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06 février 2012

Les civilisations vues par Claude Guéant : une polémique dont on se serait bien passé..

Éditorial de lucienne magalie pons

 C’est une évidence que toutes les civilisations ne sont pas les mêmes, on étudie ceci dans les Universités,  mais quand un Ministre de l’Intérieur se pique de discourir  sur la question  en affirmant que toutes les civilisations  ne se valent pas, tout en appelant  à «protéger notre civilisation»  en s’en prenant  à la gauche  lords d’un colloque organisé par l’association  étudiante de droite Uni, cela ressort   manifestement d’une provocation,  surtout en période de campagne présidentielle.

 «Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas», a déclaré le ministre   «Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient», a-t-il argumenté, en  ajoutant: «celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique».

Le ton en  était donné, et ce n’est pas par hasard  que le Ministre de l’Intérieur  a parlé de civilisation, c’est justement pour lancer une polémique  d’abord contre la gauche et ensuite en faisant allusion à « la tyrannie, la minorité des femmes »  plus personne ne pouvait douter d’où il partait et où  voulait en venir

Depuis tous les médias alimentent la polémique en rapportant les propos des conseillers, ministres et personnalités de droite qui soutiennent Monsieur Guéant    et  aussi  les protestations des personnalités politiques du PS et des partis de gauches en général et  des mouvements associatifs antiracistes qui accusent le Ministre de l’intérieur d’avoir tenu des propos racistes et xénophobes qu’ils interprètent comme un appel du pied aux électeurs du FN au profit  ou encore comme  la provocation d'un ministre  rabatteur de voix FN au profit de Nicolas Sarkozy .

Cependant  Marine Le Pen  a aussi dénoncé les propos du Ministre de l’Intérieur : Taisez-vous Monsieur Guéant  … » à lancé la Présidente du Front National.

Florian Philippot, porte-parole de Marine Le Pen,   a dénoncé «cette énième polémique artificielle lancée par le pouvoir pour ne pas parler de son bilan épouvantable».

Mais ce matin  dans  le Figaro le Ministre Claude Guéant persiste : «J'ai tenu des propos de bon sens, des propos d'évidence pour rappeler que toutes les civilisations ne se valent pas au regard des valeurs humanistes qui sont les nôtres», en  indiquant au passage qu'il ne s'attendait pas à ce que ses déclarations soulèvent cette polémique.

Ce qui est le comble ! si vraiment il veut éviter une polémique pourquoi revient-il encore ce Lundi matin à la charge  s’essayant a faire  de la pédagogie et   en plus de la sémantique :

 «La civilisation a une définition dans la langue française. C'est un ensemble de caractéristiques qui forment un groupe humain: l'histoire, la culture, un héritage intellectuel et moral. Et c'est bien cela dont je veux parler.»

Et de nouveau il s’attaque au PS  et à la gauche en dénonçant   : «l'idéologie relativiste qui promeut le nivellement des valeurs  professée  selon lui de façon très assumée par le Parti socialiste et plus largement par la gauche».

 «Les socialistes, a  déploré  le ministre de l'Intérieur, se prévalent du multiculturalisme, qui donne une priorité au droit à la différence.» De plus, il a regretté   que  «en matière de politique d'intégration, le PS admet les communautarismes, c'est-à-dire la juxtaposition dans notre pays de groupes organisés autour de leurs propres cultures, traditions et religions».

 Et encore ce matin les membres du Gouvernement se sont rangés  derrière lui comme ils l’avaient fait pendant le weekend   en jouant la solidarité, ce qui au fond est l’expression même d’un communautarisme politique.


 Sur Europe 1, Gérard Longuet, ministre de la Défense, a rappelé que «la politique, c'est aussi exprimer des convictions». «On a le droit d'avoir des idées en politique», a-t-il insisté en  précisant : «Je l'aurais dit différemment mais je pense la même chose.»

Thierry  Mariani,  ministre des transports, chef de file de la Droite populaire   invité de RTL  soutient lui aussi Claude Guéant   «à 100%» en évoquant   l'Iran où «une femme peut être lapidée pour adultère», «les massacres en Syrie» ou encore les pays où l'on pratique «l'excision», le chef de file de la Droite populaire en conclut : «Je me dis qu'on n'a pas les mêmes valeurs en matière de droits de l'homme.», mais par contre il ne met «aucune civilisation supérieure ou inférieure» mais que cela «veut dire qu'il y a des valeurs différentes», appelant par ailleurs à «arrêter avec une phrase de créer une polémique tout à fait artificielle».


Je ne les citerai pas tous …tant ces hommes de droite sont de parti pris ...en allant chercher des exemples extrêmes ... Vous les trouverez en Revue de Presse

Par contre je rapporte pour terminer  une protestation  du PS, celle de  Michel Sapin, chargé du projet présidentiel de François Hollande, lequel a condamné au micro d’Europe 1  les propos du Ministre de l’Intérieur en ces termes : …….. «On aurait pu penser que c'était simplement le reflet d'un manque de culture, de bêtise, mais c'est beaucoup plus grave que ça», a-t-il  jugé en déclarant  que cette sortie est le «reflet de la volonté de diviser la nation quand il faudrait la rassembler». Selon  lui, «c'est une forme de xénophobie» … «Si Guéant lisait Paul Valéry plutôt que les littératures nauséabondes sur les civilisations supérieures, il progresserait intellectuellement.»



Revue de Presse : 


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  6. Polémique Guéant : « Toutes les civilisations ne se valent pas »

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    il y a 23 heures – Le choc des civilisations, une théorie que défend sans état d'âme Claude Guéant. Une fois de plus, le ministre de l'Intérieur a déclenché une ...
  7. Le Figaro - Flash Actu : Civilisations: Guéant crée une polémique

    www.lefigaro.fr/.../97001-20120205FILWWW00008-civilisations-g...
    il y a 1 jour – Claude Guéant a déclenché une vive polémique en déclarant que "toutes les civilisations ne se valent pas" dans un discours sur la République ...
  8. Claude Guéant déclenche une vive polémique avec des propos sur ...

    www.lepoint.fr › Société
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  9. gueant civilisations valent claude polemique propos interieur ...

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    Actualité politique : - Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a persisté dimanche dans son jugement que ...
  10. Claude Guéant persiste : Toutes les civilisations ne se valent pas ...

    www.bfmtv.com/claude-gueant-persiste-toutes-les-civi...25 mars 2011
    Claude Guéant persiste : Toutes les civilisations ne se valent pas - toute l' actualité est ... Propos polémiques ...
  11. Polémique Guéant : la gauche monte au créneau | Election ...

    www.francetv.fr/.../polemique-gueant-la-gauche-monte-au-creneau-9...
    ... de Claude Guéant sur une inégalité présupposée des civilisations samedi ont ... à propos de la polémique suscitée par des déclarations de Claude Guéant ...


05 février 2012

Dette Grecque : Négociations sur le fil du rasoir !

Éditorial de lucienne magalie pons

Les dirigeants des pays membres de l’UE se rengorgent souvent  en mettant en avant l’entente et la solidarité qui selon eux président à la cohésion d’intentions communes  pour assurer l’avenir de l’Europe, balivernes que tout cela quand on voit à quel point ils sont exigeants et  indifférents au malheur de la Grèce.

Hier le Ministre des finances Evangelos Venizelos s’est entretenu   en début d’après midi en urgence avec ses homologues de la Zone Euro pour tenter de trouver un accord qui ne s’est pas dégagé depuis trois semaines des négociations en cours avec les trois créanciers publics de son pays.

Le  ministre grec  a exhorté ses créanciers à trouver un accord d’ici demain soir, c'est-à-dire ce dimanche soir.

 Les  négociations concernant l'effacement de la moitié de la dette grecque détenue par les créanciers privés de la Grèce et l'octroi au pays d'une deuxième aide par ses créanciers institutionnels sont «sur le fil du rasoir» a déclaré  le ministre des Finances grec, qui a ajouté que «tout doit être bouclé d'ici demain soir» (ndlr : dimanche soir) en exhortant ses créanciers publics et privés à trouver un accord 


Le gouvernement grec négocie un effacement de 100 milliards d'euros de dette sous la forme d'une décote de 50% de la valeur nominale des obligations détenues par les créanciers privés (banques, caisses d'assurance ou fonds d'investissement).Les représentants des banques devaient revenir à Athènes aujourd'hui dimanche  pour discuter de ce point.

Concernant l’octroi d’un nouveau prêt international de 130 milliards de dollars à la Grèce, L’union Européenne, le FMI et la Banque Centrale Européenne  exigent  en préalable que les partis représentés dans le gouvernement grec de coalition s'engagent sur de nouvelles mesures d'austérité, notamment  une baisse des salaires dans les entreprises et des retraites complémentaires, ce que refusent les syndicats grecs.

Mercredi 8 Février l’Eurogroup se réunira, en principe cette rencontre devrait permettre une restructuration de la dette grecque en impliquant de nouveaux créanciers privés de la Grèce, mais pour éviter la cessation de paiement, Athènes doit conclure un accord avec les banques d’ici au 13 février, et assurer le remboursement de 14, 5  milliards d’euros de prêt d’ici le 20 mars.


C’est donc pour ainsi dire le couteau sous la gorge que la Grèce court le risque d’une faillite qui ne semble pas émouvoir ses partenaires.

La Grèce doit coute que coute continuer à négocier  pour obtenir de ses créanciers publics l'effacement partiel de sa dette, mais  ces négociations  sont conditionnées à un autre accord, qu'elle doit conclure avec ses créanciers publics  , l’Union Européenne, la  Banque centrale européenne et le FMI ( Fonds monétaire international).

Pour lui octroyer un nouveau prêt international de 130 milliards de dollars, ces derniers exigent des partis représentés dans le gouvernement grec de coalition des engagements sur des mesures d'ajustement structurel, au-delà des élections générales anticipées prévues ce printemps.
 
Dans une interview à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, Jean Claude Junker, le chef de file de l'Eurogroupe,  a évoqué  froidement hier  le risque d'une "faillite" de la Grèce en mars si les réformes exigées par ses créanciers ne sont pas menées à bien.

"Si nous devions constater que tout va à vau-l'eau en Grèce, alors il n'y aurait pas de nouveau programme" de refinancement du pays pour lui permettre d'honorer ses dettes, a déclaré le chef de gouvernement du Luxembourg. "Cela signifierait une faillite en mars", a-t-il ajouté.

"La Grèce doit savoir que nous ne reculerons pas sur le thème des privatisations", a-t-il poursuivi, regrettant pas ailleurs qu'il y ait "des éléments de corruption à toutes les échelles de l'administration" grecque.

Une sentence sans appel qui montre bien les limites de la solidarité européenne, et après ça quoiqu’il arrive les dirigeants européens s’en laveront les paluches comme Ponce Pilate.
 

04 février 2012

DETTE GRECQUE : négociations en suspens - Réunion de l'Eurogroupe par téléphone

Éditorial de lucienne magalie pons

Lors du dernier Sommet Européen du 30 Janvier les  dirigeants européens avaient  examiné  une nouvelle fois la situation de la Grèce, embourbée dans la récession et plus que jamais suspendue sous perfusion financière de l’extérieur, et  ils avaient  demandé un accord très rapide pour sauver la Grèce de la faillite, dans le cadre de leurs efforts pour tourner la page de la crise de la dette de la Zone Euro.

Il s'agit pour la Grèce  de parvenir au déblocage du second plan d'aide au pays d'un montant de 130 milliards d'euros, promis par les Européens en octobre dernier, aide cruciale pour la Grèce qui doit rembourser 14,5 milliards d'euros de prêts le 20 mars, faute de quoi elle sera en cessation de paiements.
Mais la Grèce devait  encore parvenir à boucler des négociations avec ses créanciers privés pour réduire sa dette de 100 milliards d'euros, condition sine qua non au déblocage de l'aide européenne.

Lucas Papademos, le Premier ministre grec, tablait  sur un accord global d'ici la fin de la semaine du 30 janvier au 5 Février, tant avec les banques qu'avec les créanciers publics du pays, et au cours d’une conférence de presse à l’issue du Sommet Européen du 30 Janvier, le Président Français interrogé sur la question Grecque  répondait « "rien de nouveau a été décidé", et  il espérait  la conclusion d'un accord "dans quelques jours …..Les négociations se passent bien. Nous avons de bons espoirs" » avait-t-il déclaré. 

En principe il avait été décidé que l’Eurogroupe se réunirait le Lundi 6 Février  pour finaliser ce deuxième plan d'aide à la Grèce,  en discussion depuis trois semaines

Depuis quelques jours se sont passés, mais les négociations sont  toujours  bloquées  et le Président de la « troïka »  Jean-Claude Juncker avait annoncé  hier soir que la  réunion de l’Eurogroupe du 6 Février serait reportée  dans la semaine et  la rencontre devrait finalement se tenir le Mercredi 8 Février.
Cette réunion  devrait  notamment permettre une restructuration de la dette grecque en impliquant de nouveaux créanciers privés du pays.

Mais il y a urgence à avancer et  alors que la « troïka » des créanciers publics de  la Grèce ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord aux termes de 12 de discussions en continu,   Evangelos Venizélos,  le Ministre des finances grec  a annoncé que ses homologues de la zone euro allaient discuter aujourd'hui même de la dette grecque.  Cette réunion anticipée,  se tiendra par téléphone.

 Pour éviter la cessation de paiement, la Grèce doit  impérativement conclure un accord avec les banques d'ici au 13 février afin d’obtenir le  déblocage du second plan d'aide au pays d'un montant de 130 milliards d'euros, promis par les Européens en octobre dernier, aide cruciale pour la Grèce qui doit rembourser 14,5 milliards d'euros de prêts le 20 mars, faute de quoi elle sera en cessation de paiements

REVUE DE PRESSE 


Un Eurogroupe téléphonique sur la dette grecque

Le Figaro -
Le ministre des Finances grec, Evangelos Vénizélos a annoncé que  ses homologues de la zone euro allaient discuter aujourd'hui de la dette grecque. Cette réunion anticipée, qui se tiendra par téléphone , intervient alors que la troïka des créanciers ...

03 février 2012

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel : Interview commune le Lundi 6 Février

Éditorial de lucienne magalie pons


Il avait été question à un certain moment  que Mario Monti et Nicolas Sarkozy rendraient  visite  après le dernier Sommet Européen à la Chancelière Allemande Angela Dorothéa Merkel , et certains pensait que le duo Franco-Allemand s’élargirait  à un trio Franco-Allemand-Italien  pour se  concerter désormais à trois en dehors de  leurs partenaires Cette intrusion éventuelle  de la Chancelière dans  campagne  présidentielle française risque de faire polémique,  certains se sont déjà élevés contre les références constantes à l’Allemagne  dont le Président Français illustre ses discours, et si Angela Merkel dans une intervention en France soutenait ouvertement la candidature de  Nicolas Sarkozy ça ne plairait certainement pas aux électeurs de  voir orienter  leur choix.
européens

Mais finalement  cette annonce depuis n’avait pas été reprise  et les journalistes consacraient leurs articles sur le  grand  manège  de communication du Président, cérémonies  de vœux en cascades , déplacements en province, émission choc  du dimanche 29 janvier,   Sommet Européen du Lundi 30 Janvier, le tout suivi   encore  de reportages sur les  déplacements en chaîne  et les ’interventions du Chef de l’Etat ,  de quoi moudre du grain, avec en plus les faits et gestes de l’opposition, et le décomptage des coups de griffes et de piques envoyés et retournés entre les uns et les autres.

 Mais alors que les médias  s’excitaient depuis   hier  sur le dernier déplacement du Président à Mennecy et entrait dans une double  polémique « Candidat ou pas Candidat , Caméras ou pas Caméras »  et  à savoir si oui ou non  l’Elysée avait engagé des ouvriers « figurants » pour entourer le  Président en visite sur le chantier, voici que l’Elysée vient les surprendre ce vendredi 3 février  en leur annonçant qu’ Angela Merkel et Nicolas Sarkozy donneront une  interview commune à des télévisions allemande et française  le lundi  6 février , à l'occasion de la venue de la chancelière à Paris pour un conseil des ministres franco-allemand.

Cette interview  d'une durée d'une quinzaine de minutes,  enregistrée à l’issue du Conseil des ministres Franco-Allemand qui se réunira en mi-journée   sera diffusé lors des journaux télévisés du soir de France 2 et de la chaîne publique allemande ZDF et d’après les médias son format devrait s’inspirer  de  l'interview donnée début novembre  par Nicolas Sarkozy et  le président américain Barack Obama juste après le sommet du G20 de Cannes.

Une occasion pour rappeler que le CDU, l’'Union chrétienne-démocrate le  parti de la Chancelière,  a fait savoir le week-end dernier qu'Angela Merkel viendrait soutenir Nicolas Sarkozy  pour l'élection présidentielle, et bien entendu il ne fait aucun doute pour les allemands que le Président Sarkozy sera candidat à sa propre succession.

Cette intrusion éventuelle  de la Chancelière dans la campagne  présidentielle française risque de faire polémique,  certains se sont déjà élevés contre les références constantes à l’Allemagne  dont le Président Français illustre ses discours, et si Angela Merkel dans une intervention en France soutenait ouvertement la candidature de  Nicolas Sarkozy ça ne plairait certainement pas aux électeurs de  voir orienter  leur choix.

Madame Merkel elle-même doit se présenter devant les électeurs en 2013 et il serait mal vu en Europe que l’un ou l’autre des dirigeants des pays membres de l’UE viennent la soutenir chez elle ouvertement, il y a des  limites  à ne pas franchir, mais apparemment Madame Merkel et Monsieur Sarkozy s’en affranchisse  pour assurer leur publicité.  






     

    Nicolas Sarkozy - 2 Février - Séquence en Essonne sur la question du logement -

    Éditorial de lucienne magalie pons




     PHOTO DE FAMILLE à Mennecy 


    Des ouvriers "sont venus d'autres chantiers" par Europe1fr



    Déplacement dans l’Essonne consacré à la politique du logement

    Jeudi 02 février 2012  le président de la République s’est  rendu  dans l'Essonne pour un déplacement consacré à la politique du logement. Le chef de l'État a  visité  le chantier de la Résidence du Regard à Mennecy, ensemble de 130 logements sociaux.   Il  a prononcé  ensuite un discours sur la politique du logement au théâtre de Longjumeau. A cette occasion, il a  présenté  les résultats de la politique menée par le gouvernement en matière de logement,  notamment en matière de logement social, depuis 2007, ainsi que les nouvelles mesures prévues pour soutenir la construction et développer l'offre de logements.

    Cette visite a été largement rapportée et commentée par les médias mais encore une fois sous forme de quiproquo la question de son éventuelle, possible ou certaine candidature  a ressurgit à l’occasion de cette visite, comme si la France était encore suspendue à cette interrogation !

    ooOoo

    Candidat ou pas candidat ? Assurément oui ceci ne fait aucun doute, …. Mais comme il faut alimenter le faux suspens il se trouve qu’un ouvrier (vrai ou figurant ?),  lors de la visite d’un chantier à Mennecy  a rallumé la mèche  en posant la question « Candidat, pas candidat ? »,   alors que le Président Sarkozy  dialoguait  avec des ouvriers   en tenue de travail, sous l’œil  des cameramen  et des photographes   lesquels comme d’habitude  œuvraient pour mettre tout en images et immortaliser cette séquence sous le titre évocateur  « Nicolas Sarkozy parle avec des ouvriers lors de la visite d'un chantier à Mennecy, près de Paris, le 2 février 2012.

    Cet ouvrier s’est adressé pendant  cette séquence   directement  au « candidat présumé non déclaré » ou au » « Président désormais en sursis »   (au choix), en lançant la question

    « Candidat, pas candidat ? »

    Nicolas Sarkozy  souriant d’un air malin regarde autour de lui d’un air interrogateur  et lui répond  d’un air complice :
       
    « Caméra, pas caméra ? »
       
    Un  moment de  silence s’installe, interrompu par le président entouré par un pool de journalistes :

    « On se comprend … voilà »…répond enfin le président  poursuivant sa comédie..

    Oui ils se comprenaient en jouant cette séquence qui manifestement était un  jeu de rôle  prévu d’avance, d’autant qu’il ne s’agissait que de «  remettre ça » pour ranimer un suspens déjà éventé  et de plus d’étaler une certaine connivence entre un Président  qui veut  devant cet auditoire ouvrier  se montrer  populaire et familier  en jouant sur la corde de la proximité complice.

    A Mennecy sur le chantier  ce fut donc  la  séquence  relations humaines  « rencontre avec les français  qui travaillent »  qui se tournait  avec des  échanges calibrés convenus  et des remarques  assez banales hors portée de critiques politiques  "Travailler en plein air, ce doit être plus agréable en été qu'en hiver",  ….. "Je préfère les journées comme cela que quand il pleut", a dit le Président Sarkozy en faisant sa ronde, puis s’adressant  plus tard à un travailleur noir : "Cela change du pays, quand il fait moins 8".  (ndlr : au fond cet ouvrier noir est peut-être né en France … qu’à cela tienne …) 

    Et autour du  scoop, relaté plus haut  "Candidat ou pas candidat ? Caméra ou pas Camera ?",  des allusions à sa vie de famille,  à son intimité,   la petite  Giulia  est évoquée "On ne dort pas beaucoup" … Un ouvrier souhaite que son fils épouse un jour la fille du président. "C'est une demande en bonne et due forme ?" répond le président ….

    Passons donc sur cet entracte populiste et rappelons que le Chef de l’Etat qui a rappelé maintes fois ces temps derniers son intention de gouverner jusqu’au terme de son mandat  pour cause de « crise » , a laissé le soin à son entourage de faire entendre qu’il déclarerait sa candidature fin février ou en mars, il est donc tout à fait cabotin de remettre cette interrogation à la sauce quotidienne des discours des uns et des autres, il se présentera, il ira « à la casse » pourrions-nous dire,  et surtout qu’on ne nous chauffe plus les esgourdes en posant la question «   ira-t-il ? …. n’ira-t-il pas ?.... Il ira quoiqu’il en coûte …  D’autant qu’il se pourrait  bien qu’il puisse se dire intérieurement au soir du deuxième tour «  Si j’avais su … j’aurai pas venu … », mais ça c’est une autre histoire.

    Plus sérieusement le Chef de l’Etat  se trouvait donc en déplacement le jeudi 2 février, dans l'Essonne notamment  pour défendre son plan de en vue de  régler la crise du logement à sa façon,  par la hausse de 30 % des droits à construire, mesure tout à fait contestée par nombre d’ experts immobiliers et de  responsables des collectivités locales.

     Comme il se trouve que le Président reste arc bouté sur ses idées en la matière,  ce déplacement de Président  en  campagne  ne nous a rien appris de plus que ce que nous savions déjà des idées qu’il défend, nous préférons  mettre l’accent sur    l’organisation de ce déplacement, en effet  les médias révèlent  que certains ouvriers présents ne travaillaient pas sur le chantier de Mennecy et que certains d’entre eux ne seraient pas des ouvriers en bâtiment, mais des figurants !

     Europe 1  a révélé  ce vendredi matin qu'une partie des ouvriers présents ne travaillaient pas sur ce chantier. Certains ne seraient même pas des ouvriers en bâtiment, mais de simples figurants. Un  cadre du chantier  s'est confié à la radio :"Ils voulaient plus de monde autour de Nicolas Sarkozy".

    Selon Europe 1,  plusieurs dizaines de personnes n'appartenant pas au chantier seraient  venu jouer la comédie en se glissant parmi les soixante vrais ouvriers. Certains de ces « comédiens »  auraient été rapatriés de chantiers voisins, d'autres seraient des fournisseurs, des chefs de chantiers... d’après les médias, l’ 'Elysée aurait été jusqu'à demandé  de doubler les effectifs le temps du passage du président sur le chantier ….


    Mais ce qui est encore plus «  fumant » comme montage, c’est que  les ouvriers présents auraient  été priés de faire semblant de travailler devant la presse ….. alors qu'en raison des températures glaciales des derniers jours, il leur aurait été normalement interdit de travailler. En chantier extérieur ! …

     Les médias rapportent qu’après s’être   prêtés à faire semblant de travailler  ils seraient d'ailleurs rentrés chez eux juste après le chantier.

    Interrogé, le  service de communication de la présidence n a  pas nié et a expliqué à Europe 1   :  "Nous avons simplement voulu donner la possibilité d'être présents, à tous ceux qui ont, par le passé, ou qui auraient à l'avenir à travailler sur ce chantier" …… !

    Autre tonalité à Longjumeau : 

    Après la visite du chantier de Mennecy,  faisons place au   meeting organisé  dans le théâtre de Longjumeau, la ville de Nathalie Kosciusko-Morizet ,  bien entendu c’est un tout autre monde .. la ministre de l'environnement  était  là, avec tous les élus de l'Essonne, dont Serge Dassault, maire invalidé de Corbeil-Essonne, et l'ancien ministre Georges Tron, mis en examen pour agression sexuelle.

     Du beau monde sans peur et sans reproche …très protégé …

    Au menu : le logement …..Le Président  a défendu  son bilan,  il  a parlé   des logements sociaux construits, deux fois plus nombreux que sous Lionel Jospin. "Il ne suffit pas de se dire social pour faire du social", accuse M. Sarkozy, puis il expose et  défend ses thèses libérales, refuse de bloquer les loyers et une fois encore vante les allemands qui  ont mis "mis en place un système pour bloquer les loyers supérieurs à 20% à la moyenne" (voir les articles en revue de presse)

     Nous dirons aussi que ce discours comportaient de nombreuses citations savantes …évidemment il s’adressait à des élites nationales et locales et le langage « ouvrier » n’étaient plus de mise devant cette assistance.

    Là encore nous  préférons relater l’ambiance locale et ne  pas nous attarder à  rapporter  les points de son discours, signalons simplement  que le Président a  assuré que  pour "passer à vitesse supérieure, il faut massivement développer la construction". "Je ne suis pas dupe de certains réactions corporatistes. Cela fait trop longtemps que la France est sous perfusion d’avantages fiscaux. Mon objectif, c’est que les Français puissent se loger pour moins cher, en augmentant l’offre de logement".

    Ambiance locale :

    Concernant l’organisation pour le meeting de Longjumeau  au  théâtre de la ville, la salle comprend 950 places, et les médias rapportent que trop de personnes avaient été conviées et que de nombreux invités sont restés bloqués à l’entrée.

    Les  élus socialistes locaux tentaient hier de savoir combien d’invitations la préfecture avaient envoyé pour ce discours de Sarkozy. « La préfecture est-elle le nouvel organe de campagne du président », ont fait remarquer des conseillers généraux. La préfecture n’a pas indiqué le nombre de cartons distribués, se contentant d’indiquer que les invités étaient « des maires, des conseillers généraux et régionaux, des professionnels de l’immobilier et du bâtiment et des parlementaires ».

    Un invité a manifesté sa mauvaise humeur à l’arrivée de Nicolas Sarkozy en l’empêchant de saluer ses auditeurs..  « Monsieur le président, on a des invitations et on ne nous laisse pas passer! »  a- t-il protesté, « Ecoutez, tout le monde peut rentrer s’il en a envie », a répondu le président de la République

     La salle principale, d’une capacité de 950 places, était archicomble. Tous les fauteuils étaient occupés,  des personnes assises sur les marches et d’autres debout sur les côtés, bloquant accessoirement les issues de secours… L’auditorium de 300 places a finalement été alors ouvert, mais les invités dirigés vers cette salle équipée d’un grand écran manifestaient par dizaines  leur mécontentement : « Je me suis déplacé depuis Dourdan pour voir le président en chair et en os,  protestait un chauffagiste. Je ne suis pas particulièrement fan de Nicolas Sarkozy, mais j’ai décidé de m’y rendre car je ne pense pas avoir d’autres occasions. Si c’est pour le suivre sur un écran, j’ai déjà eu ma dose dimanche à la télévision. »

    Par ailleurs, une cinquantaine de militants de gauche, associatifs et syndicalistes ont tenté de manifester jeudi matin place Charles-Steiber  à l’occasion de la venue du chef de l’Etat au théâtre de Longjumeau. Une manifestation  immédiatement  bloquée par les forces de l’ordre, massivement mobilisées. A peine les premiers drapeaux déployés, plusieurs cordons de policiers encerclaient  la place, empêchant toute progression du cortège. « Je suis scandalisée », déclare Béatrice Perié, candidate PS aux législatives de juin sur la deuxième circonscription de l’Essonne (Etampes – Mennecy), « je trouve déplorable qu’on soit confinés sur cette place. On se demande si on est encore dans un pays démocratique. »

     Bloqué sur  place, Philippe Camo, secrétaire fédéral du PCF de l’Essonne a  improvisé  une tribune au centre de la place Charles-Steiber,  encerclée par les forces de police. « On ne peut pas se contenter de mesurettes pour régler la crise du logement. Il faudra bien prendre des mesures radicales en rupture avec celles mises en place actuellement. Je pense notamment à la baisse de tous les loyers et non à l’encadrement. Je pense à la réquisition de tous les logements vacants et des milliers de mètres carrés de bureaux vides. Il faut aussi mettre en cause les lois indécentes comme la loi Scellier qui est inacceptable pour les personnes en attente d’un logement », a  martelé  le secrétaire fédéral du PCF de l’Essonne, sous les applaudissements de l’ensemble des manifestants.

    Au même moment au théâtre de Longjumeau, le chef de l’Etat exposait  ses mesures sur le logement. Un discours qui, pour Philippe Camo, secrétaire fédéral du PCF de l’Essonne, « est indécent au moment où la Fondation Abbé Pierre vient de rendre ses conclusions sur le mal-logement qui concerne, à des degrés divers, dix millions de personnes en France. »

    Pour Dominique Bardy, responsable départementale du Parti de gauche en Essonne, le chef de l’Etat   « ne trompe personne, on n’est pas dupes, aujourd’hui il est en campagne. Il vient à Longjumeau parler du logement quand dans le même temps, rien n’est fait au niveau du logement social. »


    Parmi les drapeaux du Front de gauche et du PS, on remarquait aussi  une  banderole aux couleurs de l’association de solidarité envers les familles roms du département (ASEFRR) qui, elles aussi, sont  concernées par le mal-logement. Pour son président Serge Guichard, « s’opposer à Nicolas Sarkozy et sa politique c’est une chose, mais les élus du département et d’ailleurs ont, eux aussi, des choses à faire. » Serge Guichard quelques heures plus tard  demandait à être reçu au conseil général au sujet du relogement des familles roms de l’ex-gendarmerie de Viry-Châtillon.

    Par ailleurs, depuis le matin de nombreuses difficultés de circulation affectaient les usagers de l’A 6 notamment. Une partie de l’axe  avait été fermée pour laisser passer le cortège présidentiel, les automobilistes venant de Paris   ont dû patienter plus d’une heure trente pour aller de Chilly Mazarin à Evry contre un quart d’heure habituellement. A Mennecy aussi les conducteurs se sont trouvés bloqués. « J’arrivais de Ballancourt vers 9h30, raconte un commercial. Comme des dizaines d’autres voitures, j’ai dû attendre sur place au moins trois quarts d’heure avant de pouvoir poursuivre ma route. Personne ne pouvait plus circuler nulle part. Ils auraient pu mettre en place des déviations. »

    Revue de presse : 

     

    Nicolas Sarkozy a-t-il fait appel à des figurants?

    20minutes.fr -
    Selon la radio, des salariés travaillant sur d'autres chantiers ou pour d'autres entreprises ont été appelés en renfort pour étoffer le comité d'accueil du président. «Ils voulaient plus de monde autour de Nicolas Sarkozy», a confié un cadre du ...

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      www.20minutes.fr/.../872134-sarkozy-justifie-mesures-faire-baisser-...
      il y a 19 heures – Nicolas Sarkozy prononce un discours à Longjumeau le 2 février 2012 ... LONGJUMEAU (Essonne) - Nicolas Sarkozy a justifié jeudi dans ...
    3. Mennecy | Longjumeau | Nicolas Sarkozy : Le logement, une priorité ...

      www.le-republicain.fr/.../5778-mennecy-longjumeau-nicolas-sarkozy...
      il y a 19 heures – Le président de la République Nicolas Sarkozy s'est rendu ce jeudi 02 janvier 2012 à Mennecy et Longjumeau.
    4. [PDF] 

      Mennecy | Longjumeau | Nicolas Sarkozy : Le logement, une priorité ...

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      Mennecy | Longjumeau | Nicolas Sarkozy : Le logement, une priorité pour Nicolas Sarkozy. Le président de la République Nicolas Sarkozy s'est rendu ce jeudi ...

    02 février 2012

    La Chandeleur

    Éditorial de lucienne magalie pons

    La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne  appelée la Présentation du Christ au Temple.  Elle commémore la Présentation de l'enfant Jésus au Temple de Jérusalem et la purification  de sa mère, la sainte Vierge (Luc 2, 22).

    Le nom  de cette fête en français, Chandeleur, a une origine latine et païenne : la festa candelarum ou fête des chandelles, d’après une coutume consistant à allumer des cierges à minuit en symbole de purification. , mais la Chandeleur tient  aussi son nom de la bénédiction des bougies qui se pratique ce jour là 2 février dans les églises catholiques.

    Enfin pour la Chandeleur, toutes les bougies de la maison doivent  être allumées puisque c’est aussi un symbole de purification d’après la festa candelarum  mais aussi d’après l’Eglise.
     Dans la nature, c'est la période où les journées commencent à s’allonger  chacune « d’un pas d’oiseaux » et dans les campagnes les fermiers se préparent déjà à ensemencer les champs, dans les jours prochains, alors que dans la basse- cour les poules recommencent à pondre  et que dans les étables c’est le moment des premières naissances de veaux ou de poulains.

    Dans  les jardins, sur les gazons ou encore   dans les plates-bandes  devant les maisons les perce-neiges commencent à poindre et c’est le signe que le printemps approche.

    La Chandeleur  est actuellement fixée au 2 février  et la tradition  veut  que ce soit aussi le jour   des crêpes. On raconte que cette tradition est née du fait que le  pape Gélase Ier  faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome pour la fête de la Présentation ».

    Mais on dit  aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps.

    Selon une certaine superstition  il faut faire sauter la première  crêpe  avec une pièce d’or dans la main et  la conserver  jusqu’à la prochaine Chandeleur  sur le dessus d’une armoire pour attirer la prospérité et obtenir des récoltes abondantes. 

    On peut toujours essayer ca ne coûte rien …même si on n’est pas superstitieux.

     Il est de mode actuellement de cuisiner des crêpes très sophistiquées,  c’est-à-dire d’ajouter  sur la crêpe des fruits, du chocolat, de la chantilly, du fromage frais sucré,  etc…et de décorer  le tout de  fruits confits ou  de vermicelles pâtissier de toutes les couleurs,  enfin toutes sortes de suppléments pour donner à la crêpe une allure de gâteau  qui finalement nous fait oublier le gout de la crêpe authentique,  qui pourtant se  suffit  à elle-même dans sa savoureuse simplicité.Pour ma part, je préfère une crêpe toute simple,  selon une bonne vieille recette familiale qui du reste existe dans toutes les familles certainement,  mais que je rappelle ci-dessous pour ceux d’entre nous qui l’aurait égarée ou oubliée. Passons à la recette :




    Crêpes sucrées - Pour 6 personnes - :

     500 g de farine  -   6 œufs moyens -  1 litre  de lait  -  1/2 cuillère à café de sel fin - 50 g de beurre fondu  2 cuillères à soupe de sucre vanillé(ou 2 sachets de sucre vanillé) - 1 cuillère à soupe de rhum ambré -    beurre ou huile pour la cuisson -  sucre fin pour les saupoudrer -


    Faire fondre le beurre 60 secondes au bain-marie (ou au micro ondes)  et réserver. –
    Verser la farine tamisée dans une grande jatte - 
    cassez les œufs   dans un grand bol  et les battre au fouet en ajoutant peu à peu le lait  en continuant à battre au fouet pour obtenir un parfait mélange
    Incorporer  le lait et les œufs que vous venez de battre à la farine en versant  petit à petit, et   en tournant dans la farine  jusqu’à obtenir une pâte bien lisse, ajouter le sel, le sucre vanillé, le rhum, le beure fondu, bien mélanger le tout pour obtenir une pâte bien lisse.

    Couvrir et laisser reposer 1 heure au  moins  à  température ambiante.

    Cuisson :  Faire chauffer une poêle/crêpière  à feu assez vif.  A côté préparez dans un petit bol la matière grasse,  beurre ou huile,  que vous utiliserez pour la cuisson Graisser légèrement la poêle  au moyen d’un petit tampon ,  verser un peu de pâte en tournant la poêle afin de bien napper toute la surface de pâte., laissez cuire 2 minutes pour la première façe , retourner et poursuivre  la cuisson d'1 minute.

     Déposer la crêpe sur un plat et saupoudrer de sucre en poudre

    Continuer la cuisson en renouvelant  l'opération et  en déposant une fois cuite  la deuxième crêpe sur la première, saupoudrez de sucre…. Et ainsi de suite  ….

    Se servent tièdes ….

    Peuvent se déguster natures sucrées ou bien chacun choisira de les recouvrir de chocolat ou de confiture ou de compote ;

    01 février 2012

    "La France tes Rafales foutent le camp"

    Éditorial de lucienne magalie pons

    François Fillon a présenté mardi comme acquise la vente à l'Inde de 126  chasseurs Rafale "C'est effectivement une très bonne nouvelle pour la société Dassault, pour la France, pour l'industrie française", a dit le Premier ministre lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.

    "C'est la première fois que la société Dassault et la France parviennent à vendre cet avion à l'étranger", a souligné notamment  François Fillon, ….."Cela vient récompenser à la fois la qualité de l'industrie aéronautique française et la ténacité qui a été celle de l'industriel comme du gouvernement français. Cela vient récompenser l'engagement personnel du président de la République qui a voulu que l'Inde soit, avec la France, engagée dans un partenariat stratégique".

    Et puis à la suite on n’a plus entendu parler  que de ça  par les ministres et les  membres de la majorité dans les coulisses de l’Assemblée,  sur les chaînes, partout ....Cocorico !  Cocorico, …. l’Inde venait de sélectionner le Rafale de Dassault Aviation  pour un contrat de 126 avions dont le montant pourraient atteindre 11 milliards d’euros, grâce aux efforts de l’Etat Français … comprenez grâce au Président de la République.

    Parfait, mais ce que nous avons appris ensuite par différents médias, distillé  modestement dans le triomphalisme de l’annonce,  c’est  que s’il était finalisé (  ah bon ! on avait cru un moment que le contrat était «  in the Pocket »  …) ce contrat dont la signature n’est pas encore acquise,  marquerait  la première vente à l’export de l’avion français lancé il y a plus de 20 ans  en incluant la formation et la maintenance…

    On apprenait ainsi peu à peu que des négociations exclusives s’engageaient entre l’Inde et la France et qu’elles  pourraient durer quelques mois avant  d’aboutir à la signature du contrat.

    Et enfin des commentateurs ajoutaient qu’il y aurait des transferts de technologies condition sine qua none de  l’aboutissement du contrat et que l’Inde  achètera directement 18 avions d'ici à 2012 tandis que les 108 autres seront assemblés en Inde. 

    Eh bien croyez moi, en entendant la première annonce comme « chose faite », et  en me fiant à  des extraits de la séance de question à l’assemblée, j’ai eu un moment de contentement sincère, cela me faisait oublier pour un moment l’arrogance des députés de droite en séance,  j’avais l’impression que cette bonne nouvelle allait rassurer  les salariés de Dassault Aviation qui craignent pour leur emploi.

     Mais ensuite au fil  des heures,  en entendant le reste de l’information reprise par les médias   au conditionnel, faisant allusion à  des négociations qui devraient durer plusieurs mois et dont on disait que ce n’était pas gagné d’avance, je me suis rendu compte que l’information telle qu’elle avait été exploitée en début d’après midi de mardi  c’était  encore un coup de communication  pour célébrer le Président de la République et le Gouvernement avant l’heure comme si l’affaire était dans le sac … … …. Rien de plus.

    Ceci dit, bien sûr comme tout le monde,  j’espère que ce contrat aboutira, mais ça ne m’empêchera pas de regretter qu’il n’y aura que 18 avions  assemblés  en France, et qu’il y aura des transferts de technologie.


    Par ailleurs  il faut aussi tenir compte que   la récente dévaluation de la roupie face au dollar   pourrait reporter la signature du contrat  de plusieurs années.

    ooOoo

    La France ton café fout le camp aurait dit à Louis XV l’une de ses tendres amies, eh bien de nos jours on pourrait dire « La France  tes Rafales et tes emplois foutent le camp » ! Les modalités du marché laissent perplexes quelques 18  avions construits en France... Le  reste  de la commande 108 appareils   le serait en Inde.... avec transfert de compétences  et de technologies à la clef!

    N’est-ce pas là encore une délocalisation dissimulée  ainsi qu’un facteur de désindustrialisation a long terme... ?

    Les seuls qui gagneront à coup sur seront les actionnaires de Dassault si le contrat est signé. Sinon en attendant que des clients étrangers se manifestent, la France tous les ans continuera à honorer le carnet de commande de Dassault

    ooOoo


    Les relations commerciales et industrielles engagées entre la France et l’Inde n’auront aucune incidence sur la politique internationale  de l’Inde envers l’Iran notamment.
    Il n’est pas indifférent de noter aussi qu’à différentes reprises l’Inde  a fait savoir qu'elle entendait rester tout à fait indépendante dans ses décisions politiques internationales,  et qu’elle  ne  cèderait devant aucune pression des États-Unis ou des pays occidentaux qui ont imposé des sanctions sur Téhéran
     "Il n'est pas possible pour l'Inde de prendre une décision de réduction drastique de ses importations en provenance d'Iran, car parmi les pays qui peuvent répondre aux besoins des pays émergents, l'Iran est un pays important", a déclaré dimanche le ministre indien des Finances Pranab Mukherjee, actuellement en visite aux Etats-Unis.  "Nous importons 110 millions de tonnes de pétrole brut par an. Nous ne réduirons pas les importations en provenance d'Iran. L'Iran est un pays important pour l'Inde en dépit des sanctions américaines et européennes", a noté M. Pranab Mukherjee..  L'Inde, 4e plus grand consommateur de pétrole au monde, importe 12% de ses produits pétroliers d'Iran.

    Rafale : Le Drian demande un "examen attentif" des transferts de ...
    L'Express -
    PARIS - Jean-Yves Le Drian, responsable de la Défense auprès de François Hollande, s'est félicité des perspectives de signature d'un contrat Rafale avec l'Inde, tout en soulignant que les transferts de technologie consentis "devront faire l'objet d'un ...

    Voeux à la Presse de Nicolas Sarkozy : surtout pas de questions

    Éditorial de lucienne magalie pons

    Monsieur le Président à tenu le crachoir et fait son numéro de communication à la limite de l'ironie .... en présentant ses vœux à la Presse,   comme  il avait prévu de dispenser les journalistes de poser des questions à la fin de son intervention   il  s'en est tiré sans dommages ......

    Un monologue de 25 minutes au terme duquel il ne s'est pas prêté  aux questions des 600 journalistes présents, un discours   alternant compliments et coups de griffe. La cérémonie des vœux de Nicolas Sarkozy à la presse s'est transformée en opération  de communication ou l’ironie, les sarcasmes, et les  coups de griffes alternaient avec de faux compliments.

    C’est ainsi qu’au cours de son intervention , entre autres gracieusetés, le Président a mis en accusation   leur travail  en visant  leurs  commentaires trop élogieux, selon lui, sur François Hollande : "je vois bien vos tentatives pour me remplacer, pour essayer autre chose, pour espérer qu'ailleurs l'herbe est toujours plus verte !, avant d’ajouter  "Imaginez, l'ennui d'un monde où la presse ne se tromperait pas", allusion  au statut de favori du candidat socialiste. Toujours imbu de sa personnalité le Président a conclu son discours par un avertissement : "j'essaierai de déjouer vos pronostics".


    Bref de l’avis général, le président de la république  se l’est joué  surtout comme candidat à l'élection présidentielle,  il a voulu donner l'image  d'un homme déterminé : "vous me trouviez déprimé. Je suis donc l'homme qui se remet le plus vite de sa dépression", a déclaré le chef de l'Etat, ajoutant : "soyez patients". …. Enfin dans son discours les mots du vocabulaire actuel de propagande des ministres et de la majorité présidentielle, sont revenus plusieurs fois, notamment le mot force ……. 


    Si un journaliste  avaient eu  "ses attributs " bien accrochés   il aurait eu l’audace de décrocher et de quitter la salle dès les premiers mots, mais voilà on a l’impression qu’ils sont tous restés  comme des blocs de béton pétrifiés  sans réactions sur leur siège, c’est ainsi  qu’ils ont  enduré pendant 25 minutes de se faire enguirlander, faussement complimentés, avant d’aller avaler le champagne et les petits fours 


     Nous ne savons pas si les 600  journalistes présents  se sont consolés avec le champagne et les petits fours qui  leur ont été offerts (aux frais de la République) dans la salle des fêtes de l’Elysée ou ci certains d’entre eux  les ont avalés de travers, vous pensez bien qu’ils ne viendront pas nous le dire pour ne pas perdre encore plus la figure.



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    Elisabeth II -

    Éditorial de lucienne magalie pons

    60 ans de règne ! Le  jubilé de diamant de la reine Elizabeth II,  sera célébré cette année. Pour rester dans l’actualité,  La chaîne  Arte  a présenté hier soir à 20 heures 35  « Ballade pour une reine », un documentaire du réalisateur anglais  Don Kent. 

    Lorsqu’en 1936, Edouard VIII renonce à la couronne,  c’est  son frère qui lui succède  sur  le trône et devient George VI.

     Après la mort le 6 février 1952, de Georges VI c’est sa fille aînée, Elizabeth Alexandra Mary Windsor, qui est couronnée à l’âge de 27 ans.

    60 ans après en 2012  , la souveraine toujours  fidèle au poste,  dans un pays qui  a évolué comme bien d’autres pays occidentaux vers un modèle de société mondialiste avec tous ses excès, est restée le symbole de la nation et des  traditions d’une Angleterre ancienne  que les gens de ma génération appréciait.

    Le documentaire de Don Kent qui vit en France depuis 40 ans  et qui est revenu dans son pays natal pour revisiter le portrait d’Elisabeth II  à travers ses yeux et le  témoignage subjectif  de certains personnages,  ce documentaire  n’avantage pas la Reine d’Angleterre, il est même à certains égard irrévérencieux dans sa tentative de banalisation et  de vulgarisation de la souveraine,.

    Mais au final c’est bien la véritable Elisabeth II qui  surnage  au-dessus  de ce fatras d’images et de commentaires qui ne réussissent pas à l’atteindre, comme l’aurait voulu Don Kent, en ce sens il a raté son coup.

     En plus de cela la qualité technique du documentaire est désastreuse. Il faut vraiment être une authentique grande Dame pour sortir indemne de ce massacre (voir la vidéo)


    Pour information :

    Sa Majesté Elizabeth II,  84 ans, est devenue la reine de Grande Bretagne en 1952, et cette année le 3 juin 2012   elle fêtera le 60e anniversaire  de son accession au trône,  le « Diamond Jubilee »(Jubilé de Diamant)

     L'événement sera organisé par la Fondation Thames Diamond Jublilee.

    Ce jour-là, LA Reine Elisabeth II  effectuera une tournée sur un bateau spécial, accompagné de 1 000 autres esquifs sur la Tamise. Le voyage commencera à partir de Port Putney et arrivera au centre de la ville à Tower Bridge, dans une barge rénovée ressemblant à une galère du 18e siècle.

     Dans l'histoire de l'Angleterre, seul un autre monarque, la Reine Victoria,  arrière-arrière-grand-mère de  l'actuelle reine Élisabeth II  a déjà fêté le 60e anniversaire de sa montée sur le trône.




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