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06 novembre 2011

Israël serait-il menacé par l'Iran ?

Éditorial de lucienne magalie pons


La Grèce mise en évidence  à la Une des actualités, mais qui le sera encore dans les semaines qui suivront, a fait reléguer au second plan  certaines informations   pourtant  très importantes  concernant l’Iran et Israël.

Notamment  la déclaration du Président Français au G20 quand  il a affirmé  vendredi à propos de l’Iran : «  La communauté internationale ne peut pas tout régler par les armes », en assurant toutefois  que si Israël était menacée dans son existence, la France ne resterait pas "les bras croisés".

Le président français, qui s'exprimait lors de la conférence de presse de clôture du sommet du G20 à Cannes, a aussi  précisé notamment  que les moyens dont disposait la communauté internationale étaient d'abord le dialogue, puis les sanctions et  a  déclaré une nouvelle fois que la France condamnait fermement le non respect par l'Iran des règles internationales, qui résulte de sa "volonté obsessionnelle" d'accéder au nucléaire militaire en violation de toutes les conventions.
Or justement le président israélien Shimon Peres a estimé hier soir, deux jours après la clôture du   G20  qu'"une attaque contre l'Iran" de la part d'Israël et d'autres pays est "de plus en plus vraisemblable". 

Rappelons que la France et les Etats-Unis  se sont   réciproquement en la personne du Président Américain et du Président Français vendredi soir passé sur TF1 et France 2 de leur succès militaire  en Libye.

Si Israël était menacée dans son existence « la France ne resterait pas les bras croisés » d’après la déclaration de Nicolas Sarkozy, nos parlementaires devraient en toute logique  déposer une demande d’explication au Gouvernement, la formule très lourde de sens demande à être précisée, s’agit-il d’agir diplomatiquement, de prendre des sanctions économiques contre l’Iran,  ou de prendre les armes aux côtés d’Israël ?

Les médias israéliens rapportent qu’ Israël  s’est livré  jeudi à un vaste exercice de défense passive simulant une attaque de missiles conventionnels et non-conventionnels dans la région de Tel Aviv, et avait tiré mercredi avec succès un missile balistique doté d'un nouveau système de propulsion, ils font état aussi  d'un exercice mené ces derniers jours par 14 avions israéliens en Sardaigne (Italie) en coopération avec l'aviation italienne pour s'entraîner à des missions "à longue distance" nécessitant  des ravitaillements en plein vol.

Selon un sondage, on  rapporte aussi que les  Israéliens sont divisés  presque à égalité entre partisans (41%) et opposants (39%)  à une  attaque contre les installations nucléaires iraniennes, selon un sondage. une telle attaque oppose depuis plusieurs jours le chef du gouvernement, Benyamin Nétanyahou, le ministre de la Défense, Ehud Barak, le  chef de la diplomatie, Avigdor Lieberman, qui tous trois  prônent "l'option militaire",  contre le reste du cabinet et les  responsables des agences de sécurité, qui privilégient les sanctions économiques pour faire pression sur Téhéran.

Selon la presse Israélienne les dirigeants israéliens attendent le rapport de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) sur le programme nucléaire iranien, qui doit être rendu public le 8 novembre et qui aura "une influence décisive" sur le gouvernement.

De leur côté Washington et d'autres puissances occidentales soupçonnent à nouveau  l'Iran de chercher à fabriquer des armes nucléaires, ce que l'Iran nie toujours  en affirmant que son programme nucléaire est à des fins pacifiques.


Jeudi, Ali Akbar Salehi,  le ministre iranien des Affaires étrangères, qui se trouvait en Libye, a  affirmé  que l'Iran était "préparé au pire", en mettant en garde les Etats-Unis contre le fait "d'aller vers l'affrontement" avec Téhéran.

L'Iran a pour sa part prévenu qu'il "punirait" Israël en cas d'attaque.

Pour le moment il semblerait  bien que l’Iran se tient sur la défensive.

Mais comme l’a affirmé le Président Français « si Israël est menacée …. La France ne restera pas les bras croisés … »

Revue de Presse :


·  Correspondant à Israel Iran attaques


RFI - il y a 26 minutes
Selon le président israélien Shimon Peres, la possibilité d'une attaque militaire contre l'Iran est plus proche qu'une option diplomatique. ...
AFP
Tribune de Genève

·  Peres: une attaque contre l'Iran "plus proche" que l'option ...

actu.orange.fr/.../peres-une-attaque-contre-l-iran-plus-proche-que-l-o...
il y a 4 heures – Le président israélien Shimon Peres a averti dimanche que 'la possibilité d'une attaque militaire contre l'Iran est plus proche qu'une option ...

·  Les risques d'une attaque israélienne contre l'Iran | Slate

www.slate.fr/story/.../les-risques-dune-attaque-israelienne-contre-liran
L'Iran a annoncé mercredi 16 décembre avoir testé un nouveau missile d'une portée de 2 000 kilomètres capable de toucher Israël.

·  Iran: Vers la 3ème guerre mondiale? - Le blog de la crise qui arrive

minuit-1.blogspot.com/.../iran-vers-une-attaque-et-la-3eme-guerre.ht...
il y a 3 jours – Parallèlement à cette attaque cybernétique, une guerre totale des services secrets avait été engagée entre l'Iran et Israël. Des savants iraniens ...

·  Israël/Iran : une attaque « de plus en plus vraisemblable » selon ...

www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Israel-Iran-une-attaque-de-plus-en-...
il y a 10 minutes – L'ampli / Le président israélien Shimon Peres a estimé samedi soir qu'« une attaque contre l'Iran » de la part d'Israël et d'autres pays est « de ...

·  Une attaque d'Israël contre l'Iran est "de plus en plus vraisemblable ...

tempsreel.nouvelobs.com/.../une-attaque-d-israel-contre-l-iran-est-de-...
il y a 8 heures – 06-11-11 C'est ce qu'affirme le président israélien Shimon Peres.

·  Une attaque israélienne en Iran? - YouTube



www.youtube.com/watch?v=R7WOJdHcnlg31 août 2010 - 57 s - Ajouté par infolivetv
Des spécialistes américains du renseignement ont envoyé une lettre au Président américain Barak Obama dans laquelle ils le ...

·  Israël-Iran-nucléaire-défense-attaque * 4

intranet.paris.msf.org/.../C2267D29CAAD23AAC125793D00256A7...
il y a 3 jours – Messages par date · AFP France · AFP Afrique · Messages par mots clés · Bienvenue > AFP France > Israël-Iran-nucléaire-défense-attaque * 4 ...

·  Israël : une attaque contre l'Iran "de plus en plus vraisemblable ...

www.jeuneafrique.com/.../diplomatie-israel-iran-haaretzisrael-une-att...
il y a 6 heures – Le président israélien Shimon Peres a averti samedi qu'une attaque était "de plus en plus vraisemblable" contre l'Iran, peu avant la publication ...

·  Tout sur Israël/Iran

yerouchalmi.web.officelive.com/IranIsrael1.aspx
Modalités d'une attaque israélienne. Si Jérusalem décidait d'attaquer préventivement l'Iran, jugeant que sa menace existentielle nucléaire n'est plus acceptable ...

·  Israël: une attaque contre l'Iran "plus proche" que l'option ...

www.lexpress.fr/.../israel-une-attaque-contre-l-iran-plus-proche-que-l...
il y a 6 heures – Le président israélien Shimon Peres maintient la pression sur le régime de Téhéran, accusé de développer l'arme nucléaire.

Grèce : Gouvernement de Coalition soumis à la négociation des partis qui devront discuter ensemble ce dimanche

Éditorial de lucienne magalie pons


La Présidence grecque a fait savoir samedi soir que la date butoir  de ratification  par le Parlement Grec du  plan de sauvetage adopté le 27 octobre à Bruxelles a été  fixée par le Conseil Européen   avant fin 2011, calendrier  non négociable.

Ilias Mossialos , porte parole de la Présidence grecque a affirmé :  «Selon le calendrier non-négociable de la décision du Conseil européen, le nouvel accord de prêt doit avoir été approuvé par un vote au parlement avant fin 2011, nos partenaires européens ne nous attendront pas ……nous ne pouvons pas perdre un jour»

D'ici là, l'exécutif  grec devra aussi avoir présenté «avant le 20 novembre» son projet de budget pour 2012, en vue d'un vote au parlement «avant le 22 décembre», a-t-il ajouté.

Pas un jour à perdre un ultimatum qui s’impose à une Grèce en négociations pour former  un gouvernement de coalition, formation actuellement  en situation de blocage du fait de l’opposition de la droite :

 La Grèce,  qui  se refuse à organiser des élections anticipées avant le début de l’année 2012 pour ne pas retarder notamment cette ratification, et  dans le même temps s’évertue à former un gouvernement de Coalition,  se heurte à une crise politique  alimentée  par l’opposition, notamment par le parti de la droite d’Antonis Samaras.

Le Leader du parti de la droite Antonis Samaras,  se   refuse  de soutenir et d’œuvrer  à un gouvernement de coalition, si des législatives anticipées ne sont pas organisées.

Une situation de blocage  politique qui a déterminé  hier samedi soir le Président grec Carolos Papoulias  à  «convoquer sans attendre» les chefs des partis politiques  pour ce dimanche  afin qu'ils discutent «des possibilités de collaboration».

Athènes est sous pression pour trouver en urgence un consensus   des partis sur un Gouvernement de  coalition  représentatif de l’Unité Nationale,  il y va du vote du Parlement, mais avant  tout  et en urgence  les dirigeants grecs devront présenter  à l’Eurogroup  Lundi à Bruxelles des garanties crédibles  pour espérer que   l’aide de huit milliards  d'euros de l'Union européenne et du FMI arrive à temps.

Pour en savoir plus 

REVUE DE PRESSE :

· 

Le Parisien - il y a 7 heures
Carolos Papoulias, le président grec (à droite), va convoquer tous les chefs ... Face au blocage, le président grec, Carolos Papoulias, a décidé samedi soir ...

·  Grèce: l'opposition réclame des élections anticipées immédiates | RFI

www.rfi.fr/.../20111105-grece-opposition-reclame-elections-anticipe...
il y a 11 heures – Dans ce contexte, le président grec Carolos Papoulias réunira dans les plus brefs délais les chefs des partis politiques pour qu'ils discutent ...



05 novembre 2011

Une position UMP très avancée sur les souffrances des Français d'Algérie

Éditorial de lucienne magalie pons

A lire :

Un nouvel article sur le blog gaullistes-de-bretagne-et-pays-de-la-loire.over-blog.com

Loi. Le député UMP demande que la France reconnaisse les souffrances subies par les Français d’Algérie en 1962.

Josée Pochat le jeudi, 20/05/2010 « Cela suffit ! Il y en a assez d’entendre, de lire ou de voir des films où il est expliqué à quel point la France s’est mal conduite durant la guerre d’Algérie.…
Pour lire la suite cliquez ici

Grèce : Vote de confiance et formation en cours d'un Gouvernement de Coalition

Éditorial de lucienne magalie pons


Vendredi 4 novembre

George Papandréou a  laissé entendre vendredi avant le vote du Parlement  qu'il ne dirigerait pas le prochain gouvernement de coalition.

"Mon poste est la dernière chose dont je me soucie. Peu importe même que je ne sois pas réélu. (...) Je n'ai jamais conçu la politique comme une profession", a  déclaré  le Premier ministre  grec.

Les commentateurs estiment qu’en  laissant entendre qu’il était prêt à céder sa place et en appelant à la formation d’un gouvernement de coalition,  George Papandreou a semblé convaincre  les « dissidents »  du parti socialiste (Pasok) de rester dans le rang

Dans la nuit de Vendredi à Samedi, dans un climat de crise politique, financière et sociale ,   le gouvernement de George Papandreou a obtenu la confiance du parlement grec  la confiance a été votée avec 153 voix contre 125 sur 300

 La confiance  permet à la Grèce d’éviter  à la Grèce des élections anticipées que l’opposition conservatrice  réclamait avec insistance et qui auraient eu pour conséquence de retarder  l’accord trouvé à Bruxelles le 27 octobre.

Au plan politique, les  médias  considèrent  que le vote de confiance obtenu par George Papandréou  est le « signe »  d'un accord sur sa mise à l'écart.

Samedi  5 novembre

Avant de s’entretenir Samedi  matin avec  le Président Grec Karolos Papoulias, Georges Papandreou a déclaré  «  …..  des négociations vont rapidement débuter en Grèce en vue de former un gouvernement de coalition chargé d'adopter des mesures d'austérité nécessaires à l'obtention d'une aide financière pour éviter au pays la faillite ….. » …..."Mon objectif est de mettre immédiatement sur pied un gouvernement de coalition. Une absence de consensus effraierait nos partenaires européens quant à notre présence dans la zone euro", a-t-il  avant  de s’entretenir ce samedi matin avec le Président grec Karolos Papoulias.

 C’est ce samedi que le Premier ministre socialiste a rencontré en milieu de journée le président Karolos Papoulias. Il lui a déclaré notamment  qu'un consensus politique était essentiel pour que de la Grèce reste au sein de la zone euro.

"Afin de créer cette coopération élargie, nous allons entamer prochainement les procédures et les contacts", a déclaré George Papandréou à la presse à sa sortie du palais présidentiel.

Il a  estimé que la Grèce devait à tout prix éviter à court terme des élections législatives anticipées.

Selon plusieurs sources politiques impliquées dans la recherche d’une coalition gouvernementale,   George Papandreou s’est mis d’accord avec son ministre des Finances Evangelos Venizelos pour lui laisser le soin de former le gouvernement de coalition.
Ce dernier,  aurait obtenu l’appui des dirigeants de plusieurs petits partis à la future coalition, dont un parti d’extrême -droite et un autre de centre-droit.

De sources politiques, Evangelos Venizelos aurait obtenu l'appui des dirigeants de plusieurs petits partis pour une future coalition.

 Les chefs du parti d'extrême-droite LAOS et d'une formation de centre-droit ont laissé entendre qu'ils soutiendraient une coalition dirigée par Evangelos Venizelos.
La future coalition ne devrait pas comprendre les conservateurs de Nouvelle Démocratie,  principal parti d'opposition, dont l'offre de gouvernement d'union nationale n'a pas été retenue par le Pasok.
Le chef de file du camp conservateur, Antonis Samaras, a réitéré samedi sa demande en faveur d'un gouvernement qui resterait en place le temps de faire adopter les mesures prévues par le plan d'aide, puis la tenue immédiate d'élections.
Il devrait rencontrer  à son tour le chef de l'Etat dimanche, à 11h00 GMT.
En se fondant sur la déclaration d’Evangelos Venizelos au parlement, les médias rapportent que le  futur gouvernement sera  composé de responsables politiques et  aura pour objectif d’éviter une faillite du pays avant des élections législatives anticipées qui ne  devraient intervenir dans quelques mois.

Ce dernier a déclaré aux députés que le prochain gouvernement dirigerait le pays jusqu'en février puis proposerait la tenue d'élections législatives anticipées.

Les observateurs estiment qu’après  deux ans d'austérité  imposée à la Grèce  par les dirigeants européens en échange d'un soutien financier, les Grecs auraient probablement rejeté les conditions du nouveau plan d'aide en cas de référendum, en soulignant que la Grèce risque la faillite en décembre si elle n’obtient pas d’urgence une nouvelle aide.

La « page » d’un référendum qui aurait rejeté le plan d’aide avait saisi de panique   les dirigeants de la zone euro, qui craignaient  un effet contagion  à  d'autres pays fragilisés sur les marchés financiers tels que l'Espagne et  l'Italie et  de mettre en péril la Zone Euro, semble donc  tournée et avec elle  les fonctions du Premier Ministre Georges Papandreou.

Reste aux politiques Grecs de parvenir à  former très rapidement un Gouvernement de coalition  « capable »  d’imposer au peuple Grecs des mesures  d’austérités drastiques que réclament leurs partenaires  européens.  
En principe, la Grèce s’est engagée à remplir ses obligations pour  recevoir  d'ici fin février la première tranche du nouveau plan d'aide et puisse procéder à la recapitalisation de son  système bancaire local et finaliser le plan de Participation du secteur public concernant la "coupe" volontaire de la dette de l'Etat grec signée  récemment  à Bruxelles.

Lundi  7 novembre se tiendra une réunion de l’Eurogroup à Bruxelles,   Athènes  devrait assurer sa   représentation à  cette importante réunion,  pour présenter "des garanties politiques nécessaires pour le versement de la sixième tranche à temps et la poursuite du processus pour l'application du sommet du 26 octobre"
Tout ne tient qu’à un fil qui se résume en cette question : «  les garanties politiques nécessaires »  qui seront présentées par la Grèce  seront-elles acceptées par l’Eurogroup ?
Si elles sont jugées insuffisantes, la Grèce se retrouvera encore une fois sous pression pour les réviser en urgence  avec l’épée de Damoclès d’une faillite en décembre suspendue au-dessus de sa tête coalisée.


REVUE DE PRESSE :

Grèce : le parlement vote la confiance, une coalition attendue

TF1 -
Le Premier ministre Papandréou a obtenu samedi tôt le matin la confiance du parlement après une semaine de psychodrame dans la zone euro. Désormais, la classe politique va devoir s'entendre pour former un gouvernement de coalition, avant les prochaines ...

Nicolas Sarkozy et Patrick Obama sur TF1 et France 2 : opération de charme électoral ?

Éditorial de lucienne magalie pons


Lors d’un entretien croisé diffusé hier dans les journaux du soir de TF1 et de France 2, le Président Français Nicolas Sarkozy et le  président américain Barack Obama, installés dans la Mairie de Cannes, se sont montrés attentifs et ont fait patte douce pour répondre aux questions de Laurence Ferrari très grave et concentrée  et David Pujadas plus léger et souriant.

Les deux présidents se sont employés à célébrer réciproquement   « l’amitié de longue » qui existe  entre Washington et Paris, mais aussi la qualité de leur relation personnelle.

Sur ce chapitre le  Président Obama a affirmé : ….« Vu le fait que nous avons beaucoup travaillé ensemble, Nicolas et moi, nous entretenons d’excellentes relations, nous les avons toujours eues. Cela résulte du fait que nous partageons des responsabilités, nous menons les mêmes combats dans une époque très difficile »….,  en ajoutant …  « Nicolas a toujours été un partenaire ouvert, qui travaille beaucoup, qui a beaucoup d’énergie. Que ce soit sur des questions économiques, des questions liées à la sécurité, il a été un partenaire absolument essentiel ».

Le Président Français n’est pas resté en reste de compliment envers son homologue américain qu’il considère comme « un homme que l’on peut convaincre et un homme courageux ».

Les deux Présidents se sont félicités des résultats du G20 et de leur coopération et entente sur les points essentiels qu’ils ont commentés chacun à leur tour, et il n’est pas  utile ici de reporter leur propos sur ces thèmes largement commentés dans les médias (voir revue de presse)

Le président américain au cours de l’entretien a  également  mis en avant  que « l’on n’aurait pas pu réussir en Libye sans le leadership de Nicolas et de l’Otan, on ne serait pas dans une position aussi forte en Afghanistan sans le leadership de Nicolas Sarkozy ainsi que des autres partenaires de notre coalition ».

Le Président Sarkozy a tenu à souligner,  et à se féliciter  implicitement en quelque sorte, que la coalition et l’Otan n’avaient pas perdu un seul homme en Libye….
Pas un mot naturellement de la part de l’un ou de l’autre sur les dizaines de milliers de civils Libyens tués  et gravement blessés et des villes réduite en ruine à l’occasion des frappes aériennes de l’Otan … 

Enfin le Président Obama a  jugé  que « Nicolas Sarkozy est quelqu’un qui a beaucoup d’énergie, et c’est quelqu’un qui n’aime pas perdre, donc il va donner cette énergie à toute campagne éventuelle », a jugé le dirigeant américain, à propos de la présidentielle 2012.

Pour tout vous dire notre impression personnelle est que les deux Présidents affrontés à des difficultés insurmontables dans leurs pays respectifs, ont voulu donner d’eux-mêmes un image rassurante en  se montrant soudés, «  la mano dans la mano », tournés vers les mêmes objectifs politiques, et ce n’est pas par hasard que l’opposition et certains médias ont déjà qualifié cette émission de manœuvre électorale et d’opération ...insupportable ou encore d'opération de « com ».

Revue de presse

·  Bayrou: l'interview Obama-Sarkozy est une ... - Le Nouvel Observateur

tempsreel.nouvelobs.com/.../bayrou-l-interview-obama-sarkozy-est-u...
il y a 19 heures – 04-11-11 François Bayrou, président du MoDem, a dénoncé vendredi une "opération" ... "insupportable" avec l'interview croisée de Nicolas Sarkozy et Barack Obama vendredi sur ... François Hollande : ses amis du show-biz ...

·  obama sarkozy barack - Bayrou: l'interview Obama-Sarkozy est une ...

www.2424actu.fr/.../bayrou-l-interview-obama-sarkozy-est-une-oper...
il y a 18 heures – Actualité Economie : François Bayrou, président du MoDem, a dénoncé vendredi ... Bayrou: l'interview Obama-Sarkozy est une "opération" de ...

·  EN DIRECT - Le dernier jour du G20 sur fond de crise grecque ...

actu.orange.fr/.../en-direct-le-dernier-jour-du-g20-sur-fond-de-crise-...
il y a 20 heures – L'interview Obama-Sarkozy est une "opération" de communication .... 10H30 - Critique - François Hollande, candidat socialiste à la ...

·  Malgré la crise de l'euro, Sarkozy vante à Cannes le bilan de "son ...

actu.orange.fr/.../malgre-la-crise-de-l-euro-sarkozy-vante-a-cannes-le...
il y a 11 heures – L'interview Obama-Sarkozy est une "opération" de ...

·  Bayrou: l'interview Obama-Sarkozy est une "opération" de ...

2012etvous.fr.msn.com/article.aspx?cp-documentid=159687840
il y a 19 heures – François Bayrou, président du MoDem, a dénoncé vendredi une opération ... président de la commission des Finances dénonce le projet de budget 2012 ... Hollande crédité pour sa compétence économique, Sarkozy pour sa ...

G20: Obama et Sarkozy affichent leur «amitié»


20minutes.fr - il y a 7 heures
Nicolas Sarkozy et Barack Obama, lors de leur interview télévisée post-G20 le 4 ... lors de leur interview post-G20 sur TF1 et France 2 ce vendredi soir. ...
Sarkozy et Obama en interview sur France 2 et TF1Bloc.com
Interview TV : Sarkozy et Obama affirment leur "lien excellent"TF1
Taxes sur les transactions: Obama d'accord sur l'objectif, pas les ...Les Échos
AFP - nouvelobs.com
Autres articles (902) »


· 
Le Parisien

Le Télégramme - il y a 15 minutes
Hier soir, une interview croisée de Barack Obama et Nicolas Sarkozy a été diffusée dans les JT de 20 h de TF1 et France 2. L'essentiel de cet entretien a ...

·  Exclusif : Laurence Ferrari depuis le plateau de l'interview Obama ...

videos.tf1.fr/.../2011/exclusif-laurence-ferrari-depuis-le-plateau-de-l-...
En marge du G20, Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont accordé au 20h la ... dans les journaux de 20 heures de TF1, présenté par Claire Chazal, et de France 2, présenté par ... Extraits; Durée : 0 min 56; Date : 4 novembre 2011; Auteur : TF1 ...

·  Interview TV : Sarkozy et Obama affirment leur "lien excellent ...

lci.tf1.fr/.../interview-tv-sarkozy-et-obama-affirment-leur-lien-excelle...
il y a 10 heures – Dans leur entretien commun à TF1 et France 2 réalisé à ...

·  Sarkozy et Obama en interview croisée : la vidéo intégrale - Le ...

videos.tf1.fr/.../sarkozy-et-obama-en-interview-croisee-la-video-integ...
il y a 9 heures – Nicolas Sarkozy et Barack Obama ont répondu vendredi en ...

AgoraVox
 - ‎3 nov. 2011‎

·  Interview : Obama et Sarkozy sur TF1 et France 2 vendredi - Monde ...

lci.tf1.fr/.../interview-obama-et-sarkozy-sur-tf1-et-france-2-vendredi-...
il y a 1 jour – Interview : Obama et Sarkozy sur TF1 et France 2 vendredi .


04 novembre 2011

G20: un parapluie sous lequel les dirigeants s'abritent pour étrangler les populations

Éditorial de lucienne magalie pons




Avant la publication  de la déclaration finale du G20 les médias donnaient en  fin de matinée  et en début d’après midi quelques indications sur  les points  qui devraient y figurer , en lisant la  presse nous avons essayé  de nous en inspirer pour en  retenir quelques lignes  assorties  de quelques parenthèses de notre rédaction :

 Parenthèse : La Grèce : le clou du spectacle

Après avoir plonger l’UE au sein du G20  dans la stupeur et  la panique et affolé les marchés boursiers, le Premier Ministre Papandréou a fait volte face et renoncé à son projet de référendum sur le plan de sauvetage  face à la menace de la France, de l’Allemagne et du FMI de ne plus leur verser aucune aide financière ….

Entre temps, la pression des marchés s'est accentuée sur l'Italie, troisième économie de la zone euro, quatrième emprunteur dans la monde, et principale cible des investisseurs en cas de propagation de l'incendie.

L'Italie : Berlusconi a réussi à  surfer sur un  flou artistique

Entre temps, la pression des marchés s'était accentuée sur l'Italie, troisième économie de la zone euro, quatrième emprunteur dans la monde, et principale cible des investisseurs en cas de propagation de l'incendie.

Soulagé de la nouvelle position Grecque, au sein du G20,  l’Italie s’est vu désignée comme cible  par ses partenaires européens, Silvio Berlusconi  attendu de pied ferme au G20, a présenté les mesures d’austérité qu’il compte mettre en œuvre et aurait (1) accepté que l’Italie soit placée   sous surveillance du Fonds monétaire international (FMI), qui contrôlera , aux côtés de la Commission européenne, ses engagements budgétaires.

(1) Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a accepté ce rôle du FMI, selon  « certaines » sources   qui évoquent une surveillance "stricte" de la mise en oeuvre des mesures de réduction du déficit public du pays.

Mais selon  « une source gouvernementale italienne,  Rome a donné une autre  version :: l'Italie n'a pas accepté une "surveillance" formelle par l'institution de Washington mais est prête à lui demander des "conseils", ou des "avis", selon une source gouvernementale italienne.

Parenthèse : Quoiqu’il en soit le Cavaliere s’en est tiré au moins au G20 avec pas trop de bosses sur la cabesse, mais dans son pays l’opposition s’acharne contre lui et demande sa démission …on suivra ça dans les jours prochains

 La Taxe sur les transactions financières : dès la fin de l’année prochaine …une échéance encore lointaine..

 Le sommet du G20 de Cannes a évoqué  la taxe sur les transactions financières, défendue par Paris et Berlin mais  n’est pas  parvenu à l'unanimité sur cette question.

La France qui faisait la sourde oreille sur cette question jusqu’à présent change donc de cap puis  Nicolas Sarkozy a souhaité qu'une taxe sur les transactions financières soit mise en place dans les pays de l'Union européenne "dès l'année 2012", en assurant que  le projet de taxe préparé par la Commission de Bruxelles serait examiné par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE "dès le début de cette année" et a promis que la France "se battra" pour faire en sorte qu'elle soit mise en service dès la fin de l'année prochaine.

Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso,  a déclaré en conférence de presse  qu’il  y aura "quelques références dans les conclusions (du sommet) sur cette taxe sur les transactions financières" et les "efforts de ceux qui veulent aller de l'avant seront reconnus" même si elle ne fait "pas l'unanimité actuellement

Parenthèse : nous avons entendu un spécialiste expert financier,  interviewé sur une radio, affirmer que dans l’état actuel des opérations boursières étant donné la vitesse des opérations de transactions financières opérées par les traders,   il serait pratiquement impossible pour les organismes officiels de saisir la totalité de ces opérations faute de matériels informatiques adéquat…….
  
La régulation financière : faut-il y croire … ?

Les membres du G20 ont confirmé leur engagement à réguler d'ici fin 2012 les produits financiers dérivés, accusés d'alimenter la spéculation. "Tous les contrats de produits dérivés de gré à gré normalisés devraient être échangés sur des plateformes d'échanges ou via des plateformes de négociation électronique, selon le cas, et compensés par des contreparties centrales d'ici la fin 2012 au plus tard", ont affirmé les dirigeants des pays du G20 , ils souhaitent  aussi une évaluation du "fonctionnement" des marchés des Credit Default Swaps (CDS), ces "contrats d'assurance des risques de défaut" d'un pays, qu’ils accusent de favoriser la spéculation contre les Etats."

Les membres du G20 se sont aussi engagés à contrôler "en continu" les bonus distribués par les banques, en désignant les "lacunes" dans le respect des normes internationales et ont invité   le Conseil de stabilité financière (FSB) à entreprendre un processus de contrôle en continu des pratiques de rémunération et à rendre ses résultats publics, en insistant sur les lacunes et les obstacles qui empêchent l'application totale de ces normes".


Les paradis fiscaux : la chasse aux sorcières  bis repetita

Le Président Français  Nicolas Sarkozy veut publier (comme il l’avait fait en 2008) une liste de 11 pays qui abritent des   paradis fiscaux et que ces pays   seraient "mis au ban de la communauté internationale." : "Nous nous ne voulons plus de paradis fiscaux. Le message est très clair, les pays qui demeurent des paradis fiscaux seront mis au ban de la communauté internationale", a déclaré le président français.

Parenthèse : la publication en 2008 d’une liste de pays à paradis fiscaux n’avait finalement pas donné de résultat mémorable, pas plus que la chasse au bonus et autre abus …pratiques de   primes, « rémunérations »   et autres avantages défiscalisés … etc …. ect…

La croissance mondiale : une  volonté pieuse ?
Les principales économies de la planète veulent ramener la croissance sur des bases durables en s'efforçant de corriger les déséquilibres économiques mondiaux.

La Chine et l'Allemagne s'engagent ainsi à prendre des mesures pour soutenir leur demande intérieure afin de soutenir la croissance mondiale.

Le FMI : augmentation additionnelle  des ressources envisagée

- sous 3 conditions,  « si possible »,  si nécessaire » , «  par des pays volontaires  », traduction : «  si je veux,  p’te ben qu’oui , p’te ben qu’non  » 
-          
L'augmentation des ressources du FMI  a été envisagée, le G20  accepterait une possible augmentation des ressources du Fonds par des pays volontaires.

Selon Hermann Van Rompuy, Président de l’Union Européenne, "Le G20 est prêt  … à accorder des ressources additionnelles au FMI et à les mettre en oeuvre rapidement si nécessaire"
Il a ainsi évoqué trois "options concrètes" avec "des contributions bilatérales au FMI comme cela a été fait lors de la crise financière de 2009" et des émissions de droits de tirage spéciaux (DTS), une sorte d'actif de réserve créé par le Fonds, "pour des contributions volontaires". La troisième option serait une "entité spécifique créée au sein du FMI", "une sorte de 'trust fund'" ou compte spécial alimenté par des contributions volontaires.

La production agricole : toujours plus, jusqu’à l’épuisement des sols sans doute …

"Nous nous engageons à augmenter durablement la production et la productivité agricoles. Pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre plus de 9 milliards de personnes d'ici à 2050, il est estimé qu'une augmentation de 70% de la production agricole sera nécessaire sur la même période", indiquait le document provisoire de communiqué final.
"Nous nous accordons pour investir davantage dans l'agriculture", poursuit le projet.
Selon ce document, les chefs d'Etat et de gouvernement des vingt pays les plus riches du monde s'engagent également à améliorer la régulation des marchés des matières premières agricoles, afin de limiter la très grande volatilité des prix, sans toutefois s'accorder sur des mesures obligatoire

parenthèse :  il est évident que  9 milliards de personnes d’ici à 2050 représenteront une ressource humaine de consommateurs potentiels que les moyens publicitaires auront tôt fait de transformer en sur- consommateurs ,  les  industries alimentaires  de transformation des produits agricoles s’en lèchent déjà les babines .. et bien entendu toutes les autres industries  dans tous les secteurs de production Ne  serait-il pas plus judicieux  et honnête  que les dirigeants politiques s’ils étaient conscients de leurs devoirs envers les populations de leurs pays et du monde entier  prennent des mesures pour sauver la planète  d’une surpopulation qui finira pas épuiser ses ressources et  polluer et  mourir toutes les espèces animales et  végétales  ? ….. par exemple prendre  des mesures  de limitation des naissances, comme en Chine par exemple, mais en favorisant surtout les  moyens de contraception et en proscrivant l’IVG (sauf cas exceptionnel prescrit par le corps médical, ou encore en cas de viol ou inceste). Evidemment il ne faut pas s’attendre de la part des pays capitalistes néo libéraux les plus riches du monde qu’ils favorisent la limitation des naissances, ceci va à l’encontre de leur instincts de prédateurs financiers.

Le   déjeuner du G20 à Cannes  de ce jour a   aussi été le moment de la passation de pouvoirs entre la France et le Mexique qui va assurera à son tour  la présidence tournante pour un an.

Que restera-t-il de tous ces engagements, promesses déclarations, demain les dirigeants des pays du G20 vont se retrouver plongés dans les affaires de leurs pays, ceux de l’UE et Zone euro y comprise avec toujours les mêmes soucis,  croissance en berne, chômage en hausse ,crise de la dette, crise de l’euro,  seule certitude  nous savons que des plans d’austérité vont s’abattre encore sur nos têtes, et au fond le G20 est un instrument qui permet  aux  Chefs d’état de resserrer l’étau sur le cou des populations en se donnant bonne conscience et  en montrant patte blanches.

A noter que le G20 s’est promis à l’unanimité de ses membres de lutter contre le protectionnisme sous toutes ses formes … «  Laisser faire … laisser passer … » et surtout taxer tout ce qui passe !

Pas un mot sur le social  …., ou si peu qu’aucun média  ne l’a noté

La réalité des lendemains du G20 :

"François Fillon annoncera lundi les nouvelles mesures d'économies promises par Nicolas Sarkozy pour boucler le budget 2012 alors que l'économie française accumule les signes d'essoufflement.
Le Premier ministre tiendra à cet effet une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres, prévu à 10h00, a-t-on appris vendredi de source parlementaire."

03 novembre 2011

G20 : Obama s'est distingué par des "plaisanteries" assez lourdes !

Éditorial de lucienne magalie pons

Sans commentaires sauf à souligner que les "plaisanteries" d'Obama sont assez lourdes ...


G20 et Affaire Grecque : Coup de théâtre du jour

Éditorial de lucienne magalie pons


Coup de théâtre  grec  « grandeur nature »   !

Les médias rapportent aujourd’hui que deux sources  anonymes proches du Chef du Gouvernement Grec ont affirmé que  Georges Papandréou a renoncé à convoquer un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce après avoir obtenu le soutien de principe du chef de file de l'opposition grec  à ces mesures.

M. Papandréou l'a déclaré pendant un conseil des ministres extraordinaire jeudi, selon ces responsables grecs.  L'un a ajouté que le Premier ministre excluait de démissionner malgré la pression croissante en ce sens et qu'il attendrait le résultat -très incertain- du vote de confiance au Parlement vendredi.

Une page semble tourner sur le Référendum grec qui parait  bien se voir rejeter aux calendes grecques , mais rien n'est encore acté : le référendum ne sera annulé qu'après la validation par les députés grecs  du plan de sauvetage européen.

Par ailleurs les médias évoquent la  démission du Premier Ministre Grec Papandreou , tout aussitôt démentie par ses  services, mais  les médias grecs avancent d'ores et déjà le nom de Lucas Papademos, ancien vice gouverneur de la banque centrale européenne proche de Georges Papandréou, pour constituer un éventuel gouvernement de transition.

Revue de presse :
Papandréou renonce au référendum sur le plan de sauvetage de la Grèce
Papandréou prêt à discuter d'un gouvernement de transition avec l'opposition
Europe1

nouvelobs.com - il y a 1 heure
ATHENES (AP) — Le Premier ministre grec Georges Papandréou a renoncé à convoquer un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce après avoir ...

·  Les services de Papandréou démentent des rumeurs de démission


Reuters - il y a 3 heures
... services du Premier ministre grec George Papandréou ont démenti jeudi les rumeurs de sa démission, sur fond de révolte contre son projet de référendum. ...
· 

Grèce: Papandreou n'entend pas donner sa démission


Voix de la Russie - il y a 1 heure
Le premier ministre grec George Papandreou n'entend pas démissionner malgré la ... Papandreou a proposé mercredi d'engager le référendum sur un accord de ...

· 

Le gouvernement grec au bord du gouffre


Radio-Canada - il y a 1 heure
Le bureau du premier ministre grec George Papandréou dément les rumeurs voulant qu'il s'apprête à démissionner à la veille d'un vote de confiance crucial ...
· 

Papandreou de plus en plus isolé


La Tribune.fr - il y a 1 jour
... du Parti socialiste réclament la démission du chef du gouvernement. ... George Papandreou estime quant à lui que le référendum qu'il souhaite "va ...
· 

Papandréou prêt à renoncer au Referendum


Le Post - il y a 25 minutes
Il a aussi annoncé qu'il ne donnerait pas sa démission et qu'un gouvernement ... gouvernement de coalition a la condition que Papandréou renonce au referendum.

ooOoo
Pour mémoire, hier  Mercredi les spéculations allaient bon train sur le sort de la Grèce et pour rappel la situation se présentait comme suit :

 La chancelière allemande Angela Merkel, le président Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde,   directrice du FMI, s’étaient  sont montrés  formels, après le mini- sommet de crise de mercredi soir à Cannes, ils avaient  confirmé leur moyen de pression : La Grèce ne recevra plus d’aides financières avant de connaître le résultat du Référendum grec du 4 décembre prochain.

On ne savait  pas quelle serait   leur position si au soir du 4 décembre il s’avérait que les électeurs grecs refusent le plan de sauvetage…il n’existe pas de plan alternatif  et  le Président Français, la Chancelière allemande , et la directrice du FMI, étaient  déterminés à maintenir le plan de sauvetage grec tels que les partenaires l’ont proposé le 27 octobre dernier à Bruxelles.

Un véritable bras de fer était  donc engagé entre la troïka « France-Allemagne-Fmi » et  la Grèce .

En effet, le moyen de pression des deux dirigeants européens et du FMI  s’adressait  tout autant au Gouvernement grecs qu’au peuple grec, tous étaient  prévenus qu’ils devraient  rester dans la zone euro s’ils voulaient t obtenir des crédits et qu’au contraire s’ils rejetaient  le plan de sauvetage trouvé le 27 octobre dernier à Bruxelles, il verraient  se fermer les aides financières des autres pays de l’UE, du FEFS et du FMI .

Les observateurs estimaient  que dans ce dernier cas  la Grèce se trouverait   irrémédiablement en défaut de paiement, donc en faillite confirmée,   et plus encore que par voie de conséquence  des pays comme l'Italie et le secteur bancaire seraient  inévitablement emportés par la spirale de faillite grecque.

Certains faisaient  remarquer  que  les sondages révélaient  que près de  60 %   grecs  se  prononceraient  contre la politique d'austérité du programme de stabilisation, mais que 76 %   souhaiteraient  rester dans la zone euro. Pour ces observateurs,  le Premier ministre grec avait  décidé - implicitement ou explicitement - de transformer le référendum sur l'accord « bruxellois »  en référendum en faveur du maintien de la Grèce dans la zone euro - afin de légitimer la politique des mesures draconiennes d'austérité   qu'impliquerait  ce maintien  et de calmer les mouvements protestataires qui se sont déroulés dans les rues grecques depuis plusieurs semaines.

Certains admettaient que  le Premier ministre grec ait eu recours en dernier ressort à un référendum aussi risqué pour se débarrasser d’une révolution contre laquelle il  devait  lutter quotidiennement.

On avançait que si  les Grecs se prononçaient  lors du référendum de début décembre contre les mesures d'austérité et donc contre le maintien dans la zone euro, le gouvernement  grec  n’aurait  vraisemblablement pas d’autre alternative que de sortir la Grèce  de la zone euro ce qui au préalable supposait  que la Grèce sorte de l’UE,(  selon   la seule  procédure envisageable , en effet le  traité européen ne prévoit pas en l'état actuel qu'un pays puisse quitter la zone euro sans sortir aussi de l'Union européenne),  quant à  l’hypothèse de renégociation d’un plan alternatif  qui avait été évoquée par des membres du Gouvernement grec  les observateurs estimaient elle  ne trouverait certainement pas grâce aux yeux des autres pays  de l’UE,  en la jugeant  « peu sérieuse »  tout en  soulignant   que   l'annonce du référendum, retardait   l'accord sur la décote et que le plan   initial  qui  devait entrer  en vigueur début 2012 après les négociations avec les banques et que dans  ces   conditions les banques étrangères ne pouvaient  prendre au sérieux l’éventualité  de nouvelles  négociations avec le gouvernement grec.

Les médias européens soulignaient  que certains grecs les plus durement touchés par les plans d’austérité se disaient  prêts à voter  pour le «  non » en acceptant de souffrir et de se priver au moins pendant dix ans  pour redresser la croissance de  leur pays, alors que d’autres au contraire plus fortunés qui  avaient  bénéficié des « largesses de l’UE depuis des décennies  voteraient  « oui » pour rester dans la Zone Euro et par définition dans l’UE.