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06 mars 2011

Libye : 5 et 6 mars 2011 - Revue de presse -


commentaire : Isolé et menacé selon le JDD....

En fait aux dernières nouvelles provenant d'autres sources (voir plus bas) des villes qui étaient "aux mains des insurgés" sont investies par l'Armée Loyale à Kadhafi ... sous réserve de confirmation.

REVUE DE PRESSE
SOURCE ; JDD. FR - 6 Mars 2011 -

Copie intégrale

Kadhafi: "J'en appelle à la France"

EXCLUSIF. Isolé et menacé, Mouammar Kadhafi a reçu samedi midi le JDD sous sa tente au coeur de Tripoli. Le "Guide" brandit la menace d'Al-Qaïda aux portes de l'Europe.


Quelle est la situation aujourd’hui , 

Vous voyez… je suis là…

Comment analysez-vous ce qui se passe dans votre pays et dans la région?

Tout le monde a entendu parler d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Or il y avait des cellules dormantes en Libye. Quand il y a eu la confusion en Tunisie et en Égypte, ils ont voulu profiter de la situation et Al-Qaida a donné instruction à ses cellules dormantes de faire surface. C’est ce qui s’est passé. Les membres de ces cellules se sont réveillés sur ordre et ont attaqué des casernes militaires et des commissariats de police pour prendre les armes. C’est ce qui a eu lieu à Benghazi et à Al-Baida, où il y a eu des échanges de coups de feu. Il y a eu des morts de part et d’autre. Les gens ont trouvé la mort devant le commissariat de police ou la caserne militaire. Ils ont pris les armes et se sont ensuite répandus dans les rues. Ils ont terrorisé la population de Benghazi. Aujourd’hui les gens ne peuvent plus sortir et ont peur.

D’où venaient les gens d’Al-Qaida?
Les leaders de ces cellules venaient d’Irak, d’Afghanistan ou même d’Algérie. Certains ont été relâchés de la prison de Guantanamo.

Comment pourraient-ils convaincre les jeunes de Benghazi de les suivre?
Ces jeunes ne connaissaient pas Al-Qaïda ni l’idéologie de cette organisation. Mais les membres de ces cellules vont jusqu’à leur donner des pilules hallucinogènes. Les meneurs d’Al-Qaïda viennent chaque jour pour parler avec eux, leur donnent ces pilules et de l’argent et leur demandent d’aller incendier des commissariats et d’attaquer des dépôts d’armes. Aujourd’hui, ces jeunes ont pris goût à ces pilules et pensent que les mitraillettes sont comme une sorte de feu d’artifice. Un de ces meneurs d’Al-Qaida, un ancien de Guantanamo, a appelé sa ville "l’émirat d’Al-Qaïda", un autre "l’émirat islamique". Ils ont mis en place une radio, la radio du Djihad. Nous, jusqu’à présent, nous n’avons pas pris la décision d’attaquer. Eux, ils terrorisent la population. Quand il y a un aéroport, ils l’attaquent; quand il y a un port, ils l’attaquent; quand il y a un gisement, ils l’attaquent, pour que les compagnies pétrolières prennent la poudre d’escampette.
«Il n’y a pas eu de manifestations en Libye!»

Vous pensez donc que tout cela est planifié?
Oui, très planifié. Malheureusement, cela a été présenté à l’étranger d’une façon très différente de ce qui se passe réellement. Il a été dit qu’il s’agissait de tirs sur des manifestants paisibles… mais les gens d’Al-Qaïda n’organisent pas de manifestations! Il n’y a pas eu de manifestations en Libye! Et personne n’a tiré sur des manifestants! Cela n’a rien à voir avec ce qui s’est passé en Tunisie ou en Égypte! Ici, les seules manifestations sont celles qui soutiennent la Jamahiriya. C’est pourquoi je m’étonne vraiment que l’on ne comprenne pas qu’il s’agit ici d’un combat contre le terrorisme. Nous sommes tous dans le même combat contre le terrorisme. Nos services de renseignements coopèrent. Nous vous avons beaucoup aidé ces dernières années! Alors pourquoi, lorsque nous sommes dans un combat contre le terrorisme ici en Libye, on ne vient pas nous aider en retour!

Quand vous avez vu tomber vos deux régimes voisins, la Tunisie et l’Égypte, en quelques semaines, n’avez-vous pas été inquiet pour vous-même?
Non, pourquoi? Notre situation ici est vraiment très différente. Chez nous, le pouvoir est au peuple. Nous n’avons pas de président qui démissionne, pas de parlement à dissoudre, pas d’élection qu’on falsifie, pas de Constitution qu’on peut amender. Nous n’avons pas de réclamations de justice sociale, parce qu’ici, c’est le peuple qui décide. Moi, je n’ai pas de pouvoir comme en avaient Ben Ali ou Hosni Moubarak. Moi, je ne suis qu’un référent, qu’une référence pour le peuple libyen. Aujourd’hui, nous, nous faisons face à Al-Qaïda, nous sommes les seuls à faire face, et personne ne veut nous aider…

A Benghazi pourtant, les meneurs ne semblent pas se référer à Al-Qaïda…
C’est possible qu’à Benghazi vous avez des juristes ou des hommes cultivés qui pensent pouvoir propager le message d’Al-Qaïda, mais en dernier ressort, Al-Qaïda les abandonnera. Les gens d’Al-Qaïda n’ont aucun sens de la démocratie, aucun sens social. Ils utilisent les juristes, les intellectuels, pour donner à leur action une coloration crédible, mais c’est tout.

Vous dites que vous n’avez pas pris la décision de reprendre le terrain perdu, mais quelles sont les options qui s’offrent à vous?
Les autorités militaires me disent qu’il est possible d’encercler les groupuscules pour les laisser s’évanouir et s’épuiser petit à petit. Ces gens-là égorgent des gens. Ils sont allés sortir des prisonniers des prisons, ils ont commencé à leur distribuer des armes, à piller les maisons, à violer les femmes, à attaquer les familles… Les habitants de Benghazi ont commencé à appeler au téléphone pour nous demander de bombarder ces gens-là… Le peuple libyen tout entier est du côté de la révolution Jamahiriya…

Quelle initiative comptez-vous prendre à présent?

Tout d’abord, je voudrais qu’une équipe d’enquête des Nations unies ou de l’Union africaine se rende ici, en Libye. Nous allons permettre à cette commission d’aller voir sur le terrain, sans aucune entrave.


Les organisations humanitaires ont mené une enquête qui évoque 6.000 morts… Vous contestez ce chiffre?
(Rires) Je vous donne un exemple, il y a un village dont la population est de moins de 1.000 personnes, incluant le secrétaire général du comité populaire. Ils ont dit que ce président était en fuite de son village à l’étranger. Ce jour-là, il était là, avec moi, sous ma tente! Ils ont dit qu’il y avait 3.000 morts dans ce village qui n’en compte que 1.000, et reste un village tranquille, où les gens ne regardent même pas la télévision. Il y a un autre village où des rumeurs ont dit que la Libye avait bombardé le port, or ce village est en plein désert! Il n’y a pas la mer…

«Nous avons beaucoup travaillé avec M.Sarkozy»

Qu’attendez-vous de la France?
La France a de grands intérêts en Libye. Nous avons beaucoup travaillé avec M.Sarkozy, nous avons collaboré ensemble dans plusieurs dossiers, plusieurs causes. La France aurait dû être la première à envoyer une commission d 'enquête. J’espère qu’elle changera son attitude à notre égard.

Avez vous eu au téléphone Nicolas Sarkozy depuis le début de la crise?
Non. Si la France souhaite coordonner et diriger la commission d’enquête, j’y serais favorable. Le Conseil de sécurité de l’ONU a pris une résolution contre la Libye… Le Conseil de sécurité n’est pas compétent pour les affaires internes d’un pays. Il intervient si deux États s’affrontent, mais là, le Conseil de sécurité outrepasse ses droits sur la base de simples informations médiatiques ou de rumeurs. S’il veut s’immiscer qu’il envoie une commission d’enquête, et je vous répète que j’y suis favorable. En attendant, sa résolution est nulle et non avenue à mes yeux, en tout cas tant qu’une commission d’enquête sérieuse et indépendante ne soit venue vérifier les choses sur place.

Quel rôle jouent, selon vous, les Américains?
(Sourire.) Comment est-ce possible que des responsables américains fassent de telles déclarations, racontant des boniments basés sur des rumeurs relayées par des médias? Quand il y a, par exemple, ici en Libye, entre 150 et 200 morts, ils ont parlé de milliers. Et ces victimes sont pour moitié de la police… Qu’ils envoient des enquêteurs! Ils verront que les morts sont devant les entrées principales des commissariats ou des casernes et qu’ils ont été tués parce qu’ils étaient en train d’attaquer. Il n’y a pas eu de tirs de soldats sur les gens dans la rue!

Depuis 1969 vous avez connu Richard Nixon et sept autres présidents américains, dont le dernier en date, Barack Obama… Qui vient de dire que vous devez "partir" et quitter le pays…
Que je quitte quoi? Où veut-il que je parte? Que j’aille où? Vous avez reconnu des erreurs dans la gestion de la Cyrénaïque? Oui, en 2006, les gens de Benghazi ont attaqué le consulat italien parce que le consul d’Italie avait fait des déclarations contre le Prophète. Les gens étaient très en colère et voulaient s’attaquer aux membres du consulat italien. Il y a eu un assaut. La police les en a empêchés et a tiré vers la foule pour éviter cette tuerie et il y a eu des morts. Au lieu de tirer en l’air, d’utiliser des balles en caoutchouc ou des canons à eau, la police, je l’admets, aurait dû évacuer les Italiens… Cette affaire a créé des tensions, oui.

La Cyrénaïque est une région où vous avez toujours eu des détracteurs, est-ce qu’il n’y a pas des demandes de plus grande autonomie, de fédéralisme…
Il y a quelque chose de cet acabit. avant l’indépendance de la Lybie, en 1951, on a déclaré d’abord l’indépendance de la Cyrénaïque, qui s’est appelé l’Émirat de Cyrénaïque. C’était le premier État libyen un an ou deux avant l’indépendance complète. Le roi était l’émir de Cyrénaïque, dans la Constitution, il était le roi de Libye et l’émir de Cyrénaïque. Il y a donc une sorte de privilège là-bas… C’est une région peu peuplée, qui représente 25% de la population de la Libye, et pour laquelle nous avons accordé, dans le plan actuel, 22 milliards de dollars d’investissements. Ce sont un peu les enfants gâtés de la Libye.

Qu’attendez-vous aujourd’hui?

Que la France prenne vite la tête de la commission d’enquête, qu’elle bloque la résolution de l’ONU au Conseil de sécurité, et qu’elle fasse arrêter les interventions étrangères dans la région de Benghazi.

Quelles interventions?
Je sais qu’il y a des contacts semi-officiels, des Britanniques, par exemple, ou d’autres Européens, avec des personnages de Benghazi. Nous avons arrêté un hélicoptère hollandais qui avait atterri en Libye sans la moindre autorisation.
Les pilotes sont-ils vos prisonniers?
Oui et c’est normal.
«Vous aurez Ben Laden à vos portes»

À vous écouter, tout va bien… rien ne se passe…
Le régime ici, en Libye, va bien. Il est stable. Je veux bien me faire comprendre: si on menace, si on déstabilise, on ira à la confusion, à Ben Laden, à des groupuscules armés. Voilà ce qui va arriver. Vous aurez l’immigration, des milliers de gens qui iront envahir l’Europe depuis la Libye. Et il n’y aura plus personne pour les arrêter. Ben Laden viendra s’installer en Afrique du Nord et laissera le mollah Omar en Afghanistan et au Pakistan. Vous aurez Ben Laden à vos portes.

Vous brandissez le spectre de la menace islamique…
Mais, c’est une réalité! En Tunisie et en Égypte il y a un vide politique. Les islamistes peuvent déjà entrer par là. Il y aura un djihad islamique en face de vous, en Méditerranée. Ils attaqueront la 6e flotte américaine, il y a aura des actes de piraterie ici, à vos portes, à 50 km de vos frontières. Les gens de Ben Laden viendront imposer des rançons sur terre, et sur mer. On reviendra au temps de Barberousse, des pirates, des Ottomans qui imposaient des rançons sur les bateaux. Ce sera vraiment une crise mondiale et une catastrophe pour tout le monde. Cette catastrophe va s’étendre du Pakistan, de l’Afghanistan, et viendra jusqu’en Afrique du Nord. Je ne laisserai pas faire!

Quel élément sérieux avez-vous pour brandir un tel scénario?

Je sais, grâce à nos services secrets, que les gens d’Al-Qaïda ont déjà pris des contacts avec Dako Amirov, qui est le meneur du Djihad en Russie. Nous savons que ces contacts existent, et qu’il y a des discussions pour qu’ils viennent les aider d’abord ici en Libye, puis après de renvoyer l’ascenseur.

Quel message de changement adressez-vous aux Libyens qui s’interrogent aujourd’hui?
En ce qui concerne la Cyrénaïque, c’est une région libyenne qui est mise devant le fait accompli par des groupes armés.

Vous semblez penser que le temps joue pour vous…
Oui, parce que le peuple est dérangé par tout ça… Mais ce que je veux vous faire comprendre, c’est que la situation est grave pour l’Occident tout entier et toute la Méditerranée… Comment les dirigeants européens ne voient-ils pas cela? Le risque que le terrorisme s’étende à l’échelle planétaire est évident.
«Je mets tout le monde au défi de prouver que j’ai un seul dinar à moi!»

Vous ne pensez pas qu’en Libye il y ait un risque de scission, de voir le pays durablement coupé en deux, comme en Côte d’Ivoire, par exemple?

En Côte d’Ivoire, au Soudan, il y a deux peuples, plusieurs religions, plusieurs ethnies, et de multiples différences. En Libye, il y a un seul peuple. Ce n’est pas l’intérêt de l’Occident de s’immiscer de cette manière ici. Les Américains, les Russes, les Européens, devraient nous aider au contraire. Sinon leurs entreprises seront mises à la porte par les groupes armés, et vous aurez à la place les Indiens et les Chinois… Et les sociétés européennes peuvent dire adieu à la Libye. Encore une fois, je leur demande de bien réfléchir.

Les démocraties n’aiment pas les régimes qui tirent sur leur peuple…

Je n’ai jamais tiré sur mon peuple! Et vous ne croyez pas que le régime algérien depuis des années combat l’extrémisme islamiste en faisant usage de la force! Et vous ne croyez pas que les Israéliens bombardent Gaza et des victimes civiles à cause des groupes armés qui s’y trouvent? Et en Afghanistan ou en Irak, vous ne savez pas que l’armée américaine fait régulièrement des victimes civiles? Est-ce que l’Otan en Afghanistan ne tire jamais sur des civils? Ici, en Libye, on n’a tiré sur personne. La commission d’enquête le montrera. La moitié des morts sont des policiers et des soldats, l’autre moitié est composée d’attaquants… Je mets la communauté internationale au défi de venir prouver le contraire.
Quel délai vous donnez-vous pour une sortie de crise?
Cela dépend du peuple libyen. Jusqu’où est-il prêt à accepter tout cela?

Les Américains menacent de bloquer vos avoirs bancaires…
Mes avoirs à moi?

Oui, à vous et à votre famille…
Je mets tout le monde au défi de prouver que j’ai un seul dinar à moi! Ce blocage des avoirs, c’est une piraterie de plus imposée sur l’argent de l’État libyen. Ils veulent voler de l’argent à l’État libyen et ils mentent en disant que c’est l’argent du Guide! Là aussi, qu’il y ait une enquête pour montrer à qui appartient cet argent. Moi, je suis tranquille. Je n’ai que cette tente. :


 6 mars : on note quelques contradictions dans les appréciations .



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6 mars -Libye-Tripoli : On annonce en restant réservé que des villes, encore hier aux mains des insurgés sont investies par l'Armée loyale de Kadhafi :


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5 Mars : l'appel de BHL depuis Benghazi :


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05 mars 2011

Libye : Qui soutient les insurgés ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Une question qui dérange : Qui soutient les insurgés ?


Nous venons  voir le Journal de 20 heures de TF1, dans la séquence consacrée à la révolution Libyenne deux vidéos  récentes ont été présentées, où l’un peut voir nettement des insurgés barbus coiffés de leur casques ou casquette militaire d’où déborde largement le célèbre foulard à carreau et à franges, sur les chars dont ils disposent flottent  des drapeaux verts.

Kadhafi  à toujours soutenu qu’Al-Qaïda soutient les insurgés.

Que faut-il en penser ?

actualisation : un ami vient de m'informer que le drapeau vert est celui de l'indépendance de la Libye,(depuis 1977) dont acte ...

Libye : Point d'actualité arrêté au 4 Mars 2011

Éditorial de lucienne magalie pons



Avertissement : notre Éditorial présente un point d’information ( très résumé) sur la Crise Libyenne  arrêté à la date du Vendredi 4 mars 2011 ;

Un prochain éditorial consacré à la Libye sera publié sur ce blog la semaine prochaine

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Cour pénale Internationale :

Ouverture d’une enquête en Libye par le Procureur de la CPI


Samedi passé,  le Conseil de sécurité des Nations unies avait saisi dans une résolution,  le procureur de la Cour Pénale Internationale   de la situation en Libye, considérant que «les attaques systématiques» contre la population civile de ce pays «peuvent être assimilées à des crimes contre l'humanité».

Lundi passé, le Procureur de la  Cour pénale Internationale Luis Moreno-Ocampoa,  avait  annoncé  mener un examen préliminaire, préalable à l'ouverture d'une enquête,  et destiné à établir s'il existe «une base raisonnable de croire qu'un crime relevant de la compétence de la Cour a été ou est en voie d'être commis».

D’après l’examen préliminaire des informations portées à sa connaissance, le Procureur est parvenu à la conclusion que l’ouverture d’une enquête s’imposait. le Jeudi 3 mars 2011,  Luis Moreno-Ocampo annonçait   l’ouverture d’une enquête en Libye., visant le colonel Mouammar Kadhafi, ses fils et plusieurs hauts responsables libyens..

Le procureur de la Cour Pénale Internationale,  en ouvrant cette enquête, a averti les autorités libyennes, les responsables des forces de sécurité et des milices et les chefs de ceux qui recrutent les mercenaires qu’ils ne sont pas à l’abri de poursuites. Il a mis en garde les groupes d’opposants armés qui peuvent commettre des crimes passibles de la CPI, notamment les allégations d’assassinats de mercenaires ou de migrants pris pour des combattants à la solde de Kadhafi.

Le Bureau du Procureur restera  en contact avec l’ONU, l’Union africaine, la Ligue des États arabes, et plusieurs États. Il recueillera aussi des informations auprès d’autres sources, dont Interpol, qui lui prêteront leur concours.

Le Procureur présentera ensuite son dossier aux juges de la CPI à qui il reviendra de se prononcer sur la délivrance de mandats d’arrêt à partir des éléments de preuve rassemblés.

Le procureur espère que des mandats d’arrêts pourront être émis d’ici quelques mois, le temps de rassembler toutes les preuves nécessaires. 

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Dans le cadre d’une conférence de presse  le  Vendredi 4 mars à La Haye, le Procureur  a donné  un aperçu des crimes allégués commis en Libye depuis le 15 février 2011 et communiqué  les premières informations recueillies quant aux entités et aux personnes susceptibles de faire l’objet de poursuites, qu’il a  notifiées afin de prévenir la commission d’autres crimes.

(Ndlr : au moment où nous avons rédigé notre Éditorial, la teneur de  la Conférence de Presse du Procureur du Vendredi  4 mars n’était pas encore publiée, nous y reviendrons la semaine prochaine dans un nouveau point d’informations sur l’évolution politique et diplomatique du conflit Libyen que nous nous proposons d’éditer la semaine prochaine, à moins que les évènements de cette révolution nous obligent par leur gravité à éditer en urgence un billet d’information)

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Position des États-Unis ; actions menées contre Kadhafi  

Les  États-Unis étudient d’autres options pour pousser Mouammar Kadhafi vers la sortie. La Secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton a déclaré qu’ils  envisagent  un agenda potentiel avec leurs  alliés de l’OTAN.  La Maison Blanche se prépare au cas où elle jugerait nécessaire d’agir pour des raisons humanitaires ou autres. L’une des actions actuellement examinées étant une interdiction de survol du pays.

 Hillary Clinton a indiqué mardi passé  qu'elle soutiendrait une nouvelle enquête sur le rôle joué par le leader libyen Mouammar Kadhafi dans l'attentat de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en Écosse en 1988.

Hillary Clinton  a déclaré au Congrès américain qu’elle allait donner suite à la requête d’une parlementaire demandant que Washington «rassemble les preuves et poursuive Kadhafi et tous ceux avec qui il aurait pu comploter» dans le cadre de cet attentat.

La Secrétaire d’État américaine  a aussi  indiqué à la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants que la présidente de la commission, Ileana Ros-Lehtinen, lui avait remis une lettre dans laquelle elle proposait l’ouverture d’une enquête.

 D’après Madame Clinton, l’essentiel du travail d’investigation de  cette requête reviendrait aux agences américaines chargées de la sécurité. Elle a indiqué qu’elle allait demander immédiatement au directeur du FBI, Robert Mueller, au ministre de la Justice, Eric Holder, et à d’autres «d’examiner comment on peut avancer sur ce dossier».

Initiative du Conseil Européen :

Le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, a annoncé mercredi la tenue d'un sommet extraordinaire de l'Union européenne (UE) la semaine prochaine sur les derniers développements dans le monde arabe, en particulier en Libye, à la suite d'une demande en ce sens du président français Nicolas Sarkozy et du Premier ministre britannique David Cameron, soutenue par plusieurs pays du sud de l'Europe directement concernés par les bouleversements sur la rive sud de la Méditerranée.
"Au vu de l'évolution de la situation au sud de l'Union européenne et en particulier en Libye, je vais convoquer un Conseil européen extraordinaire le 11 mars...pour définir une stratégie pour l'UE", a-t-il déclaré dans un communiqué.

 Au sujet  d’une éventuelle intervention internationale :

Les États-Unis ont commencé à envoyer des forces aériennes et navales près de la Libye. D’après les commentateurs  et les experts spécialistes,  ce déploiement de forces américaines ne signifie pas,  l'imminence d'une intervention militaire, qui serait très risquée.

La possibilité d’une intervention militaire internationale  reste peut-être encore  dans les intentions politiques des uns ou des autres, mais au préalable  toute  intervention  militaire  de la communauté internationale nécessite un mandat des Nations Unies voté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, et  ont pressent que   la Chine ou la Russie, ou les deux pays de concert, peut-être même d’autres pays  s’opposeraient  à un tel scénario.


Hillary Clinton, la Secrétaire d’État Américaine, ne semble apparemment  pas convaincue par une intervention de ce type pour le moment.

La secrétaire d’État, qui tente de coordonner les efforts américains avec ceux de l'Union européenne, a cependant  prévenu  qu'aucune hypothèse n'était exclue à l'égard de Mouammar Kadhafi, tant que son régime menacerait et tuerait des civils

"Comme vous le savez, nous avons des forces navales en Méditerranée" a-t-elle indiqué, au cours d'un point de presse à Genève, lundi, en marge de la session annuelle du Conseil des Droits de l'Homme. "Nous croyons qu'il y aura des besoins pour aider à des interventions humanitaires, nous savons également qu'il va y avoir probablement, malheureusement des besoins pour des missions de sauvetage" a-t-elle ajouté.

Pour la France une intervention militaire internationale n’est pas prioritaire …

François Baroin, porte parole du Gouvernement Français,  a souligné que l'option militaire n'est "pas la priorité" pour la France en rappelant  que "la priorité (était) humanitaire".

En revanche, il existe des contacts pour un éventuel soutien logistique entre les Européens et les Américains et ceux qui pourraient prendre les rênes du pays.


L’opposition libyenne, quand à elle,  a  nettement réagit en déclarant  qu’elle n’avait pas besoin de l’Occident,  et  qu’elle refusait toute ingérence étrangère dans la gestion de la révolte.

A noter q’il existe un obstacle diplomatique à une intervention  militaire de la communauté internationale en Libye. Toute action de la communauté internationale nécessite un mandat des Nations Unies,  voté à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU. Or, il est fort probable que la Chine ou la Russie, ou les deux pays de concert, s’opposent à un tel scénario.

Il semble  hors de question, pour les États-Unis comme pour la France, d’agir sans ce mandat.

Alain Juppé l’avait rappelé  mardi, lors de sa prise de fonction au ministère des Affaires étrangères, en écartant  l'option d'une intervention militaire en Libye "sans mandat clair de l'ONU".

  L’intervention militaire n’est qu’une option parmi d’autres, a rappelé Barack Obama. Mais sur le terrain diplomatique, le président américain se fait plus offensif. “La violence doit cesser, dit-il. Mouammar Kadhafi n’a plus de légitimité; il doit partir. Ce dont je veux m’assurer, c’est que les États-Unis sont bien en mesure d’intervenir massivement et rapidement si la situation venait à se détériorer au point de devenir une crise humanitaire”.

Articles liés :

Libye : une intervention armée en suspens

Europe1 - ‎Il y a 58 minutes ‎
Bien que des forces aient été déployées, il existe des obstacles à une action militaire. Décryptage. Au 15e jour de la contestation, Mouammar Kadhafi ne semble toujours pas décidé à céder devant la protestation qui gronde dans l'ensemble du pays. ...

Sur le même sujet




Missions Humanitaires :

A défaut d’une éventuelle intervention militaire,  l’Amérique et la France notamment   mettent en action  des missions   «  Humanitaires » :

Hillary Clinton  n’est pas convaincue par une intervention militaire  semble-t-il .

 La Secrétaire d’ État Américaine  qui  essaie de coordonner les intentions américaines avec celle de l’Union Européenne   a expliqué l’objectif des missions confiées  aux  bâtiments américains de la 6e flotte, envoyés près des côtes Libyennes par le Pentagone.

"Comme vous le savez, nous avons des forces navales en Méditerranée ….,   nous croyons qu'il y aura des besoins pour aider à des interventions humanitaires, nous savons également qu'il va y avoir probablement, malheureusement des besoins pour des missions de sauvetage"
 a-t-elle indiqué Lundi dernier,  au cours d'un point de presse à Genève en marge de la session annuelle du Conseil des Droits de l'Homme.

 Pour parvenir au départ  de  Mouammar Kadhaf,   les États-Unis  étudient d’autres options,

La Secrétaire d’État américaine Hillary  Clinton avait déjà déclaré que les États-Unis envisageaient  un agenda potentiel avec leurs  alliés de l’OTAN.

 La Maison Blanche se prépare au cas où elle jugerait nécessaire d’agir pour des raisons humanitaires ou autres. (L’une des actions  encore actuellement examinées serait  une interdiction de survol du pays.)

Par ailleurs les médias de leur côté informent  qu’il existe des contacts pour un éventuel soutien logistique entre les Européens et les Américains et ceux qui pourraient prendre les rênes du pouvoir en Libye.


De Libye  l’opposition libyenne  déjà  nettement fait savoir qu’elle refusait tout soutien,  toute ingérence étrangère dans la gestion de la révolte « l’opposition n’a pas besoin de l’Occident » ont annoncés ses porte parole.

D’après les commentateurs  et les experts spécialistes,  le déploiement de forces américaines ne signifie pas,  l'imminence d'une intervention, qui serait très risquée.

La France  comme l’a souligné François Baroin, porte parole du Gouvernement, estime  que l'option militaire n'est "pas la priorité",  et il a souligné  que  "la priorité (était) humanitaire".

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Tentative de médiation à l’initiative du Président Vénézuélien :


Le chef d’État vénézuélien avait  proposé lundi un plan de médiation internationale avec l’intervention de pays d’Amérique Latine, de l’Europe et du Moyen-Orient.

Mardi,  le porte parole d’Hugo Chavez  et  le journal Libyen en ligne, indiquaient que   le Colonel Kadhafi avait accepté cette proposition, mais en fait il semblerait qu’il n’en avait accepté  que le  principe,  puisque plus tard sur la chaîne Sky News,  Seïf Al-Islam,  le fil de Kadhafi, qui s’exprimait au nom du régime a déclaré qu’il n’en était rien ,  tout en remerciant Hugo Chavez  : «  …Nous  disant merci …mais nous sommes capables  de résoudre nous-mêmes nos problèmes, il n’y a pas besoin  d’une intervention étrangère … »

La proposition  de médiation d’Hugo Chavez a été  immédiatement rejetée par les insurgés Libyens de l’Est  qui ont fait savoir par l’un de leur porte  parole qu’ils n’accepteraient jamais de négocier « Jamais nous ne négocierons sur le sang de notre peuple » ,  … et  un conseiller du Président du Conseil National  Libyen a déclaré , dans  une  fin de non recevoir catégorique  : …  «  S’il doit y avoir une négociation elle ne doit porter que  sur une seule chose, comment Kadhafi quittera le pays…..,   il n’y a rien d’autre  à négocier. »


Sur le plan diplomatique, les États-Unis et  les pays européens ont écarté l’offre de médiation  du  président du Venezuela., Hugo Chavez, ami proche de longue date  et soutien actuel du  Président Kadhafi, avec lequel il  a toujours partagé une position « anti-impérialiste » contre le pouvoir Américain.

« Kadhafi doit partir » 

La Communauté Internationale  continue  d’exercer des pressions contre Kadhafi et son régime  et  se  donne  pour mission  de lui faire quitter le pouvoir, elle  ne cesse de   demander avec insistance le départ de Kadhafi …, sans toutefois lui proposer un point de chute.

Rappelons que plusieurs fois Kadhafi a réaffirmé qu’il ne quitterait son pays où il est né, et  qu’il se battrait s’il le fallait  jusqu’à sa dernière goutte sang  pour défendre son pays.

Ce n’est certainement pas actuellement qu’il changera d’avis avec Interpol à ses trousses.


Les dirigeants de pays occidentaux, dans leurs déclarations et  prise   de position politique sur la révolution Libyenne, ont pour leitmotiv  récurent  et intensif  « Kadhafi doit partir » : 


Le président américain Obama  a  réaffirmé Jeudi «   : “Mouammar Kadhafi doit partir” …………. “La violence doit cesser  ………Mouammar Kadhafi n’a plus de légitimité; il doit partir…….. Ce dont je veux m’assurer, c’est que les États-Unis sont bien en mesure d’intervenir massivement et rapidement si la situation venait à se détériorer au point de devenir une crise humanitaire”.

Les Etats-Unis ont commencé à envoyer des forces aériennes et navales près de la Libye.


En conclusion, la possibilité de voir  une intervention militaire internationale se mettre en place reste conditionnée à l’évolution de la crise humanitaire, et encore au préalable à une résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU.

écouterNicolas Sarkozy : "Kadhafi doit partir"   (cliquez sur le lien bleu pour le document sonore)

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy  s'est exprimé sur le sujet en s’expliquant sur la mission de la marine française : … "La marine française est dans le cadre d'une opération humanitaire", a souligné le chef de l'État, en dénonçant la "folie meurtrière de Kadhafi"…………… "Mouammar Kadhafi doit partir, il n'y a aucune ambiguïté en la matière", a-t-il déclaré.

Revue de presse :

 

Libye: plusieurs dizaines de morts, les rebelles sur deux fronts

20minutes.fr - ‎Il y a 4 heures ‎
Des opposants à Mouammar Kadhafi s'accrochent à un char abandonné par des soldats dans le centre de Zawiyah, Libye, le 1er mars 2011. A. JADALLAH / REUTERS MONDE - La tension ne baisse pas tandis que la plus grande confusion règne autour du plan de ...

 Extrait de  la Revue de Presse Européenne  d’EURO/TOPICS
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POLITIQUE
Linie
Eesti Päevaleht - Estonie
Une intervention problématique en Libye
 
La violence du régime libyen contre les manifestants pose un dilemme au reste du monde, estime le quotidien Eesti Päevaleht : "Si par exemple les Etats-Unis interviennent pour soutenir les insurgés, les partisans de Kadhafi pourraient alors se présenter comme des patriotes libyens. L'aversion des Arabes pour la supériorité des Européens et des Américains remonte déjà à l'époque coloniale et une ingérence de l'OTAN pourrait aussi faire passer les opposants gouvernementaux pour les suppôts des Etats-Unis aux yeux des autres pays arabes. Toute intervention aurait plus de légitimité si elle disposait d'un large soutien international, avec dans le meilleur des cas une participation de pays musulmans comme la Turquie et sous le mandat de l'ONU. Mais avant qu'un tel consensus ne se forme, la résistance libyenne pourrait déjà avoir été réprimée. Une intervention militaire devrait également avoir un objectif clair : le monde se rappelle encore du retrait précipité du Liban ou de Somalie. … Il serait préférable pour l'avenir du pays que les Libyens renversent eux-mêmes leur dictateur." (03.03.2011)


Delo - Slovénie
La Libye, un ennemi bienvenu

Le dictateur libyen Mouammar Kadhafi est un ennemi bienvenu pour l'Occident pour détourner l'attention des dictateurs alliés, estime le quotidien Delo : "Les troubles politiques en Libye, dont le dirigeant Kadhafi n'a jamais été un ami des Etats-Unis, sont venus à point nommé. Toute l'attention mondiale se porte désormais sur le nouvel ennemi public de la planète. Personne ne pense plus à la Tunisie où tout a commencé, à l'Egypte qui semble établir la démocratie, ou au Bahreïn qui héberge à titre de régime allié la cinquième flotte américaine. Dans ce pays, tranquillement et avec l'aide des Etats-Unis, les dirigeants accordent quelques douceurs démocratiques à leurs sujets en continuant de brandir le bâton au-dessus de leur tête. Il est vraiment tragique qu'en se soulevant contre le dictateur Kadhafi, les Libyens rendent un si mauvais service à leurs frères arabes." (03.03.2011)

» article intégral (lien externe, slovène)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Défense / Crises / Guerres, » Libye
Tous les textes disponibles de » Boris Cibej


04 mars 2011

La vérité de Nicolas Sarkozy est-elle sortie " du Puy-en-Velay " ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous connaissons notre histoire, était-il vraiment nécessaire que le Président Sarkozy nous rappelle le passé et les traditions catholiques de la France en soulignant son identité politique laïque ? S'agit-il d'un palabre pré_électoral pour ramener à lui quelques voix catholiques ? Ou encore a-t-il voulu placer un contre-poids catholique dans un des plateaux de la balance républicaine pour équilibrer le discours particulièrement élogieux qu'il avait prononcé au dernier dîner du Crif pour célébrer les traditions et la religion juive ?


Personnellement il m'importune que dans ses discours le Chef de l'état parle de religion juive ou catholique , comme il me déplairais qu'il porte sur le tapis politique la religion protestante, les croyances bouddhistes, bref de tout ce qui fait le tissu de notre diversité de religions et de croyances , diversité qui n'est pas une nouveauté des temps moderne et qui est enracinée dans notre passé.

Il me déplait aussi que le Chef de l'État focalise sur la religion musulmane et que l'UMP, sa majorité présidentielle, se livre avec sa bénédiction , comme le ferait un bras séculier de l'État, à un débat sur la laïcité et la place de 'Islam en France, comme je déplorerais aussi qu'il lance un débat sur les autres religions et croyances de nos compatriotes ou encore sur les obédiences maçonniques, sur les libres penseurs, les athées, bref sur tous les composants de notre diversité française, diversité qui n'est pas récente dans notre pays et que nous connaissons bien comme enracinés dans notre passé, sans avoir à l'apprendre par le Chef de l'État dans un discours qui associe la politique et les religions pour nous raconter notre histoire revue et corrigée selon ses humeurs du jour et surtout ses préoccupations électorales

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Nous attendons du Président Sarkozy des discours politiques , purement républicain et laïques, , sans connotations religieuses, c'est pas son job que de nous enseigner notre histoires, nos religions ou nos croyance, la Présidence n'est pas une Université, et pour voter on vote selon notre conscience républicaine sans tenir compte de notre religion qui est du domaine de notre spiritualité personnelle qui ne regarde que notre vie privée.

Ite missa est ..


Revue de presse
  • Nicolas Sarkozy au Puy-en-Velay: «Une tentative de reconquérir une partie de l'électorat de 2007»

Nicolas Sarkozy au Puy-en-Velay: «Une tentative de reconquérir une partie de l'électorat de 2007»

20minutes.fr - Hier, 18h36
INTERVIEW Jean Garrigues, historien et spécialiste d'histoire politique, décrypte le contexte dans lequel s'inscrit le déplacement du chef de l'Etat... Lire la suite »

03 mars 2011

Libye : Mardi 1er. Mars ...

Éditorial de lucienne magalie pons

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 Résumé de la situation en Libye principalement  de la journée de Mardi avec quelques informations sur la journée de Mercredi:

L’Amérique, la Communauté Internationale, l’Unions Européenne, la majorité des dirigeants européens et occidentaux, l’Onu,   tous  depuis de la révolte libyenne  ont condamné la répression que le  Colonel Kadhafi exerce dans son pays contre les insurgés, en souhaitant son départ … » Kadhafi doit partir »  tel était leur position  unanime.

Ces jours récents  la Russie  aussi rejoignait les pays occidentaux pour condamner Kadhafi.

 Mais au fil des jours  ils durent se rendre à l’évidence, Kadhafi était toujours présent au pouvoir  dans son pays soutenu par ses partisans,   les condamnations n’avaient pas de prise sur lui, c’est à ce moment là que les occidentaux sont passé au degré supérieur , des sanctions ont été prononcées par le Conseil de Sécurité » de l’Onu, le gel des avoirs du Colonel Kadhafi  a été prononcé en Amérique et dans les pays européens, de même  que l’interdiction de voyager pour  Kadhafi , ses fils, ses filles, ses proches.

Mardi,  la communauté internationale a  encore augmenté sa pression, l 'Assemblée générale des Nations Unies a écarté la Lybie de la Commission des Droits de l’Homme  en raison de la répression violente conduite par le dirigeant Libyen  Mouammar Kadhafi contre les opposants à son régime,  et dans la foulée le Conseil de sécurité a  menacé  le régime de Kadhafi  de nouvelles sanctions.

. Hillary Clinton, secrétaire d'État américaine, qui ne cesse de prendre position tant au nom de l’Amérique officiellement, qu’à titre personnel,  a  exhumé un  fantôme du passé, elle a indiqué mardi qu'elle soutiendrait une nouvelle enquête sur le rôle joué par le leader libyen Mouammar Kadhafi dans l'attentat de Lockerbie, qui avait fait 270 morts en Ecosse en 1988.

 Par ailleurs,   Hillary Clinton a  estimé  que «dans les années à venir, la Libye pourrait devenir une démocratie pacifique ou s'enfoncer dans une guerre civile prolongée». «Les enjeux sont élevés», a-t-elle souligné.


De son côté le Canada  a indiqué la saisie des avoirs appartenant au régime libyen. Il n'en a pas précisé la valeur ou la nature, mais  d’après  une source gouvernementale, reprise par une agence de presse,   le montant saisi avoisinait 2,3 milliards de dollars canadiens (2,36 mds de dollars américains). Les États-Unis ont gelé 30 milliards de dollars d'avoirs libyens

L'Union européenne étudie le gel des avoirs de sociétés libyennes liées au régime de Mouammar Kadhafi, en plus des sanctions déjà décidées lundi visant des personnes.  Plusieurs pays y sont favorables, comme la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne ou l'Italie, dont de très nombreuses entreprises comptent dans leur capital des participations libyennes. Elles «redoutent que les Libyens se mettent à brader leurs participations afin d'accéder à de l'argent frais», d’après «  un diplomate ».

Mardi, à  la télévision mexicaine « TelevisaMourad Medelci, ministre des Affaires étrangères algérien  a déclaré que la Libye doit «arrêter l'effusion de sang», il avait déjà exprimé la veille  que son pays était  «extrêmement préoccupé» par la situation en Libye, pays frontalier «important» où les institutions disparaissaient  de «manière visible et progressive»…… «L'Algérie ne se contente pas simplement de rapatrier ceux qui, parmi ses ressortissants, souhaitent rentrer dans leur pays …   ,Elle est aussi à l'écoute de tout ce qui demain peut ramener la sécurité, l’ordre et le progrès en Libye. »

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 Information confirmée Mardi :Un sommet extraordinaire consacré à crise libyenne et à l'Afrique du Nord rassemblera le 11 mars à Bruxelles les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'Union européenne
.Le Premier ministre britannique David Cameron  a jugé  «inadmissible»  que le colonel Kadhafi «puisse assassiner son propre peuple» et souligné qu'il était légitime dans ces circonstances d'envisager la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au dessus de la Libye

Mardi l'ambassadeur britannique à l'ONU, Mark Lyall Grant a  informé … que le Conseil de sécurité des Nations unies pourrait prendre de nouvelles mesures contre la Libye, en décrétant  une zone d'exclusion aérienne.

Évoquant  l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne pour protéger la population d'éventuels bombardements du camp Kadhafi le général américain commandant la zone a expliqué  que cela  nécessiterait la destruction préalable des défenses anti-aériennes du pays, et que   «serait une opération militaire».
 Alors que la communauté internationale «  réfléchit »   à la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye,  l’Organisation de la conférence islamique (OCI)  a fait savoir qu’elle est opposée à toute intervention militaire en Libye

Les pays occidentaux avec l’Amérique en tête,  franchissant une nouvelle escalade en faveur de la paix,  envisagent  une intervention  militaire sur le terrain en Libye contre Kadhafi et ses forces,  en évitant dans un premier temps de souligner qu’une telle intervention militaire      ne pourrait être autorisée que par une décision du   Conseil de Sécurité de l’ONU  à l’unanimité de ses membres

Toutefois certains  pays occidentaux ont  tenu à souligner  qu’une telle décision ne retiendra pas l’unanimité des membres du Conseil de Sécurité de l’Onu.

La France  faisant preuve de lucidité  et retrouvant ses esprits (ça lui arrive parfois)  a quant à elle  formulé de fermes  réserves sur  l’éventualité d’une intervention militaire en   soulignant le risque de réactions négatives du monde arabe,  et en mettant en avant la nécessité d’une décision de l’ONU, tant en qui concerne  en se démarquant ainsi des la Grande-Bretagne et des États-Unis, tant en ce qui concerne la création d’  une zone d'exclusion aérienne en Libye., qu’une éventuelle intervention militaire


Alain Juppé, nouveau Ministre  des affaires étrangères   de la France a été très catégorique, il est opposé à   une opération militaire, qui risquerait de ….. «  ressouder contre le nord de la Méditerranée les opinions et les peuples arabes »
 "Faut-il préparer une intervention militaire ? Nous ne le pensons pas dans le contexte actuel", a déclaré à l'Assemblée nationale le chef de la diplomatie  française, Alain Juppé, en évoquant les conséquences d'une opération de l'Otan en Libye.

"Il est probable qu'elle pourrait ressouder contre le nord de la  Méditerranée les opinions publiques et les peuples arabes", a-t-il estimé.

« Lors d'une réunion mercredi à Bruxelles des ambassadeurs des pays membres de l'Otan, "nous avons fait part de nos réticences", a ajouté le ministre français.

Par contre,  pour Alain Juppé il serait possible de continuer à planifier une zone d’exclusion aérienne, à condition qu’elle ne soit activée que sur une décision du Conseil de Sécurité de l’ONU ;
Là encore, tout  en   soulignant le risque de réactions négatives du monde arabe, en se démarquant sur ce point des États-Unis et de la Grande-Bretagne, la France    a mis en avant  la nécessité d’une décision de l'ONU pour créer une zone d'exclusion aérienne en Libye.

Alain Juppé a confirmé  devant les députés qu' «aucune intervention militaire» ne se ferait en Libye «sans mandat clair des Nations unies». «Au stade où je vous parle, il n'y a pas d'intervention militaire anticipée. Différentes options peuvent être étudiées, notamment celle d'une zone d'exclusion aérienne», a-t-il précisé.

Dans la soirée, de hauts responsables militaires américains ont indiqué  qu'il n'y a pas de consensus jusque là à l'Otan sur une intervention militaire en Libye et que la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne serait «extraordinairement» compliquée.

Par ailleurs Oana Lungescu porte parole de l’Otan a informé que  l’Otan….. « …continue à  consulter activement pour être prêts à toute éventualité»,  en précisant  qu'une zone d'exclusion aérienne nécessite l'aval de l'ONU.

(Équipée d'une vingtaine d'avions-radar Awacs, l’Otan  a déjà mené dans le passé des missions d'exclusion aérienne. Si une telle opération devait avoir  lieu, elle pourrait compter sur des contributions en avions de chasse de ses membres.)


Ndlr :l’Otan d’une part, et  les hauts responsables militaires  américains de l’Otan, d’autre part, , sont naturellement plus pertinents que les politiques occidentaux  en soulignant le nécessaire aval de l’Onu, .

Les  dirigeants politiques  paraissent irresponsables  en formulant des propositions d’interventions militaires, sans présumer des contrepoids onusiens qui heureusement sont là pour  éviter des catastrophes internationales.

Dans un premier temps , en Libye,  la menace  d’une éventuelle intervention militaire des occidentaux  dans leur pays  a été  rejetée par les  insurgés qui s’y opposaient et  soutenaient qu’ils  n’avaient  pas besoin d’une aide militaire pour s’imposer en Libye, mais aux dernières nouvelles , « des » dirigeants  de l'opposition libyenne examineraient une éventuelle demande de frappes aériennes étrangères,  certains parmi eux estiment que le déséquilibre entre leurs effectifs et les forces armées de Kadhafi est trop important.

Quand au Colonel Kadhafi  il campe sur ses positions, inflexible depuis le début de la révolte, il a réagit en avertissant qu’une intervention militaire extérieure provoquerait des milliers de victimes en Libye

Ibrahim Dabbashi, un diplomate libyen à l'ONU a affirmé qu’il   faudra peut-être encore des semaines pour forcer le colonel à quitter le pouvoir, d’après ce diplomate, le   gouvernement de transition formé par l'opposition commencera à travailler, même si  Kadhafi refuse de quitter Tripoli, affirme Ibrahim Dabbashi, un diplomate libyen à l'ONU.

(Rappelons que dimanche dernier   Conseil national indépendant a été créé  par les opposants à Benghazi, chargé de représenter «toutes les villes libérées de Libye».

. L'Organisation de la conférence islamique (OCI) est opposée à toute intervention militaire en Libye, alors que la communauté internationale réfléchit à la création d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus du territoire libyen.

Les commentateurs médiatiques  soulignent aussi qu’une intervention militaire  occidentale en Lybie pourrait perdurer des années et s’enliser dans une guerre qui pourrait s’étendre dans les pays frontaliers, ou encore entraîner dans le conflit   des pays du sud de l’Afrique, qui pourraient intervenir soit pour soutenir Kadhafi, soit pour le combattre.

On peut regretter  que la Communauté Internationale dès le début de la révolte tout en dénonçant  très justement les violences de la répression ne soit pas prononcée catégoriquement   en invitant les insurgés et le Colonel Kadhafi à négocier au lieu de s’entre-tuer, dans une dramatique et sanglante  lutte fratricide,  il faut croire  sans doute que  la Communauté Internationale  défend  des  intérêts supérieurs financiers, économiques, industriels, stratégiques,  qui l’incitent et la détermine  à choisir son camp,  jusqu’à agiter la menace d’une intervention militaire contre Kadhafi.
Les précédents fâcheux de l’Irak et de l’Afghanistan qui depuis des années font des milliers de victimes n’ont   pas l’air de les déranger, peut-être certains va-t-en guerre internationaux envisagent-t-il secrètement de faire subir à Kadhafi le même sort que ce celui de Saddam Hussein pour s’en débarrasser, le tout  au prétexte des Droits de l’homme, de  la démocratie et des libertés. .

Par ailleurs,  nous ne savons pas exactement quels sont  les dessous  du déclenchement  des mouvements de révolte dans les pays arabes et pour la Libye  s’agit-il  d’un mouvement spontané consécutif à ce fameux « effet de domino » que certains mettent en avant pour expliquer  le « printemps arabe » , ou au contraire ces mouvements révolutionnaires ont-ils été préparés depuis longtemps dans l’ombre, par qui, pour qui, et au bénéfice de quelles  tendances politiques ou idéologiques?

Et nous ne savons pas non plus pourquoi la Communauté Internationale  accentue sa pression, édicte des sanctions, brandit la menace d’une intervention militaire de préférence à une incitation à la négociation  entre les opposants insurgés et  le dirigeant Libyen.

La défense des droits de l’Homme, de la démocratie,  des libertés,  sont des arguments «  passe-partout »   qui couvrent  tout, mais  les raisons politiques essentielles  et les objectifs réels   poursuivis  par les pays occidentaux  ne sont pas clairement exprimés.

Toutes ces attitudes sont excessives et dénuées de prudence, d’autant  plus qu’actuellement nul est en mesure de prédire qui finalement emportera le pouvoir dans les pays arabes à la fin des révolutions notamment en Lybie.

Qui  peut prédire comment se terminera cette révolution, quel sera la nature politique qui finalement s’emparera du Pouvoir, ou encore Kadhafi aura-t- il résisté à toutes les pressions et ramené son peuple à lui,  soit par négociations, soit par un assouplissement considérable de son  régime ?

Le Président de la République Sud Africaine, une des voix sages de l’Afrique, privilégie et préconise  lui une solution pacifique, il soutient que   Kadhafi et des ses opposants  devraient négocier entre eux l’avenir de leur pays au lieu de recourir aux armes.
 
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Évacuations humanitaires

.Pendant que des  forces  navales et aériennes américaines sont déjà  en plein déploiement tout autour du pays :

 - Le HCR et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont mis au point, en «consultation avec les gouvernements tunisien et égyptien», un programme commun d’évacuation. les deux organisations onusiennes demandent à la communauté internationale de «fournir d'urgence des moyens financiers et logistiques massifs dont des avions, des bateaux et du personnel spécialisé».

- L’ ONU a lancé un «appel urgent» aux gouvernements pour une «évacuation humanitaire massive de dizaines de milliers de réfugiés» actuellement massés en Tunisie, près de la frontière libyenne
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-  La France  prépare   sa Marine  pour venir en aide aux Égyptiens qui tentent de quitter la Libye par la frontière Tunisienne.

- Un navire de guerre américain, l'«USS Kearsarge»  se rapproche de la Libye, selon deux responsables américains de la défense. Le groupe d'opérations amphibies du navire, avec quelque 800 Marines, une flotte d'hélicoptères et des installations médicales, peut assurer un soutien à des opérations humanitaires …….  aussi bien que militaire

- deux avions civils français transportant des personnels médicaux et de l'aide médicale à destination de Benghazi sont arrivés à l'aéroport du Caire

-  à Benghazi, dans l'est de la Libye,  les médecins cherchent à évacuer des dizaines de blessés graves vers l'étranger. «Il y a une centaine de blessés qui ont besoin d'une opération chirurgicale à l'étranger. Nous avons réussi à en envoyer quelques-uns en Tunisie à bord d'un bateau», a-t-il expliqué un médecin.

- Le groupe pétrolier public algérien «  Sonatrach »  a rapatrié son personnel de Libye, à savoir Il s'agit des 80 employés de deux filiales du groupe,   d'après les chiffres officiels, environ 3 000 Algériens ont été ou étaient en train d'être rapatriés.
-   le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) et l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) ont lancé  un appel urgent aux gouvernements en vue d'une évacuation humanitaire massive de dizaines de milliers d'Egyptiens et d'autres nationalités qui ont fui la Libye et se trouvent en attente à la frontière avec la Tunisie. Les organisations comptent ce mardi 40 000 personnes supplémentaires.

- L'Italie a envoyé  une mission humanitaire en Tunisie pour venir en aide à quelque 10 000 réfugiés fuyant la Libye. L'Italie a qualifié la situation à la frontière entre la Libye et la Tunisie de «critique», avec l'afflux de «dizaines milliers de personnes désespérées, parmi lesquelles un nombre élevé d'enfants».

-         Le Canada  a annoncé mercredi  l'envoi  de la frégate Charlottetown au large des côtes

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02 mars 2011

Annie Girardot nous a quitté paisiblement



Éditorial de lucienne magalie pons

Madame Annie Girardot nous a quitté paisiblement à l'âge de 79 ans.

Dès  l’annonce du décès d’Annie Girardot,  les médias presse et audiovisuel se sont emparés de sa disparation dans un esprit de dramatisation déplorable,  en commentant et étalant  sans aucune discrétion à la façon people bien souvent,  les  évènements  qui ont marqués sa vie d’artiste,  mais  aussi  ceux qui sont intervenus  dans sa vie intime.

Tout  a été  étalé, déballé, commenté,  sur elle,  sa famille, ses amis, ses amours, ses ennuis, ses emmerdes, ses succès, ses échecs, avec en point d’orgue une  focalisation sur la maladie d’Alzheimer dont elle était victime.


Personnellement je trouve que c’est un manque respect et une atteinte très  irrévérencieuse à   la vie de  feu Annie Girardot,( même si ses proches en ait été   d’accord avec les médias  sur tous les points, ce dont je doute),   que de ne pas laisser s’écouler un temps de recueillement et de deuil, au moins de quelques semaines,  avant d’écrire des articles fleuves  et de programmer des émissions, à l’instant et  le jour même  du décès , avec une indiscrétion qui frise  parfois l’indécence.


D’autant que la  maladie  d’Alzheimer est  par ailleurs actualisée et instrumentalisée sur la scène politique  et fait l’objet de  nombreuses polémiques quand aux modes de financements   qui sont envisagés pour garantir les moyens et  les frais de dépendances des malades qui  sont malheureusement atteint., et la  mort  d’Annie Girardot présentée  par la presse et l’audio-visuel   en focalisant sur cette maladie peut paraître  comme une récupération politique et publicitaire.


TF1, France 2, France 3 et TV5 ont bousculé leurs programmes,   sitôt le décès annoncé , sans même observer  au moins une minute de silence à la mémoire de la défunte,   la première chaîne a repris  dans son émission  «Annie Girardot: Ainsi va la vie»  le  documentaire de Nicolas Baulieu, qui raconte mois après mois le combat de Girardot contre la maladie d'Alzheimer, avec maints détails sur sa vie privée.

Le Prédisent Sarkozy, en présentant  ses condoléances dans un communiqué  a   estimé  qu’elle  «avait servi les plus grands metteurs en scène français et italiens»…. et …«avait mis l'alliage étonnant de force et de sensibilité qui caractérisait son immense talent au service d'œuvres qui mettaient en valeur l'héroïsme ordinaire des classes populaires».

Rien à dire … mais le mot  « ordinaire » me paraît superflu dans le communiqué présidentiel.

Et pour en  finir à travers l’immense raz de marée des éloges plus ou moins grandiloquentes,    émanant des  personnalités du monde  politique   et des amis et  anciens collègues de  feu pour honorer la mémoire de feu Annie Girardot, je n’ en retiendrais  que deux qui a mes yeux sont les plus dignes et  les plus discrètes , toutes deux empreintes de dignité  à savoir : l’éloge  qui est sorti du cœur de Michel Galabru …. «Le public l'adorait. Elle a eu une carrière lumineuse, la pauvre petite...»  et aussi   l’éloge de  Claude Lelouch …. «Annie Girardot était peut-être la plus grande actrice du cinéma français d'après-guerre» ……«Elle restera mon plus beau souvenir de réalisateur et d'homme. C'était une femme extraordinaire aussi bien devant la caméra que derrière».


Puis-je aussi exprimer le souhait que les médias presse et audio visuel observent  la même dignité  que celle de Michel Galabru et de Claude Lelouch , à l’occasion de décès de personnalité éminentes et surtout qu’ils  respectent quelque semaine de deuil avant de revenir sur la vie des défunts célèbres.

L’accaparement médiatique  spectaculaire et excessif de la mort d’une célébrité à des fins  intéressées d’ordre commercial,  record de vente pour les journaux et   record d’audience pour les   chaines et radios,  devient de plus en plus intolérable et immoral.

01 mars 2011

Éditorial de lucienne magalie pons

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Le peuple Libyen refuse une intervention militaire étrangère

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