusieurs bancs.) Ils nous le disent chaque jour.
Monsieur le ministre de l’intérieur, à la veille de mouvements sociaux annoncés à partir du 5 décembre, durant lesquels les revendications doivent pouvoir s’exprimer librement dans la rue, comment assurer la sécurité des manifestants et des autres citoyens, si l’on n’empêche pas des individus radicalisés de profiter des manifestations pour semer le chaos ? Comment comptez-vous mettre ces derniers hors d’état de nuire ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI-Agir.)
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur.
M. Marc Le Fur. Où est M. Castaner ?
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur. Permettez-moi tout d’abord de vous prier d’excuser le ministre de l’intérieur auquel votre question s’adresse. Il se trouve actuellement…
M. Pierre Cordier. Au Macumba ! (Sourires.)
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. …au « salon des maires », avec d’autres ministres. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe LR.)
Monsieur Bournazel, j’ai noté que vous avez salué le courage et la détermination de nos forces de l’ordre. Il est vrai que, samedi dernier, place d’Italie, il leur a fallu beaucoup de courage et de détermination pour mettre fin aux exactions. Je vous remercie de leur avoir rendu hommage, comme vous avez rendu hommage aux sapeurs-pompiers, parmi lesquels certains, militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de la préfecture de police de Paris, ont été empêchés de se rendre sur des lieux d’incendie, ce qui est tout à fait intolérable.
Soyez assuré qu’à Paris comme partout en France, nous continuerons à appliquer exactement la même doctrine ! Elle consiste à encadrer les manifestations et à recevoir des déclarations de manifestations en préfecture. La préfecture de police avait bien reçu une déclaration pour une manifestation, samedi dernier, au départ de la place d’Italie. Cependant, très rapidement, bien avant l’heure prévue pour son départ, des individus violents, des casseurs, sont venus commettre les exactions que vous avez citées, dirigées contre un mémorial et contre du mobilier urbain, avant de s’en prendre, avec beaucoup de violence, aux forces de l’ordre.
Je puis vous assurer que chaque fois que ce sera le cas, nous réagirons avec la même fermeté. Je rappelais il y a un instant à Nicolas Forissier le nombre d’interpellations auxquelles il a été procédé ainsi que le choix de la dispersion. À l’avenir, nous procéderons, de la même façon.
M. Sébastien Chenu. Spectateur !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. Samedi dernier, grâce à la réactivité de nos forces de l’ordre, nous avons pu éviter des exactions et des dégradations bien plus graves. Je veux encore une fois saluer leur courage et leur détermination, et vous assurer que, si cela est nécessaire, nous poursuivrons avec la même détermination dans les semaines qui viennent.
M. le président. La parole est à M. Pierre-Yves Bournazel.
M. Claude Goasguen. Il l’a déjà dit : « Ça suffit ! » (Sourires.)
M. Pierre-Yves Bournazel. Je vous remercie pour votre réponse, monsieur le secrétaire d’État, mais je tiens à vous dire que les Parisiens et les Français attendent que l’on mette les casseurs et les personnes extrémistes extrêmement dangereuses hors d’état de nuire, parce qu’au fond, Paris, la France, ce n’est pas ça ! Il faut les empêcher de venir dans les manifestations. (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI-Agir.)
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Manifestations des 16 et 17 novembre
M. Ugo Bernalicis
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État
M. le président. La parole est à M. Ugo Bernalicis.
M. Ugo Bernalicis. Quelle est la réalité du droit de manifester en France lorsqu’on sait qu’à quatorze heures vingt-trois, samedi dernier, la manifestation parisienne organisée pour le premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes, commencée vingt minutes plus tôt, a été interdite ?
Vous avez démis de ses fonctions le préfet de police Michel Delpuech en raison de sa « mauvaise gestion d’une manifestation de gilets jaunes ». Or, ce week-end, malgré la gestion calamiteuse de la manifestation parisienne, le préfet Didier Lallement a conservé ses fonctions. Comment expliquez-vous cette politique de deux poids deux mesures ? Le préfet Lallement a-t-il été maintenu à son poste parce qu’il respectait parfaitement votre consigne selon laquelle il faut gouverner par la peur ? Oui, la peur ! Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder la vidéo de ce gilet jaune du Nord, Manuel Timili, en train de discuter tranquillement, qui perd un œil sur un simple tir de grenade lacrymogène.
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur.
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État auprès du ministre de l’intérieur. Vous ne serez pas surpris, monsieur le député, que je ne partage pas votre lecture des événements. La manifestation de samedi dernier à Paris était certes déclarée, son départ était prévu à quatorze heures, mais très vite des individus violents ont commencé à commettre des exactions, et à s’en prendre aux forces de l’ordre. Il était normal, légitime et même juste, dans ces conditions, que la préfecture intervienne pour mettre un terme aux exactions, des exactions d’une grande violence, qui n’avaient rien à voir avec le droit de manifester. (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM. – M. Éric Woerth applaudit également.)
M. le président. La parole est à M. Ugo Bernalicis.
M. Ugo Bernalicis. Vous avez raison, monsieur le secrétaire d’État, le désordre que vous avez organisé a mis en danger les policiers, les pompiers, ainsi que les manifestants qui voulaient manifester pacifiquement ! (Exclamations sur les bancs du groupe LaREM. – M. Nicolas Dupont-Aignan applaudit.)
Vous assumez de maintenir le préfet Didier Lallement et par là même de gouverner par la peur.
Mme Laetitia Avia. Ça va pas, non !
M. Ugo Bernalicis. Vous l’avez nommé en parfaite connaissance de sa réputation, dont la presse s’est faite l’écho. Il est ainsi désigné comme « le nouveau préfet qui fait flipper les flics », celui que ses collègues de Bordeaux surnommaient le « fou furieux ». (Protestations sur les bancs du groupe LaREM.)
Mme Brigitte Bourguignon. Vous n’avez pas le droit de faire ça !
M. Ugo Bernalicis. C’est donc à dessein que vous l’avez nommé : il y a une adéquation entre votre doctrine du maintien de l’ordre et la réputation de ce préfet, également appelé « l’éborgneur » ou le « fou furieux » !
M. Rémy Rebeyrotte. Vous devriez avoir honte de dire ça !
Plusieurs députés du groupe LaREM. C’est une honte !
M. Ugo Bernalicis. Ce week-end, tout a été fait encore pour faire monter la tension et aboutir à un affrontement. La hiérarchie de la préfecture de police, placée sous votre responsabilité, doit assumer d’avoir organisé le désordre. Pour preuve : le parcours de la manifestation modifié pour un point de départ plus dangereux, la place d’Italie comptant actuellement plusieurs chantiers ; cette interdiction ubuesque à quatorze heure vingt-trois ; ou encore, ce journaliste défiguré par une grenade ! (Mêmes mouvements.)
Le même préfet qui se félicitait d’avoir matraqué le député Loïc Prud’homme a désormais dans son tableau de chasse les députés Alexis Corbière et Adrien Quatennens, empêchés de quitter la manifestation ! (Applaudissements sur les bancs du groupe FI.)
En choisissant le camp de la répression, le Préfet Lallement a quitté le camp de la République. Vous devez le démettre de ses fonctions ! (Protestations sur les bancs du groupe LaREM.)
M. Claude Goasguen. C’est inadmissible ! C’est scandaleux !
M. Ugo Bernalicis. Vous cherchez à dissuader les Françaises et les Français de manifester le 5 décembre…
M. le président. Je vous en prie, mes chers collègues, un peu de calme. M. Bernalicis a pu exprimer son opinion.
M. Claude Goasguen. Quelle opinion ?
M. le président. La parole est à M. le secrétaire d’État.
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. Je tiens à vous dire, monsieur le député, que nous appliquons la même doctrine depuis un an pour faire face aux violences terribles, trop régulières, que nous connaissons.
M. François Ruffin. Vous n’avez pas dit un mot des victimes !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. C’est une doctrine de réactivité, de dispersion et d’interpellation.
M. François Ruffin. Pas un mot de compassion !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. Elle a été appliquée par le préfet de police de Paris…
M. François Ruffin. Pas un seul mot !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. …comme par tous les préfets en France. (Vives protestations sur les bancs du groupe FI.)
M. François Ruffin. Chers collègues, un peu de calme, s’il vous plaît !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. Elle a été définie par le Gouvernement. Le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, l’a proposée dès les événements du 1er décembre 2018. (Mêmes mouvements.)
M. François Ruffin. Pas un mot de compassion !
M. le président. Monsieur Ruffin, je vous en prie ! La prochaine fois vous serez rappelé à l’ordre avec inscription au procès-verbal !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. Il ne s’agit pas d’empêcher le libre exercice du droit de manifester. D’ailleurs, samedi, ce droit a pu s’exercer partout en France…
M. Claude Goasguen. Défendez votre préfet !
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. … quand il n’y a pas eu de violences. Il s’exerce presque tous les jours, monsieur le député, vous le savez très bien.
La préfecture de police de Paris, comme les autres préfectures de notre pays, en est garante.
M. François Ruffin. Pas un mot !
M. le président. Monsieur Ruffin, vous êtes rappelé à l’ordre avec inscription au procès-verbal ! C’est la troisième fois que je vous demande de vous calmer !
M. Ugo Bernalicis. Vous n’avez rien dit, tout à l’heure, monsieur le président, quand on m’a interrompu pendant ma question !
M. le président. Monsieur le secrétaire d’État, vous avez la parole. (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM.)
M. Laurent Nunez, secrétaire d’État. Je voudrais vous rappeler, monsieur Bernalicis, comme l’avait fait avant moi M. le Premier ministre, qu’il n’existe qu’une seule communauté : la communauté nationale. (La plupart des députés du groupe LaREM se lèvent et applaudissent, de même que de nombreux députés du groupe UDI-Agir. Applaudissements sur les bancs du groupe MODEM.)
Il n’y a qu’un seul camp, monsieur le député, qui nous réunit tous, les forces de l’ordre, le Gouvernement, les membres de la représentation nationale et tous ceux qui veulent manifester paisiblement : celui de la République ! (Mêmes mouvements.– Mme Michèle Peyron se lève et apostrophe les membres du groupe FI – M. Jean-Luc Mélenchon se lève à son tour.)
M. Jean-Luc Mélenchon. Vous n’avez pas eu un mot pour les personnes qui ont été éborgnées ! Pas un mot !
M. le président. Je vous demande de cesser immédiatement vos hurlements et de vous asseoir ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe FI et sur les bancs du groupe LaREM.)
Monsieur Mélenchon, veuillez regagner votre place !
Du calme ! On ne peut pas passer son temps à stigmatiser la violence et donner un tel spectacle de violence verbale ! (Applaudissements sur les bancs du groupe LaREM, ainsi que sur plusieurs bancs du groupe UDI-Agir et quelques bancs du groupe LR.) Sachez vous tenir ! Asseyez!-vous immédiatement
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Fin du copié/collé des extraits





  

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