28 décembre 2010

Côte d'Ivoire : Actualités RTI

Éditorial de lucienne magalie pons

Le chef des jeunes partisans pro-babgo  a appelé les Ivoiriens à manifester  Mercredi 29 décembre  pour soutenir Laurent Babgo.

La télévison d'état ivoirienne RTI a diffusé une émission dans laquelle sont relatés les circonstances pré et post électorales qui ont divisé le pays, tout en désignant, selon elle, les causes et   les responsables de la crise politique qui agite  le pays.

pour voir la vidéo, lien ci-dessous  :


Crise post électorale : Le rôle de l’ONU en CI - RTI - 27/12/2010


 

Côte d'Ivoire : Ahoua Don Mello, porte parole de Laurent Babgo, donne son avis sur la BBC

Éditorial de lucienne magalie pons


Ahoua Don Mello  ministre de l’équipement et de l’assainissement, et  porte parole du  Gouvernement du Président sortant Laurent Babgo a réagi hier sur la radio BBC britannique, notamment   sur la visite de  ce jour  à Abidjan d’une délégation de médiation  missionnée  par la CEDEAO.

Au cours de son entretien avec la BBC,  Ahoua Don Mello relativise la visite de cette délégation.

Pour lui,  cette  visite devra leur permettre de mieux comprendre la situation en Côte d’Ivoire et de ne pas entendre qu’un seul son de cloche. Il estime heureux  que l’on se décide à « commencer par là où on devait commencer » avant de prendre une décision et il pense que la sagesse et la vérité peuvent éclater à tout moment

Comme la question lui était posée  d’un dialogue de sortie de crise  et d’une éventuelle proposition de la CDEAO d’un gouvernement d’Union ?  Ahoua Don Mello, a  répondu que pour le moment il n’était pas question d’un gouvernement mais d’un contentieux électoral …. «  . Il est bon que nous discutions déjà du contentieux. Le contentieux est d’abord à gérer et qu’on reconnaisse Laurent Gbagbo comme le président de la République de Côte d’Ivoire. Une fois que cette vérité est établie, tout le reste est possible par le dialogue » a- t-il précisé.

Est-ce que vous écartez d’emblée la possibilité que M. Laurent Gbagbo ne soit pas à la tête d’un gouvernement d’union ? a insisté son intervieweur…, ce qui a donné lieu à une mise au point de la part du Ministre du Président sortant Laurent Babgo  qui a réaffirmé :   « Le peuple de Côte d’Ivoire a choisi son président et la Constitution a validé ce choix. Il n’y a pas d’autre solution en dehors de la loi et de la Constitution ivoirienne. »

Quand à « l’idée » de la CEDEAO à savoir  l’usage de la force pour faire partir M. Laurent Gbagbo, Ahoua Don Mello, a donné son opinion :  « Evitons la délinquance politique. Aucune institution internationale n’a le droit d’intervenir par la force pour imposer un président dans un Etat souverain. Evitons de refaire l’histoire et de nous replonger à l’époque coloniale où le président français choisissait un gouverneur et le faisant encadrer par des soldats africains.

Et quand l’intervieweur se risque à  faire remarquer …. « Mais il semble qu’il s’agit plutôt de la CEDEAO ? »….

 Ahoua Don Mello répond,   en accusant le président Français : « Mais c’était sur injonction du président français. »

Donc c’est le président français qui donne des ordres à la CEDEAO ?.....insiste l’intervieweur

«  Exactement ! » …. affirme Ahoua Don Mello,  « C’est lui qui se cache derrière la CEDEAO comme à l’époque de la colonisation. »

Dans une interview réalisée récemment,  Ahoua Don Mello avait  dit que cela pourrait mener à la guerre civile…, et quand  l’intervieweur de la BBC le questionne sur cette précédente affirmation, Ahoua Ben Mello reprend des arguments qu’il avait déjà fait valoir précédemment  en répondant  …… « Vous savez, la Côte d’Ivoire est une terre d’immigration et donc faire la guerre à la Côte d’Ivoire par un pays voisin, c’est faire la guerre à son propre pays. Donc, évitons cette voix. C’est de la délinquance politique pure et simple. Evitons la délinquance politique. Nous sommes dans un monde civilisé basé sur des règles, des lois et les dialogues. Utilisons ces moyens conventionnels pour dialoguer.
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Information de source ivoirienne :


Par ailleurs, abandonné, sanctionné, isolé par la Communauté Internationale et l’ONU, soumis de la part de la CEDEAO à un ultimatum, le Président Babgo n’est pas si seul dans son pays tel  que les médias et politiques occidentaux nous le présentent.

Il  est intéressant  dans un souci de transparence de tenir compte des informations de source ivoirienne,  pour avoir une vision équilibrée de ce drame post-électoral,  tel qu’il se déroule de jour en jour sur le terrain.

Dans son pays de nombreux mouvements le soutiennent. Hier Lundi, ce sont les femmes chrétiennes  ivoiriennes  qui se sont  réunies en communion place de la République à Abidjan pour une prière de soutien à Laurent Babgo et pour le renouveau de leurs pays.

Pour voir la vidéo, cliquez sur le lien ci-dessous :  








Brice Hortefeux à fait une " tournée des grands ducs" dans le 93

Éditorial de lucienne magalie pons


 Brice Hortefeux  et ses collaborateurs se sont offert une tournée des grands ducs dans le 93.

A Grenoble, le 23 décembre, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait lancé  une nouvelle force de police et de gendarmerie «  l'Unité mixte d'intervention rapide (Umir) », destinée  à  contenir les émeutes urbaines et avait  annoncé que la ville de Grenoble était ainsi transformée en «laboratoire» sécuritaire.

Cette fois,  dans la nuit de Dimanche à Lundi, entre minuit et deux heures du matin, c’est dans  le 93, département de la Seine Saint Denis, que le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux et ses collaborateurs se sont déployés en formation d’observation en effectuant un parcours à la suite d’une patrouille de la brigade anti-criminelle (BAC)
   
Pendant deux heures, le ministre et ses collaborateurs  ont suivi des patrouilles à la cité des Francs Moisins de Saint-Denis, franchi la barre Balzac et le nord des 4 000 à la Courneuve, et achevé leur parcours par la cité du Clos Saint-Lazare, à Stains.

Pendant leur périple nocturne,  le ministre et sa suite ont assisté au contrôle d'un débit de boisson à Saint-Denis,  à une opération de contrôle de trafic de drogue dans un hall d'immeuble de la cité Romain Rolland et à des opérations de contrôles en gare ferroviaire.

 «Ma présence vise, d'abord, à rendre hommage à ces hommes et à ces femmes qui, à tout moment de l'année, nuit et jour, parfois au détriment de leur propre vie de famille, sont à leur poste pour protéger les Français», a-t-il expliqué.

«Elle vise, aussi, à souligner que l'action de l'État ne connaît aucune pause», a-t-il ajouté : «pendant les fêtes comme durant le reste de l'année».

Nous pouvons penser que cette sortie  du Ministre et de ses collaborateurs égayés sur le terrain en pleine nuit, sous la lueur sinistre des lampadaires,   leur a procuré des sensations plus fortes et plus natures  que celles qu’ils  auraient pu ressentir au spectacle d’un de ces films policiers ou l’on voit des policiers traquant  dans des bars obscurs des  petites pointures de la mafia locale, avec laquelle souvent  ils  pactisent (sans succès )  pour amener dans leurs filets les  gros  requins  non identifiés qui les empêchent de tourner en rond. dans le scénario. Imaginez un instant qu’un gros requin démasqué  tombe dans le film ! Plus de suite… acteurs et figurants au chômage…

Une façon comme une autre pour le Ministre et ses collaborateurs  de s’offrir deux heures d’éducation policière  sur le tas en visitant   un Département dont les habitants et certains élus n’apprécient pas ces visites  qui les montre du doigt comme les habitants d’un département qui serait voué essentiellement  au banditisme et à la violence.

 Or les grosses pointures maffieuses responsables, celles qui font se mouiller  à leur profit  financiers ou idéologiques des dealers et des chef de bandes  dans les banlieues en  leur ordonnant en plus   au besoin de casser du bus, du conducteur, des flics, des petits vieux et des jeunes aussi,  ce n’est pas dans le 93 qu’elles résident  principalement.

 Pour les débusquer   il conviendrait  de faire des virées  surtout  dans les beaux quartiers  branchés des grandes villes, ou résident des VIP de toutes obédiences maffieuses copinant ouvertement avec  des personnalités importantes,  qui  quand elles ne sont pas de sorties la nuit dans des galas somptueux,  dorment tranquillement la nuit dans leurs luxueuses demeures bourgeoises,   sans aucun danger  de recevoir une nuit  la visite « surprise » d’un Ministre et de ses collaborateurs accompagnés d’une patrouille de la Brigade anti-criminelle (BAC), à tel point qu’ils n’ont sans doute pas jugé bon de préparer dans cette éventualité improbable ,  des « cakes  shitt », des zakouskis, du caviar,  des mignardises,  du champagne, au cas où … et des gros flingues en cas de …..

27 décembre 2010

Des partisans d'Alassane Ouattara occupent l'ambassade de la Côte d'Ivoire à Paris

Éditorial de lucienne magalie pons


Des partisans d'Alassane Ouattara occupent l'ambassade de Côte-d'Ivoire à Paris

Alassane Ouattara  bénéficie de plus d’audience à Paris qu’à Abidjan.

L'appel à la grève générale lancé par le camp d'Alassane Ouattara  pour  ce lundi à Abidjan a été suivi de peu d’effet, mais à Paris   des partisans d’Ouattara a la suite de cet appel  ont investi  l'ambassade de la Côte-d'Ivoire en France qui se trouve en  attente d’un nouvel ambassadeur désigné par Alassane Ouattara. 

De l’intérieur du Bâtiment  Bouaké Karamoko, secrétaire général en France du mouvement pro-Ouattara  a expliqué : «A la suite du mot d'ordre de grève générale décidé jusqu'au départ de Laurent Gbagbo, la jeunesse du RHDP  a décidé que les fonctionnaires de l'ambassade devaient aussi cesser de travailler» …… «Les fonctionnaires sont partis. Il n'y a pas eu de violences. Nous attendons la venue du nouvel ambassadeur», a-t-il ajouté.

Pierre Kipré, l’ancien ambassadeur,   personnalité proche de  Laurent Gbagbo,  n'était pas à l'ambassade ce lundi, d’après les médias.

Une vingtaine de policiers bloquaient l'entrée de l'ambassade, située près de la place de l'Etoile à Paris.

 Le président sortant Laurent Bagbo reste sous forte pression de la communauté internationale et de l’Onu, son régime est prévenu d'une opération militaire que les  pays de l’Ouest Africains regroupés en Cédéao  sont décidés de déclencher s’il ne quitte pas sa fonction au profit d’Alassane Ouattara, mais au préalable ils  délèguent   en  mission  trois chefs d'Etat ouest-africains qui ont du   arriver ce jour mardi à Abidjan  pour demander à Gbagbo de céder la présidence à  Alassane Ouattara,  faute de quoi il court le risque d'une intervention armée pour le faire partir de force.

La France a été informée aujourd'hui de la désignation par Alassane Ouattara d'un nouvel ambassadeur à Paris et a  entamé la procédure d'agrément du nouveau  diplomate.


Afghanistan : visite sur le terrain du Ministre de la Défense Français Alain Juppé

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour le moment,  le Ministre de la Défense Alain Juppé n'a pas pris de vacances de fin d'années,  il a passé Noël sur le terrain en Afghanistan

Voici ci-dessous un article publié sur le site "Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire" qui relate cette première visite d'Alain Juppé en terre Afghane.

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Lundi 27 décembre 2010 1 27 /12 /2010 14:07
Par Patrick Bèle
27/12/2010 | Mise à jour : 07:27
Alain Juppé a essayé le paquetage des militaires français en Afghanistan, samedi, sur la base opérationnelle de Tora, dans le district de Surobi.Alain Juppé a essayé le paquetage des militaires français en Afghanistan, samedi, sur la base opérationnelle de Tora, dans le district de Surobi. Crédits photo : JOEL SAGET/AFP

Le ministre de la Défense, qui a effectué sa première visite en terre afghane, se dit confiant dans la libération des journalistes Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier.

«Je ne veux pas susciter de faux espoirs et donner de calendrier, mais les choses se poursuivent dans la bonne direction» pour obtenir la libération d'Hervé Ghesquière et de Stéphane Taponier, a estimé dimanche à Kaboul le ministre français de la Défense, Alain Juppé. Les deux journalistes sont retenus depuis le 30 décembre 2009 dans une vallée de la Kapissa. Le groupe de guérilla qui les détient demande non seulement de l'argent, mais aussi la libération de plusieurs prisonniers talibans, une exigence à laquelle sont fermement opposées les autorités de Kaboul et de Washington.
 
Les familles des deux journalistes pourront visionner, mardi prochain, une nouvelle vidéo de leurs proches. Le film ne comprendrait aucune revendication des ravisseurs. Les deux otages n'y apparaissent pas ensemble. Amaigris, ils semblent en bonne santé. «La vidéo daterait de mi-novembre et est arrivée par un canal inhabituel, ce qui n'est rassurant ni sur l'avancée des négociations ni même sur le niveau de contact avec les ravisseurs», a expliqué au Journal du dimanche un membre du comité de soutien à Hervé et Stéphane. Une dizaine de membres de la DGSE travaille en Afghanistan à ces libérations.
 
Le comité de soutien a remis, jeudi, une pétition à l'Élysée, signée par 80 000 personnes, qui exprime l'urgence de les libérer. «Ce qu'on veut, ce n'est pas forcément entendre des propos rassurants, mais être sûrs que tous les moyens sont mis en œuvre pour qu'ils soient libérés», a déclaré jeudi Florence Aubenas, elle-même ex-otage en Irak, qui parraine le comité de soutien.
«Tout le monde est mobilisé, y compris nos troupes ici sur le terrain mais aussi tous ceux qui négocient», a précisé Alain Juppé qui a évoqué, dimanche à Kaboul, le sort des deux journalistes avec le président afghan Hamid Karzaï.
 
Cette première visite de 48 heures d'Alain Juppé lui a permis de passer en revue les troupes françaises présentes en Afghanistan. 3 850 soldats français sont déployés dans le pays auprès des forces alliées. Deux d'entre eux sont morts les 17 et 18 décembre, portant à 52 le nombre de militaires français décédés en Afghanistan depuis 2001. «Le jour de Noël est un peu particulier… Je veux seulement leur dire que l'on a confiance en eux. Le rôle du ministre est d'être attentif aux conditions dans lesquelles ils assurent leur mission», a déclaré Alain Juppé peu après son arrivée. Il a rencontré le personnel soignant de l'hôpital militaire de campagne installé près de l'aéroport de Kaboul, où une équipe de 23 médecins soigne les blessés français et ceux de la force internationale.
Le ministre s'est rendu sur la base de Bagram, au nord de l'Afghanistan, où le dispositif Harfang lui a été présenté. Il met en œuvre deux drones pour des missions de reconnaissance au profit de la coalition. Le ministre s'est déclaré «particulièrement intéressé» par ce type «d'équipement… qui apporte une technologie assez révolutionnaire».
 
«2011 sera une année décisive, a prédit le ministre français de la Défense. L'objectif est fixé, avec un calendrier 2011-2014», échéance à laquelle le relais doit être passé aux forces afghanes.

Côte d'Ivoire : Complément d'information sur article précédent

Éditorial de lucienne magalie pons

 Complément d'information :


 Pour la deuxième fois depuis hier, la  France prend des  sanctions et  des initiatives diplomatiques  à l’encontre de Laurent Babgo en confirmant   sa   reconnaissance   d’Alassane Ouattara comme autorité légitime de la Côte d’Ivoire.

Nous l’avons vu hier quand la France a décidé de bloquer sur le tarmac de Mulhouse-Bâle l’avion de Laurent Babgo, d’après l’affirmation de  Monsieur Bernard Navarro du   Ministère Français des  Affaires Etrangères :  Nous l’avons fait à la demande des autorités légitimes ».

Nous le constatons encore une fois aujourd’hui.

En effet, nous venons d’apprendre par les médias, de source du Ministère  Français des Affaires étrangère,   que  Pierre Kipré ambassadeur de la Côte d’Ivoire  en France a été relevé de ses fonctions par le gouvernement d’Alassane Ouattara, et que cette décision du Gouvernement d’Alassane Ouattara a été prise en compte par le Gouvernement Français.

Sollicité d’indiquer  quelle conséquence Paris avait tiré de la décision de relever Pierre Kipré de ses fonctions, le porte-parole ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, a déclaré lors d'un point de presse électronique: "Nous avons pris acte de cette décision prise par les autorités légitimes de la Côte d'Ivoire, ainsi que de la demande d'agrément pour un nouvel ambassadeur ; la procédure d'agrément est en cours."

Alassane Ouattara toujours retranché dans l’Hôtel du Golf à Abidjan avec ses proches et son gouvernement avait appelé la population ivoirienne   à la grève générale à partir de ce lundi, mais d’après les dernières nouvelles il semblerait que peu de manifestants répondent à cet appel en ce jour.

Mais la France demeure « vigilante ».

« La France est vigilante car la situation en Côte d'Ivoire peut déraper » , a déclaré aujourd'hui le ministre français de la Défense, Alain Juppé de retour de son voyage en Afghanistan.

 "Nous suivons quasiment heure par heure les développements. Cette vigilance est nécessaire parce que ca peut déraper", a dit le ministre de la Défense sur France Info.
 ……….

 « La communauté internationale appelle Laurent Gbagbo à ses responsabilités, a-t-il ajouté.

 "Si cela ne suffit pas, des sanctions seront nécessaires et nous sommes évidemment prêts à nous y associer."

 Sur une éventuelle action militaire le Ministre de la Défense a expliqué  : "Si la force doit être utilisée, c'est aux Nations unies de le décider ou aux organisations africaines, ce n'est pas la France qui va le décider."

D’après Alain Juppé , les troupes françaises présentes en Côté d'Ivoire sont là pour protéger les 15.000 Français qui y résident :  "Si le moindre danger pesait sur eux, nous interviendrions pour les protéger", a  affirmé  Alain Juppé. "Nous n'hésiterions pas."

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Pour compléter notre information sur la Côte d'Ivoire avec une certaine objectivité, nous avons relevé ci-dessous des liens de dép^ches et d'articles figurant sur le site Abidjan.net :


 Revue de Presse ( dépêches  d’agences reprises sur le site d’Abidjan net )


Les articles du Site Abidjan net :


Le gouvernement du Premier Ministre Guillaume Soro a pris d`importantes décisions, dont le rappel de 25 Ambassadeurs

Présidence - Dimanche 26 Décembre 2010
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil a examiné la situation des personnes arrêtées dans le cadre de la marche pacifique du 16 décembre dernier. Le Conseil a également examiné le cas préoccupant des miliciens libériens et angolais impliqués dans les assassinats des populations civiles.Relativement à la présence persistante de  Lire la suite »
Côte d`Ivoire: les accusations de Gbagbo contre la France sans “fondement“
AFP - 27/12/2010 - Les accusations du président sortant de la Côted’Ivoire Laurent Gbagbo sur un “complot“ franco-américain visant à l’écarterdu pouvoir sont sans “fondement“, a indiqué lundi le porte-parole du ministèrefrançais des Affaires étrangères. “Ces mises en cause n’ont aucun fondement et ne doivent pas contre la possibilité d`une “guerre civile“ dans son pays, reprenant en termes plus mesurés les avertissements lancés par son camp ces derniers jours. “Il y aura peut-être un désordre Lire la suite

Gbagbo met en garde contre la possibilité d`une guerre civile
AFP - 27/12/2010 - Le président sortant de Côte d`Ivoire Laurent Gbagbo met en garde, dans un entretien publié lundi par Le Monde, contre la possibilité d`une “guerre civile“ dans son pays, reprenant en termes plus mesurés les avertissements lancés par son camp ces derniers jours. “Il y aura peut-être un désordre Lire la suite »

Le gouvernement du Premier Ministre Guillaume Soro a pris d`importantes décisions, dont le rappel de 25 Ambassadeurs

Présidence - Dimanche 26 Décembre 2010
Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, le Conseil a examiné la situation des personnes arrêtées dans le cadre de la marche pacifique du 16 décembre dernier. Le Conseil a également examiné le cas préoccupant des miliciens libériens et angolais impliqués dans les assassinats des populations civiles.Relativement à la présence persistante de  Lire la suite »

Flash Infos d’Abidjan net :

La Direction Nationale de la BCEAO pour le Mali dément toute intervention dans le paiement des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat de la Côte d’Ivoire

Les présidents béninois, sierra-léonais et cap-verdien sont attendus mardi à Abidjan

La Banque mondiale ferme son bureau d’Abidjan

La CEDEAO menace de traîner devant la justice internationale les responsables des morts et exige le départ de M. Gbagbo sous peine de prendre toutes les mesures nécessaires, y compris l’usage de la force




La Côte d'Ivoire suspendue à la décision de Laurent Babgo

Éditorial de lucienne magalie pons

La Communauté Internationale, l’Onu, la Cédéao viendront-elles à bout  de Laurent Babgo ?

C’est la question que l’on se peut se poser quand on voit à quel point les sanctions infligées à Laurent Babgo n’ont finalement pas obtenu jusqu'à présent  l’effet recherché,  à savoir lui faire quitter le pouvoir  en faveur d’Alassane Ouattara.

Pour le moment Laurent Babgo et son gouvernement, leurs forces de sécurité et leurs partisans tiennent encore la dragée haute  face  à la Communauté International, à l’Onu et à la Cédéao.

Alassane Ouattara retranché avec ses fidèles dans l’hôtel du golfe  ne peut en sortir, pour le moment il apparaît comme l’homme faible qui espère  sur  l’appui de  la population pour s’affirmer, c’est ainsi qu’il a lancé un appel à la grève générale dès ce Lundi  en demandant aux Ivoiriens  à cesser » les activités jusqu’au départ du pouvoir de Laurent Babgo » Sera-t- il  cette fois  mieux entendu que lors de ses   précédents appels à protester et manifester,  contre « la confiscation du pouvoir par Laurent Babgo » ?

Cet appel d’Alassane Ouattara fait suite à  l’ appel à la désobéissance  lancé le 21 décembre par Guillaume Soro, Premier ministre d’Ouattara, mais qui n’avait été que très peu entendu et suivi.



Demain Mardi,  la délégation de la Cédéao qui regroupe certains pays de l’Ouest Africain arrive à Abidjan dans l’espoir d’obtenir que Laurent Babgo accepte de faire une sortie pacifique pour laisser la place à Alassane Ouattara reconnu lui comme Président de la Côte d’Ivoire par la communauté Internationale et  l’Onu.

De son côté Laurent Babgo président sortant,   proclamé  Président par le Conseil Constitutionnel  Ivoirien à l’issue des élections du 28 novembre,  refuse toujours de  céder sa place à Alassane Ouattara  reconnu vainqueur de l'élection par la communauté internationale (France, États-Unis, Union européenne, ONU...) , lequel  retranché dans l’hôtel du Golf à Abidjan ne peut investir le pouvoir.

Rappelons que la Cédéao, qui regroupe la communauté des pays africains de  pays de  l'Ouest,  s'est réunie vendredi  à Abuja au Nigéria. La position  des pays d’Afrique de l’Ouest est claire, ils affirment qu’Alassane Ouattara est le président légitime de la Côte d’Ivoire,  ils veulent que Laurent Babgo cède sa place à Alassane Ouattara, et ont affirmé que le départ de Laurent Babgo était non négociable.  Entretemps,  les chefs d’états et de gouvernements de pays de la Cédéao ont décidé de dépêcher une « délégation spéciale de haut niveau » en Côte d’Ivoire   pour  exhorter  Laurent Babgo  à faire  ‘’ une sortie pacifique’’.  Sil refuse, la Cédéao prendrait toute les mesures « y compris la force » d’après son communiqué final.

La  mission  spéciale  de haut niveau de la Cédéao est composée notamment de  trois chefs d’Etat,  Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires (Cap-Vert)   qui doivent  arriver demain Mardi  à Abidjan en délégation pour tenter  d’obtenir de Laurent Gbagbo «de partir du pouvoir sans attendre», selon Jean Marie Ehouzou, ministre béninois des Affaires étrangères

Une nouvelle réunion de la Cédéao devrait avoir lieu dans les prochains jours pour mettre en place les actions futures qui deviendraient envisageables selon les résultats qu’obtiendra la délégation de la Cédéao et dont pour le moment nous ne pouvons rien présager.

La situation est plus que Cornélienne. Laurent Babgo considère que la situation politique de la Côte d’Ivoire résulte d’un  complot de la France et des États-Unis.

De l’avis général, si Laurent Babgo refusait  de quitter le pouvoir, la mise en place d’une force organisée par la Cédéao ne pourrait se faire du jour au lendemain, en effet au pied du mur de la décision d’ensemble de la CDEAO, chacun des pays devrait obtenir le feu vert de son gouvernement et des commentateurs Ivoiriens soutiennent que certains de ces pays hésiteront à agir par la force contre la Côte d’Ivoire qui est un pays d’immigration ou vivent plusieurs milliers de  ressortissants de certains pays regroupés au sein de la  Cédéao.

Charles Blé Goudé, ministre de la Jeunesse, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi de Laurent Gbagbo , "le général des rues " a été l’un des  premiers  à réagir en déclarant   que les pays d'Afrique de l'Ouest devront tuer beaucoup d'ivoiriens s'ils interviennent à Abidjan en soulignant que nombre de ressortissants des pays Africains de l’Ouest vivent en Côte d’Ivoire.

Le gouvernement  de Laurent Gbagbo a mis en garde contre les graves conséquences économiques et humaines d’une opération militaire, une opération armée pourrait mener la Côte d’Ivoire à «la guerre civile». Cette décision va «exciter le patriotisme» des Ivoiriens si elle devait se concrétiser, a averti   le porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo, Ahoua Don Mello qui a aussi  dénoncé la décision "inacceptable" de la Cédéao,  en la qualifiant  de "complot du bloc occidental dirigé par la France",

Ahoua Don Mello a  aussi  rappelé  que son pays était "une terre d'immigration" où vivent et travaillent des millions d'Ouest-Africains Les dirigeants ouest-africains "savent que s'ils attaquent la Côte d'Ivoire de l'extérieur, ça va se transformer en guerre civile à l'intérieur", a averti  Ahoua Don Mello, qui  pour le moment refuse de croire à l'hypothèse de l'intervention militaire et dans laquelle il semble voir une menace d’intimidation.

Le Ministre de l’intérieur de Babgo, Emile Guiréliou a affirmé hier dimanche que le Président Babgo n’avait pas l’intention de céder le pouvoir, et  se prononçant sur la délégation spéciale de la Cédéao qui doit arriver demain à Abidjan il a  déclaré qu’ils  seront reçus  "en amis, en frères".

Pour bon  nombre de commentateurs ivoiriens et africains( et aussi occidentaux) , si les forces Cédéao  devaient intervenir  militairement , ceci ne pourrait que durcir les positions de chacun,   les Ivoiriens se mobiliseraient  pour s’en prendre à tous les étrangers des pays voisins de l’Afrique de l’Ouest  installés sur leur sol , cela deviendrait une guerre civile avec les risques d’une explosion de violences plus graves encore que celles que le pays a déjà subi.

Alassane Ouattara toujours retranché avec ses proches dans l’hôtel du Golf sans pouvoir en échapper,  a demandé à l'armée ivoirienne de se rallier à lui et de protéger la population contre les atrocités commises notamment par des mercenaires, il a parlé d’exécutions et d’enlèvements, l’Onu avait confirmé il y a quelques jours la présence de mercenaires en Côte d’Ivoire, notamment des libériens.


La  dernière  réaction de   Laurent Gbagbo  est intervenue Dimanche 26 décembre pour lui il dénonce et  met en cause l'action des ambassadeurs de France et des Etats-Unis dans les jours qui ont suivi l'élection contestée du 28 novembre.

Dans une interview mise en ligne dimanche soir par le Figaro.fr, Laurent Babgo accuse en revenant sur les circonstances de l’annonce des résultats du deuxième tour des élections Ivoiriennes du 28 Novembre : «C'est surtout l'ambassadeur de France et l'ambassadeur des États-Unis. Ils sont allés chercher Youssouf Bakayoko, le président de la Commission électorale indépendante, pour le conduire à l'hôtel du Golf qui est le quartier général de mon adversaire" (Alassane Ouattara, reconnu  par la majorité de la communauté internationale), affirme Laurent Gbagbo. "Là-bas, alors qu'il se trouve hors délais et tout seul, ce qui est grave, on apprend qu'il a dit à une télévision que mon adversaire est élu. Pendant ce temps-là, le Conseil constitutionnel travaille et dit que Laurent Gbagbo est élu. À partir de là, Français et Américains disent que c'est Alassane Ouattara. C'est tout ça que l'on appelle un complot", a ajouté le président sortant.

Concernant  une éventuelle  intervention militaire de la communauté des pays africains de l’Ouest  (Cédéao) Laurent Babgo reste assez sceptique tout en considérant la menace au sérieux  et il déclare qu’il reste tranquille et attend de voir :

"Toutes les menaces doivent être prises au sérieux. Mais en Afrique, ce serait bien la première fois que des pays africains seraient prêts à aller en guerre contre un autre pays parce qu'une élection s'est mal passée", a-t-il dit au Figaro.

"Regardez un peu la carte de l'Afrique, regardez où ça se passe plus ou moins bien, ou plus ou moins mal, et regardez là où il n'y a pas d'élection du tout. Si on devait aller en guerre dans tous ces cas-là, je crois que l'Afrique serait perpétuellement en guerre", a-t-il fait remarquer.

"Donc je prends au sérieux les menaces mais je reste tranquille. J'attends de voir", ajoute-t-il.
 …………….

"Dans les réunions des pays africains, les représentants des pays occidentaux sont plus nombreux dans les couloirs que les Africains. Les pressions sont énormes", a déclaré Laurent Gbagbo au Figaro.

"On n'en peut plus. Et quand on subit ce que je subis, on se dit que  Mugabe (toujours président du Zimbabwe, malgré une défaite aux élections, ndlr) n'avait pas totalement tort", a-t-il ajouté.

Dans l'entretien, Laurent Gbagbo attaque également,  implicitement sans le citer, le président du Burkina Faso, Blaise Compaore.

"En janvier 2003, un chef d'État voisin, qui vient d'être réélu à 80 %, avait déjà dit que je devais être livré à la CPI (Cour pénale internationale). C'était succulent venant de lui. Peut-être aurais-je dû me faire élire à 80 %, j'aurais été moins suspect", dit-il.

( ndlr : Un proche de  Laurent Babgo avait déclaré récemment en ironisant  que le CPI n’a jamais rien fait et n’a jamais rien pu faire, tout en soulignant  l’impuissance de cette institution internationale « qui ne sert à rien » d’après lui.

Quant à la délégation de trois chefs d'Etat de la Cédéao (Bénin, Sierra Leone, Cap Vert) attendue mardi à Abidjan, Laurent Babgo affirme : «On aurait dû commencer par là. On aurait économisé beaucoup de malentendus" ……….. "Il faut venir voir ce qui se passe en Côte d'Ivoire. Quand on a vu, alors on prend une décision", ajoute-t-il.


Rappelons que le  22 décembre, le président de la Banque mondiale avait annoncé  que les crédits accordés à la Côte d'Ivoire avait  été gelés, et que dès le 23 décembre, sept ministres des Finances de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) demandaient  à la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) d'autoriser uniquement les représentants du président ivoirien "légitimement élu", Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays.

Concernant la décision des institutions financières régionales qui ont confié à Alassane Ouattara la gestion des comptes du pays auprès de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BECEAO) Laurent Babgo explique : "Ce n'est pas la banque centrale africaine qui paye les salaires des fonctionnaires. C'est l'argent de la Côte d'Ivoire" ……. Cette décision "n'a aucun sens", a-il-ajouté.

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Résumé de la situation actuelle :
 Dimanche :  


Hier, l’avion officiel de  Laurent Gbagbo  qui se trouvait  sur le tarmac de l’aéroport Bâle-Mulhouse  pour  une  inspection de la société Jet Aviation, spécialisée dans la construction et l’entretien d’avions privés.
    
C’est alors que  les autorités  Françaises ont décidé de bloquer l’appareil

Selon le Ministère français des affaires étrangères, cette mesure a été prise en réponse à une demande des «autorités légitimes» de Côte d’Ivoire (ndlr : camp d’Alassane Ouattara.)

 «Les autorités légitimes nous ont demandé l’immobilisation de l’appareil, c’est précisément ce que nous avons fait en réponse à cette requête», a indiqué hier  le porte-parole du ministère,

«Les autorités françaises ont bloqué l’appareil», a confirmé hier le porte-parole de l’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC), Anton Kohler


Lundi : 

Jusqu’à ce jour le président sortant, Laurent Gbagbo, et Alassane Ouattara se disputent la présidence, le premier refusant de quitter son poste et de  céder à la pression internationale.

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo refuse de céder sa place à Alassane Ouattara comme le lui demande la communauté internationale. Ouattara appelle à la grève générale à partir de ce lundi.
   
Alassane Ouattara a lancé un appel à la grève générale à compter de ce   Lundi  en demandant aux Ivoiriens  à  "cesser  les activités jusqu’au départ du pouvoir de Laurent Babgo ". Sera-t- il  cette fois  mieux entendu que lors de ses   précédents appels à protester et manifester,  contre « la confiscation du pouvoir par Laurent Babgo » ? 

Mardi 

Demain Mardi,  la délégation de la Cédéao qui regroupe certains pays de l’Ouest Africain arrive à Abidjan dans l’espoir d’obtenir que Laurent Babgo accepte de faire une sortie pacifique pour laisser la place à Alassane Ouattara reconnu lui comme Président de la Côte d’Ivoire par la communauté Internationale et  l’Onu
Mercredi

«  Le général des rues  »  Charles Blé Goudé, le plus fidèle et actif soutien  de Laurent Babgo , leader des "jeunes patriotes",  mobilise ses militants en vue d'un immense rassemblement mercredi à Abidjan pour la défense de "la dignité et de la souveraineté" de son pays.

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Et s'il n'en reste qu'un sera-t-il celui-là ? ...


Laurent Babgo,   soumis avec ses proches à des sanctions internationales,  a  encore  à l'extérieur  le soutien de son fidèle allié  le Président Angolais,  lequel a démenti  la présence de soldats angolais  en Côte d'Ivoire et a  dénoncé à plusieurs reprises  l'attitude internationale qui va conduire ce pays à la guerre.

Discours complet de Marine Le Pen aujourd'hui devant plus de 8000 personnes qui se sont regroupées à Paris pour la soutenir ( Vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons Marine Le Pen : une femme déterminée et courageuse qui "ne lâchera rien" ! Source de la Vidéo :...