* Lucienne Magalie Pons et ses collaborateurs vous souhaitent la bienvenue *
Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Rechercher dans ce blog
Nombre total de pages vues
Translate
16 mai 2010
En communication ci-dessous un article de l'auteur Duboubou1er :
Ces Vieux qui embarrassent notre si compatissante démocratie ?
Il suffit de bien vouloir ouvrir les yeux pour être en mesure de se rendre compte que les vieux sont les mal aimés de notre république, qui jour après jour, se révèle de plus en plus pingre avec les plus fragiles et n’hésite même plus à s’asseoir franchement sur tout ce qui ressemble, de prés ou de loin, à des droits acquis. Le constat qui s’impose est limpide les vieux n’intéressent personne et pire encore ils dérangent…même les urgences, si l’on en croit ceux qui causent dans notre télévision nationale aussi libre que bienveillante !
Les seuls qui présentent un peu d’intérêt pour les dirigeants de la nation sont les quelques 300 discrets grands-séniors bien proprets qui ont été regroupés dans le cadre incomparable du Palais du Luxembourg, une maison de retraite, 5 étoiles Luxe, ou même, ceux qui ont fauté contre la république et ont été condamnés par leurs pairs, peuvent continuer à y couler des jours heureux sans avoir à craindre le moindre surmenage! Un personnel nombreux et qualifié veille sur leur bien-être et c’est tout à l’honneur de nos si dévoués gouvernants ?
Cette aristocratie de la maison de retraite fait incontestablement des envieux mais il faut bien reconnaître que pour obtenir une admission dans un tel établissement n’est pas une chose si évidente même si quelques jeunots ont infiltré l’institution par erreur mais préparent tout de même leur troisième âge avec beaucoup de sérieux.
Finalement nos moutons de France sont heureux de pouvoir constater que dans ces Palais -Maison de retraite- qui accueillent des vieux confirmés ou des jeunes ayant encore besoin d’une formation spécifique pour, être a même de bien profiter, d’une vieillesse heureuse, on a casé un bon paquet de français ordinaires, que l’on assimile peut être abusivement à ce que l’on appelle un peu péjorativement , les privilégiés de la République, vivant bien à contre cœur « aux frais de la Princesse » !
Les mauvaises langues prétendent même que ces privilégiés sont toujours aussi nombreux que du temps de l’ancien régime que l’on croyait avoir guéri de telle pratique en décapitant un certain Capet !
Chassez le naturel il revient au galop ! Quant aux vieux qu’ils se débrouillent comme ils le peuvent, nos dirigeants ne peuvent traiter que des problèmes vitaux!
Je vous transmets tel que je l’ai reçu une information de l’un de mes correspondants l’auteur Duboubou1er, autrefois un acteurcadre de la presse du temps où elle n’était pas mise sous bâillon par les politiques, toujourstalentueux sous le pseudonyme de Duboubou 1er il n’a pas désarmé en dépit de son grand âge et toujours libre de ses opinions il anime son blogd’articles de grande qualité.
Cette fois il se fait l’écho d’un article d’Evelyne DUBIN, qui nous apprend que le trou de la Sécurité sociale provient du non reversement par l’Étatdes taxes destinées à la Sécurité Sociale. D’après son calcul si ces taxes étaient reversées àla sécurité sociale disposerait d’un excédent de 9 Milliards.
Voici le document :
Ceci nous concerne tous!
Par Duboubou 1er le vendredi, mai 14 2010, 14:00 - Bon à savoir...
Il faut à Evelyne DUBIN, la signataire de ce document une bonne dose de courage pour avoir écrit ce texte en se nommant
L'ASSURANCE MALADIE50 secondes de lecture à couper le souffle.
Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c'était encore de nous faire payer...
a - Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,
b - Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ....
c - Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste..
d - Pour tout traitement de plus de 91 euro, nous en sommes de 18 euros de notre poche,
e - Taxe de 0,50c sur les boites
f - etc.......
Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.
Or, savez-vous que:
1°) Une partie des taxes sur le tabac, destinée àla Sécu, n'est pas reversée. 7.8 milliards
2°) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée àla Sécu, n'est pas reversée.3.5 milliards
3°) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée àla Sécu, n'est pas reversée 1. 6 milliards
4°) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée 1,2 milliards
5°) La part de TVA destinée àla Sécu n'est pas reversée. 2.0 Milliards
6°) Retard de paiement àla Sécu pour les contrats aidés 2.1 milliards
7°) Retard de paiement par les entreprises 1.9milliards
En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.
Conclusion : si les responsables dela Sécu et nos gouvernants font leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reverse ce qu'ils doivent chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent!.
Ces chiffres ne sont pas inventés vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes dela Sécu.
Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraientla TVA sur ces produits !
N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins!
Quel sera le coût total de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !
Cordialement.
Evelyne DUBIN
Secrétaire Générale Adjointe au Directeur Général
Institut National du Développement Local
Avenue Michel Serres BP 32
47901 AGEN Cedex 9
tél : 05.53.48.06. 74
fax : 05.53.48.06. 71
mob: 06.72.19.53. 50
mail: e.dubin@indl. Fr
VOUS AUSSI, SOYEZ RESPONSABLES :
TRANSFEREZ CE MESSAGE A TOUS VOS CONTACTS, ILS ONT LE DROIT DE SAVOIR!
A force de tourner, il s'affichera peut-être un jour sur l'écran d'ordinateur d'une tête pensante, d'un député, ministre, censé passer son temps à gérer l'argent des contribuables et à le dépenser de manière responsable, sans créer de déficit. Alors, avec courage, il pourra (pourquoi pas ne pas rêver...), dénoncer au parlement ces débordements connus, aujourd'hui, de toutes et tous !!!
Montmartre-Duboubou. Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche .... Par Duboubou 1er le lundi, avril 19 2010, 14:32 - En direct de la toile. ... blog.amis-mondovision.net/ -
Les derniers G20 avaient déjà souhaité une régulation financière mondiale, et désigné du doigts les spéculation hasardeuses et les « spéculateurs », vite dit, bien dit, mais une fois rentrés chez eux,après la photo de famille qui clôture traditionnellement leurs réunions, les dirigeants européens n’ont jamais envisagé sérieusement de pondre un texte où bien même ne l’ont pas voulu ni souhaité,est-ce par pure convenance ou par aveu implicite d’impuissance des appareils politiques, face aux puissances financières privées , que les dirigeants européens s’en lave les mains et ne se décident pas à légiférer au niveau de l’UE en matière de régulation financière ?
Naturellement, certains dirigeants des pays de l’UE notamment ceux de la Zone Euro, passant sous silence leurdéplorable gestion de la dette publique depuis plusieurs années etse fiant àleur fameux « laisser faire, laisser passer », touten s’agitant périodiquementen vœux pieux, discours et menacescomme des épouvantails à moineaux vis-à-vis des puissances financières, n’ont jamaispris de directive européennecommune pour réguler les opérations financières et boursières, etpour se dédouaner vis-à-vis de l’opinion publiqueils ont trouvé commodede discourir sur les défaillances de gestion budgétaire, financièreet économique dela Grèce tout en insistant sur les opérations des « spéculateurs » en les accusant de toutes les dérégulations etdéfaillances du système financier européen etinternational.
Montrés du doigt par les dirigeants politiques, qui sontdans la réalité ces spéculateurs,qui font tourner les finances au gré de leurs intérêts privés et particuliers, ce sontsur les places boursièresdes investisseurs, desbanques, fonds de placements, fonds de pensions, fonds souverains,qui gèrentdes fortunes,des actions, des obligations, desépargnes en les plaçant de telle façon qu’elles rapportent à leurs détenteurs.L’objectif de ces spéculationsest de faire de l’argent avec de l’argentc’est devenu une sorte de jeu spéculatifqui peut tourner à la catastropheet au plongeon quand une zone monétaire devient tout à coup fragile et vulnérable.
Au final, les dirigeants de l’UE sont tout autant que les spéculateurs responsables de leurs propres illusions et de leur laxisme en négligeant de façon inadmissible la disciplinecommune qui s'imposait en termes de politique économique.
Montrés du doigt par les dirigeants politiques, qui sontdans la réalité ces spéculateurs,qui font tourner les finances au gré de leurs intérêts privés et particuliers ?,… ce sontsur les places boursièresdes investisseurs, desbanques, des fonds de placements, desfonds de pensions, desfonds souverains,qui gèrentdes fortunes,des actions, des obligations, desépargnes en les plaçant de telle façon qu’elles rapportent à leurs détenteurs.L’objectif de ces spéculationsest de faire de l’argent avec de l’argent,c’est devenu une sorte de jeu spéculatifqui peut tourner à la catastropheet au plongeon quand une zone monétaire devient tout à coup fragile et vulnérable.
En résumé un «Un spéculateur »estun investisseur, le plus souventun organismefinancier qui cherche, à faire fructifier un avoir, c’est à dire comment gagner le plus possible, avec de l’argent, plutôt que tout perdre et qui utilise, pour ce faire, toutes les ruses du système, sans aucun souci de l’état critique des pays au bord de la faillite. Ce n’est pas son job de se préoccuper des affaires politiques, c’est d’en profiter et quand le profit n’est pas au rendez-vous c’est de se mettre en position d’attente, ils en ont les moyens,etc’est alors le plongeon des places boursières,( en grande partie tout aussi fictif que les hausses spectaculaires) ,c’est ce qui est arrivé vendredi 8 mai et qui a déclenché unvent de panique sur toutesles places boursières.
C’’est la crisegrecque et les rumeurs de contagion des pays de la Zone Euro qui ontprovoqué chez les investisseurs une perte de confiance et ce fût donc la panique sur toutes les places boursières mondiales qui après une semaine noire accusaient un plongeon spectaculaire, et cette fois encore ce furent encore les spéculateurs qui furent tenus pour responsables par les politiques de ce recul, mais dans la réalitéla perte de confiance des investisseurs avait pourraisonla crise grecque et les rumeurs de contagion dans la Zone Euro, alimentées par la situation défavorable du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie.
Il devenait impératif que les dirigeants Européens de l’Union Monétaire entérinentd’urgence son plan d’aide à la Grèceet préconise pour l’avenir immédiat une stratégie politique et des solutions crédibles ou considérées comme telles pour redonner confiance en la Zone Euro.
A cet effet, les dirigeants des 16 pays de la zone euro, réunis en sommet vendredi soir à Bruxelles, ontadopté en urgencele plan d'aide de 146 milliards de dollars à la Grèce.
L'aide devraitéviter la faillite dela Grèce, confrontée à une dette colossale de plus de 400 milliards de dollars. Le pays est dans l'incapacité d'emprunter sur les marchés financiers, qui lui exigent des taux d'intérêt trop élevés (près de 9 %).
* Sur les 146 milliards de dollars, 106 proviennent des pays de la zone euro, tandis que 40 milliards représentent la contribution du FMI.
* L'aide de l'UE et du FMI est échelonnée sur trois ans. Dès cette année, la Grèce va percevoir 60 milliards de dollars en prêts.
L'aide de l'UE et du FMI est échelonnée sur trois ans. Dès cette année, la Grèce va percevoir 60 milliards de dollars en prêts.
La journée de Vendredi 7 Mai a été fertile en déclarations, ducôté américain, le président Barack Obama a déclarés'être entretenu avec Angela Merkel sur la situation économique de l'Europe et il a soulignéqu'ils avaient convenu de la nécessité d'une forte réponse des pays concernés et de la communauté internationale.
« J'ai dit clairement que les États-Unis soutenaient ces efforts et continueraient à coopérer avec les autorités européennes ainsi que le Fonds monétaire international (FMI) en ces temps critiques », a affirmé le président américain
A l’initiative du Ministre des Finances Japonais, les ministres des Finances du G7 se sont aussi concertés dansune conférence téléphonique vendredi.
Mais entériner ce plan d’aide à la Grèce, n’était pas suffisant, encore fallait-il prendre des rapidement des décisions pour redonner confiance aux investisseurs sur les Places Boursières. C’est pour restaurer cette confiance en suspens, que lesdirigeants des 16 pays de la zone euro ont aussi préconisé la mise en place d'un fonds de soutien pour aider si nécessaire les pays de la zone euro confrontés à des difficultés financières, avec pour objectif de stopper la contagion d'une crise sans précédent qui menace les fondements même de l'Union monétaire.
Ils ont demandé également à la Commission européenne de proposer « un mécanisme de stabilisation visant à préserver la stabilité financière de la zone euro ».
Madame Merkel et Monsieur Sarkozy qui se plaisent à saisir toute les occasions pour se montrer comme les fers de lance de l’UE et de la Zone Eurone s’est pas privé de monter au créneau et dès jeudi 6 mai, après concertation, ils avaientadressé leurs propositions dans une lettre commune au président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, et au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso:.
On aurait tendance à s’imaginer quelaChancelière et Nicolas Sarkozy sont plus actifs, plus ingénieux et efficacesque les autres dirigeants de l’UE, il n’en est rien, le couple Franco Allemand se place toujours en locomotive en se mettant en devant de scène, pour discourir en avant première des intentions de l’UE,et dans la foulée pour répondre à des motivations politiques personnelles évidentes, pour Nicolas Sarkozyregagner une notoriété en Europe et dans le monde avant 2012, pour la Chancelière essayer d’endiguer le mécontentement de l’opinion publique Allemande quin’estpas satisfaite d’avoir à cracher dans le bassinet pour secourir la Grèce.
Le comportement que le couple Franco Allemand nous impose périodiquementpour nous démontrer qu’ils sont les locomotives de l’UE, fait partie d’une série d’actes d’exhibitions de« politique opportuniste »,les autres membres de l’UE n’y sont pas sensibles etles laissent faire , ce qui ne les empêche pas de travailler les dossiers tout autant sinon plus.
Quoiqu’il en soit, reprenant à leur actifdes idées qui flottaient dans l’espace médiatique et politique européendepuis déjà pas mal de temps, dans leur lettre commune la Chancelière Allemandeet le Président Français, préconisaient notamment un renforcement de la surveillance budgétaire des pays membres, avec surtout des sanctions plus efficaces pour les déficits excessifs et souhaitaientque soient discutée « la création d'un cadre robuste » pour gérer les crises comme celle qui a frappé la Grèce et pourcontourner l'interdiction découlant des traités européens de renflouer un État en faillite ils proposaientla création d'un fonds monétaire européen et la mise enplace des mécanismes efficaces pour décourager toute forme de spéculation, tout en insistant sur le respect et le renforcement nécessaire du pacte de stabilité.
Les ministres des Finances et certains dirigeants de l’UE se sont donc réunis dimanche dernier pour travailler sur ces propositions, décidés à prendre des mesures pour la mise en place en urgenced’une stratégie communede la zone euro etfinalement pour terminer leurs travaux très tard dans la nuit.
Il s’agissait de faire entendreauxmarchés et aux investisseurs que l’Euro est solide, qu’aucun pays de la Zone Euro ne serait laissé seul dans ses difficultés jusqu’à risquerla failliteet quequ’ils étaient prêtsétait à mobiliser si nécessaire des sommes considérables pour aider si nécessaire un pays de la Zone Euro quise trouverait en difficulté, et au final un fonds de plusieurs milliards pour le sauvetage de l'euro a bien été adopté, tard dans la nuit de dimanche à Lundi.
La Commission Barroso en a dessiné les contours dimanche et les 27 ministres des Finances de l'UE ontapprouvé les détails du dispositif et il a étédécidé de mettre en œuvre dès lundi matin un «mécanisme européen de stabilisation destiné à préserver la stabilité financière en Europe».
Au total,quelque 750 milliards d'euros ont été mis (ou au moins promis ?) sur la table des négociations, dont 250 milliardsseront apportés par le Fonds monétaire international(FMI)
La première étape du dispositifconsiste à créer un fonds de 60 milliards d'euros environ, fonctionnant comme unFMI européen. La CommissionEuropéenne jouera le rôle de banquier, empruntant en son nom avec la garantie des États nationaux pour prêterl'argent aux pays en difficulté.
Le traité de Lisbonnene permet pas d’aide directe financière d’un pays à l’autre, cette difficulté a donc été contournée en application de l’article 122.2 du Traité de l’UE qui permetune mutualisation européenne du risque, extrait : «Lorsqu'un État membre connaît des difficultés ou une menace sérieuse de graves difficultés, en raison de catastrophes naturelles ou d'événements exceptionnels échappant à son contrôle, le Conseil, sur proposition de la Commission, peut accorder, sous certaines conditions, une assistance financière de l'Union à l'État membre concerné»
En fait un fonds dotéde 50 milliards, existe déjà, mais il estdestinéaux pays membres de l'Union européenne, exclusion faitejusqu’à présent des pays dela zone euro. Les Vingt-Sept ont décidé, dimanche soir, d'augmenter de 60 milliards ses encours pour le porter à 110 milliards et d'étendre ses interventions aux pays membres de la zone euro.
La deuxième étape du dispositif consistera à créer un système de garantie européenne pour des emprunts réalisés par des États en difficulté. Les États membres de la zone euro les plus solides financièrement pourront garantir les emprunts des États les plus fragiles ou leur accorder des prêts bilatéraux
(Les observateurs financiers et économiques font remarquer que ces mécanismes pourraient obliger les États à faire voter une nouvelle loi de finances par leurs Parlements respectifs.)
La BCE pourtantindépendante du processus politique a ensuite dans la foulée été sollicitée pourapporter son aide et son dirigeantJean Claude Trichet qui avant le sommet se refusait à toute intervention a opéré un virage « historique » pour ne pas rester en marge des accords de Bruxelles.
Souspression, la BCEa finalement accepté d'intervenir sur les marchés obligataires publics et privés, alors qu'elle se refusait encore à le faire la semaine précédentles accords de Bruxelles. En effet, le directeur de la BCE, Jean-Claude Trichet, avaitdepuis la Crise Grecqueassuré qu'il n'était pas question de racheter des obligations d'État grecques ou d'autres pays de la zone euro en difficulté.
La BCE va donc jouer un rôle central dans le plan de secours de l'UE pour éviter surtout que ne s'aggrave la crise financière dans la zone euro, et cette institution a annoncé vouloir « mener des interventions sur le marché obligataire privé et public de la zone euro » pour calmer les marchés.
Ainsi la BCE va pouvoir racheter de la dette d'États européens, comme la Grèce, sur le marché secondaire, c'est-à-dire à des investisseurs qui cherchent à revendre ces titres.
La Banque centrale européenne pourrait ainsifreiner la spéculation et faire baisser les taux du marché obligataire qui ont explosé ces dernières semaines pour certains pays. Cela permettrait à la Grèce, mais aussi à l'Espagne ou au Portugal, d'emprunter de l'argent à des coûts supportables
Ce soutiende la BCE venait à pointen attendant que les parlements nationaux ratifient le paquet de 440 milliards d'euros de prêts et garanties, promis par les pays européens pour les États de la zone euro qui en auraient besoin.
Le plan de secours de 750 milliards d'euros en fait n’est qu’une promesse d'emprunt maisnous ne leurrons pas, ce qui a rassuréles marchés lundi c’est surtout cette décision exceptionnelle dela BCE qui a eu le mérite dès Lundi matin de faire repartir à la hausse l'euro et les Bourses mondiales, et les banques centrales ont immédiatement commencé à racheter des obligations grecques et espagnoles", d’autant que la BCEavait déjà consenti depuis une semaine àassouplir ses règles de crédits, en acceptant en garantiedes titres de dettes grecques, même s'ils étaient considérés comme risqués, contre l'échange de prêts.
Les opérateurs de marchés ou « traders »sont des experts en techniques financières qui vivent dans un monde virtuel soumis auxdogmes néolibéraux des décideurs financiers donneur d’ordre ,ilsne sont que des « rouages »dans l’exercice de leur technique soumiseà l’ultra rapiditédes transactions quigouvernent leursreflexesspéculatifs, tout se fait dans l’instantanéité,etl’avidité doublé du résultat à obtenirfont que sur un marché financier,la hausse des prix entraîne la hausse de la demande.
Lundi 10 Mai : l’Euphorie
Dès Lundi matin les investisseurs ont joué en apparence l’euphorie et la confiance. En effet puisque l’Europe avait mis potentiellement sur le marché des tombereaux de liquidités, il s’agissait pour les investisseurs de battre le fer tant qu’il était chaux, de prendre leur part et de faire leur beurre en réserve. Comme les bourses européennes avaient dégringolé vendredi sous le coup d’une suspicion, et qu’en conséquence les produits financiers étaient devenus bon marché, la décision prise dimanche à Bruxelles écartant tous risques de banqueroute en vue, les investisseurs spéculateurs ont saisi l’opportunité pour se refaire un santé quià revendre ensuiteIl y avait là pour eux la perspective d’ un profit à réaliser ce qu’on appelle une spéculation mais cela ne préjuge en rien de l’évaluation que les marchés feront à terme de l’impact des décisions prises à Bruxelles (d’ailleurs le cours de l’euro lui n’a pas beaucoup progressé).
Lundi 1O Mai donc les investisseurs avaient pris les risquesqu’ils leur convenaient de prendre, etles places financières terminaientsur des haussesqui confortaient l’euphorie ambiante, Paris gagnant près de 10% et Wall Street affichant sa plus forte progression de l'année,mais après l’euphorie pratiquement générale des médias , et en dépit du plan d’aide européen allant jusqu’à 750milliards,dès Mardi 11 Mai les investisseurs se sont montrés prudents en prenant en considération les mesures d’austérité et de rigueur qui étaient annoncéespar les États de la Zone Euro et de l’UE.
Mardi 11 Mai :
En effet, si le plan d'aide européen, et l’intervention de la BCEétaient de nature à rassurersur la cohésion européenne, de nombreuses incertitudes subsistaient sur les retombées des politiques annoncées pour réduire les déficits publics et les opérateurs de marché ont estimés qu’il y auraitdes conséquences sur la croissance, d'ores et déjà ralentieen Europe.
Des analystes ontémisdes craintes sur la viabilité du plan et les Bourses mondiales se sont repliées mardi à l'instar de la monnaie unique européenne, les investisseurs préférant jouer la prudence
Si la veille Lundi, les places financières avaient terminésur des haussesqui confortaient l’euphorie ambiante, l'humeur Mardi se refroidissait etla plupart des Bourses européennesclôturaient en repli:
Paris perdait 0,73%, Londres 0,99%, Milan 0,46%, Madrid 3,32%, Lisbonne 2,20% et Athènes 2,47%.
Seules les Bourses allemande et suisse finissaientsur des hausses assez modestes du reste : : le Dax gagnait0,33% et l'indice SMI de la Bourse gagnait0,42%.
A New York, à Wall Street,le Dow Jones perdait 0,34% le Nasdaqrestait modestementstable à+0,03%
En Asie, après lareprisede lundi 10 Mai, les marchés accusaient le lendemain Mardi de franches baisses, Tokyo abandonnait1,14%, Shanghai enregistraitson plus bas niveau depuis un an et Hong Kong se trouvait également en recul.
Si l’euphorie de Lundi avait propulsé l’euro au-dessus de la barre de 1,30 dollars, Mardila prudence ramenaitl’euro, baromètre de la crise en Zone Euro, à 1,26 dollars.
A l’origine de cette prudence, pour ne pas encore dire de ce refroidissement, il est à noter que l’agence de notation Moody's avait douché les espoirs dèslundi en fin de journée elle en communiquant qu'elle allait abaisser la note de la Grèce de manière « très significative », jugeant "possible" un ajustement en catégorie spéculative , ce qui revient à comprendre que la Grèce pouvaitêtrereléguée au niveau des investissements à haut risque, et pourle Portugal, elle prévoyaitaussi un abaissement.
De son côtéHideaki Inoue, économiste à la Mitsubishi UFJ-Trust and Banking Corp considérait quemalgré l'énorme plan de 750 milliards d'euros décidées par les dirigeants européens et le Fonds monétaire international (FMI), "les inquiétudes demeurent", et cet économiste soulignait que la question était de savoir « si les gouvernements des États européens endettéspeuvent faire passer des mesures d'austérité".
DèsMardi de nombreuses déclarations certaines modérées pour ne pas alimenter l’inquiétude et d’autres au contraire franchement pessimistes s’élevaient de part et d’autres, nous offrant au fil du jour une certaine cacophonie d’opinions :
- Mardi Matin, Mme. Christine Lagarde, Ministre de l’Économie et des Financesavant l'ouverture des bourses européennes, prédisaitun retour au calme après «des montées d'indices comme on n'en avait pas vu depuis vingt ans, et comme on n'en avait jamais vu dans certains pays».
«Ça a été excessif, ça redescendra, ça se calmera», a-t-elle ajouté, faisant valoir que le plan européen avait été «à la mesure du défi dans sa réplique».
- Cette baisse des Bourses (Mardi) au lendemain de l'adoption d'un plan massif de soutien à l'euro, est un "réajustement" après un rebond historique lundi, a estimé le Premier ministre français François Fillon, pour qui il n'y a "pas du tout d'inquiétude à avoir".
- Mardi le gouverneur de la Banque d'Italie Mario Draghi a estimé que des réformes structurelles seraientinévitables pour combattre les déficits des comptes publics qui ont précipité certains États européens, comme la Grèce, au bord de la faillite.
- Selon lecommissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, la France et l'Italie "doivent également faire plus pour réduire leur déficit".
- Le FMI a rappelé mardi que l'endettement public avait atteint "la cote d'alerte dans la plupart des pays" européens.
Parallèlement, certainspays s’engageaient à accélérer la réduction des déficits si nécessaire. Lisbonne et Madrid notamment ont promis des mesures d'économies supplémentaires pour réduire leurs déficits en 2010 et en 2011.
- Le sous-secrétaire d'État italien à l'Économie, Alberto Giorgetti, n'a pas exclu mardi l'entrée en vigueur dès cette année de mesures destinées à réduire le déficit public.
Là dessus, La Grèce, dont la dette colossale est à l’origine de la crise et qui avait reconnu fin avril ne pas être en mesure de rembourser, 9 milliards de dette arrivant à échéance, du fait de l'envolée des taux arrivant à échéance le 19 mai, a demandé mardi un premier versement de 20 milliards d'euros dans le cadre de son plan de sauvetage.
Mercredi 12 Mai : une légère reprise
La présentation par le gouvernement espagnol de nouvelles mesures de réduction des dépenses de 15 milliards d’euros, s’ajoutant aux 50 milliards d’économies annoncées en début d’année, de même que le placement par le Portugal d’un emprunt obligataire à 10 ans dans de bonnes conditions, ont suscité unapaisement des tensions sur les dettes périphériques de la zone euro et les investisseurs ont donc manifesté un regain d’appétit et d’intérêt pour le risque et se sont intéressés aux résultats des entreprises, laissant de côté momentanément les inquiétudes suscitées par la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Irlande.
Le marché asalué les bonnes performances de Bouygues et de Vivendi en France. EADS et LVMH ontprofité de la faiblesse de l’euro (1,265 dollar) face au billet vert
A Paris le CAC 40 agagné1,1% pourrepasserau-dessus de 3700 pointsà 3733,87 points.
Les valeurs exportatrices enontbénéficié et de même le marché obligataire a progressé pour la troisième séance consécutive en Europe, mais l’euro a continué à s’affaiblir face au dollar (1,265 dollar) en raison de l’écart de croissance et taux des deux côtés de l’Atlantique.
Les emprunts d’État allemands sont restés stables. L’indice Euro MTS Global, un indicateur de l’évolution des dettes souveraines de la zone euro, a progresséde 23 pb, à 168,47 pointset sonrendement s’est détendude 2 pb, à 3,56%.
Mercredi, les opérateurs ne semblent pas avoir été influencépar la publication des PIB de la zone euro pour le premier trimestre, la croissance du PIBn’est que de0,2% par rapport au quatrième trimestre, et sur un an, on a pu constater quele PIB progresse de 0,5%, résultats tout a fait modestes, mais conforme aux attentes de la Zone Euro
Les taux des dettes périphériques de la zone euro ont continué de refluer, lestaux grecs attaqués au cours des dernières semaines, ont continué de refluer, le 10 ans se détendant encore de 25 pb, 7,30% et les taux à 10 ans espagnols et portugais sont restés stables à respectivement 3,97% et 4,57%.
Les emprunts d’État allemands, malgré le rebond des places boursières européennes sont restés stablesLe rendement du Bund à 10 ans s’est établi à 2,94% et celui du Schatz à 2 ans à 0,59%.
L’indice Euro MTS Global, un indicateur de l’évolution des dettes souveraines de la zone euro, a progresséde 23 pb, à 168,47 pointset sonrendement s’est détendude 2 pb, à 3,56%.
Comme les places boursières européennes, les financières ont aussi bénéficié de l’apaisement des tensions sur les dettes de la Zone euro, et le marché du crédit a connu Mercredi 12 mai une séance de hausse.
On osait espérerMercredi soir que cette reprise s’accentuerait dans les jours suivants
Parenthèse :
Mais toujours ce même Mercredi, une ombre au tableau est venu troubler l’ambiance politique, Monsieur Barroso Président dela Commission européenne a demandé dans un accès d’autoritarisme de renforcer la gouvernance économique de l'Union monétaire à travers un meilleur contrôle des budgets nationaux par la Commission Européenne, ce qui a provoqué immédiatement un tollé etune première fissure dans la « magnifique entente UE », certains pays s’y refusant purement et simplement,considérant que les budgets nationaux sont du ressortet des prérogatives des parlements nationaux.
Jeudi 13 Mai, un certain calme (qui ne laisser pas présumer la tempête du lendemain) :
Jeudi jour de l’Ascension et jour férié pour de nombreux pays européens, le marché boursier est resté calme au vu desfaibles volumes enregistrés.
La place Parisienne qui avait ouvert en « hausse » a oscillé autour de l’équilibre en cours de séance, avant de se trouver dans le rouge à l’ouverture de Wall Streets dans l’après midi (décalage horaire), maiscependant la Bourse de Parisa clôturé quasiment à l'équilibre jeudi, le CAC 40 cédant 0,06%, dans un marchéralentid'un jour de l'Ascensionpeu animé.
L'indice vedette le CAC 4O a cédé 0,06 %, soitunrecul de 2,33 points à 3.731,54 points dans un volume d'échanges de 3,28 milliards d'euros, signe d’un marché hésitant qui n’a pas tranché pour la repriseou non.
Hors CAC 40, leNicOx a dégringolé (-44,53% à 2,90 euros) après l'avis défavorable rendu par un comité d'experts au sein de l'Agence américaine du médicament (FDA) sur le naproxcinod,médicament que le groupe entendait commercialiser.
Un sentiment d’inquiétude persistantsur la santé économique et budgétaire de la zone euro, l’auro s’est placé sous le seuil de 1,26 dollar malgré le nouveau train de mesures d'austérité annoncé par l'Espagne puis le Portugal pour réduire leurs dépenses publiques.
Les informations des médias américains, évoquant une enquête du procureur général de New York à l'encontre du Crédit Agricole, parmi d’autres banques, a refroidi les investisseurs à son encontre, et par suite, leCrédit Agricole (-3,56% à 10,28 euros) a enregistré une forte baisse de l'indice, -3,56 à 10,28 euros, souffrant d’autre part de son exposition à la crise grecque et derésultats trimestriels mal ressentis bien que meilleurs qu’attendus.
.Dans son sillage, les valeurs financières ontreculé, laSociété Générale (-1,56% à 38,58 euros), Dexia (-1,27% à 3,81 euros), Axa (-1,12% à 14,16 euros) etBNP Paribas (-1,03% à 51,81 euros).
Exception pourVallourecqui s'est envolé de 6,33% à 161,35 euros, après avoir vu son objectif de cours relevé à la fois par Exane, Chevreux et la Société Générale.
Total, la plus forte capitalisation du CAC 40, aterminé à l'unisson du marché, prenant 0,04% à 40,1 euros.
Le titre n'a pas souffert de la baisse des prix du pétrole", alors que le baril de référence s'échangeait jeudi à moins de 75 dollars à New York.
En conclusion un jeudi financier assez calme en quasi équilibre, pas très significatif en raison d’un marché ralenti par la Fête de l’Ascension, jour férié dans plusieurs pays d’Europe, en conséquence peu de pronostics médiatiquespour la suite des évènements, une attente somme toute compréhensible mais qui ne laissait pas présager la réédition d’un Vendredi noir.
Vendredi 14 Mai, un vendredi noir :
Boum badaboum, comme même les plus pessimistes ne s’y attendait pas, l'euro et les Bourses mondialeschutaientsignificativementvendredi 14 mai, et l’euro atteignaitson plus bas niveau depuis un an et demi.
Pour les investisseursdes inquiétudes persistantes sur la santé économique et budgétaire de la zone euro, et sur sa viabilité à long terme ont pris le pas sur leur appétitde gain et leur goût du risque
L’attentiondes investisseurs se portait particulièrement sur les valeurs financières comme la française Société générale, (qui a perdu 8,63 %) contribuant à tirer les indices vers le bas.
Résultat,les Bourses européennes ont dévissévendredi après-midi. Les trois principales places européennes accusaient de nets reculs en clôture : à Paris, le CAC 40 a finit en baisse de 4,59 %, à 3 560,36 points ; le Footsie, à Londres, de 3,14 % ; et le DAX à Francfort, de 3,12 %.
Sur les autres places européennesce fut encore pire,à laBourse de Madrid,l'indice Ibe – 35 finissait en baisse de 6,64 %, laBourse de Milanperdait 5,26 %. Lisbonne finissait– 4,14 %, Athènes de 3,41 %.
L'indice européen FTS Eurofirst 300 a clôturé en baisse de 3,48 %.
Wall Street,déjà à la mi-séance évoluait dans le rouge, le Dow Jones perdant 1,64 %, le Nasdaq 2,43 % et finalement laBourse de New York a terminé enbaisse : le Dow Jones a perdu 1,51 % et le Nasdaq, 1,98 %. Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones a abandonné 162,79 points, à 10 620,16 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 47,51 points, à 2 346,85 points.
En conclusion on peut noter que les investisseursdoutent de plus en plus des capacités de croissance de certains pays de l'Europeen raison des politiques de rigueur budgétairequise mettent en place, lesquelles selon leur analysevont réduire les capacités de consommer et un ralentissement ou même une baisse de croissance.
Pour les analystes cesinquiétudes se doublentpar une faiblereprise économique qui reste à la traîne par rapport aux États-Unis,et qui selon eux devraient "entraîner encore une baisse del'euro jusqu'à 1,10 dollar cette année, et à la parité à fin 2011".
ooOoo
Je termine par une information importante,le président Barack Obama a engagé samedi le Sénat à adopter sans tarder le projet de réforme de la régulation financière pour "assurer l'avenir économique de l'Amérique", Obama a insisté sur sa volonté de venir en aide aux "gens de la rue" en recommandant l'approbation d'un renforcement des règles applicables à Wall Street pour éviter que la crise financière de 2008-2009 ne se reproduise.
Les démocrates et l'opposition républicaine continuent de s'affronter autour d'une série d'amendements, mais le projet de loi pourrait faire l'objet d'un vote du Sénat d'ici à la fin de la semaine prochaine et beaucoup s'attendent à son adoption.
"Le projet de réforme en débat au Sénat ne réglera pas tous les problèmes de notre système financier - aucun projet de loi ne le pourrait", a dit Le Président Obama le chef de la Maison dans son allocution hebdomadaire à la radio et sur internet. "Mais ce que permettra de réaliser ce projet solide est important et j'exhorte le Sénat à l'adopter au plus tôt, pour que nous puissions assurer l'avenir économique de l'Amérique au XXIe siècle."
A Washington, le climat politique a tourné à l'avantage du projet de législation - qui constituerait le plus important remaniement du système financier américain depuis les années 1930 - et au détriment des groupes de pression qui cherchent à en limiter la portée.
La Chambre des représentants avaitapprouvé un projet de réforme financière en décembre. Quel que soit le document issu du Sénat, il faudra le fusionner avec celui de la Chambre pour qu'un projet de loi définitif soit envoyé au président américain et signé par ce dernier, ce qui pourrait intervenir en milieu d'année.
Les dirigeants européens qui se divertissent en déclarations pour s’attribuer le mérite du prétendu sauvetage de la Zone Euro, feraient bien d’en prendre de la graine.
Le 19 juin 2010, de 14 heures à 18 heures, le Club Villepin organisera un Rassemblement fondateur autour de Dominique de Villepin à La Halle Freyssinet 55 boulevard Vincent Auriol à Paris dans le 13ème arrondissement.
Pour participer à cet évènement, il est impératif de s’inscrire en indiquant votre nom, prénom, ville et en communiquant la liste des personnes qui vous accompagneront éventuellement.
·ou bien, écrire au siège du Club (Club Villepin 7/9 rue Aubriot 75004 Paris) ou à nos bureaux (14 place Henri Bergson 75008 Paris)
Après avoir validé votre inscription pour le 19 juin, n'oubliez pas d'envoyer ce message à vos contacts, vos réseaux sociaux (Facebook, Twitter) ainsi que sur vos réseaux professionnels.
Débutants, devenez des doigts verts en appartement, balcon ou terrasse
Les pots en terre cuite permettent une respiration convenable des mottes, pensez à transplantez les plantes des pots en plastiques dans des pots en terre, en renouvelant au besoin la terre
Espacerles plantes d'intérieur trop imposantes et n’hésiter pas à les rempoter dans des pots mieux adaptésau fur et à mesure de leur croissance. Tous les ans ou deux ans selon la croissance.
Nettoyez souvent les feuilles au moyen d’une éponge humide, pour les plantes à feuillages très léger (toutes petites feuilles) pulvérisez un peu d’eau.
Contre la sécheresse de l’air, pulvérisezlégèrement chaque jourun peu d'eau non calcaire sur les feuillages afin de les hydrater contre la sécheresse de l’air.
Nourrissez vos plantesrégulièrement d'engrais, en observant les doses prescrites sur le conditionnement.
Apportez de l'engrais toutes les 2 semaines à vos bonsaïs.
C’est en Mai que doit s’effectuer la mise en place d'une installation de micro-arrosage sur votre balcon ou terrasse. En juin les plantes seront développées et il serait trop tard...
Réduisez puis cessez complètement l'arrosage de l'amaryllis d'appartement (Hippeastrum) après sa floraison, afin que ses feuilles sèchent.
Lorsque les Saints de glace seront passés, vous pourrez sortir sur votre balcon ou terrasselesplantes gélives en potsdu genre lantana, pélargoniums, datura et autre laurier rose).
Abonnez-vous à un magazine spécialisé pour l’entretien des plantes en appartement et sur balcon ou terrasse.
Ces quelques soins qui feront de vous des « doigts verts » sont indiquéspour un climat continental "moyen" de référence (France). Si vous jardinez sur le littoral vous pouvez avancer d'une quinzaine de jours au printemps, et si vous habitez en montagne , c'est l'inverse.
En provenance de mon correspondant Duboubou1°, un article extrait de son site "Montmartre-Duboubou" :
dimanche, mai 2 -2010-
Si le peuple grec est sacrifié « au marché » les peuples de l’Europe vont automatiquement souffrir…selon la fameuse théorie des dominos!
Par Duboubou 1er le dimanche, mai 2- 2010, 16:30 –
Humeur ?
Pour l’ancien petit soldat, toujours à l’écoute des bruissements médiatiques, tout ce charabia extrêmement nébuleux se traduit finalement de façon relativement simple : « les marchés » représentent le fric des nantis de la planète qui ne poursuiventqu’un but unique spéculer afin que demain ils puissent encore comptabiliser de juteux profits ! Et pour en arriver là, tous les moyens sont bons. Il suffit simplement que le gain soit bien au rendez-vous ! Cette poignée de descendants des grands prédateurs, mais aussi peut-être, de l’homme de Cro-Magnon a crée un système qui lui permet de tout contrôler sur la planète, a son unique avantage, c’est une sortede «super prédateur mondial » au service des accros de la thune.
Fini le temps ou nos politiques pouvaient clamer haut et fort l’Indépendance de notre belle France en de joyeux banquets. Certes ils banquètent toujours joyeusement mais ils gardent un œil sur ces fameuses agencesde notation financière qui les inquiètent. Car cette belle invention des malins de la bourse, qui financent en douce cette poignée d’agences prétendues indépendantes et dont le but véritable est de faciliter les raids de traders et des fonds spéculatifs sur les plus faibles. En somme fournir du grain à moudre aux grands spéculateurs !
Après avoir vidé la France de ses emplois en délocalisant dans les régions du monde ou la main d’œuvre est la moins onéreuse ces prédateurs vont poursuivre, tel un rouleau compresseur, avec la participation de nospolitiques,le démantèlement de ce qui reste, de nos acquis sociaux. Alors, pourquoi ne pas baisser les salaires de ceux qui travaillent encore, comme justement on le fait en Grèce pour simplement « rétablir la confiance des marchés » sous le contrôle d’une institution, qui n’a rien de charitable, le FMI.
Nos gouvernants veulent encore nous faire croire qu’ils ont la situation en main alors qu’ils sont, en fait, ballotés par des événements qu’ils sont bien incapables de contrôler. Ils essayent de nous endormir avec des effets d’annonce du type : « on va sabrer dans les dépenses publiques » mais en fait ils continuent de mener grand train de part le vaste monde. Alors, c’est la classe moyenne de France qui va trinquer, c’est certain !
L’Europe qui est dominée par une droite dure ne cherchera pas véritablement à nous sauver du désastre total et ce n’est pas le toujours vaillant petit héros de Mai 68, Cohn-Bendit, bien englué dans un système lénifiant qui sera en mesure de nous bricoler une Europe plus sociale. Cela nous vaudra, tout naturellement, plus de chômage, de la précarité et toujours plus d’inégalités, sans que notre bon héros vert et ses semblables n’en pâtissent le moins du monde !
De toute façon il semble clair que c’est le dumping social et salarial de l’Allemagne qui est à la racine des déséquilibres européens, toutefois il suffirait pour en finir de mettre en place une fiscalité européenne sur le capital ce qui permettrait de créer enfin un vrai budget européen et de renforcer les solidarités.
Mais qui aura le courage de contrer la mafia de la finance européenne et mondiale fer de lance du capitalisme triomphant?
Combien de temps encore une poignée de malfrats pourra-t-elle prospérer sur le dos de tous les travailleurs du monde ?
L'auteur Duboubou 1° mon correspondant me fait parvenir l'un de ses articles que je vous invite à partager :
Les oiseaux du ciel ne sont plus les bienvenus dans nos villes ?
par duboubou1°
30/04/2010
Un peu de ciel pur et de liberté voilà ce que devrait nous offrir les oiseaux qui volent au-dessus de nos tètes, hélas aujourd’hui mal supportés par ces étriqués du caberlot qui vivent mal leur ville et qui ont la tendance fâcheuse à les classer, collectivement, dans la catégorie des nuisibles. Au fond dans notre pays ou tout le monde veut paraitre gentil il ne faut pourtant pas grand-chose pour que nos amis d’hier soient classés importuns et maltraités un peu partout à la moindre occasion !
Déjà dans le collimateur des édiles urbains le pigeon et le goéland sont étroitement surveillés et qu’importe que ces vertueux destructeurs prétendent être des adeptes de l’écologie ils n’en livrent pas moins une lutte sanglante contre tout se qui se déplace dans leur ciel en risquant de souiller leur bien le plus précieux : leur automobile !
A croire que les pauvres oiseaux sont plus dangereux que les missiles balistiques qui sont braqués contre nous ? J’en doute mais à force de répéter que les fientes sont forcement dangereuses car elles transportent et transmettent des bactéries, des parasites, des virus. C’est devenu carrément l’horreur contre tout ce qui vole ! Mais c’est aussi tout à fait juteux car derrière ces bons apôtres se cache une industrie prospère génératrice de dividendes. Alors les oiseaux du ciel abusivement classés nuisibles sont véritablement en danger. J’ignore si cette mission destructrice a été confiée au Ministère de l’intérieur mais ce qui est certain c’est que dans les zozos qui souhaitent vivre dans une nature en plastique et sans oiseaux on retrouve bon nombre de gogos qui ont été attirés par les comptines sécuritaires de la majorité actuellement au pouvoir, ces éveillés de France qui commencent juste à se réveiller après une terrible torpeur diffusée, sans nul doute, par la fiente!
La bêtise humaine c’est établi permet à quelques uns de prospérer sans soucis et toujours plus. Comme cette masse là croit à une vitesse record alors que les ressources faucilles s’épuisent l’avenir des profiteurs de toutes catégories s’annonce radieux !
A moins que subitement sous les coups portés par tous les gogos du monde devenus majoritaires la planète pète un câble et décide de repartir à zéro !
Alors adieux veaux, vaches, cochons, couvées ! Vaincu le capitalisme triomphant ! Il n’y aura plus de problèmes avec les oiseaux du ciel non plus et il sera un peu tard pour le regretter !