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09 février 2009

Les petits garçons Français ne rêveront plus de devenir "Golden Boys"

article de lucienne magalie pons


Dans un passé relativement récent les petits garçons rêvaient de devenir pompiers, pilotes de ligne, pilotes de courses automobiles, conducteur de trains, astronautes, ce qui dénotait leur goût du risque et du sport mais de nos jours en priorité ils rêvent de devenir artistes, stars de la musique, surtout chanteurs de Rap, stars du foot, golden boys (Traders), ce qui dénote leur désirs de notoriété ou de fortune.


En fonction de la politique qui se met en place à haut niveau pour stigmatiser le métier de « trader » ou « golden boy » pour en faire les boucs émissaires expiatoires de la défaillance des dirigeants dans la gouvernance et la gestion des banques, les petits garçons n’auront plus le choix que de rêver de devenir chanteurs de rap, artistes,ou stars du foot, pour accéder à la notoriété ou à fortune.


En effet, pour ceux d'entre eux qui visaient le métier de trader, Monsieur Nicolas Sarkozy vient de briser un de leur espoir de carrière juteuse en fustigeant le 5 Février « "le système de rémunération de ceux qu'on appelle les traders, ces jeunes gens qui jouaient à spéculer" et dont "les rémunérations étaient indexées sur la prime de risques". "Ça a conduit à la catastrophe que l'on sait, a ajouté le chef de l'Etat.


Naturellement sous l'injonction de l'Etat, qui en fait une contrepartie à son aide au secteur bancaire, les dirigeants des banques françaises ravis de trouver des boucs émissaires tout désignés pour faire oublier pour un temps au moins leur propre « bonus », se sont engagés à réformer le mode de rémunération de leurs "professionnels des marchés".


Un accord entre les grands établissements bancaires, la direction du Trésor, l'Autorité des marchés financiers (AMF) et la Commission bancaire pose de nouvelles règles qui devraient entrer en vigueur dès cette année pour les primes que les traders toucheront début 2010. Ce code dit « éthique" serait présenté et soumis prochainement à Christine Lagarde, ministre de l'économie pour approbation.


Ces règles élaborées au sein du Haut comité de place, rassemblant pouvoirs publics, banques et autorités de tutelle seront applicables dès 2009, pour les primes versées début 2010. Dans le champ d'application de ce code figureront les traders et les salariés de la banque d'investissement, quel que soit le statut de leur employeur : banque, entreprise d'investissement, société de gestion ou de capital investissement...


Ce code (de bonne conduite ?) a pour objectif de limiter les bonus garantis et de modérer le poids de la part variable de la rémunération, par rapport au salaire, afin que celle-ci n'encourage des prises de risque inconsidérées.


Il préconise de verser des salaires "suffisamment importants pour rémunérer l'accomplissement par le professionnel des obligations de son poste, le niveau de compétence, les astreintes et l'expérience".


La part variable de la rémunération, serait distincte de la part fixe, et ne pourrait être versée qu'en fonction "des gains réels pour l'entreprise tout en tenant compte des intérêts des clients".


On peut noter aussi que par cet accord la pratique des bonus garantis non liés à la performance serait désormais prohibée, sauf en cas d'embauche ou de rétention de professionnels ayant des fonctions clefs. Dans ces cas, les bonus devront être limités à un an."


D’autres dispositions plus techniques de l’accord concerne "l'assiette et la date des versements" des bonus qui devraient désormais être "cohérents avec les objectifs assignés au professionnel", et avec "ceux de son équipe et son entreprise". Tous les coûts (capital, liquidité, risque etc.) devront être intégrés, pour adapter les primes à la réalité économique des profits et non plus sur les gains comptables. Pas d’anticipation sur des résultats futurs : une part des primes devra être différée dans le temps, pour "prendre en compte les résultats complets des opérations initiées durant un exercice donné". Enfin si des positions de marchés se révélaient perdantes, le bonus serait supprimé.


L’accord préconise de verser une part de la rétribution "en titres ou en options sur titres", afin que les primes soient fonction du cours de Bourse de l'entreprise.


Enfin pour la "gouvernance" le texte prévoit d'informer le Conseil d'administration "des principes de la politique de rémunération" et "de leur déclinaison au niveau individuel", sans doute pour établir un principe de « transparence » pour remplacer la pratique de l'opacité qui régnait jusqu’à présent semble-t-il dans plusieurs entreprises bancaires.


Enfin les traders ne seraient plus seulement associés aux profits mais aussi aux risques et aux pertes ce qui me paraît une pénalisation excessives puisqu'ils seront limités dans leurs initiatives personnelles et qu'il leur sera demandés d'être "cohérents avec les objectifs qui leur seront assignés et avec "ceux de son équipe et son entreprise".


Alors que la pratique des bonus constituait l’un des élément de compétition entre les places financières, pour attirer et retenir les meilleurs professionnels l’accord qui reste à approuver par la Ministre de l’économie, suscite des inquiétudes au sein de quelques entreprises bancaires et établissement financiers de voir leurs traders se délocaliser sur des places financières étrangères notamment à Londres.


D’après Monsieur Georges Pauget, patron du Crédit Agricole, la Fédération bancaire française (FBF) qu’il représente se serait montrée "fort coopérative".


En France où tous les hommes de pouvoir néo capitalistes soutiennent que la concurrence des entreprises aussi bien que celle des individus stimule la performance et justifie les profits, la banalisation des fonctions de traders voulue par l’Etat avec en prime une atteinte à leur « bonus » assorti d’un partage de risque, est une contradiction de plus à inscrire au débit de crédibilité du Chef de l’Etat et de son Gouvernement.


Ceci dit je pense que les « bonus » et autres privilèges exorbitants dont bénéficient les dirigeants des entreprises bancaires et organismes financiers devraient aussi être soumis à des règles réductrices très strictes, il ne suffit pas de désigner les traders comme des boucs émissaires et d'en faire les victimes expiatoires de la débâcle financière de certaines banques, et pour les dirigeants de s’en remettre benoîtement à un geste de bonne volonté de leur part pour se démettre de leur bonus, il faut au contraire réglementer pour eux aussi comme pour les traders et je dirai encore mieux, puisque c’est eux qui décident des investissements financiers de leurs établissements , les pénaliser encore plus et toujours plus à la hauteur de leurs responsabilités en cas de défaillance dans leur gouvernance ou dans leur gestion des investissements financiers à risques.


08 février 2009

Pourquoi veulent-ils casser Rachida ?

article de lucienne magalie pons

Je ne suis pas d'accord sur la politique de Madame Dati qui en fait n'est que l'exécutrice de la politique de Monsieur Sarkozy, mais je ne suis pas d'accord non plus pour la laisser qualifier de "Belle Amie" comme viennent de le faire deux écrivains journalistes en lui prêtant des pratiques de courtisane.

Monsieur Yves Derai et Michaël Darmon, simples journalistes, écrivains à leurs heures, sont dans la délation et non dans l'écriture et la peinture de mœurs comme l'était l'illustre auteur Maupassant, un des fleurons de la littérature Française.

Utiliser le titre de "Belle Amie" pour créer dans les esprits obscurs un parallèle "flatteur"avec l'ouvrage "Bel Ami" de Maupassant est déjà un outrage et une imposture.

Pour la mise en scène de "Belle Amie" dans leur livre, les auteurs se livrent à une dénonciation de la vie privée de Madame Dati. Même si ce qu'ils rapportent de la vie privée, publique et politique de Madame Dati et de son ascension peut recouvrir une part de vérité, ce n'est ni courtois ni élégant de la part de ces "auteurs", qui prétendent s'être documentés aux sources du pouvoir dont ils sont proches, sans toutefois dévoiler des noms, de participer ainsi à l'hallali en essayant par leur écrit de la démolir.

On peut se demander objectivement si ces deux "journalistes auteurs" ont obéit au gout généralisé de la médisance pour noircir Madame Dati et dans quel but, où s'ils ont été commandités par des personnalités proches du pouvoir, soucieuses d'intimider et de faire taire une Ministre qui en sait trop sur les allées et les pratiques qui mènent au deux faces publique et privée du Pouvoir, puisqu'il est de notoriété publique qu'elle a accédé aux deux.

Quant à la nouvelle piste qu'ils lancent dans leur livre en ajoutant dans une liste déjà trop longue un nouveau père présumé pour Zohra, à savoir le Procureur Général du Qatar, c'est une incursion de plus dans un domaine intime et privé que des hommes qui se respectent, fussent-ils journalistes et proches du pouvoir, devraient s'interdirent , mais c'est aussi un manque respect pour la petite Zohra qui n'est pas encore en âge d'intenter des actions en justice pour faire taire les ragots médiatiques qui ne cessent de s'amplifier depuis sa conception et ensuite sa naissance.

Jusqu'où ira la curiosité malsaine, et l'indécence médiatique et littéraire de tant journalistes et auteurs peu scrupuleux , pour ne pas dire ignobles, qui se complaisent à pêcher dans les eaux troubles d'un océan de rumeurs et de ragots sordides amplifiés à l'excès ?

Madame Dati qui se trouve actuellement dans une situation politique transitoire délicate entre ses fonctions expirantes de Garde des Sceaux et sa présentation aux actions Européennes , n'a peut être pas intérêt pour le moment à attaquer en justice ces deux "dénonciateurs" et commentateurs abusifs de sa vie privée et publique, mais il faut souhaiter qu'elle pourra et devra le faire après les élections.

Enfin pour conclure je suis persuadée qu'au delà des ors factices de la politique , Madame Dati a à faire pour réhabiliter son image et surtout pour consolider sa vie privée et sans vouloir me risquer à un conseil, je pense que c'est à cela qu'elle devrait concentrer en priorité son énergie, pour se construire une vie privée indépendante des prédateurs de la politique et des affaires , en effet nous pouvons observer que si elle a pu se servir d'eux c'est en les servant au quintuple en retour , alors qu'eux ne ne l'ont jamais servis en retour , mais surtout utilisée en la mettant en avant pour servir leurs intérêts et qu'elle reçoivent les coups à leur place.

Madame Dati n'était et n'est pas dupe, mais avait-elle le choix ? et si en un jour un choix se présente , elle tranchera soyez en sûrs.

Tout ce que l'on reproche à Madame Dati, ses fréquentations haut placées dans les allées des affaires et du pouvoir, ses amitiés personnelles, ses robes, ses bijoux, son goût du luxe, son caractère entier, autoritaire même, ses humeurs et ses caprices, oserait-on le reprocher à certaines de ces dames et certains * de ces messieurs de la "haute société Française" très haut placés dans les sommets politiques, artistiques, etc. ..... et qui ont utilisés parfois même en pire les mêmes armes que Madame Dati ? Je laisse la question ouverte ........... "Je vous en laisse juges"........... et j'ajouterai "que ceux ou celles qui n'ont jamais pêché osent jeter la première pierre ..... "

* je dis bien certaines, certains : pas tous enfin presque pas tous .....


Rachida Dati : Belle-amie
envoyé par Ptite_Mule

Une émission pour rien le 5 Janvier 2008, en fait une opération de communication bien montée et rodée

Des ingrédients à négocier entre partenaires sociaux, des pistes soumises à des aléas imprévisibles, peu de de mesures concrètes, une émission pour rien pour l'opposition qui aurait préféré que Nicolas Sarkozy s'adresse directement aux Syndicats et réponde directement à leur revendications sur les salaires, le pouvoir d'achat, l'emploi, et la protection sociale notamment .


Sarkozy : les ingrédients d'un virage économique
envoyé par lemondefr


Les réactions en Europe des 27 :

Les plus significatives :

*La présidence tchèque de l'UE dénonce le "protectionnisme" de SarkozyAFP -Vendredi 6 février, 17h55

Les réactions en France :

ooOoo

Mon commentaire : La dolce vita ou un deuxième mandat sur les plateaux d’une balance qui sera actionnée par Carla Bruni !

Pour un deuxième mandat Nicolas Sarkozy s’en remettra à la décision de Carla Bruni ! En quelque sorte l’avenir de la France passera pour lui après la « dolce vita » à Venise ou ailleurs ! Inconcevable pour un esprit patriotique !

On croirait entendre chanter : « l’aventura c’est la vie que je mène avec toi .......... »

ooOoo

Mon commentaire : il y a loin de l'invocation à la pratique !


Rien de commun entre la pratique du Pouvoir d’un Général de Gaulle indépendant des influences partisanes, figure historique reconnu dans le monde entier et la pratique du pouvoir de Nicolas Sarkozy inféodé à l’UMP et partisan (jusqu’à présent) d’un capitalisme libéral soumis aux fluctuations financières internationales soumises aux incohérences de tous les spéculateurs addicts qui viennent de se casser la gueule avec leur yoyo pour avoir misé sur des valeurs fictives non productives d’économie réelles de croissance et d’emploi.


Enfin , rien de commun non plus entre le Général de Gaulle grand Fondateur de la protection sociale et Nicolas Sarkozy initiateur de la casse sociale !

ooOoo

La taxe professionnelle, 28 milliards d'euros et non 8 selon les maires de FranceAFP -Vendredi 6 février, 12h45

Mon commentaire : Les communes se verront privées de 50 % de leur revenu et n’auront d’autres solutions que de se tourner vers les ménages en augmentant la taxe d’habitation ...... l es entreprises se frottent les mains.

Il est certain que la Taxe professionnelle instituée dans une époque ou la croissance fleurissait n’est plus adaptée à la période de crise économique et sociale que nous traversons, il serait plus astucieux de la maintenir en l’adaptant à notre actualité, en prenant des mesures en faveur d’un allègement pour les petites entreprises « économiquement faibles ou affaiblies » et en la maintenant dans toute sa rigueur pour les grandes entreprises et les grands groupes qui étalent des bénéfices considérables.

ooOoo

ooOoo

  • Mon commentaire final : Monsieur Sarkozy en dépit des responsabilités de chef d’état « décideur » qu’il revendique haut et fort et qu’il entend assumer personnellement, s’en remet à Xavier Bertrand Secrétaire général de l’UMP pour lancer le débat d’après ses propositions mettant ainsi dans un premier temps le gouvernement en retrait au profit du rôle politique de son parti majoritaire qui prime dans son esprit sur l’Exécutif. Drôle de tactique pour regagner la confiance de l’ensemble des Français, du reste sa cote de popularité à baissé de plusieurs point. Comme d'habitude, lui aussi en retrait, Monsieur Fillon, se contente d’approuver le Chef de l’Etat dans toutes ses annonces. En attendant la grande majorité des Français restent sur leur faim au sens propre comme au sens figuré et comme on le sait la faim fait sortir les loups des bois.

  • Bertrand: la taxe carbone est "une piste" pour remplacer la taxe professionnelleAP -Vendredi 6 février, 22h26
  • Xavier Bertrand "lance le débat" à partir des propositions de SarkozyAFP -Vendredi 6 février, 20h57



07 février 2009

Les indépendantistes Canadiens fustigent Monsieur Sarkozy

article de lucienne magalie pons

Des propos du président Sarkozy irritent les indépendantistes québécois

Des indépendantistes québécois ont réagi vivement mardi à des propos jugés peu flatteurs pour eux de Nicolas Sarkozy, en accusant le président français "d'ingérence" et de faire preuve d'une "ignorance crasse" du Québec.

"Je trouve que le président Sarkozy a manqué à la fois de dignité et de classe dans ses remarques", a déclaré le chef du Bloc québécois indépendantistes Gilles Duceppe.

Il réagissait à une déclaration dans laquelle M. Sarkozy a répété son soutien à l'unité du Canada et donné, selon le quotidien québécois Le Soleil, une "gifle aux souverainistes (indépendantistes)".

M. Sarkozy a tenu ces propos lundi en remettant les insignes de Commandeur de la Légion d'honneur au Premier ministre québécois Jean Charest, lui-même partisan de l'unité du Canada.

Le président français a répudié la traditionnelle politique de "non-ingérence non indifférence" mise en place par la France après le célèbre "Vive le Québec libre" du général de Gaulle en 1967. "Ni-indifférence ni-ingérence qui a été la règle pendant des années, honnêtement ce n'est pas trop mon truc", a-t-il lancé.

M. Sarkozy, dont les propos ont eu un large écho au Canada, a répété que le Québec faisait partie de la "famille" alors que les Canadiens sont des "amis" et il s'est à nouveau prononcé en faveur de l'unité canadienne, comme il l'avait fait en marge du sommet de la Francophonie en octobre dernier à Québec.

Le président a en outre eu des mots jugés très durs par la presse québécoise contre les indépendantistes, sans toutefois les nommer, parlant de "sectarisme" et "d'enfermement sur soi-même". "Si notre identité est forte, on n'a pas besoin d'être imbécile. On n'a pas besoin d'être agressif", a-t-il notamment déclaré.

"Nous ne haïssons pas le Canada, a répliqué M. Duceppe, qui dirige un parti représentant les intérêts du Québec au parlement fédéral d'Ottawa, se demandant pourquoi, si la souveraineté est bonne pour la France ou le Canada, elle serait "si mauvaise pour les Québécois".

"Si c'est de nous qu'il parle, je pense qu'il étale de façon éloquente son ignorance crasse de la situation québécoise", a-t-il dit avant d'ajouter: "M. Sarkozy a choisi son camp, il n'est pas indifférent. Il s'ingère".

"Je crois que le président Sarkozy fait la preuve de sa méconnaissance profonde du Québec", a aussi estimé Louise Beaudoin, ancienne ministre et porte-parole pour les relations internationales du Parti québécois, actuellement dans l'opposition dans la province francophone.

Monsieur Stephen Harper le Premier Ministre canadien a évoqué les propos du président en répliquant à Monsieur Duceppe qui lui posait une question au parlement: "C'est bien là le sectarisme dont parle M. Sarkozy".

Le Québec a connu deux référendums sur la question de son indépendance, en 1980 et 1995. La seconde fois, les Québécois n'avaient rejeté que de justesse l'option indépendantiste. Mais le soutien à l'indépendance a reculé depuis.

43% des Québécois sont actuellement favorables à l'indépendance de la province francophone et 57% contre.

D’après le journal « Le Soleil »(Québec) du 5 Janvier 2008, les souverainistes ne décolèrent pas face à Nicolas Sarkozy. Madame Pauline Marois bloquiste et le chef du parti frère à Ottawa, le bloquiste Gilles Duceppe, dénoncent en commun les propos du président français.

Selon eux, Monsieur Sarkozy a provoqué des remous dans les mouvements indépendantistes en suggérant qu'il voit dans leur mouvement «sectarisme» et «détestation de l'autre». Le chef d'État a officiellement répudié la position française de «non-indifférence» et de «non-ingérence» face au Québec, en précisant que «ce n'est pas mon truc».

La députée Louise Beaudoin a eu l'occasion de faire valoir pour le Parti québécois que le politicien français ne comprend ni le Québec ni les indépendantistes.

De retour de courtes vacances, Madame Pauline Marois n'a pas encore plongé dans la controverse, mais en accord avec Monsieur Duceppe ils sont convenus de se présenter devant les journalistes pour faire front commun et montrer que les souverainistes sont unis dans leur réprobation « de la sortie « du président Sarkozy.

«Sectarisme, détestation, enfermement sur soi, ce sont des termes très forts qui ont choqué les gens», mentionne un membre de l'entourage d'un des leaders.

De son côté, Madame la députée Louise Beaudoin a eu l'occasion de faire entendre que pour le Parti québécois le politicien français ne comprend ni le Québec ni les indépendantistes.

Charest critiqué

D’après Le Soleil, les deux chefs souverainistes profiteront de leur conférence de presse pour critiquer le premier ministre Jean Charest. C'est pendant la cérémonie de remise de l'Ordre de la Légion d'honneur à ce dernier que M. Sarkozy s'est exprimé.

En lisant la presse Canadienne, on a le sentiment que Monsieur Charest a évité publiquement de commenter l'envolée de Monsieur Sarkozy dirigée contre ses adversaires politiques. Il a simplement affirmé que «le président de la République (Française) est parfaitement libre de s'exprimer sur ces sujets». Il a aussi affirmé qu'il a «un très grand respect pour tous ceux qui défendent l'idée de la souveraineté».

Précédemment il avait émis l’opinion après la déclaration de Nicolas Sarkozy, que la thèse de la la non-indifférence et la non-ingérence n'avait pas disparue à tout jamais et qu'elle reviendra, si un nouveau référendum sur la souveraineté du Québec est tenu.

Ce qui avait fait réagir un Conseiller péquiste qui avait déclaré tout de go : «Il y a contradiction flagrante entre ce que dit le président français et ce qu'interprète le premier ministre.»

Pour ceux qui voudraient en savoir plus il est facile de trouver tous les articles de la presse canadienne en effectuant une recherche d’actualité sur cette affaire par Google.

Monsieur Sarkozy à l’art et la manière de semer la zizanie, on dirait qu’il y prend plaisir, c’est regrettable, notre réputation à l’étranger est entachée par ses prises de position très personnelles qui ne reflètent pas toujours l’opinion de la France. Ce que Monsieur Charest a entendu comme émanant du Président de la République en fait n’était que l’opinion personnelle de Monsieur Nicolas Sarkozy, qu’on se le dise.


Globe et Globes Delarue émoustillé n'a pu se contenir !

On prétend que les plus parfaits sont ceux qui tiennent dans la main d'un honnête homme, sans doute Jean Luc Delarue a-t-il voulu s'en assurer par lui-même



Jean Luc Delarue un peu trivial [T V] F3 020209
envoyé par peanutsie

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06 février 2009

Retour à la case départ avec une « RTF » new look !

Montmartre-Duboubou

Retour à la case départ avec une « RTF » new look !

Par l'auteur Duboubou 1er le vendredi, février 6 2009, 15:41 - Humeur ?

90 minutes pour noyer la crise, où 90 minutes de propos doucereux pour l'émission phare de la nouvelle télévision d'Etat : la RTF ressuscitée ?

Pas de grosse surprise : le « Grand Berger-Patron » a présenté son show à la façon d'un télé-évangéliste soft! Traité comme une star et entouré par de gentils journalistes choisis parmi les plus en vue du PAF mais dépendants soit directement de son bon plaisir ou de celui de quelques autres grands boss des médias propriétés du grand capital. Tous ont su lui fournir de bonnes occasions de rebondir et lui éviter tous les pièges. Rien de bien dramatique ne pouvait donc se passer durant ce long monologue, bien ficelé, mais hélas bien trop éloigné des réalités qui accablent le peuple de France. Alors il ne semble pas anormal que le message n'ait pas été reçu 5/5 par un grand nombre de téléspectateurs!

L'énumération de toute une série de remèdes possibles, mais aléatoires évoquées dans un langage pourtant simple mais trop encombré de JE, JE SUIS, Je SAIS, JE crois, semble avoir sérieusement agacé bon nombre de téléspectateurs, en réelle souffrance, qui ont cru comprendre que le catalogue des promesses non tenues allaient encore sérieusement s'enrichir ! Vouloir faire jouer ensemble le patronat et les syndicats n'a jamais été simple, alors le scepticisme peut s'imposer naturellement.

Dans tous ces gentils propos une seule et unique certitude « MOI JE », suis le seul capable de vous concocter une potion salvatrice » qui devra, tout de même, vous être administrée par les partenaires sociaux un jour ou l'autre ou dans une autre vie!

Alors, sans être dans un jour totalement faste notre berger- animateur vedette de la nouvelle télévision publique a réalisé un show très honorable en cultivant adroitement son image sociale. C'est clair, qu'il est incontestablement doué. En effet durant sa prestation chacun a pu glaner des éléments positifs ou franchement défavorables.

L'on peut donc facilement penser que cette prestation ne changera pas grand-chose aux résultats des prochains sondages.

Alors lorsque l'on a, dans la deuxième partie, retrouvé autour d'une table le meneur de jeu –petit soldat de la chaine- en compagnie des représentants et des amis des patrons des médias contrôlés par le grand capital il y avait heureusement deux journalistes indépendants qui détonnaient sérieusement dans ce débat académique et ce fut quelque peu réconfortant!

Quant à l'opposition représentée maladroitement par le porte parole du Parti socialiste, elle fut une fois de plus à coté de la plaque. Simplement susceptible d'accréditer que ce parti qui se proclame de gouvernement ne fait toujours pas le poids face à cette droite toujours plus agressive !

Alors, la seule question qui nous titille ce soir après ce flot de paroles lénifiantes peut se formuler très simplement par : « …de quoi demain sera-t-il fait ? »

Et, surtout n'oubliez pas qu'il est totalement inutile que vous alliez vous faire endormir ailleurs puisque la nouvelle « RTF » peut efficacement s'en charger !


04 février 2009

Monsieur Bernard Kouchner s'exprimera ce soir sur France 2 dans le Journal de 20 H.


Monsieur Bernatd Kouchner s'est expliqué une première fois Mercredi devant l'Assemblée Nationale ( vidéo cidesssous)il doit s'exprimer ce soir à l-adresse des téléspectateurs sur France 2 dans le Journal de 20 h.. Toute la classe politique majoritaire soutient ouvertement Monsieur Bernard Kouchner et la gauche tout en restant réservée le soutient aussi.


( une vidéo que j'avais fait figurer dans cet article a cet emplacement a été censurée à mon insu )


Information :


Un livre de Pierre Péan sur Bernard Kouchner, "Le Monde selon K.", paraît ce mercredi aux éditions Fayard

.

Des extraits de cet ouvrage dans lequel l’auteur accuse l'actuel ministre des Affaires étrangères d'avoir bénéficié de contrats avec des Etats africains, en particulier le Gabon, comme consultant pour deux sociétés privées entre 2002 et 2007 sont parus dans "Marianne" et "Le Journal du Dimanche". Dans son livre l’auteur Pierre Péan écrit que des sommes d'argent auraient continué à être versées après l'entrée en fonction de M. Kouchner au Quai d'Orsay.


Mercredi Monsieur Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères a quitté le Conseil des ministres pour rejoindre sa voiture sans faire de commentaires à l’adresse des journalistes présents qui essayaient de l’interpeller.


Plusieurs personnalités tant du Gouvernement que du monde politique se sont élevées contre ces accusations et ont pris la défense de Monsieur Bernard Kouchner atteint dans son honneur.


Jean-François Copé président du groupe UMP à l'Assemblée nationale a estimé, sur France Info, que "s'il apparaissait (...) que tout cela était parfaitement conforme à la légalité (...) on aura une nouvelle fois jeté en pâture l'honneur d'un homme". "On vit dans une société où on jette très facilement les responsables publics aux piranhas, sur la base d'un certain nombre d'allégations, d'affirmations" ....... "Je crois que c'est bien que Bernard Kouchner puisse répondre à tout ça" et "dire ainsi ce qu'il en est", a-t-il conclu.


Bernard Accoyer Président de l’Assemblée Nationale, sur Canal + mercredi , a invité au « calme » en ces termes : ........ "Attendons, prenons un peu de recul. J'ai l'impression qu'on entre dans une de ces polémiques où la surenchère a souvent sa place et la politique n'y gagne pas beaucoup", a déclaré le président de l'Assemblée nationale sur Canal+. "Bien sûr qu'il ne faut pas qu'il y ait de confusion dans les fonctions, dans les rôles, dans les différentes missions que l'on a pu effectuer", a-t-il ajouté. Et de conclure: "Tout va dépendre des réponses qui seront faites par Bernard Kouchner, et puis c'est à partir de là que l'on pourra dire s'il s'agit d'un dossier qui justifie telle ou telle réponse, telle ou telle attitude. Mais enfin laissons quand même (...) le décor se planter".


Eric Besson, Ministre de l’Immigration (ex-membre du Parti socialiste qui a rejoint les rangs de l’UMP, a déclaré sur Europe 1 ........ : "Je ne connais rien sur le fond à cette affaire, mais je connais Bernard Kouchner, ça n'est pas un homme d'argent. S'il l'avait été, il aurait mené une autre carrière" ..... "C'est un homme de causes et de missions, et mon préjugé, mon présupposé, c'est que c'est un honnête homme".


Xavier Bertrand, secrétaire Général de l’UMP, a visé l’opposition sur LCI en déclarant l'opposition. "Des socialistes ont décidé de régler leurs comptes avec Bernard Kouchner", en dénonçant un "esprit de revanche" et des "attaques personnelles (...) déplacées". "Je trouve que ça commence à bien faire, la chasse à l'homme politique", a –t-il déclaré en ajoutant qu'il y avait "besoin de mettre un terme à cette chasse à l'homme en permanence".


Pour Monsieur Fillon il s'agit de "simples allégations" :

Dans un communiqué, François Fillon a exprimé sa "confiance" et son "respect" à Bernard Kouchner, le premier ministre estime que "rien ne justifie que la réputation d?un homme soit ainsi piétinée suite à de simples allégations".

Pour Madame Pécresse il s'agit de "rumeurs" :


Madame Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement supérieur, s’est posée sur I-télé en censeur de l’opinion publique pour défendre l’honneur de Monsieur Bernard Kouchner : "Il ne faut pas que l'honneur d'un homme soit jugé par l'opinion publique sur des rumeurs. Laissons Bernard Kouchner se défendre, je suis sûre qu'il le fera très bien", a déclaré Madame Pécresse en précisant : "Bernard Kouchner dit que toutes ses activités sont totalement transparentes et connues, j'ai plutôt tendance à croire Bernard Kouchner que le parti socialiste", a-t-elle poursuivi.


Par ailleurs, interrogée sur la centaine d'enseignants-chercheurs qui avaient protesté devant son ministère Mardi contre la réforme de leur statut en se livrant (ndlr : faute de mieux) à un "lancer des chaussures" la ministre, opposé à tout retrait du décret réformant le statut des enseignants –chercheurs, a jugé : "le lancer de savates, ce n'est pas exactement à la hauteur des enjeux qui se posent à la recherche


Ainsi la majorité présidentielle en rang serré a pris la défense de Bernard Kouchner et nous en apprendrons davantage de l’intéressé lui-même qui doit s’exprimer ce soir à sur France 2 dans le journal de 20 H:


Recherdhes d'actualités :
cliquer sur l'article de votre choix :

· Dans la tourmente, Kouchner soutenu à droite ménagé par la gauche

· Les socialistes déçus par les explications de KouchnerLePoint.fr -il y a 1 heure 12 min

· "Le monde selon K.": Kouchner se défend et contre-attaqueAP -il y a 1 heure 38 min

· REGARDEZ - Bernard Kouchner défend son "honneur"LePoint.fr -il y a 1 heure 51 min

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· Pierre Péan ne reproche "rien d'illégal" à Bernard KouchnerLePoint.fr -il y a 2 heures 59 min

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· Fillon renouvelle sa confiance à KouchnerAP -il y a 3 heures 11 min

· REGARDEZ - Bernard Kouchner : "J'en souffre"LePoint.fr -il y a 3 heures 37 min

· Bernard Kouchner "défend son honneur" devant l'AssembléeAP -il y a 4 heures 7 min

· Bernard Kouchner : "J'en souffre"LePoint.fr -il y a 4 heures 15 min

· REGARDEZ - Ce que les politiques pensent de "l'affaire Kouchner"LePoint.fr -il y a 4 heures 42 min

· Mis en cause, Bernard Kouchner est sommé de s'expliquerLeMonde.fr -il y a 5 heures 5 min

· Bernard Kouchner rejette les accusations portées par Pierre PéanLeMonde.fr -il y a 5 heures 22 min

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· Bernard Kouchner dénonce les "calomnies" du "Monde selon K"AP -il y a 7 heures 11 min

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· "Le Monde selon K", le livre qui éreinte Bernard KouchnerLePoint.fr -il y a 8 heures 3 min

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