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05 novembre 2011

Grèce : Vote de confiance et formation en cours d'un Gouvernement de Coalition

Éditorial de lucienne magalie pons


Vendredi 4 novembre

George Papandréou a  laissé entendre vendredi avant le vote du Parlement  qu'il ne dirigerait pas le prochain gouvernement de coalition.

"Mon poste est la dernière chose dont je me soucie. Peu importe même que je ne sois pas réélu. (...) Je n'ai jamais conçu la politique comme une profession", a  déclaré  le Premier ministre  grec.

Les commentateurs estiment qu’en  laissant entendre qu’il était prêt à céder sa place et en appelant à la formation d’un gouvernement de coalition,  George Papandreou a semblé convaincre  les « dissidents »  du parti socialiste (Pasok) de rester dans le rang

Dans la nuit de Vendredi à Samedi, dans un climat de crise politique, financière et sociale ,   le gouvernement de George Papandreou a obtenu la confiance du parlement grec  la confiance a été votée avec 153 voix contre 125 sur 300

 La confiance  permet à la Grèce d’éviter  à la Grèce des élections anticipées que l’opposition conservatrice  réclamait avec insistance et qui auraient eu pour conséquence de retarder  l’accord trouvé à Bruxelles le 27 octobre.

Au plan politique, les  médias  considèrent  que le vote de confiance obtenu par George Papandréou  est le « signe »  d'un accord sur sa mise à l'écart.

Samedi  5 novembre

Avant de s’entretenir Samedi  matin avec  le Président Grec Karolos Papoulias, Georges Papandreou a déclaré  «  …..  des négociations vont rapidement débuter en Grèce en vue de former un gouvernement de coalition chargé d'adopter des mesures d'austérité nécessaires à l'obtention d'une aide financière pour éviter au pays la faillite ….. » …..."Mon objectif est de mettre immédiatement sur pied un gouvernement de coalition. Une absence de consensus effraierait nos partenaires européens quant à notre présence dans la zone euro", a-t-il  avant  de s’entretenir ce samedi matin avec le Président grec Karolos Papoulias.

 C’est ce samedi que le Premier ministre socialiste a rencontré en milieu de journée le président Karolos Papoulias. Il lui a déclaré notamment  qu'un consensus politique était essentiel pour que de la Grèce reste au sein de la zone euro.

"Afin de créer cette coopération élargie, nous allons entamer prochainement les procédures et les contacts", a déclaré George Papandréou à la presse à sa sortie du palais présidentiel.

Il a  estimé que la Grèce devait à tout prix éviter à court terme des élections législatives anticipées.

Selon plusieurs sources politiques impliquées dans la recherche d’une coalition gouvernementale,   George Papandreou s’est mis d’accord avec son ministre des Finances Evangelos Venizelos pour lui laisser le soin de former le gouvernement de coalition.
Ce dernier,  aurait obtenu l’appui des dirigeants de plusieurs petits partis à la future coalition, dont un parti d’extrême -droite et un autre de centre-droit.

De sources politiques, Evangelos Venizelos aurait obtenu l'appui des dirigeants de plusieurs petits partis pour une future coalition.

 Les chefs du parti d'extrême-droite LAOS et d'une formation de centre-droit ont laissé entendre qu'ils soutiendraient une coalition dirigée par Evangelos Venizelos.
La future coalition ne devrait pas comprendre les conservateurs de Nouvelle Démocratie,  principal parti d'opposition, dont l'offre de gouvernement d'union nationale n'a pas été retenue par le Pasok.
Le chef de file du camp conservateur, Antonis Samaras, a réitéré samedi sa demande en faveur d'un gouvernement qui resterait en place le temps de faire adopter les mesures prévues par le plan d'aide, puis la tenue immédiate d'élections.
Il devrait rencontrer  à son tour le chef de l'Etat dimanche, à 11h00 GMT.
En se fondant sur la déclaration d’Evangelos Venizelos au parlement, les médias rapportent que le  futur gouvernement sera  composé de responsables politiques et  aura pour objectif d’éviter une faillite du pays avant des élections législatives anticipées qui ne  devraient intervenir dans quelques mois.

Ce dernier a déclaré aux députés que le prochain gouvernement dirigerait le pays jusqu'en février puis proposerait la tenue d'élections législatives anticipées.

Les observateurs estiment qu’après  deux ans d'austérité  imposée à la Grèce  par les dirigeants européens en échange d'un soutien financier, les Grecs auraient probablement rejeté les conditions du nouveau plan d'aide en cas de référendum, en soulignant que la Grèce risque la faillite en décembre si elle n’obtient pas d’urgence une nouvelle aide.

La « page » d’un référendum qui aurait rejeté le plan d’aide avait saisi de panique   les dirigeants de la zone euro, qui craignaient  un effet contagion  à  d'autres pays fragilisés sur les marchés financiers tels que l'Espagne et  l'Italie et  de mettre en péril la Zone Euro, semble donc  tournée et avec elle  les fonctions du Premier Ministre Georges Papandreou.

Reste aux politiques Grecs de parvenir à  former très rapidement un Gouvernement de coalition  « capable »  d’imposer au peuple Grecs des mesures  d’austérités drastiques que réclament leurs partenaires  européens.  
En principe, la Grèce s’est engagée à remplir ses obligations pour  recevoir  d'ici fin février la première tranche du nouveau plan d'aide et puisse procéder à la recapitalisation de son  système bancaire local et finaliser le plan de Participation du secteur public concernant la "coupe" volontaire de la dette de l'Etat grec signée  récemment  à Bruxelles.

Lundi  7 novembre se tiendra une réunion de l’Eurogroup à Bruxelles,   Athènes  devrait assurer sa   représentation à  cette importante réunion,  pour présenter "des garanties politiques nécessaires pour le versement de la sixième tranche à temps et la poursuite du processus pour l'application du sommet du 26 octobre"
Tout ne tient qu’à un fil qui se résume en cette question : «  les garanties politiques nécessaires »  qui seront présentées par la Grèce  seront-elles acceptées par l’Eurogroup ?
Si elles sont jugées insuffisantes, la Grèce se retrouvera encore une fois sous pression pour les réviser en urgence  avec l’épée de Damoclès d’une faillite en décembre suspendue au-dessus de sa tête coalisée.


REVUE DE PRESSE :

Grèce : le parlement vote la confiance, une coalition attendue

TF1 -
Le Premier ministre Papandréou a obtenu samedi tôt le matin la confiance du parlement après une semaine de psychodrame dans la zone euro. Désormais, la classe politique va devoir s'entendre pour former un gouvernement de coalition, avant les prochaines ...

Nicolas Sarkozy et Patrick Obama sur TF1 et France 2 : opération de charme électoral ?

Éditorial de lucienne magalie pons


Lors d’un entretien croisé diffusé hier dans les journaux du soir de TF1 et de France 2, le Président Français Nicolas Sarkozy et le  président américain Barack Obama, installés dans la Mairie de Cannes, se sont montrés attentifs et ont fait patte douce pour répondre aux questions de Laurence Ferrari très grave et concentrée  et David Pujadas plus léger et souriant.

Les deux présidents se sont employés à célébrer réciproquement   « l’amitié de longue » qui existe  entre Washington et Paris, mais aussi la qualité de leur relation personnelle.

Sur ce chapitre le  Président Obama a affirmé : ….« Vu le fait que nous avons beaucoup travaillé ensemble, Nicolas et moi, nous entretenons d’excellentes relations, nous les avons toujours eues. Cela résulte du fait que nous partageons des responsabilités, nous menons les mêmes combats dans une époque très difficile »….,  en ajoutant …  « Nicolas a toujours été un partenaire ouvert, qui travaille beaucoup, qui a beaucoup d’énergie. Que ce soit sur des questions économiques, des questions liées à la sécurité, il a été un partenaire absolument essentiel ».

Le Président Français n’est pas resté en reste de compliment envers son homologue américain qu’il considère comme « un homme que l’on peut convaincre et un homme courageux ».

Les deux Présidents se sont félicités des résultats du G20 et de leur coopération et entente sur les points essentiels qu’ils ont commentés chacun à leur tour, et il n’est pas  utile ici de reporter leur propos sur ces thèmes largement commentés dans les médias (voir revue de presse)

Le président américain au cours de l’entretien a  également  mis en avant  que « l’on n’aurait pas pu réussir en Libye sans le leadership de Nicolas et de l’Otan, on ne serait pas dans une position aussi forte en Afghanistan sans le leadership de Nicolas Sarkozy ainsi que des autres partenaires de notre coalition ».

Le Président Sarkozy a tenu à souligner,  et à se féliciter  implicitement en quelque sorte, que la coalition et l’Otan n’avaient pas perdu un seul homme en Libye….
Pas un mot naturellement de la part de l’un ou de l’autre sur les dizaines de milliers de civils Libyens tués  et gravement blessés et des villes réduite en ruine à l’occasion des frappes aériennes de l’Otan … 

Enfin le Président Obama a  jugé  que « Nicolas Sarkozy est quelqu’un qui a beaucoup d’énergie, et c’est quelqu’un qui n’aime pas perdre, donc il va donner cette énergie à toute campagne éventuelle », a jugé le dirigeant américain, à propos de la présidentielle 2012.

Pour tout vous dire notre impression personnelle est que les deux Présidents affrontés à des difficultés insurmontables dans leurs pays respectifs, ont voulu donner d’eux-mêmes un image rassurante en  se montrant soudés, «  la mano dans la mano », tournés vers les mêmes objectifs politiques, et ce n’est pas par hasard que l’opposition et certains médias ont déjà qualifié cette émission de manœuvre électorale et d’opération ...insupportable ou encore d'opération de « com ».

Revue de presse

·  Bayrou: l'interview Obama-Sarkozy est une ... - Le Nouvel Observateur

tempsreel.nouvelobs.com/.../bayrou-l-interview-obama-sarkozy-est-u...
il y a 19 heures – 04-11-11 François Bayrou, président du MoDem, a dénoncé vendredi une "opération" ... "insupportable" avec l'interview croisée de Nicolas Sarkozy et Barack Obama vendredi sur ... François Hollande : ses amis du show-biz ...

·  obama sarkozy barack - Bayrou: l'interview Obama-Sarkozy est une ...

www.2424actu.fr/.../bayrou-l-interview-obama-sarkozy-est-une-oper...
il y a 18 heures – Actualité Economie : François Bayrou, président du MoDem, a dénoncé vendredi ... Bayrou: l'interview Obama-Sarkozy est une "opération" de ...

·  EN DIRECT - Le dernier jour du G20 sur fond de crise grecque ...

actu.orange.fr/.../en-direct-le-dernier-jour-du-g20-sur-fond-de-crise-...
il y a 20 heures – L'interview Obama-Sarkozy est une "opération" de communication .... 10H30 - Critique - François Hollande, candidat socialiste à la ...

·  Malgré la crise de l'euro, Sarkozy vante à Cannes le bilan de "son ...

actu.orange.fr/.../malgre-la-crise-de-l-euro-sarkozy-vante-a-cannes-le...
il y a 11 heures – L'interview Obama-Sarkozy est une "opération" de ...

·  Bayrou: l'interview Obama-Sarkozy est une "opération" de ...

2012etvous.fr.msn.com/article.aspx?cp-documentid=159687840
il y a 19 heures – François Bayrou, président du MoDem, a dénoncé vendredi une opération ... président de la commission des Finances dénonce le projet de budget 2012 ... Hollande crédité pour sa compétence économique, Sarkozy pour sa ...

G20: Obama et Sarkozy affichent leur «amitié»


20minutes.fr - il y a 7 heures
Nicolas Sarkozy et Barack Obama, lors de leur interview télévisée post-G20 le 4 ... lors de leur interview post-G20 sur TF1 et France 2 ce vendredi soir. ...
Sarkozy et Obama en interview sur France 2 et TF1Bloc.com
Interview TV : Sarkozy et Obama affirment leur "lien excellent"TF1
Taxes sur les transactions: Obama d'accord sur l'objectif, pas les ...Les Échos
AFP - nouvelobs.com
Autres articles (902) »


· 
Le Parisien

Le Télégramme - il y a 15 minutes
Hier soir, une interview croisée de Barack Obama et Nicolas Sarkozy a été diffusée dans les JT de 20 h de TF1 et France 2. L'essentiel de cet entretien a ...

·  Exclusif : Laurence Ferrari depuis le plateau de l'interview Obama ...

videos.tf1.fr/.../2011/exclusif-laurence-ferrari-depuis-le-plateau-de-l-...
En marge du G20, Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont accordé au 20h la ... dans les journaux de 20 heures de TF1, présenté par Claire Chazal, et de France 2, présenté par ... Extraits; Durée : 0 min 56; Date : 4 novembre 2011; Auteur : TF1 ...

·  Interview TV : Sarkozy et Obama affirment leur "lien excellent ...

lci.tf1.fr/.../interview-tv-sarkozy-et-obama-affirment-leur-lien-excelle...
il y a 10 heures – Dans leur entretien commun à TF1 et France 2 réalisé à ...

·  Sarkozy et Obama en interview croisée : la vidéo intégrale - Le ...

videos.tf1.fr/.../sarkozy-et-obama-en-interview-croisee-la-video-integ...
il y a 9 heures – Nicolas Sarkozy et Barack Obama ont répondu vendredi en ...

AgoraVox
 - ‎3 nov. 2011‎

·  Interview : Obama et Sarkozy sur TF1 et France 2 vendredi - Monde ...

lci.tf1.fr/.../interview-obama-et-sarkozy-sur-tf1-et-france-2-vendredi-...
il y a 1 jour – Interview : Obama et Sarkozy sur TF1 et France 2 vendredi .


04 novembre 2011

G20: un parapluie sous lequel les dirigeants s'abritent pour étrangler les populations

Éditorial de lucienne magalie pons




Avant la publication  de la déclaration finale du G20 les médias donnaient en  fin de matinée  et en début d’après midi quelques indications sur  les points  qui devraient y figurer , en lisant la  presse nous avons essayé  de nous en inspirer pour en  retenir quelques lignes  assorties  de quelques parenthèses de notre rédaction :

 Parenthèse : La Grèce : le clou du spectacle

Après avoir plonger l’UE au sein du G20  dans la stupeur et  la panique et affolé les marchés boursiers, le Premier Ministre Papandréou a fait volte face et renoncé à son projet de référendum sur le plan de sauvetage  face à la menace de la France, de l’Allemagne et du FMI de ne plus leur verser aucune aide financière ….

Entre temps, la pression des marchés s'est accentuée sur l'Italie, troisième économie de la zone euro, quatrième emprunteur dans la monde, et principale cible des investisseurs en cas de propagation de l'incendie.

L'Italie : Berlusconi a réussi à  surfer sur un  flou artistique

Entre temps, la pression des marchés s'était accentuée sur l'Italie, troisième économie de la zone euro, quatrième emprunteur dans la monde, et principale cible des investisseurs en cas de propagation de l'incendie.

Soulagé de la nouvelle position Grecque, au sein du G20,  l’Italie s’est vu désignée comme cible  par ses partenaires européens, Silvio Berlusconi  attendu de pied ferme au G20, a présenté les mesures d’austérité qu’il compte mettre en œuvre et aurait (1) accepté que l’Italie soit placée   sous surveillance du Fonds monétaire international (FMI), qui contrôlera , aux côtés de la Commission européenne, ses engagements budgétaires.

(1) Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a accepté ce rôle du FMI, selon  « certaines » sources   qui évoquent une surveillance "stricte" de la mise en oeuvre des mesures de réduction du déficit public du pays.

Mais selon  « une source gouvernementale italienne,  Rome a donné une autre  version :: l'Italie n'a pas accepté une "surveillance" formelle par l'institution de Washington mais est prête à lui demander des "conseils", ou des "avis", selon une source gouvernementale italienne.

Parenthèse : Quoiqu’il en soit le Cavaliere s’en est tiré au moins au G20 avec pas trop de bosses sur la cabesse, mais dans son pays l’opposition s’acharne contre lui et demande sa démission …on suivra ça dans les jours prochains

 La Taxe sur les transactions financières : dès la fin de l’année prochaine …une échéance encore lointaine..

 Le sommet du G20 de Cannes a évoqué  la taxe sur les transactions financières, défendue par Paris et Berlin mais  n’est pas  parvenu à l'unanimité sur cette question.

La France qui faisait la sourde oreille sur cette question jusqu’à présent change donc de cap puis  Nicolas Sarkozy a souhaité qu'une taxe sur les transactions financières soit mise en place dans les pays de l'Union européenne "dès l'année 2012", en assurant que  le projet de taxe préparé par la Commission de Bruxelles serait examiné par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE "dès le début de cette année" et a promis que la France "se battra" pour faire en sorte qu'elle soit mise en service dès la fin de l'année prochaine.

Le Président de la Commission européenne, José Manuel Barroso,  a déclaré en conférence de presse  qu’il  y aura "quelques références dans les conclusions (du sommet) sur cette taxe sur les transactions financières" et les "efforts de ceux qui veulent aller de l'avant seront reconnus" même si elle ne fait "pas l'unanimité actuellement

Parenthèse : nous avons entendu un spécialiste expert financier,  interviewé sur une radio, affirmer que dans l’état actuel des opérations boursières étant donné la vitesse des opérations de transactions financières opérées par les traders,   il serait pratiquement impossible pour les organismes officiels de saisir la totalité de ces opérations faute de matériels informatiques adéquat…….
  
La régulation financière : faut-il y croire … ?

Les membres du G20 ont confirmé leur engagement à réguler d'ici fin 2012 les produits financiers dérivés, accusés d'alimenter la spéculation. "Tous les contrats de produits dérivés de gré à gré normalisés devraient être échangés sur des plateformes d'échanges ou via des plateformes de négociation électronique, selon le cas, et compensés par des contreparties centrales d'ici la fin 2012 au plus tard", ont affirmé les dirigeants des pays du G20 , ils souhaitent  aussi une évaluation du "fonctionnement" des marchés des Credit Default Swaps (CDS), ces "contrats d'assurance des risques de défaut" d'un pays, qu’ils accusent de favoriser la spéculation contre les Etats."

Les membres du G20 se sont aussi engagés à contrôler "en continu" les bonus distribués par les banques, en désignant les "lacunes" dans le respect des normes internationales et ont invité   le Conseil de stabilité financière (FSB) à entreprendre un processus de contrôle en continu des pratiques de rémunération et à rendre ses résultats publics, en insistant sur les lacunes et les obstacles qui empêchent l'application totale de ces normes".


Les paradis fiscaux : la chasse aux sorcières  bis repetita

Le Président Français  Nicolas Sarkozy veut publier (comme il l’avait fait en 2008) une liste de 11 pays qui abritent des   paradis fiscaux et que ces pays   seraient "mis au ban de la communauté internationale." : "Nous nous ne voulons plus de paradis fiscaux. Le message est très clair, les pays qui demeurent des paradis fiscaux seront mis au ban de la communauté internationale", a déclaré le président français.

Parenthèse : la publication en 2008 d’une liste de pays à paradis fiscaux n’avait finalement pas donné de résultat mémorable, pas plus que la chasse au bonus et autre abus …pratiques de   primes, « rémunérations »   et autres avantages défiscalisés … etc …. ect…

La croissance mondiale : une  volonté pieuse ?
Les principales économies de la planète veulent ramener la croissance sur des bases durables en s'efforçant de corriger les déséquilibres économiques mondiaux.

La Chine et l'Allemagne s'engagent ainsi à prendre des mesures pour soutenir leur demande intérieure afin de soutenir la croissance mondiale.

Le FMI : augmentation additionnelle  des ressources envisagée

- sous 3 conditions,  « si possible »,  si nécessaire » , «  par des pays volontaires  », traduction : «  si je veux,  p’te ben qu’oui , p’te ben qu’non  » 
-          
L'augmentation des ressources du FMI  a été envisagée, le G20  accepterait une possible augmentation des ressources du Fonds par des pays volontaires.

Selon Hermann Van Rompuy, Président de l’Union Européenne, "Le G20 est prêt  … à accorder des ressources additionnelles au FMI et à les mettre en oeuvre rapidement si nécessaire"
Il a ainsi évoqué trois "options concrètes" avec "des contributions bilatérales au FMI comme cela a été fait lors de la crise financière de 2009" et des émissions de droits de tirage spéciaux (DTS), une sorte d'actif de réserve créé par le Fonds, "pour des contributions volontaires". La troisième option serait une "entité spécifique créée au sein du FMI", "une sorte de 'trust fund'" ou compte spécial alimenté par des contributions volontaires.

La production agricole : toujours plus, jusqu’à l’épuisement des sols sans doute …

"Nous nous engageons à augmenter durablement la production et la productivité agricoles. Pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre plus de 9 milliards de personnes d'ici à 2050, il est estimé qu'une augmentation de 70% de la production agricole sera nécessaire sur la même période", indiquait le document provisoire de communiqué final.
"Nous nous accordons pour investir davantage dans l'agriculture", poursuit le projet.
Selon ce document, les chefs d'Etat et de gouvernement des vingt pays les plus riches du monde s'engagent également à améliorer la régulation des marchés des matières premières agricoles, afin de limiter la très grande volatilité des prix, sans toutefois s'accorder sur des mesures obligatoire

parenthèse :  il est évident que  9 milliards de personnes d’ici à 2050 représenteront une ressource humaine de consommateurs potentiels que les moyens publicitaires auront tôt fait de transformer en sur- consommateurs ,  les  industries alimentaires  de transformation des produits agricoles s’en lèchent déjà les babines .. et bien entendu toutes les autres industries  dans tous les secteurs de production Ne  serait-il pas plus judicieux  et honnête  que les dirigeants politiques s’ils étaient conscients de leurs devoirs envers les populations de leurs pays et du monde entier  prennent des mesures pour sauver la planète  d’une surpopulation qui finira pas épuiser ses ressources et  polluer et  mourir toutes les espèces animales et  végétales  ? ….. par exemple prendre  des mesures  de limitation des naissances, comme en Chine par exemple, mais en favorisant surtout les  moyens de contraception et en proscrivant l’IVG (sauf cas exceptionnel prescrit par le corps médical, ou encore en cas de viol ou inceste). Evidemment il ne faut pas s’attendre de la part des pays capitalistes néo libéraux les plus riches du monde qu’ils favorisent la limitation des naissances, ceci va à l’encontre de leur instincts de prédateurs financiers.

Le   déjeuner du G20 à Cannes  de ce jour a   aussi été le moment de la passation de pouvoirs entre la France et le Mexique qui va assurera à son tour  la présidence tournante pour un an.

Que restera-t-il de tous ces engagements, promesses déclarations, demain les dirigeants des pays du G20 vont se retrouver plongés dans les affaires de leurs pays, ceux de l’UE et Zone euro y comprise avec toujours les mêmes soucis,  croissance en berne, chômage en hausse ,crise de la dette, crise de l’euro,  seule certitude  nous savons que des plans d’austérité vont s’abattre encore sur nos têtes, et au fond le G20 est un instrument qui permet  aux  Chefs d’état de resserrer l’étau sur le cou des populations en se donnant bonne conscience et  en montrant patte blanches.

A noter que le G20 s’est promis à l’unanimité de ses membres de lutter contre le protectionnisme sous toutes ses formes … «  Laisser faire … laisser passer … » et surtout taxer tout ce qui passe !

Pas un mot sur le social  …., ou si peu qu’aucun média  ne l’a noté

La réalité des lendemains du G20 :

"François Fillon annoncera lundi les nouvelles mesures d'économies promises par Nicolas Sarkozy pour boucler le budget 2012 alors que l'économie française accumule les signes d'essoufflement.
Le Premier ministre tiendra à cet effet une conférence de presse à l'issue du conseil des ministres, prévu à 10h00, a-t-on appris vendredi de source parlementaire."

03 novembre 2011

G20 : Obama s'est distingué par des "plaisanteries" assez lourdes !

Éditorial de lucienne magalie pons

Sans commentaires sauf à souligner que les "plaisanteries" d'Obama sont assez lourdes ...


G20 et Affaire Grecque : Coup de théâtre du jour

Éditorial de lucienne magalie pons


Coup de théâtre  grec  « grandeur nature »   !

Les médias rapportent aujourd’hui que deux sources  anonymes proches du Chef du Gouvernement Grec ont affirmé que  Georges Papandréou a renoncé à convoquer un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce après avoir obtenu le soutien de principe du chef de file de l'opposition grec  à ces mesures.

M. Papandréou l'a déclaré pendant un conseil des ministres extraordinaire jeudi, selon ces responsables grecs.  L'un a ajouté que le Premier ministre excluait de démissionner malgré la pression croissante en ce sens et qu'il attendrait le résultat -très incertain- du vote de confiance au Parlement vendredi.

Une page semble tourner sur le Référendum grec qui parait  bien se voir rejeter aux calendes grecques , mais rien n'est encore acté : le référendum ne sera annulé qu'après la validation par les députés grecs  du plan de sauvetage européen.

Par ailleurs les médias évoquent la  démission du Premier Ministre Grec Papandreou , tout aussitôt démentie par ses  services, mais  les médias grecs avancent d'ores et déjà le nom de Lucas Papademos, ancien vice gouverneur de la banque centrale européenne proche de Georges Papandréou, pour constituer un éventuel gouvernement de transition.

Revue de presse :
Papandréou renonce au référendum sur le plan de sauvetage de la Grèce
Papandréou prêt à discuter d'un gouvernement de transition avec l'opposition
Europe1

nouvelobs.com - il y a 1 heure
ATHENES (AP) — Le Premier ministre grec Georges Papandréou a renoncé à convoquer un référendum sur le plan européen de sauvetage de la Grèce après avoir ...

·  Les services de Papandréou démentent des rumeurs de démission


Reuters - il y a 3 heures
... services du Premier ministre grec George Papandréou ont démenti jeudi les rumeurs de sa démission, sur fond de révolte contre son projet de référendum. ...
· 

Grèce: Papandreou n'entend pas donner sa démission


Voix de la Russie - il y a 1 heure
Le premier ministre grec George Papandreou n'entend pas démissionner malgré la ... Papandreou a proposé mercredi d'engager le référendum sur un accord de ...

· 

Le gouvernement grec au bord du gouffre


Radio-Canada - il y a 1 heure
Le bureau du premier ministre grec George Papandréou dément les rumeurs voulant qu'il s'apprête à démissionner à la veille d'un vote de confiance crucial ...
· 

Papandreou de plus en plus isolé


La Tribune.fr - il y a 1 jour
... du Parti socialiste réclament la démission du chef du gouvernement. ... George Papandreou estime quant à lui que le référendum qu'il souhaite "va ...
· 

Papandréou prêt à renoncer au Referendum


Le Post - il y a 25 minutes
Il a aussi annoncé qu'il ne donnerait pas sa démission et qu'un gouvernement ... gouvernement de coalition a la condition que Papandréou renonce au referendum.

ooOoo
Pour mémoire, hier  Mercredi les spéculations allaient bon train sur le sort de la Grèce et pour rappel la situation se présentait comme suit :

 La chancelière allemande Angela Merkel, le président Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde,   directrice du FMI, s’étaient  sont montrés  formels, après le mini- sommet de crise de mercredi soir à Cannes, ils avaient  confirmé leur moyen de pression : La Grèce ne recevra plus d’aides financières avant de connaître le résultat du Référendum grec du 4 décembre prochain.

On ne savait  pas quelle serait   leur position si au soir du 4 décembre il s’avérait que les électeurs grecs refusent le plan de sauvetage…il n’existe pas de plan alternatif  et  le Président Français, la Chancelière allemande , et la directrice du FMI, étaient  déterminés à maintenir le plan de sauvetage grec tels que les partenaires l’ont proposé le 27 octobre dernier à Bruxelles.

Un véritable bras de fer était  donc engagé entre la troïka « France-Allemagne-Fmi » et  la Grèce .

En effet, le moyen de pression des deux dirigeants européens et du FMI  s’adressait  tout autant au Gouvernement grecs qu’au peuple grec, tous étaient  prévenus qu’ils devraient  rester dans la zone euro s’ils voulaient t obtenir des crédits et qu’au contraire s’ils rejetaient  le plan de sauvetage trouvé le 27 octobre dernier à Bruxelles, il verraient  se fermer les aides financières des autres pays de l’UE, du FEFS et du FMI .

Les observateurs estimaient  que dans ce dernier cas  la Grèce se trouverait   irrémédiablement en défaut de paiement, donc en faillite confirmée,   et plus encore que par voie de conséquence  des pays comme l'Italie et le secteur bancaire seraient  inévitablement emportés par la spirale de faillite grecque.

Certains faisaient  remarquer  que  les sondages révélaient  que près de  60 %   grecs  se  prononceraient  contre la politique d'austérité du programme de stabilisation, mais que 76 %   souhaiteraient  rester dans la zone euro. Pour ces observateurs,  le Premier ministre grec avait  décidé - implicitement ou explicitement - de transformer le référendum sur l'accord « bruxellois »  en référendum en faveur du maintien de la Grèce dans la zone euro - afin de légitimer la politique des mesures draconiennes d'austérité   qu'impliquerait  ce maintien  et de calmer les mouvements protestataires qui se sont déroulés dans les rues grecques depuis plusieurs semaines.

Certains admettaient que  le Premier ministre grec ait eu recours en dernier ressort à un référendum aussi risqué pour se débarrasser d’une révolution contre laquelle il  devait  lutter quotidiennement.

On avançait que si  les Grecs se prononçaient  lors du référendum de début décembre contre les mesures d'austérité et donc contre le maintien dans la zone euro, le gouvernement  grec  n’aurait  vraisemblablement pas d’autre alternative que de sortir la Grèce  de la zone euro ce qui au préalable supposait  que la Grèce sorte de l’UE,(  selon   la seule  procédure envisageable , en effet le  traité européen ne prévoit pas en l'état actuel qu'un pays puisse quitter la zone euro sans sortir aussi de l'Union européenne),  quant à  l’hypothèse de renégociation d’un plan alternatif  qui avait été évoquée par des membres du Gouvernement grec  les observateurs estimaient elle  ne trouverait certainement pas grâce aux yeux des autres pays  de l’UE,  en la jugeant  « peu sérieuse »  tout en  soulignant   que   l'annonce du référendum, retardait   l'accord sur la décote et que le plan   initial  qui  devait entrer  en vigueur début 2012 après les négociations avec les banques et que dans  ces   conditions les banques étrangères ne pouvaient  prendre au sérieux l’éventualité  de nouvelles  négociations avec le gouvernement grec.

Les médias européens soulignaient  que certains grecs les plus durement touchés par les plans d’austérité se disaient  prêts à voter  pour le «  non » en acceptant de souffrir et de se priver au moins pendant dix ans  pour redresser la croissance de  leur pays, alors que d’autres au contraire plus fortunés qui  avaient  bénéficié des « largesses de l’UE depuis des décennies  voteraient  « oui » pour rester dans la Zone Euro et par définition dans l’UE.


G20 : les mini sommets se succèdent mais Papandréou ne cède pas aux pressions

Éditorial de lucienne magalie pons


C’est aujourd’hui que s’ouvrira officiellement à Cannes le Sommet du G20, mais dès hier soir des mini -sommets en marge du Sommet se sont tenues entre dirigeants européens, et les dirigeants FMI à l’effet de confirmer l’entente de Bruxelles du 27 octobre dernier, mise en péril par la décision du Premier Ministre Grec Georges Papandréou d’appeler son peuple à valider ou refuser par référendum le plan de sauvetage européen négocié à Bruxelles , qui prévoit notamment une décote de 50 % de la dette de la Grèce sur la base du volontariat des banques, sous différentes conditions, notamment entre autres un contrôle accru de la gestion financière de la Grèce et de l’application des mesures d’austérité, de la part des représentants de l’UE et du FMI 

Ce qui a été ressenti comme une mise sous tutelle de ce pays et une atteinte à sa souveraineté et provoqué des réactions et des critiques en Grèce. 

Ce matin d’après les médias qui diffuse les premiers échos de ces réunions marginales d’hier soir , on comprend que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui passent généralement pour tenir l’UE sous leur dictat politique, ne sont pas parvenus hier soir à persuader le Premier Ministre Grec Georges Papandréou de revenir sur sa décision, tout au plus Georges Papandréou a accepté, lors d'une réunion de crise avec les dirigeants européens et la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) d’avancer la date de ce référendum autour du 4 décembre prochain pour répondre à l’insistance du Président Français et de la Chancelière Allemande notamment, laquelle un peu plus tôt avait déclaré « Nous avons besoin de clarté »

A l'issue de cette réunion de crise, le Président Français a usé d’une sorte de menace qui pourrait s’apparenter à une sorte de chantage politico-financier pour faire pression sur le Premier Ministre grec, en assurant qu'il n'y aurait pas de versement de la sixième tranche du programme d'aide à la Grèce (huit milliards d'euros) tant qu'Athènes ne clarifierait pas sa position sur le plan de sauvetage européen.

Ndlr : ce qui en fait plongerait la Grèce dans la faillite « jusqu’au cou ». Comme on le voit « la solidarité européenne » est à dimension variable …"on ne prête qu'aux riches "...

Christine Lagarde, dirigeante du FMI a usé des mêmes procédés d’intimidation que Nicolas Sarkozy, elle a indiqué qu'elle liait son avis sur la poursuite du prêt de l'institution à la Grèce au résultat du référendum grec.

Précédant le Référendum qui en fait porte sur la validation ou le refus par le peuple grec du plan de sauvetage tel que prévu par l’entente de Bruxelles du 27 Octobre, le Président Français a élargi la question en la situant sur le plan du maintien de la Grèce, «La Grèce veut-elle rester ou non dans le zone euro?», s'est interrogé le président français. «Nous le souhaitons», en précisant que «c'est sur cette question» que le peuple grec «devrait se prononcer, si un référendum devait être organisé».

Enfin le Président Français a lancé un appel solennel pour qu'un consensus politique puisse être rapidement réuni en Grèce».

D’après les informations, Georges Papandréou aurait admis hier soir que le Référendum grec répondra à la question du maintien ou de la sortie de son pays dans la Zone Euro :



Le référendum sur l'aide européenne à la Grèce devrait avoir lieu le 4 décembre à Athènes , George Papandreou, plutôt optimiste,  se disant confiant dans une victoire du "oui" a  admis  que la question de fond était l'appartenance ou non de la Grèce à la zone euro.

"Ce n'est pas le moment de vous donner la formulation exacte mais l'essence est que ce n'est pas seulement une question sur un programme, c'est la question de savoir si nous voulons ou pas rester dans la zone euro. C'est très clair, et cela doit l'être pour tout le monde", a-t-il affirmé devant la   presse, …….., "Je crois que nous aurons une réponse positive, je crois que le peuple grec veut que la Grèce reste dans la zone euro et je crois que ce référendum le montrera", a ajouté George Papandreou. "Je veux dire que nous aurons un 'oui'". …, "J'ai informé mes partenaires qu'après avoir consulté le gouvernement en Grèce hier, nous pourrions organiser le référendum aussi vite que possible … et nous pensons qu'il est possible de faire ce référendum le 4 décembre", a-t-il indiqué.

Face aux craintes exprimées  sur un éventuel échec de la consultation, George Papandreou a déclaré : "Je pense que le peuple grec est sage et capable de prendre les bonnes décisions pour le bien de notre pays."

Rappelons que Christine Lagarde  directrice générale du FMI,  a  déclaré que le FMI examinerait la question du versement d'une sixième tranche d'aide à la Grèce une fois le référendum passé.

"Dès que le référendum aura été terminé et que toute incertitude aura disparu, je ferai une recommandation au conseil du FMI concernant la sixième tranche de notre prêt destiné à soutenir le programme économique de la Grèce", a-t-elle dit dans un communiqué.


Les responsables Européens doivent se réunirent à nouveau en mini sommet ce matin, avec les dirigeants Italiens et Espagnol notamment, en vue de coordonner leur position avant l’ouverture du Sommet du G20.

Bien entendu leurs efforts coordonnés auront pour objectif de rassurer les Etats-Unis et les Pays émergents inquiets de voir les dissensions européennes paralyser la croissance mondiale 

D’après certaines informations le Président Français et la chancelière Allemande insisteront pour le maintien et la mise en route en urgence du plan de sauvetage de la Grèce tel qu’il a été envisagé par les termes de l’entente de Bruxelles du 27 Octobre, en le présentant en quelque sorte comme la seule planche de salut pour éviter de précipiter la Zone Euro dans une crise insurmontable par effet de contagion.

De son côté, Christine Lagarde la directrice générale du FMI, a elle aussi appelé, hier, les Européens à appliquer avec «détermination» leur plan.

Mais la mise en œuvre de ce plan est désormais suspendue au résultat du référendum grec et qu’ils le veuillent ou non ce n’est qu’à titre conservatoire que leur volonté sera entendue aujourd’hui au G20, et elle ne pourra se mettre en route que si les grecs valident par leur vote le 4 décembre le plan de sauvetage.

La directrice générale du FMI, a toutefois appelé, hier, les Européens à appliquer avec «détermination» leur plan.

Les commentateurs font remarquer que c’est la première fois qu'une sortie d'un État de l'Union monétaire pratiquement en faillite est aussi explicitement envisagée, et d’autres ajoutent qu’aucune procédure n’existe pour sortir de la Zone euro directement, d’après les règles européennes il faudrait que cet état se retire sous certaines conditions de l’UE, avant de pouvoir sortir de la Zone Euro. Le cas échéant ce serait un précédent qui pourrait servir d’exemple et ouvrir la porte à d’autres pays « vulnérables » …….le nom de certains pays sont citées par les commentateurs tels que l’Italie et le Portugal …
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Ce n’est pas par hasard que José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a soutenu hier, que les conséquences d'un rejet du plan «seraient imprévisibles», surtout pour les plus vulnérables.
L’édifice conventionnel de l’UE et de la Zone euro montre ainsi, au grand jour, pour la première fois une fragilité financière à incidence économique, qui jusqu’alors était soigneusement dissimulée sous les discours triomphalistes des dirigeants et politiques euro optimistes et que les euro sceptiques ne cessaient de dénoncer.

Mais il ne s’agit plus aujourd’hui en UE de réparer la triple crise, politique, financière, économique en plaçant des rustines sur une jambe de bois, en changeant les pansements de temps en temps, tout renforçant des plans d’austérité , les dirigeants de l’UE et des pays de la Zone Euro sont au pied du mur pour trouver des solutions urgentes, quels que soient les résultats du référendum grec… c’est là que nous les attendons pour apprécier sur pièces et sur résultats leur crédibilité et leur compétence, le jeu d’annonces successives (les rustines) ça ne marche plus, surtout chez nous en France à six mois des élections présidentielles.



Revue de presse :


G20 : Point  sur le dossier du « Référendum Grecque » avant l’ouverture officielle du Sommet du G20

Grèce : le référendum aura lieu le 4 décembre

Le Parisien -




CANNES, 2 NOVEMBRE 2011. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont demandé instamment à la Grèce de choisir et suspendent, comme le FMI, les aides jusqu'au référendum. La Grèce veut-elle rester dans la zone euro ? C'est, en substance, la question à laquelle ...







02 novembre 2011

G20 : La solidarité chinoise et ses limites "incoercibles"

Éditorial de lucienne magalie pons



Monsieur Hu Jintao, le Président chinois est attendu à Cannes ce matin  pour participer au sommet du G20, il aura  ce  soir un dîner de travail avec Nicolas Sarkozy.

Sur son site «  Le Figaro.fr »   a publié  le 1er Novembre une interview  Avant de quitter Pékin, le chef d'État chinois a accepté de répondre à des questions écrites du Figaro.

La lecture de cet interview est très significatif des préoccupations du Président Chinois, en préambule de l’interview le Figaro.fr  titre    « Hu Jintao au Figaro :  Le G20 doit émettre un signal fort de solidarité » et   sous-titre   : «  Interview :  Le président chinois Hu Jintao énonce pour Le Figaro les priorités de son pays pour le sommet de Cannes. »

La lecture de cette  interview nous montre par ses réponses un président chinois essentiellement  axé sur les moyens de promouvoir,  une croissance forte, durable et équilibrée de l'économie mondiale et les moyens d’y parvenir.

Des moyens tout a fait néo-libéraux  et techniques  qui ne laissent place à aucune préoccupation de solidarité sociale comme nous l’avons découvert  à la lecture de cette interview.

Après différents développements que vous  trouverez  si vous le souhaitez dans l’interview publié en lien  en « Revue de Presse » à la suite de notre éditorial,  nous lisons que dans le cadre du G20, la Chine    très attachée aux concertations et coopérations avec la France dans le cadre du G20,   soutient les efforts français pour un sommet réussi et entend travailler ensemble avec la présidence française pour que ce rendez-vous à Cannes donne des résultats positifs et concrets et que l'économie mondiale retrouve rapidement une croissance forte.

Suivent  quelques  développements  par lesquels Hua Jintao   pose  ses intentions   sur la coopération  sino-française notamment  en matière électronucléaire et aéronautique,   l’exploration  de nouvelles pistes de coopération dans le domaine du développement durable, le renforcement d’échanges culturels et humains, ….. le succès des «années croisées linguistiques», l’élargissement de  l'échange d'étudiants et le maintien de  la dynamique de développement des relations sino-françaises,  etc...

Mais le plus significatif quand à sa doctrine politique puisé dans les   réponses de Hu Jintao  c’est la contastation ciblée qu’il  énonce sur  la situation économique et financière internationale actuelle, ce que Hua Jintao constate aujourd’hui «  c'est un ralentissement de la reprise mondiale, un accroissement net des facteurs d'instabilité et d'incertitude, une croissance en baisse des principales économies, un surendettement de certains pays développés, des turbulences sur les marchés financiers internationaux et  -  une montée du protectionnisme du commerce et de l'investissement de toutes sortes – (sic) –

En conséquence Hua Jintao  précise  ce qu’il attend (ndlr :  face à la situation économique et financière internationale  actuelles) des membres du G20  en énoncant à la suite  en matière de coopération , en énonçant à la suite trois domaines d’action :

 «   Les membres du G20 doivent renforcer leur coopération et œuvrer à une croissance forte, durable et équilibrée de l'économie mondiale. Le sommet de Cannes doit se concentrer sur cet objectif et agir notamment dans les trois domaines suivants :

- premièrement, poursuivre l'esprit de solidarité et de coopération gagnant-gagnant. Les membres du G20 doivent continuer à coopérer main dans la main, renforcer la coordination des politiques macroéconomiques, émettre un message clair de solidarité face aux défis majeurs de l'économie mondiale, consolider la reprise chèrement acquise et restaurer la confiance du marché ;

- deuxièmement, se concentrer sur les grands enjeux économiques et financiers urgents du monde. Le sommet de Cannes doit non seulement traiter adéquatement les questions comme la dette souveraine ainsi que la flambée et la volatilité des prix des matières premières, mais aussi donner une impulsion à la réforme du système monétaire et financier international, combattre le protectionnisme du commerce et de l'investissement et faire avancer les négociations multilatérales pour la libéralisation du commerce ;

- troisièmement, continuer à se pencher sur le problème des inégalités de développement Nord-Sud. Il faut apprécier objectivement et correctement la contribution des pays émergents et des pays en développement à la reprise et à la croissance de l'économie mondiale, tenir compte de leurs préoccupations raisonnables, accroître leur représentation et leur voix au chapitre dans la gouvernance économique mondiale et créer un environnement extérieur favorable à leur développement durable.

En lisant les trois domaines d’action développés par Hu Jintao , nous avons peine à croire que la Chine vit sous un régime communiste, les  moyens d’action indiqués par le Président Chinois sont  gravés sous le sceau  d’une politique néo-libérale qui affirme ses priorité, retenons que pour Hu Jantao  l’esprit de solidarité et de coopération  se définit  « gagnant-gagnant » principe de base tout à fait mercantile à notre avis, ensuite pour Hu Jantao  il s’agit notamment de combattre le protectionnisme du commerce et de l’investissement et  faire avancer les négociations multilatérales pour la libéralisation du commerce .

Qui dit mieux en matière de capitalisme néo-libéral ?

Toute l’interview très technique se poursuit dans des développements mécaniques  qui ne font place qu’aux échanges commerciaux, à la croissance, aux  profits etc……..

Pour terminer notre éditorial  il nous convient de noter que pas une seule fois la notion de solidarité sociale n’a été abordée  par Hu Jintao  dans ses développements …..  c’est là une de ses dernières préoccupations, les autres membres du G20 professent la même mentalité politique  que ce néo-libéral affirmé, dirigeant d’une Chine communiste, même si  mais  d’entre eux parfois abordent hypocritement le sujet  en se gardant bien de l’approfondir.

Revue de presse :

Hu Jintao au Figaro : «Le G20 doit émettre un signal clair de ...

Le Figaro -




Dans une interview au Figaro, le président chinois énonce les priorités de son pays pour le sommet de Cannes qui s'ouvre jeudi. Avant cela, Hu Jintao aura un dîner de travail demain soir avec Nicolas Sarkozy. Les Chinois feraient bien de ne pas oublier ...