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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Il manque une trentaine de parrainage à Marine Le Pen, candidate du Front national à la Présidence de la République, l'Elysée, pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle.
Interrogée jeudi en point de presse sur sa collecte des parrainages Marine Le Pen a indiqué «Je cherche, je trouve difficilement», en faisant remarquer qu'il ne restait que «6 jours ouvrables» pour rassembler les 500 signatures nécessaires.
Marine Le Pen a précisé que «27 maires s'étaient rétractés».
Le front National est crédité d’un électorat estimé à minima autour de 17 % et ce serait tout à fait souhaitable que ses électeurs voter pour leur candidate, si Marine Le Pen ne pouvait se présenter, le résultat des votes au premier tour serait tronqué et ne reflèterait pas tous les courants politiques majoritaires, à savoir le PS, l’UMP, et le Front national dont la Présidente candidate arrive en 3me position dans les sondages.
La clôture des recueils de parrainages au Conseil Constitutionnel est fixée au 16 mars.
Il est certain que les parrains potentiels qui ne se sont pas encore décidés devraient faire un effort sinon nous pourrions considérer qu’ils sont partisans de leur propre clan au mépris de la démocratie et de l’ensemble des électeurs.
Jeudi 8 mars, Alessandra Sublet et toute l'équipe de « C à Vous » recevaient Carla Bruni-Sarkozy l‘épouse du Président sortant.
Qui a vu Carla Bruni en exercice de Top Modèle et de Chanteuse il y a quelques années, qui a pu admirer ses toilettes et accessoires plus élégants les uns que les autres qui l’a depuis son mariage avec Nicolas Sarkozy jusqu’à sa grossesse, qui a pu admirer ses toilettes et accessoires plus élégants les uns que les autres, est bien surpris maintenant de voir son visage et corps élargis et les vêtements simples, pour ne pas dire ordinaires, qu’elles arborent maintenant.
Cette métamorphose qui ferait passer Carla-Bruni Sarkozy pour une femme du peuple, convient sans doute à Nicolas Sarkozy, lequel comme on le sait fait des pieds et des mains pour ramener à lui les voix de ceux ce qu’il considère comme « des gens faisant partie de l’immense majorité silencieuse » dont il se réclame comme ses partisans..
C’est ainsi que dans l’Emission C à vous Carla Bruni s‘est présenté dans une ambiance conviviale, et dans un décor de plateau des plus sommaire consistant en une cuisine ou officiait Babette prolongée par une petite salle où se trouvait une table et quelques chaises.
Nous voulons bien que Carla Bruni et son époux visent à se rapprocher de « ces gens qui font parti de l’immense majorité silencieuse » dont son époux s’est réclamé (ndlr : récemment) mais tout de même banaliser et niveler par le bas à ce point l’apparition sur l’écran de l’épouse du Président de la République sortant, confine à la provocation.
D’autant que cette prétendue majorité silencieuse n’est qu’une vue de l’esprit présidentiel, en fait la population française ne correspond pas à cette image globale uniforme et silencieuse, ce qui justement caractérisent les français c’est que chacun d’entre eux se distingue par son allure particulière et des propos et des goûts libérés tout à fait originaux, ce qui est reconnu dans le monde entier même si ça ne plait pas à tout le monde.
Quand à être « une majorité silencieuse » comme le dit Nicolas Sarkozy, c’est parce qu’il n’a jamais voulu l’entendre, il l’a pourtant entendu à Bayonne, mais depuis il a pris ses précautions pour que ça ne se reproduise plus.
Pour en revenir à C à vous, Carla Bruni en arrivant sur le plateau a offert en toute simplicité des livres à Alessandra Sublet, notamment un ouvrage sur la maternité « L'éloge des mères », une attention charmante puisque Alessandra Sublet est enceinte.
L’émission s’enchaîne, une petite séquence dans la partie cuisine dans laquelle Babette s’active pour préparer le repas qui réuniront plus tard tous les participants, on parle cuisine, Carla Bruno avoue qu’elle cuisine à la maison : "Je cuisine pour mon fils, pour mon homme." , mais on apprend qu’elle ne cuisine jamais à l'Élysée, elle n'oserait pas .
Alessandra Sublet prend ensuite des nouvelles du bébé Sarkozy la jeune Giulia, (ndlr : dont la population française est censurée de sa photo), Carla Bruni indique qu’elle se porte bien et elle revient à expliquer ce que nous savons déjà , à savoir qu’elle ne veut pas la montrer : "Je rechigne un peu à parler de ma fille, c'est comme ouvrir une porte, c'est très dangereux, ce n'est pas fait pour des enfants, et ce n'est pas un dû et un devoir de montrer ses enfants. Je ne montre pas les miens, et j'ai le droit. "
Ndlr : personne ne le lui conteste le droit qu’elle revendique et cet épisode sans aucun intérêt aurait pu ne pas être évoqué à l’écran, mais c’était sans doute le moyen de rappeler que Carla Bruni est une épouse mais aussi une « mère », une femme conventionnellement complète en quelques sorte, une image qui doit compter dans la campagne à mettre en évidence, puisque Nicolas Sarkozy a dit il y a quelques jours : » Maintenant j’ai une famille solide, une femme et des enfants … », oui mais avec Carla sa dernière épouse, les deux précédentes sont aussi les mères des enfants précédant Giulia, et ce n’est pas de maintenant qu’il a une famille, traversière certes, mais une famille tout de même.
Après ces séquences au niveau des casseroles, du livre de « l’éloge de la maternité, des couches, et du danger des caméras pour les enfants présidentiels, on passe à un morceau de choix, son homologue Michelle Obama qui entre autres œuvres caritative ou humanitaire , s’occupe de lutter contre l’obésité infantile, Carla Bruni est admirative et parle de l’américaine en la décrivant spontanée et dynamique, et en comparant la liberté de Michelle Obama à la sienne elle avoue :
: "J'aimerais bien pouvoir faire les choses sans que ce soit toujours mal pris." Elle rappelle ensuite qu'en France, le statut de la « première dame » n'est pas reconnu, contrairement aux États-Unis où la femme du président possède un cabinet à elle. "Moi si je prend quarante personnes à l'Élysée, je suis morte" dit-elle.
Vient le moment de casser la croute, tout le monde s’installe autour de la table, à la bonne franquette et on parle rimes et musique.
Carla Bruni parle de son enfance et nous apprenons qu’elle écrit toujours en rimes depuis son enfance, et que c’est à l’âge de 17 ans qu’elle est allé voir, comme fan, Louis Bertignac, à l’époque guitariste du groupe « Téléphone » , la carrière de chanteuse de Carla Bruni démarre peu après avec un premier album, pour lequel le musicien Louis Bertignac a effectué « un travail de délicatesse » souligne Carla Bruni très admirative.
On grignote, apparemment Babette est une cuisinière hors pair, Carla Bruni est les participants dégustent et se délectent tout en parlant, pendant que défilent des photos sur un écran secondaire, ont voit Carla dans toute son ancienne splendeur de mannequin en toilette de prestige, mince comme un fil, et soudain elle déclare -"Là je les sens les dix kilos en trop" - "Je n'ai pas la grossesse maigre" …. , (Ndlr : effectivement elle a bien épaissie, et il en reste quelque chose encore …puisque que Giulia Sarkozy est née depuis un peu plus de 4 mois.)
L'interview reprend, cette fois ce sont les médias en général qui en prennent plein les quenottes, notamment l’hebdomadaire « Marianne ».
Carla Bruni parle des articles que Marianne avait écrits soulevant la possible implication de sa fondation dans un scandale financier. "On est sous l'égide de la fondation de France, tout est faux", se défend-elle avec un regard incisif.
Moment d’attendrissement, elle est invitée à rappeler son plus beau souvenir en tant que « première dame ». Elle raconte sa rencontre avec Nelson Mandela. Carla Bruni l'admire, elle évoque avec une émotion particulière son propre son rôle : "C'est une aventure extraordinaire, ça serait un peu tiré par les cheveux de s'en plaindre."
J’ai oublié dans le cours de l’intervention la séquence visite en Angleterre, l’évocation de la Reine d’Angleterre et du Prince consort son époux, Carla Bruni juge que ce sont des gens courtois bien éduqués … etc… comme elle l’a fait aussi pour Michelle Obama.
Dans toutes ces circonstances où elle se trouve en visite d’Etat, pour répondre à une question à savoir « son moment le plus stressant » Carla Bruni répond "Oh mais je stresse à chaque fois, j'ai peur", mais au-delà de son stress, elle ressent une grande joie à vivre ces situations inédites.
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Il y a eu aussi une séquence sur les intentions politiques de Nicolas Sarkozy , lequel avait déclaré le matin à JJ Bourdin sur RMC Info et BFM TV qu’il arrêterait la politique s’il n’était pas réélu le 6 Mai.
Nous avons volontairement isolé cette séquence pour bien en saisir la quintessence volatile.
Interrogée à ce sujet sur France V , l’épouse du Président a fait entendre qu’elle comprenait , dans cet éventualité, son envie de changer de vie.
Par le passé Carla Bruni à titre personnel avait confié aux médias qu’un seul mandat présidentiel, en tant qu’épouse, lui suffirait.
Mais cette fois l’enjeu se présente à courte échéance et Carla Bruni-Sarkozy, semble craindre avec un certain humour noir, qu'un éventuel second mandat ne soit fatal à son époux, «un homme qui donne tout». «J'ai peur qu'il meure, tout d'un coup» a-t elle redouté …
«J'ai peur pour lui ….. J'ai peur pour sa santé, ça paraît bête, mais parce qu'il se donne tellement à fond, il ne se ménage pas du tout. Il a un sens du devoir, Nicolas, inimaginable …. » …., «Il a un sens du devoir qu'il emmène à la maison le soir, qui est tout le temps là» ………., «Il n'arrête jamais, il ne coupe jamais, il travaille tout le temps. Il travaille, je ne sais pas, vingt heures par jour».
«Donc j'ai peur qu'il meure, tout d'un coup, qu'il tire trop sur la corde», a-t-elle ajouté en riant.
Puis plus sérieusement elle a expliqué : «Il sera obligé d'arrêter la politique» «C'est inhérent à la fonction, mais tout ne le monde ne l'a pas fait comme ça, et tout le monde ne le fera pas comme ça peut-être. Peu de gens ont sa force».
Priée aussi de commenter la déclaration matinale de Nicolas Sarkozy à JJ. Bourdin, Carla Bruni-Sarkozy a soutenu son intention :
«Mais attendez, qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse après président de la République française? Vous voulez qu'il redevienne ministre, qu'il redevienne maire? Il ne peut pas. Donc il sera obligé d'arrêter la politique», a-t-elle déclaré en évoquant un deuxième mandat …… «Mon mari, c'est un homme qui donne tout, quand il le fait, il donne tout. Et donc il aura tout donné à son mandat ou à ses deux mandats, …. « Il donnera tout ce qu'il peut donner et après, je pense qu'il changera de vie», a-t-elle conclu en fin de séquence.
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Carla Bruni s’est livrée en un live inédit en interprétant « Déranger les pierres. », mais je n’ai pu trouver sur Internet un extrait vidéo sans défaut technique, ce qui m’a déterminé à ne pas le publier ici.
Nicolas Sarkozy -
1/ Le Beau parleur d'Yssingeaux ...
Autour de la visite : avis et commentaires
Un homme averti en vaut deux, pour éviter la « chienlit » basquaise, la destination exacte du déplacement d’hier du Président sortant avait longtemps tenue secrète et dévoile pratiquement au dernier moment, quelques heures à l’avance.
Avant que le cortège de campagne n’arrive à Yssingeaux, les CRS étaient positionnés sur les ronds-points, l’accès à l’Usine Lejaby était coupé et le service d’ordre renforcé.
Nicolas Sarkozy tenait à aller ramasser les lauriers de la reprise de Lejaby dont il est inutile de rappeler ici dans le détail les conditions
Dans l’ensemble les médias écrivent que cette visite de courtoisie aux 52 ouvrières ex-Lejaby s’est bien déroulée, ce qui est vrai puisqu’il n’y a pas eu d’incidents sur les lieux mêmes, mais ils n’insistent pas trop sur le mécontentement ou l’indifférence de certaines ouvrières dont les propos sont à rechercher dans différents médias, presse et audio visuel, pour mesurer à quel point les ouvrières de Lejaby, reprises par un fournisseur de LVMH, étaient partagées l’opportunité de cette visite, certaines n’ étaient pas convaincues par la venue de Sarkozy. «Que voulez-vous que ça nous rapporte ?» disait l’une d’elle , …, «Le remercier ? Pourquoi ? On lui doit rien, on s’est battu, c’est tout. Il aurait été obligé de bouger de toutes les manières. Ne serait-ce que parce qu’Arnaud Montebourg a été le premier à venir», assure une autre.
Entendu hier sur une radio une ex-Lejaby qui affirmait qu’elle avait préféré renoncer à la formation qui lui était proposé après avoir lu son contrat, en effet à la lecture il lui est apparu qu’une clause, noyée parmi d’autres, stipulait que les salariées ( ndlr :reconverties au travail du cuir) serait tenues d’accepter toutes propositions de mutations dans d’autres usines situées dans d’autres localités ou régions.
Du fait, sa vie avec son mari et sa famille étant ancrée à Yssingeaux, où ils ont leur racine, elle a préféré « tout lâcher » et s’inscrire au chômage, et elle envisage avec sa prime de départ de créer sa propre activité.
Certaines ouvrières interrogées par des médias se montrent satisfaites et considérant que c’est une chance de retravailler elles disent qu’elles font tout pour s’adaptent à ces méthodes de travail du cuir qui leur paraissent inintéressantes, et bien sûr on peut bien les comprendre, mais pour d’autres plus critiques elles affirment qu’il leur est très dur d’abandonner leurs anciens reflexes de confection de la lingerie, et que c’est très difficile et pas évident d’acquérir en même temps une nouvelle formation, que c’est tout autre chose , et finalement certaines se demandent si elles vont pouvoir continuer.
Un ancienne ex-Lejaby, 35 ans de pratique dans la confection de la lingerie, a fait savoir : "A titre personnel, sa venue ne me fait ni chaud, ni froid. Mais c'est un honneur pour l'entreprise …Il avait promis de venir, il vient, au moins il tient sa promesse"
Pour d’autres, il ne saurait être question de remercier Nicolas Sarkozy, elles revendiquent qui si elles ne sont pas allées au chômage c’est grâce à elles, à leur ténacité et à leur lutte de plusieurs semaines
Bernadette Pessemesse, une représentante syndicale CGT, qui avait pris la tête du mouvement le dit franchement : «C'est la mobilisation qui nous a fait gagner la bataille" assène Bernadette Pessemesse, une représentante syndicale CGT qui avait pris la tête du mouvement."
Pour d’autres ouvrières qui abordent l’aspect politique de cette visite, il ne fait aucun doute que la visite de Nicolas Sarkozy en pleine campagne électorale n'a rien d'une coïncidence. Il vient "chercher des voix", dit l’une d’entre elles qui dit tout haut ce que ses collègues pensent tout bas, pour cette ouvrière "il n'a fait que son boulot, il est élu pour cela".
La visite :
A son arrivée, chacune des ouvrières est restée à son poste de travail et c’est le Président sortant qui a fait le tour des tables pour venir les saluer une à une avec une certaine précaution pour ne pas dire prudence.
Il échange avec les ouvrières, se montre intéressé par ce qu’elles font, demande si la reconversion dans la maroquinerie n’est pas «trop dure»……passe aux questions techniques «Et la colle, elle est spécifique ?», mais aussi il s’interesse aux blouse de travail ……«Et qui a choisi les blouses Vichy ?» demande-t- il, tout ça pour montrer que tout roule comme sur des roulettes dans le cadre d’une reconversion ‘réussie » grâce à la formation.
Un petit encart politique, près d’une table de travail, il parle de son idée de référendum sur les droits et devoirs des chômeurs, étendus en un droit à la formation. «C’est la réponse à la crise, affirme-t-il, il n’y a pas d’âge pour apprendre.»
Une ouvrière rétorque : «On n’a plus 20 ans.»
«Et moi, alors ?» répond le candidat, c ’est comme une nouvelle jeunesse, je suis sûr que, quand vous rentrez le soir chez vous, votre mari ou votre compagnon se demande si il n’y a pas quelque chose de changé en vous… Vous êtes formidables.», mais la table fait la moue.
A peu près les mêmes questions et les mêmes compliments de table en table ….. avec quelques variations .... «Vous avez meilleur moral que la première fois que je vous ai vues.» …. , et enfin il propose une photo.
Les ouvrières acceptent et le candidat UMP pose entouré d’ouvrières en reconversion dans le luxe
Le fond de l’affaire : promouvoir et généraliser la formation professionnelle
Pour Nicolas Sarkozy « la formation professionnelle « est la meilleure réponse à la crise.
"Vous êtes la démonstration que l'on peut apprendre à tout âge, dit-il, car ce n'est pas une question d'âge justement, mais de volonté."
Diversion, une employée prend des nouvelles de la petite Giulia. "Elle n'a pas dormi cette nuit" répond Nicolas Sarkozy.
Ndlr : réponse banale, tout le monde sait que les parents répondent presque toujours ça pour se faire mousser, pour jouer les victimes au grand cœur parental tout dévoué à leur progéniture.
Jusque-là les échanges ont été cordiaux, presque tirés au cordeau, rien ne déborde, nous supposons que Nicolas Sarkozy qui aiment la compagnie des femmes doit baigner dans l’huile , mais en arrivant à la table de Bernadette Pessemesse, Nicolas Sarkozy reconnaît la figure syndicale des ex-Lejaby, une femme de caractère, courageuse qui ne s’en laisserait pas conter… prudence… prudence… il s’agit de ne pas laisser se refroidir l’atmosphère, un rapide bonjour, quelques paroles brèves, le Président s’éloigne : "Il a eu de la chance de nous trouver sur son chemin, grâce à nous, il a compris que l'emploi devait être une priorité parmi les priorités", ironise Bernadette Pessemesse. "Qu'a-t-il fait depuis 5 ans pour les autres usines? Nous sommes en période électorale, c'est pour cela qu'il s'est penché sur notre sort."
Devant les journalistes, Nicolas Sarkozy tient à présenter son intervention désintéressée en extirpant le sauvetage d’Alsthom pour comparaison : "En 2004, quand j'ai sauvé Alstom, j'étais en campagne présidentielle? …. Non!", et alors que personne ne le relance, il s’engage en monologue comme pour se justifier …..: "Vous allez me dire que j'étais dans la perspective de 2007. Mais alors, soit je fais quelque chose, et on me dit que ce n'est pas bien; soit je ne fais rien, et on me dit que ce n'est pas bien non plus".
Laurent Wauquiez, élu dans le département, en long blouson rouge dont la couleur provoquerait la fureur d’un taureau s’il s’en trouvait un dans le coin, était au côté de Nicolas Sarkozy tout au long de cette visite et en conclusion il fait remarquer "Les ex-Lejaby ont donné une belle leçon à tout le monde"
Ndlr : Ce sera pour ainsi dire le « mot de la fin » de Lejaby, sans jeu de mot s’il vous plait !
Pour être juste il faut dire que quelques rares ouvrières se sont montrées « enthousiastes, d’après les médias qui rapportent que l’une d’elles s’est rapproche pour figurer sur la photo avec Nicolas Sarkozy et Laurent Wauquiez, elle trouve que "C'est normal qu'il vienne, c'est l'aboutissement d'un combat".
Une de ses collègues moins avancée est plus ou moins d’accord "Il a participé à sa façon, alors ce n'est pas illogique qu’il vienne", opine-t-elle.
Mais de là à voter pour lui? …, . est-elle- interrogée …… "C'est personnel" tranche-t-elle.
Le beau parleur :
A la sortie de l’usine, une ouvrière reconnaît que «rencontrer un président est quelque chose d’important dans une vie». Mais elle reconnaît aussi que c’est «C’est un beau parleur» tout en affirmant que «lui ou un autre, ça ne changerait pas grand-chose». Elle aussi sait déjà pour qui elle va voter, mais refuse de le dire aux médias.
Le cortège du candidat est parti pour rejoindre Saint- Juste- Saint- Rambert ou le candidat Nicolas Sarkozy est attendu par quelques 3000 militants UMP et sympathisants, la déléguée syndicale CGT distribue des tracts aux journalistes, encore présents sur le site de l’Usine, sur lesquels on peut lire «Nous refusons cette récupération qui veut faire oublier son bilan catastrophique pour l’emploi. Monsieur Sarkozy, vous n’êtes ni le sauveur ni le défenseur des droits de la femme.»
2/ le Meeting de Saint-Just-Saint Rambert
Après avoir visité l’Usine ex- Lejaby et courtisé politiquement les ouvrières en cours de formation professionnelle à la maroquinerie de luxe, Nicolas Sarkozy rejoignait avec son cortège Saint Just-Saint Rambert où il s’est exprimé lors d’une réunion publique devant 3000 militants UMP et sympathisants.
"La France est à un tournant, a constaté le président sortant, …., soit elle prend la voie du progrès, du travail, [soit elle dit] oui à tous les corporatismes, au partage du temps de travail, aux 35 h, et dans ce cas, ce sont vos enfants qui le paieront cher."
Là encore toujours les mêmes imprécations politiques qu’il devient superflu de commenter … elles finiront par glisser comme des gouttes de pluie sur un carreau de vitres et n’intéresseront plus personnes tant elles se répètent avec quelques variations de forme comme le boléro de Ravel (voir la vidéo ci-dessous)
Il faut noter que des affrontements en amont du meeting ont éclatés entre des manifestants, notamment membres de la CGT d’après les médias
Quelques 200 à 300 manifestants étaient venus pour exprimer leur opposition à la politique quinquennale de Nicolas Sarkozy.
Les CRS les ont violemment exclus du parking de la salle où se déroulait le meeting , notamment les CRS ont chargé ces manifestants pour les repousser à plusieurs centaines de mètres de la salle. A plusieurs reprises, ils ont utilisé des gaz lacrymogènes et distribués des coups de matraques aux manifestants les plus actifs.
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Le matin Nicolas Sarkozy s'était offert Bourdin sur BFM TV/RMC, encore des propositions tournant autour de ses terrains de prédilections avec aussi des propositions qui seraient pour certaines plutôt du ressort de l'intendance, mais sans trop de chiffrage et moyens d'y parvenir, mais ce qui a fait le scoop de la journée du Jeudi 8 mars c'est sa déclaration par laquelle il a affirmé que s'il n'était pas réélu il quitterait définitivement la vie politique.
Les cadres de l'UMP risquent donc s'il n'est pas réélu de se trouver encore en plus grande difficulté pour les élections législatives de Juin s'il perdent leur idole et toutes ses relations de chefs de Groupes et d'entreprises qu'ils n'auront plus les moyens de "faire parler" en leur faveur.
Nous n'épiloguerons pas davantage sur cette émission Bourdin and Co au demeurant dans la ligne de cet animateur qui pose des questions hot pour fournir à ses interlocuteurs politiques que ces chaînes soutiennent les moyens d'y répondre à leur avantage. Vous trouverez la vidéo ci-dessous .
Reportage vidéo: (nous regrettons de n'avoir pu télécharger une vidéo de la visite de courtoisie ( et de passage de pommade) aux ouvrières ex-Lejaby)
Pour revoir l'émission du JT de 20 heures de France 2 du 7 mars 2012, il convient de reporter l'adresse ci-dessous dans votre fenêtre de recherche sur votre PC, pour suivre l'interview de François Hollande par David Pujadas qui intervient en cours d'émission, il convient de placer votre curseur à 27 minutes 38 secondes :
Par ailleurs François Hollande était l'invité de la matinale d'Europe 1 de 7 heures à 9 heures le 7 mars. Retrouvez les temps forts de son intervention.
_______ Les premières questions pièges de Brice Toussaint n'ont pas désarçonnées François Hollande
Nous avons essayé de trouver un intérêt à l’émission présenté hier soir par David Pujadas « Des paroles et des actes, » cependant à peu près tout ce qui a été dit sur le plateau était déjà archiconnu, maintes fois rebattu et débattu par ailleurs, et toujours dans la même gamme défensive de la part de Nicolas Sarkozy, qui s’est flatté un moment de faire de l’audimat.
Nous n’avons pas apprécié dans ses réponses « mea culpa » quelques variations intimistes qu’il s’est accordées pour répondre à des questions qui ne méritaient pas d’être remises sur la sellette, notamment pour justifier son comportement le soir de son élection en 2007, dont il s’est acquitté en s’apitoyant sur les circonstances de sa vie privée en expliquant que ce soir-là cette soirée qui devait être celle son couronnement (sic) au moins professionnel, une partie de sa tête était consacrée à ses problèmes personnels.
Sur la soirée du Fouquet's le soir de sa victoire en 2007, le président-candidat a aussi déclaré qu'il conservait un "souvenir ambivalent" de la soirée, en compagnie de plusieurs hommes d'affaires de ses amis, dans la mesure où le couple qu'il formait alors avec Cecilia Sarkozy était en train d'"exploser". "Je n'ai pas impacté le poids du symbole", a-t-il expliqué.
Sur le "Casse toi pov'con " à double détente à l'adresse d'un pêcheur au port de Guilvinec en 2007 et l'année suivante à un visiteur du Salon de l'Agriculture, Nicolas Sarkozy a déclaré (pour le pécheur) qu'il n'aurait pas dû répondre agressivement , pour le visiteur du Salon de l'Agriculture , il a reconnu : .."J'ai fait une erreur (...) quand on m'insulte gratuitement je n'aime pas bien ça, mais (comme) président je n'aurais pas dû réagir comme ça."
Mais au cours de l’émission en face de Laurent Fabius, alors que ce dernier devant ce flot de satisfaction présidentiel quinquennal, lui faisait remarquer qu’en matière d’emploi et de pouvoir d’achat « la population considère que votre bilan est un échec », il lui a coupé la parole et s’est emporté en criant les dents serrées en fixant son interlocuteur " Vous n'avez pas voté la suppression de la Taxe professionnelle, vous n'avez pas voté l’Impôt recherche, vous n'avez pas voté l’investissement d'avenir .......et vous osez avec un culot d'acier venir dire que quand cous arriverez vous ferez tout pour l'investissement et la compétitivité .. ..... pour terminer sa phrase en aboyant Tartuffe … Tartuffe … !
Tartuffe, un mot qu’il avait déjà utilisé pour critiquer les propositions de l’opposition et de François Hollande il y a quelques jours, sans le nommer bien sûr, en les accusant de cynisme et en terminant aussi sa phrase en martelant « « Tartuffe … Tartuffe » …
Nous ne savons pas si dans l’émission le mot … Tartuffe …était destiné à Laurent Fabius qui lui faisait face, toujours courtois et souriant, ou à l’opposition socialiste et François Hollande.
Nicolas Sarkozy qui disait un peu plus avant qu’il n’aurait « pas du répondre comme ça » lorsqu’il se justifiait ses écarts de langage … s’est encore laissé allé en martelant « Tartuffe Tartuffe …, mais pour lui sans doute il se sentait gratuitement insulté quand Fabius lui opposait son échec…
Mais sans doute Nicolas Sarkozy pratique-t-il Molière en lecture, puisque un peu plus tôt il avait protesté de l’imposture à l’encontre de François Lenglet allant même jusqu'à le traiter de menteur … lequel visiblement en fut outré ( voir la vidéo).
( Ndlr : Tartuffe le personnage de Molière est généralement considéré comme un imposteur , un hypocrite, un pique assiette …)
Pour en revenir sur son échange avec Laurent Fabius, Nicolas Sarkozy s’est montré très agressif et aussi tenu. Laurent Fabius a eu beaucoup de mérite de rester courtois et le plus souvent souriant.
Dans toute les séquences de l’émission Nicolas Sarkozy s’est employé à défendre son bilan, avec une énergie qui se manifestait comme bien souvent en agressivité, à se départir de sa réputation de « président des riches, et aussi à annoncer ce qu’il ferait s’il était réélu, en s’efforçant de se présenter comme un président légitimé ( par ses succès, son bilan, son "audimat" et l'approbation des "braves gens de la majorité silencieuse " ) qui s’élancerait pour ainsi dire, sans peur et sans reproches, pour un nouveau quinquennat, dont on a parfois l’impression qu’il croit déjà s’y trouver.
Ce que nous pouvons lui reprocher c’est qu’il a tout fait pour accaparer la conduite de l’émission en ne laissant pas les intervenants parler, que ce soit les journalistes, ou François Lenglet ou Laurent Fabius, quand la discussion prenait une tournure qui risquait de le gêner, par exemple il n’hésitait pas à leur couper la parole et avec un ton tranchant il contredisait et développait le sujet à son avantage en polissant tout pour rendre son action et ses intentions lisses et claires comme de l’eau de roche.
Face à François Lenglet, il s’est dédouané notamment de sa «réputation de président des riches » en argumentant sur l’ISF en disant que la France en Europe à sa connaissance était la seule à l’avoir maintenu.
Dans ce qui pourrait être considéré comme des propositions nous avons noté une droitisation encore plus accentuée :
- Impôt sur les bénéfices minimum pour les grands groupes du CAC 40, dont il attend "2 à 3 milliards d'euros de recettes" annuelles, pour concourir à la réduction des déficits publics. Citant le groupe pétrolier Total, Nicolas Sarkozy a souligné qu'une "entreprise localisée en France doit payer un impôt sur les bénéfices minimum". "Il restera à définir à partir de quand on est un grand groupe", a-t-il observé.
ndlr : comment se fait-il que ce président qui se démène pour ne passer pas pour "le président des riches" ait souffert pendant cinq ans ce privilège fiscal en faveur de ces grands groupes ?
- Le RSA soumis à une évaluation. Les efforts d'insertion" des bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) seront "évalués tous les dix-huit mois". Nicolas Sarkozy a confirmé la généralisation des contrats de sept heures d'intérêt général pour les bénéficiaires du RSA qui n'ont aucune activité.
- Le nombre d'immigrés accueillis chaque année divisé par deux. Le nombre d'immigrés accueillis chaque année sera divisé par deux, autour de 100.000, au lieu de 180.000 a annoncé Nicolas Sarkozy en estimant qu'il y a "trop d'étrangers" en France. L'attribution du RSA et du minimum vieillesse pour les étrangers sera conditionnée à une "certaine durée de présence sur le territoire français et de durée d'activité", a-t-il ajouté. ( Pourront bénéficier du RSA et du minimum vieillesse les immigrés qui auront "résidé 10 ans en France et travaillé 5 ans")
ndlr : on l'attendait sur l'immigration illégale mais c'est surtout sur l'immigration légale que Nicolas Sarkozy va trancher en deux
- Une dose de proportionnelle. Une "dose de proportionnelle" sera introduite aux élections législatives et concernera "10 à 15% des sièges" - "Je considère qu'il est profondément injuste et profondément anormal que des millions d'électeurs ne soient pas représentés au Parlement", a-t-il expliqué, il a également confirmé son intention de diminuer le nombre de députés.
Nicolas Sarkozy a enfin proposé ( pour l'avenir) que les parrainages des candidats à l'élection présidentielle ne soient plus apportés par les maires mais par le "peuple", citant "à titre indicatif" une proportion de 3% de l'électorat.
International. Nicolas Sarkozy a promis de se rendre en Israël et chez les Palestiniens quelques jours après sa victoire, s'il est réélu, et de prendre une "initiative" de la France et de "toute l'Europe" pour faire de 2012 "l'année de la paix" au Proche-orient.
L’émission très longue fait penser à un blanchiment dans lequel le linge sale aurait été tassé au fond de corbeille et que l’on nous a montré sur le séchoir des vêtements bien propres et déjà repassés par le vent de l’histoire.
On n’a pas parlé des questions (tabou) pour Nicolas Sarkozy qui préoccupent en priorité les Français, Nicolas Sarkozy s’est surtout longuement étendu sur lui, sur son bilan ripoliné et sur ses récentes et nouvelles propositions qui semble accentuer son clin d’œil vers un électorat plus à droite que l’UMP pur sucre, une façon toute politicienne de lancer un appel à un certain électorat.
Enfin « Des Paroles et des actes » a posé à Nicolas Sarkozy les questions rituelles :
-que ferait-il en priorité s’il était élu Président en 2012 ?
Nicolas Sarkozy l’air pleinement épanoui a répondu : évidemment j'irais à Berlin, évidemment j'irais chez Madame Merkel à Berlin , ( une femme de confiance qu'il admire ), puis ensuite qu'il partirait en Israël et chez les palestiniens, en expliquant qu’il souhaite que la France et derrière elle tous les pays d’Europe ….."nous prenions une initiative pour que l'année 2012 soit l'année de la paix"
-et quand on le questionne comment il fêterait sa réélection ?
Nicolas Sarkozy répond qu’il a maintenant une famille, une famille solide et qu’il la fêtera avec sa femme et ses enfants et peut-être quelques amis en ajoutant « je n’aurais pas besoin d’être hébergé ailleurs » …
ooooooooooooooo/ L'émission :
ooooooo
Extraits :
ses écarts de langage, les faits relatés à sa façon et des explications incroyables ..
oooooooooooooooooo Sur l'immigration et les étrangers :
Aucune candidate, aucun candidat, invité sur un plateau n'est autant malmené et mis sur le gril que Marine Le Pen, au lieu d'analyser son programme et ses propositions ce qui aurait le mérite d'éclairer les télespectateurs, une cabale de journalistes ou animateurs et leurs autres invités politiques ( femmes ou hommes selon le cas, sadiques dans tous les cas, tentent de la pourchasser comme on pourchasse un gibier pour se délecter comme des chiens d'une curée qu'il espèrent meurtrière.
Hier soir sur TF1 c'était le cynique Michel Field qui espérait s'abreuver du sang de la victime qu'il voulait abattre, savez vous comment ? en ressortant encore le père de Marine et sa citation sur Brasilach et en reprochant à Marine d'avoir participé à un bal en Autriche.
Ce que l'on peut dire c'est que Marine Le Pen s'en est expliqué courageusement et sans faiblir face à la meute qui était rassemblée sur le plateau pour la déchirer.
De même quand Jean Luc Mélenchon est intervenu sur le plateau en gros plan comme sur une scène, avec une voix et des airs de comédien de tragicomédie, pour encore accabler Marine Le Pen, on peut voir les visages satisfaits et épanouis des journalistes de la meute dont la productrice de l'émission Laurence Ferrari avait concocté le programme de l'émission encore une fois pour mettre Marine le Pen en difficulté.
A remarquer aussi que les journalistes se sont montrés plus que complaisants avec Jean Luc Mélenchon puisque qu'ils avait fait passer Marine Le Pen avant pour lui donner à Jean Luc Mélenchon l'occasion de jeter son fiel à son tour.
Le fil blanc (je devrais dire rouge) est trop gros, l'émission était fabriquée, c'est devenu une habitude pour les chaines d'inviter dans leurs émissions Marine Le Pen et Jean Luc Mélenchon pour tenter d'écraser Marine Le Pen et faire de l'audimat populiste aussi et finalement c'est le résultat inverse qui se produit, l'émission "Parole de candidat" est apparue hier comme une émission détournée par des journalistes qui sortent de leur devoir d'information pour se montrer dans un role d'inquisiteur et d'accusateur qui n'est pas le leur à l'écran , Marine Le Pen s'en est sortie indemne, qui mieux est, elle grimpe dans les sondages..
Et en plus elle fait monter l'audimat, en effet, hier soir dans cette émission le pic d'audience est montée avec Marine Le Pen à 5 400 000 téléspectateurs sur une moyenne de 4 800 000 téléspectateurs.
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1°) Marine Le Pen et Field le venin :
Laurence Ferrari a commencé son émission en expliquant qu’elle devait permettre aux Français d’interpeller les candidats, d’abord par « les français qui sont là sur le plateau », puis elle a annoncé Marine Le Pen qui effectivement est arrivée sur le plateau.
Mais avant que les Français qui « sont là sur le plateau » commencent à poser leurs questions, Laurence Ferrari a tenté de mettre mal à l’aise son invitée en lui rappelant les récentes propositions de Nicolas Sarkozy pour enfin lancer sa question venin : Est que vous avez l’impression que cette campagne à droite toute … peut vous gêner ? … est-ce qu’elle vous agace ?
Ca y est nous y voilà … Laurence Ferrari aurait joui, médiatiquement s’entend, si dès le début de son émission Marine Le Pen avait parue gênée, agacée.,
Remarquons au passage qu’elle aurait pu s’agacer de la question en elle-même qui était posée justement pour tenter de l’agacer, mais tout au contraire Marine Le Pen très à l’aise , pas gênée du tout, a répondu avec une pointe d’ironie : « Non parce que les Français ne sont quand même pas dupes, je dis que quand j’entends parler Sarkozy je rajeunis de 5 ans, parce que j’ai exactement le sentiment d’être en 2007 , on a déjà entendu...
Effet Boomerang ......ce n’était pas la réponse qu’attendait Laurence Ferrari et c’est elle très agacée qui la coupe pour réorienter la question … pour la suite voir la vidéo, mais avant je tenais à souligner les manœuvres grossières des journalistes contre Marine Le Pen qui crèvent l'écran.
avertissement - si la vidéo ci dessus ne se présente pas spontanément, cliquez sur le lien en dessous du carré noir et vous vous retrouverez sur le site d'origine.
Monsieur François Hollande a propose de taxer les salaires au-dessus de 1.OOO.OOO d'euros d'un taux d'imposition de 75 %.
Naturellement avec leur mentalité de requin les UMP et la droite lui ont crié dessus en le traitant d'irresponsable, et sans le nommer Nicolas Sarkozy l'a taxé de cynisme et traité de tartuffe dans un de ses discours. Et plus encore d'une même voix ils attisent des peurs économiques et sociales en affirmant que ces salariés de hauts niveaux quitteraient la France , n'investiraient plus en France dans les affaires, ne créeraient plus d'entreprises, d'où perte de croissance et accroissement du chômage, en insistant sur l'injustice d'une telle menace fiscale, que l'une des haute responsables de la campagne du candidat de l'UMP, a même qualifié de "spoliation" ...
Monsieur Hollande s'est expliqué sur le sujet en insistant sur l'effet de moralisation que représenterait une telle disposition fiscale. et nous le suivons sur ce terrain.
Mais comme il est candidat naturellement il mesure ses paroles pour ne pas prêter à polémique.
Par contre moi simple citoyenne non encartée politiquement, j'ai ma liberté de parole, j'en profite et je dis à ces personnes qui se payent un très gros salaires sur le dos du travail de leurs salariés et qui se sentent visés par la proposition de François Hollande, je leur dit carrément de faire leur valise, qu'ils partent ces mauvais contribuables , on s'en passera, çà laissera la place libre à ceux qui ont l'intention de payer leur impôts en travaillant avec des salaires corrects pour eux et leurs salariés et en restant en France. .
Nous n'avons pas besoins ici de profiteurs qui s'enrichissent en s'octroyant des salaires excessifs tirés du travail de leurs salariés sous-payés et de spéculation fictives en Bourse, et qui en plus bénéficient de cadeaux fiscaux qui leur ont été accordés jusqu'à présent par le système en place.
Encore mieux si j'étais Présidente de la République je prendrais des mesures légales pour les déchoir de leur droits civiques avec interdiction de revenir en France. On leur ouvrirait la porte et on la claquerait définitivement sur le dos. Allez oust...
Qu'on se le dise et qu'ils l'entendent bien , nous n'avons pas besoin d'eux et si on pouvait leur mettre un bon coup de pied au cul pour les faire partir plus vite, on le ferait avec plaisir.