A Bayonne il accusait surtout "une infime minorité de voyou" et des gens proches de l'Eta, mais c'est maintenant principalement le PS que Nicolas Sarkozy et ses partisans accusent principalement.
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Les médias insistent surtout sur les incidents du Centre ville de Bayonne, mais c’est toute la journée de Nicolas Sarkozy qui n’a pas baigné dans l’huile ! Dès le début d’après-midi, alors qu’il visitait l’exploitation agricole de Philippe et Christine Saint-Estève, le président candidat a été piqué au vif.
Ces deux agriculteurs qui comme tant d’autres ne gagnent qu’un Smic à deux ont de plus en plus de mal à survivre et à tenir leur exploitation.
L’agricultrice à fait savoir au Président-sortant leurs charges de travail … «Des heures il y en a, on n’est pas à 35 heures», lâche-t-elle.
Nicolas Sarkozy répond : «Moi, non plus.»
L’agricultrice qui heureusement a de la répartie répond : «Oui, mais on n’a pas le même salaire.»
Sarkozy proteste en mettant en évidence qu’il n’est pas propriétaire (ndlr : terrien) «Mais, moi je ne suis pas propriétaire de 45 hectares.»
L’agricultrice rétorque : «On n’a pas la même chose en banque.»
Les médias locaux rapportent que "le candidat est piqué au vif fait mine de garder sa bonne humeur"
Les « choses » se sont nettement compliquées en milieu d’après midi à Bayonne, des centaines de personnes apparemment calmes l’attendaient dans les rues du Centre-ville, mais dès que la voiture du candidat est arrivée ils ont lancé l’offensive opposante :
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Un peu plus tard les choses se corsent à Bayonne
Un peu plus tard les choses se corsent à Bayonne
Rappel résumé des évènements du Centre Ville :
Il est 15 h 40 quand la voiture du Président s’arrête sur le long de la Nive, une bronca de sifflets et de cornes de brumes se lèvent ,les huées et les quolibets fusent en sa direction, provenant d’une foule d’opposants , composée en majorité des supporteurs de la cause basque, des indépendantistes, des militants socialistes, mais aussi de beaucoup de jeunes, dont des étudiants et des lycéens et des badauds…
En criant en en sifflant, les manifestants jettent en l’air des tracts pour une collectivité territoriale basque et quelques programmes du PS. On jette en l’air des tracts pour une collectivité territoriale basque.
Les quelques «Nicolas, président» des partisans du candidat sont recouverts par les apostrophes des manifestants … «Retourne chez Bolloré», ….. «Casse-toi pauvre con !»«Dehors !»
Autour de lui dans le cortège ses partisans outrés tentent de résister et le protège…«Ne lui marchez pas dessus !». «Allez voir en Espagne, bande d’inconscients», crie un homme venu applaudir son candidat.
«Son bilan est nul. Aujourd’hui c’est le jugement du peuple», lui répond un jeune manifestant. .
Nicolas Sarkozy s’arrête à une première boutique, deux minutes plus tard, il sort sous les un redoublement de huées et de quolibets des manifestants, .Nicolas Sarkozy se dirige vers une deuxième boutique, vu la situation dangereuse de la rue , le cortège paniqué hésite .., les membres de la délégation hésitent, ils tentent de faire marche arrière puis repartent sur un rythme soutenu pour se réfugier Nicolas Sarkozy dans le Bar du Palais ou quelques partisans UMP se trouvent déjà à l’intérieur.
Aux alentours une banderole est installée sur une façade : «Sarkozy, c’est travailler sept jours sur sept jusqu’à 77 ans. Y a bon la croissance.», sur des pancartes on peut lire pancarte o «ouf c’est la fin», « Va-t-en c’est pas ton job » … etc…
Deux Militantes UMP essaient de placer de leurs voix un « «Nicolas président», recouvert par les cris des opposants «On n’est pas comme le PS qui ne sait que hurler et agresser.», accusent des UMP.
Un homme qui se dit «profondément anti-Sarkozy», veut calmer l’ambiance «Il faut être élégant, fair-play. Moi, je respecte la fonction. C’est cela la vraie démocratie.» Les Basques ? «Ils ont un côté un peu excités.» ajoute-t-il.
Finalement les CRS arrivent à 16 15 sous les sifflets, les cris et les huées, l’atmosphère est très chaude autour du bar, ils repoussent une première fois les manifestant fortement mais en évitant la violence, les huées redoublent quand un nouvel escadron arrive à la rescousse , cette fois casqué et armé de boucliers, les coups de matraque commencent à pleuvoir mais s’arrêtent assez vite, la situation est délicate, on comprend bien que protéger un candidat président sortant pourrait prêter à confusion quand à l’intensité de leur mission, ce n’est pas comme protéger un Président tout court.
«La société civile, c’est nous», crie les manifestants.
Quelques militants UMP sont massés contre les vitres du café. «J’ai honte pour mon pays. Ils ne respectent rien. C’est indigne», lâche une UMP et une autre militante hurle avec violence vers les CRS «Tapez-leur sur la tête, ils ne savent même pas pourquoi ils sont là !» …
Une centaine de CRS sont déployés, les coups de matraque reprennent pour écarter les manifestants, à 16 h 40 ils arrivent à faire rentrer des journalistes dans le café pour une conférence de presse improvisée du candidat assiégé à l’extérieur. …
«Ici nous sommes en France, sur le territoire de la République française. Et si cela ne plaît pas à une minorité de voyous, ils devront s’y faire.» ……«Je n’accepterai pas qu’une infime minorité saccage une ville.» ! «Je me serais inquiété si j’avais été bien accueilli par des gens proches d’ETA, que j’ai combattu toute ma vie.» déclare entre autre le Président sortant.**
«Ici nous sommes en France, sur le territoire de la République française. Et si cela ne plaît pas à une minorité de voyous, ils devront s’y faire.» ……«Je n’accepterai pas qu’une infime minorité saccage une ville.» ! «Je me serais inquiété si j’avais été bien accueilli par des gens proches d’ETA, que j’ai combattu toute ma vie.» déclare entre autre le Président sortant.**
Un corridor se forme difficilement pour exfiltrer Nicolas Sarkozy
**Ndlr : Il exagère naturellement, comme d’habitude il explique tout à sa façon, …., en fait les manifestants ne sont pas des « voyous « », il ne peut pas dire qu’il s’agit d’une « infime minorité de voyous, puisque les vidéos et les photos, les écrans de télévisions, montrent des manifestants très nombreux qui ne sont pas à notre vue assurément des voyous, et s’il s’était agi d’une « infime minorité » il n’aurait pas été obligé de rester pendant une heure coincé dans le bar sans pouvoir en sortir. Par ailleurs les manifestants n’ont jamais eu l’intention de saccager la ville, ils s’opposent à lui et à l’UMP en sifflant et criant, en agitant des pancartes, et ce ne sont tout de même pas les œufs qu’ils jettent et qui viennent s’écraser notamment contre les vitres du café ou les lancées de tomates dans les rues qui risquent de saccager la ville !
Une centaine de CRS sont maintenant déployés. Les coups de matraque reprennent. Un corridor se forme pour exfiltrer Nicolas Sarkozy. Il est 16 h 40. On fait rentrer les journalistes dans le café pour la conférence de presse improvisée. «Ici nous sommes en France, sur le territoire de la République française. Et si cela ne plaît pas à une minorité de voyous, ils devront s’y faire.»«Je n’accepterai pas qu’une infime minorité saccage une ville.» Des œufs s’écrasent contre la vitre du café. «Je me serais inquiété si j’avais été bien accueilli par des gens proches d’ETA, que j’ai combattu toute ma vie.» Il est l’heure d’exfiltrer le Président jusqu’à sa voiture. Il est 17 h 05.
Le Président sous escorte de protection peut partir et prendre l'avion vers 17 h 10 pour rejoindre Bruxelles pour le Sommet Européen, d’où il est revenu dès son arrivée sur les incidents de Bayonne en Marge du sommet, en les exploitant principalement contre le PS … , peut-être les prend-t-il pour « une infime minorité de voyou » ? …
Sans blague ...!
Actualités correspondant à visite de nicolas sarkozy à Bayonne
Le Parisien - il y a 4 minutes
Dure journée de campagne pour Nicolas Sarkozy en déplacement au Pays basque. ... indépendantistes dans le centre-ville de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques).
Libération - il y a 4 minutes
BFMTV.COM - il y a 9 heures