Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

27 octobre 2007

Eads- (du 10 au 25 0ctobre) et audition de M. Lagardère







Jean Luc LAGARDERE , le père





Arnaud LAGARDERE, le fils .........


On ne peut pas toujours dire "Tel père Tel fils" !


Il est temps de reprendre chronologiquement le cours de l’Affaire EADS

Voir mes précédents articles sur le présent "blog" :

- Le Gendarme Boursier et l'EADS : article en date du 6 oct. 2007

- Sénat : audition CDC aff. EADS : article en date du 16 oct. 2007

- Assemblée Nationale : audition CDC aff. Eads : article en date du 16 Octobre 2007


Mercredi 10 0ctobre : Le secrétaire national du PS chargé de l'économie, Michel Sapin, a jugé, mercredi 10 octobre, "inadmissible" qu'Arnaud Lagardère soit nommé président de la Sogeade, holding qui regroupe les participations de l'Etat et de Lagardère au sein du groupe EADS. Christine Lagarde a en effet indiqué à l'Assemblée que cette décision avait été prise le 16 juillet dans le cadre de la révision de la gouvernance d'EADS.

"Le gouvernement vient de dire devant les députés qu'Arnaud Lagardère sera le prochain président de la Sogeade: les autorités publiques d'aujourd'hui soutiennent celui qui, hier, a pu commettre des délits, ceci est parfaitement inadmissible", a affirmé le député de l'Indre. . "Nous voulons la clarté sur le passé, mais il faut aussi être clair pour l'avenir.

…. « Arnaud Lagardère est au centre de cette affaire, et il continue à avoir la confiance de l'Etat pour l'avenir, il y là une contradiction".

Michel Sapin s'est dit, par ailleurs, "sûr" que "l'Etat dans ses différentes composantes savait que la situation à EADS allait se dégrader très fortement" et qu'"il aurait donc dû, d'une manière ou d'une autre, s'opposer à la vente par M. Lagardère de ses propres actions et informer l'ensemble du marché que la situation allait devenir mauvaise".

Michel Sapin s'est dit favorable à "la suppression des stock-options telles qu'elles fonctionnent aujourd'hui": "le système des stock-options porte en lui-même le délit d'initié" parce que "quand vous êtes responsable de l'entreprise, vous êtes à la fois au cœur de l'information et en même temps intéressé à la valeur de vos actions".

Mercredi 10 0ctobre - Déclaration de Monsieur Dominique de Villepin sur l'affaire EADS

Lors de l'émission Question d'info LCP-France Info-AFP,( mercredi 10 octobre), Dominique de Villepin a « glissé » entre autres propos : "on rappelle que Mme Dati a travaillé pour le groupe Lagardère"

Sur le fond du dossier, Monsieur de Villepin , qui était Premier ministre à l'époque où la Caisse des dépôts et consignations (CDC) a acheté une partie des titres EADS avant une forte baisse boursière, a confirmé qu' à aucun moment il n'a été saisi de ce dossier, « ni par M. Lagardère, ni par le directeur de la Caisse des dépôts".

De plus il a jugé "possible" que son ministre des finances, Thierry Breton, n'ait pas été informé de l'affaire.

Monsieur de Villepin s’est déclaré prêt à apporter son témoignage et a ajouté « tous mes collaborateurs de Matignon sont prêts à apporter leur témoignage".

(L’avocat de Dominique de Villepin n'était pas joignable dans l'immédiat samedi soir pour réagir aux déclarations d'Arnaud Lagardère.)

Dimanche 14 Octobre - Note de Lucienne Magalie PONS : Depuis la dénonciation du Figaro, je me demandais si Bouygues était un faux frère vis-à-vis de Lagardère, ou bien s’ils ’étaient d’accord pour monter un rouleau compresseur et le mettre en route d’un commun accord pour le diriger, le moment venu, contre une personnalité en vue. Dans le même temps, j’avais l’impression qu’un des protagonistes de l’affaire se tenait prêt à déposer un monceau d’accusations sur le dos d’un bouc émissaire, connu d’avance, mais dont le nom était tenu secret pour rejaillir au moment opportun. Eh bien le 14 Octobre j’ai pu, comme tout le monde, voir que le rouleau compresseur actionné par Monsieur Lagardère se dirigeait en premier lieu contre Monsieur De Villepin :

Dimanche 14 Octobre : Arnaud Lagardère fait tourner ses presses et par l’intermédiaire de son joujou médiatique le JDD (Journal du Dimanche), contredit Monsieur de Villepin, nie tout délit d’initié de sa part, affirme que « Matignon était informé à l'avance de la vente des actions » et s’étonne des fuites dans la presse du rapport préliminaire de l’AMF y voyant une manipulation

Ndlr : rappel des faits : Arnaud Lagardère a vendu une partie de ses titres EADS juste avant la chute du cours provoquée par la révélation des difficultés de fabrication de l'avion A380. . Le désengagement partiel (7,5% du capital au total, dont 2,5% repris par la CDC) de Lagardère s'est accompagné d'une cession similaire de titres de l'autre grand actionnaire du groupe, Daimler, et avait été précédé par des ventes d'actions de plusieurs cadres d'EADS.

L'Autorité des marchés financiers soupçonne des actionnaires et des dirigeants du groupe européen de délit d'initiés pour avoir vendu des actions avant ces révélation » » Toutes ces opérations font l'objet d'une enquête - par l'AMF - sur de possibles délits d'initiés, dont les premières conclusions ont été récemment transmises à la justice, qui a ouvert une information judiciaire l'année dernière.

Dans l’interview publiée dans le JDD du 14 octobre, Arnaud Lagardère explique que son groupe a informé "dès janvier 2006" les services de Matignon de son intention de vendre une partie de sa participation au capital d'EADS. Et affirme que Monsieur Dominique de Villepin, alors Premier ministre, a été informé dès février 2006 de l'intention du groupe Lagardère de se défaire d'une partie de sa participation dans le groupe d'aéronautique et de défense EADS.

Arnaud Lagardère gérant-commandité du groupe Lagardère, se défend d'avoir commis un délit d'initiés dans cette affaire et assure n'avoir appris qu'en juin 2006 les nouveaux retards de livraison du très gros porteur Airbus A380, soit deux mois après avoir vendu à terme sa participation.

"Je ne sais pas d'où viennent les fuites, à l'évidence volontaires, mais je trouve que la manipulation médiatique qui consiste à faire passer un rapport partiel et provisoire pour la conclusion d'une enquête est insupportable", estime-t-il, ajoutant qu'il est à la disposition de la justice pour démontrer qu'il n'a commis aucun délit d'initié.

Il confirme dans cette interview les propos du ministre de l'Economie de l'époque, Thierry Breton, qui a dit avoir refusé de céder une partie de la part de l'Etat dans EADS en même temps que Lagardère et Daimler.

"Manfred Bischoff et moi sommes allés voir Thierry Breton le 28 novembre 2005. Daimler souhaitait vendre 15%. Je n'envisageais pour ma part de ne vendre que la moitié des 15% détenue par mon groupe - parce que je voulais demeurer un acteur majeur de ce grand projet", indique Arnaud Lagardère.

"Pour respecter la volonté de parité entre Français et Allemands, Manfred Bischoff a proposé que l'Etat vende également 7,5% (...) Thierry Breton a dit vouloir maintenir telle quelle la participation de l'Etat ; il nous a demandé de décaler notre décision ; et les Allemands ont fini ensuite par accepter de ne vendre que 7,5%", précise Arnaud Lagardère.

Il confirme dans cette interview les propos du ministre de l'Economie de l'époque, Thierry Breton, qui a dit avoir refusé de céder une partie de la part de l'Etat dans EADS en même temps que Lagardère et Daimler.

Selon Arnaud Lagardère, sa décision de vendre une partie de sa participation a été dictée non pas par l'objectif de réaliser une forte plus-value avant que le titre EADS ne chute mais par une stratégie générale.

"Depuis 1999, j'ai toujours dit, j'ai répété publiquement que mon groupe avait vocation à se recentrer sur les médias", rappelle-t-il.

"Jusqu'en juin 2006, EADS a toujours dit au marché …..que ces difficultés …. ( ndlr : difficultés de fabrication et d’industrialisation de l'A380) ……. ne mettaient pas en cause les dates de livraison ni la prévision de résultat. Je n'ai été informé des nouveaux retards de livraison que le 12 juin, à l'occasion du conseil d'administration".

Il confirme donc qu'il n'a donc commis aucun délit d'initiés en vendant en avril 2006 à la Caisse des dépôts et consignations une partie de sa participation.

D’après lui Dominique de Villepin était au courant de ce projet et Arnaud Lagardère fait état d’une note de fin Février 2006 " ….. cette note était un descriptif de l'opération, que nous avons envoyé aux services du Premier ministre, parce qu'ils nous l'avaient demandé. Elle contenait une liste d'investisseurs susceptibles d'être intéressés à long terme, dont, parmi d'autres, la CDC."

"Concernant nos relations avec l'Etat, je voudrais que les choses soient claires. Dès janvier 2006, mes collaborateurs ont eu des réunions répétées et à haut niveau concernant l'opération avec les services du Premier ministre. Elles portaient sur le schéma envisagé, le calendrier …. Matignon a suivi l'opération depuis le début"

Toujours d’après lui les services du Premier ministre ont été informés à l'avance de l'intention du groupe Lagardère de vendre des actions EADS à la banque IXIS CIB en 2006 et de la possibilité qu'une partie de ces actions soit rachetée par la Caisse des dépôts (JDD du 14 octobre 2007)

Dimanche 14 Octobre - Le ministre du Budget, Eric Woerth, a déclaré dimanche ……….sur Radio J qu'il ne savait pas mais que "tout est possible" sur la connaissance par Matignon et Dominique de Villepin de la vente en 2006 d'une partie de ses actions EADS par Arnaud Lagardère.

A la question "vous dites que Bercy ne savait pas, est-il possible que Matignon ait su ?", M. Woerth a répondu: "tout est possible. Fondamentalement, vous savez, tout est possible. Il y a des milliers d'informations dans tous les sens dans un gouvernement, tous les jours. Des notes, il y en a des centaines de milliers de pages qui sont produites chaque semaine".

(M. Lagardère avait précisé que l'achat d'actions EADS par la Caisse des dépôts n'avait pas été organisé par Lagardère et l'Etat: …. "Thierry Breton l'a dit, l'Etat n'a rien à voir là-dedans. C'est une grande banque, IXIS CIB, qui en a été chargée". ……)

15 octobre : Suite aux déclarations d'Arnaud Lagardère du 14 Octobre, Monsieur de Villepin fait savoir que Matignon a été partiellement informé et refuse d’endosser le costume « de bouc émissaire » et se dit prêt à rendre compte de son action "à tous ceux qui auront la vocation à faire la lumière sur cette affaire", citant la justice et les commissions parlementaires.

"Il y a la tentation aujourd'hui de vouloir diviser les services de l'Etat", a analysé M. de Villepin au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. "L'art de la défausse est devenu un véritable sport national"

"Qu'Arnaud Lagardère précise, qu'il donne des éléments sur les différents points, qui disent clairement les dates, les rendez-vous" et "ainsi la vérité sera faite", a sommé Dominique de Villepin.

"C'est vrai que les services d'Arnaud Lagardère sont venus voir Bercy, puis Matignon pour leur dire : ‘voilà, nous envisageons, nous avons l'intention de céder ces titres'", a-t-il concédé.

"M. Lagardère est d'ailleurs venu à Matignon lui-même pour rencontrer mon directeur de cabinet sur cette opération de cession", a-t-il poursuivi, datant cette rencontre du début de l'année 2006. »…………."Le point qui inquiétait et qui interpellait le groupe Lagardère, c'était de savoir si l'Etat lui-même était prêt à vendre, et c'est sur ce point que nous avons, nous, été interrogés", a précisé Monsieur de Villepin ………"Je lui ai indiqué de la façon la plus claire que l'Etat n'entendait pas modifier sa stratégie au sein d'EADS."

Pour la cession des titres de Lagardère dans EADS, "nous ne nous sommes, nous Matignon, jamais intéressés à l'instruction technique de ce dossier, tout simplement parce que ce n'est pas notre responsabilité", a certifié M. de Villepin.

M. de Villepin a réaffirmé n'avoir "jamais été informé" des conditions d’achat des titres de Lagardère par la CDC. "C'est vrai qu'il y a une note mémorandum" du groupe Lagardère "à Bercy au début de l'année 2006, comme aux services de Matignon", a-t-il consenti. "Alors on peut évidemment considérer à partir de cette note que Matignon était informé de l'opération de la Caisse des dépôts. Je trouve ça abusif." L'ancien Premier ministre a également assuré qu'il n'"a à aucun moment été informé des difficultés industrielles", de l'Airbus A380.

Lundi 22 octobre : Tenue à AMSTERDAM, l’assemblée générale d’EADS a entériné la nouvelle direction dans un climat de suspicion

L'assemblée générale d’EADS, a entériné lundi 22 Octobre une direction simplifiée, et a été dominée par les questions sur les délits d'initiés présumés, avec en ligne de mire Arnaud Lagardère, principal actionnaire privé français du géant européen de défense et d'aéronautique.

Monsieur Rüdiger Grube, désigné ce jour comme unique président du conseil d'administration, avait tenté de déminer la situation, en prévenant et déclarant dès l'ouverture de l'AG à l’intention des petits porteurs venus à Amsterdam demander des comptes que ce n’était pas « le forum pour poser de telles questions".

Les associations françaises et allemandes de petits actionnaires et les représentants de fonds ne se sont pas laisser intimidés et ont profité de l'occasion pour rappeler que les deux actionnaires fondateurs, le groupe français de médias Lagardère et le constructeur automobile allemand Daimler étaient soupçonnés d'avoir eu connaissance des difficultés d'industrialisation de l'A380, avion géant d'Airbus, filiale d'EADS, avant leur révélation publique le 13 juin 2006, et qu’ils ont cédé chacun deux mois auparavant 7,5% de leurs parts au prix fort pour environ 2 milliards d'euros.

Didier Cornardeau, président de l'association des petits porteurs actifs (Appac), à l'origine de l'information judiciaire pour délit d'initiés ouverte le 23 novembre 2006 à Paris, a réclamé le départ d'Arnaud Lagardère. "Les actionnaires ne peuvent pas voter pour un administrateur incompétent", a-t-il soutenu.

Piqué au vif par les critiques, Arnaud Lagardère, a répondu en rendant les coups, usant de la plupart du temps de parole réservé aux dirigeants et actionnaires et a déclaré : "Je compte rester au conseil d'administration, car je représente les intérêts de Lagardère".

Réfutant les rumeurs récurrentes d'une éventuelle sortie complète de son groupe d'EADS, il a affirmé ne pas avoir "l'intention d'en sortir dans les cinq prochaines années". Aux termes des nouveaux statuts entérinés lundi, Arnaud Lagardère, qui coprésidait jusqu'ici avec M. Grube le conseil d'administration d'EADS, doit prendre la tête de cet organe en 2012, s'il est toujours actionnaire.

Monsieur Arnaud Lagardère et Monsieur Grube ont insisté sur le "droit à la présomption d'innocence" avant la clôture des dossiers par la justice.

(Les « gendarmes de la Bourse », français, allemand et hollandais, enquêtent séparément sur les affaires de délits d'initiés.)

"La large couverture médiatique ne sert pas la justice (...) Cela n'a rien à voir avec les fondamentaux de l'entreprise", a dit M. Grube, affirmant que EADS avait toujours informé de façon rapide et transparente les marchés financiers.

En dépit des critiques émises à son encontre, M. Lagardère a été entériné comme administrateur avec 97,51% des voix par les quelque 250 actionnaires présents. Un vote sans surprise car Lagardère et l'Etat français, représenté par la holding Sogeade, et DaimlerChrysler ont la majorité des droits de vote.

Le nouveau conseil d'administration d'EADS comprend 11 membres, contre 10 jusqu'ici.

(Conformément à l'accord passé entre le président français Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande Angela Merkel et les dirigeants du groupe le 16 juillet dernier, il a été mis fin à la direction bicéphale, source de luttes intestines

Sont présents dans les conseils quatre administrateurs indépendants, dont le baron indien de l’acier mondial Monsieur Lakshmi Mittal, qui n'était pas présent à l'assemblée générale au grand dam des petits porteurs. "Ils ne prennent pas la peine d'être là alors que les petits actionnaires votent pour eux", s'est insurgé Colette Neuville, présidente de l'Association de défense des actionnaires minorisait

Jeudi 25 Octobre : Audition de Monsieur Arnaud Lagardère devant la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale (Monsieur Arnaud Lagardère était auditionné sur les conditions de l’opération financière par laquelle Le Groupe Lagardère et Daimler avaient vendu chacun 7,5% d'EADS en avril 2006, quelques semaines avant l'annonce de nouveaux retards du programme Airbus A380, qui a entraîné une chute de 26% du cours de bourse d'EADS en une séance en juin.)

Ndlr : au cours de cette audition, dont extraits de presse ci-dessous, Arnaud Lagardère a démenti une nouvelle fois tout délit d'initiés avec EADS, et a repris l’essentiel de ses déclarations faites le 14 Octobre dans son JDD.

EXTRAITS de PRESSE (repris sur Internet)

L'audition, qui a duré près de deux heures, a permis d'aborder une nouvelle fois les relations avec l'Etat actionnaire. "Ce que je savais ou ce que je sais, l'Etat le savait et l'Etat le sait", a souligné Arnaud Lagardère.

« Arnaud Lagardère, a de nouveau démenti tout délit d'initiés à l'occasion de la vente de la moitié de sa participation de 15% dans EADS et a souligné qu'il disposait des mêmes informations que l'Etat français.

……

Lors de son audition devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale, il a écarté toute nouvelle vente à court terme de titres du groupe d'aéronautique et de défense. "Nous sommes dans cette entreprise (EADS), très bien d'y être, et la cession de ces 7,5% restants n'est pas à l'ordre du jour".

Arnaud Lagardère, qui a pris la tête du groupe après le décès de son père Jean-Luc, en mars 2003, a dit comprendre "la détresse" des salariés d'Airbus. "Je tiens à leur dire que l'actionnaire Lagardère ne les pas trahis", a-t-il déclaré avant de lancer : "Je n'ai pas de leçon de patriotisme à recevoir".

"Il n'y a pas eu de délit d'initiés", a-t-il martelé devant les députés en soulignant qu'il n'avait pas eu d'informations particulières jusqu'en juin 2006. Il a ajouté qu'il y avait déjà eu une première annonce de retard sur l'A380, dès juin 2005. Il a souligné que les dirigeants d'Airbus répétaient jusqu'en juin 2006 que le retard pouvait être "rattrapé".

……….

« Il a rendu hommage au gouvernement du Premier ministre socialiste Lionel Jospin et à son ministre de l'Economie et des Finances, Dominique Strauss-Kahn, et aussi au communiste Jean-Claude Gayssot, à l'époque aux Transports, pour la défense des intérêts français face aux Allemands en 1999, lors de la constitution d'EADS, dont il a vanté les succès commerciaux.

Mais, a-t-il souligné, l'Etat peut avoir plusieurs visages. Il a rappelé qu'il avait indiqué dès 1999 que l'avenir de Lagardère était dans les médias, ce qui supposait donc une sortie des métiers de l'armement et de l'aéronautique.

………………

« Après la création d'EADS, il ne pouvait pas vendre entre 2000 et 2003 parce qu'il y avait un "lock-up". De 2003 à 2005, il a raconté qu'il avait dû lutter contre l'Etat sur deux fronts: le règlement financier de la succession de son père et la volonté du gouvernement de l'époque d'imposer Noël Forgeard, alors président d'Airbus, à la tête d'EADS comme co-président exécutif à la place de Philippe Camus.

Il a dénoncé une "chasse à l'homme" contre ce dernier, depuis "exilé" à New York. "Noël Forgeard n'est pas le seul responsable de cette chasse à l'homme", a dit Arnaud Lagardère, qui n'a pas hésité à mettre également en cause Francis Mer, à l'époque ministre de l'Economie et des Finances : "Je ne suis pas sûr qu'il y soit pour rien".

……..

« Poussé par certains députés, il a refusé d'aller plus loin alors que les milieux politiques et industriels ont évoqué un "chantage fiscal" de la part du président de la République d'alors, Monsieur Jacques Chirac, pour imposer Noël Forgeard, qui fut son conseiller industriel à Matignon entre 1986 et 1990.

Arnaud Lagardère a ajouté qu'il avait accepté de nommer Noël Forgeard, fin 2004, et qu'il avait pu régler le dossier avec Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Economie et des Finances.

Sur les relations avec l'Etat au sujet de la vente des 7,5%, Arnaud Lagardère a expliqué que fin novembre 2005 il était allé, avec Manfred Bischoff, alors co-président du conseil d'EADS, voir le ministre de l'Economie et des Finances, Thierry Breton, pour lui annoncer la cession de titres par les deux actionnaires. Il a ajouté qu'il n'était pas entré dans le détail mais qu'il aurait voulu réaliser l'opération en janvier 2006.

Il a expliqué que cela n'avait pu se faire pour des raisons techniques et qu'il avait cherché "une nouvelle fenêtre", ce qui a conduit à la cession en avril 2006. Il a confirmé qu'il avait discuté avec les membres du gouvernement, assurant avoir eu "cinq ou six réunions" avec les responsables de Matignon et de Bercy. L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin avait affirmé dans un premier temps qu'il n'était pas au courant de la vente programmée des actions EADS par Lagardère.

A l'issue de l'audition, Arnaud Lagardère s'est montré plutôt soulagé : "Ca s'est fait dans la plus grande franchise, dans la plus grande décontraction. Quand on n’a rien à se reprocher, c'est d'autant plus facile. J'ai dit et redit que l'actionnaire Lagardère n'avait pas trahi les salariés d'Airbus, qu'il n'avait pas commis de délit d'initiés. Maintenant, nous allons entrer dans une phase d'explications".

Didier Migaud, président de la Commission des finances, était lui aussi satisfait : "Je crois qu'il y a eu des questions qui étaient à la fois précises, directes, franches. J'ai trouvé que les réponses étaient de même tonalité".

"Nous avons confirmation que l'Etat était informé, en tout cas de la cession des titres. Et d'ailleurs, je trouve ça plutôt rassurant", a-t-il ajouté en se refusant à évoquer les affaires boursières qui font l'objet d'enquêtes judiciaires

ooOoo

Mon impression : En fin d’audience, Monsieur Arnaud Lagardère a signalé la différence d’interprétation qu’il convient de retenir, selon lui, entre le mot « difficulté » et le mot « retard ».

Ainsi, Arnaud Lagardère se dédouane d'une gestion imparfaite, selon moi, du pacte d'actionnaire, qui lui a fait minimiser et passer outre le mot "difficulté", qui d'après lui ne peut s’entendre ni s’interpréter comme le mot "retard». Ainsi, son discours met en évidence sa priorité de financier qui a primé sur sa mission de gestionnaire. Il a avant tout géré selon son intérêt et sa conception personnelle le patrimoine financier du Groupe Lagardère, en mettant de côté les « difficultés » dont il ne nie pas avoir eu connaissance et dont il a délibérément négligé d’en faire étudier et mesurer les conséquences dommageables prévisibles à brève échéance, comme aurait dû le faire un gestionnaire avisé et responsable.

Pourquoi devrions-nous nous attendre avec naïveté à ce qu'un investisseur financier aux dents longues soutienne une entreprise dont il sait qu'elle traversera des difficultés et dont il s’interdit de penser que ces difficultés aboutiront sur des retards importants de fabrication ?

A mon avis, il était bien placé pour savoir, quoiqu’il s’en défende, que ces « difficultés » d’industrialisation aboutiraient sur des retards de fabrication et de livraison, et s’il ne le savait pas il aurait pu au moins approfondir la question et demander des explications techniques précises. On peut être patriote comme il le prétend mais à l’évidence son patriotisme se met en sommeil dès que ses gros sous sont en jeu.

Les députés de la commission des Finances ont été moins incisifs dans leurs questions que lors de l'audience des dirigeants de la Caisse des dépôts, et pour cause : l’Assemblée est l'un des organes de contrôle de la CDC qui à ce titre fait partie du « sérail » et il était de bon ton de se montrer plus sévère pour dédouaner l'assemblée Nationale en mettant en évidence les défauts d’informations de communication envers elle, commit par la CDC.

Arnaud LAGARDERE a été entendu bien plus comme un financier que comme un dirigeant de la Sogeade, avec tous les égards que ces Messieurs du Parlement réservent à un présumé soupçonné de délit d’initiés, sans plus semble-t-il, sans s’autoriser à l’accabler de questions trop précises sur les informations qu’il détenait comme dirigeant de la Sogeade gestionnaire du pacte d’actionnaire, en lui laissant toute latitude de s’exprimer à sa convenance.

Pour le reste, Arnaud Lagardère a confirmé en audience que les services de l'Etat et du Premier Ministre étaient informés et a dit tenir à la disposition de la Commission des Finances, si elle le souhaitait, les documents actés qui en font foi, tout en ajoutant qu’il s’en remettait pour la suite à l'Agence des marchés financiers qui d’après lui détiendrait tous les documents relatifs à cette affaire.

Je trouvais beaucoup de charme et de beauté virile à son père, Monsieur Jean Luc Lagardère, qui était doué dans ses expressions et discours d’une intelligence spontanée, je ne retrouve aucune de ces qualités dans son fils Arnaud Lagardère qui affiche dans ses propos étudiés à l’avance, une assurance qui frise l’arrogance et finalement pour moi, pas très convaincante.

Pour la petite histoire ajoutons que la Caisse des Dépôts et Consignations a pris ses devants et envisage de se constituer partie civile "du fait de la diffusion d'informations trompeuses" dans l'affaire EADS, affirme son directeur général Augustin de Romanet, dans une interview aux Echos mercredi 24 Avril, soit quelques jours avant l'audition d'Arnaud Lagardère.

extraits commentés :


"Nous envisageons de nous constituer partie civile du fait de la diffusion d'informations fausses ou trompeuses", indique M. de Romanet dans un entretien au journal économique, tout en disant "assumer" l'investissement de la CDC dans le groupe.

"Quant à une éventuelle demande d'annulation des deux tranches de la vente à terme restant à réaliser, ce n'est pas la voie que nous avons choisie à l'heure où nous parlons", ajoute-t-il.

.............

"Même si je n'étais pas à ce poste à l'époque*, j'assume parfaitement d'avoir investi dans cette entreprise, car c'est un investissement de long terme, qui recèle un fort potentiel", affirme le directeur général de la CDC.

ndlr :*Monsieur de Romanet était Secrétaire Général de l'Elysées à l'époque

................

"Pour autant, cet investissement a mis en lumière une demande forte pour davantage de clarification des processus de décision de la Caisse des dépôts dans ce type d'opération", poursuit-il.

................

M. de Romanet a proposé qu'un futur comité composé du président de la commission de surveillance de la CDC et de certains de ses membres se prononce sur toute opération similaire à celle d'EADS, sur proposition du directeur général de la Caisse.

...............

"Les contours de ce comité (...) seront arrêtés d'ici à la fin de l'année", a affirmé M. de Romanet aux Echos

fin d'extraits commentés

( a suivre : la suite de l'affaire et son évolution feront l'objet de prochains articles )




25 octobre 2007

Réactions rapides du 17 au 25 Octobre 2007


pour Retrouver les articles sur le net cliquez sur les titres soulignés en ROUGE

En réaction à l'article
Premiere apparition de Bernard Laporte devant l’Assemblée

Quand on a tiré le vin, hélas, il faut le boire, même si c'est de la piquette

Pas de commentaire | ajouter un commentaire >>

En réaction à l'article
Nicolas Sarkozy défend son droit d’ être l’ami des Américains

A défaut d’être l’ami de Vladimir, Monsieur Sarkozy garantie son droit à l’amitié !

Mon commentaire : «les amis de mes amis ne sont pas toujours amis entre eux, mais les ennemis de mes amis sont mes amis"

En réaction à l'article
Grenelle après le choc de conscience le choc economique

Encore une fois une conférence à grand spectacle pour faire passer des accusations ciblées, montrer du doigt, désigner les prétendues responsables des catas écologiques et justifier de nouvelles taxes et pénalités ! la poche des contribuables est la solution ultime à tous les problèmes qu'un gouvernement incapable ne sait ou ne veut résoudre.

En réaction à l'article
Voynet attend du Grenelle des options fortes et radicales

Oui madame Voynet qui connait les rouages des machines politiques et de l'utilisation de la moulinette a raison !

En réaction à l'article
Fillon salue la méthode du Grenelle et fait du climat la premiere priorité

Je me souviens d'une chanson : paroles, paroles, paroles .... les discours de nos politiques se suivent avec rapidité et s'effacent les uns les autres comme ces gouttes de pluie qui glissent sur des vitres et disparaissent dans l'oubli.

En réaction à l'article
Déchets le Grenelle se donne 12 semaines supplémentaires indique Borloo

Faut pas se gêner ! 12 semaine pour ceci, 4 semaines pour cela et ainsi de suite en matière d'écologie et en bien d'autres matières tout est reporté dans le temps; ca durera bien jusqu’à la fin du quinquennat. Les gogos y croient pas moi !

En réaction à l'article
Redevance TV augmentation de deux euros votée en commission à l Assemblée

Le pouvoir ne lésinera pas pour financer ses organes de désinformation en puisant dans notre poche : c'est abusif et scandaleux

Pas de commentaire | ajouter un commentaire >>

En réaction à l'article
L’ écologie une vocation tardive pour Nicolas Sarkozy

Et des résultats lointains : Tous les grands sujets sont mis en chantiers, conférences, ateliers, discussions sans fin à grand spectacle, beaucoup de bruit, de camera et d'article. De l'autosatisfaction, des annonces pour l'avenir, mais pour ce qui est des réalisations concrètes : rien ! Des différents plans débattus, et/ou proposés par M. Borloo, aucun n'a donné grand chose sur le terrain pour le moment. Toutes ces agitations médiatiques se suivent les unes après les autres sans résultats !

En réaction à l'article
Delanoe favorable au nouveau traite européen appelle le PS a le ratifier

Depuis quelque temps le Maire de Paris en fin de mandat multiplie ses déclarations sur les questions politiques internationales et se place comme la «voix" dominante du PS -un comportement que ne devrait pas négliger Monsieur Hollande !

Pour quatre envois de courrier ! Ce n'est ni le premier ni le dernier qui utilise les timbres des administrations pour envoyer son courrier personnel, de la mesquinerie qui s'acharne contre Monsieur Maigret !

Ces avocats sont à la mesure de leurs clients : monstrueux !

En réaction à l'article
Traite simplifié europeen processus de ratification engage le 14 décembre en France

Le peuple français en danger de se voir retirer constitutionnellement son droit référendaire devrait réagir immédiatement. C'est le 22 octobre que le Comité Balladur doit impérativement remettre son rapport et ses propositions de réforme constitutionnelle, il y a fort à parier que l'article actuel qui stipule que les traités internationaux doivent être soumis à référendum soit supprimé ou modifié.

En réaction à l'article :
Lecture de la lettre de Guy Moquet Darcos appelle a stopper la querelle

La deuxième guerre mondiale fait partie du programme d'histoire dans les collèges ou lycée à ma connaissance - C'est bien suffisant - Jouer sur la sensibilité des ados n'est pas politiquement correct - Qu'en pense les parents ?

  • Le jeudi 18 octobre 2007 à 13H31 - NAÏF?

En réaction à l'article !
Eventuelle séparation des Sarkozy aucun commentaire officiel sur les Unes des médias

il faut vraiment être naïf ou alors très provocateur de la part des journalistes pour questionner les porte paroles et les amis politiques du Chef de l'Etat et s'attendre à une réponse précise - Ainsi le sirtaki de la soirée "victoire" au Fouquet’s, un peu trop provocateur, les vacances "Bolloré", les vacances aux states, le calme dans le luxe de La lanterne à Versailles, Saint Tropez, le Fort Briançon, le palais de l'Elysées , n'auront pas réussi à éblouir Cécilia et encore moins à la retenir, pas plus que monsieur Sarkozy, et finalement c'est un trait de son caractère entier qui n'est pas condamnable. Ceci dit le divorce par consentement mutuel vient d'être annoncé officiellement par l’Elysées, je ne m'autoriserai aucun commentaire sur le divorce proprement dit, c'est toujours dur de subir un échec de couple et c'est vraiment, à ce niveau de représentation, un vrai coup dur et un double échec. Par contre à mon avis, il serait urgent qu'un article de la constitution prévoit qu'en cas de mariage ou remariage d'un président(e) en exercice, le peuple soit appelé à consentir par référendum sur le choix de la future ou du futur époux - sans autre commentaire ! Qu’en pense le Comité Balladur ?

En réaction à l'article
Aucun commentaire de l Elysée sur une annonce de séparation des Sarkozy

Madame Sarkozy veut peut-être retrouver sa liberté ou plus exactement sa tranquillité, c'est son choix et sur sa vie privée et il n'y a rien à dire, sincèrement qui oserait jeter la première pierre ? Mais pour en revenir à nous comment pourrions nous "divorcer de Nicolas avant la fin du quinquennat ? la loi n'a rien prévu à cet effet et nous allons devoir le supporter ; quant à son « efficacité », pour répondre à une réaction sur le site actualités orange, à part paroles, discours, promesses, voyages, agitation, bruits et tumultes, formules à l'emporte pièces, je n'ai pour le moment constaté aucun résultat et le pays en grève (18 octobre) manifeste son mécontentement.

23 octobre 2007

Rugby : Une méthode de coaching innefficace

Bernie le coach a la conscience tranquille, il a chassé d'un revers de mains les "ennuis qu'on lui suppose" et se transforme en Monsieur Bernard Laporte, Secrétaire d'Etat aux sports sous l'autorité de Roselyne BACHELOT et l'oeil amical de Nicolas Sarkozy,
Président de la République.

Un article de Lucienne magalie PONS

Rugby - Coupe mondial 2007 - Rapide Flash sur quatre matchs décisifs intéressant la France

Comment le XV de France qui avait gagné une bataille contre les All Blaks à pu perdre la Victoire qu’elle espérait pour la Finale de la Coupe du Monde de Rugby ?

Vous le saurez en lisant ci-dessous la lamentable histoire d’un coaching inefficace et d’un rêve de victoire qui n’a pas su prendre pied dans la réalité.

. Cette histoire ne tient compte que des matchs intéressant notre Equipe, et pour terminer une petite conclusion sur le Match qui a consacré Champion du Monde l’équipe de l’Afrique du Sud « Les Springboks contre l’équipe de l’Angleterre « le XV de la Rose »

Les acteurs :

- Un sélectionneur de l’Equipe de France prétendu « Hyper Grand Coach » en toutes affaires confondues, financières, commerciales , politiques et sports

- Les Equipes :

- Présenté comme la superstar : Le XV de France « Les Bleus » ou les « Coqs » ( tous les membres arrivent sur le stade médiatique dopés d’une surdose de coaching psychologique et mental de « Vainqueur » à base de coup de gueules signées « Bernie », qui n’a pas su malheureusement s’infuser dans le physique et s’imposer sur le terrain dans les matchs essentiels)

- Et Les Equipes stars : la Nouvelle Zélande « All Blacks », l’Angleterre « le XV de la Rose », l’Argentine « Les Pumas », et la remarquable Afrique du Sud « les Springboks » , toutes considérées à priori et à tort par Bernie et ses coqs coachés comme des équipes figurantes supposées venir sur le terrain pour leur céder la victoire.

7 Septembre – Ouverture du Mondial – Argentine « Pumas »-XV de France – Victoire de l’équipe d’Argentine par 17 contre 12.

Les deux équipes ont les mêmes grandes ambitions et nourrissent le même espoir : s’imposer dès le premier match pour gagner ensuite triomphalement tous les matchs, jusqu’à remporter la Coupe du Monde 2007 en finale. Manque de pot pour nous, c’est l’Argentine « Les Pumas » qui remportent ce premier match qui s’est avéré laborieux pour les deux équipes en présence, et de plus décevant pour le XV de France.

Les journaux ne sont pas tendres tant avec l'équipe de France qu’avec les Argentins au lendemain de « notre » défaite contre l'Argentine

Voici quelques exemples d’appréciations des médias :

- les Argentins ne sont que l’ombre d’eux-mêmes

- le XV de France méconnaissable

- les bleus ne parviennent pas à trouver une faille

- les bleus et les pumas sont incapables de développer le jeu

- dépassés par l’évènement les bleus sont inefficaces

- les argentins affaiblis, les bleus inefficaces, le score stagne

- fébriles les Français multiplient les fautes

- les bleus doivent se remettre rapidement en question pour continuer dans cette

Compétitions

- "Ridiculisée par l'Argentine, la France regardera de loin la finale de sa Coupe du

- Monde "

- "Une fin pitoyable" –

- ""le XV de France rate complètement sa sortie"

- l'inaccessible étoile

- ultime défaite face à l'Argentine

- un "vrai fiasco

- "Cauchemardesque"

- Et un quotidien met en lumière "le côté obscur de Laporte"

Les médias et les commentateurs se montrent sévères, les dirigeant du XV de France essaient de donner le change et de regonfler le moral de l’équipe, les supporters sont déçus … mais repris en main par la pub tant commerciale que sportive, soutenue à outrance par les milieux sportifs, les journaux et les chaînes qui accompagnent et couvrent la Coupe Mondiale 2007, ils reprennent espoir et confiance.

Samedi 6 Octobre Cardiff : XV de France- Alls Blaks : Miracle ! Victoire difficile mais méritante du XV de France qui arrive à force de courage et d’acharnement à remonter, en deuxième mi-temps, un score très compromis et gagne finalement in extrémis par 18 – 16, face aux « invincibles » All Blacks néo-zélandais

Les médias exaltés par cette victoire tant attendue, ont gommé les difficultés réelles rencontrées par les bleus en première mi-temps et ont relaté l’évènement comme un exploit sensationnel et n’ont pas ménagés leur admiration pour l’équipe, ses dirigeants et ses joueurs qualifiés de « héros » , un engouement national s’installe …….

Voici quelques éloges relevées dans différents articles :

- une force de caractère impressionnante

- des ressources morales énormes

- un moral de fer

- un moral à toute épreuve

- un coaching gagnant,

- véritables machines à découper du Black.

- une discipline de fer.

- une discipline essentielle

- une défense héroïque,

- Les joueurs Français ont été présents dans les regroupements, admirables en défense

- rigoureux malgré la fatigue

- ont parfaitement contenu les assauts de leurs adversaires,

- ont défendu et encore défendu sans faire la moindre erreur

- la mêlée et la défense ont fait mieux que tenir le choc face à la meilleure équipe du monde

- les Français ont été présents dans les regroupements, admirables en défense.

- les Bleus n’ont jamais baissé les bras.

- l’un des plus beaux exploits de l’histoire des bleus samedi contre les Blacks.

C’est énorme, c’est fantastique, c’est merveilleux … continuent à clamer les médias et les commentateurs

L’équipe de France et ses dirigeants, plébiscités et portés au zénith par l’ambiance générale, oublient leur défaite du début de coupe, minimisent cet incident d’ouverture, et forts de la victoire actuelle contre les Blaks reprennent confiance, les coqs du XV de France redressent leur crêtes et leurs cous et ressortent fièrement leurs ergots en poussant prématurément les « Cocoricos » d’une future victoire en final, victoire dont ils nourrissent mentalement la certitude bien plus que l’espoir.

En conclusion, forts de l’impact psychologique de leur victoire contre « la meilleure équipe du monde », baignant dans l’état d’euphorie confiante entretenue par les médias, leurs supporters et leurs dirigeants, sûrs de leurs lendemains, les Bleus retrouvent leur motivation, rêvent de remporter la Coupe du monde et reprennent l’entraînement , gonflés à bloc dans la certitude et la croyance moralement entretenue de vaincre l’Angleterre en demi-finale.

13 octobre – Stade de France - Angleterre- France : Hélas ! Ce n’était pas « in the pocket » et ce fût pour les Bleus, le prélude de l’hallali ! Le XV de la rose remporte la victoire par 14 contre 9.

Les médias avant le match prépare le terrain, décrivent une Angleterre affaiblie, une rose sans épine, fatiguée, laminée par ses précédents défaites, on passe sous silence les victoires, et Le XV de France auréolé de sa Victoire sur les Blacks est portée aux nues et on le présente quasiment comme le futur vainqueur.

Je me refuse à citer les expressions mises en avant par les médias avant et après le match pour ne pas remuer le couteau dans nos plaies.

C’est la grosse « cata » pour les Bleus, stoppés cruellement en demi-finale, et la Victoire Finale tant de fois «vécue dans leur tête comme un rêve qui ne reste qu’ à matérialiser », s’efface définitivement de leur « mental » et s’échappe dans les nues de l’Olympe qui ne les reconnait plus comme ses Dieux. Ils s’effondrent et pleurent la tête dans les mains ou dans les bras l’un de l’autre. Spectacle attristant et indigne d’un sportif qui doit avec dignité reconnaître la suprématie de l’adversaire tout en regrettant sa propre défaite. Ils se retrouvent le moral à vide pour ainsi dire à 0, totalement désemparés de devoir défendre une troisième place qui n’avait jamais eu l’honneur de figurer dans leurs esprits de super rugbymen, voués tout entiers aux Victoires des dieux.

Les médias, presse, et commentateurs amèrement déçus s’agitent quelque peu puis, contre mauvaise fortune bon cœur, font entrevoir l’espoir d’une victoire d’un match en « petite finale » qui garantirait la 3me place du Mondial au XV de France. Les supporters sont écœurés, mais eux aussi gardent l’espoir d’une troisième place. Pour les joueurs qui pleurent et se lamentent encore, le cœur n’y est plus.

Quant aux dirigeants du XV de France, ils louvoient hypocritement , s’expliquent en banalisant la défaite, , trouvent de bonnes raisons de se dédouaner en invoquant les aléas du sport, se chargent les uns et les autres, mais les joueurs n’ont plus de moral, le cœur n’y est plus …. C’est avec une déception non dissimulée , qu’ils sont obligés de manifester un semblant d’intérêt pour une troisième place, qui certainement leur paraît trop modeste et humble, face à la grandeur de leur qualité et à la gloire de leur Equipe, croyance toujours entretenue dans leur esprit par une méthode de coaching irréaliste, totalement axé sur la personnalité de l’individu et la force du groupe, et totalement muette sur les qualités de l’adversaire à « abattre ».

Les supporters amers qui en définitive ont l’esprit plus sportif que les joueurs peopolisés à la façon d’Hollywood revue et amplifiée par Bernie, se reprennent peu à peu et se consolent en appréciant les matchs des autres équipes et finalement font preuve d’un intérêt sportif assez neutre, dénué de tout favoritisme, ce qui leur permet d’apprécier les exploits des équipes étrangères d’une manière détendue.

Vendredi 19 - Parc des Princes –Argentine- France : l’Ultime espoir d’une Troisième place ne se concrétise pas, le XV de France n’arrive pas à s’imposer, c’est pire que la cata, c’est la débandade !

L’équipe d’Argentine provocante, agressive, joue serré et remporte la Victoire par 34 contre 10 face à une équipe de France désorganisée, nerveuse, stressée, au bord de la crise de nerf qui commet l’erreur de tomber dans les provocations de l’adversaire.

Les médias dans leurs articles et commentaires virent à la critique acerbe !

Un échantillon d’expression lues et entendues dans les médias :

- la débandade !

- une petite finale disputée dans un climat détestable.

- lamentable !

- au petit jeu de la provocation et des coups bas, ce sont les Bleus qui ont plongé vendredi

- une défaite qui cette fois encore laissera de profondes traces –

- on pouvait difficilement s’imaginer que les Bleus étaient sur la pelouse parisienne pour laisser filer le match,

- les Français sont incapables de franchir la ligne …

- combat malsain...

- Ce match a tourné à l'aigre.

- l’humiliation en supériorité numérique !

- une équipe de France tombée dans un panneau plus gros qu'elle...

- Les Bleus perdent alors complètement leurs moyens et encaissent deux essais.

- le rachat est bien loin pour des Français incapables de convertir leurs temps forts et qui tombent dans le piège de la provocation argentine. .

- Les Bleus perdent alors complètement leurs moyens et encaissent deux essais.

- L'équipe de France ne répond plus et boit son calice jusqu'à la lie...

- Il y avait trop de rancœur, trop de déception.

- Les Bleus voulaient être champions du monde, ils sont morts de ne pas avoir joué face aux Anglais.

- Le XV de France achève sa Coupe du monde à la quatrième place auréolé d'un bien triste honneur, celui d'avoir perdu trois de ses sept matches joués...

- l'honneur français n'en est pas moins bafoué,

- une amère 4e place après sa cuisante défaite face à l’Angleterre

- Cette sixième défaite en sept matches face aux Pumas causera sans doute les maux les plus douloureux...

- Pour ses adieux, la génération Ibanez s'en va par la petite porte...

- Ibanez a eu beau dire, la flamme n'y était plus...

- La Coupe du monde des Bleus se termine comme elle avait commencé : par une défaite ; La boucle est bouclée pour nous – TRISTE FIN !

En point d’orgue les médias n’hésitent pas à souligner l’atmosphère électrique, les prétendues ou vraies provocations des argentins dans lesquelles les Français tombent lourdement, ainsi pour un joueur français d’ aller jusqu’à essuyer ses crampons sur un joueur argentin au milieu d’un regroupement, et pour le capitaine français d’ aller jusqu’à piétiner la poitrine d’un joueur argentin et écoper d’un carton, sans compter les faiblesses de l’arbitrage et les échauffourées qui se multiplient pendant de longs moments jusqu’à l’éclatement d’une bagarre quasi générale.

Pour L ’Equipe de France qui, désespérée de ne pouvoir remporter la Coupe, se berçait dans l’espoir certain de remporter la 3me place, c’est moralement, mentalement et physiquement la descente aux enfers. Certains de leurs dirigeants et certains membres de l’équipe s’affaissent et se la jouent en pleurant, en se fondant comme des poupées de cires soumises aux feux de la désillusion, certains se disent même victimes de l’agressivité de leur adversaires, à tels point que des clubs de supporters, face à ce manque de dignité viril, réagissent sur leur site en leur rappelant qu’ils sont des sportifs, que le sport obéit à la loi du meilleur, qu’ils doivent s’incliner avec dignité et ne pas se complaire en lamentations comme des pleureuses de services .

Dimanche 21 Octobre – Stade de France en surchauffe- le dernier match de finale : en lice pour le Titre de Champion du Monde : l ’Afrique du Sud « Les Springboks , et l’Angleterre « le XV de la Rose »

Avant le match, les Médias sont partagés, l’opinion générale aussi, certains encore amers et rancuniers contre l’Angleterre qui a battu les Bleus penchent pour l’Afrique du Sud, mais tout compte fait en analysant bien la situation l’opinion générale penche pour les Springboks, une équipe mordante, montante, dynamique, à soutenir et à donner en exemple.

Effectivement les Springboks remporte le Titre de Champion du Monde :
- extrait de texte et photo repris sur le net :
!" ......Au terme d'une finale comme prévu très fermée entre deux équipes misant avant tout sur leur défense et le jeu au pied, l'Afrique du Sud a remporté le deuxième titre mondial de son histoire (après 1995), dominant samedi au Stade de France le XV de la Rose 15-6 grâce à quatre pénalités réussies par Montgomery et une de Steyn contre deux de Wilkinson. Un sacre certes mérité pour les Boks mais qui laissera comme un goût d'inachevé, tant le spectacle fut une nouvelle fois absent des débats ...." (fin de l'extrait)

John Smit brandit fièrement la Coupe Webb Ellis. (Reuters)

Brian Ashton a toujours eu confiance en ses joueurs. L’entraîneur anglais, s'incline sportivement devant la supériorité sud-africaine lors de la finale, et tire, tout aussi sportivement, un coup de chapeau aux joueurs du XV de la Rose.

A un journaliste qui le questionne sur son sentiment après la défaite anglaise de samedi en finale de la Coupe du monde, il répond avec dignité :
« Nous sommes bien évidemment déçus et amers. Malgré tout ce qui a été dit, nous avons toujours pensé que nous pouvions gagner. D’ailleurs à un moment, dans cette finale, on pensait avoir pris le dessus et nous nous attentions à prendre les devants. Mais il faut féliciter les Sud-Africains. C’est certainement la meilleure équipe sur le tournoi. Pour nous, dire qu’il y eu a eu des hauts et des bas est un euphémisme. Mais nous avons vécu sept semaines fantastiques. Je suis fier de mon groupe et des efforts consentis ».

Et quant, après plusieurs autres questions, ce même journaliste lui demande :

- Qu’avez-vous dit à vos joueurs dans le cercle à la fin du match ?

Brian Asthon répond :

" Ce sont des moments privés. Nous avons vécu ensemble pendant ce tournoi et nous ne devons pas avoir honte de ce match. Nous pouvons quitter la compétition la tête haute. Il n’y a aucune récrimination contre personne. La réaction de nos supporters le prouve d’ailleurs."

Ndlr : une belle leçon de politesse sportive qui recadre le sport à son niveau !

Ma conclusion : Pour le reste tout le monde en France oublie sportivement la déconvenue d’une 4me place, et comme il n’est plus de mode dire que tout se termine en France par des chansons, mais plutôt par des bruits de gros sous, tous les hauts responsables « sportifs politico-financiers-mercantiles » se frottent les mains en mettant l’accent sur les résultats positifs des retombées touristiques et surtout économiques de l’affaire « COUPE DU MONDE DE RUGBY 2007 » estimées à quelques 900 millions d’Euros.

L’affaire est entendue sous cet angle là par les grands manitous du POUVOIR, et Lundi matin, sans mollir, Monsieur Bernard Laporte a rejoint son poste de Secrétaire d’Etat aux sports, mais ceci est plus la suite logique de son amitié avec notre Président que les résultats de son action de coaching de l’Equipe de France. J’ose espérer qu’il ne coachera pas les membres du Gouvernement, ce n’est pas dans sa mission actuelle encadrée par Madame Roselyne BACHELOT, et ce serait dommage pour nous de les voir rebooster et rediriger vers des sommets de communication agressifs et inaudibles pour le commun des mortels, alors que certains d’entre eux ces derniers temps semble s’humaniser et ont abandonné leurs grands airs autoritaires et rigides, face à l’ampleur de la Grève du 18 Octobre, pour prendre soudain, comme Monsieur Xavier Bertrand, une apparence « bonhomme » et conciliante qui ne lui était pas habituelle

En additif pour une information plus complète :

REVUE DE PRESSE : RUGBY - COUPE DU MONDE

Après la défaite, le coaching de Laporte est mis en cause

Au lendemain de la défaite de l'équipe de France de rugby contre l'Angleterre en demi-finale de la coupe du monde, les choix de l'entraîneur sont remis en question.

Les critiques:

- Pierre Villepreux, ancien sélectionneur des Bleus : "Je n'ai pas cerné le projet de jeu. On s'est trompé de stratégie. Il faut un entraîneur qui maintienne ses convictions. Pas quelqu'un qui pique à droite, à Gauche. Je n'attaque personne, je constate(Le Parisien, lundi 15 octobre)

- Emile Ntamak, entraîneur de l'équipe de France des -21 ans: L'équipe avait toutes les armes. La stratégie était cautionnée par les joueurs. On avait une volonté de ne pas prendre de risques"
(Le Parisien, lundi 15 octobre)

- Olivier Magne, ancien international : "On a joué contre-nature. On n'avait pas de style de jeu bien défini. Samedi, on jouait dix minutes comme les Français, puis on revenait dix minutes à du technico-tactique... (...) Le XV de France ne doit plus reposer sur une seule personne."
(Le Parisien, lundi 15 octobre)

- Pierre Berbizier, ancien sélectionneur du XV de France : "Le XV de France a gaspillé. Je fais partie de ceux qui ont dénoncé depuis longtemps des dysfonctionnements."(Le Parisien, lundi 15 octobre)

- Bernard Lapasset, président de la fédération française de rugby : "Je ne comprends pas la manière dont on a joué ce soir. Quand on joue contre les Anglais, on ne joue pas comme des Anglais. On joue à la française et on fait des passes". (Le Parisien, dimanche 14 octobre)

- Frédéric Michalak : "ça se joue à rien, une erreur, un manque de chance. Les Anglais ont su quoi faire pour nous faire c..., nous retarder les ballons pour que notre jeu ne se mette pas en place. Le match de la semaine dernière nous a marqués moralement et physiquement. On n'est pas là le jour J. Les grands champions sont là le jour J. On n'a pas voulu vraiment être champions aujourd'hui. (...) Les joueurs appliquent les consignes, on leur dit de taper dans un ballon, ils tapent dans un ballon. Ca a fonctionné contre les Blacks parce qu'eux essayent toujours de faire un exploit. Les Anglais ne cherchent pas l'exploit, ils nous renvoient le ballon et attendent l'erreur. Il fallait jouer autrement, oui, on aurait pu y arriver avec un peu plus d'ambitions, en travaillant plus les ballons portés. On a aussi manqué de fraîcheur collective et d'envie collective. (Déclaration, dimanche 14 octobre)

- Sébastien Chabal : "On n'a pas eu la bonne stratégie. je pense qu'on aurait peut-être dû jouer un peu plus, mais sur le coup, si je marque (à la 68e), on dit que c'était bien. Ca ne tient à rien. Il n'y a pas grand-chose à dire. On est déçus. Je n'ai même pas envie de parler du match. On va leur souhaiter d'aller au bout." (Déclaration, dimanche 14 octobre)

- Laurent Perrin, journaliste au Parisien qui donne une note de 2/10 à Bernard Laporte : "Le sélectionneur n'a pas vu que les héros de Cardiff était à bout de souffle. En voyant Chabal errer sur le terrain on a une pensée pour Nallet dans les tribunes. On se demande à quoi sert le remplacement de Heymans par Dominici. Bien malin celui qui peut déchiffrer la stratégie élaborée pour vaincre des Anglais au jeu simpliste (Le Parisien, dimanche 14 octobre)

- Erwan Le Duc, journaliste au Monde.fr : "Difficile de ne pas regretter la frilosité tactique d'un XV de France qui n'a jamais déployé ses ailes. Difficile de ne pas pointer du doigt l'incapacité tricolore à répondre au défi tactique imposé. Difficile de ne pas voir dans ce jeu au pied contre nature et improductif une épine plantée dans les semelles des arrières français"(Le Monde.fr, dimanche 14 octobre)

- Christian Jaurena, journaliste à L'Equipe : "Les regrets vont être éternels. Pas sur le mérite des Anglais d'avoir maté leurs adversaires, mais sur le plan de jeu, choisi, buté et obtus, par les hommes de Bernard Laporte". (L'Equipe, dimanche 14 octobre)0

- Michel Dalloni, journaliste à L'Equipe : "Face à l'Angleterre (...), dont elle cherche à s'inspirer, la France n'aura finalement pas pu rivaliser. Peut-être n'avait-elle pas besoin de puiser son inspiration ailleurs que dans ses propres racines. C'est finalement la grande leçon d'hier : les Anglais ont vaincu parce qu'ils n'ont jamais renoncé à être anglais". (L'Equipe, dimanche 14 octobre)

- Olivier Joly, journaliste au JDD : "Les Français n'ont jamais été aussi menacés que par eux-mêmes. C'était déjà le cas à Sydney il y a quatre ans. Mais à l'époque, leur stratégie était trop ambitieuse. Celle d'hier ne l'était pas assez. Ce n'est pas un progrès". (JDD, dimanche 14 octobre)

- Laurent Benezech, ancien international de rugby : Il y a deux raisons à la défaite, la forme physique et "la mauvaise exploitation de ce groupe par le staff. A la fois parce qu'on a décidé une stratégie de jeu en demi-finale, qui est contraire à tout ce qu'on a fait précédemment. Quelle que soit la qualité des joueurs, ils ne peuvent pas répondre en trois jours de préparation à une demande de l'entraineur. Toute la théorie de "on gagne à trente", "il n'y a pas d'équipe-type", "on change toujours l'équipe"... sauf cette semaine, a rendu la tâche encore plus difficile aux joueurs. (…) il y avait une très grande qualité dans ce groupe. Il a seulement été mal géré"(L'equipe.fr, dimanche 14 octobre)

Les soutiens:

- Guy Novès, manager du stade toulousain : "Je soutiens Bernard Laporte, il n'était pas loin de la vérité. A cinq minutes près, il aurait pu devenir une icône. Il a mis en place une énorme organisation défensive sur laquelle ceux qui auront en charge l'équipe de France pourront s'appuyer (Le Parisien, lundi 15 octobre)



21 octobre 2007

Grèves aussi du côté d'"Elaphe Longissima"

Elaphe Longissima, un nom de Star toujours d'actualité !

Parmi les plus grands serpents d’Europe, la couleuvre d’Esculape « Elaphe longissima » était vénérée par les Romains qui la conservaient dans leurs temples où les malades venaient interroger le serpent au sujet de leur guérison.

La couleuvre d’esculape est aujourd’hui encore l’emblème de nos médecins.

un article de Lucienne Magalie Pons

La grève des internes se poursuit à Paris et en province

Concernant toujours le retrait définitif de deux articles du projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2008 la grève des internes se poursuit à Paris et en Province .Les deux articles contestés prévoient, pour parer à la pénurie de médecins constatée dans certaines régions, de freiner l'installation des praticiens dans des zones déjà bien dotées : le nombre de médecins conventionnés y serait désormais limité.

Retirés «provisoirement » mardi par la commission des affaires sociales de l'Assemblée, les deux articles contestés par les syndicats des internes et étudiants en médecine ont été rétablis mercredi 17 Octobre. Ce revirement est justifié par les rapporteurs de la commission par l'ajout d'un alinéa précisant que les représentants des internes et des étudiants en médecine seront également associés à cette négociation avec l'assurance-maladie.

Les syndicats ne sont pas satisfaits de ce revirement et de la justification du rapporteur qui leur parait insuffisante par rapport à l’ensemble de leurs revendications et réponse ils maintiennent le mot d’ordre de grève.

Le mouvement de grève devrait donc se prolonger.

- "Tant que les articles ne sont pas supprimés … nous maintenons notre mot d'ordre de grève illimitée", a indiqué Fabien Quédeville, président du Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG).

- Même mot d’ordre maintenu par l’Anemf : la porte-parole de l'Anemf ( l'Association nationale des étudiants en médecine de France) Chloé Moulin a déclaré :"Du moment que ces articles sont maintenus, c'est toujours la porte ouverte à des mesures négatives à l'installation"

Un bémol : le porte-parole de l'Isnar-IMG (syndicat autonome des internes en médecine générale), Lionel Michel, s'est montré conditionnellement ouvert à une éventuelle négociation conventionnelle, "à condition que les étudiants et internes aient de vraies marges de manœuvre et que les négociations débutent avant le vote du projet de loi", qui va être examiné par les députés à partir du 23 octobre

Pour mémoire : depuis plusieurs jours Etudiants en Médecine et Interne manifestent :

- une cinquantaine d'étudiants en médecine se sont enchaînés un de ces derniers jours pendant une trentaine de minutes, aux grilles de l'Assemblée nationale.

- le 17 octobre à Marseille, plus d'un millier d'internes de Nice, Montpellier et de la cité phocéenne se sont regroupés pour manifester ensemble.

D'autres manifestations regroupant quelques centaines de personnes ont eu lieu à Toulouse et Caen.

(à suivre dans les prochains jours)

19 octobre 2007

Le texte du Traité européeen adopté reste à ratifier







LE SHOWBIZZ T'SARKEUROPE ? mais non, mais non, une réunion informelle à Lisbonne qui a fait couler beaucoup de champagne et qui fera couler beaucoup d'encre.

Exit l'Hymne et le Drapeau Européen ! L’Europe affirme sa prédominance technocratique, et sans hymne,sans drapeau, se replace strictement sur les rails de l'économie et de la finance ! A notre santé ! On va trinquer "grave" du côté culturel et convivial !

'lucienne Magali PONS

Ce qu'il faut retenir :

Le texte du nouveau traité européen a été adopté dans la nuit de Jeudi à Vendredi à Lisbonne, après avoir levé les réserves de la Pologne et de l’Italie.

Le traité a été spécialement rédigé pour pouvoir être ratifié sans référendum. Il retient de nombreuses innovations qui figuraient dans la Constitution rejetée en 2005 par les Français et les Néerlandais, mais évite le mot Constitution et supprime tout ce qui semblait donner à l'Union européenne les apparences d'un super-Etat (hymne et drapeau européens, notamment).Exception : seule l'Irlande est tenue d'organiser une consultation populaire.

Le texte, incompréhensible pour les non-juristes, devra encore être traduit dans les 23 langues de l'UE. Sa signature est prévue le 13 décembre à Lisbonne.

Reste que 27 états devront le ratifier : Le traité devra encore être signé et ratifié dans les 27 Etats membres pour entrer en vigueur, une phase délicate qui devrait durer jusqu'à fin 2008. Les dirigeants européens espèrent qu'il entrera en vigueur au 1er janvier 2009, ou avant les élections européennes du printemps 2009.

Les euros députés ont sablé le champagne ! A notre santé …

(lucienne magali Pons)

Ce qu'il lire et analyser :

Pour information : Les premiers articles de presse intégralement reproduits :

La Tribune.fr - 19/10/07 à 5:43 –

Accord pour un nouveau traité de l'Union européenne

Les dirigeants européens ont approuvé dans la nuit de jeudi à vendredi à Lisbonne le nouveau traité, qui doit permettre à l'Union européenne de mieux fonctionner à 27 pays, après avoir levé les réserves de la Pologne et de l'Italie. Le nouveau traité remplace le projet de Constitution, rejeté en 2005 par les Français et les Néerlandais lors de référendums.

Après deux ans de crise institutionnelle au sein de l'Union européenne, les dirigeants européens sont parvenus dans la nuit de jeudi à vendredi à Lisbonne à un accord global sur un nouveau traité censé remplacer la défunte Constitution européenne, qui doit permettre à l'Europe de mieux fonctionner à 27 pays.

Cet accord définitif met un point final à une décennie de pourparlers sur l'organisation des institutions de l'Europe élargie marquée par les "non" français et néerlandais à la Constitution européenne, au printemps 2005. Le problème polonais sur le mécanisme qui permet à un pays de demander la poursuite des négociations s'il est mis en minorité a été résolu. L'Italie a obtenu un député de plus au Parlement européen. Tous les autres problèmes ont été résolus.

Le nouveau traité sera signé le 13 décembre prochain à Lisbonne et sera ensuite être ratifié par tous les parlements pour entrer en vigueur le 1er janvier 2009. Le texte reprend l'essentiel des dispositions de la Constitution, comme le nouveau mécanisme de votes, la création d'un poste de président stable du Conseil européen, l'octroi de véritables pouvoirs au porte-parole de la diplomatie européenne et l'extension du vote à la majorité qualifiée.

"C'est une victoire de l'Europe. Avec ce traité nous sommes en mesure de sortir de l'impasse", a déclaré le Premier ministre portugais José Socrates, dont le pays préside pour l'instant l'UE. "L'Europe sort plus forte de ce sommet." "C'est un accord qui donne à l'Union européenne la capacité d'agir au XXIe siècle", a renchéri le président de la Commission, le Portugais José Manuel Barroso.

19 Octobre 2007 afp /fm/bri

TSRinfo.ch

Les dirigeants européens approuvent le traité

Le président en exercice de l'UE le Portugais Jose Socrates s'est dit soulagé

Les dirigeants européens ont approuvé vendredi un nouveau traité remplaçant la Constitution européenne, avec l'espoir d'en avoir enfin fini avec plus de deux ans de crise institutionnelle.

"L'Europe est sortie de sa crise institutionnelle et est prête à affronter les défis du futur", a affirmé le Premier ministre portugais José Socrates, président en exercice de l'UE, avant de sabler le champagne avec ses homologues européens.

"Nous avons réussi: le pas politique décisif a été franchi ce soir", a déclaré de son côté la chancelière allemande Angela Merkel.

Polonais et Italiens satisfaits

Le texte de plus de 250 pages a été approuvé peu avant 01h00 du matin (minuit GMT), après d'ultimes concessions aux Polonais et aux Italiens, les deux pays qui avaient encore d'importantes réserves sur le texte en arrivant à Lisbonne.

"La Pologne a obtenu tout ce qu'elle voulait", s'est félicité le président polonais Lech Kaczynski, qui a acquis depuis son arrivée au pouvoir la réputation de trublion de l'Union européenne.

27 états doivent le ratifier

Le traité devra encore être signé et ratifié dans les 27 Etats membres pour entrer en vigueur, une phase délicate qui devrait durer jusqu'à fin 2008. Les dirigeants européens espèrent qu'il entrera en vigueur au 1er janvier 2009, ou avant les élections européennes du printemps 2009.

Le traité a été spécialement rédigé pour pouvoir être ratifié sans référendum. Il retient de nombreuses innovations qui figuraient dans la Constitution rejetée en 2005 par les Français et les Néerlandais, mais évite le mot Constitution et supprime tout ce qui semblait donner à l'Union européenne les apparences d'un super-Etat (hymne et drapeau européens, notamment).

Exception irlandaise

Seule l'Irlande est tenue d'organiser une consultation populaire sur ce texte. En Grande-Bretagne, les eurosceptiques en réclament un. Mais le Premier ministre Gordon Brown a rejeté ces appels jeudi à Lisbonne.

"Il est temps pour l'Europe de passer à autre chose et de mettre tous nos efforts dans les problèmes importants pour les Européens: croissance économique, emplois, changement climatique et sécurité", a déclaré M. Brown.

Compromis plus que compliqués

Les ultimes concessions faites aux Polonais et aux Italiens sont à l'image des compromis tortueux qui jalonnent l'histoire de l'intégration européenne.

Les frères Kaczynski, qui affrontent des législatives difficiles dimanche, s'inquiétaient de la perte de poids relative de leur pays dans le nouveau système de vote à la majorité prévu par le nouveau traité.

Après avoir obtenu un report à 2014 de ce nouveau système, ils exigeaient encore qu'une clause dite de Ioannina, qui permet à des pays mis en minorité de geler quelques temps une décision, soit inscrite dans le marbre du traité.

Ils ont obtenu l'ajout dans le traité d'une disposition précisant qu'elle ne pourra être modifiée qu'à l'unanimité des 27.

3 postes d'avocats généraux créés

Les dirigeants européens ont aussi accepté de demander à la Cour européenne de justice de créér trois postes d'avocats généraux. L'un des trois postes sera réservé à la Pologne.

Le Premier ministre italien Romano Prodi contestait lui la nouvelle répartition des sièges au Parlement européen qui, à partir de 2009, aurait donné pour la première fois moins de sièges d'eurodéputés aux italiens qu'aux Français et aux Britanniques.

Cette nouvelle répartition avait été proposée par le Parlement européen pour satisfaire à la réduction du nombre total d'eurodéputés à 750 au lieu de 785 actuellement, inscrite dans le traité.

Un député de plus pour l'Italie

Les Italiens ont finalement obtenu un eurodéputé supplémentaire, le nombre d'eurodéputés passant à "750 plus le président" du Parlement, selon l'artifice trouvé par les 27, qui met les Italiens à parité avec les Britanniques et avec seulement un député de moins que la France.

Ces concessions ont été annoncées après de longs apartés entre le président français Nicolas Sarkozy, Romano Prodi et M. Kaczynski, auxquels se sont joints le Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker, vétéran de ces sommets, et M. Socrates.

Le texte, incompréhensible pour les non-juristes, devra encore être traduit dans les 23 langues de l'UE. Sa signature est prévue le 13 décembre à Lisbonne

19 octobre : PRESSE CANADIENNE : Le traité européen simplifié est adopté

LISBONNE - Les chefs d'Etat des 27 pays de l'Union européenne ont approuvé vendredi un traité européen simplifié visant à remplacer la défunte Constitution européenne et donnant plus de poids aux 27 nations de l'UE dans le monde, ont déclaré des diplomates.

La négociation avait été repoussée, les leaders européens devant d'abord résoudre des problèmes internes liés aux dernières réticences affichées par la Pologne et l'Italie concernant le traité.

"Il y a un accord global", a déclaré un diplomate finnois tôt vendredi. Une déclaration semblable à celle de plusieurs de ses pairs.

Le traité européen simplifié vise à accélérer les prises de décisions, afin que les membres de l'UE puissent intervenir plus promptement sur des questions mondiales comme la défense, la sécurité énergétique, le changement climatique ou les migrations.

note de lucienne magalie : D'autres articles paraîtront dans la presse, des débats agiteront nos écrans : je vous laisse le soin de les analyser selon vos opinions et conceptions personnelles. Pour moi, je ne reviendrai pas sur le sujet avant le 13 décembre 2007, date prévue pour la signature du Traité