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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Je reçois à titre personnel d’Euro/topics une brève revue de presse européenne avec toute latitude de la diffuser à ma convenance.
Sont mis en avant pour expliquer le revers essuyé par l’UMP,le manque d’orientation politique, un mode autoritaire de gouverner dont le Chef de l’Etat Français « serait responsable »,un tête à tête avec lui-même pour s’attribuer la mise en œuvre des réformes …plutôt que de les mettre réellement en pratique, le « culte»qu’ilentretientautour de sa personneen y plaçant tout son bonheur , une culture narcissique.
L’opinion publique française n’est pas loin de ces appréciations, nos médias écrivent a peu près la même chose mais avec une plume de bois de circonstance pour ne pas froisser sa susceptibilitéet se trouver à l’index, à l’exception des organes de presses satiriques et de quelques rares hebdomadaires qui osent encore s’exprimer.
Voici ci dessous après mon commentaire, une « revue de presse européenne »trois extraitsd’articles qui relatentl’échec de la majorité présidentielle aux élections régionales françaises, sousle titre de «Sarkozy : l'arroseur arrosé »
Revue de presse européenne du 23/03/2010
Sarkozy : l’arroseur arrosé
Après le revers essuyé par l'UMP, le parti au pouvoir, lors des élections régionales, le président français Nicolas Sarkozy a remanié son gouvernement. Pour la presse européenne, le manque d'orientation politique du dirigeant et son mode autoritaire de gouverner sont en premier lieu responsables de la défaite des conservateurs.
Pour le quotidien progressiste de gauche El País – Espagne-,…. « La défaite du parti du président Nicolas Sarkozy (UMP) aux élections régionales françaises n'est pas seulement liée à la crise économique ……… : "Contrairement à ce que prétendent les représentants de l'UMP, la lourde défaite ne s'explique pas par la crise économique et par la déception normale éprouvée envers le président et son gouvernement, phénomène que l'on peut habituellement observer à mi-mandat. A ces facteurs, il convient d'en ajouter un autre, certainement le plus important : les Français ont rejeté une forme de gouvernance qui place toujours au premier plan un président qui, dans un tête-à-tête avec lui-même, s'emploie davantage à s'attribuer les mérites de la mise en œuvre des réformes plutôt que de les mettre réellement en pratique." (23.03.2010)
Pour le quotidien NRC Handelsblad - Pays-Bas-, …… « Les élections régionales en France ont été avant tout un vote à l'encontre du président Nicolas Sarkozy, qui doit désormais changer ………. : "En tant que président, il a mis fin à une tradition française selon laquelle le chef de l'Etat à l'Elysée ne s'occupe pas expressément de l'exécution politique du programme gouvernemental. … Cela n'a probablement pas beaucoup de sens non plus qu'il modifie son programme. Ce n'est pas sa politique de réformes qui a été refusée, mais bien plus sa mise en pratique et l'homme qui l'incarne. Comme dans l'économie, une culture de dirigisme narcissique est également apparue dans la politique. L'électeur a surtout montré sa déception à l'égard de Sarkozy en tant que personne. Le président devra donc à l'avenir changer sa personnalité et son attitude s'il veut avoir une chance d'obtenir un second mandat. C'est une tâche difficile pour un homme politique qui a construit un culte autour de sa personne et qui y a placé tout son bonheur." (23.03.2010)
Pour « Le Soir» Belgique-, ….. « La défaite de l'UMP, le parti au gouvernement, lors des élections régionales françaises, montre que le président Nicolas Sarkozy dirige son pays sans la moindre orientation : "En 2007, le président avait été élu sur le programme d'une nouvelle droite. Il mettait l'accent sur le pouvoir d'achat, la sécurité, et le contrôle de l'immigration. Toutes ces cartes sont désormais brouillées. La promesse du 'travailler plus pour gagner plus' a été ensevelie par la crise. La délinquance n'a pas été enrayée. ... Quant à l'immigration et à l'identité nationale, le débat qui devait empêcher le FN de relever la tête a eu l'effet inverse à celui escompté. ... Alors que la crise a plongé les Français dans un profond désarroi, c'est d'un président rassembleur qu'ils auraient besoin. Un président qui saurait les rassurer en leur montrant le bout du tunnel. Mais l'Elysée donne désormais l'impression de ne plus savoir lui-même où il va." (22.03.2010)
On focalise beaucoup plus sur la nomination de Monsieur Georges Tron « villepiniste » ,nommé secrétaire d’état à la fonction publique dans le Gouvernement de François Fillon remanié le 23 mars 2010, que sur la nomination de MonsieurFrançois Baroin, qui succède à Eric Woerth au Budget, avec un périmètre un peu plus restreint que son prédécesseur puisque Monsieur Eric Woerth emporte dans son nouveau maroquin la " fonction publique " pour l'offrir en guise de bienvenue à son nouveau secrétaire d'Etat le "villepiniste" (?) comme cadeau de bienvenue ,sous son contrôle.
Monsieur François Baroin a déjà été Ministre par deux fois, Ministre de l’Outre-mer et Ministre de l’Intérieur, il n’a pas laissé lesouvenir d’un Ministre frondeur,c’est un homme encore assez jeune, ouvert sur le monde moderne mais respectueux des convenances , faisant partie du sérail politique de notre ancien Président Jacques Chirac, et il est évident que Monsieur François Baroin bénéficie d’un réseau relationnel important en héritage de feu Michel Baroin son père , haut fonctionnaire, homme politique et homme d’affaires, ami proche de Jacques Chirac.
Monsieurfeu Michel Baroin qui estmort le 5 février 1987 au Cameroun,dans unregrettable accident d’avion à Brazzaville au Congo, a été d’abord en début de carrière, un fonctionnairepuisun haut fonctionnaire.Après avoir commencé sa carrière comme Commissaire de police, il est entré aux Renseignement généraux puisaffecté à la DST. Par la suite Monsieur Michel Baroin a remplit la fonction de sous préfet dans l’Aube à Nogent-sur-Seine et ensuite de Secrétaire Général de ce même département.
Une carrière de hautfonctionnaire bien remplie qui lui a valu d’être appelé successivement comme Chef de Cabinet de deux présidents de l’Assemblée nationale, Achille Perreti en premier lieu (parrain politique de Nicolas Sarkozy) et Edgard Faure. Monsieur Michel Baroin a été par la suite unhomme d’affaires, en 1974nommé président de la GMF, en 1985nommé Président de la FNAC rachetée par la GMF, il présida aussi la Banque centrale des coopératives et mutuelles BCCM.
Parallèlement à ce parcours professionnel et de viebien remplit Monsieur Michel Baroin (de confession Catholique), a été élu Grand Maître du Grand Orient de France entre 1977 et 1978, et élu Maire de Nogent-sur-Seine en 1983.
Il fut aussi Président Fondateurde la Fondation de l'Homme Citoyen, etPrésident de la commémoration du bicentenaire de la Révolution en 1986.
Le 5 février 1987, ilmeurt dans un accident d’avion, son avion s’écrase au Cameroun peu après son décollage de Brazzaville, au Congo, où il venait de rencontrer le président congolais.
Monsieur François Baroin n’est donc pas un arriviste, tout au contrairebien installé dans les milieux qui comptent au sommet dans la politique et le monde des affaires, disposant d’un savoir vivre et d’un savoir faire de communication qui lui permet de s’exprimer sur les faits politiques ou sociauxen veillant biende ne pascouper les ponts et de ne pas se faire marginaliser.
Le voici à présent en charge du Budget, certains soulignent « qu’il aura fort à faire pour redresser les finances publiques, son principal challenge »
Ces commentateurs se trompent ce n’est pas son principal challenge c’est de progresser dans son parcours politique en accomplissant à la lettre les missions qui lui sont confiées , il n’arrive pas au Budget en redresseur de tort , ni en « sauveur » avec un parapluie dont il tirerait des solutions miracles,il accomplira son travail ministériel consciencieusement, sans faire de vagues,d’autant qu’il n’estpas économiste, ni énarque, ni expert comptable, ni finaliste,ni fiscaliste, sauf à avoir plaidé avant d’être nommé Ministre, pour la suppression du bouclier fiscal,plaidoirie qu’il mettra en parenthèse certainement dans l’exercice de ses fonctions actuelles.pour ne pas
froisser Madame Christine Lagarde.
Le ministère du Budget est une étape appréciable dans le cursus d’ un parcours politique, la récupération de MonsieurFrançois Baroin dans l’équipe gouvernementale pour le nommerà Bercy marque la réintégration dans le jeu politique d’un homme du sérail « chiraquien ».
Un petit clin d’œil du Pouvoir pour calmer le courant chiraquien de l’UMP et lui laisser espérer un retour de considération, mais ce petit clin d’œil est vraiment insignifiant tout juste de l’ordre d’un 360ème degré et ce n’est qu’un leurre qui ne contrebalance pas l’ouverture à gauche.
Monsieur François Baroin n’en est pas dupe, il poursuit son parcours. avec laa régularité des aiguilles d'une horloge,.
Monsieur François Baroin glissera habilement sur du velours jusqu’en 2012et il ne faut pas s’attendre à ce qu’il fasse tirer des feux d’artifices sur Bercy.
Il est tout à fait inutile de s’interroger si sa liberté de parole vis à vis de Nicolas Sarkozy persistera, comment se passera sa collaboration avec Christine Lagarde, sons sens de la discipline reprendra le dessus dans unepiscine gouvernementale qui obéit au droit et à l’œil et qui exige de ses membres un droit de réserve sur leur ressenti personnel, et il n’est pas du genre à fronder devant les micros comme Madame Rama Yade pour exposer ses états d’âmes politiques. Il y a un temps pour tout.
Et Monsieur Baroin a 44 ans a devant lui tout le temps nécessaire pour avancer dans la société Française et les hautes fonctions d'État, …. Il n’y a pas d’urgence …..il lui suffira d’être présent où il le faudra quand il faudra… de remplir ses mandats, de suivre le rythme du temps et surtoutde maîtriser et modulerson image médiatique en fonction des circonstances.
Le parcours :
Cursus : collège, lycée, universités
Étudiant au collège Stanislas, au lycée Claude-Bernard à Paris, puis à l'Université Paris II Panthéon-Assas, il est diplômé d'un DESS de défense, d'un DESS de sciences de l'information, de l'Institut supérieur de gestion et d'un DEA de géopolitique.
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Carrière professionnelle et politique :
Monsieur François Baroincommence sa carrièreen 1988 à 1992 : Jean-Pierre Elkabbach le recrute comme journaliste au service politique d’Europe 1, ou il resterade 1988 à 1992 et travaillera notammenten équipe pendant plus de trois ansavec Laurence Ferrari, avec laquelle il a travaillé en tandem pendant plus de trois ans.
Parallèlement en 1989, il devient conseiller municipal (RPR) de Nogent-sur-Seine dans l'Aube
Il entre à l'Assemblée nationale en 1993, (le plus jeune député)
1995 : élu maire de Troyes en 1995
-et la même année éluPrésident de l'Association des maires de l'Aube.
1995 : porte-parole de la campagne présidentielle 1995 de Jacques Chirac.
1995 : nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre et porte-parole du 1er gouvernement d’Alain Juppé, (benjamin du gouvernement)
N'étant pas reconduit quelques mois plus tard dans le 2e gouvernement d'Alain Juppé, il devient chargé de mission à l'Élysée, poste conservé jusqu'à ce qu'il retrouve son siège de député en 1997.
1997 : retrouve son siège de Député,RPR de l’Aube (3e circ : Romilly-Sainte-Savine)
1999 : secrétaire national du RPR aux PME-PMI (1999)et secrétaire national du RPR, chargé de la culture et de la communication (jusqu'en 1999) ;
1999: secrétaire national du RPR, chargé de la réforme et de l'organisation des pouvoirs publics(jusqu’en 2001)
2001 : Président de la Communauté d'agglomération de Troyes (CAT) et administrateur du musée du Président-Jacques-Chirac en Corrèze.
2002 : est réélu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 3e circonscription de l'Aube au second tour, avec 64,32 % des voix, et avec un taux d'abstention de 47,36 %
2002 : vice-président de l'Assemblée nationale (jusqu’en 2005)
2004 : en Avril 2004 est secrétaire général délégué, puis conseiller politique de l'UMP
( son parcours dans l’UMP , Membre de l'UMP,porte-parole sous la présidence d'Alain Juppé, secrétaire général délégué sous la présidence par intérim de Jean-Claude Gaudin, conseiller politique de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était président de l’UMP,président du comité départemental de l'UMP-Aube, secrétaire général délégué puis conseiller politique de l'UMP (depuis avril 2004) -)
2005 : le 2 juin 2005,nommé ministre de l'Outre-mer dans le gouvernement Dominique de Villepin
2007 : du 26 mars 2007(au 15 mai 2007),-Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire en remplacement de Nicolas Sarkozy après la démission de ce dernier qui souhaitait se consacrer à la campagne présidentielle.
2007 : réélu député le 10 juin 2007 avec 55,21 % des voix dans sa circonscription, dès le premier tour, avec un taux d'abstention de 48,32 %
2008 : réélu maire de Troyes le 9 mars 2008,50,42 % dès le premier tour face à quatre autres listes,avec un taux d'abstention de 48,05 %[6].
22 Mars 2010 : suite aux élections régionales de 2010 et duremaniementdu gouvernement du 22 mars 2010, François Baroin a été nommé Ministre du Budget, des comptes publics et de la réforme de l'État à la place d'Eric Woerth
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De plus ,Vice-président du club Dialogue & Initiative (présidé par Jean-Pierre Raffarin).
Puisque le site « le Télégramme" publie cet article avec la mention* Envoyez l'article à un ami* c’est à titre individuel à chacun d’entre nous que je retranscris ci-dessouscet article.
Un petit éclairage en attendant que Monsieur de Villepin nous informe plus amplement Jeudi
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23 mars 2010 - De Villepin -François Goulard membre fondateur du nouveau parti
François Goulard a confirmé, hier matin, la création d'un «nouveau parti politique» autour de Dominique de Villepin.L'annonce officielle devrait être faite jeudi.
Hier soir, le député-maire de Vannes, précisait qu'il serait parti prenante dans la naissance de la nouvelle formation annoncée pour le mois de juin, autrement dit un de ses membres fondateurs. Cet acte politique fort s'inscrit dans la logique de l'engagement de François Goulard aux côtés de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. À plusieurs reprises, Dominique de Villepin s'est rendu à Vannes à l'invitation de son maire qui fut aussi son ministre délégué à l'Enseignement et à la Recherche. La dernière en date étant le salon du livre 2009 où les deux hommes ne s'étaient pas quittés...
Création du Club Villepin 56
Début février 2010, François Goulard passe à la vitesse supérieure avec la création du ClubVillepin 56... On le voit aussi dans le Finistère le 15février lors de la visite de Dominique de Villepin sur les terres de Jacques Le Guen, autre élu villepiniste et rival de Bernadette Malgorn à la candidature comme tête de liste de la droite aux élections régionales... «Aux côtés de Dominique de Villepin, François Goulard est la pierre angulaire de cette démarcheet de ce parti», dit David Robo, son adjoint aux affaires sociales à la mairie de Vannes. Un parti dans lequel on devrait également retrouver Jacques Le Guen, Georges Tronc, Jean-Pierre Grand et Marianne Montchamp.
Rassembler au-delà des clivages
L'objectif du nouveau parti? «Il s'agit de rassembler au-delà des clivages traditionnels et de faire face à la crise», explique le député-maire de Vannes. Avec quel espace politique? «Quand on analyse ces élections régionales, on voit que le centre a disparu et qu'une partie de l'électorat de l'UMP n'a pas voté. Il y a là un espace qui n'est pas rempli et le besoin d'un nouveau projet».
L'entourage de l'ancien Premier ministre précise que Dominique de Villepin va annoncer jeudi «la création d'un mouvement qui ne sera pas un parti politique mais un mouvement au service des Français, destiné à les rassembler».
Barack Obamapromulguera aujourd’hui la réforme de l'assurance maladie adoptée dimanche
Selon les déclarations de l’un de ses plus proches conseillers, le président a accueilli la victoire de dimanche avec une grande joie, « plus grande même que lors de son élection en novembre 2008. ».. "Je ne pense pas avoir jamais vu le président aussi heureux que hier soir au sujet de ce que nous avons accompli toutes ces années …. » a assuré M. Axelrod au micro de la télévision ABC.
M. Obama a déjà rendu hommage à son équipe dimanche soir lors d'une réception sur le principal balcon sud de la Maison Blanche, mais pour célébrer cet évènement historique une cérémonieréunira dans l’ "East Room" de la Maison Blanche à 11H15 (15H15 GMT),des élus du Congrès ayant soutenu cette loi qui ouvrela couverture maladie à 32 millions de personnes qui en étaient dépourvues, parmi les invité se trouveront des Américains nouveaux bénéficiairesdes mesures de la loi devraient également être conviés, a annoncéRobert Gibbs, le porte-parole de Barack Obama lors de son point de presse quotidien.
« Hier soir, nous avons écrit l'histoire", a déclaré Nancy Pelosi, la chef démocrate. "Nous pensons que ce projet de loi donne aux Américains la liberté d'avoir des vies plus saines, de poursuivre leurs passions, d'exercer leurs talents et d'être heureux", a-t-elle ajouté.
Mme Pelosin’a pas manqué de rendre hommage au sénateur Edward Kennedy décédé en août dernier qui avait été au Sénat l'un des initiateurs de la réforme. "Il disait que c'était le grand chantier inachevé de notre société", a-t-elle rappelé.
Les républicainsqui étaient opposés à cet immense progrès social et sanitaire se sont élevés et ont promis de mettre des bâtons dans les roues de M. Obama et de ses alliés au Congrès., mais pour le moment c’estla ténacité, le travail de fond, son sens de la planification des priorités qui ontassurésen faveur de Monsieur Obama l’adoption de ce projet.
Certains médias Français alignés néo libéral, acharnés contre Monsieur OBAMA,font de l’anti américanisme primaire en soulignant qu’il s’agit d’une victoire « fragile » de Monsieur OBAMA, je leur ferai remarquer que c’est au contraire une victoire forte,32 000 000 d’Américains,par la volonté de Monsieur OBAMA et des démocrates qui l’ont soutenu, bénéficieront désormaisd’une couverture pour se soigner correctement sans se ruiner , alors qu’en France très souvent des médicaments font périodiquementl’objet de mesures de déremboursement, que les mutuelles et complémentaires privées sont hors de prix et remboursent de moins en moins, et que les taux de remboursement des frais de maladie par sécurité sociale sont comparable à des peaux de chagrins et que nous sommes en plus taxés sur tous les médicaments prescrit de 0,50 centimes.
Alors oui aujourd’hui l’Amérique, celle qui a du cœur, oui cette Amérique làest en fête avec son Président, ce n’est pas une question politique, c’est une question d’harmonie sociale , et c’est un exemple universel à inscrire dans le livre d’or de l’humanisme avec un grand H .
C'est dans ce sens qu'André Comte-Sponville s’est exprimé autrefois : « L'homme n'est pas mort : ni comme espèce, ni comme idée, ni comme idéal. Mais il est mortel ; et c'est une raison de plus pour le défendre ».
Avertissement : revue de presse , de site, cogitation matinale, un patch work largement brodé de mes réflexions et commentaires personnels qui n'engagent que moi. Je ne sais d’où proviennent les informations que j'ai trouvées sur le site le Monde.fr qui publie ouvertement que les négociations pour le remaniement ministériel ont déjà commencées dès Dimanche soir 21 mars en fin de soirée, en indiquant que le Premier Ministre François Fillon souhaitait faire entrer le député villepiniste Georges Tron au gouvernement.Cette nouvelle pour moi a explosée comme une bombe et m'a tirée d'un juste sommeil qui m'envahissait ce matin pour compenser ma nuit blanche passée à m'informer des résultats, et m'a envahie d'une profonde surprise , reflet d'une naïveté consternante de ma part. J'ai du boire au moins deux cafés corsés pour avaler la nouvelle et la digérer en m'interdidant d'en tirer des conclusions hâtives.
Un prisonnier dans le sérail ? .... Un premier signe de reconciliation ? ....Une tentative de neutralisation ? ...
Le Monde fr ajoute sans conditionnel : « Il le recevra lundi matin. », en précisant cette fois moins affirmativement que Monsieur TRON aura "sans doute" aussi un contact avec le Président de la République »
Le site le Monde Fr prétend que Nicolas Sarkozy cherche à affaiblir le clan de l’ancien premier ministre de Jacques Chirac (Dominique de Villepin).
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On murmure aussi, cette fois parait-il dans les coulisses , d'après mon espion attitré, je ne vous dirais pas dans quelles coulisses ce serait mettre en danger mon espion secret, comme un possible futur Ministre Monsieur Barouin , ce qui ne me surprendrait guère, puisque manifestement la neutralité affichée de cet adroit politique le rend tout à fait adaptable à toutes les situations de compromis de la droite à la gauche en passant par le Centre.
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Monsieur de Villepin doit Jeudi de cette semaine donner une conférence de presse, et certains supposent qu’il devrait y annoncer la création d’un « mouvement au service des Français » , ce qui en fait se résumerait à officialiser ou reconnaître les membres inscrits des réseaux sociaux de Villepincom, et les adhérents de Villepincom, en tout presque +15.000 partisans, une officialisation ou une reconnaissance que certains impatients espèrent de tous leurs vœux très prochaine. D’autres moins nombreux, travailleurs acharnés rédacteurs bénévoles d’articles des sites des réseaux de Monsieur de Villepin, qui se sont depuis longtemps dans l’ombre rattachés à lui pour les valeurs qu’il représente ne manifestent aucune impatience, chaque chose doit se faire au moment propice, et ils soutiennent que c’est Monsieur de Villepin qui devra en décider.
Alors Jeudi…. Ou plus tard ? ….. Pour moi comme Pénélope je reprends sans cesse mon ouvrage et j’attends le retour d’Ulysse avec une sapience inégalable.
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Pour en revenir aux informations distillées sur le site le Monde.fr, Monsieur Fillon voudrait se séparer de Fadela Amara, la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville, ainsi que de Valérie Letard, la secrétaire d'Etat chargée des économies vertes, auprès de Jean-Louis Borloo.
Le ministre des affaires sociales, Xavier Darcos, serait aussi en question après sa défaite en Aquitaine mais comme Xavier Darcos est allé à un combat tous savaient perdu d'avance, la reconnaissance de son sacrifice peut lui valoir d’être maintenu.
Reste un cas critique symbolisant l’ouverture, pour Eric Besson qui a reconnu en semaine dernière à la sortie du Conseil des Ministres devant la presse en une très brève apparition sa part de responsabilité dans la défaite du premier tout en persistant et signant ses prétentions sur ses errements identitaires, il serait simplement déplacé dans un Ministère moins exposé.
Enfin, le ministre de l'identité nationale, Eric Besson, a reconnu sa part de responsabilité dans la défaite. L'idée de le déplacer à un ministère moins exposé est envisagée.
Le chef de l'Etat et son premier ministre doivent se voir à l'Elysée lundi à 9 heures. M. Fillon ne devrait pas présenter sa démission, selon l'Elysée.
Comme nous le pressentons tout n’est pas encore décidé, tout n’est qu’envisagé, mais je ressens toute l’agitation et les espoirs qui doivent se réveiller dans l’esprit de certaines anciennes et certains anciens Ministres qui doivent se bercer de l’espoir ou de l’illusion d’être rappelés pour briller de nouveau au firmament des stars de l’Elysée.
C’est humain, mais pour certaines et certains, qui nous ont déçus dans leur premier mandat, ce n’est ni souhaitable ni envisageable, et j’espère que le Président de la République ne se laissera par attendrir par des guiliguilis faits de protestations d’amour politique fidèle M. Tron aura sans doute aussi un contact avec le président de la République. Ce dernier cherche à affaiblir le clan de l'ancien premier ministre de Jacques Chirac qui devrait annoncer, jeudi, la création "d'un mouvement au service des Français", selon certains de ses proches., ce serait encore une erreur stratégique d’importance qui pourrait le desservir.
Au premier tour, les cadres de la majorité présidentielle avaient refusé de reconnaître leur défaite, et l’expliquaient par un fort taux d’abstention qui selon eux marquait le désintérêt des Français pour les Régions, voire un mécontentement de la gouvernance régionale, et en aucun cas ne signifiait, selon eux, un désaveu de la gouvernance nationale.
C’est dans cet état de triomphalisme absurde construit sur un déni de la réalité que la majorité présidentielle conduite par François Fillon s’est lancé dans la campagne de l’entre deux tours, pour en fin de course essuyer un défaite cinglante.
Hier Dimanche 21 mars, le résultat final a accentué l’échec de la majorité présidentielle, en dépit d’un taux de participation en hausse de cinq points, que la majorité présidentielle espérait gagner à son profit. En ne conservant en France métropolitaine qu’une seule petite région, l’Alsace, d’une courte tête, la majorité présidentielle essuie en France métropolitaine un revers encore plus accentué : en moyenne sur le territoire national les listes de gauche affichent un succès retentissant de plus de 54 % et les listes du parti présidentiel ne plafonnent qu’à 36 %
On notera que les listes de gauches ont pris le dessus dans les départements de l'Ouest parisien, y compris dans le département des Hauts de Seine considéré comme le « fief » de Nicolas Sarkozy, et même dans des villes comme Nice traditionnellement de droite. EnPoitou-Charentes, Ségolène Royal triomphe réélue avec un score de 63 % face à un Raymond Bussereau en déroute, et en Midi Pyrénées Martin Malvy le président PS sortant est réélu à 67 %. Le message des électeurs est net, la majorité présidentielle est défaite et bien défaite. En Ile de France le Président PS sortant Monsieur Huchon avec 56 % (environ, à vérifier) laisse loin derrière lui une Valérie Pécresse en déconfiture de son espérance.
8 ministres candidats et 11 membres du Gouvernement ont été pour ainsi dire renvoyés au vestiaire par les électeurs.
Et non seulement la majorité présidentielle est défaite mais elle a laissé percer le FN en lançant des débats nationaux qui ont maintes fois dérapés et ont offusqués les Français qui se sont sentis visés dans les fondements mêmes de leur nationalité et de leurs origines.
Pour expliquer sa défaite François Fillon n’a pas reconnu formellement cet échec cuisant, ni le désaveu de la politique nationale, et comme il prête son dos rond en toute occasion pour soutenir Nicolas Sarkozy, il a déclaré en direct de Matignon 20 minutes environ après l’annonce des premiers résultats : «J'assume ma part de responsabilité et dès demain matin je l'évoquerai avec le président de la République".
Par ailleurs en évitant de parler de défaite, il a reconnu " Nous n’avons pas su convaincre ", pour lui rien n’a changé : « Le rapport de force issu des Régionales de 2004 reste globalement inchangé et cela constitue une déception pour la majorité … », et en invoquant pour justifier le Pouvoir un paramètre incontournable maintes fois resservi il a déclaré « "La crise mondiale ne nous a pas facilité la tâche", en évoquant "la brutalité de la récession économique ».
Un message qui signifie que le Pouvoir ne reconnaît toujours pas sa défaite et le message de rejet de sa politique qu’elle contient , qu’il tourne la page et qu’il va continuer à gouverner à son gré, encore une fois cette posture n’est pas crédible, cette attitude relève d’une imposture qui ne résistera pas au coup de boutoir d’une gauche renforcée et au mécontentement général qui s’accentuera encore plus.
Les politiques et les cadres de la majorité présidentielle qui se sont succédés sur les plateaux, certains encore avec un triomphalisme ridicule qui n’était pas de mise, s’obstinaient à soutenir qu’ils avait gagné puisqu’il avait repris l’Alsace et reprenaient grosso modo les mêmes arguments que le Premier ministre en signifiant qu’il ne s’agissait que d’élections locales et que le cap national des élections présidentielles de 2007 n’était pas dilué par ce score ""restrictivement" local , que la politique présidentielle de réformes engagées par le gouvernement n’était pas remise en cause et devait tout au contraire se poursuivre, nonobstant les difficulté de la crise financière et économique mondiale qu’il nous resservait en la mettant en avant.
Quand à l'argument qui consiste à reporter sur les régions le résultat des élections dites "locales, ou "régionale" par opposition au caractère national, c'est un argument mensonger d'une stupidité ramarquable, quand on sait que 8 ministres candidats et 11 membres du Gouvernement se présentaient aux Régionales, et que la campagne a été nationalisée avant et après le premier tour par la présence en campagne du Premier Ministre sur le terrain pratiquement à temps plein, escorté de Ministres et d'élus parlementaires nationaux très souvent.
Les scientifiques nous apprennent que le vol d'un papillon a des répercussions dans l'univers entier, comment croire que les glissements des bulletins de votes régionaux dans les urnes, n'ont aucune influence politiques sur la gouvernance "nationale " de l'Elysée ?
Et puis géographiquement le territoire national est un et indivisible , les Régions en sont physiquement et sans discontinuité ses assises foncières fondamentales, elles sont parties intégrantes et constitutives du Territoire National, au plan politique de même, alors pourquoi vouloir nous faire croire que les Régions ne seraient que très accidentellement représentatives politiquement du Territoire National ?
On nous a informé que Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée, a expliqué qu'il y aurait bien un "petit remaniement technique" en annonçant quelques changements d'ordre "technique" et que Lundi matin, François Fillon serait reçu à l'Elysée pour ""faire le point sur le message des Français".
Encore un ronron" technique "qui se dégage de toute prise de conscience et de responsabilité politique pour banaliser leur échec et le message des électeurs.
L’'idée (farfelue), alimentée par la rumeur, que François Fillon présente sa démission pour que le chef de l'Etat (magnanime) la lui refuse, a été abandonnée, trop obstentatoire sans doute, si tant est qu’elle ait été sérieusement évoquée De même que celle, agitée par beaucoup à l'UMP, d'un remaniement pour éjecter les ministres d'ouverture au profit d'un gouvernement resserré sur la droite.
On nous a informé aussi que Mardi, les députés de l'UMP se réuniront à huis clos pour évoquer les résultats et je le suppose pour mettre en place une stratégie de redémarrage dans la continuité …sous des formes de communications renouvelées … bref encore, pour la suite , nous pouvons nous attendre à des annonces, des promesses, des expositions médiatiques revisitées ou on nous représentera les mêmes plats de base saupoudrées de nouvelles épices et d’une nouvelle sauce pour masquer le tout et son gout de « resservez moi ça » jusqu'en en 2012 .
Mais dans la réalité, il existe bien un malaise parmi les parlementaires qui se sont déjà exprimés avant le deuxième tour, certains ont souligné la tournure présidentielle trop personnelle de Nicolas Sarkozy, son ouverture à gauche, que la droite ressent assez mal, certains souhaitent que les partis de droite retrouvent une liberté d’expression trop monopolisée par l’UMP, et d’autres protestations au sein de la majorité parlementaire ne manqueront pas de s’élever dans les prochains jours.
Il faut bien reconnaître que ce muselage constant auquel ils se sont soumis avec duplicité depuis 2007 , leur devient de plus en plus insupportable, surtout maintenant qu’ils constatent l’échec de la stratégie électorale du parti. Ne pouvaient-ils se manifester plus tôt au lieu de s’aligner sur les bancs des assembléees en rang d'oignons, pour voter comme un seul homme, sans aucune critique ou suggestion personnelle, des textes manifestement anti sociaux ? voire discriminatoires à venir.
Car il faut bien reconnaître que c’est surtout aussi une exigence de justice sociale qui s’est exprimée dans le rejet de la majorité présidentielle tant au premier qu’au second tour.
S’étaient déjà exprimées aussi les tendances centristes, d'Hervé de Charette à Hervé Morin, et aussi d'autres tendances de la majorité, comme Christine Boutin par exemple qui avait émis des critiques d’une stratégie de droite trop unitaire.
Des critiques en effet aussi s’élèvent sur la pertinence d'un parti unique à droite, elles font observer que les électeurs déçus par le gouvernement et désireux de l'exprimer dans les urnes sans voter PS n'avaient en effet que deux choix : s'abstenir ou donner leur vote au FN, qui en a profité largement en revenant dans le jeu politique national.
D’autres membres de la droite dénoncent la mauvaise idée du débat sur l'identité nationale, qui, selon eux, n’a fait que renforcer le FN, lequel en a profité largement en revenant en troisième position et en hausse dans le jeu politique national.
Pour Alain Juppé : "Une réflexion s’impose désormais sur le rythme des réformes, la méthode selon laquelle elles sont lancées et préparées, la concertation qui les accompagne, la façon dont elles peuvent être mieux comprises et acceptées par une opinion que la crise déboussole."
Pour les résultats chiffrés régions par régions , inutile d’en faire « une salade »ici, vous les avez certainement suivis avec attention, et les journaux quotidiens, les hebdomadaires vont en faire état largement , donc pour moi je pose la plume, en attendant la suite, notamment pour apprendre ce qu’en pense les Villepinistes.
L'ancien Premier Ministre Dominique de Villepin vient de passer 10 jours en Chine: il était à Pékin la semaine dernière et à Shanghai cette semaine.
Aucune mission officielle pour l'ancien premier ministre, Dominique de Villepin, qui est venu en Chine pour une visite à caractère privé, son but étant simplement d'approfondir sa connaissance du pays.
Après une semaine à Pékin où il a notamment visité le Musée National d'Art Chinois (photos ci-dessus), Dominique de Villepin s'est envolé le weekend dernier pour Shanghai. Au menu de son séjour en Chine: rencontres avec des intellectuels et des étudiants ou encore échanges avec des officiels et des entrepreneurs chinois.
Avec Yang Wenchang, Président de l'Institut Chinois des Affaires Etrangères
A Pékin, avec le Professeur Pang Zhongying
Avec le Ministre de l'Environnement, Zhou Shengxian (premier Ministre de l'Environnement de l'histoire de la Chine)
Un voyage qui se veut discret : Dominique de Villepin n'a programmé aucune rencontre avec la presse. Mais sa visite n'est sans doute pas anodine : la Chine, acteur majeur sur la scène internationale, est un passage obligé pour les présidentiables français.
Mercredi, l'ancien Premier Ministre est intervenu devant l'Institut de Shanghai pour les Etudes Internationales (photos ci-dessus), sur le thème des "Relations trilatérales entre la Chine, l'Union Européenne et les Etats-Unis". Ce séminaire se déroulait dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire de l'Institut de Shanghai pour les Etudes Internationales, un "think tank" fondé en 1960 et dédié aux questions de politique internationale.
Sources: Aujourd'hui La Chine, Institut de Shanghai pour les Etudes Internationales, Institut Chinois des Affaires Etrangères, Blog du Professeur Pang Zhongying, News 163.com et Musée National d'Art Chinois
La campagne de la majorité présidentielle d’entre deux tours des régionales s’est traduite par une fanfare (pour ne pas dire une « fanfaronnade ») accentuée et une cacophonie faite des arguments de l’avant premier tour, auxquels sont venus s’ajouter des railleries acérées à l’égardde …. l'union des "socialistes qui sont pour la croissance", des "verts qui défendent la décroissance", de "ceux qui sont pour la social démocratie" et de "ceux qui sont nostalgiques du drapeau rouge", assorties de la mise en garde de François Fillon aux électeurs qu’il invite « à mesurer sérieusement la solidité des équipes et des programmes issus de ces tractations complexes", l’optimismedémesuré du Premier Ministre François Fillonqui a déclaré Mardi à la Mutualité « "La bataille est ouverte parce que vous n'avez rien à perdre mais tout à conquérir, et celui qui va chercher la victoire est toujours plus décidé que celui qui l'attend",et qui a exhorté ses troupes en lançant son appel « Soyez debout en rappelant à la discipline et à l’ordre les élus de la majorité qui ont critiqués la stratégie électorale de l’exécutif ( tient donc l’exécutif est mis en cause … patatras) ,Matignon qui persistecomme un cran bloqué à croire que la « dynamique » des abstentionnistes du premier tour les animera pour « bien » voter au second tour, les appels ouverts aux voix du Front National de la part de certains cadres de la majorité présidentielle pour qu’ils votent UMP au second tour, ne m’ont pas incitée à produire un article plus avant que ce jour.
J’espérais comme bien d’autres personnes sensées, qu’un éclair de lucidité surgirait dans leur contre attaque, j’espérais mais en vain, tout a consisté à faire du triomphalisme et à ne pas faire leur mea culpa de leur échec du premier tour, ce qui aurait pu alors les amener à faire des promesses pour redresser un peu la barre., au lieu de lancer des offensives à blanccontre une opposition qui elle aussi s’est montrée très agressive.
Le chef du gouvernement a aussi dénoncél'alliance rose-vert-rouge entre le PS, Europe Ecologie et le Front de gauche, qui s'interrogent, d’après lui, sur la pérennité de leur partenariat, etde penser plus à la présidentielle de 2012 qu'aux régions, a invité les électeurs : ….. « à calmer les ardeurs d'une opposition qui devrait d'abord parler des régionales et d'abord nous aider à sortir de la crise parce que les rêves présidentiels du Parti socialiste, ce n'est pas la préoccupation prioritaire de nos concitoyens"
Sur"l'avertissement", etla "claque" - de dimanche dernier, pour reprendre les termes d'élus de la majorité présidentielle qui osentl’ouvrir-François Fillon n'a dit mot.
J’espérais qu’un éclair de lucidité surgirait dans leur contre attaque, j’espérais mais en vain, tout a consistéà faire du triomphalisme ,à ne pas faire leur mea culpa de leur échec du premier tour, ce qui aurait pu alors les amener à faire des promesses pour redresser un peu la barre, au lieu de lancer des offensives à blanccontre une opposition qui elle aussi s’est montrée très agressive.
Monsieur Fillon qui tacle le"triomphalisme" de l'opposition,a beau appelerau courage "courage" et la "persévérance" de la droite contre les incohérences d’une gauche « kaléidoscopique » - d’après lui -,nous a produitavec certainsde « ses » candidats régionauxune campagne d’entre deux tours quis’apparente à une foire d’empoigne ou chacun tente de pêcher des poissons dans une mare d’eaux agitée pour remporter le « gros lot », mais ce seront les électeurs qui trancheront dimanche avec tout le respect que nous leur devront.
Ce n’était pas le moment à choisir , dans une période de crise, de faiblesse sociale , de perte de productivité et de croissance en berne, et de plus en traversant l’entre deux tours d’une crise électorale au désavantage de la majorité présidentielle, pour notre Ministre de l’économie et des Finances, de criqueter la politique économique Allemande, dans un entretien accordé au Financial Times le Lundi 15 mars, au cours duquel elle à invité l'Allemagne à développer sa demande intérieure, en soulignant que son excédent commercial menace la compétitivité d'autres pays de la zone euro, tout en estimant que l'excédent commercial de l'Allemagne pourrait être insupportable pour ses voisins de la zone euro………."Ceux avec des excédents pourraient-ils faire un petit quelque chose ? Chacun doit y mettre du sien", a-t-elle suggéré, en poursuivant … "Il est clair que l'Allemagne a accompli un extrêmement bon travail au cours des dix dernières années environ, améliorant la compétitivité, exerçant une forte pression sur ses coûts de main-d'œuvre, …….je ne suis pas sûre que ce soit un modèle viable à long terme et pour l'ensemble du groupe [de la zone euro]. Il est clair que nous avons besoin d'une meilleure convergence.
La zone euro traverse la crise financière avec des risques de perturbations accentués en raison de la Crise Grecque, c’était déjà suffisant pour que les pays membres de l’UE laisse de côté leur divergences de vue politique économique de côté un moment en vue d’étudier en commun avec un certain affectio societatis retrouvé les modalités techniques d’un plan de sauvetage pour sauver la Grèce de son pétrin.
Je ne dis pas qu’il faut laisser dans l’ombre la divergence politique d’orientation économique qui existe entre l’Allemagne et la France, bien au contraire , entre ces deux pays moteurs de la monnaie unique et qui sont encore es deux premiers productifs de l’UE, il est essentiel de parvenir à négocier franc jeu , en évitant les critiques stériles, pour parvenir à un équilibre en matière d’exportation internationale et questions interdépendantes, c’est tout à fait un sujet d’importance entre ces deux pays , mais était-ce bien le bon moment, entre nos deux tours d’élections régionales, pour que la Ministre Française éclabousse l’Allemagne en mettant les pieds dans le plat de l’UE , alors que la marmite Française, chauffé à bloc par les feux ardents de droite et de gauche contient suffisamment de sujets de discorde intérieure pour déborder ? . Si en plus nous devons souffrir une mésentente avec l’Allemagne entre et après les deux tours, cela fait beaucoup pour affaiblir la réputation d’une France déjà bien en baisse d'audience en UE, surtout depuis que notre président fait cause commune politique dans une implicite entente cordiale avec Georges Brown le Premier Ministre anglais lui même en perte de vitesse, qui n’est pas tout à fait dans les petits papiers de la Chancelière Allemande, la divine Angéla Merkel, surtout sur la question monétaire., car comme nous le savons tous, l’ingrate Albion britannique veut bien participer et prendre part à tout ce qui l’avantage en UE , mais se refuse obstinément à entrer en zone Euro
.Enfin en matière de divergence politique entre l’Allemagne et la France vient se greffer encore le traitement réservé à la crise budgétaire grecque sur lequel la France et l’Allemagne ne sont pas du même avis .
D’après Mme Lagarde, ministre française de l’économie et des finances, la zone euro doit au préalable s'assurer que la Grèce respecte les mesures d'austérité auxquelles elle s'est engagée, ensuite faire montre d'"un peu de créativité et d'innovation" et utiliser les règles européennes en vigueur pour renforcer la discipline budgétaire.
En faite une manière cruelle de la faire plonger dans une lente agonie dont on jouirait de ne la tirer in extrémis avant qu'elle n'en meurre pour de bon.
Là encore Madame Lagarde ne rejoint pas l’idée soutenue par le ministre des finances allemand Wolfgang Schaûble de créer un Fonds monétaire européen, sur le modèle du Fond monétaire international, pour aider les pays membres de la zone euro en crise, et elle a estimé que ce n’ n'était pas une priorité pour la zone euro.
Cette idée pourtant, qui consisterait a mettre en place un mécanisme d'entraide pour les pays de la zone euro confrontés à des difficultés financières, fait son chemin en UE en raison de la crise financière grecque.
Et pourtant encore , plusieurs responsables s'inquiètent des répercussions possibles de la Crise financière grecque sur le niveau de confiance en l'euro et, par conséquent, sur d'autres économies de la zone, Espagne ou Portugal en tête et l’idée du Ministre des finances Allemand se consolide de jour en jour.
Madame Angela Merkel n’est pas resté insensible aux critiques de la Ministre Française et je me propose de relater ses réactions dans un prochain article.
A la limite je me demande si le Gouvernement Français conscient, bien qu'il ne puisse l'admettre avant Lundi prochain, de son échec politique intérieur, ne cherche pas à le masquer en ouvrant une crise politique contre l'Allemagne, auquel cas il s'agirait encore d'une erreur stratégique.
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Rappelons que cet entretien accordé par Mme Lagarde intervenait lundi dernier, alors que le même jour se réunissaient les ministres des finances de l'UE pour discuter de l'aide à apporter à la Grèce, plombée par une dette de 300 milliards d'euros. Rappelons aussi que les ministres des Finances des pays de la zone euro n'ont pas présenté de plan de sauvetage concret pour la Grèce et ne se sont entendus en début de semaine que sur les "modalités techniques" de sa possible adoption, et qu’Athènes impatiente a fait savoir qu'elle privilégiait une solution européenne, mais qu’à défaut d’aide concrète elle aura forcément recours à des solutions alternatives. Pour Athènes, avant de s'adresser au FMI, ce serait une erreur de ne pas prendre en considération une aide directe de la Chine. ……..si nous sommes menacés de faillite et que la 'famille' européenne n'apporte pas son aide, celle-ci serait culottée de nous reprocher d'avoir cherché de l'aide ailleurs."
Mercredi le Président de la République a demandé à ses ministres de continuer à se battreet d’être sur le terrain d’ici au deuxième tour des élections régionales, selon que ce qu’Eric Besson a déclaré à la presse à l’issue du Conseil des Ministres.
Le chef de l'Etat "ne nous a rien dit de très particulier" sur le premier tour des élections régionales.»Il a juste finien disant: je vous demande à tous d'être sur le terrain et de continuer à vous battre", a précisé le ministre.
Le président "a été extrêmement rapide sur le sujet", a-t-il insisté.
Interrogé sur des critiques dans la majorité selon lesquelles le débat sur l'identité nationale a contribué au mauvais score de l'UMP dimanche, le ministre de l'Immigration a répondu: "Moi, je ne regrette rien, j'assume tout".
"Au-delà de ce débat, la question de fond est celle de notre « vivre ensemble ». Qu'est-ce qui fait notre communauté nationale, qu'est-ce qui nous lie? Comment nous allons nous projeter dans l'avenir à partir de nos valeurs?", a-t-il dit.
Selon lui, "les questions qui ont été posées lors de ce débat sont des questions que nous allons devoir traiter ensemble, tous les républicains, dans la décennie ou les décennies qui viennent. Elles s'imposeront".
"L'écume m'intéresse assez peu. (Sur) le fond, je persiste et signe, je crois que ces questions-là sont indispensables", a-t-il ajouté.
Nous pouvons noter que si Nicolas Sarkozy a été très rapide sur le sujet, Monsieur Eric Besson s’est étalé devant la presse pour s’enferrer encore plus dans sa confusion qu’il persiste et signe.
Ce n’est pas une bonne stratégie de terrain, un terrain sur lequel il n’ose s’aventurer, et sa déclaration augmentera encore les critiques dans les rangs d’une majorité présidentielle qui se déchire de plus en plus ce qui aura pour effet d’aggraver les dissensions dans leur rang, une fois de plus Eric Besson se signale comme un diviseur de fond qui se noie de lui-même sous l’écume et les vagues d’un océanagité de turpitudes.
Rien ne nous lie à lui et nous n’avons pas du tout envie de nous noyer avec lui. Nous n’attendons pas de leçons de lui pour « vivre ensemble » ni avec lui et nous signons et persistons dans le rejet de ses prétentions.
Pour l'entre-deux tour des régionales, le Pouvoir et sa majorité présidentielle ne font pas dans la dentelle et joue le va-tout d'un demi mandat présidentiel qui n'a pas donné les résultats attendus par les Français.
Une stratégie qui consistera au dès le lendemain du second tour à nous annoncer en gros "On efface tout et on recommence"...
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Vous me pardonnerez de jouer ci-dessous les "Madame Irma" et naturellement personne n'est obligé de croire mes prédictions sur parole d'autant que je ne suis pas une voyante confirmée et que ma prestation est bénévole et gratuite :
Le Passé :Avant le premier tour des élections une opération médiatique concertée, s’appuyant sur les résultats d’un sondage qui créditait le Premier Ministre d’un taux de confiance plus élevé que celui du Chef de l’Etat, consista à nous présenter François Fillon comme un présidentiable 2012, pour redonner confiance à un électorat que les sondages annonçait favorable à la gauche, mais ce Joker qui était destiné à épater l’opinion publique fût vite décelé comme un Joker avancé par le Maître du Jeu, résultat le premier tour des élections régionales signifia clairement que les électeurs méfiants ne souhaitaient pas entrer dans le Jeu de la majorité présidentielle.
Le Présent : Pour le moment entre deux tours, la stratégie de campagne choisie par la majorité présidentielle est claire, les cadres UMP repartis en campagne sous la conduite du Premier Ministre, font volontairement l’impasse sur le désaveu exprimé par les électeurs votants aussi bien que par les abstentionnistes au premier tour, pour plaider que rien n'est perdu et que tout peut être regagné au second tour en se fixant pour objectif de mobiliser une grande partie des abstentionnistes pour les inciter à voter "majorité présidentielle" au second tour.
Encore une fois ils ne sont pas dupes de leur propre jeu intermédiaire, mais ils n’avaient pas d’autres choix que de miser leur Va-tout
Tout gagner leur est mathématiquement impossible si l’on veut bien rester lucide et ne pas s’égarer dans de savantes prospectives utopiques de report ou de réserves de voix, même si un certain pourcentage d’abstentionniste du premier tour se déverse dans les urnes au second tour, ce sera insuffisant pour changer la donne en faveur de la majorité présidentielle.
Devant la prévisible défaite de la majorité présidentielle, qui entraînera aussi la défaite des candidats qui se trouve dans cette majorité sans être des fanatiques du clan Sarkozyste, il n’est pas question ici de pleurer des larmes amères sur l'UMP , ce serait comédie , il n’est pas question non plus de sauter de joie ce serait irresponsable, pour les citoyens la politique n’est pas un jeu ni une story telling, c’est plus exactement son quotidien et son avenir réel qui se profile dans les élections régionales, et le Pouvoir en place tout à fait conscient qu'il aura des efforts à faire pour rendre des comptes, se concerte et se prépare déjà en secret pour effacer son échec et pouvoir expliquer, dès le lendemain du second tour, son échec politique régional et national .
L'Avenir : Quelques annonces glissées de façon presque anodines dans le interventions du Premier Ministre et des porte parole de l’UMP sont a garder en mémoire, on nous a dit dès Lundi « c’est une autre histoire qui se prépare » , ainsi dès le lendemain du second tour le Pouvoir mettra son échec sur le dos des abstentionnistes du second tour, puis très vite reconnaîtra le message des électeurs, promettra qu’il en tiendra compte pour la suite , puis tournant d’un coup sec la page sur un mi-mandat présidentiel qui a dérapé et n’a pas donné les résultats attendus par les Français, il se lancera dans une nouvelle story telling en faisant peau neuve dans de nouveaux rôles et de nouveaux costumes , mettra en place avec de grandes mises en scène médiatiques un « grenelle de ceci ou de cela », des « débats nationaux de ceci ou de cela », mise en place de « commissions de ceci ou de cela », « voyages officiels par ci et par là » et nous jouera différents actes pour perdurer jusqu’en 2012 .
Ce futur s’annonce chaotique pour le pouvoir en place, car quoiqu’en dise le Chef de l’Etat et le Gouvernement qui jusqu’à présent dans leur ambition politique jacobine et centralisatrice ont nié, bafoué et ignoré les pouvoirs régionaux décentralisés, en espérant les neutraliser et les réduire à zéro , le Chef de l’Etat et le Gouvernement auront bien cette fois en face d’eux des contre pouvoirs, légitimés par les électeurs, qui ne manqueront pas de former opposition.
NOTE : :Je reçois ces informations de source EURO/TOPICS avec toute latitude de les publier
Certains médias européens s’intéressent aux élection régionales Françaises et leur appréciations sont intéressantes à connaître dans l’ensemble ils sont unanimes sur un point , d’après eux les Français sanctionnent Sarkozy.
En soulignant les résultats du premier tour ils estiment que les socialistes l’ont emporté sur la majorité présidentielle et que les électeurs ont ainsi voulu freiner l’hyper actif Président Français. La presse européenne s’inquiète du score de l’extrême droite et de la faible participation électorale.
Trois exemples d’appréciations très résumées :
Pour le journal économique « Il Sole 24 Ore » – Italie -, sous la plume de Attilio Geroni … »
Le Front national, le parti d'extrême droite, a réuni près 12 % des voix lors des élections régionales en France dimanche dernier. Le président Nicolas Sarkozy est aussi responsable de ce score: …….. "Dans ces conditions, les élections régionales constituent un test à l'échelle nationale. Le bon score du Front National de Jean-Marie et Marine Le Pen, qui redevient la quatrième force politique du pays, constitue un point négatif. … C'est Nicolas Sarkozy, en rouvrant ces derniers mois le débat sur l'identité nationale à des fins électorales, qui a remis en scène l'extrémisme des Le Pen. Dans le fond, ils ont repris ce que le candidat à la présidence leur avait pris en 2007, en parlant non seulement d'identité nationale et d'immigration, mais en promettant un ministère qui s'occuperait de ces deux questions si chères à l'électorat de droite." (16.03.2010)
Pour le quotidien progressiste « Der Standard » – Autriche –sous la plume de Stephan Brandle : …. « La défaite du parti français au gouvernement lors des élections régionales est liée en premier lieu au président français Nicolas Sarkozy et à ses incessantes annonces de réformes ……… "Crise, rigueur, peur pour les emplois - cela a laissé des traces sur les Français. Le peuple est 'fatigué', estime le médiateur de la République Jean-Paul Delevoye dans son rapport annuel. Il est aussi lassé d'un président qui sait gesticuler à profusion, sans vraiment changer les choses au final … . Les électeurs de gauche perçoivent d'abord - et pas seulement depuis la crise grecque - un 'démantèlement social', tandis que le camp conservateur ne croit plus non plus au discours réformateur en raison de son absence de concrétisation. Pas de doutes, les Français souhaitent un temps mort que la tourmente politique leur promet désormais. On peut toutefois douter qu'il tienne au moins cette promesse. Sarkozy n'est pas du genre à s'arrêter. Cela ne ferait que le présenter sous son vrai jour : car qu'est le président sans son hyperactivité, sans son exaltation et sans son mouvement permanent ?" (16.03.2010)
Pour le quotidien conservateur « ABC » - Espagne-, … « Les abstentionnistes sont les grands gagnants du premier tour des élections régionales françaises ….. "La première conclusion que l'on peut tirer des élections régionales de dimanche dernier, c'est que les abstentionnistes ont largement gagné. Dans un pays où le pouvoir est majoritairement concentré entre les mains du gouvernement [central] et des mairies, les régions ne présentent qu'un intérêt limité. Plus de la moitié des électeurs français ont ignoré l'appel au scrutin de dimanche. Si l'on pense que les socialistes sont en mesure de conserver un pouvoir dont ils disposaient déjà, alors on peut dire de ce vote que le parti du président Nicolas Sarkozy n'est pas parvenu à motiver ses électeurs pour conquérir le dernier bastion du socialisme français, le siège le plus insignifiant du pouvoir politique." (16.03.2010)
Note : c’est à peu près ce que nous pensons en France sans vouloir le dire trop clairement par égard à notre respect de la fonction présidentielle, à l’exception que nous considérons que nos Régions sont d’une grande importance dans le paysage économique, social et politique de la France, un exemple de décentralisation le peuple et ses élus régionaux tiennent à conserver, contrairement à ce qu’argumente le quotidien conservateur espagnol ABC