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04 août 2010

Tous les citoyens Français sont égaux devant la loi

Éditorial de lucienne magalie pons



Nicolas Sarkozy a annoncé à Grenoble vouloir déchoir de la nationalité française les criminels d'origine étrangère. Une mesure soutenue comme "de bon sens" pour certains cadres de l'UMP mais inacceptable aux yeux de l'opposition et des hommes de droit. Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur a même l’intention d'aller plus loin dans un entretien au Parisien, dimanche, en proposant l'extension des possibilités de déchéance de nationalité à l'excision, la traite d'êtres humains ou pour des "actes de délinquance grave".


A la suite du discours « sécuritaire » du Président de la République et des nombreuses déclarations des cadres de l’UMP présidentielle qui en rajoutent en formulant chacun des propositions coercitives qui actuellement ne sont pas fondées en droit, différentes personnalités politiques et d’autres personnalité des milieux juridiques ou universitaires, n’ont pas manqué de dénoncer, comme antirépublicain et anticonstitutionnel, l’amalgame commis par Nicolas Sarkozy « insécurité-immigration-nationalité », assorti de menace de déchéance de la nationalité française pour les français d’origine étrangère qui commettraient des actes délictueux ou criminels comme anticonstitutionnel et antirépublicain.


Bien entendu les personnalités qui dans notre pays font autorité incontestable en matière d’interprétation constitutionnelle notamment, ont aussi dénoncé le discours sécuritaire de Nicolas Sarkozy.

Monsieur Robert Badinter ancien Garde des Sceaux, sénateur socialiste, a rappelé sur France Inter le 2 Aout que "L'article premier de la Constitution dit que la France assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine


« Tous les Français sont constitutionnellement égaux devant la loi "sans distinction d'origine", a rappelé lundi 2 août l'ancien garde des sceaux Robert Badinter, dénonçant sur France-Inter le discours sécuritaire du chef de l'État, Nicolas Sarkozy.


« "Tous les Français sont égaux devant la loi quelle que soit leur origine", qu'ils soient français de souche ou d'origine étrangère, a-t-il fait valoir. "L'article premier de la Constitution dit que (...) la France assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine", a martelé M. Badinter.


Abordant le sujet des discriminations Monsieur Robert Badinter a (ndlr : justement) estimé que « c’est contraire à l’esprit républicain et c’est une faute politique »:


Après ce rappel important des dispositions constitutionnelles que l’on peut considérer comme solennel de la part de ce grand juriste, Monsieur Robert Badinter a estimé : ……"on veut faire des discriminations contre les Français au regard de mêmes crimes, de même infractions, selon l'origine de la personne, selon les modalités d'acquisition de la nationalité française"…… "C'est contraire à l'esprit républicain et c'est une faute politique parce que le cœur du problème, c'est le sentiment de certains de ces Français, que Monsieur Sarkozy appelle d'origine étrangère, de demeurer malgré leur carte d'identité des étrangers de la nation", a-t-il dit.


Pour Monsieur Guy Carcassonne, éminent juriste et spécialiste de la Constitution, Professeur de droit Public à Paris X (Université de Nanterre) et Professeur à l’Institut d’études politiques de Paris «Priver un individu de sa nationalité, ce serait porter atteinte à son intégrité»


ooOoo


Par ailleurs les critiques et déclarations des personnalités qui désapprouvent l’amalgame et les intentions de Monsieur Sarkozy, de son gouvernement et de la majorité UMP, ne sont pas prêtes à s’atténuer, au contraire elles s’accentuent de jour en jour, l’Identité Nationale en n’est pas un sujet tabou, mais en aucun cas elle ne peut être utilisé par l’exécutif comme le martinet d’un Père Fouettard politique qu’il soit de droite, de gauche, du Centre. Ou de nulle part.


Tous les Français sont d’accord la-dessus « Touche pas à mon identité ».


ooOoo


Pour Martine Aubry, “les dernières déclarations du ministre de l’Intérieur et de sa majorité après celles du président de la République à Grenoble... marquent un pas de plus dans l’outrance verbale et une dérive antirépublicaine qui abîme la France et ses valeurs par des lois d’exception aussi iniques que vraisemblablement anticonstitutionnelles.”

Pour Jean-Luc Mélenchon: "La déchéance de la nationalité française est une mesure inefficace, stupide et anti républicaine". ….."Pas touche à la nationalité, M. Sarkozy! La nationalité acquise ne doit pas être remise en cause pour des raisons de droit commun sauf à créer une catégorie nouvelle de sous-français conditionnels". (...) "Seul le régime du maréchal Pétain a eu recours à la remise en cause de la nationalité comme politique d'ensemble. La déchéance de la nationalité française est une mesure inefficace, stupide et anti républicaine".

Pour Ségolène Royal (PS): "L'intervention …. du président Sarkozy marque une nouvelle étape dangereuse et indigne, dans une surenchère populiste et xénophobe. Cette fuite en avant sécuritaire symbolise l'échec de celui qui, hier comme ministre de l'Intérieur et aujourd'hui comme chef de l'État, n'a cessé de stigmatiser des territoires et des populations, sans jamais apporter de réponses concrètes à leur sécurité … Notre république est en train de pourrir par le sommet".


Pour Élisabeth Guigou « la déchéance de la Nationalité .. c’es indigne et misérable .


Pour Pierre Moscovici, député PS : "Les propos du président "sont inacceptables pour tous les républicains de notre pays. Affirmer un lien de causalité entre immigration et délinquance est ignoble. Menacer de déchoir de leur nationalité les Français d'origine étrangère auteurs de certains crimes renvoie aux heures les plus sombres de notre Histoire. Il est désormais clair que, dans l'esprit du chef de l'État …… il y a une sous-catégorie de Français, qui ne mérite pas les mêmes droits que les 'Français de souche' ".


Pour Noël Mamère, député-maire Verts de Bègles : "Monsieur Le Pen et sa fille n'ont plus besoin de parler, la copie parle à leur place. On a le sentiment que le président de la République ne sait plus quoi inventer pour reconquérir son électorat perdu".


Pour Jean-Pierre Brard, député PC : "Aujourd'hui, ce président démagogue a définitivement franchi le seuil de l'acceptable …… Désormais, c'est tous les jours que ce président déclare 'la guerre': aux jeunes, aux gitans, aux étrangers ou, aujourd'hui, aux 'Français d'une certaine catégorie'. Désormais, c'est tous les jours que Sarkozy sème la haine et viole notre Constitution".


Pour le député socialiste Jack Lang il faudrait un changement de la Constitution pour rendre applicable la mesure voulue par Nicolas Sarkozy de déchéance de la nationalité française pour certains criminels d'origine étrangère.


Interrogé sur France Inter, Jack Lang a déclaré que "si l'on voulait donner un corps, une substance juridique applicable" à cette mesure, "il faudrait sans doute, même certainement, changer la Constitution". ……."Or, je vois mal qu'en cette période, on change la Constitution pour faire adopter un tel texte qui serait manifestement en contradiction avec les principes constitutionnels d'égalité des citoyens", a-t-il ajouté.


ooOoo


Enfin même la presse étrangère s’interroge et pour la presse anglo saxonne notamment « Sarkozy a repris son rôle de super-flic » Pour la presse anglo-saxonne, Nicolas Sarkozy reprend son rôle de "super-flic"


Revue de presse :


· Sécurité: Robert Badinter dénonce une "faute politique" de Nicolas ...


nouvelobs.com - Il y a 1 jour

PARIS (AP) — L'ancien garde des Sceaux Robert Badinter a dénoncé lundi sur France-Inter une "faute politique" de Nicolas Sarkozy après son discours sur la ...

Badinter rappelle que tous les Français sont égaux devant la loi- AFP
Sécurité : gauche angélique contre droite machiavélique ?- MediaPart
Les « sages » contre les folies législatives- La République des Pyrénées
Midi Libre
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Déchéance de la nationalité : une réforme juridiquement impossible ?


nouvelobs.com - Il y a 1 jour

Pour Robert Badinter, "on veut faire des discriminations contre les Français au regard de mêmes crimes, de même infractions, selon l'origine de la personne, ...

Déchéance de nationalité: Une mesure contraire à la Constitution ...- 20minutes.fr
Sarkozy sur la déchéance de nationalité : inconstitutionnel- Rue89
Décheance de la nationalité : Simone Veil restera-t-elle silencieuse ?- Le Post
leJDD.fr - Abidjan.net
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· Martine Aubry dénonce une "dérive antirépublicaine" - France ...

13 messages - 12 auteurs - Dernier message : Il y a 2 jours

Article France Info. Publié le 3 août 2010 à 21:56. - France - Toute l'actualité en France - Dans un communiqué, la Première secrétaire du ...
www.france-info.com/france-politique-2010-08-01-martine-aubry-denonce-une-derive-antirepublicaine-471963-9-10.html - En cache

· Martine Aubry: "La dureté des mots et la dérive des propositions n ...

1 août 2010 ... Elle est aussitôt critiquée par les porte-flingues de l'UMP.
www.lepost.fr/.../2171065_martine-aubry-la-durete-des-mots-et-la-derive-des-propositions-n-ont-d-egal-que-l-ampleur-des-echecs-de-nicolas-sarkozy...

Elisabeth Guigou: La déchéance de nationalité, «c'est indigne et ...

3 août 2010 ... INTERVIEW - L'ancienne Garde des Sceaux, mise en cause par Nadine Morano, s'explique sur 20minutes.fr...
www.20minutes.fr/.../Politique-Elisabeth-Guigou-La-decheance-de-nationalite-c-est-indigne-et-miserable.php

Nicolas Sarkozy : retour (verbal ?) à la fermeté


4 Vérités - Il y a 3 heures

Quant à Ségolène Royal, elle a dénoncé « une nouvelle étape dangereuse et indigne, dans une surenchère populiste et xénophobe ». Pas moins ! ...

France : déchéance de la nationalité - Sarkozy xénophobe ?- Abidjan.net
LEVÉE DE BOUCLIERS - Remous après l'offensive sécuritaire de Sarkozy- Le Point
Sarkozy, ce fils d'immigré qui n'aime pas les étrangers- AgoraVox
NationsPresse - SaphirNews.com
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nouvelobs.com

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« Cool Papa, ! J't'apporterai des oranges ….! » (388)


Le Monde - Il y a 1 jour

Certes Robert Badinter a bien raison de dire qu'il ne faut pas faire de publicité à ces annonces et qu'il convient d'attendre les textes réellement proposés ...

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Sécurité : la polémique qui tombe à pic


Sud Ouest - Il y a 1 jour

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Les faits Patrick Weil : "Sarkozy fait perdre à la droite républicaine ses valeurs"

Point de vue "La droite menacée d’un séisme en 2012"

Les faits La presse dénonce la "surenchère" et la "diversion" de Sarkozy

Cadrage Délinquance : quand la droite durcit le ton

«Priver un individu de sa nationalité, ce serait porter atteinte à ...


Libération - Il y a 1 jour

Juriste et spécialiste de la Constitution, Guy Carcassonne est professeur de droit public à l'université de Paris-X-Nanterre et enseigne à l'Institut ...


AFP - Il y a 19 heures

PARIS — Le député socialiste Jack Lang a estimé lundi matin qu'il faudrait un changement de la Constitution pour rendre applicable la mesure voulue par ...

Déchéance de nationalité : l'obstacle constitutionnel- Les Échos
Badinter rappelle à Sarkozy l'égalité de tous les Français devant ...- Le Monde
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Sarkozy, ce fils d'immigré qui n'aime pas les étrangers

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... du fait des conséquences de ses accointances avec les milieux d'affaires“, lui a répliqué indirectement Jean-Luc Mélenchon le président fondateur du ...

Revue de presse Pour la presse anglo-saxonne, Nicolas Sarkozy reprend son rôle de "super-flic"

Blog Délinquance des mineurs : "un pur effet d'annonce"




Eric Woerth : une nouvelle affaire fiscale ?

Source : site Gaullistes de Bretagne et pays de la Loire :

France Info - Selon Libération, Eric Woerth aurait accepté de procéder à une "révision de passif fiscal" dans la succession de César. - (c)REUTERS/Benoit Tessier

Selon Libération, Eric Woerth aurait accepté de procéder à une "révision de passif fiscal" dans la succession de César.
©REUTERS/Benoit Tessier

Une nouvelle affaire Woerth ?

France Info - 06:51


C’est Libération qui l’affirme : l’ancien ministre du Budget serait intervenu il y a deux ans pour alléger le redressement fiscal sur la succession du sculpteur César. Un "cadeau" de 27 millions d’euros qui fragilise encore davantage Eric Woerth, déjà mis en cause dans l’affaire Bettencourt.

"Je n’ai jamais déclenché de contrôle fiscal, comme je n’ai jamais empêché un contrôle fiscal." Fin juin, en pleine tourmente dans l’affaire Bettencourt, Eric Woerth assurait s’être toujours tenu à l’écart des procédures de contrôle de l’administration fiscale.

Faux, assure Libération dans son édition d’aujourd’hui. Le quotidien affirme qu’Eric Woerth est directement intervenu dans le contrôle fiscal infligé à la succession du sculpteur César, l’auteur des célèbres compressions. 230 oeuvres n’avait pas été déclarées dans la succession, ce qui avait entraîné un très lourd redressement fiscal. A la suite de pourparlers avec l’exécuteur testamentaire de l’artiste, Alain-Dominique Perrin - grand donateur de l’UMP, selon Libération - Eric Woerth a accepté en 2008 de procéder à une "révision de passif fiscal". Résultat : un dégrèvement fiscal de 27 millions d’euros.

Ces révélations fragilisent le ligne de défense du ministre dans l’affaire Bettencourt. Libération s’interroge ainsi : "Si Eric Woerth est intervenu dans la succession de César, pourquoi ne l’aurait-il pas fait au profit de la milliardaire ?"

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique

03 août 2010

Etre Français est un état et non une récompense !

lundi 2 août 2010

note de présentation de lucienne magalie pons

La nationalité Française s'impose par l'effet de la constitution et de nos lois, il ne s'agit pas d'une médaille accrochée selon le mérite prétendu d'un tel ou d'une telle sur le revers d'un veston ami ou d'un corsage acceuillant, l'identité n'a rien à voir avec le mérite.

Comme le précise
dans Libération, le constitutionnaliste Guy Carcassonne la "nationalité fait partie intégrante de l'identité même de n'importe quel individu, au même titre que son corps, que son nom, que ses sentiments ou ses convictions, tout ce qui fait son intimité. L'en priver ce serait porter atteinte à son intégrité, une forme d'amputation".


Source : publié sur le site " Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire"

Lundi 2 août 2010
1 02 /08 /2010 18:09

Nicolas Sarkozy a annoncé, vendredi à Grenoble, vouloir déchoir de la nationalité française les "personnes d'origine étrangère qui auraient volontairement porté atteinte" à la vie d'un policier, d'un gendarme ou de toute autre personne dépositaire de l'autorité publique. Un amendement devrait à cet effet être inséré dans le projet de loi sur l'immigration, prévu pour septembre. Cette mesure, très décriée, est-elle réellement applicable? Eléments de réponse.

Comment est appliquée la déchéance de la nationalité actuellement?
C'est l'article 25 du code civil qui définit la déchéance de la nationalité. Créé en 1998, ce texte prévoit qu'un "individu qui a acquis la qualité de Français peut, par décret pris après avis conforme du Conseil d'Etat, être déchu de la nationalité française". A une seule condition: qu'il ait une autre nationalité, car le droit international interdit de produire des apatrides.

Cette sanction vise, selon la loi, les personnes condamnées pour terrorisme ou haute-trahison. En fait, sont ciblées les citoyens ayant commis "un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme". Ou encore s'ils ont été reconnus coupables d'actes portant atteinte aux intérêts de la France.

Dans la pratique, la déchéance est très peu utilisée: le Conseil d'Etat donne rarement un avis favorable tant cette arme est considérée comme disproportionnée. En outre, la sanction ne peut être prononcée qu'à l'égard d'un individu ayant obtenu la nationalité il y a moins de 10 ans. Résultat, il n'y aurait qu'un à deux cas de déchéance par an.

Quelle est la marge de manœuvre juridique pour mettre en œuvre la proposition de Nicolas Sarkozy?


Faible, très faible. Enoncé tel quel, un projet de loi ne passerait pas le cap du Conseil constitutionnel. "L'article premier de la Constitution dit que (...) la France assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine", a rappelé lundi matin Robert Badinter sur France Inter. Le premier article est très clair: "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée". On ne peut donc pas traiter deux individus (un Français "de souche" et un Français "d'origine étrangère") différemment en fonction de leurs origines. Les Sages, ou même le Conseil d'Etat, qui peut être consulté en amont d'une loi, ne pourraient approuver un tel texte, à moins de se saborder.


Que revêt la notion d'"Origine étrangère"?


Le chef de l'Etat dit viser les personnes "d'origine étrangère". Sans préciser qui est réellement ciblé. Les fils et filles d'immigrés nés sur le territoire et ayant acquis la nationalité par le droit du sol (institué en 1791)? Jusqu'à combien de générations faut-il remonter? On estime qu'un quart des Français ont des grands-parents d'origine étrangère. Les enfants de couples binationaux? Les descendants de personnes ayant acquis la nationalité? Ceux qui ont été naturalisés? On l'a vu, seuls ces derniers peuvent actuellement être déchus. Dans un tel cas, une nouvelle loi ne changerait rien. Dans les autres cas, il s'agirait "d'une rupture fondamentale avec le pacte républicain", a estimé, dans une interview à TF1 News, l'historien Patrick Weil, auteur de Qu'est-ce qu'être Français?


Dans Libération, le constitutionnaliste Guy Carcassonne explique que la "nationalité fait partie intégrante de l'identité même de n'importe quel individu, au même titre que son corps, que son nom, que ses sentiments ou ses convictions, tout ce qui fait son intimité. L'en priver ce serait porter atteinte à son intégrité, une forme d'amputation".


Source : JDD.


Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique

02 août 2010

Editoriaux de l'auteur Duboubou1er

Des chefs d'œuvre de bon sens tels sont les écrits de Duboubou1er :

Une sélection de ses articles que vous lirez en cliquant sur les liens ci-dessous :

Montmartre-Duboubou

Pourquoi ne pas voir le visage « vrai » du mondialisme et de l’argent roi?

Par Duboubou 1er le vendredi, juillet 30 2010, 21:15

-Bon à savoir...

Duboubou | 24 juillet 2010 | ShareThis |

Cette bourgeoisie « politique » qui nous gouverne à la godille ?

Anticor : nous ne sommes plus en démocratie

Rva, 19 juillet 2010

Eric Woerth

Duboubou | 27 juillet 2010 | ShareThis

Bettencourt : le petit plus du jour …


01 août 2010

Mesures sécuritaires : La "guerre" est déclarée sur tous les fronts

Éditorial de lucienne magalie pons

Comme il fallait s’y attendre le discours du Président de la République a provoqué des protestations et réactions politiques, émanant aussi bien des personnalités de la droite que de l’opposition et des dénonciations émanant d’associations de défense des droits de l’homme.

Tandis que le Ministre de l’intérieur et du côté de la majorité présidentielle , les propositions se multiplient sur les thèmes de la sécurité et de l'immigration , Martine Aubry s’est élevée dimanche dans un communiqué cette stigmatisation : «Les dernières déclarations du ministre de l'Intérieur et de sa majorité après celles du président de la République à Grenoble (...) marquent un pas de plus dans l'outrance verbale et une dérive antirépublicaine qui abîme la France et ses valeurs par des lois d'exception aussi iniques que vraisemblablement anticonstitutionnelles», a-t-elle estimée.

«La dureté des mots et la dérive des propositions n'ont d'égal que l'ampleur des échecs de Nicolas Sarkozy en matière économique et sociale comme en matière de sécurité. Il ne faut pas chercher ailleurs cet affolement de la droite»….. «Nous ne laisserons pas stigmatiser les étrangers, pas plus que les Français issus de l'immigration ou les gens du voyage, comme l'ont fait honteusement le président de la République et sa majorité» a souligné Martine Aubry.

«On ne peut pas bâtir une société en ne maniant que la répression, la punition ou le châtiment. Ne croire qu'à la force, c'est avoir une vision myope de l'éducation et contribuer à fabriquer une société de haine qui ne fait que préparer les drames de demain», conclue le texte signé par Martine Aubry et cosigné ses secrétaires nationaux à la sécurité, Jean-Jacques Urvoas, et à la Justice, Marie-Pierre de la Gontrie.

Les réactions avaient déjà été vives cette semaine après le discours sur la sécurité de Nicolas Sarkozy vendredi à Grenoble. le PS avait déjà dénoncé un discours «contraire aux principes d'égalité devant la loi :

«Il y a des règles qui sont valables pour tous les Français. On n'est pas français d'origine étrangère, il n'y a pas les’’ Français depuis longtemps'’ et puis les ‘'Français depuis pas très longtemps'’», a soutenu le secrétaire national du Parti socialiste en charge de la sécurité, Jean-Jacques Urvoas.

Ségolène Royal, avait qualifié l'intervention de Nicolas Sarkozy de «nouvelle étape dangereuse et indigne, dans une surenchère populiste et xénophobe». «Cette fuite en avant sécuritaire symbolise l'échec de celui qui, hier comme ministre de l'Intérieur et aujourd'hui comme chef de l'État, n'a cessé de stigmatiser des territoires et des populations, sans jamais apporter de réponses concrètes à leur sécurité (...), et Ségolène Royal a dénoncé que : «Par de telles déclarations, c'est au principe républicain et aux valeurs démocratiques que Nicolas Sarkozy déclare la guerre (...) Notre république est en train de pourrir par le sommet».

Pour le député socialiste Pierre Moscovici a jugé les propos du chef de l'État «inacceptables pour tous les républicains de notre pays»…….. «Menacer de déchoir de leur nationalité les Français d'origine étrangère auteurs de certains crimes renvoie aux heures les plus sombres de notre Histoire. Il est désormais clair que, dans l'esprit du chef de l'État (...) il y a une sous-catégorie de Français, qui ne mérite pas les mêmes droits que les 'Français de souche'», a-t-il martelé, tout en appelant les «républicains de ce pays à dénoncer avec la plus grande énergie ces propos».

Corinne Lepage, Présidente du parti Écologique Cap21 a qualifié samedi dans un communiqué de "coup de poignard dans le dos de la République" le discours prononcé la veille par le président Nicolas Sarkozy à Grenoble.

"En stigmatisant l'étranger délinquant et au chômage, en liant intégration et insécurité et en instaurant une différence entre les citoyens selon leur origine, le discours prononcé à Grenoble par Nicolas Sarkozy constitue un coup de poignard dans le dos de la République", affirme Mme Lepage dans un communiqué.


La députée PS Aurélie Filippetti considère que "Nicolas Sarkozy renoue avec ses vieux démons". "La France a besoin d'un président qui restaure l'autorité de l'État et de la parole politique, et non pas d'énervements de matamore pour masquer l échec de la politique de sécurité", écrit-elle dans un communiqué.

"A défaut de passer au karcher les conflits d'intérêt politico-financiers d'usage à l UMP, poursuit-elle, Nicolas Sarkozy cible une nouvelle fois les étrangers parce qu'il ne sait plus comment retrouver une crédibilité.

François Bayrou condamne des déclarations «à grand spectacle, qui ne font avancer en rien la cause de la sécurité». «On n'a pas besoin chaque semaine de lois nouvelles ou de propos guerriers non suivis d'effets, a protesté le président du Modem, mais de faire appliquer des lois qui existent déjà et sont bafouées tous les jours». «Les Français savent bien que la délinquance qui les touche ne relève pas de lois d'exception mais d'un État présent, proche, qui se fait respecter et qui donne l'exemple».

Le député Nicolas Dupont-Aignan (ex-UMP) a accusé le chef de l'État de «dresser les Français les uns contre les autres et de saper la cohésion nationale».

(Certains médias ont laissé entendre que le discours du Chef de l’État était à connotation politique bien plus que sécuritaire et qu’il vise à ramener vers lui les électeurs du Front National. Sur une radio les discours du Chef de l’État a été qualifié de « délirant » et le quotidien « Libération titrait en fin de semaine « Sarkozy dérape »)

Monsieur Jean-Marie Le Pen a expliqué sur LCI «Avec M. Sarkozy, ce sont toujours des mots, des mots, toujours des mots. Il ferait mieux de rétablir la double peine qu'il a supprimée et qui permettait d'évacuer hors de France les gens qui ont été condamnés par les tribunaux»

Pour le FN, les propos du président de la République ne sont que des « paroles de plus » et «n'ont qu'un mérite, celui de confirmer officiellement le caractère criminogène de certaines immigrations», et dans cette logique le parti a invité samedi Nicolas Sarkozy à «tirer toutes les conséquences» de ses nouvelles annonces sur la sécurité «en rétablissant l'expulsion effective et définitive des délinquants étrangers», «en décrétant un moratoire immédiat sur l'immigration et en réformant profondément» le code de la nationalité.

Les associations de défense des droits de l'Homme ont aussi réagi fermement aux propos du chef de l'État :

Pour la Ligue des droits de l'Homme (LDH) , … « La xénophobie de Nicolas Sarkozy menace la démocratie …. « Le président de la République a pris la lourde responsabilité de faire des étrangers et des personnes d'origine étrangère ceux et celles qui seraient responsables de l'insécurité».

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) dénonce une «politique de différenciation au sein de la communauté nationale insupportable» …. «Elle contrevient aux principes du droit français et met sérieusement à mal l'unicité et l'indivisibilité de la République, dont le Président est le garant».

Du côté de la majorité présidentielle l’artillerie lourde s’est mise en place pour corser par de nouvelles propositions les volontés du Président et chacun s’ingénie à lancer tous azimuts des propositions « avancées » :

- Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux veut étendre les possibilités de déchéance de nationalité aux cas d'excision, de traite d'êtres humains ou d'"actes de délinquance grave", (dans un entretien à paraître Dimanche dans le Parisien/Aujourd'hui en France

Eric Ciotti, député UMP des Alpes maritimes et secrétaire national du parti en charge de la sécurité, déjà à l'origine du texte de loi prévoyant la suspension des allocations familiales pour les parents des enfants absents à l'école, propose dans une interview au JDD «jusqu'à deux ans de prison pour les parents».

«Nous voulons que systématiquement, en cas de condamnation d'un mineur, le magistrat mette en place un plan de probation sous la responsabilité de ses parents» … « En cas de non-respect de ce plan, le législateur souhaiterait que les parents du mineur encourent «une condamnation pénale qui pourra aller jusqu'à deux ans de prison».

Pour le porte-parole de l'UMP, Dominique Paillé, il convient «d'adapter la lutte contre ces nouvelles formes de délinquance au plus vite pour essayer d'éviter qu'il y ait une sorte de gangrène».

Le député UMP Jacques Myard déclare que déchoir les Français d'origine étrangère délinquants est «une mesure de bon sens», qui «existe déjà dans notre Droit mais qui est quasiment tombée en désuétude» …… «Il y a longtemps que cette mesure aurait dû être systématiquement appliquée. Elle est même le gage par sa dissuasion d'une condition essentielle de l'intégration et de l'assimilation».

Xavier Bertrand a jugé « extrêmement choquante » la déclaration de Martine Aubry, et bien entendu Monsieur Frédéric Lefebvre, porte parole de l’UMP a fait une déclaration pour critiquer l’opposition.

Bien d’autres se sont exprimés, encore une bagarre politique à boulets rouges s’est engagée entre la droite UMP et ses opposants, qui troublera sérieusement les vacances des Ministres, du Chef de l’État et des membres de la Majorité Présidentielle.

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Xavier Bertrand juge la déclaration de Martine Aubry "terriblement ...


Le Parisien - Il y a 36 minutes

Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, a jugé dimanche "extrêmement choquante" la déclaration de Martine Aubry sur "la dérive antirépublicaine" de ...

Xavier Bertrand trouve choquante la déclaration de Martine Aubry- Foncier.mobi
Déchéance de la nationalité française: Martine Aubry dénonce «une ...- 20minutes.fr
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Sarkofrance

Sarkozy se bat pour sa survie. La France, elle passe après.

Délinquance : Sarkozy veut déchoir certains criminels de la nationalité

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Le chef de l'Etat souhaite que les délinquants d'origine étrangère qui mettent en danger la vie d'un représentant des forces de l'ordre puissent perdre la nationalité française. En cas d'assassinat, il propose une peine incompressible de 30 ans de prison. Avec des vidéos I-Télé.

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Sécurité : la garde rapprochée de Sarkozy

EN IMAGES - A l'Elysée, au ministère de l'Intérieur, dans les grands corps de la police... Le chef de l'Etat a placé à des postes clés des proches qui l'assistent dans la mise en oeuvre de sa politique de sécurité.

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· Sécurité : Sarkozy poursuit sa "guerre"


Europe1 - Il y a 1 jour

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a tenu un discours très ferme vendredi sur l'insécurité à Grenoble. Il a réaffirmé sa volonté de faire la ...

Vidéo : Quand Sarkozy mêle insécurité et immigration

YouTubeBFMTV

Tour de vis sécuritaire de Sarkozy : l'opposition vent debout- Le Parisien
Nouveau préfet en Isère: "Sarkozy en profite pour placer ses hommes"- Le Post
Ouest-France - nouvelobs.com
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Les parents de mineurs délinquants encourront la prison


Le Point - Il y a 10 heures

Le président Sarkozy, qui multiplie les mesures sécuritaires, a réclamé une loi ... dans le cadre de la loi Loppsi2 sur la sécurité intérieure. ...

Mineurs délinquants: Ciotti (UMP) propose jusqu'à deux ans de ...- AFP
Mineurs délinquants: les parents risqueront jusqu'à deux ans de ...- nouvelobs.com
Deux ans de prisons pour les parents de mineurs délinquants ...- Presse du Net
Le Monde
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» L'UMP propose d'emprisonner les parents de délinquants

» Déchéance de nationalité : Hortefeux veut aller plus loin

» Sarkozy veut déchoir certains criminels de la nationalité

» Sécurité : la garde rapprochée de Nicolas Sarkozy


Affaire Bettencourt : en sommeil pendant les vacances ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Les auditions de Madame Bettencourt le 26 juillet et celle de Monsieur Eric Woerth le 29 Juillet ont été complétées Vendredi 30 juillet par une courte garde à vue de Monsieur Patrice de Maistre, patron de Clymène, gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt,

"De nouveaux éléments sont apparus cette semaine et M. de Maistre était interrogé à ce sujet", a-t-on déclaré au parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine).


Patrice de Maistre qui avait déjà été entendu les 15 et 16 juillet dans une précédente garde à vue, aurait apporté des précisions* aux enquêteurs au cours de cette nouvelle garde à vue, intervenue après les auditions de Madame Bettencourt et Monsieur Eric Woerth.


Maître Pascal Wilhelm, avocat de Patrice de Maistre. a précisé qu'il s'agissait d'une reprise de la garde à vue de son client, déjà entendu les 15 et 16 juillet, pour confronter ses déclarations à celles des autres protagonistes du dossier.


Eric Woerth et Patrice de Maistre divergeaient - du moins jusqu'à cette nouvelle audition - sur les conditions de l'embauche de l'épouse du ministre du Travail en 2007 par le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt.


Sans doute n’y aurait-il plus de divergences ?


L'audition s'est achevée à la mi-journée, a-t-on appris auprès du parquet.


Son avocat, Pascal Wilhelm, a précisé qu'il s'agissait d'une reprise de la garde à vue de son client, déjà entendu les 15 et 16 juillet, pour confronter ses déclarations à celles des autres protagonistes du dossier.



"Il restait quelques heures qu'ils avaient conservées pour confronter (les déclarations de mon client) avec les déclarations des uns et des autres, c'était prévu", a dit Me Pascal Wilhelm à Reuters.


Sans doute, ces précisions* obtenues dans cette nouvelle garde à vue, qui viennent confirmer les déclarations des deux auditionnés et s’ajouter aux différentes perquisitions et interrogatoires menés depuis les révélations des enregistrements clandestins, permettront-elles au Procureur Philippe Courroye qui « a désormais toutes les cartes en mains », selon les médias, de décider des suites judiciaires à donner au dossier « Affaire Bettencourt ».

Mais d’après les informations, interrogé jeudi sur les suites qu'il entendait donner aux enquêtes en cours, M. Courroye est resté silencieux, et Vendredi une porte parole du Parquet de Nanterre a indiqué à l’AFP : « Aucune décision à ce stade-là n’a été prise. Les vérifications se poursuivent ».

Par ailleurs le parquet de Nanterre s'est fait remettre le dossier de proposition au grade de chevalier de la Légion d'honneur de Patrice de Maistre, décoré en 2008 par Eric Woerth, à l'époque ministre du budget.

Cette action du parquet s'inscrit dans l'enquête sur un éventuel conflit d'intérêts entre les anciennes fonctions de ministre du budget d’Eric Woerth et l'embauche, en septembre 2007, de son épouse, Florence Woerth, par Monsieur de Maistre dans la société de gestion de fortune de Mme Bettencourt

Nous serons bientôt en période de vacances judiciaires, il reste encore quelques jours pour que le Parquet fasse procéder aux dernières vérifications, ou ajustements, ensuite le Procureur Courroye prendra tout le temps nécessaire pour réfléchir à la meilleure solution, le dossier Bettencourt risque aussi d’être mis en sommeil quelques semaines pour calmer le feu des polémiques qui elles ne s’endorment pas.

Le Procureur Courroye aura à choisir entre différentes décisions, soit de classer le dossier sans suite, soit de renvoyer l’affaire devant le tribunal correctionnel, soit d’ouvrir une information judiciaire avec désignation d’un juge indépendant.

· Patrice de Maistre a de nouveau passé 5 heures en garde à vue ...

30 juil. 2010 ... Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane ... enquêteurs disposant encore de 11 heures 30 pour entendre Philippe de Maistre, ...
fr.news.yahoo.com/.../tfr-patrice-de-maistre-a-de-nouveau-pass-9e39cb8.html

· Patrice de Maistre sort libre de sa garde à vue - Affaire ...

30 juil. 2010 ... Interrogé sur ce point, Philippe de Maistre "a confirmé ce qu'il avait dit lors de sa première garde à vue, à savoir qu'Eric Woerth lui ...
info.france2.fr/.../patrice-de-maistre-sort-libre-de-sa-garde-a-vue-64277441.html

Patrice de Maistre a de nouveau passé 5 heures en garde à vue‎ - Il y a 21 heures

Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, ... enquêteurs disposant encore de 11 heures 30 pour entendre Philippe de Maistre, ...

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Pour mémoire :

Résumé des auditions qui ont précédé la nouvelle garde à vue de Patrice de Maistre :

Les enquêtes préliminaires ouvertes et conduites par le Procureur Courroye du parquet de Nanterre après la découverte d'enregistrements clandestins réalisés au domicile de la milliardaire, se sont étoffées « en blanc » pour ainsi dire la semaine dernière avec les auditions de Liliane Bettencourt et d’Eric, sans apporter un jour nouveau aux investigations de la Brigade Financière.

Chacun des auditionnés, Madame Bettencourt le 26 Juillet et Monsieur Eric Woerth le 29 Juillet ont répondu sans apporter d’éléments nouveaux que les enquêteurs ne connaissaient déjà en l’état actuel du dossier.

Au cours de son audition du Lundi 26 Juillet, Liliane Bettencourt n'a pas apporté d'éléments nouveaux, que ce soit sur le statut de l'île d'Arros (Seychelles) ou sur les dons que son mari et elle-même ont adressés à des responsables politiques.

À plusieurs reprises Madame Bettencourt ne s’est pas souvenu des faits ou bien n’a pu donner les précisions demandées, n'étant pas directement en charge de la gestion de sa fortune.

Entendu à son tour le 29 Juillet, Monsieur Eric Woerth, a récusé tous les soupçons qui pèsent sur lui. Selon son avocat, Me Jean-Yves Le Borgne, Eric Woerth a nié être intervenu pour favoriser l'embauche de son épouse Florence, en novembre 2007, chez le gestionnaire de la fortune Bettencourt, comme le laissent entendre les enregistrements clandestins réalisés par la majordome de Madame Bettencourt.

Il a aussi réfuté toute opération de financement illégal de l'UMP lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, comme l'en a accusé face aux enquêteurs Mme Claire Thibout, ancienne comptable de Madame Bettencourt

Vendredi, ces auditions ont été complétées par une nouvelle garde à vue du gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, Patrice de Maistre