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17 décembre 2009

L'Odieux Visuel Français par Duboubou1er

Il nous manquait l'Editorial de Duboubou1er notre censeur préféré, eh bien c'est chose faite

Une lecture passionnante :



jeudi, décembre 17 2009

En cette fin d'année 2009, tous les baratineurs de France nous pompent l'air!

Par Duboubou 1er le jeudi, décembre 17 2009, 18:47 - Humeur ?



Chronique d'un vieux de la vieille à déconseiller aux gobes mouches et autres apparatchiks de l’Odieux Visuel Français!


Sauver la planète!

Que voila une bonne idée pour occuper l'esprit des pauvres couillons qui enrichissent les joyeux dirigeants des sociétés du CAC 40, qui sous le regard envieux de nos politiques, alimentent à un taux extrêmement faible le budget de notre pauvre France.

Alors au lieu de réagir contre ces malfrats nos dirigeants se voilent la face et préfèrent recourir à l’emprunt en pensant qu'ils ne seront plus aux affaires lorsque leurs successeurs seront obligés de lever de nouveaux impôts pour pouvoir combler les trous qu'ils leur auront légué! Et c'est encore le petit peuple de France qui devra se serrer la ceinture comme d’habitude pour cracher au bassinet ! Certes la politique des trous n’est pas nouvelle et la crise à bon dos mais elle n’exonère pas nos supers dirigeants qui en ce moment annoncent beaucoup pour un résultat des plus médiocre ! Alors, comment pourrait-on croire que la fin du tunnel est proche alors que rien ne bouge au pays des nantis ou les mêmes individus vendangent toujours abondamment, en toutes saisons!

L'information spectacle est reine chez nous, elle joue un rôle prépondérant dans l'orchestration de toutes ces campagnes farfelues en plaçant sur un piédestal nos bonimenteurs à la science infuse. La télévision est en pointe dans l'abêtissement du peuple de France et si on peut facilement remarquer que dans ce domaine TF1 est incontestablement leader, il n’en est pas moins vrai que les chaines dites, à tort, de service public participent avec brio à ce chalenge
. Semaine après semaine, afin de nous permettre de croire à la liberté de ces chaines de service public on nous exhibe Madame "On ne nous dit pas tout" en duo avec le si courageux Michel Drucker ou mieux encore on nous impose un Patrick Sébastien déguisé en contestataire, un dangereux rassembleur qui ferait trembler le pouvoir? Enfin la crème des humoristes « saignants » Stéphane Guillon avec le talentueux Didier Porte font leur numéro de haute voltige à la radio puis partent engranger leurs dividendes de héros en parcourant la belle province, tout comme Nicolas Cantelou ils engrange du blé avec une certaine efficacité ces formidables défenseurs des libertés publiques .

En fait ne rouleraient-t-ils pas pour le pouvoir en place ? Seraient-t-ils simplement les bouffons désintéressés ! Particulièrement héroïques ces humoristes là ? Moi je doute et vous ?

Mais ils ne sont pas les seuls à profiter du système de la pompe à fric et le courage n’est pas non plus une vertu cardinale très répandue dans le microcosme de l’audiovisuel.

Si l’on agit prudemment on écrit beaucoup et sur n’importe quoi mais dans des bouquins car cela peut rapporter gros lorsque l’on est un familier de l’antenne !

Il y a aussi un job qui marche du tonnerre dans tous les types d’émissions : c’est la critique littéraire. Critique n’est pas le mot qui convient puisqu’il ne s’agit en fait simplement de services rendus, tu parles de mon bouquin et je parle du tiens et çà marche ! Ce biseness est florissant et ce n’est pas le seul!

Comment voulez-vous que ces gens là s’intéressent à autre chose qu'à leur nombril. C’est affligeant de constater qu’il n’y a pas que les banquiers et les nantis de tous poils qui se moquent de nous ! Cette liste est loin d’être exhaustive !

Quant à notre grand berger qui parle autant qu’il se promène il ne va pas sans doute se priver d’un 25ème tour du monde a bord de son palais volant simplement pour affirmer au monde qu’il est le plus grand. A son retour il n’hésitera pas longuement avant de nous saigner une nouvelle fois sans vergogne sous prétexte de réaliser des économies !

Après tout c’est bien le sort naturel réservé aux moutons de France ?

Courage ! En 2010 seuls les veules , les bouffons et les lèche culs peuvent espérer un avenir radieux !l'Odieux Visuel Francais par Duboubou2er

Reprise des relations OTAN - RUSSIE

article de lucienne magalie pons



Un dégel s'amorce entre l'OTAN et la RUSSIE

Par lucienne magalie pons

L’OTAN et la RUSSIE s’efforcent de dégeler leur relation


Depuis Aout 2008, après l’intervention de la Russie dans le Caucase, l’Occident avait gelé ses relations avec Moscou. Les observateurs politiques, en suivant le cours des évènements internationaux, pressentaient depuis quelques temps que leurs relations devaient se renouer, et c’est ce qui vient de se passer.


A la faveur de l’évolution de la question Afghane et face au renforcement des effectifs militaires décidé par le Président des Etats-Unis qui a positionné l’Occident en demande d’aide militaire, il devenait nécessaire et diplomatiquement correct que l’Occident et la Russie se concertent, aussi bien sur la question Afghane, mais encore sur une nouvelle étape de collaboration en matière de sécurité, sans oublier que la Russie a aussi ses propres difficultés avec les islamistes radicaux. C’est dans ce contexte de fond, que le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, s'est rendu pour la première fois en Russie depuis deux ans


Le président russe, Dmitri Medvedev, a estimé mercredi en recevant le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, que les relations entre Moscou et l'Alliance atlantique avaient atteint une « nouvelle étape »


Monsieur Medvedev au début de cette rencontre au Kremlin a souligné ; "Aujourd'hui, après une série de rencontres et de décisions au cours des années passées, nous arrivons à une nouvelle étape des relations"…. "Nous avons beaucoup d'intérêts et de sujets communs à examiner", a-t-il déclaré, en citant "des menaces telles que le terrorisme et la criminalité. Nous devrions lutter ensemble contre ces menaces", a estimé M. Medvedev.


Monsieur Rasmussen de son côté, a indiqué qu'il était à Moscou pour confirmer la relance de la coopération des relations entre l'Otan et Russie qui avait été annoncée le 4 décembre à Bruxelles. : "Je suis ici pour confirmer que l'une des mes priorités est d'améliorer les relations entre l'Otan et la Russie et d'assurer que nous aurons une relation de confiance et productive".


Monsieur Rasmussen a ajouté : "Il est fondamental pour la Russie que l'Otan remporte une victoire en Afghanistan ……… Je voudrais discuter sur la manière d'approfondir cette coopération"


Plus tôt dans la journée, avant sa rencontre avec le Président Medvedev, lors de son entretien avec Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, le Secrétaire Général de l’Otan Anders Fogh Rasmussen avait estimé que cet automne avait "marqué un nouveau départ" dans la relation Otan-Russie.


Lors de sa rencontre de mercredi avec le président Dimitri Medvedev, ces deux personnalités ont évoqué le début d'une nouvelle phase de collaboration, mais ne se sont pas parvenus à s’accorder sur un soutien russe en effectif plus important en Afghanistan. La Russie serait disposée à garantir le transit aérien de troupes et matériel, à participer à des projets économiques, mais ne veut pas envoyer ses soldats en Afghanistan.


ooOoo

Voici ci dessous trois différents échos européens de leur rencontre, glanés dans la presse européenne du 17 décembre 2009, chacun des lecteurs choisira ce qui lui parait le plus pertinent selon son propre ressenti.


D’après la presse Tchèque, la Russie pourrait ouvrir discrètement de nouvelles routes vers l'Afghanistan et livrer des armes à l'armée et à la police afghane. le tout payé par l’Occident, mais en contre partie l’Occident devrait aussi faire des gestes pour aider Moscou, mais au nombre de ces gestes fermer la porte de l'OTAN aux pays situés dans la sphère d'influence reste impossible à accepter par l’Occident.


De son côté, la presse allemande explique que la Russie ne peut venir en aide à l'OTAN en Afghanistan, et que les requêtes du secrétaire général de l'OTAN à Moscou sur cette question resteront vaines. Moscou ne remet pas en question le sens de l'aide militaire, mais leurs généraux sont d’avis que personne n’imposera la paix là où l'Union soviétique a échoué et même si les dirigeants politiques russes mesurent combien un échec de l'OTAN dans l'Hindou-Kouch, serait préjudiciable à Moscou, ils préfèrent s’attacher au nouveau projet russe d’une nouvelle sécurité européenne


Tout au contraire pour la presse Italienne, la visite du secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, à Moscou, est interprétée comme un succès dont elle se félicite : on peut lire : …… « L’armée russe pourrait peut-être revenir à Kaboul. "La requête du secrétaire général de l'OTAN a été reçue positivement et a même obtenu l'accord du président afghan Hamid Karzaï. … « L'idée est de faire collaborer l'OTAN et la nouvelle Organisation du traité de sécurité collective, dont font partie sept pays de l'ex-URSS. » … « Le président russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre Vladimir Poutine ont globalement envisagé cette demande de manière positive, même s'il y a de légères divergences d'opinion, qui font toutefois partie des règles du jeu de la 'tandemocratie'. …….En clair, leurs propos signifient : nous sommes en train de nous mettre d'accord avec l'OTAN » ……


ooOoo

En conclusion on peut retenir que la reprise d’une concertation entre l’Occident et la Russie et ses résultats mitigés sont interprétée différemment par les médias dans ces quelques pays d’ Europe et qu’en dehors de l’euphorie exagéré de la presse Italienne, les opinions restent réservées.


Indépendamment des opinions médiatiques, on peut remarquer que le spectre de la guerre de Géorgie qui avait risquée d’amener l’OTAN et la Russie au bord de l’affrontement militaire et qui avait provoqué le gel de leur relation depuis Aout 2008, pèse encore dans la balance des relations Occident-Russie, ont peut aussi que le projet russe d’une nouvelle sécurité européenne risquerait de paralyser l’Otan ou de la rendre superflue, ce qui peut encore provoquer quelques frictions dans l’avenir. Il y a un début d’entente, elle n’est pas parfaite, elle reste à consolider et il faudra beaucoup de bonne volonté et d’efforts des deux côtés pour y parvenir, des efforts et du temps.

Sommet de Copenhague : un risque d'échec

Editorial de lucienne magalie Pons


Tendance des opinions en Europe sur l’issue du Sommet de Copenhague :


Un accord « définitif » ambitieux était espéré, au fil des jours cet espoir se dégrade !


Un accord définitif à l'occasion du Sommet climatique de l'ONU à Copenhague apparaît ce matin comme peu probable, il persiste des difficultés de négociations en raison des fossés importants qui séparent les attentes des pays industrialisés, des pays sous-développés et des pays du Tiers Monde,

Les pays du Tiers Monde souhaitent la confirmation des annonces de subventions qui se chiffrent globalement à plusieurs milliards avant de s'engager eux-mêmes sur un calendrier pour baisser les émissions de Gaz à effet de serre, et les pays africains notamment souhaiteraient aussi que les accords de Kyoto , leur seule garantie pour le moment, soient repris dans tout éventuel accord qui scellerait le sommet de Copenhague.


La résistance des Etats-Unis face au protocole de Kyoto il y a quelques années , protocole qu’ils n’ont pas ratifié, ne plaide pas en une confiance démesurée d’un changement d’attitude vraiment significatif de leur part, et on a l’impression que les Etats-Unis s’acquitteront sûrement des aides qu’ils consentent à accorder pour s’exonérer de la question du climat , mais à minima et sans trop vouloir s’avancer dans des négociations visant le long terme. Certains observateurs sont prêts à soutenir la même analyse en ce qui concerne la Chine.


L'UE veut prendre la tête des propositions, et jouer un rôle de précurseur, si l’on s’en tient aux récentes déclarations ‘avant leur arrivée à Copenhague) déclarations de Gordon Brown et de Nicolas Sarkozy, qui considère en plus lui que l’Europe, l’UE plus exactement, doit donner l’exemple. Mais si l’on considère leur marge de manœuvre elle est presque inexistante, puisque qu’en dépit de leurs bonnes intentions, « les plus grands pollueurs de la planète », la Chine et les Etats-Unis qui par ailleurs se chicanent sur les baisses d’émissions à observer dans les années à venir, restent sourds à leurs imprécations et campent encore sur leurs annonces de départ, jugées insuffisantes par la France.

D’autres pays, se demandent si vraiment il sera possible de fixer légalement les droits d’émissions et quels seront les moyens de contrôle et leur fiabilité.


Certains pays du reste s’interrogent sur les réalités des effets nocifs en matière de Réchauffement climatique des émissions de gaz à effet de serre que des géologues et géophysiciens contestent, scientifiquement, tout en reconnaissant leur effets nocifs sur notre environnent.


D’autres pays, et se demandent si vraiment il sera possible de fixer légalement les droits d’émissions et quels seront les moyens de contrôle et leur fiabilité.


Toutes ces attitudes, les unes volontaristes, les autres immobilistes, et toutes ces interrogations et contradictions, s’entrecroisent et se contredisent depuis le début du Sommet et empêchent les négociations de se poursuivre et d’ avancer, et l’on est en droit de se demander si effectivement on ne risque pas d’échouer en butant sur des questions de droit et de techniques, qui au-delà des annonces, d’aides financières , plus ou moins chiffrées, font que certains pays campent sur leurs positions, et s’observent.


Moins de 48 heures avant la fin des négociations prévue pour vendredi prochain, aucun accord aujourd’hui jeudi matin n’a pris forme. Des tensions persistent entre la Chine et les Etats-Unis, qui campent chacun sur leur position respective,


Les représentants de la Communauté européenne demandent que dé les Américains et les Chinois fassent davantage, mais l’UE elle-même n'a pas avancé de nouvelles propositions hier.

Quoiqu’il en sera, les pays à la suite du Sommet, devront ensuite surtout convaincre les climat- sceptiques qui n’apportent aucun crédit à la thèse du Réchauffement climatique telle que la soutienne les climatologues du GIEC du bien fondé de leur politique.


De même, les experts du GIEC de l’ONU et les ministres de l'Environnement devront aussi convaincre l'opinion publique de leur pays sur le bien fondé des aides annoncées pour les pays sous-développés et du tiers monde, et donner des précisions sur leur utilisation, dont on peut aussi redouter qu’elle ne soit pas seulement utilisée en fonction des objectifs poursuivis


Il faut bien reconnaître qu’à part un objectif essentiel qui est celui d’ obtenir une limitation des températures par une limitation des émissions de gaz à effets de serre, objectif très difficilement contrôlable, les autres objectifs restent à découvrir.



Copenhague : Vas-y Chouchou !

article de lucienne magalie pons

Copenhague : Zorro va arriver !

Par lucienne magalie pons

Les sirènes d’alarme du Sommet de Copenhague nous annoncent le pire !

Aucune avancée : Rappel des trois derniers jours avant l’arrivés de « Zorro » !

Mardi 15 Décembre.

A trois jours de la clôture du sommet des signes de pessimisme persistants marquaient les rangs des délégués et diplomates de la Conférences de Copenhague.

Connie Hedegaard, présidente de la conférence (qui depuis a démissionné de ce poste), avais déclaré en fin de soirée : «Je dois vous le dire, nous pouvons échouer» et par ailleurs la solide chancelière allemande Angela Merkel se disait, ce qui n’est pas dans son ordinaire : «quelque peu nerveuse».

Des points de désaccords subsistaient entre les pays du nord et du sud incapables de se mettre d'accord sur des objectifs chiffrés de réduction des GES (gaz à effet de serre) qui pour certains étaient trop ambitieux ou contraignants.

La Chine et les États-Unis s'accusaient mutuellement de ne pas en faire assez et le ministre suédois de l'Environnement, Andreas Carlgren avait enfoncé encore le clou en affirmant : «Il y a deux pays qui représentent la moitié des émissions mondiales …… Nous attendons toujours de leur part qu'ils relèvent leur niveau d'ambition en termes de réduction d'émissions», en visant les Etats-Unis et la Chine. La suède étant présidente de l’UE, on peut penser que le ministre suédois s’exprimait au nom de l’Europe.

Réponse du Berger à la Bergère, les États-Unis avaient répondu par la voix de Todd Stern, qu'ils ne reverraient pas à la hausse leurs objectifs de réduction d'émission de gaz à effet de serre à l'horizon 2020. (Pour rappel, Barack Obama a proposé de réduire d'ici à 2020 les émissions de CO2 aux Etats-Unis de 17% par rapport à 2005, ce qui correspond à une réduction d'environ 4% par rapport à leur niveau de 1990. et depuis les Etats-Unis sont restés sur leur position)

La Chine avait estimé que les pays les plus pauvres de la planète devaient être prioritaires dans l'allocation des financements des pays développés, mais n'a pas exclu d'en bénéficier. (Tant qu’à faire !)

Les pays en développement n’ont cessé de s’accrocher au protocole de Kyoto qu’ils souhaitent voir maintenu et intégré aux « accords de Copenhague » (si accords il y a …) ils craignent que Copenhague ne débouche que sur une remise en cause du protocole de Kyoto, le seul cadre contraignant pour ses signataires pour tout dire, L'Union africaine redoute un échec des négociations à Copenhague, qui laisserait le continent noir sur le carreau De plus ils souhaiteraient aussi que les Etats-Unis ratifient enfin le protocole de Kyoto.

Bien entendu des personnalités imminentes des affaires se sont exprimés par ailleurs, notamment Mme Laurence Parisot, Présidente du Medef, la « madone » des patrons français, selon elle le Medef redoute des destructions d'emplois, une exigence de -30% (de réduction des GES d'ici à 2020,) serait beaucoup plus pénalisante pour nous que pour la plupart des autres pays occidentaux, sans compter évidemment l'Inde et la Chine».

Mme Laurence Parisot s’est expliquée : ……«Qu'est-ce que cela voudrait dire? Probablement des destructions d'usines, des destructions d'emplois car dans beaucoup de secteurs les efforts à faire seraient tellement coûteux en termes de compétitivité qu'il n'est pas certain qu'ils soient possibles à réaliser»

(Le Medef est en faveur d'une réduction de 20% des émissions de GES d'ici à 2020.)

De son côté Sa Sainteté le pape Benoît XVI a dénoncé dans un message publié mardi «la responsabilité historique des pays industrialisés»

Mercredi 18 décembre

Une atmosphère de plus en plus tendue à Copenhague : Depuis l'aube, la station de métro desservant le centre avait été fermée et d’importantes restrictions de circulation avaient été mises en place pour contrôler l'entrée des ONG, dans le ciel un hélicoptère se trouvait en vol stationnaire au-dessus du bâtiment.

Dans la matinée, plusieurs centaines de manifestants ont essayé de s’introduire dans l'enceinte clôturée du Bella Center, site de la conférence, et quelques 170 personnes ont été arrêtées

Mercredi matin, les négociateurs après une nuit presque complète de consultations qui devaient permettre à la présidence danoise de rédiger un projet d'accord dès mercredi ne cachaient pas leurs inquiétudes d’aboutir sans une autre nuit de veille.

En séance, la situation confuse de la veille évoluait vers le chaos !

Bref, réunis en séance plénière le 16 Décembre les ministres ont essayé de travailler dans une ambiance d’agitation telle que l'Inde dénonçait un "bazar intégral", et que le Brésil dont le chef de délégation était bloqué par le service d'ordre se plaignait auprès de la présidence danoise

Le premier ministre australien, Kevin Rudd, avertissait au vu de la situation que tout pouvait arriver d’ici la fin du sommet et qu’"il n'y a aucune garantie de succès. Soyons très clairs là-dessus."

Toujours sur leur position les pays en voie de développement renouvelaient leurs inquiétudes pour des « des décisions qui pourraient être prises par les pays les plus riches », et les pays du G77 souhaitaient notamment que les » discussions » se contentent d'une adaptation du protocole de Kyoto.

Connie Hedegaard avait eu des consultations avec des représentants du G77, coalition de 130 pays en développement, mais à la mi journée, les pays en développement l’ont accusé, de préparer un texte de négociations ne tenant pas compte des résultats des groupes de travail et ont prévenu qu'une telle démarche serait inacceptable.

"La présidence danoise est en train de conduire la conférence à l'échec, par sa volonté de mettre à tout prix une nouvelle base de négociation sur la table sans tenir compte de ce qui existe", a protestée une diplomate.

L’ambassadeur de France pour le climat Monsieur Brice Lalonde lui-même a confié : "Je suis un tout petit peu soucieux, car il reste tellement de travail à faire. Je crains un nouvel incident, parce qu'alors on aurait du mal à conclure", M. Lalonde redoutait des incidents de procédure "On assiste à un télescopage entre l'envie de la présidente d'avancer et le rythme très formel de l'ONU. Les pays en développement craignent toujours le coup de force des pays industrialisés, tout cela entraîne beaucoup de tensions" a-t-il expliqué

Enfin, dans ce climat tendu, la présidente de la conférence sur le climat, la ministre danoise Connie Hedegaard, plusieurs fois vivement critiquée pour son mode de gestion des travaux, a fini par laisser sa place au premier ministre danois Lars Loekke Rasmussen/

Mais pour le fond (ou pour la forme ? ….) elle reste chargée des consultations « informelles » pour boucler l'accord contre le réchauffement.

Restait aussi à mettre en œuvre la réunion ministérielle de 25 ministres dont six Européens, qui était prévue à midi pour commencer à rédiger l'accord que devront adopter vendredi quelque 120 chefs d'Etat ou de gouvernement (cette réunion qui avait été déjà programmée la veille a déjà été reportée deux fois).

Mercredi soir, le seul consensus qui semblait surgir de ces discussions concernait une aide immédiate totale de 10 milliards de dollars par an sur trois ans dès 2010 pour aider les pays les plus démunis à faire face aux impacts du réchauffement.

L'Union européenne avait déjà annoncé qu'elle en assumerait au total 10 milliards de dollars USD à elle seule entre 2010 et 2012, et force est de constater qu’aucun progrès depuis le début de la Conférence au sommet n’a été constaté dans ce tumulte et ce bruit médiatique incessant !

Note : pour les dispositions prises à Paris ces derniers jours par notre Chef d’Etat en vue de préparer le Sommet de Copenhague voir mon article précédent du 15 décembre 2009.

Jeudi 17 Décembre - la journée vient de commencer ! ambiance matinale pour le moment RAS, ils en sont encore au "pti -dej " ou aux calins matinaux ou mieux encore se baignant dans leur luxueuse salle bains aux parfums délicieux dopés par les émanations d'un CO2 échappé des communs !

Pour rester au parfum, penchons nous sur les toutes dernières confidences de notre chef d'Etat :

Avant son départ pour la capitale danoise, le Président Français a accordé hier à l'Elysée un entretien ** à Michel Denisot de (Canal +) :

Il en ressort en résumé que Copenhague est un rendez vous historique et que l’objectif est de limiter la hausse de 2°C dans le siècle à venir.

D’après Monsieur Sarkozy il faut pour cela réduire nos émissions de gaz de serre de 50 % d’ici à 2050 et selon lui l’Europe serait prête à réduire ses émissions de 30 % d’ici à 2020 .

C’est ce qu’il entend » mettre sur la table », et nous pouvons noter au passage qu’il reprend à ce sujet les recommandations du Giec, de toutes façons 2°C , ou plus ou mieux, notre génération dans un siècle ne sera plus là pour le constater.

En dépit des échos pessimistes provenant du Sommet de Copenhague le Président Français entend aller à Copenhague « pour un succès », qui mieux que l’UE « suivant la France, le Royaume Uni, et l’Allemagne » peut assumer ce rôle ? Pour Monsieur Sarkozy « l’Europe doit montrer l’exemple » …. « En aidant l’Afrique, la malheureuse … » a-t-il ajouté. ».

Ndlr : « l’Afrique …… la malheureuse » … tout est relatif ! Svp ? Peut-on aussi pleurer pour les malheureuses chaumières de France qui luttent depuis plusieurs jours contre plusieurs degrés au-dessous de zéro avec en prime des menaces de coupure de courant ?

Le chef de l'Etat au cours de cet entretien a réitéré l’engagement de consacrer «10 milliards de dollars par an» entre 2010 et 2012, pour permettre au continent africain de se développer de manière durable

Il faut noter qu’au-delà de ces déclarations d’intentions, Nicolas Sarkozy n'a pas dévoilé l’ampleur des engagements à prendre ou à arrêter qu’il dévoilera sur place à Copenhague, leur degré de contrainte, la source des financements annoncés, et par quels objectifs à moyen ou long terme il parviendra à arrêter le feu ! Faisons lui confiance en matière de tchatche il n’a pas son égal !

C’est sans doute le plat de résistance qu’il dévoilera en séance avant la fin du Sommet et tout se terminera ensuite par un Communiqué officiel et surtout le flash d’artifice final « la photo de famille » où l’on pourra admirer les liftings de X ..... Y et Z, les implants de cheveux etc..., le sourire épanoui de Barroso, les yeux en coulisse de Nicolas, l’air coincé de Brown, l’air doucereux et glamour, pour la circonstance, de la belle chancelière, etc….le spleen anglais du Prince anglais , les costumes originaux des chefs Africains et latinos américains qui trancheront sur les costumes trop stricts , ternes et sans fantaisies des occidentaux , de quoi satisfaire le sens critique de chacun d'entre nous.

Ah ! il parait que le beau Sylvio qui a reçu récemment une statuette en travers de la tronche ne pourra pas, en raison des suites de cet incident fâcheux, se rendre à Copenhague et distribuer ses bises menottes aux charmantes dames du Sommet ! Avec des quenottes à peine consolidées ce serait extrêmement risqué ! Tant pis ! Un personnage de moins ou un de plus sur la photo de famille finale ça ne changera pas grand-chose au – 10° de moyenne, sinon plus, qui glace l’Europe en ce moment de l’Atlantique à l’Oural

Bon appétit, Mesdames et Messieurs ! Que la fête commence

**Vous trouverez par ailleurs, si ca vous intéresse, dans vos médias favoris le rapport de cet entretien, par exemple sur le site de Canal +

Il ne reste plus qu’à attendre l’arrivée au Sommet du « Zorro » de la planète, au signe distinctif « NS » et de ses homologues : Lula, Patrick et les autres……… et nous allons peut-être voir ce que nous avons déjà vu :

Pas grand-chose de nouveau sous le Soleil !

16 décembre 2009

Une ligne commune difficile à trouver à Copenhague

Source EUROTOPICS

Revue de presse européenne du 16/12/2009

À LA UNE
Linie

Dernière
ligne droite à Copenhague


La phase délicate du sommet sur le climat de Copenhague a commencé. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon, a exhorté mardi les pays riches et les pays pauvres à s'entendre. Les 113 chefs d'Etat et de gouvernement ont jusqu'à vendredi pour négocier un accord climatique ambitieux. Les chroniqueurs européens sont toutefois pessimistes quant aux chances de réussite.


Etelä-Saimaa - Finlande
Un accord définitif à l'occasion de la conférence climatique de l'ONU à Copenhague a des difficultés à voir le jour, déplore le quotidien Etelä Saimaa : "Le fossé entre les pays industrialisés, sous-développés et les pays émergents est simplement trop important. Les pays du Tiers Monde veulent qu'on leur confirme des paquets de subventions se chiffrant à plusieurs milliards avant de s'engager eux-mêmes à convenir d'un calendrier qu'ils suivraient pour baisser les émissions. … L'UE veut prendre en main un rôle de précurseur. Toutefois, elle a du mal à trouver une ligne commune avec les plus grands pollueurs de la planète la Chine et les Etats-Unis. … De plus, on se demande concernant les droits d'émissions s'ils donnent une image fiable et s'ils peuvent être contrôlés. Toutes ces discussions limitent la confiance que portent les citoyens normaux au système dans son entier même si c'est compliqué, comme dans d'autres domaines d'ailleurs, d'obtenir un consensus mondial." (16.12.2009)

» article intégral (lien externe, finnois)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Environnement, » Mondial
Tous les textes disponibles de » Jorma Hernesmaa


Corriere della Sera - Italie
Le sommet sur le climat de Copenhague risque d'échouer car la Chine et les Etats-Unis campent sur leurs positions, estime le quotidien libéral et conservateur Corriere della Sera : "La conférence s'est retrouvée au point mort hier. Moins de 48 heures avant la fin des négociations prévue pour vendredi prochain, cela signifie que le risque d'un échec commence à prendre forme. … Une forte tension règne. Un nouveau projet de compromis circule, encore plus général que le précédent. … La raison principale de ces tensions est la lutte entre les Etats-Unis et la Chine.La Communauté européenne déclare que les Américains et les Chinois doivent faire davantage, mais elle n'a pas avancé de nouvelles propositions hier. … L'appel le plus fort est venu du pape Benoît XVI. Celui-ci a comparé l'exploitation abusive de la planète … à la guerre et au terrorisme. Des paroles fortes. Mais le temps est compté à Copenhague." (16.12.2009)

» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Environnement, » Mondial
Tous les textes disponibles de » Danilo Taino


Trouw - Pays-Bas
Si l'on considère le scepticisme important et la résistance des Etats-Unis face au protocole de Kyoto d'il y a quelques années, la conférence sur le climat est un succès, estime le chroniqueur Willem Breedveld dans le quotidien Trouw : "Ces dernières années, on a cessé de faire preuve de naïveté [croyant qu'il était possible de mettre fin au changement climatique en utilisant des moyens techniques] pour se rapprocher des estimations plus réalistes selon lesquelles nous courons, à continuer ainsi, des risques trop importants dont nous ne pourrons plus (si cela tourne mal) répondre vis-à-vis de nos enfants et petits enfants. Dans les dictatures, on ne parlait pas encore de climat dernièrement. Que nous soyons si avancés, nous le devons aux démocraties, parce qu'elles ne peuvent pas (encore ?) se permettre de présenter trop brutalement à leurs électeurs la facture des adaptations climatiques. Si vous me le demandez, je dirai qu'elles sont trop prudentes. Mais leur prudence contient au moins la promesse que l'on changera de cap dans les années à venir et, qui sait, Copenhague entrera peut-être dans l'histoire comme un triomphe de la démocratie. (16.12.2009)

» article intégral (lien externe, néerlandais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Environnement, » USA, » Mondial
Tous les textes disponibles de » Willem Breedveld


Financial Times - Royaume-Uni
Les climatologues et ministres de l'Environnement doivent avant tout convaincre l'opinion publique de leur pays pour pouvoir réussir, rappelle le chroniqueur Clive Crook dans le journal économique Financial Times : "La politique nationale - le processus démocratique - est parfois terriblement gênante mais on ne peut pas s'en détourner. L'establishment spécialisé dans les questions climatiques … semble l'avoir compris. C'est pourquoi le sommet de Copenhague revêt un aspect théâtral ; il en va autant des relations publiques que des efforts sérieux à mettre en œuvre pour empêcher le réchauffement de la planète. … Les gouvernements devraient faire preuve d'honnêteté et baser leur argumentation de passage à l'action sur les connaissances dont ils disposent, c'est-à-dire sur un équilibre de probabilités et non sur des certitudes exagérées. L'opinion publique peut y faire face … . Les électeurs ne sont pas idiots." (16.12.2009)

» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Environnement, » Mondial
Tous les textes disponibles de » Clive Crook

Actualités de Dominique de Villepin

Monsieur de Villepoin est présent sur tous les fronts, politique, culture, questions de sociétés, sa présence, sa modération et son bon sens nous sont salutaires pour relativiser les effets néfastes d'une communication médiatique à outrance, émanant tant des pouvoirs publics que des médias dominants, presse, écrans, radios, qui diffusent une masse considérables d'informations contradictoires, parfois vulgarisées, dans une cacophonie insupportable qui se calque sur les cris d'un poulailler en folie



revue de presse de lucienne magalie pons

Mystère autour de l'expulsion supposée d'immigrés afghans

L'Express - ‎Il y a 23 minutes ‎
Pour Dominique de Villepin, interrogé sur France 2, "on ne peut pas prendre le risque de renvoyer chez eux des hommes et des femmes qui peuvent voir à leur ...

Dominique de Villepin demande l'arrêt du débat sur l'identité ...

nouvelobs.com - ‎Il y a 30 minutes ‎
AP | 16.12.2009 | 09:06 L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a estimé mercredi que le débat sur l'identité nationale n'avait "pas de sens", ...
Les indiscrets Le Républicain Lorrain (Abonnement)

Dominique de Villepin : candidat pour « gros temps »

Sud Ouest - ‎Il y a 3 heures ‎
Dominique de Villepin - qui était hier matin à Bergerac l'invité de Daniel Garrigue, député non inscrit de Dordogne qui lui est resté fidèle - est venu ...

Royal, Villepin et la stratégie de la chevauchée solitaire

Marianne2.fr - ‎14 déc. 2009‎
Ségolène Royal et Dominique de Villepin : une même ambition. Mais surtout une même façon de donner corps à cette ambition et d'exister dans les médias. ...

Débat sur l'identité nationale : le malaise s'étend à droite

Le Point - ‎Il y a 3 minutes ‎
Après François Baroin mardi, c'est au tour de Dominique de Villepin d"'exprimer fermement sa désapprobation" mercredi matin. "Ce débat n'a pas de sens", ...

L'identité nationale, "un faux débat" pour Villepin

Europe1 - ‎14 déc. 2009‎
Protagoniste très médiatique du procès Clearstream à l'automne, Dominique de Villepin, contre qui le procureur a requis 18 mois de prison avec sursis pour ...

Dominique de Villepin s'essaie au roman d'anticipation

L'Express - ‎10 déc. 2009‎
Dominique de Villepin : L'idée du Dernier Témoin m'est venue en quittant Matignon, lors d'une discussion avec Luc Besson. Nous évoquions différents projets ...

Villepin prêt "à mener un combat pour l'histoire et la géographie"

France Info - ‎8 déc. 2009‎
Anecdote citée par Dominique de Villepin, éclairante selon lui sur la nécessité de ces matières essentielles. Faisant référence au programme actuel des ...

Culture internationale : Dominique de Villepin rend hommage à Mahmoud Darwich

reprise d'information de lucienne magalie pons

Au 6ème Festival international du film de Dubaï, Dominique de Villepin rend un nouvel hommage à Mahmoud Darwich


Voir l'article et la Vidéo sur le site d'origine en cliquant sur le lien'Culture" ci-dessous :

Le sommet de Copenhague

Editorial de lucienne magalie pons


Copenhague,une opération de prédominance politique et financière

Par lucienne magalie pons

Et si le sommet de Copenhague n'était , pour les pays riches, qu'une opération destinée à s' inféoder les pays en voie de développements et les pays pauvres ?


Comme nous le savons l’ONU et son Secrétaire Général Monsieur Ben Ki-Moon avec les « dirigeants du monde », font actuellement une priorité de la lutte contre le réchauffement climatique


Parmi ces dirigeants du monde certains ne veulent pas laisser se dérouler ce sommet sans mesurer aux yeux du monde entier « leur pointure » et c’est à coup d’annonces de milliards d’aides aux pays en voie de développement que l’un d’entre eux montrera qu’il détient la plus « grosse pointure » par rapport aux autres, et ces pauvres « autres » n’auront plus qu’à s’aligner derrière lui pour casquer ce qu’il peuvent et ne pas perdre leur influence sur les pays en voie de développement.


M. Ban Ki-Moon avant de rejoindre Copenhague s’était récemment déclaré confiant et montré satisfait ‘d’un nouvel élan politique ‘et des’ progrès tangibles ‘ en s’exprimant sur l'aide aux pays en développement il notait un "accord substantiel sur un financement 'immédiat » tout sollicitant "plus de clarté sur un solide paquet d'aide financière à moyen et long termes".


Mais les divergences de vues sur l’approche des questions climatiques sont telles au sommet de Copenhague (voir vos quotidiens) que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, s’est résolu à lancer , de New York, un appel dès le lundi 14 décembre « aux dirigeants du monde » en les invitant à trouver d’urgence « un compromis" dans la lutte contre le réchauffement climatique.


"Le temps nous est compté. Ce n'est plus le moment de gesticuler ou de distribuer des critiques, chaque pays doit prendre sa part pour sceller un accord", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à New York. "J'appelle les dirigeants du monde à prendre leurs responsabilités …………….. J'appelle les négociateurs à redoubler d'efforts pour trouver un compromis"


"Si on laisse aux dirigeants le soin de tout régler à la dernière minute, on risque d'avoir un accord faible, ou pas d'accord du tout", a averti le chef de l'ONU


M. Ban, Ki-Moon a ensuite quitté New York pour rejoindre Copenhague où sont attendus dans les trois jours qui viennent les « dirigeants du monde »


Monsieur Nicolas Sarkozy, notre Président, l'un des "dirigeants du monde" le plus remuant de la planète, toujours prêt comme Don Quichoitte , avec en plus l'énergie que nous lui connaissons, à affronter les moulins à vents des sommets internationaux, devrait rejoindre Copenhague jeudi après-midi, mais bien entendu il s’est attelé ces derniers jours au dossier du Réchauffement climatique depuis Lundi , notamment en recevant à Paris plusieurs personnalités, en premier lieu le Président Indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, dont le pays « émergent » du point de vue économique, comprend le 3e bassin forestier au monde, avec lequel il a consolidé son alliance.


Ensuite, à l'issue d’un déjeuner de travail entre Nicolas Sarkozy et le Premier Ministre ’Ethiopien Meles Zenawi, coordinateur d’une cinquantaine de pays d’Afrique qui seront présents à Copenhague, un texte très important a été signé entre la France et l’Afrique Le document, inclut des objectifs chiffrés et prévoit la limitation du réchauffement à 2 °C en 2050 par rapport à l'ère préindustrielle et la limitation de 50 % des émissions globales de CO2 par rapport à 1990 ce texte évoque une aide annuelle de 10 milliards de dollars jusqu'en 2012, dont la France souhaiterait qu'elle aille à hauteur de 40 % pour l'Afrique et, à 20 %, pour limiter la déforestation. Le président français et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, ont diffusé un appel commun "pour un accord ambitieux à Copenhague", à l'issue de ce déjeuner de travail à l'Elysée.


Enfin aujourd’hui Mercredi, Nicolas Sarkozy recevra à l'Élysée les dirigeants des pays du bassin du fleuve Congo, qui représentent la 2me superficie forestière de la planète.


En tête de file du bataillon de ces pays émergents qu’il a ramenés dans son sillage pour les rallier sous sa bannière , le chef de l'État dès son arrivée à Copenhague s'entretiendra avec le Brésilien Lula et l'Éthiopien Meles et ils tiendront ensuite une conférence de presse conjointe à l'hôtel d'Angleterre.

En confortant les intérêts des Africains et ceux des pays émergents incarnés par Lula et ceux des pays industrialisés qu'il entend représenter, Nicolas Sarkozy espère s’imposer face aux Etats-Unis et à la Chine, les deux principaux pollueurs de la planète, pour des négociations qui s’annoncent difficiles.


Face à l’inertie américano chinoise qui n’évoluent pas dans leurs annonces et s’en tiennent à ceux qu’ils ont déjà annoncé, l’Elysée estime que «Les négociations s'annoncent très difficiles » et les observateurs font observer que « ….. Si les deux acteurs majeurs ne trouvent pas de terrain d'entente, tout ce que les autres pourront faire ne servira à rien.»


Nous ne savons pas si Gordon Brown et Madame Angela Merkel seront aux côtés, de Nicolas Sarkozy pour secouer les puces du duo sino américain et les faire cracher plus d’argent et moins de CO2, probablement à condition que notre Président ne joue pas la surenchère politique et reste financièrement raisonnable et crédible dans ses promesses.


On à beau vouloir montrer sa pointure encore faut-il qu’elle soit ajustée à la démarche commune de l’UE .

15 décembre 2009

Redécoupage électoral : un pataquès au sénat

article de lucienne magalie pons


Par suite d'une erreur humaine un sénateur centriste s'est trompé lors d'un vote, lundi, contribuant au rejet du projet de loi sur le redécoupage des circonscriptions législatives.


Il y a peu de temps, à l’Assemblée Nationale Monsieur Lamour, de même, s'était trompé au cour d'un vote, victime d'un glissement de doigt!


Et de nouveau le gouvernement a tenté d'obtenir que l’on revote…ce qui n'est pas acceptable pour les puristes de l'expression solennelle et irréversible d'un suffrage parlementaire, cette pression de l'exécutif sur le législatif ne ne peut être admise ni tolérée !


Pourtant, il y a quelques temps en séance à l’Assemblée Nationale le doigt d’un Député par inadvertance ( ?) avait glissé sur le bouton qui actionnait un vote contraire à sa volonté qui rejoignait la volonté du parti majoritaire, et hop ! surprise et consternation un amendement contraire à l’UMP était voté , mais par une astuce politicienne le Gouvernement avait obtenu un nouveau vote ce qui avait provoqué des critiques, justifiées, dans l’opposition.


Cette fois c’est au Sénat qu’un sénateur centriste a voté par mégarde ou défaut d’attention à côté de la plaque un amendement PCF , bougre de bougre, cela à donné lieu à des suspensions de séances, des conciliabules inquiets, en final Catherine Tasca, qui présidait la séance en remplacement du Président du Sénat Monsieur Gérard Larcher, a décidée que l’adoption de l’amendement aboutissait de fait au rejet de l’ensemble du texte.


Ce matin Alain Marleix (Collectivités locales) avait réaffirmé sa volonté d'obtenir une "seconde délibération" (nouveau vote) au Sénat, si possible dès jeudi matin, contestant le rejet du texte acté la veille par la présidente de séance, Catherine Tasca, mais nous venons d’apprendre que le Sénat a confirmé aujourd'hui, en conférence des présidents, que le projet de loi sur le redécoupage électoral avait bien été rejeté la veille au soir, en dépit des vœux du Gouvernement

Cela se comprend on ne peut passer deux fois dans les mêmes eaux sans se noyer sous les flots des critiques et des protestations ! L’Affaire de l’Assemblée Nationale n’a pas été retenue comme « précédent » bien entendu, il ferait bon de voir que l’on revote sous prétexte d’erreur humaine, de glissements de doigts, ou d’autres motifs personnels de défaillance, tels qu’un assoupissement par exemple, ou une mauvaise digestion sur siège trop moelleux ! Un doigt a glissé une fois en assemblée ….. Mais maintenant stop…….. une fois suffit, le Sénat n’a pas rejouer le scénario


"L'affaire est close aujourd'hui au Sénat. Le gouvernement n'a pas à s'immiscer" dans des affaires internes au Sénat, a déclaré le ministre des Relations avec le Parlement, Henri de Raincourt, ancien sénateur.


Le texte devra désormais être réexaminé une seconde fois à l'Assemblée nationale, qui l'avait déjà adopté fin octobre. Selon Monsieur Henri de Raincourt, la date de ce nouvel examen n'est pas encore fixée.

En relatant ces incidents une dépêche de l’AFP du Mardi 15 décembre 2009 réactualisée à 15 h 52 n’hésite pas à souligner « un véritable pataquès lundi au Sénat » : eh bien ça alors ! de la part de l’AFP c’est un coup d’éclat auquel je ne m’attendais pas !


Rétrospective du "pataquès"









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