Éditorial de lucienne magalie pons
La bonne nouvelle , tout s'est bien passé
05 novembre 2012
04 novembre 2012
Monseigneur André Vingt-Trois s'est exprimé sur le projet de loi de mariage homosexuel
Éditorial de lucienne magalie pons
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Devant 120 évêques réunis à Lourdes en Assemblée plénière, le Cardinal André Vingt-Trois s’est exprimé
hier 3 novembre, dans une partie de son discours d’ouverture, sur le projet de loi
de mariage homosexuel, quatre
jours avant la présentation de ce projet de loi en Conseil des Ministres.
Un discours qui ne laissera pas indifférents non seulement les catholiques mais aussi toute personne sensée qui
se reconnaît dans les arguments développés par le Cardinal André Vingt-Trois.
Nous avons relevé notamment que pour le Cardinal «la question fondamentale est le respect de
la réalité sexuée de l'existence humaine et de sa gestion par la société. Une
vision de l'être humain sans reconnaître la différence sexuelle serait une
supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait
une discrimination entre les enfants».
Le cardinal a aussi estimé que «Contrairement à ce que l'on nous
présente, ce ne serait pas le "mariage pour tous", ce serait le
mariage de quelques-uns imposé à tous» et au cours de son intervention dont vous retrouverez tous les développements
dans son intégralité dans la vidéo ci-dessous, il a donné notamment une large place aux droits de
l’enfant.
Par ailleurs interrogé sur le risque que l'Église soit taxée
d'homophobie, Monseigneur André Vingt-Trois a
clairement répondu: «Je ne vois pas en quoi le fait de dire que le
mariage ne peut se constituer sans la bisexualité, est homophobe. À moins qu'on
dise que l'homosexualité est devenue la norme universelle sur laquelle il faut
s'aligner».
Nous soulignerons que le Cardinal André Vint-Trois a aussi demandé qu'il y ait un débat et que les questions
puissent être abordées clairement et que les Français soient clairement
informés».
En ce qui nous concerne nous adhérons pleinement aux arguments
développés par le Cardinal André Vingt-trois, comme nous avons adhéré
pleinement il y a quelques jours à l’Essai du Grand Rabbin de France Gilles
Bernheim intitulé « Mariage Homosexuel,
Homoparentalité et adoption »
EN DIRECT à LOURDES
Séance d'ouverture de l'Assemblée plénière des évêques de
France
Diffusé le 03/11/2012 / Durée 40 mn
Discours d'ouverture par le cardinal André Vingt-Trois.
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02 novembre 2012
Conseil des Ministres du 31 0ctobre 2012
Éditorial de lucienne magalie pons
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Classé sous : Etat & Institutions
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Publié le 31 oct 2012
Compte-rendu du Conseil des ministres du 31 octobre 2012 ORDONNANCE - PROTECTION JURIDIQUE DES MAJEURS À WALLIS-ET-FUTUNA, EN POLYNESIE FRANCAISE ET EN NOUVELLE-CALEDONIE Le ministre des outre-mer a présenté une ordonnance portant extension et adaptation à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie des dispositions du droit civil et du droit de l’action sociale relatives à la protection juridique des majeurs [...]Classé sous : Etat & Institutions
01 novembre 2012
Politique gestuelle et bras d'honneur
Éditorial de lucienne magalie pons
Le langage et les gestes vulgaires des
personnages politiques, et les écrits des journalistes qui les
rapportent en nous en expliquant le
pourquoi et le comment, sans
réprouver leurs attitudes, entachent l’image de la France.
Il y a des politiques qui se croient tout permis, ces gestes qui
suffiraient dans la rue à déclencher une
bagarre ou une émeute, sont lourds de conséquences quand ils sont commis par des hommes
politiques qui ont bien d’autres moyens de communication à leur disposition pour expliquer leurs opinions.
Après ça on demandera à certains jeunes de bien se tenir en toutes circonstances,
mais quand le mauvais exemple vient de ceux
que l’on considère comme faisant
partie des élites ou édiles en raison
des fonctions ministérielles ou
parlementaires qu’ils ont exercées ou exercent, comment voulez-vous
que les jeunes ne le suivent pas ?
On a bien raison de dire que le
poisson commence à pourrir par la tête.
En fait ces politiques se comportent comme des marionnettes, quand ils
sont sur la scène publique ou devant des caméras ils se montrent comme des parangons de vertus et de moralité politique, mais dès
qu’il se retrouve en petit comité et se croit en privé à l’abri des écoutes et des
regards, ils se lâchent, leur naturel
revient au galop et alors ils se livrent à
commettre des gestes de voyous, comme des bras d’honneur pour ne citer
qu’un cas récent.
Parfois même ils se permettent dans l’hémicycle en séance à faire des doigts d’honneur, à interrompre un orateur député et ministre en poussant des interjections ironiques, à faire du tapage de la voix, en poussant des cris ou des "hou hou ", ou des bruits de tablettes redoublés, et aussi de quitter les lieux, au mépris de l'ordonnance de la séance ou en méprisant la
solennité des débats et des lieux.
Et ce sont ces mêmes milieux
politiques et médias d’opposition qui lancent, pour tromper l’opinion, des accusations de
couacs injustifiés en manipulant et
déformant le sens des déclarations de nos dirigeants.
Il y a trop peu de politiques d’opposition de nos jours qui pourraient se prévaloir d’incarner les vertus sociales et politiques dont il se réclame, celle que les citoyens attendent d'un député, d'un sénateur, d'un leader de parti.
Sans avoir à remonter aux qualités de
l’honnête homme du XVII° siècle, homme de Cour le plus souvent, et qui dit Cour dit pouvoir, nous
attendons des politiques de notre époque, en général, qu’ils se conduisent en "honnête politique", celui qui sait
discipliner ses mots, son regard, ses émotions, ses gestes, celui qui se refusent à donner le
mauvais exemple d’un langage agressif, d’un mensonge ou d’un comportement moral et physique vulgaire tout près de la violence, comme par
exemple un bras d’honneur, un geste
provocant dont tout le monde connaît la signification
sexuelle.
Et enfin on attend surtout des hommes des sérails politiques
actuels, qu’ils restent courtois et se respectent entre eux, qu’ils nous
respectent, et qu’ils se respectent
eux-mêmes, en exprimant leur désaccord,
c’est la condition sine qua non
du « mieux vivre
ensemble », même s’il est parfois pénible de vivre ensemble quand on se retrouve
dans une
position d’opposant par rapport à
un programme politique ou à des déclarations, qu’ils émanent des uns ou des
autres.
Rien n’empêche les uns et les autres de s’opposer et de motiver ses arguments contraires , d’interpeller les politiques ou les élus, de proposer , de faire des recommandations, on dit que de la
discussion jaillit la lumière, mais tout
interdit à l’homme qui respecte les autres et se respecte lui-même de s’opposer
en employant des mots agressifs, proches de l’insulte, ou
de faire des gestes provocants, ceci
abaisse le débat au niveau des caniveaux.
Or il n’y a rien de plus intéressant que d’élever les débats quand on
veut être entendu par ses opposants.
31 octobre 2012
Grèce : l'Eurogroupe se réunira début Novembre pour statuer sur le sort de la Grèce
Éditorial de lucienne magalie pons
Après
quatre mois de négociations
tendues et à rebondissements, maintes
fois suspendues et reprises, les experts- inspecteurs de la
"troïka" représentant les créanciers internationaux de la
Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale
européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux
semaines avec un accord sur presque tous
les points, sauf sur les questions
sociales et de droit du travail.
Le rapport de la
Troïka sera remis tout
prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la
réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées les modalités en vue de trouver une solution « durable »
et éviter que la Grèce ne tombe en faillite
et sorte de la Zone Euro.
Antonis
Samaras, le Premier Ministre Grec est actuellement dans une position délicate, il conduit la destinée de son pays comme un funambule
marche sur un fil avec d’un côté de son balancier
la pression lourde de la Troîka
et de l’autre côté la pression de la coalition Gouvernementale Grecque.
Antonis
Samaras dans l’attente d’une décision de
l’Eurogroupe qui devrait se réunir en début du mois de Novembre, doit
aussi faire voter un programme
d'austérité de 11,5 milliards d'euros pour obtenir une nouvelle tranche d'aide
indispensable pour éviter la faillite des comptes publics d'ici fin novembre.
Encore
faut-il sur ce dernier point qu’il soit entendu par les partis membres du Gouvernement grec de coalition, ce qui ne parait pas acquis encore à ce jour.
Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant à ses partenaires de la coalition
gouvernementale qu'un accord avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le
train de mesures d'économies à adopter
soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionnent
le versement des aides au pays par ses
créanciers , a vu cet accord remis en cause par 2 des partis de la coalition.
Le Premier ministre grec face à
ses partenaires de la
Coalition a insisté sur l'urgence de parvenir à un accord afin
d'éviter au pays de se trouver un défaut
en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu,
nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes
au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone
euro et sortira de la crise".
ooOoo
En Europe
aussi des positions contradictoires se font jour avant la réunion de l’Eurogroupe,
notamment entre les partisans de la
restructuration de la dette grecque par les créanciers publics, et ceux d’une
action de rachat de créance grecque sur le marché secondaire.
ooOoo
Après quatre mois de négociations tendues et à rebondissements,
maintes fois suspendues et reprises, lesexperts- inspecteurs
de la "troïka" représentant les créanciers internationaux de la
Grèce (Fonds monétaire international, Banque centrale
européenne et Commission européenne) ont quitté Athènes il y a environ deux
semaines avec un accord sur presque tous
les points, sauf sur les questions
sociales et de droit du travail.
Le rapport de la
Troïka sera remis tout
prochainement et c’est dans le cadre de l'Eurogroupe (UE-BCE-FMI) dont la
réunion est prévue pour le début du mois de Novembre que seront examinées les modalités en vue de trouver une solution « durable »
et éviter que la Grèce
ne tombe en faillite et sorte de laZone Euro.
Rien n’est encore décidé, mais en attendant ce moment crucial,
différentes prises de position se sont
manifestées en Europe pour lancer des jalons, pourrions-nous dire.
Vendredi 26 octobre dans une
interviewe à la chaîne de télévision allemande ZDF affirmait Wolfgang Schäulbe …, affirmait : « …..Malgré plusieurs
plans d'aides et des mois de négociations, le cas grec n'est toujours pas
réglé. "Nous voulons que la
Grèce puisse rester au sein de la zone euro. Mais la Grèce a beaucoup à faire.
Cela n'est pas encore décidé" ? "Il y a des doutes sur le fait que la Grèce ait pu honorer tous
ses engagements jusqu'à présent. Ces doutes devront être levés dans le
futur", a-t-il ajouté.
Mercredi 24 Octobre Wolfgang
Schäuble avait déjà démenti le bouclage
d'un accord, annoncé prématurément : .. "Il n'y a aucune nouveauté à
notre connaissance (...) Il n'y a toujours rien de neuf", avait-il
affirmé.
La commission Européenne et le Fonds monétaire international avait
déjà démenti qu’un accord avait été
trouvé en indiquant toutefois un « avancement des discussions, et le gouvernement allemand, depuis plusieurs
semaines attend le rapport de la troïka avant toute décision.
Le porte-parole du gouvernement allemand,
Steffen Seibert, a rejeté lundi 29 Octobre l'idée d'une nouvelle restructuration de la
dette grecque.
Le magazine allemand Der Spiegel, écrivait que
la troïka pourrait suggérer que les
créanciers de la Grèce
acceptent d'abandonner une partie de leur créance contractée par le pays,
c'est-à-dire que le sauvetage de la
Grèce serait financé par les contribuables de ces pays
créanciers.
En France Le Président de la République lors d’une
conférence de presse tenue le Lundi 29 Octobre à l’issue d’une rencontre avec
les dirigeantsde l'OCDE, du Fonds monétaire international (FMI), de l'Organisation mondiale du commerce
(OMC), de la Banque et de l'Organisation internationale du
travail (OIT), ne s’est pas avancé à émettre des spéculations.
En réponse
à une question qui lui était posée sur deux hypothèses, a savoir la restructurations de la dette grecque par
les créanciers publics ou une action de rachat de créance grecque sur le marché
secondaire , François Hollande invité à commenté la prise de position
allemande a répondu notamment
"Sur la Grèce, le rapport de la
troïka est attendu maintenant dans les
jours qui viennent. Une réunion de l'Eurogroupe est prévue pour le début du
mois de novembre"."C'est dans ce cadre-là que nous regarderons
quelles seront les modalités les plus efficaces dès lors que la Grèce tient ses engagements,
pour trouver une solution durable"
Il n’en
demeure pas moins qu’ Athènes espère toujours obtenir un délai jusqu'en 2016, au lieu de
2014, pour faire tomber son déficit budgétaire à moins de 3% du PIB contre 9,4%
fin 2011, et que la
Zone euro et les autres créanciers d'Athènes devront se
décider rapidement s’ils parviennent à un accord entre eux, sur le versement pratiquement immédiat d'une tranche d'aide
vitale pour la Grèce
à hauteur de 31,5 milliards d'euros, versement attendu depuis le 16 juin plusieurs
fois retardé , sans quoi la
Grèce pourrait se retrouver sans un euro dans ses caisses le
16 novembre.
En
supposant qu’un accord soit trouvé au sein de l’Eurogroupe après la remise du rapport de la Troïka la Grèce, au début
du mois de novembre, la Grèce
doit encore d’ici là parvenir à obtenir l'accord la Coalition gouvernementale grecque sur le train d’économies exigées par la Troïka qui
conditionne le versement d’un prêt de 31,2 milliards
- Rappelons
que le gouvernement grec est une émanation d'une coalition de trois partis : Nouvelle
Démocratie (droite) du Premier ministre, le Pasok (socialiste), et la Gauche démocratique, le plus petit de ces trois
partis -
Hier, Antonis Samaras, le Premier Ministre grec, en annonçant à ses partenaires de la coalition
gouvernementale qu'un accord avait été trouvé avec les créanciers de la Grèce (UE, FMI, BCE) sur le
train de mesures d'économies à adopter
soit 13,5 milliards d'euros d'économies supplémentaires qui conditionne
le versement des aides au pays par ses créanciers , a vu cet accord
remis en cause par des partis de la
coalition.
_ Le socialiste Evangélos
Vénizélos du Pasok a estimé , sans
émettre d’objection sur le montant des mesures d’économies à réaliser, que
l’annonce du Premier Ministre est
"précipitée" et "regrettable » , selon lui "il y a une marge pour améliorer ces
mesures sans changer les objectifs budgétaires". Evangélos Vénizélos a invité le Premier
Ministre à demander davantage de
concessions aux créanciers internationaux du pays avant une rencontre des
ministres des finances de la zone euro le 12 novembre. "Nous appelons le
gouvernement à faire de son mieux, à faire usage des forces nationales afin de
rechercher la meilleure issue possible à cette réunion cruciale de l'Eurogroupe",
a déclaré Evangelos Venizelos, à des responsables du parti d'après un communiqué.
_ De son côté le parti de la Gauche Démocratique (Dimar) le
troisième parti membre de la coalition, avait déjà déclaré qu'il n'était pas en accord avec
l'issue des négociations, notamment sur les
nouvelles mesures d’assouplissement du droit du travail, qui
font l’objet d'un refus catégorique de sa
part, alors que le chômage dans
le pays est désormais de plus de 25% de la population active. La Gauche démocratique a réaffirmé son désaccord avec les résultats
des négociations en matière de réformes du droit du travail, en confirmant qu'elle
voterait contre.
Par
ailleurs Takis Athanasopoulos, président
de l’Agence des privatisations a annoncé
une révision à la baisse de l'objectif de privatisations, fixé à environ 11
milliards d'euros d'ici la fin 2016, alors qu’Athènes Athènes s'était jusqu'ici fixé un objectif
d'environ 19 milliards d'euros d'ici la fin 2015.
Le Premier ministre grec a
insisté face à ses partenaires de la Coalition sur l'urgence de parvenir à un accord afin
d'éviter au pays de se trouver un défaut
en rappelant notamment … : "nous avons fait tout ce que nous avons pu,
nous n'avons plus de temps, nous sommes arrivés à des améliorations importantes
au dernier moment. Si cet accord est approuvé et le budget est voté, la Grèce va rester dans la zone
euro et sortira de la crise".
30 octobre 2012
Jean Marc Ayraut a assuré Mardi à l'Assemblée Nationale que la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine, ne changerait jamais tant que la Gauche sera au pouvoir
Éditorial de lucienne magalie pons
Réponse du Premier Ministre « Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort.
Ce numéro de Christian Jacob dans l’hémicycle n’a pas convaincu les téléspectateurs qui comme nous ont pour habitude de suivre les débat en
direct et en plus avaient déjà entendu ce matin le Premier Ministre sur LCP et lu le 29
Octobre le Parisien.
Pour en revenir à l’Assemblée Nationale voici un extrait en vidéo de la séance où l'on peut voir et entendre ce que Monsieur Christian Jacob a avancé et ce que le Premier Ministre a rétorqué , au passage vous remarquerez les facéties des députés de la droite que l'on peut considérer comme des exercices de guignols qui ne devraient pas avoir leur place dans l'hémicycle :
Extrait du compte rendu de la séance - ( source : Site de l' Assemblée Nationale) :
M. le président. La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, ce matin, nous nous sommes réveillés en nous disant que vous aviez changé, que vous n’étiez plus ni dans le dogme, ni dans le sectarisme, puisque vous avez déclaré que le retour aux 39 heures n’était plus « un tabou ». Enfin une bonne nouvelle ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.) Vous ne vous êtes sans doute pas fait beaucoup d’amis dans votre propre camp ; j’imagine que Mme Aubry et M. Jospin ont adoré. Mais, maintenant que vous avez franchi le cap, allez au bout de votre logique et nous serons à vos côtés, monsieur le Premier ministre. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.)
Surtout, n’accusez pas la presse d’avoir mal interprété vos propos : à trois reprises, dans cette interview, vous avez été relancé sur le sujet ; à trois reprises, vous avez répondu de la même façon.
N’acceptez pas d’être méchamment recadré par votre ministre du travail. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Ce matin, nous avons cru qu’il allait demander en direct votre démission.
M. Patrice Verchère. Qui gouverne ?
M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, ce qui nous inquiète et ce qui inquiète les Français, c’est votre inconséquence. Comment être crédible, cet après-midi, devant votre majorité, après avoir dit, ce matin, que votre position n’était pas celle du Gouvernement ? Un chef de gouvernement qui dit que sa position n’est pas celle du Gouvernement, c’est une première sous la Ve République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Il y a quelques jours, à cette tribune, je vous demandais s’il y avait encore un pilote dans l’avion.
M. Jacques Myard. Non !
M. Christian Jacob. Aujourd’hui, il est une chose dont les Français sont sûrs, c’est qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre. (Mmes et MM. les membres des groupes SRC et écologiste se lèvent et applaudissent. – (« Debout ! Debout ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Écoutons le Premier ministre, mes chers collègues.
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur le président Jacob, vous êtes un homme formidable (« Ah ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP), mais vous avez un petit problème : vous avez perdu la mémoire. En effet, si vous combattez les 35 heures,…
M. Christian Jacob. Et vous ?
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …si vous êtes même pour l’abrogation de la durée légale du travail – c’est le programme du candidat que vous soutenez à la tête de l’UMP –,
…
M. Michel Herbillon. Quelle est votre réponse ?
M. Christian Jacob. …vous oubliez une chose, monsieur Cop..., pardon, monsieur Jacob. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) J’allais vous appeler M. Copé, mais lui est encore meilleur que vous : il en appelle à la rue. C’est assez extraordinaire ! (« Répondez ! » sur les bancs du groupe UMP.)
M. Christian Jacob. C’est vous qui êtes Premier ministre !
M. le président. S’il vous plaît, mes chers collègues !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Vous oubliez une chose, disais-je, c’est qu’en 2007, non seulement vous n’avez pas abrogé la loi sur les 35 heures, mais vous les avez étendues aux très petites entreprises. Vous voyez bien que vous avez la mémoire courte ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je vais vous dire une chose simple (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), très simple. Vous êtes très forts en manipulations et en mensonges (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP – Applaudissements sur les bancs du groupe SRC), et je vais vous en donner une preuve. La semaine dernière, à la télévision, l’ancien Premier ministre, mon prédécesseur, a fait un aveu.
M. Christian Jacob. Et ma question ?
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Il a reconnu que le plan social de PSA avait été retardé. C’est la plus grande insulte que l’on puisse faire au peuple, au monde du travail, et c’est vous qui l’avez faite ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
Monsieur Jacob, quand un citoyen m’interroge et me demande : « Sur les 35 heures, y a-t-il débat ? », je lui réponds : « Monsieur, » parce que je le respecte (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), « il y a débat » parce qu’en démocratie, le droit au débat existe. Ce n’est ni de la faiblesse, ni de la maladresse, mais simplement de la politesse (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP dont plusieurs membres miment un mouvement de brasse) que d’indiquer à un citoyen qu’il a droit de dire ce qu’il pense sans avoir la même opinion que vous. Nous sommes en démocratie.
Maintenant, je vais vous dire ma position et je vais vous décevoir. La position qui est la mienne, et qui a toujours été la mienne – et c’est pourquoi j’ai toujours combattu votre politique –, c’est que la durée légale du travail est de 35 heures et qu’elle ne changera jamais tant que la gauche sera au pouvoir. C’est l’engagement du Premier ministre et du Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Il n’y a pas d’autre position possible.
Puisque vous vouliez une clarification,…
M. Patrice Verchère. Surtout le PS !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …je vous réponds qu’il y a la droite, l’UMP, qui est à la fois pour la fin de la durée légale du travail et pour le rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires – il faut choisir ! – et nous, qui avons choisi les 35 heures, lesquelles servent de base de calcul pour les heures supplémentaires.
Les 35 heures, durée légale du travail, c’est une conquête sociale, une conquête de la gauche, qui appartient aux Français et que nous n’avons pas envie de voir oublier. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a assuré mardi à l'Assemblée
nationale que la durée légale du travail, fixée à 35 heures par semaine,
"ne changerait jamais tant que la gauche sera au pouvoir".
Il est indéniable que Christian
Jacob , Président du Groupe UMP à
l’Assemblée Nationale dans son intervention s’est livré
à un exercice de manipulation et de mensonges dans l’hémicycle en interprétant avec une mauvaise foi
évidente les propos que le Premier avait
tenu ce matin sur LCP matin par lesquels
il assurait qu'il n'était "pas
question de revenir sur les 35 heures".
L’intervention du Premier
Ministre sur LCP Matin était en relation avec une question qui lui avait été
posée la veille par un lecteur du Parisien, au cours d’un entretien, lequel
s’interrogeait sur un retour aux 39 heures, question qui avait reçu une réponse
très claire du Premier Ministre.
Pour mémoire et resituer cette question du lecteur du
Parisien et la réponse qu’il avait
obtenue du Premier Ministre, voici ce nous pouvons lire dans le Parisien du 29 Octobre :
Question : « Si
demain, on revenait à 39h payées 39, des gens seraient peut-être ravis?
Réponse du Premier Ministre « Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort.
Pour en revenir à l’Assemblée Nationale voici un extrait en vidéo de la séance où l'on peut voir et entendre ce que Monsieur Christian Jacob a avancé et ce que le Premier Ministre a rétorqué , au passage vous remarquerez les facéties des députés de la droite que l'on peut considérer comme des exercices de guignols qui ne devraient pas avoir leur place dans l'hémicycle :
Ayrault : la durée légale du travail "ne changera jamais" avec la gauche Vidéo LCIWAT sélectionnée dans Actualité
Extrait du compte rendu de la séance - ( source : Site de l' Assemblée Nationale) :
M. le président. La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, ce matin, nous nous sommes réveillés en nous disant que vous aviez changé, que vous n’étiez plus ni dans le dogme, ni dans le sectarisme, puisque vous avez déclaré que le retour aux 39 heures n’était plus « un tabou ». Enfin une bonne nouvelle ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.) Vous ne vous êtes sans doute pas fait beaucoup d’amis dans votre propre camp ; j’imagine que Mme Aubry et M. Jospin ont adoré. Mais, maintenant que vous avez franchi le cap, allez au bout de votre logique et nous serons à vos côtés, monsieur le Premier ministre. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI.)
Surtout, n’accusez pas la presse d’avoir mal interprété vos propos : à trois reprises, dans cette interview, vous avez été relancé sur le sujet ; à trois reprises, vous avez répondu de la même façon.
N’acceptez pas d’être méchamment recadré par votre ministre du travail. (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP.) Ce matin, nous avons cru qu’il allait demander en direct votre démission.
M. Patrice Verchère. Qui gouverne ?
M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, ce qui nous inquiète et ce qui inquiète les Français, c’est votre inconséquence. Comment être crédible, cet après-midi, devant votre majorité, après avoir dit, ce matin, que votre position n’était pas celle du Gouvernement ? Un chef de gouvernement qui dit que sa position n’est pas celle du Gouvernement, c’est une première sous la Ve République ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Il y a quelques jours, à cette tribune, je vous demandais s’il y avait encore un pilote dans l’avion.
M. Jacques Myard. Non !
M. Christian Jacob. Aujourd’hui, il est une chose dont les Français sont sûrs, c’est qu’il n’y a plus de pilote dans l’avion. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre. (Mmes et MM. les membres des groupes SRC et écologiste se lèvent et applaudissent. – (« Debout ! Debout ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Écoutons le Premier ministre, mes chers collègues.
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur le président Jacob, vous êtes un homme formidable (« Ah ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP), mais vous avez un petit problème : vous avez perdu la mémoire. En effet, si vous combattez les 35 heures,…
M. Christian Jacob. Et vous ?
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …si vous êtes même pour l’abrogation de la durée légale du travail – c’est le programme du candidat que vous soutenez à la tête de l’UMP –,
…
M. Michel Herbillon. Quelle est votre réponse ?
M. Christian Jacob. …vous oubliez une chose, monsieur Cop..., pardon, monsieur Jacob. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) J’allais vous appeler M. Copé, mais lui est encore meilleur que vous : il en appelle à la rue. C’est assez extraordinaire ! (« Répondez ! » sur les bancs du groupe UMP.)
M. Christian Jacob. C’est vous qui êtes Premier ministre !
M. le président. S’il vous plaît, mes chers collègues !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Vous oubliez une chose, disais-je, c’est qu’en 2007, non seulement vous n’avez pas abrogé la loi sur les 35 heures, mais vous les avez étendues aux très petites entreprises. Vous voyez bien que vous avez la mémoire courte ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je vais vous dire une chose simple (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), très simple. Vous êtes très forts en manipulations et en mensonges (« Oh ! » sur les bancs du groupe UMP – Applaudissements sur les bancs du groupe SRC), et je vais vous en donner une preuve. La semaine dernière, à la télévision, l’ancien Premier ministre, mon prédécesseur, a fait un aveu.
M. Christian Jacob. Et ma question ?
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Il a reconnu que le plan social de PSA avait été retardé. C’est la plus grande insulte que l’on puisse faire au peuple, au monde du travail, et c’est vous qui l’avez faite ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.)
Monsieur Jacob, quand un citoyen m’interroge et me demande : « Sur les 35 heures, y a-t-il débat ? », je lui réponds : « Monsieur, » parce que je le respecte (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), « il y a débat » parce qu’en démocratie, le droit au débat existe. Ce n’est ni de la faiblesse, ni de la maladresse, mais simplement de la politesse (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP dont plusieurs membres miment un mouvement de brasse) que d’indiquer à un citoyen qu’il a droit de dire ce qu’il pense sans avoir la même opinion que vous. Nous sommes en démocratie.
Maintenant, je vais vous dire ma position et je vais vous décevoir. La position qui est la mienne, et qui a toujours été la mienne – et c’est pourquoi j’ai toujours combattu votre politique –, c’est que la durée légale du travail est de 35 heures et qu’elle ne changera jamais tant que la gauche sera au pouvoir. C’est l’engagement du Premier ministre et du Gouvernement. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP.) Il n’y a pas d’autre position possible.
Puisque vous vouliez une clarification,…
M. Patrice Verchère. Surtout le PS !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …je vous réponds qu’il y a la droite, l’UMP, qui est à la fois pour la fin de la durée légale du travail et pour le rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires – il faut choisir ! – et nous, qui avons choisi les 35 heures, lesquelles servent de base de calcul pour les heures supplémentaires.
Les 35 heures, durée légale du travail, c’est une conquête sociale, une conquête de la gauche, qui appartient aux Français et que nous n’avons pas envie de voir oublier. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Jean-Marc Ayrault n'est pas pour le retour aux 35 heures
Éditorial de lucienne magalie pons
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Ce qui avait été dit la veille ne portait pas à l'interprétation que les réactionnaires de droite lui ont donnée, mais nous n'en sommes plus à nous étonner de les voir mentir sans vergogne en déformant les propos de Jean-Marc Ayrault.
Ci-dessous, voici un extrait de cette interviewe , et en le lisant on voit bien que le Premier Ministre n'évoque pas un retour aux 35 heures
COMPETITIVITE, 35 HEURES
Freddy Pambou. Vous avez une petite idée de ce qu’il y a dans le rapport Gallois ?
Bien sûr, nous avons dialogué en permanence avec Louis Gallois. Le 6 novembre, j’annoncerai les orientations des mesures que nous prendrons, je n’attendrai pas quatre ans.
Marc Ichbia. Reviendrez-vous sur les 35 heures si besoin est ?
Elles ont déjà été beaucoup assouplies. Il y a des accords d’entreprise...
Puisque la loi a été faite dans un but qui apparemment n’a pas fonctionné, pourquoi s’entêter?
Elle a produit des effets positifs.
Elle a coûté une fortune à l’Etat.
Elle n’a pas causé de problèmes aux grandes entreprises parce qu’elles ont su se réorganiser. Elle a causé plus de difficultés aux petites entreprises, il ne faut pas le nier.
Si demain, on revenait à 39h payées 39, des gens seraient peut-être ravis?
Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort.
Jean-Marc Ayrault a assuré ce mardi 30 Octobre qu'il n'était "pas
question de revenir sur les 35 heures", pour expliciter ses propos sur les 35 heures en réponse à des questions qui lui avaient été posées le Lundi 29 septembre par les lecteurs du Parisien au siège de ce quotidien.
Cette précision s'imposait à la suite d'une tempête de réactions que la droite et ses lieutenants voulaient relancer en polémique en déformant des propos que le Premier Ministre avait tenu la veille le 29 Octobre en
répondant à un lecteur du Parisien qui s'interrogeait sur un retour au 39 heures.
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Ce qui avait été dit la veille ne portait pas à l'interprétation que les réactionnaires de droite lui ont donnée, mais nous n'en sommes plus à nous étonner de les voir mentir sans vergogne en déformant les propos de Jean-Marc Ayrault.
Ci-dessous, voici un extrait de cette interviewe , et en le lisant on voit bien que le Premier Ministre n'évoque pas un retour aux 35 heures
COMPETITIVITE, 35 HEURES
Freddy Pambou. Vous avez une petite idée de ce qu’il y a dans le rapport Gallois ?
Bien sûr, nous avons dialogué en permanence avec Louis Gallois. Le 6 novembre, j’annoncerai les orientations des mesures que nous prendrons, je n’attendrai pas quatre ans.
Marc Ichbia. Reviendrez-vous sur les 35 heures si besoin est ?
Elles ont déjà été beaucoup assouplies. Il y a des accords d’entreprise...
Puisque la loi a été faite dans un but qui apparemment n’a pas fonctionné, pourquoi s’entêter?
Elle a produit des effets positifs.
Elle a coûté une fortune à l’Etat.
Elle n’a pas causé de problèmes aux grandes entreprises parce qu’elles ont su se réorganiser. Elle a causé plus de difficultés aux petites entreprises, il ne faut pas le nier.
Si demain, on revenait à 39h payées 39, des gens seraient peut-être ravis?
Développez ce point de vue, mais vous verrez qu’il fera débat. Mais pourquoi pas ? Il n’y a pas de sujet tabou. Je ne suis pas dogmatique. La seule chose qui me préoccupe, c’est que la France est en panne, et il faut que l’on redémarre le moteur, à fond. Mais pas pour foncer dans le mur. Pour y arriver, il faut trouver les bons compromis. Le monde des entreprises a ses représentants, le monde du travail a ses représentants. C’est pour cela que je suis partisan de la négociation. C’est comme ça qu’on s’en sort.
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