Dans nos bureaux nous préparons en ce moment un condensé de la crise électorale, civile et politique qui affecte très gravement la Bolivie depuis le 20 octobre, et nous reviendrons sur cette page quand notre travail sera terminé (1) pour compléter notre éditorial.
(1) Notre travail est terminé, comme promis ci-dessus nous revenons sur notre page pour le publier :
(1) Notre travail est terminé, comme promis ci-dessus nous revenons sur notre page pour le publier :
La Bolivie est
plongée dans un très grave conflit au cours duquel s’affrontent les partisans de différentes tendances politiques
dans ce pays divisé et sous tension à la
suite des résultats du premier tour des élections présidentielles du 20
octobre.
Il faut rappeler
que lors de ces élections Juan Evo Morales Ayma, dit Evo Morales , premier Président indigène
et de gauche de la Bolivie briguait un 4me mandat ,
possibilité pourtant rejetée par Référendum en 2016.
Ci-dessous nous
allons résumer le déroulement de multiples rebondissements en datant les principales étapes d’aggravation de ce conflit
.
Le 20 octobre 2019
Evo Morales arrive
en tête du 1er Tour de cette élection présidentielle, et un second
Tour se profile face au centriste Carlos
Mesa.
Mais ces premiers
résultats sont bloqués
Le 22 Octobre :
L’opposition
centriste manifeste dans les rues et Carlos Mesa dénonce une fraude électorale … « Nous n’allons reconnaître un résultat
frauduleux et nous n’allons pas reconnaître un Président élu frauduleusement, et ce processus électoral nous ne les reconnaîtrons
pas … »
Le 25 octobre :
Evo Morales est
déclaré officiellement vainqueur du 1er Tour par le Tribunal électoral avec 47,80 des voix .
Les 28 et 30 octobre :
La situation s’embrase
.
La contestation monte dans la région de
Santa-Cruz capitale économique du pays, deux manifestants sont tués lors d’affrontements
entre civils le 30 octobre.
Le 5 novembre :
Des partisans
pro-Morales envahissent l’aéroport d’El Ato et s’opposent à l’opposant de l’extrême-droite Louis
Ferdinand Camacho qui arrive de Santa-Cruz pour faire signer une lettre de
démission à Evo Morales, mais face à la mobilisation des pro-Morales , Camacho
doit repartir.
Des unités de
police se mutinent dans plusieurs villes du pays notamment Cochabamba,
Santa-Cruz …….
Le 10 novembre :
Après avoir
annoncé la tenue de nouvelles élections Morales, lâché par la police et l’armée,
se retranche dans son fief de Chimoré et
annonce finalement sa démission , et sur l’écran de Bolivia TV il explique « J’ai décidé de démissionner pour que
Mecha et Camacho ne continue pas à persécuter mes frères
dirigeants syndicaux »
A La Paz la présidente du Tribunal électoral
Maria Eugénia Choque est arrêtée.
Le 11 novembre :
Pour éviter d’être
arrêté Evo Morales choisit l’exil au Mexique
où il atterrit après un périple de 16 heures
en avion .
Le 12 novembre :
Jeanine Áñez issue de l’opposition prend la présidence par intérim et annonce
la formation d’un nouveau Gouvernement .
Les pro-Morales
protestent et manifestent dans de
nombreuses villes, il veulent et réclament le retour du Président Evo Morales
et demandent le départ de Jeanine Áñez.
Le 13 novembre
Du Mexique Evo
Moralez déclare : « Si les gens me réclament nous sommes disposés à
revenir pour pacifier le pays , mais le
dialogue national est important «
Le 15 novembre :
De La
Paz, Jeanine Áñez réplique « .. Il sait qu’il a des
affaires en cours avec la Justice Bolivienne , je pense qu’il faut être
responsable, si le Président Morales veut revenir , il peut le faire, mais il
sait qu’il doit répondre devant la justice »
Le 17 Novembre :
Jeanine Áñez promet de nouvelles élections «
…. très vite… »
Le 19 novembre :
L’Eglise Catholique intervient en Conférence Episcopale pour appeler au calme :
Monseigneur Eugénio Scarpellini déclare .. « Nous
devons tous baisser le ton de nos déclarations pour aider à pacifier le pays »et
Monseigneur Amélio Pesoa , Secrétaire général de la Conférence Episcopale déclare : « Tenir de nouvelles
élections transparentes et fiables est la meilleure voie pour surmonter les
différences de façon démocratique et pacifique ».
Le 20 novembre :
il
faut noter que les violences se poursuivent :
-
le bilan du premier mois de ce conflit s »élève à 32
morts et plusieurs centaines de blessés
-
- d’après ce que rapportent les médias les blocages par les
pro-Morales provoquent aussi des
pénuries de carburants et de nourritures.
Des accusations mutuelles s’élèvent :
-
La plupart des morts étant des indigènes pro-Morales , Evo
Morales toujours en exil dénonce un génocide : « Ce massacre
fait partie d’un génocide qui a lieu dans notre Bolivie en crise « , et il
réclame une Commission d’enquête internationale sur les élections du 20 octobre et réaffirme son autorité en déclarant « tant que l’Assemblée
Nationale n’a pas rejeté ma démission je suis toujours Président »
-
De son côté le nouveau ministre de l’Intérieur Arturo
Murillo dévoile un enregistrement audio attribué à Evo Morales , en affirmant
que l’ex-président Morales incite au blocage des approvisionnements urbains :
d’après Arturo Murillo « cet appel téléphonique a eu lieu il y a 8 jours,
je n’en connais pas les circonstances, ce sont des techniques de renseignements
que je ne peux pas révéler , vous comprendrez que je dois protéger mes sources »
explique-t-il …
-
« t il ajoute :
« C’est incroyable qu’Evo Morales après que le peuple a tant cru en lui,
ordonne le meurtre de son peuple , ordonne que la nouritture n’entre pas dans
les villes, c’est un crime contre l’humanité et dans les heures qui viennent
nous présenteront une demande de poursuites judiciaires contre lui »
ooOoo
-
Il faut noter aussi que dans ce premier mois de crise l’ONU
s’est peu exprimée font remarquer les médias, elle a seulement dénoncé « l’usage
inutile et disproportionné de la force par la police et l’armée »
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