11 novembre 2011

Grece : Lucas Papademos nommé Premier Ministre

Éditorial de lucienne magalie pons


La Grèce  a nommé hier Lucas Papademos  Premier Ministre,   en remplacement de Georges Papandreou .

Lucas Papademos formera  un gouvernement de coalition  avec pour feuille de route impérative  la mission de sauver le pays de la faillite, et éviter sa sortie de l'euro.

Lucas Papademos, 64 ans, a estimé que l'avenir de la Grèce est dans l'euro, même si sa situation actuelle, à un « carrefour crucial », est très difficile.

Il a appelé à « l'unité et la coopération » des partis pour mener à bien la  tâche qui l'attend, mais s'est  abstenu de préciser quelle sera la durée exacte de son gouvernement, dont la droite souhaite qu'il débouche sur des élections anticipées « rapides ».


Le challenge fixé par  l'Union européenne, principal créancier  d’une Grèce au  bord de la faillite, consistera pour ce nouveau Premier Ministre   à rassurer ses partenaires quant aux engagements de rigueur d'Athènes pour réduire sa  dette et  ses déficits.

C’est sur ce même objectif que les trois partis de la majorité socialiste  et de l’opposition de droite qui l’ont porté au pouvoir ont centré la mission de Lucas Papademos , tous sont convenus  qu'il devra conduire à bien  mener  à bien  les mesures d'assainissement budgétaires et boucler les négociations avec les banques détentrices de dette grecque pour réduire de 100 milliards d'euros son montant de plus de 350 milliards.

Avec  les nouveaux sacrifices  qui en résulteront  pour les Grecs, la Grèce  peut espérer être sauvée  de la faillite, en  obtenant  avant la date-limite du 15 décembre le versement de nouveaux prêts cruciaux de 8 milliards d'euros, et à terme rester dans la zone euro.


Le nouveau gouvernement de coalition placé sous la direction de Lucas Papadémos doit être investi ce jour  vendredi à 12h00 GMT.


Le patronat Grec est satisfait du choix de ce nouveau Premier Ministre, mais dès hier soir une manifestation du Syndicat Communiste « Pame » se préparait dans le centre d’Athènes pour dénoncer  que  la nomination de Lucas Papadamos , « un  technocrate socio-libéral »  selon ce syndicat , est dictée  « par la ploutocratie et l’UE »  en avançant  qu’il fut l'un des artisans de l'arrimage de la Grèce à l'euro, alors qu’il se trouvait  au poste de gouverneur de la Banque de Grèce.

Revue de Presse :


La Voix du Nord - il y a 1 heure
La Grèce a mis fin hier à un suspense de quatre jour, en confiant à l'ex-vice-président de la Banque centrale ... européenne la tâche de former un ...
20minutes.fr - Autres articles (15)

·  Lucas Papademos, le 10/10/11

Lucas Papademos, un économiste pour sauver la Grèce

Publié le 10 novembre 2011
Vu 268 fois
PORTRAIT - Ancien gouverneur de la Banque centrale grecque, où il a ancré le pays à l'euro, puis ancien vice-président de la Banque centrale européenne, Lucas Papademos, 64 ans, est un économiste apprécié des politiques. Sans expérience ministérielle, il aura la lourde tâche de redresser la Grèce.
·  papademos

Le nouveau Premier ministre grec, c'est Papademos

Publié le 10 novembre 2011
Vu 7 509 fois
Au terme de tractations politiques interminables qui ont une nouvelle fois mis à rude épreuve les nerfs des dirigeants de la zone euro, la droite et la gauche grecques ont réussi à s'accorder sur le nom du successeur de Georges Papandréou : ce sera Lucas Papademos, ancien vice-président de la BCE.




Possession de l'arme nucléaire : par Christophe Barbier

Éditorial de lucienne magalie pons


Du bon et du mauvais ...édito de Christophe Barbier

Triple A : Ah ! ah! ah! .... Jacques Attali accusé de tenir des propos irresponsables par Valérie Pécresse ...

Éditorial de lucienne magalie pons


Monsieur Jacques Attali est une personnalité française de dimension  quasi européenne, aux multiples  talents reconnus,  universitaire, écrivain, essayiste,  éditorialiste , homme politique,  conseiller officiel  privé  et honoraire de différents Présidents qui se sont succédés à la présidence de la République Françaises , homme d’affaires libéral, humaniste caritatif, musicien et chef d’orchestre, liste  de ses principales  activités non exhaustive, est l’un de ces hommes de notre époque dont l’intelligence très vive , parfois brillante  dont  l’expression et   l’imagination  très souple  l’entraîne souvent dans des prospectives  économiques et politiques  optimistes quand la situation s’y prête.

Mais dans des interviewes récentes   dont vidéos  ci -dessous,  il  intervenait  avec  précision  dans la réalité d’une crise  financière, économique et sociale qui secoue non seulement l’Europe mais encore le monde.   Après  un tour d’horizon ,  il se livrait  à une  analyse  critique  dans laquelle  il  estimait   avec des arguments rigoureux  que nous avons appréciés, : "Ne nous faisons pas d'illusion : sur les marchés, la dette (française) n'est déjà plus AAA",  avait  déclaré Jacques Attali ,  "Quand on regarde le taux de l'emprunt d'Etat à 10 ans (supérieur à 3%) et l'évolution du spread France-Allemagne (écart sur les emprunts d'Etat à dix ans passés de 40 à 120 points de base), la dette française correspond à une note AA",  en  expliquant que la France avait déjà perdu de facto sa note triple A, compte tenu de l'écart record entre les taux d'emprunt d'Etat consentis à la France et ceux, plus favorables, consentis à l'Allemagne.

Son intervention n’a pas été appréciée par la Ministre du Budget,  Valérie Pécresse, qui est montée au créneau   jeudi en qualifiant  d'"irresponsables" et de" faux"  les propos tenus  par  Jacques Attali.

"Des propos de ce type sont irresponsables car ils sont faux : aujourd'hui nous faisons tout pour garder ce « triple  A » . Dire que  le «  triple A »  est déjà perdu, se réjouir déjà du pire, c'est irresponsable", a-t-elle accusé, en ajoutant que c’était « démobilisateur pour des Français à qui nous demandons de faire davantage d’efforts »

Les propos de cette Ministre sont excessifs, Jacques Attali ne s’est pas « réjoui du pire », simplement il a donné son analyse pertinente, quand aux Français cette Ministre devrait savoir qu’ils sont à la limite de leurs efforts et qu’il arrivera prochainement le moment où ils seront dans l’incapacité d’en fournir plus.

Christian Noyer, le Gouverneur de la Banque de France, a lui aussi donné son avis  de son côté  en estimant que "La France a toujours démontré sa capacité à respecter strictement ses objectifs et je ne vois aucune raison pour qu'elle ne fasse pas de même cette fois-ci", en récusant l’idée   d'une dégradation de la note française.

"Les deux inquiétudes au niveau du budget de l'Etat nées cet été sont en passe d'être résolues", a-t-il  soutenu  dans une interview au Figaro à paraître ce jour  vendredi.

"L'augmentation des fonds propres des banques françaises d'ici mi-2012 - de 8,8 milliards d'euros - se fera sans entrée de l'Etat au capital. La deuxième hypothèque concernait la contribution de la France au Fonds européen de stabilité financière. Il est clair désormais que le montant des garanties apportées par chacun des Etats ne sera pas relevé, ce qui exclut donc a priori tout endettement additionnel pour l'Etat", a-t-il plaidé .

En quelque sorte dans notre pays il n’est  plus politiquement correct  qu’une personnalité  livre une analyse pertinente, seule la politique de l’autruche gouvernementale et de la Banque de France doit impérativement  s’imposer, à défaut la personnalité est mise au ban et accusé de tenir des propos irresponsables et faux.

La liberté d’expression  devient de plus en plus censurée dans notre pays par un pouvoir  apparemment sur la défensive,  mais à moins de s’armer de ciseaux et de couper des langues nos autorités exécutives financières  devront encore souffrir  des propos qui remettent à plat leur pensée et leur parole unique.


20minutes.fr - il y a 14 heures
C'est en tout cas ce que pense Jacques Attali, l'ex-président de la Banque européenne de Développement (BERD), qui estime que l'hexagone a déjà perdu de ...

20minutes.fr

Selon Jacques Attali, la France a déjà perdu de facto son triple A ...

www.20minutes.fr/.../821242-selon-jacques-attali-france-deja-perdu-...
il y a 15 heures – ÉCONOMIE - L'ancien conseiller de François Mitterrand estime aussi que le nouveau plan de rigueur «ne suffira pas»...

  1. ·  Perte du triple A : Pécresse critique les propos de M. Attali ...
AFP - il y a 9 heures
PARIS — La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a qualifié jeudi d'"irresponsables" les propos tenus par l'ex-président de la BERD Jacques Attali, ...

·  Valérie Pécresse juge "irresponsable" le pessimisme de Jacques Attali

tempsreel.nouvelobs.com/.../valerie-pecresse-juge-irresponsable-le-...
11-11-11 "Ne nous faisons pas d'illusion: sur les marchés, la dette (française) n'est déjà plus AAA", avait-il déclaré dans une interview à "La ...

·  (Vidéo) Triple A menacé ? Pécresse répond à jacques Attali « ces ...

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Pécresse répond à jacques Attali « ces propos sont irresponsables ». Invitée au JT de 20h de France 2 jeudi, la porte parole du gouvernement, Valérie ...

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lemediascope.fr/
il y a 6 jours – Pécresse répond à jacques Attali « ces propos sont ...

·  Perte du triple A : Pécresse critique les propos de M. Attali ...

www.lepoint.fr/.../perte-du-triple-a-pecresse-critique-les-propos-de-m...
La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a qualifié jeudi d'"irresponsables" les propos tenus par l'ex-président de la BERD Jacques Attali, qui ...

·  Valérie Pécresse

La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a qualifié jeudi d'"irresponsables" les propos tenus par l'ex-président de la BERD Jacques Attali, qui a estimé que la ...

Le Figaro - Conjoncture : Pour Noyer, la France n'entre pas en ...

www.lefigaro.fr/.../04016-20111110ARTFIG00709-pour-noyer-la-fr...



Attali juge la situation de la France... par FranceInfo


Jacques Attali par rfi

10 novembre 2011

Grèce : le successeur de Gorges Papandréou devrait être nommé ce jeudi ...

Éditorial de lucienne magalie pons


 Il ne s'agit plus de danser le sirtaki  politique devant le coffre grec  vide, les responsables  grecs  devraient se prononcer aujourd'hui .... du moins l'Europe et le peuple grec le souhaitent ....


Les ministres du gouvernement Papandreou ont remis leur démission mardi  et  le Premier ministre grec  démissionnaire  Georges Papandreou avait  annoncé mercredi un accord sur la formation d'un gouvernement de transition,  mais la concertation  des socialistes et de l’opposition conservatrice en présence de Carolos Papoulias    mercredi soir  n’a pas encore aboutie mercredi soir à  la nomination d'un nouveau Premier ministre.

 Les discussions entre les dirigeants du Parti socialiste (PASOK) et ceux de Nouvelle Démocratie (opposition de droite)  doivent  reprendre jeudi matin.

Après trois jours de négociations difficiles qui se déroulaient  entre les principaux partis politiques grecs,  le PASOK jusqu'à présent au pouvoir et Nouvelle Démocratie (ND),  sous la pression intense et répétée  des partenaires européens de la Grèce, qui souhaitent un règlement rapide de cette crise politique pour avancer sur celle de la dette dans la zone euro,  Georges Papandréou avait cependant  annoncé  dans l’après midi de Mercredi , au cours d'une allocution télévisée,  un accord sur la formation d'un gouvernement de transition, sans lui comme convenu, mais sans nommer le nom d’un successeur :

"Les principales forces politiques se rassemblent pour garantir aux citoyens que dans les prochains mois nous ferons tout ce qui est nécessaire pour (...) conforter la position du pays dans l'euro et mettre en oeuvre" l'accord européen du 27 octobre sur le désendettement de la Grèce, avait  expliqué le Premier ministre sortant,  la formation d'un gouvernement de transition est un "signal fort à nos partenaires (européens) et à la communauté internationale", avait-il souligné.

Il y a urgence  pour la Grèce,  toujours sous la menace  du gel du premier plan de sauvetage de 110 milliards de l'Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), obtenu en mai 2010 , d’autant que le  gouvernement de coalition provisoire sera chargé de faire ratifier ce second plan de sauvetage de la Grèce de conduire  le pays aux élections anticipées du 19 février 2012 .

Lundi à Bruxelles  les ministres des Finances des 17 pays de la zone euro  (Eurogroup)  ont déclaré que M. Papandréou et le président de Nouvelle Démocratie, Antonis Samaras, devaient s'engager par écrit à respecter les termes des deux plans de sauvetage de la Grèce pour qu'Athènes reçoive  le versement d’une  première tranche de  ce plan,  et selon   des responsables gouvernementaux grecs, le gouverneur de la Banque centrale de Grèce et les nouveaux Premier ministre et ministre des Finances devraient également signer.

 Les conservateurs  grecs se sont élevés contre cette exigence de l’Eurogroup, mais sans le versement d'une tranche de huit milliards d'euros de ce plan de sauvetage  la Grèce risque le défaut de paiement et de ne plus pouvoir payer retraites et salaires avant Noël et les médias rapportent que  la crise risquerait de s'étendre à toute la zone euro, voire de causer une récession économique mondiale.

Le peuple grec  aussi, sous pression  des plans d’austérités successifs qui lui  sont imposés   attendent  de leur responsables politiques,  avec une impatience croissante qui se manifeste dans les rues d’Athènes,   qu’ils agissent dans les meilleurs délais pour débloquer la crise politique qui vient se greffer sur la crise sociale qu’ils endurent depuis de longues semaines.

09 novembre 2011

Crise Italienne : Le Président de la République Italienne presse Silvio Berlusconi vers la sortie

Éditorial de lucienne magalie pons



Il est bien difficile de cerner  tous les développements  politiques qui secouent l’Italie depuis le dernier G20 de Cannes.  En puisant dans différentes informations  nous avons tenté de saisir  les lignes essentielles  d’une situation de crise Italienne  soumise à la pression de l’UE d’une part , et  des différent acteurs des partis politiques Italiens qui  restent  opposés   tant sur des élections anticipées que sur  la formation éventuelle d’un Gouvernement d’Unité Nationale et dont certains partis de gauche en plus s’opposeraient  aux mesures structurelles promises par l’Italie à l’UE .

En dernière minute, la situation est telle que  l'espoir du Président de la République( ndlr : Italienne) est d'arriver au vote définitif et à la démission de Berlusconi dès lundi, quitte à ouvrir le Parlement samedi et dimanche , selon  l’article du Site Le Point.fr . Lire  en cliquant sur le lien :  Le président Napolitano prend les choses en main

Il s’agit d’une nette accélération  par rapport  aux informations d’hier  Mardi et de ce Mercredi dans la journée,  déjà bien compliquée et déjà dépassée,  que nous reprenons ci-dessous très résumée pour ne pas  en perdre le fil :

« Pour le bien du pays »  Silvio Berlusconi avait déjà promis  mardi de démissionner après avoir perdu sa majorité absolue à la Chambre des députés  lors de la ratification des comptes publics 2010, validés par 308 voix sur 630.

Silvio Berlusconi a confirmé ce jour  qu’il démissionnerait de la présidence du Conseil italien une fois entérinées les réformes économiques d'urgence réclamées par l'Union européenne

Il a en outre a défendu sa préférence pour la tenue d'élections législatives anticipées, auxquelles il ne se présentera pas.

"Nous devons d'urgence adresser à l'Europe et au monde un signal fort montrant que nous prenons la situation au sérieux", a-t-il  lors d'une émission télévisée.

Il a rappelé son opposition à toute forme de gouvernement de transition ou d'union nationale - choix que privilégient l'opposition et nombre d'acteurs sur les marchés financiers -, assurant qu'à ses yeux, l'organisation de législatives anticipées était la seule issue viable.

Silvio Berlusconi resterait   donc  aux affaires jusqu'à l'approbation de la loi de finances et du paquet de mesures d'austérité exigées par Bruxelles, son parcours   parlementaire pourrait se prolonger  au moins jusqu’à l’adoption du nouveau Budget, qui devrait être voté d’ici la fin du mois,  mais dont l’examen par la  Chambre des députés pourrait cependant être accéléré.

Les médias rapportent  de source politique et parlementaire,  que Renato Schifano , le  président du Sénat, entend demander aux élus de la chambre haute d'adopter la loi sur la stabilité financière d'ici la fin de cette semaine, et que de son côté  le président de la chambre basse a lui aussi indiqué qu'il s'efforcerait de faire en sorte que la loi soit adoptée définitivement d'ici dimanche.

Giorgio  Napolitano, le chef de l'Etat,  a lui aussi  préconisé des mesures immédiates pour rétablir la confiance des marchés financiers dans l'Italie.

"L'Italie, en tant que pays, doit retrouver sa crédibilité et la confiance de sa population pour s'extraire d'une ornière très dangereuse sur les marchés financiers, en ce qui concerne notre dette publique et les conditions auxquelles sont soumises nos institutions bancaires", a-t-il dit lors d'une cérémonie au palais du Quirinal,  siège de la présidence.

"Cela requiert un engagement immédiat et prolongé en faveur de notre dette publique", a-t-il ajouté.

Dans l'après-midi, il a estimé que la nouvelle loi de stabilité financière serait adoptée d'ici quelques jours.

Le président Napolitano a  l’intention d’entamer des consultations avec l'ensemble des partis politiques lorsque les nouvelles mesures budgétaires auront été approuvées.

Une  formation de l'opposition, le Parti des Valeurs, a annoncé ce  mercredi qu'il s'opposerait aux réformes structurelles promises par l'Italie à l'UE.

Pressé de démissionner depuis des semaines face aux attaques dont l'Italie est la cible de la part des marchés financiers, Silvio Berlusconi,  a souligné que son départ était "un geste de responsabilité" auquel il consentait pour le bien du pays.

"Je démissionnerai dès que la loi budgétaire aura été adoptée, et comme j'estime qu'il n'y a pas d'autre majorité possible (dans l'actuel parlement-NDLR), je pense que des élections auront lieu au début de février, et je ne serai pas candidat", a-t-il  avancé. Dans une interview que publie le quotidien La Stampa,  Silvio Berlusconi  pense que ce scrutin pourrait se tenir début février et  il souhaiterait que « son dauphin »,  l'ancien ministre de la Justice Angelino Alfano, actuel secrétaire général du Peuple de la liberté (PDL, droite), en sera le candidat au poste de président du Conseil.

Cependant  la   position de Silvio Berlusconi  pour  de nouvelles élections anticipées  est contestée au sein même du PDL. Deux courants de ce parti, Grande Sud, de Gianfranco Micciche, et celui de l'ex-ministre de l'Industrie Claudio Scajola s'y opposent en estimant que cela accroîtrait l'instabilité de la Péninsule.

Mais le chef de file de l'opposition de centre gauche, Pier Luigi Bersani,  qui a jugé lui   peu probable la formation d'un cabinet d'union nationale, en raison de la résistance de la droite à cette idée,  estime que des législatives anticipées, qu'il ne souhaite pas, sont vraisemblables.

Le président Napolitano a  l’intention d’entamer des consultations avec l'ensemble des partis politiques lorsque les nouvelles mesures budgétaires auront été approuvées. Une petite formation de l'opposition, le Parti des Valeurs, a annoncé mercredi qu'il s'opposerait aux réformes structurelles promises par l'Italie à l'UE.

D’après les médias, les  oppositions sont  « d'ores et déjà en ébullition »  et elles arriveront divisées au vote de la loi de finances

Des inspecteurs de l'Union européenne sont  depuis ce jour à Rome pour entamer leur mission de surveillance, destinée à garantir que des réformes économiques soient mises en oeuvre dans le cadre d'un accord intervenu la semaine dernière au sommet des pays du G20 à Cannes.

Par ailleurs nous avions relevé un article publié par le site Le Point.fr, le 09 11 2011  14 h 56, modifié à 15 h 57 , dans lequel on pouvait lire sous le Titre "Berlusconi n'a pas dit son dernier mot" : En annonçant sa prochaine démission, Silvio Berlusconi a piégé l'opposition et il pourrait revenir dans le Jeu politique
D’après cet article « Sorti par la porte, Berlusconi pourrait revenir dans le jeu politique transalpin par la fenêtre ».
Vous trouverez cet article (  qui ne semble plus d’actualité depuis la nouvelle accélération  du Président de la  République Italienne)  en  cliquant sur le titre :

Le Point - il y a 4 heures


Mais il est intéressant d’en extraire un passage qui laissait  présager que la situation de Silvio Berlusconi pouvait  encore  se retourner contre l’opposition :

Extrait :
  ……..

« ….. En revanche, la majorité n'aura aucune difficulté à resserrer ses rangs autour de l'adoption « de mesures de rigueur budgétaire. Mieux, dans les semaines qui viennent, le Cavaliere « pourrait reconquérir quelques-uns des parlementaires qui l'ont lâché. Paradoxe de l'opération « : l'exécutif a toutes les chances de se présenter en meilleure santé que l'opposition au « moment de la démission de Berlusconi. Le président de la République devra en tenir compte « dans l'arbitrage de cette crise. Le Cavaliere serait en position de force pour exiger les « élections anticipées qu'il réclame. Il conduirait alors la campagne électorale, se réservant la «  possibilité d'être candidat à sa propre succession ou de lancer son dauphin, Angelino « Alfano. "Berlusconi gagne du temps et espère un come back politique", a dénoncé le « Financial Times….

………………….. /

Fin de l’extrait 

REVUE DE PRESSE  - pour mémoire, puisque déjà dépassée ! - :

  1. ·  Démission de Berlusconi : y a -t-il quelqu'un pour lui succéder ?
nouvelobs.com - il y a 2 heures
La démission de Silvio Berlusconi interviendra après le prochain vote au Sénat sur la validation des réformes retenues pour se conformer aux injonctions ...
  1. LE POINT SUR LES MARCHÉS

·  Silvio Berlusconi : démission du Cavaliere une fois adoptées les ...

www.latribune.fr/.../silvio-berlusconi-les-raisons-d-une-demission.ht...
il y a 5 heures – Le chef du gouvernement italien démissionnera juste après l'adoption par le parlement des mesures promises à l'Union européenne. Retour ...

·  Les marchés espéraient une démission de Silvio Berlusconi ...

www.lemonde.fr › Europe
il y a 1 jour – Le Monde.fr - A l'annonce de la future démission de Silvio Berlusconi, Wall Street rebondit. Les autres places boursières ont fermé en hausse.

·  Le principal allié de Silvio Berlusconi réclame sa démission - Yahoo!

fr.news.yahoo.com/lavenir-politique-silvio-berlusconi-se-joue-à-la-...
il y a 14 heures – Lisez 'Le principal allié de Silvio Berlusconi réclame sa démission' sur Yahoo!. ROME (Reuters) - Umberto Bossi, chef de file de la Ligue du ...

·  Les marchés espéraient une démission de Silvio Berlusconi - Yahoo!

fr.news.yahoo.com/marchés-espéraient-démission-silvio-berlusconi-...
il y a 1 jour – Lisez 'Les marchés espéraient une démission de Silvio ...

·  Silvio Berlusconi va démissionner - L'EXPRESS

www.lexpress.fr/.../silvio-berlusconi-va-demissionner_1049115.html
il y a 23 heures – Le chef du gouvernement italien quittera le pouvoir après l'adoption par le parlement des mesures budgétaires et des réformes économiques ...

·  Silvio Berlusconi se sacrifie sur l'autel de la crise de l'euro - monde ...

actu.orange.fr/.../silvio-berlusconi-se-sacrifie-sur-l-autel-de-la-crise-d...
il y a 11 heures – Le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui a marqué la politique italienne ... Comble de l'humiliation pour le Cavaliere, sa démission a été ...

·  Italie : Silvio Berlusconi accepte de démissionner - leParisien.fr

www.leparisien.fr › ... › L'Europe à l'épreuve de la crise grecque
il y a 11 heures – Les jours de Silvio Berlusconi sont désormais comptés à la tête du gouvernement italien. La présidence de la République italienne a en effet...



08 novembre 2011

Assemblée Nationale : Incident entre le Ministre Baroin et les députés de gauche

Éditorial de lucienne magalie pons

Mardi 8 novembre 2011 :

Le  président de l'Assemblée nationale, Bernard  Accoyer,  a  du  lever la séance des questions au gouvernement après un incident  déclenché par des propos de François Baroin contre le PS.

 

François Baroin   en répondant à  une question du député socialiste Pierre-Alain Muet, qui dénonçait la politique économique du gouvernement trop favorable à ses yeux aux plus favorisés a provoqué un incident qui a  conduit  le Président de l’Assemblée Nationale Bernard Accoyer à lever la séance du Gouvernement.

En effet, selon  une habitude qui revient régulièrement  dans l’hémicycle, François Baroin , le Ministre de l’Economie, comme le font  les ministres et les députés de la majorité présidentielle, aussi bien en séance  à l’Assemblée Nationale qu’au cours d’interventions extérieures, s’est relancé dans un chapitre  en  critiquant   les propositions du programme socialiste   à savoir   la création de 60 000 emplois dans l’éducation nationale , les 300 000 emplois financés sur fonds publics,  en   renouvellant  ses critiques  sur les 35 heures, qui comme on le sait sont restés sur l’estomac de la droite  UMP, qui en fait son fond de commerce à tout propos.

 Le Ministre Baroin  s’est aussi élevé contre la promesse du PS de revenir à la retraite à 60 ans en accusant l’opposition de mentir , de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de  s’ accrocher à de vieilles lunes socialistes en corsant son propos de termes excessifs  en s’adressant à la gauche  tels  que  « qui vous ont, certes, conduit par effraction au pouvoir en 1997   ….vous qui n’avez rien fait de la croissance venue de l’extérieur avec la bulle Internet , le tout sous les approbations et les applaudissements des députés de droite et les exclamations « acides »  des députés de gauche  lesquels tous debout s’apprêtaient à quitter les bancs en signe de protestations .

Pour juger de l’incident il suffit de lire l’extrait ci-dessous du compte rendu intégral de la deuxième séance du Mardi 8 Novembre 2011 :

« Assemblée Nationale

« Extrait du Compte rendu
 « intégral de la Deuxième séance du mardi 8 novembre 2011
 « Plan d'équilibre des finances publiques

M. le président. La parole est à M. Pierre-Alain Muet, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.

M. Pierre-Alain Muet. Ma question, puisque M. le Premier ministre n’est pas là, s’adressera à Mme Pécresse.

Hier, en présentant son plan d’austérité, le Premier ministre a parlé de courage. Est-ce du courage que d’augmenter l’impôt le plus injuste, la TVA, qui pèse sur nos concitoyens les plus modestes ? (« Démago ! » sur les bancs du groupe UMP.) Est-ce du courage que d’accélérer le passage à 62 ans de l’âge de la retraite (« Oui ! » sur les mêmes bancs), en obligeant les salariés qui ont toutes leurs annuités à cotiser pour rien ? Est-ce du courage que d’accroître encore les inégalités en diminuant le pouvoir d’achat des allocations familiales et des allocations logement ? (« Oui ! » sur les bancs du groupe UMP.)Le courage, madame Pécresse, aurait été d’annuler l’allégement de l’ISF de 1,8 milliard d’euros, que vous tous, à droite, avez voté au mois de juillet ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. – « Les 35 heures ! » sur les bancs du groupe UMP.)
Le courage, cela aurait été, comme le disait mon collègue Eckert, d’annuler les 10 milliards d’euros du paquet fiscal – 10 milliards qui pèsent sur nos comptes ! (Mêmes mouvements.)

Le courage, cela aurait été de rétablir vraiment les droits de succession sur les grandes fortunes que vous avez exonérées !M. Jean-Pierre Door. Les 35 heures !

M. Pierre-Alain Muet. Le courage, enfin, cela aurait été de supprimer une partie des 75 milliards d’euros de cadeaux fiscaux que cette majorité aura faits en dix ans et qui sont très largement responsables de l’explosion de notre dette ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Le Premier ministre a parlé de faillite en évoquant les années où la France a vécu à crédit. La dette de notre pays aura doublé en moins de vingt ans, passant de 42 % du PIB en 1993 à 86 % en juin 2012 : ce doublement ne résulte pas de l’ensemble des gouvernements, mais uniquement des gouvernements de droite (Protestations sur les bancs du groupe UMP), car nous, nous avons réduit la dette. La faillite, c’est vous ! (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs des groupes UMP et NC.)

M. le président. La parole est à M. le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie
.
M. François Baroin, ministre de l’économie, des finances et de l’industrie. Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, je vous prie d’abord de bien vouloir excuser l’absence du Premier ministre qui est en Allemagne, aux côtés de la chancelière Angela Merkel et du président russe Dmitri Medvedev, pour continuer le travail en vue de la coordination des politiques publiques afin de soutenir notre croissance.

Monsieur le député, vous avez posé la question du courage. Est-ce du courage que de proposer, pour satisfaire quelques catégories prétendument favorables sur le plan électoral, la création de 60 000 emplois dans l’éducation nationale ? (« Oui ! » sur les bancs du groupe SRC. – « Non ! » sur les bancs du groupe UMP.) Est-ce du courage que de de proposer, dans la même veine, 300 000 emplois financés sur fonds publics (Mêmes mouvements),alors qu’aucun parti de gauche au monde ne propose aujourd'hui de créer des emplois publics ? Est-ce du courage que de ne pas revenir sur les 35 heures ? (« Non ! » sur les bancs du groupe UMP.) Est-ce du courage de dire que vous allez revenir à la retraite à 60 ans, alors que vous ne le ferez jamais ? Est-ce du courage que de mentir, de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de vous accrocher à de vieilles lunes socialistes qui vous ont, certes, conduit par effraction au pouvoir en 1997 (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR), vous qui n’avez rien fait de la croissance venue de l’extérieur avec la bulle Internet ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. – Huées sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

M. le président. Je vous en prie, mes chers collègues !

M. François Baroin, ministre. Oui, je le répète, c’est par effraction (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR), car c’est sur un coin de table que vous avez rédigé l’affaire des 35 heures ! (Mmes et MM. les députés du groupe SRC et GDR se lèvent et conspuent le ministre. – Protestations sur les bancs des groupes UMP et NC.) C’est sur un coin de table que M. Strauss-Kahn et Mme Aubry ont rédigé l’affaire des emplois-jeunes ! Oui, c’est par un coin de table que vous êtes arrivé aux affaires, et c’est sur un coin de table toujours que vous avez rédigé un projet qui est aujourd'hui caduc et qui, dans le même esprit, vous a amené à proposer un projet qui ne correspond en rien à la réalité de la situation économique de notre pays ! 

(Mmes et MM. les députés du groupe SRC et GDR commencent à quitter l’hémicycle. – Mmes et MM. les députés des groupes de UMP et NC commencent à se lever à leur tour.)

Vous pourrez crier, le bruit n’ajoutera rien à l’affaire ! Vous pourrez vous lever, cela ne réglera pas l’affaire du projet socialiste ! (Des boulettes de papier sont jetées depuis les bancs du groupe SRC vers le ministre). Vous pourrez quitter la salle et adresser des quolibets, vous serez vous aussi, face aux Français, au rendez-vous de la vérité ! Nous, nous le serons ! (Vifs applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC).

De nombreux députés des groupes SRC et GDR. Voyou !

M. le président. mes chers collègues, je vous en prie !

Plusieurs députés du groupe UMP. Guérini ! Guérini !

M. Noël Mamère. Karachi !

M. le président. Je demande à chacun de regagner sa place ! Chacun pourra alors prendre la parole. (« Non ! Nous voulons des excuses ! » sur les bancs du groupe SRC.)

Si vous ne regagnez pas vos places, je me verrai obligé de suspendre la séance ! (« Démocratie ! Démocratie ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Fin de l’extrait

Pour juger de l’ambiance voir la vidéo  ci-dessous :


07 novembre 2011

Plan de rigueur budgétaire du Gouvernement Fillon - Piqûre de rappel : les principales mesures

Éditorial de lucienne magalie pons

Revue de presse :
 

Copié/collé :

SOURCE :Associated Press


« PARIS (AP) - Voici les principales mesures du plan de rigueur budgétaires annoncé lundi « par le Premier ministre François Fillon afin d'économiser 18,6 milliards d'euros « supplémentaires en 2012 et 2013, avec un objectif global de 65 milliards d'euros pour 2012-« 2016:

« ETAT

« - 500 millions d'euros d'économies supplémentaires en 2012 sur le budget de l'Etat. A partir « de 2013, les dépenses de l'Etat diminueront en valeur d'un milliard d'euros par an. M. Fillon « a précisé que le gouvernement avait prévu de geler 6 milliards d'euros dans le budget 2012, « ce qui permettra de faire face à d'éventuelles "mauvaises surprises" comme par exemple une « croissance inférieure au 1% prévu.

« - l'objectif de réduction des surfaces occupées par les administrations sera porté à 5% pour « les trois prochaines années et le programme de cessions immobilières sera accéléré pour « atteindre 500 millions d'euros par an.

« Le salaire des ministres et du président de la République sera « gelé jusqu’au retour à « l’équilibre des finances publiques ». Le gouvernement exhorte par ailleurs les élus et les « dirigeants des grandes entreprises à en faire de même.


 « FINANCEMENT CANDIDATS ET PARTIS POLITIQUES

« - le plafond  de remboursement des dépenses de campagnes électorales et des aides aux « partis politiques sera réduit de 5%

« Concrètement cela aboutira à une prise en charge maximale de 770 000 euros pour les « candidats ayant réunis  moins  de 5 % des suffrages à la présidentielle, de 7,7 millions « d’euros pour ceux ayant réunis plus de 5 % et de 10,3 millions d’euros pour les candidats « présents au second tour.

« Pour les aides aux partis  politiques, l’économie devrait représenter quatre millions d’euros.

« SANTE

« - 700 millions d'euros supplémentaires seront économisés en 2012 au titre de la maîtrise des « dépenses de Sécurité sociale. La progression de l'objectif national des dépenses d'assurance-« maladie (ONDAM) pour 2012, initialement fixée à 2,8% dans le projet de loi de « financement  de la Sécurité sociale pour 2012, sera ramenée à 2,5 % soit 500 millions « d’euros d’économie supplémentaires. Cet effort sera poursuivi jusqu’en 2016 ;

«  - un  effort d’économies supplémentaires de 120 millions d’euros sur les dépenses de gestion des caisses de la Sécurité sociale et de 100 millions d’euros sur les fonds de la protection sociale  sera mené l’an prochain

«  IMPOTS

«  - les niches fiscales seront à nouveau réduites de 2,6 milliards d’euros d’ici 2016, avec en  « particulier la suppression en 2013 du dispositif Scellier, le recentrage du prêt à taux zéro +
«  (PTZ+) sur le neuf avec un coût par génération ramené à 800 millions d’euros et une
 «  diminution du crédit d’impôt développement durable.

«  RETRAITES

«  - le passage de  l’âge légal à 62 ans est fixé à 2017 au lieu de 2018, ce qui devrait permettre «  d’économiser 1,3 milliards d’euros en 2016 et de réduire l’endettement de 4,4 milliards
 «  d’euros d’ici 2016 ;

«  IMPOTS SUR LES SOCIETES

«  - l’impôt sur les sociétés des grandes entreprises ( au-dessus de 250 millions d’euros de « chiffre d’affaires) sera majoré de 5 % en 2012 et 2013 pour un rendement estimé de 1,1
«  milliard d’euros.

«  TAUX INTERMEDIAIRE  DE TVA

«  - à l’exclusion de l’alimentation, de l’énergie et des produits et services destinés aux
«  handicapés,  la TVA à taux réduit sera portée de 5,5 % à 7 %, générant une recette
 «  supplémentaire de 1,8 milliards d’euros.

«  IMPOTS SUR LE REVENU

«  - le barème de l’impôt sur le revenu sera gelé en 20132 et 2013 (impôt sur les revenus 2011 «  et 2012) au niveau de 2011, jusqu’à ce que le déficit public repasse sous la barre des 3 %M «  du PIB. Automatiquement, le barème  de l’impôt  de solidarité sur la fortune (ISF) et les
 «  tarifs et abattements en matière de droits de succession et de donation seront également
 «  gelés. Le rendement devrait s’élever à 3,4 milliards d’euros, dont 1,7 milliard en 2012 ;

«  - le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) sur les dividendes et les intérêts sera porté de
«    19 à 24 %, ce qui devrait générer une recette de 600 millions d’euros.

«  PRESTATIONS SOCIALES

«  - les prestations sociales (allocations familiales et aides au logement) seront revalorisées de «  1 % en 2012 de manière forfaitaire, ce qui représenterait une économie de 500 millions
 «  d’euros. Concrètement selon Matignon, les allocations familiales pour trois enfants, par
«  exemple, n’augmenteront en 2012 que de trois euros au lieu de 6 euros. En revanche, les
«  minima sociaux, les pensions de retraite et les autres revenus de remplacement resteront revalorisés en 2012 selon les modalités habituelles. AP

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...