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05 février 2011

Sommet Européen du 4 Février à Bruxelles

Éditorial de lucienne magalie pons

Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel à Bruxelles le 4 février 2011L'Allemagne et la France ont proposé vendredi un "pacte" visant à renforcer la discipline et la coordination au sein de la zone euro pour éviter de nouvelles crises de la dette, une initiative très influencée par Berlin et déjà critiquée.




 Vendredi, les dirigeants européens  n’ont pas trouvé une réponse globale à la crise  de la zone euro et ils se sont quittés divisés à l'issue du premier sommet européen  de l’année.

Sur le fond, les Vingt-Sept sont divisés  sur la manière de réformer la Facilité européenne de stabilité financière (FESF) et sur les contreparties demandées par l'Allemagne, à travers un "pacte de compétitivité" préparé à Berlin et endossé par Paris.

Sur la forme, les  États membres ont reproché à Nicolas Sarkozy et à Angela Merkel   d’avoir « préempter  les débats », comme ils l'avaient déjà fait en octobre dernier lors de la déclaration de Deauville sur la réforme du Pacte de stabilité et de croissance.

Selon un diplomate qui a suivi les débats le ton est vite monté,  le Premier Ministre Polonais Donald  Tusk  s’est senti «  insulté » et  a demandé à Nicolas Sarkozy et Angela  Merkel s'ils pensaient réellement qu'ils avaient le droit de traiter tous les autres de cette manière. Il s'est senti insulté"

ooOoo


La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy devait  présenter à leurs partenaires européens  une proposition pour créer un "pacte de compétitivité" avec pour objectif  de renforcer la discipline et la coordination des politiques économiques au sein de la zone euro, en échange d'un renforcement du Fonds de secours pour les pays en difficulté.

Or peu après l'ouverture du sommet, et alors que les autres dirigeants continuaient d'être réunis, le président français et la chancelière allemande ont décidé de faire une déclaration commune à la presse , dans laquelle ils ont présenté ce pacte de compétitivité.

Ce projet prévoit que les  États membres suivent des objectifs communs en matière de retraite, avec un recul de l'âge de départ en retraite si nécessaire, de dette publique avec des plafonds contraignants, tel que l'Allemagne l'a inscrit dans sa constitution en 2009, ou de politique salariale. Dans ce domaine de la politique salariale, le "pacte" propose la suppression de l'indexation des salaires sur l'inflation dans les pays qui la pratiquent, comme la Belgique, le Luxembourg ou le Portugal.

Peu après l'ouverture du sommet, et alors que les autres dirigeants continuaient d'être réunis, le président français et la chancelière allemande ont décidé de faire une déclaration commune à la presse dans laquelle ils ont présenté ce pacte de compétitivité  qui consisterait à renforcer de renforcer la discipline et la coordination des politiques économiques au sein de la zone euro, en échange d'un renforcement du Fonds de secours pour les pays en difficulté.

 Ce projet prévoit que les capitales suivent des objectifs communs en matière de retraite, avec un recul de l'âge de départ en retraite si nécessaire, de dette publique avec des plafonds contraignants, tel que l'Allemagne l'a inscrit dans sa constitution en 2009, ou  encore de politique salariale.

Pour résumer, ce pacte  comprendrait  six mesures,  destinées à améliorer le potentiel de croissance et la compétitivité de la zone euro,  dont notamment de proposer un cadre commun pour lier l'âge de la retraite à l'évolution de la démographie, mettre fin aux systèmes d'indexation des salaires sur l'inflation  dans les pays qui les pratiques, comme la Belgique, le Luxembourg ou le Portugal., ou encore l'inscription d'une "règle d'or" budgétaire dans les constitutions nationales.


La  Belgique, le Luxembourg, l’Autriche, et  l’Espagne - ont déjà  fait savoir qu'ils n'accepteraient pas certaines des propositions.

Le Premier ministre belge Yves Leterme  a  vivement  rejeté, vendredi, la proposition   franco-allemande  qui impliquerait la suppression dans son pays de l'indexation des salaires sur les prix.

"Il doit y avoir plus de coopération économique, mais les États membres doivent avoir l'espace de mener leurs propres politiques", a  expliqué  Yves Leterme, en marge du  sommet, … » "Je ne suis pas contre la convergence économique, mais nous devons laisser les moyens d'y parvenir dans les mains des États membres" ……. "Chaque État membre a ses propres accents, ses propres traditions. Nous n'accepterons pas que notre modèle de concertation sociale soit détricoté" …


Après le sommet, Angela Merkel s'est déclarée satisfaite de la réponse à ses propositions mais Nicolas Sarkozy a souligné qu'il ne s'agissait pas "d'imposer à tout le monde la même chose".

"Il n'y a pas de rigidités", a-t-il insisté.

Le président du Conseil européen Herman Van Rompuy sera chargé de préparer ce  pacte en vue du sommet des 24 et 25 mars

Les dirigeants  Européens  forment l’espoir de trouver un accord  d'ici fin mars sur la réforme du Pacte de stabilité et de croissance, à cet effet  un sommet spécifique des chefs d'État et de gouvernement de la zone euro sera organisé d'ici là,  afin de rapprocher les positions,  Angela Merkel a précisé qu'il aurait lieu après le 9 mars,

Le tout  en vue d'un accord final avec le Parlement européen en juin


Les Européens devront également se mettre d'accord sur la réforme du FESF, qui pose  encore plus de problèmes.

Une série d'options sont  actuellement envisagées ou à l’étude,  comme de permettre au FESF d'acheter des obligations des pays en difficulté sur les marchés primaire ou secondaire, de prêter des fonds à un pays pour racheter ses propres obligations ou d'émettre des lignes de crédit dites flexibles, comme le fait déjà le Fonds monétaire international.

Mais les autorités allemandes refusent de s'engager sur une telle intervention "de précaution" du FESF et veulent conserver  la condition d'une utilisation du fonds uniquement en dernier recours.

D’après les médias, une source française aurait confiée. : "Sur le FESF,  nous avons une sensibilité différente à celle de nos amis allemands",  tout en  soulignant « que si Berlin est réticent il n'y est pas non plus hostile »

Selon d’autres « sources » participant aux négociations, Berlin  serait susceptible d'accepter que les garanties fournies au FESF soient augmentées afin de relever la capacité réelle d'emprunt.

Les taux d'intérêt auxquels les prêts aux pays en difficulté sont servis pourraient  être revus à la baisse.

Les États entendent en outre mener à bien d'ici fin juin une nouvelle série de  tests bancaires afin d'assainir le secteur et rassurer les investisseurs.

ooOoo
parenthèse :

( Au sujet de la politique salariale, préconisée  par le couple franco-allemand,  rappelons que le système d’indexation  des salaires sur l’inflation est  régulièrement  critiqué  par  la  Banque centrale européenne (BCE),  au motif  que de tels mécanismes créent des risques de spirale inflationniste, particulièrement sensibles quand les prix à la consommation augmentent.  Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, a  demandé à plusieurs reprises la suppression de ces systèmes de relèvement automatique des salaires en fonction de la hausse des prix .En Belgique, les salaires sont automatiquement augmentés en fonction de la hausse des prix à la consommation. Au Luxembourg, le Premier ministre Jean-Claude Juncker a souvent défendu ce mécanisme, créant des polémiques avec le gouverneur de la Banque centrale nationale Yves Mersch, également membre du conseil des gouverneurs de la BCE, qui y est opposé.)


Revue de presse :


 Les Européens divergent sur la réponse globale à la crise
L'Express
Vendredi, ils se sont quittés divisés sur la plupart des aspects de cette réponse, à l'issue d'un premier sommet européen de l'année qui a duré beaucoup ...
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Les gaz de schiste et le nucléaire au menu du sommet européen sur ...
20minutes.fr
Le sommet européen sur l'énergie de ce vendredi était attendu de pied ferme par les opposants au nucléaire et aux gaz de schiste. ...
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UE : de l'Egypte au pacte de compétitivité, menu copieux pour le ...
RFI
Voilà les grandes lignes du sommet de l'Union européenne qui s'est tenu ce vendredi 4 février 2011 à Bruxelles. Sans appeler explicitement le président ...
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L'Europe s'entiche du « nucléaire décarboné » : danger
Rue89
Le nucléaire a été qualifié, dans les conclusions du conseil européen de ce vendredi, de technologie faiblement émettrice de carbone, aux cotés des énergies ...
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Sommet européen de Bruxelles: Pas moins de 2 avions pour Nicolas ...
Le Post (Blog)
Afin de participer au sommet européen vendredi dernier à Bruxelles, il n'aura fallu pas moins de 2 avions pour "transporter" Nicolas Sarkozy. ...
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L'Allemagne est-elle arriv é e à ses fins en Europe ?
Investir.fr
Le « Pacte de compétitivité » présenté vendredi par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy lors du sommet européen de Bruxelles et qui devra être finalisé à ...
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L'Egypte s'invite au sommet européen
BFMTV
Les dirigeants européens ont mis en garde les autorités égyptiennes contre de nouvelles violences visant les manifestants. Le sommet était plus largement ...
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Les Vingt-Sept appellent à l'arrêt des violences en Egypte
nouvelobs.com
A l'issue d'un Conseil européen d'une journée à Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE ont publié un communiqué appelant toutes les parties ...
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Catherine Ashton : le peuple égyptien doit décider de son avenir
euronews
Lors du sommet européen de Bruxelles, la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a précisé la position des Vingt-sept sur l'Egypte au micro ...
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Sommet UE: Leterme "absolument pas d'accord" avec les propositions ...
LeVif.be
... (en Europe), mais les Etats membres doivent avoir l'espace de mener leurs propres politiques", at-il déclaré à son arrivée au sommet européen. ...
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Attaque à main armée au parlement européen à Bruxelles
RTL Info
Deux malfrats armés ont attaqué le bureau de poste du Parlement européen de Bruxelles. A 1 km de là à peu près, se déroulait un sommet européen, ...
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UE/Sommet - Déclaration franco-allemande prévue à 12h30
Reuters
... Merkel vont faire une déclaration commune vers 12h30 (11h30 GMT) en marge du sommet européen de Bruxelles, at-on appris vendredi de source européenne. ...


Sarkozy condamne "les atteintes au droit de la presse"
L'Express
... européenne ont demandé ce vendredi que la transition démocratique en Egypte commence "maintenant", dans une déclaration commune adoptée lors d'un sommet ...
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La poste du Parlement européen braquée en plein sommet de l'UE
Le Parisien
... du Parlement européen à Bruxelles a été braqué vendredi par deux individus armés, alors que se tenait au même moment dans le quartier un sommet de l'UE ...
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Le premier ministre, Georges Papandréou, sera au Caire dimanche
ANA
Enfin, le premier ministre a relevé que les décisions adoptées par ce Sommet, ainsi que le prochain Conseil européen en mars, seront déterminantes pour la ...
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Egypte : Moubarak, conspué mais toujours en place...
Metro France
En marge du sommet européen, à l'adresse sans doute de Washington, Nicolas Sarkozy a toutefois déclaré : "je ne suis pas persuadé que nous devions, ...

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"L'Europe ne peut pas imposer la fin de l'indexation comme ça"
7sur7
Le Premier ministre Yves Leterme (CD&V) a écarté vendredi, à l'issue du sommet européen de Bruxelles, toute suppression de l'indexation des salaires, ...
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L'Europe prépare la retraite à 67 ans... C'est Quatremer qui vous ...
Marianne2.fr
... pourquoi) : Berlin a préparé un document non public qu'il compte soumettre au Conseil européen (sommet des Vingt-sept) de ce vendredi (4 février). ...
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Sarkozy gaspille l'argent du contribuable encore et encore ...
Le Post (Blog)
Du coup notre Nico national a rechuté et a pris deux avions long courrier pour venir au sommet européen de Bruxelles. Rien que cela ! ...
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L'Union européenne veut définitivement tourner le dos à la crise
20minutes.fr
Face à ces dissensions, ce sommet européen ne devrait donc apporter aucune solution concrète. Les Vingt-Sept ont reconnu cette semaine que les discussions ...
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Côte d'Ivoire : Une délégation UMP à Abidjan


 Mardi 8 février 2011 : actualisation

Coup de théâtre ! depuis la publication de l'article  du 5 Février 2011, nous apprenons CE JOUR mardi  8 Février  2011, que l'Élysée a fait annuler le voyage des élus UMP à AbiDjan.

Nous ne savons pas si ces élus UMP se proposaient de renouveler auprès du Président Laurent Babgo les messages et les ultimatums du Chef de l'État Français pour lui demander de laisser la place à Alassane Ouattara, mais imaginons un instant qu'ils n'eussent pu obtenir de résultat, ceci aurait produit un très mauvais effet pour la France, qui a la fâcheuse tendance de s'ingérer dans les affaires des États souverains.


Quant à Monsieur Alassane Ouattara il s'était fait fort de déclarer il y a quelques semaines que Laurent Babgo seraient contraint de quitter le Palais Présidentiel et de le laisser prendre la Présidence, avant la fin du mois de janvier, nous sommes aujourd'hui le 8 Février et Laurent Babgo est toujours  installé dans le Palais et dans ses fonctions de Président de la Côte d'Ivoire , alors que Monsieur Ouattara siège toujours dans l'Hôtel du Golf à Abidjan sous la protection des forces de l'Onuci (ONU).

Monsieur Laurent Gbabgo,  n'en doutons,   pas se faisait une joie de les recevoir, et de leur organiser des réjouissances diplomatiques,  ne serait-ce que pour leur confirmer très courtoisement  son intention de ne pas lâcher le pouvoir.

Voir ci-dessous une revue de presse  annonçant notamment  le renoncement au voyage des élus UMP : (cliquer sur les liens actifs pour accéder aux articles)

Politique

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L'Elysée fait annuler un voyage gênant d'élus UMP à Abidjan

Publié le 08.02.2011, 10h20 | Mise à jour : 14h52
Laurent Gbagbo avait déroulé le tapis rouge pour la délégation française.
Laurent Gbagbo avait déroulé le tapis rouge pour la délégation française. | AFP/Sia Kambou Zoom
Le scandale a sans doute été évité de peu. Le weekend-end dernier, au moins trois députés UMP avaient prévu un voyage à Abidjan, au cours duquel étaient prévus plusieurs entretiens, exclusivement avec Laurent Gbagbo ou des partisans de ce dernier. 
Alerté au dernier moment,, l'un des plus fervents pourfendeurs du président sortant, s'est arrangé, selon le journal Libération, pour faire «torpiller» le voyage.

oo0oo




Politique - article de Simplice Allard publié le samedi 5 février 2011 , repris et publié sur le site Abdijan. net :


Nicolas Sarkozy perd une partie de son bras de fer avec Gbagbo - Une forte délégation de l’Ump à Abidjan, pour négocier |


La démarche du crabe : inclinaison à droite, inclinaison à gauche et on avance. Ayant certainement compris que «Ouattara ne pèse rien en Côte d’Ivoire» Nicolas Sarkozy qui avait engagé un bras de fer dont l’issue lui sera inévitablement défavorable avec le président Laurent Gbagbo, voudrait-il s’assouplir ?

Est-ce l’issue d’une sérieuse introspection ? Une chose est sûre, c’est qu’une forte délégation de l’Union pour la majorité présidentielle, (Ump) de Nicolas Sarkozy s’apprête à effectuer «une mission» à Abidjan, du 4 au 8 février.

Cette information a été livrée par le cabinet du président de la République Laurent Gbagbo qui siège au palais de la Présidence au Plateau.

La délégation française de l’Ump dont l’arrivée était imminente hier, à Abidjan, est forte de sept (7) membres.

Ce sont Mme Dumoulin Cécile député de Mante la Joie, MM, Mancel Jean-François député de l’Oise et Rapporteur général du Budget au ministère des Affaires étrangères, ancien Secrétaire général du Rpr (Rassemblement pour la République) de Jacques Chirac, Censi Yves député de l’Aveyron et vice-président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale «spécialiste de l’Afrique», Jean-Michel Fourgous député des Yvellines, Jego Yves député-maire de Montreau-Fault Yonne (Seini-et-Marne), conseiller régional d’Ile de France et président de la communauté des communes des Deux Fleuves, anciens secrétaire d’Etat chargé de l’Outre-Mer dans le gouvernement François Fillon (du 18 mars 2008 au 23 juin 2009),  .........( nous avons supprimé un nom indiqué à l'origine dans la liste : voir ci-dessous notre actualisation )  Mattei François journaliste écrivain ancien Directeur de France Soir.
Parenthèse : actualisation du 14 octobre 2018 : nous avons reçu récemment un mail d'une personnalité qui nous a demandé de supprimer  son nom de cette liste en nous indiquant qu'il n'est pas engagé en politique et exerce la profession d'avocat,  qu'il n'avait jamais envisagé de participer à cette délégation et que  l'article cité en référence a été depuis supprimé  en totalité par son auteur qui selon cette personnalité aurait reconnu que les informations qui figuraient dans son article n'étaient pas fondées -  Par ailleurs nous n'avons reçu jusqu'à présent aucune réaction de l'auteur de l'article - )

Ce beau monde de la famille politique du président français, Nicolas Sarkozy, ne vient pas en villégiature sur les rives de la lagune Ebrié. Plusieurs rencontres meubleront leur calendrier.
Déjà aujourd’hui, les envoyés de Sarkozy commencent très fort, là où il faut commencer. C’est-à dire par les présidents d’Institutions ivoiriennes.

Une fois débarqués à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Port-Bouët, les membres de la délégation de l’Ump auront une rencontre avec – s’il vous plaît -, le «président du Conseil constitutionnel», le Pr Paul Yao N’Dré, l’homme dont la décision de l’Institution «n’est susceptible d’aucun recours» et qui a osé donner des sueurs froides à «la grande France».

En plus, la délégation rencontre un autre président d’Institution, en la personne du Pr Koulibaly Mamadou, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire. Rencontre anecdotique pour le moins qu’on puisse dire. «L’abolition» de l’Assemblée nationale ivoirienne avait été, en 2006, au centre des exigences de la France au Conseil de sécurité des Nations unies, dans la perspective de placer ce pays de l’Afrique de l’Ouest sous mandat onusien. Une bataille que la France dirigée alors par Jacques Chirac avait perdue lamentablement, le peuple ivoirien s’étant braqué comme un seul homme pour faire échec à ce qu’il avait considéré comme étant une forfaiture d’un autre âge.

Anecdote pour anecdote, c’est ce même Koulibaly Mamadou qui, en janvier 2002 avait claqué la porte de la Table ronde de Linas- Marcoussis. Vu le background de l’hôte ivoirien, on peut déjà présager de l’importance que revêt cette rencontre voulue à l’initiative des Français.

Toutefois, l’Ump fera l’équilibre des choses en rencontrant – précision de taille : à l’annexe Cocody-, « les membres de la Commission électorale indépendante (Cei). Ce centre nerveux de tous les coups tordus électoraux. Lesquels ? Ceux de Lmp ou du Rhdp ? Question pertinente, les deux camps n’ayant pas la même vision de la transparence électorale. Autre symbole fort que la France de Sarkozy entend livrer au marigot ivoirien alors même que le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine n’a pas fini d’épuiser ses derniers commentaires : la rencontre avec «Son Excellence Monsieur le président de la République».

La France voudrait-elle faire passer un message de reconnaissance du pouvoir constitutionnel de Laurent Gbagbo qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Pour boucler la soirée, un dîner sera même offert aux hôtes français du jour, dans un grand palace d’Abidjan.

Le dimanche, la délégation Ump rencontre le président de la Commission d’enquête internationale, M. Adolph Kadjo Djidji, de même que les ministres de l’Intérieur et de la Défense, Emile Guiriéoulou et Alain Dogou. Puis, c’est au tour du ministre des Affaires étrangères, Alcide Djédjé de recevoir les émissaires du parti de Nicolas Sarkozy et le soir du dimanche, un dîner leur sera offert avec … le Directeur de cabinet du président de la République.

Vous avez dit reconnaissance du pouvoir Gbagbo et de facto du gouvernement du Premier ministre Aké N’Gbo ? On ne vous le fait pas dire. Tout se trouve dans la démarche et nous sortons tout droit du sommet d’Addis-Abeba. Un sommet qui aura laissé des séquelles dans la nomenclature qui conteste le pouvoir ivoirien. Lundi 7 février, la jeunesse patriotique ivoirienne aura une rencontre avec «le Panel des 7» de l’Ump, à travers la personne de Charles Blé Goudé ministre de la Jeunesse et de l’Emploi. Qui disait que le « Général » Blé Goudé était infréquentable ? Eh bien voilà, l’Ump, parti politique cher à Nicolas Sarkozy pense le contraire.

Et pour montrer que le gouvernement du Premier ministre Aké N’Gbo est incontournable, la délégation de l’Ump rencontre, ce même lundi à 11 heures, le porte-parole du gouvernement le ministre Ahoua Don Mello. Un autre moment fort d’une randonnée qui ne sera pas forcément harassante. Les Français qui ont le sens de l’équilibre, ont ajouté à leur calepin de rencontre « le Golf-Onuci-Licorne », entendez les résidents de Golf hôtel mauvais perdants de l’élection présidentielle. Et comme l’Ump ne peut sortir du territoire ivoirien à la sauvette, une audience que les sept membres de la délégation ont demandé leur sera accordée par le président de la République. Soirée libre et fin de visite. Le pays est bel et bien gouverné par Laurent Gbagbo.

SOURCE : Site "Gaulliste de Bretagne et Pays de la Loire"

Samedi 5 février 2011 6 05 /02 /Fév /2011 14:35
Créé le 04.02.11 à 18h58 -- Mis à jour le 04.02.11 à 19h07

MEDIAS - Michèle Alliot-Marie a «fait part de sa grande émotion»...

La France est sans nouvelles en Egypte de trois journalistes et d'un chercheur, a annoncé vendredi la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, en indiquant avoir appelé à ce sujet son homologue égyptien Ahmed Aboul Gheit.
La ministre «est particulièrement préoccupée par le sort de trois journalistes et d’un chercheur français dont les autorités françaises sont sans nouvelles», indique un communiqué du ministère. Lors d'un appel téléphonique, «elle a demandé à son homologue que tout soit mis en oeuvre pour que nos quatre ressortissants soient localisés et remis immédiatement en liberté».

«Emotion»

Michèle Alliot-Marie lui a aussi «fait part de sa grande émotion après le récit de certains journalistes français qui ont subi des pressions et des violences tout à fait inacceptables», indique le communiqué.
Selon des sources diplomatiques, les trois journalistes en question sont employés pour deux d'entre eux par un agence de presse, Magneto Presse, travaillant pour la chaîne de télévision Canal+, le troisième relevant de la chaîne Arte. Le chercheur est membre de l'organisation Amnesty International, selon les mêmes sources.

Beaucoup d'interpellations

Canal+ a confirmé être sans nouvelles de deux journalistes d'une agence de presse française qui travaillaient pour elle, arrêtés par des forces de sécurité au Caire. Dans un communiqué, la chaîne précise que les deux journalistes ont été emmenés par des hommes en armes dans un lieu inconnu où ils seraient détenus depuis maintenant plus de 24 heures.
De son côté, la chaîne Arte, dont deux journalistes avaient été arrêtés, a annoncé vendredi qu'ils avaient été relâchés. En Egypte, de nombreux journalistes égyptiens et étrangers ont été interpellés, pris à partie, agressés ou molesté, alors qu'ils couvrent le soulèvement populaire sans précédent contre le régime du président Moubarak.
© 2011 AFP
Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique

Un article explosif de l'auteur Duboubou1er

vendredi, février 4 2011

Gastronomie et éclats de voix le vrai carburant de la Vème sous Nicolas III ?

Par Duboubou 1er le vendredi, février 4 2011, 11:02 - Humeur ?


 

Egypte Vendredi 4 Février : La journée du Départ

Éditorial de lucienne magalie pons


Toute la journée, du  vendredi 4 février 2011, des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues du pays pour réclamer une nouvelle fois le départ du président Moubarak et la formation d’un gouvernement de transition.


Vendredi 4 Février 2011 : « Jour du départ » en Egypte

Au total,  près d'un million d'Égyptiens sont descendus dans les rues  du pays, notamment au Caire et  dans plusieurs villes de province : Alexandrie (nord), Menoufiya (nord), Mansoura (delta du Nil), Mahalla (delta du Nil), Louxor (sud), Suez (est) et Assiout (centre).


Un important dispositif de sécurité avait été mis en place au Caire

Au Caire des  dizaines de milliers de personnes étaient réunies pour la prière hebdomadaire sur la place Tahrir, dès la fin de la prière, les fidèles ont commencé à scander «Irhal, Irhal» (Dégage!, Dégage!), à l'adresse du président Hosni Moubarak.

Pour rejoindre le centre du Caire, les manifestants ont du  traverser un cordon de l'armée qui avait  été déployée pour éviter que des éléments perturbateurs ne s'immiscent dans la manifestation.

Des  manifestants effectuaient aussi eux-mêmes des contrôles d'identité pour empêcher que des policiers en civil ne pénètrent sur l'esplanade, la carte d'identité égyptienne mentionnant la profession des citoyens.

Contrairement à ce qui s’était passé mercredi et jeudi, les manifestations dans la journée  se sont déroulées dans le calme au Caire

Mais vendredi soir place Tahrir  alors que des milliers de manifestants anti gouvernementaux  étaient  rassemblées pour y passer une nouvelle nuit en bravant le couvre-feu, la situation  s'est  soudain  tendue, lorsque des coups de feu nourris ont été entendus dans la nuit sur la place, semant la panique, au sein de la foule

D’après différents médias,  des  affrontements ont éclaté sur une place voisine de la place Tahir.


D’après les médias, des  partisans pro-Moubarak qui tentaient  d'approcher la Place Tahrir ont été stoppé   par des militaires à 250m du lieu de la manifestation. Les combats auraient  été soutenus mais courts,   les  militaires ont pris le dessus rapidement.

A la nuit  tombée,  la foule (évaluée à 100.000 personnes)  restait  présente en masse, dans le  silence, mais toujours dans la   résolution affirmée   qu'ils ne quitteront pas la place tant qu'ils n'auront pas obtenu la démission d'Hosni Moubarak.


 Le premier Ministre Égyptien a  assuré  que les manifestants occupant la place Tahrir ne seraient  pas délogés par la force.

Toutefois, la télévision nationale égyptienne, a accueilli dans ses studios un des organisateurs de la contestation, appelant les manifestants à poursuivre le mouvement. Cet appel a été relayé en direct place Tahir.



A Alexandrie  des dizaines de milliers d'Égyptiens  dont des Frères musulmans parmi eux, se  sont réunis dans le centre de la ville pour prier devant la mosquée Qaëd Ibrahim , autour d'eux, des chrétiens et des personnes ne participant pas à la prière du vendredi ont formé une chaîne humaine pour les protéger, tous ces Égyptiens  avec pour slogan : «A bas Moubarak, à bas le régime», ils   ont ensuite  manifesté notamment  en bord de mer  pour demander le départ de Moubarak


Les mouvements  anti Moubarak ne désarment pas, leurs revendications restent les mêmes, ils demandent le  départ du président Hosni Moubarak, la dissolution du Parlement et la  mise en place d'un gouvernement de transition.

Les réactions :

Dans cette même journée du Vendredi  4 Février  la pression internationale n'est  pas retombée.

Notamment, le Présidents des États-Unis Barack Obama a  appelé le chef d'État Égyptien  à écouter les revendications des manifestants. Monsieur  Moubarak "doit prêter attention à ce que réclament les gens et prendre une décision ordonnée, constructive et sérieuse", a déclaré Barack  Obama en assurant que "des discussions" s'étaient engagées sur la transition politique.

La Maison Blanche a condamné  vendredi soir  l'appel lancé par l'Iran en faveur d'une révolution islamique en Égypte, estimant que Téhéran n'était pas en droit de faire des commentaires aussi "étonnants" après avoir étouffé une révolte populaire en 2009.


En effet  en début de matinée Ali Khameini,  considéré comme « le guide suprême  d’Iran »,  après avoir  accusé dans un discours sur les révoltes de la Tunisie et de l’Égypte ,  le président égyptien Hosni Moubarak d'être «le valet des sionistes et des États-Unis», a estimé un peu plus tard  depuis la prière du vendredi à  l’Université  de Téhéran que :  «   Les révoltes en Tunisie et en Égypte constituent un «signe du réveil islamique» dans le monde » …..


Pour leur part les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne ont demandé  que la transition démocratique commence "maintenant". Ils ont évoqué  à demi-mot de revoir leur aide économique à l'Égypte si les violations des libertés publiques se poursuivaient.  Réunis en sommet, ils ont appelé à une transition immédiate en Égypte.

Un peu plus tôt,  David Cameron,  le premier ministre britannique avait déclaré  dans un message plus « ferme » :   “Si nous voyons aujourd’hui dans les rues du Caire de la violence orchestrée par l’État ou un recours à des voyous pour brutaliser les manifestants, alors le régime égyptien perdra le reste de crédibilité et de soutien dont il dispose de la part de la communauté internationale, y compris la Grande-Bretagne”

Madame Angela Merkel a affirmé que « … L'Égypte doit garantir des manifestations «libres et pacifiques».


Dans la soirée, après le Sommet Européen, Le Président Français  Nicolas Sarkozy en conférence de presse à Bruxelles,  a  appelé à respecter les aspirations démocratiques des Égyptiens tout en mettant en garde contre la tentation d'ingérence dans les affaires du pays, depuis Bruxelles où il participe à un sommet européen. «Il faut résister à la tentation, qu'on peut comprendre, d'une ingérence», a-t-il plaidé, en soulignant le risque de soutenir nommément un candidat pour succéder à Moubarak qui apparaîtrait alors comme le candidat de l'étranger. Le président français considère  que «si les intimidations et les violences à l'endroit de manifestants pacifistes et de journalistes devaient perdurer, nous ne pourrions pas l'accepter».



 Les Vingt-sept  au Sommet se sont efforcés   d’apparaître unis et cohérents dans leur déclarations  et  .Catherine Alsthom, Chef de  la diplomatie européenne, lors du sommet européen de Bruxelles,  a précisé la position des Vingt-sept sur l’Égypte au micro d’Euronews.


Mais son message a été brouillé notamment par Silvio Berlusconi qui ne rate jamais de se singulariser,  alors que les dirigeants au  sommet Européen  en majorité  ont souhaité  que les autorités égyptiennes répondent aux aspirations du peuple par des réformes et non par la répression,   Silvio Berlusconi   a plaidé lui  pour une transition sans rupture avec le Président Moubarak….  “Il peut y avoir en Égypte une transition vers un système plus démocratique sans rupture avec un président comme Moubarak, que l’Occident, États-Unis en tête, a toujours considéré comme un homme sage et un point de référence précis pour tout le Proche-Orient”, a déclaré le chef du gouvernement italien.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon qui se trouvait vendredi  à Berlin, a  réaffirmé  lors d’une conférence conjointe avec le ministre allemand de s Affaires étrangères Guido Westerwelle  :   ….. "Je souhaite sincèrement que la manifestation d'aujourd'hui ne donne pas lieu à la violence. Nous avons vu trop de violence et de sang" ….  "Il est temps d'entamer un processus de transition pacifique et ordonnée menant à des élections libres et honnêtes" «  …. Le processus de transition doit démarrer "aussitôt que possible" en ajoutant que "le plus tôt sera le mieux".

De son côté, le ministre allemand des Affaires étrangères a insisté sur la nécessité d'une diplomatie "fine" et prudente de la part des Occidentaux en invitant  le gouvernement égyptien à entamer aussi vite que possible un dialogue "sur tous les sujets et sans condition" avec l'opposition. "Nous avons besoin et nous soutenons un changement démocratique en Égypte, et pas n'importe quand, mais maintenant, c'est le moment, et il doit commencer par un dialogue pacifique", a déclaré Guido Westerwelle. Toutefois, "il faut procéder avec précaution" …….. "Aussitôt que l'impression se propagera en Égypte que ce mouvement de libération est dirigé par l'Occident, nous atteindrons exactement le contraire de ce que l'on cherche, à savoir davantage de démocratie."

Ban Ki-moon devait gagner ensuite Munich (sud) pour participer ce week-end à la 47e Conférence sur la sécurité, où l'Égypte occupera une place centrale. Hillary  Clinton, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton et son homologue russe Sergueï Lavrov feront également le voyage de Munich. Ils se réuniront samedi avec Ban Ki-moon et avec la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton pour une session du "Quartette pour le Proche-Orient" afin d'examiner aussi  comment relancer les négociations israélo-palestiniennes


Rappelons que tout récemment,  Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères  a fait connaître l’opinion de la Russie dans un message modéré en expliquant notamment que la solution viendra des politiques égyptiens, du peuple égyptien :

“Ce que nous voulons, c’est une Égypte qui soit prospère, stable et démocratique. Comment y parvenir ?…. la solution viendra des politiques égyptiens, du peuple égyptien. Nous ne considérons pas qu’il soit opportun de donner des instructions ou des ultimatums de l‘étranger. j’insiste : les forces politiques à l’intérieur de l’Égypte doivent parvenir à un accord elles-mêmes”.

Note : la position de Ben Ki-moon et du Ministre allemand  des Affaires Etrangères  penche pour une solution rapide  de la Crise Égyptienne  alors que la position Russe rejette tout ultimatum, espérons qu’ils  arriveront à s’entendre.

  (Quelques jours auparavant Medvedev  avait critiqué  les déclarations du Secrétaire Général de l’ONU comme une ingérence dans la politique de l’Égypte)

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Autres informations :

 Barack Obama  a confirmé  que « des discussions» se sont engagées sur la transition politique en Égypte et dénonce la violence à l'encontre des manifestants et des journalistes. Mais il précise que «l'avenir de l'Égypte sera décidé par son peuple». Le président américain se dit encouragé par la retenue observée vendredi au Caire


D’après le Times, Les États-Unis discuterait avec des responsables égyptiens des modalités d'un départ immédiat d'Hosni Moubarak et du transfert du pouvoir à un gouvernement de transition dirigé par le vice-président, Toujours se lon le Times,  des responsables américains et égyptiens réfléchissent à un scénario dans lequel Omar Souleimane, soutenu par les militaires, engagerait immédiatement un processus de réforme constitutionnelle…..l'idée serait de former un gouvernement de transition auquel seraient invités à participer des groupes d'opposition, dont les Frères musulmans, afin d'enclencher un processus qui mènerait à des élections libres et équitables en septembre. L'issue de ces discussions dépendrait d'un certain nombre de facteurs, notamment la tournure que prennent les manifestations et la dynamique au sein du gouvernement au Caire.

 D’autres médias rapportent que Le Sénat américain a adopté  à l'unanimité une résolution exhortant le président égyptien à former un gouvernement intérimaire, sans toutefois réclamer sa démission. La résolution l'exhorte à «mettre en branle dès maintenant une transition ordonnée et pacifique vers un système politique démocratique» en transférant les pouvoirs à un gouvernement intérimaire et en faisant «les réformes nécessaires à la tenue cette année d'élections libres, justes et crédibles aux yeux du monde».

Enfin il est rappelé que Hosni Moubarak  a déclaré  à la chaîne de télévision américaine ABC qu'il souhaiterait démissionner, mais ne le peut pas car il redoute que le «chaos» ne s'installe. Il déclare également qu'il n'entend pas quitter le pays et qu'il souhaite mourir en terre égyptienne : «Je ne m'inquiète pas de ce que les gens disent sur mon compte. A l'heure qu'il est, je me préoccupe de mon pays, je me préoccupe de l'Égypte».

Note : on peut voir à la lecture de ces informations que les États-Unis s’impliquent plus avant que l’UE  dans un processus qui souhaitons-le devrait aboutir à  éviter le chaos que prédit  Hosni Moubarak qui n’oublie qu’une chose en évoquant « le chaos »,   c’est que nul n’est indispensable  ni prophète en son Pays.

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Mais  force est de constater que le Président Moubarak reste sur sa position, la Journée du Départ » et les déclarations des personnalités de l’UE aussi que celles des Etats-Unis ne semble pas le déterminer à quitter le pouvoir dans l’immédiat              

Les médias rapportent que  plusieurs scénarios de sortie de crise sont envisagés.

 A Washington  l’administration Obama a proposé aux autorités égyptiennes un départ immédiat de Hosni Moubarak et l’installation d’un gouvernement transitoire, soutenu par l’armée, chargé d’organiser des élections présidentielles libres et équitables, selon des sources américaines. Dans l’un des scénarios, le gouvernement transitoire serait confié au vice-président, Omar Souleimane, récemment nommé par Hosni Moubarak.

Au Caire, le Prix Nobel de la paix Mohamed el-Baradei, opposant au régime,  a proposé  son propre scénario de sortie de crise: il propose  un gouvernement transitoire dirigé par un conseil présidentiel composé de deux ou trois figures, dont un représentant de l’armée, qui resterait au pouvoir pendant environ un an, sur la base d’une Constitution temporaire. Pendant cette période, une Constitution permanente serait rédigée et ensuite seulement serait organisée l’élection présidentielle, actuellement prévue en septembre.

 Le premier ministre, Ahmad Chafic, quant à lui  a  exclu que Moubarak transfère son pouvoir au vice-président, Omar Souleimane, dans une interview à la chaîne Al-Arabiya. …..«Il n’y a pas de raison que le président se désiste, sa présence est une sorte de gage de stabilité» pour le pays, a-t-il affirmé.

Le président américain, Barack Obama, a estimé hier que son homologue égyptien devait «prêter attention à ce que réclament les gens et prendre une décision ordonnée, constructive et sérieuse». «Je pense que le président Moubarak se soucie de son pays. Il est fier, mais c’est aussi un patriote», a ajouté Obama, suggérant, mais ne demandant pas clairement le départ du président égyptien.

Dans les capitales étrangères des manifestations de soutien à la contestation Égyptienne  soit à la faveur de leurs propres revendications vis-vis de leur pouvoir,  soit par solidarité,  pour  soutenir purement et simplement le peuple tunisien opposé au régime ou encore  en demandant le départ de Hosni Moubarak :

-  En Jordanie, un millier de personnes ont manifesté Amman à l'appel de l'opposition islamiste en exigeant des réformes dans le royaume et en exprimant leur appui à la contestation égyptienne, a estimé la police.

- En Turquie, un millier de protestataires se sont massés après la prière musulmane du vendredi devant une mosquée d'Istanbul en solidarité avec la révolte du peuple égyptien, selon l'Agence France Presse (AFP).

- En Malaisie, la police a utilisé des canons à eau pour disperser une manifestation de plusieurs centaines de personnes contre le président égyptien qui avait lieu devant l'ambassade des États-Unis à Kuala Lumpur.

- En Afrique du Sud, 250 personnes se sont regroupées dans le calme devant l'ambassade d'Égypte à Pretoria pour demander le départ d'Hosni Moubarak.




Revue de presse :



» MINUTE PAR MINUTE – Suivez en direct la journée de manifestations en Égypte

  ·  Egypte : la realpolitik Berlusconi fait désordre

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Entretien entre Medvedev et Moubarak
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Le président russe Dmitri Medvedev a souhaité jeudi un règlement pacifique de la crise en Egypte, au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue ...