05 novembre 2012

04 novembre 2012

Monseigneur André Vingt-Trois s'est exprimé sur le projet de loi de mariage homosexuel

Éditorial de lucienne magalie pons


Devant 120 évêques réunis à Lourdes en Assemblée plénière,   le Cardinal André Vingt-Trois s’est exprimé hier 3 novembre,  dans une partie de  son discours d’ouverture, sur le  projet de loi  de mariage homosexuel,   quatre jours avant   la présentation de ce  projet de loi en Conseil des Ministres.

Un discours qui ne laissera pas indifférents non seulement  les catholiques mais aussi  toute personne  sensée qui  se reconnaît dans les arguments développés    par le Cardinal André Vingt-Trois.

Nous avons relevé notamment que pour le Cardinal   «la question fondamentale est le respect de la réalité sexuée de l'existence humaine et de sa gestion par la société. Une vision de l'être humain sans reconnaître la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants».


Le cardinal a aussi   estimé  que «Contrairement à ce que l'on nous présente, ce ne serait pas le "mariage pour tous", ce serait le mariage de quelques-uns imposé à tous» et au cours de son intervention  dont vous retrouverez tous les développements dans son intégralité dans la vidéo ci-dessous,  il a donné  notamment une large place aux droits de l’enfant.


Par ailleurs interrogé sur le risque que l'Église soit taxée d'homophobie, Monseigneur André Vingt-Trois a  clairement répondu: «Je ne vois pas en quoi le fait de dire que le mariage ne peut se constituer sans la bisexualité, est homophobe. À moins qu'on dise que l'homosexualité est devenue la norme universelle sur laquelle il faut s'aligner».

Nous soulignerons que le Cardinal André Vint-Trois a aussi demandé  qu'il y ait un débat et que les questions puissent être abordées clairement et que les Français soient clairement informés».

En ce qui nous concerne nous adhérons pleinement aux arguments développés par le Cardinal André Vingt-trois, comme nous avons adhéré pleinement il y a quelques jours à l’Essai du Grand Rabbin de France Gilles Bernheim intitulé «  Mariage Homosexuel, Homoparentalité  et adoption »



 EN DIRECT à LOURDES
Séance d'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de France
Diffusé le 03/11/2012 / Durée 40 mn

Discours d'ouverture par le cardinal André Vingt-Trois.

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02 novembre 2012

Conseil des Ministres du 31 0ctobre 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

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Publié le 31 oct 2012

Compte-rendu du Conseil des ministres du 31 octobre 2012 ORDONNANCE - PROTECTION JURIDIQUE DES MAJEURS À WALLIS-ET-FUTUNA, EN POLYNESIE FRANCAISE ET EN NOUVELLE-CALEDONIE Le ministre des outre-mer a présenté une ordonnance portant extension et adaptation à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie des dispositions du droit civil et du droit de l’action sociale relatives à la protection juridique des majeurs [...]
Classé sous : Etat & Institutions

01 novembre 2012

Politique gestuelle et bras d'honneur

Éditorial de lucienne magalie pons



Le langage et les gestes vulgaires des  personnages politiques, et les écrits des journalistes qui les rapportent en nous en  expliquant  le pourquoi  et le comment, sans réprouver  leurs attitudes, entachent l’image de la France.


Il y a des politiques qui se croient tout permis, ces gestes qui suffiraient dans la rue à  déclencher une bagarre ou une émeute,  sont lourds de conséquences quand ils sont commis par des hommes politiques qui ont bien d’autres moyens de communication  à leur disposition pour expliquer leurs opinions.

Après ça on demandera à certains  jeunes de bien se tenir en toutes circonstances, mais quand le mauvais exemple  vient  de  ceux  que l’on considère  comme faisant partie des élites ou édiles  en raison des fonctions  ministérielles ou parlementaires qu’ils ont exercées ou exercent, comment voulez-vous que les jeunes ne le suivent  pas ?

On a bien raison de dire que  le poisson commence à pourrir par la tête.

En fait ces politiques se comportent comme des marionnettes, quand ils sont sur la scène publique ou devant des caméras  ils se montrent comme  des  parangons de vertus et de moralité politique, mais dès qu’il se retrouve en petit comité et se  croit en privé à l’abri des écoutes et des regards, ils se lâchent,  leur naturel revient au galop et alors ils se  livrent  à  commettre des gestes de voyous, comme des bras d’honneur pour ne citer qu’un cas récent.

Parfois même ils se permettent dans l’hémicycle en séance  à faire des doigts d’honneur, à interrompre un orateur  député et ministre en poussant des interjections ironiques, à faire du tapage de la voix, en poussant  des cris  ou des "hou  hou ",  ou des bruits de tablettes redoublés,  et aussi de quitter les lieux,  au mépris de l'ordonnance de la séance  ou en méprisant  la solennité des débats et des lieux.

Et ce sont ces mêmes  milieux  politiques et médias d’opposition qui lancent,  pour tromper l’opinion,  des accusations de couacs injustifiés  en manipulant et déformant   le sens des déclarations  de nos dirigeants.

Il y a trop peu de politiques  d’opposition de nos jours qui  pourraient  se prévaloir d’incarner les vertus sociales et politiques dont il se réclame, celle que les citoyens  attendent d'un député, d'un sénateur, d'un leader de parti.

Sans avoir à remonter aux qualités de  l’honnête homme du XVII° siècle, homme de Cour le plus souvent, et qui dit Cour dit pouvoir,  nous attendons des politiques  de notre époque, en général,  qu’ils se conduisent en   "honnête politique",  celui  qui sait  discipliner ses mots, son regard, ses émotions,  ses gestes, celui qui se refusent à donner le mauvais exemple d’un langage agressif, d’un mensonge ou   d’un comportement  moral et physique  vulgaire tout près de la violence, comme par exemple un bras d’honneur,  un geste provocant   dont tout le monde connaît la  signification  sexuelle.

Et enfin on attend surtout des hommes des sérails politiques actuels,  qu’ils restent courtois et  se respectent entre eux, qu’ils nous respectent, et  qu’ils se respectent eux-mêmes, en exprimant leur désaccord,  c’est la condition sine qua non  du  « mieux vivre ensemble », même s’il est parfois pénible de vivre ensemble quand on se retrouve dans  une  position  d’opposant par rapport à un programme politique ou à des déclarations, qu’ils émanent des uns ou des autres.

Rien n’empêche les uns et les autres de   s’opposer et de motiver  ses arguments contraires ,  d’interpeller les politiques ou les élus,  de proposer , de faire  des recommandations, on dit que de la discussion jaillit la lumière,  mais tout interdit à l’homme qui respecte les autres et se respecte lui-même   de s’opposer en employant   des mots agressifs, proches de l’insulte, ou de faire des gestes provocants,  ceci abaisse le débat au niveau des caniveaux.

Or il n’y a rien de plus intéressant que d’élever les débats quand on veut être entendu par ses opposants.

31 octobre 2012

Grèce : l'Eurogroupe se réunira début Novembre pour statuer sur le sort de la Grèce

Éditorial de lucienne magalie pons



 Après  quatre  mois de négociations tendues et à rebondissements, maintes  fois  suspendues et reprises,  les experts- inspecteurs de la "troïka" représentant les créanciers internationaux  de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux semaines avec un accord sur presque  tous les points,  sauf sur les questions sociales et de droit du travail.


 Le rapport de  la Troïka sera remis  tout prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées  les modalités en vue de trouver une solution « durable »  et éviter que la Grèce ne tombe en faillite et sorte de la Zone Euro.


Antonis Samaras, le Premier Ministre Grec est actuellement  dans une position délicate, il conduit  la destinée de son pays comme un funambule marche sur un fil  avec d’un côté de son balancier la pression lourde de la Troîka et de l’autre côté la pression de la coalition Gouvernementale Grecque.


Antonis Samaras  dans l’attente d’une décision de l’Eurogroupe  qui devrait se réunir  en début du mois de Novembre,   doit aussi  faire voter un programme d'austérité de 11,5 milliards d'euros pour obtenir une nouvelle tranche d'aide indispensable pour éviter la faillite des comptes publics d'ici fin novembre.


Encore faut-il sur ce dernier point qu’il soit entendu par les partis membres du Gouvernement grec de coalition, ce qui ne parait pas acquis encore à ce jour.


Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant  à ses partenaires de la coalition gouvernementale  qu'un accord  avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le train de mesures d'économies à adopter  soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionnent  le versement des aides au pays par ses créanciers , a vu  cet accord    remis en cause par  2 des  partis de la coalition.


Le Premier ministre grec   face à ses partenaires de la Coalition  a insisté  sur l'urgence de parvenir à un accord afin d'éviter au pays de se trouver  un défaut en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu, nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone euro et sortira de la crise". 


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En Europe aussi des positions contradictoires se font jour avant la réunion de l’Eurogroupe, notamment entre les partisans de  la restructuration de la dette grecque par les créanciers publics, et ceux d’une action de rachat de créance grecque sur le marché secondaire.


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Après  quatre  mois de négociations tendues et à rebondissements, maintes  fois  suspendues et reprises, lesexperts- inspecteurs de la "troïka" représentant les créanciers internationaux  de la Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux semaines avec un accord sur presque  tous les points,  sauf sur les questions sociales et de droit du travail.


 Le rapport de  la Troïka sera remis  tout prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées  les modalités en vue de trouver une solution « durable » et éviter que la Grèce ne tombe en faillite et sorte de laZone Euro.



Rien n’est encore décidé, mais en attendant ce moment crucial, différentes prises de position  se sont manifestées en Europe pour lancer des jalons, pourrions-nous dire.



Vendredi 26 octobre  dans une interviewe à la chaîne de télévision allemande  ZDF  affirmait  Wolfgang Schäulbe …,  affirmait : «  …..Malgré plusieurs plans d'aides et des mois de négociations, le cas grec n'est toujours pas réglé. "Nous voulons que la Grèce puisse rester au sein de la zone euro. Mais la Grèce a beaucoup à faire. Cela n'est pas encore décidé"  ?  "Il y a des doutes sur le fait que la Grèce ait pu honorer tous ses engagements jusqu'à présent. Ces doutes devront être levés dans le futur", a-t-il ajouté.


Mercredi 24 Octobre  Wolfgang Schäuble avait déjà démenti  le bouclage d'un accord, annoncé prématurément : .. "Il n'y a aucune nouveauté à notre connaissance (...) Il n'y a toujours rien de neuf", avait-il affirmé.


La commission Européenne et le Fonds monétaire international avait déjà   démenti qu’un accord avait été trouvé en indiquant toutefois un « avancement des discussions, et  le gouvernement allemand, depuis plusieurs semaines attend le rapport de la troïka avant toute décision. 


Le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a rejeté lundi 29 Octobre  l'idée d'une nouvelle restructuration de la dette grecque. 


 Le magazine allemand Der Spiegel, écrivait que  la troïka pourrait suggérer que les créanciers de la Grèce acceptent d'abandonner une partie de leur créance contractée par le pays, c'est-à-dire que le sauvetage de la Grèce serait financé par les contribuables de ces pays créanciers.


En France  Le Président de la République lors d’une conférence de presse tenue le Lundi 29 Octobre à l’issue d’une rencontre avec les dirigeantsde l'OCDE, du Fonds monétaire international (FMI),  de l'Organisation mondiale du commerce (OMC),  de la Banque  et de l'Organisation internationale du travail (OIT), ne s’est pas  avancé  à émettre des spéculations.


En réponse à une question qui lui était posée sur deux hypothèses, a savoir  la restructurations de la dette grecque par les créanciers publics ou une action de rachat de créance grecque sur le marché secondaire , François Hollande invité à commenté la prise de position allemande  a répondu  notamment    "Sur la Grèce, le rapport de la troïka  est attendu maintenant dans les jours qui viennent. Une réunion de l'Eurogroupe est prévue pour le début du mois de novembre"."C'est dans ce cadre-là que nous regarderons quelles seront les modalités les plus efficaces dès lors que la Grèce tient ses engagements, pour trouver une solution durable"


Il n’en demeure pas moins qu’  Athènes espère  toujours  obtenir un délai jusqu'en 2016, au lieu de 2014, pour faire tomber son déficit budgétaire à moins de 3% du PIB contre 9,4% fin 2011,  et que   la Zone euro et les autres créanciers d'Athènes devront se décider rapidement s’ils parviennent à un accord entre eux,  sur le versement  pratiquement immédiat d'une tranche d'aide vitale pour la Grèce à hauteur  de 31,5 milliards d'euros,  versement attendu depuis le 16 juin plusieurs fois retardé , sans quoi la Grèce pourrait se retrouver sans un euro dans ses caisses le 16 novembre.


En supposant qu’un accord  soit trouvé  au sein de l’Eurogroupe  après la remise du rapport de la Troïka la Grèce, au début du mois de novembre, la Grèce doit encore  d’ici   parvenir à obtenir l'accord  la Coalition gouvernementale grecque  sur le train d’économies  exigées par la Troïka  qui conditionne le versement d’un prêt de 31,2 milliards


- Rappelons que le  gouvernement grec est  une émanation  d'une coalition de trois partis : Nouvelle Démocratie (droite) du Premier ministre, le Pasok (socialiste),  et la Gauche démocratique, le plus petit de ces trois partis -


Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant  à ses partenaires de la coalition gouvernementale  qu'un accord  avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le train de mesures d'économies à adopter  soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionne le versement des aides au pays par ses créanciers , a vu  cet accord    remis en cause par des partis  de la coalition.

_ Le socialiste  Evangélos Vénizélos du Pasok  a estimé , sans émettre d’objection sur le montant des mesures d’économies à réaliser, que l’annonce du Premier Ministre   est  "précipitée" et "regrettable » , selon lui    "il y a une marge pour améliorer ces mesures sans changer les objectifs budgétaires". Evangélos Vénizélos a invité le Premier Ministre  à demander davantage de concessions aux créanciers internationaux du pays avant une rencontre des ministres des finances de la zone euro le 12 novembre. "Nous appelons le gouvernement à faire de son mieux, à faire usage des forces nationales afin de rechercher la meilleure issue possible à cette réunion cruciale de l'Eurogroupe", a déclaré Evangelos Venizelos, à des responsables du parti d'après un communiqué.


_ De son côté  le parti  de la Gauche Démocratique (Dimar) le troisième parti membre de la coalition, avait  déjà déclaré qu'il n'était pas en accord avec l'issue des négociations, notamment sur les  nouvelles  mesures  d’assouplissement du droit du travail, qui font l’objet  d'un refus catégorique  de sa  part,  alors que le chômage dans le pays  est désormais de  plus de 25% de la population active. La Gauche démocratique a réaffirmé son désaccord avec les résultats des négociations en matière de réformes du droit du travail, en  confirmant qu'elle voterait contre.
Par ailleurs Takis Athanasopoulos,  président de l’Agence des privatisations a  annoncé une révision à la baisse de l'objectif de privatisations, fixé à environ 11 milliards d'euros d'ici la fin 2016, alors qu’Athènes  Athènes s'était jusqu'ici fixé un objectif d'environ 19 milliards d'euros d'ici la fin 2015.


Le Premier ministre grec a insisté  face à ses partenaires de la Coalition   sur l'urgence de parvenir à un accord afin d'éviter au pays de se trouver  un défaut en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu, nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone euro et sortira de la crise".


 

30 octobre 2012

Jean Marc Ayraut a assuré Mardi à l'Assemblée Nationale que la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine, ne changerait jamais tant que la Gauche sera au pouvoir

Éditorial de lucienne magalie pons



Le Premier Ministre  Jean-Marc Ayrault a assuré mardi à l'Assemblée nationale que la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine, "ne changerait jamais tant que la gauche sera au pouvoir".

Il est indéniable que Christian Jacob , Président  du Groupe UMP à l’Assemblée  Nationale    dans son intervention  s’est livré  à un exercice de manipulation et de mensonges dans l’hémicycle  en interprétant avec une mauvaise foi évidente  les propos que le Premier avait tenu ce  matin sur LCP matin par lesquels il assurait  qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures".

L’intervention du Premier Ministre sur LCP Matin était en relation avec une question qui lui avait été posée la veille par un lecteur du Parisien, au cours d’un entretien, lequel s’interrogeait sur un retour aux 39 heures, question qui avait reçu une réponse très claire du Premier Ministre.

Pour  mémoire et  resituer cette question du lecteur du Parisien  et la réponse qu’il avait obtenue  du Premier Ministre,  voici ce nous pouvons lire  dans le Parisien du 29 Octobre :

 Question : « Si demain, on revenait à 39h payées 39, des gens seraient peut-être ravis?

 Réponse du Premier Ministre « Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort.

 Ce numéro de Christian Jacob  dans l’hémicycle n’a pas convaincu les  téléspectateurs qui comme nous  ont pour habitude de suivre les débat en direct et en plus  avaient  déjà entendu ce matin  le Premier Ministre sur LCP et lu le 29 Octobre le Parisien.


Pour en revenir à l’Assemblée Nationale voici un extrait en vidéo  de la séance où  l'on peut voir   et entendre ce que Monsieur Christian Jacob a avancé et ce que le Premier Ministre a rétorqué , au passage vous remarquerez les facéties des députés de la droite  que l'on peut considérer comme des exercices de guignols qui ne devraient pas avoir leur place dans l'hémicycle  :







 Extrait  du compte rendu  de la séance  - ( source : Site de l' Assemblée Nationale) :



M. le président. La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.


M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, ce matin, nous nous sommes réveillés en nous disant que vous aviez changé, que vous n’étiez plus ni dans le dogme, ni dans le sectarisme, puisque vous avez déclaré que le retour aux 39 heures n’était plus « un tabou ». Enfin une bonne nouvelle ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.) Vous ne vous êtes sans doute pas fait beaucoup d’amis dans votre propre camp ; j’imagine que Mme Aubry et M. Jospin ont adoré. Mais, maintenant que vous avez franchi le cap, allez au bout de votre logique et nous serons à vos côtés, monsieur le Premier ministre. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.)


Surtout, n’accusez pas la presse d’avoir mal interprété vos propos : à trois reprises, dans cette interview, vous avez été relancé sur le sujet ; à trois reprises, vous avez répondu de la même façon.


N’acceptez pas d’être méchamment recadré par votre ministre du travail. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Ce matin, nous avons cru qu’il allait demander en direct votre démission.


M. Patrice Verchère. Qui gouverne ?


M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, ce qui nous inquiète et ce qui inquiète les Français, c’est votre inconséquence. Comment être crédible, cet après-midi, devant votre majorité, après avoir dit, ce matin, que votre position n’était pas celle du Gouvernement ? Un chef de gouvernement qui dit que sa position n’est pas celle du Gouvernement, c’est une première sous la Ve République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Il y a quelques jours, à cette tribune, je vous demandais s’il y avait encore un pilote dans l’avion.


M. Jacques Myard. Non !


M. Christian Jacob. Aujourd’hui, il est une chose dont les Français sont sûrs, c’est qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)


M. le président. La parole est à M. le Premier ministre. (Mmes et MM. les membres des groupes SRC et écologiste se lèvent et applaudissent. – (« Debout ! Debout ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Écoutons le Premier ministre, mes chers collègues.


M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur le président Jacob, vous êtes un homme formidable (« Ah ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP), mais vous avez un petit problème : vous avez perdu la mémoire. En effet, si vous combattez les 35 heures,…


M. Christian Jacob. Et vous ?
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …si vous êtes même pour l’abrogation de la durée légale du travail – c’est le programme du candidat que vous soutenez à la tête de l’UMP –,


M. Michel Herbillon. Quelle est votre réponse ?


M. Christian Jacob. …vous oubliez une chose, monsieur Cop..., pardon, monsieur Jacob. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) J’allais vous appeler M. Copé, mais lui est encore meilleur que vous : il en appelle à la rue. C’est assez extraordinaire ! (« Répondez ! » sur les bancs du groupe UMP.)


M. Christian Jacob. C’est vous qui êtes Premier ministre !


M. le président. S’il vous plaît, mes chers collègues !


M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Vous oubliez une chose, disais-je, c’est qu’en 2007, non seulement vous n’avez pas abrogé la loi sur les 35 heures, mais vous les avez étendues aux très petites entreprises. Vous voyez bien que vous avez la mémoire courte ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)


Je vais vous dire une chose simple (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), très simple. Vous êtes très forts en manipulations et en mensonges (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP – Applaudissements sur les bancs du groupe SRC), et je vais vous en donner une preuve. La semaine dernière, à la télévision, l’ancien Premier ministre, mon prédécesseur, a fait un aveu.


M. Christian Jacob. Et ma question ?


M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Il a reconnu que le plan social de PSA avait été retardé. C’est la plus grande insulte que l’on puisse faire au peuple, au monde du travail, et c’est vous qui l’avez faite ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)


Monsieur Jacob, quand un citoyen m’interroge et me demande : « Sur les 35 heures, y a-t-il débat ? », je lui réponds : « Monsieur, » parce que je le respecte (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), « il y a débat » parce qu’en démocratie, le droit au débat existe. Ce n’est ni de la faiblesse, ni de la maladresse, mais simplement de la politesse (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP dont plusieurs membres miment un mouvement de brasse) que d’indiquer à un citoyen qu’il a droit de dire ce qu’il pense sans avoir la même opinion que vous. Nous sommes en démocratie.


Maintenant, je vais vous dire ma position et je vais vous décevoir. La position qui est la mienne, et qui a toujours été la mienne – et c’est pourquoi j’ai toujours combattu votre politique –, c’est que la durée légale du travail est de 35 heures et qu’elle ne changera jamais tant que la gauche sera au pouvoir. C’est l’engagement du Premier ministre et du Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Il n’y a pas d’autre position possible.


Puisque vous vouliez une clarification,…


M. Patrice Verchère. Surtout le PS !


M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …je vous réponds qu’il y a la droite, l’UMP, qui est à la fois pour la fin de la durée légale du travail et pour le rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires – il faut choisir ! – et nous, qui avons choisi les 35 heures, lesquelles servent de base de calcul pour les heures supplémentaires.


Les 35 heures, durée légale du travail, c’est une conquête sociale, une conquête de la gauche, qui appartient aux Français et que nous n’avons pas envie de voir oublier. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Jean-Marc Ayrault n'est pas pour le retour aux 35 heures

Éditorial de lucienne magalie pons

 Jean-Marc Ayrault a assuré ce mardi  30 Octobre qu'il n'était "pas question de revenir sur les 35 heures", pour expliciter ses propos sur les 35 heures  en réponse  à  des questions qui lui avaient été posées le Lundi 29 septembre par les lecteurs du Parisien au siège de ce quotidien.
 

Cette précision  s'imposait à la suite d'une tempête de réactions  que la droite et ses lieutenants  voulaient relancer en polémique  en déformant  des propos que le Premier Ministre avait tenu la veille le 29 Octobre en répondant  à un  lecteur du Parisien qui s'interrogeait sur un retour au 39 heures.




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Ce qui avait été dit la veille ne portait pas à l'interprétation que les réactionnaires de droite lui ont donnée, mais nous n'en sommes plus à nous étonner de les voir mentir sans vergogne en déformant les propos de Jean-Marc Ayrault.

Ci-dessous, voici un  extrait de cette interviewe , et en le lisant on voit bien que le Premier Ministre n'évoque pas un retour aux 35 heures


COMPETITIVITE, 35 HEURES

Freddy Pambou. Vous avez une petite idée de ce qu’il y a dans le rapport Gallois ?
Bien sûr, nous avons dialogué en permanence avec Louis Gallois. Le 6 novembre, j’annoncerai les orientations des mesures que nous prendrons, je n’attendrai pas quatre ans.
Marc Ichbia. Reviendrez-vous sur les 35 heures si besoin est ?
Elles ont déjà été beaucoup assouplies. Il y a des accords d’entreprise...
Puisque la loi a été faite dans un but qui apparemment n’a pas fonctionné, pourquoi s’entêter?
Elle a produit des effets positifs.
Elle a coûté une fortune à l’Etat.
Elle n’a pas causé de problèmes aux grandes entreprises parce qu’elles ont su se réorganiser. Elle a causé plus de difficultés aux petites entreprises, il ne faut pas le nier.
Si demain, on revenait à 39h payées 39, des gens seraient peut-être ravis?
Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort.


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...