23 septembre 2011

Affaire Karachi : Les polémiques se déplaçent sur le plan Institutionnel

Éditorial de lucienne magalie pons

Il y a les polémiques politiques de fond qui font des vagues et provoquent des tempêtes à longueur d’années entre la majorité et l’opposition, ces controverses s’alimentent de querelles et dénonciations, certaines justifiées et vérifiables, d’autres procédant de la rumeur, elles recouvrent tous les domaines financier, économique, social, fiscal, judiciaire. Religieux aussi puisque les politiques accaparent aussi ce sujet, etc .... , bref tout l’arsenal de projets ou de décisions politiques qui entendent régler la vie des français et des résidents, notamment dans leur vie civile, professionnelle et privée, donne lieu à des débats au long cours.

Quand l’une ou l’autre de ces polémiques politiques devient trop pressante et met en cause ou en péril un membre pouvoir ou de la majorité présidentielle, alors surgissent des polémiques de détournement de la polémique principale , volontairement lancée par des ministres ou des personnalités de la majorité présidentielle le plus souvent par annonces pour détourner l’attention et brouiller les pistes.

Par exemple, tout récemment alors que la polémique ascendante sur l’Affaire Karachi prenait le dessus, nous avons assister au lancement d’une polémique sur l’Allégeance aux armes dont l’auteur Jean-François Copé Secrétaire Général de l’UMP savait parfaitement qu’il allait déclencher les foudres de l’opposition, ce n’est pas tant sa proposition qui au fond a donné lieu à des controverses, c’est le mot « Allégeance » provenant du Moyen Age qui n’a pas lieu d’être en République. Et n’allez pas me dire que Jean François Copé ne savait pas qu’en employant ce mot il allait déchaîner les juristes et les historiens aussi bien que les opposants politiques.

Eric Besson début 2010, lorsqu’il était Ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale avait jugé "intéressante" l'idée de créer un "serment" que prêteraient les Français atteignant leur majorité et les étrangers accédant à la nationalité française, et proposait un serment d’Allégeance à la République ... et naturellement il avait provoqué une levée de boucliers.

L’Elysée quand ca chauffe et que le Président est cité dans une grande polémique monte aussi au créneau, c’est ce qu’elle vient de faire Jeudi au moment où l’Affaire Karachi entrouvre les portes du Palais , et les communicants de l’Elysée sont allés très loin dans leur démentis :: après la mise en examen de Nicolas Bazire et de Thierry Gaubert, deux proches et amis du Chef de l’Etat, dans le volet financier de l’enquête sur l’Attentat de Karachi, la Présidence de la République dans un communiqué de Jeudi a démenti tout lien entre le chef de l’Etat et le financement de la campagne électorale d’Edouard Balladur en 1995, en dénonçant « calomnie et manipulation politicienne » , mais dans ce communiqué ils ajoutaient que le nom de Nicolas Sarkozy « .., n’apparaît dans aucun des éléments du dossier » ...(1)

Il faut éviter dans un démenti en défense de donner des bâtons pour se faire battre, soit l’Elysée a été un peu trop loin dans son assurance pour renforcer ses démentis, soit au contraire elle a fait cet ajout volontairement pour détourner la polémique sur le plan de la séparation des pouvoirs ce qui est une polémique institutionnelle qui efface le politique.

En effet, en vertu du principe de séparation des pouvoirs, l'exécutif ne peut avoir accès aux pièces d'un dossier d'instruction. L'article 11 du code de procédure pénale stipule que le procureur de la République est le seul magistrat habilité à révéler des éléments du dossier.

Cette dernière phrase (1) comme il fallait s’y attendre a fait sortir les magistrats de leur réserve, ils ont réagit très vite et très vivement : et la polémique au moins en partie s’est déplacée sur le plan institutionnel :

- Dans un communiqué, l'Union syndicale des magistrats (USM - majoritaire) dans un communiqué s'est étonnée "que les services de la présidence de la République fassent aussi clairement référence au contenu des pièces d'une procédure judiciaire, montrant qu'ils ont pu en avoir connaissance, dans l'irrespect apparent du secret de l'instruction."

- Christophe Regnard, le Président de l’USM fait remarquer : "C'est assez incroyable que l'Elysée reconnaisse aussi benoîtement qu'il a eu accès à des pièces" ......"Il ne faut pas être naïf. On sait que les informations remontent. Mais d'habitude cela demeurait caché."

- Le secrétaire général du Syndicat de la magistrature (classé à gauche), Matthieu Bonduelle, a estimé qu'il "y a manifestement des incursions scandaleuses de l'exécutif, en particulier de l'Elysée, dans le cours de la justice". Ce qu'il juge "totalement inacceptable au regard de ce que devrait être un fonctionnement démocratique normal".

- Les politiques bien entendu n’ont pas laissé passer le communiqué de l’Elysée sans réagir, Ségolène Royal a protesté en se disant .... "très étonnée que l'Elysée ait déjà eu communication des auditions, qui sont couvertes normalement par le secret de l'instruction. Il faut que ces intrusions cessent, parce que c'est une atteinte très grave au fonctionnement des institutions et à l'autorité judiciaire dont le président de la République est normalement le garant."

Au-delà de cette polémique, sur le fond de l'affaire, les partis socialiste et communiste ainsi que le Front national ont eu des mots très durs contre ce qu'ils considèrent comme un démenti de la "République irréprochable", que le chef de l'Etat avait promis lors sa campagne électorale en 2007. :

- "La République n'est pas un cloaque !", a affirmé dans un communiqué le PCF en dénonçant "la vie en 'Sarkoland', où c'est désormais dans les pages judiciaires que se chronique la fin de règne du pouvoir en place".

- Marine Le Pen pense que le "kärcher devrait être en premier lieu dans les allées du pouvoir avant même d'être utilisé dans les allées d'un certain nombre de quartiers difficiles". La présidente du FN, qui se dit persuadée de l'existence de rétrocommissions, a demandé que tout le monde soit entendu par la justice, y compris l'ancien Premier ministre Edouard Balladur.

- "Ça sent mauvais. Il y a quand même des accusations extrêmement précises", a déclaré sur RMC l'ex-Premier ministre socialiste Laurent Fabius avant de noter que "ça se rapproche de ce qu'on appelle dans les journaux 'la Sarkozie'". "J'ai le sentiment que ce quinquennat qui a commencé avec un argent qui ruisselle se finit avec un argent de poubelle"

- Martine Aubry candidate pour la primaire du PS a estimé que ce dossier était "peut-être l'une des affaires les plus graves de la Ve République".

- François Hollande autre candidat à l'investiture PS pour la présidentielle de 2012, a dénoncé "les affaires qui reviennent, ces intermédiaires que l'on découvre, ces mallettes qui auraient circulé, ces personnages qui sont maintenant entendus par la justice et qui révèlent finalement des systèmes de financement que l'on pensait depuis longtemps éloignées de la vie politique"., et il a estimé .......... "Tout cela abîme la République, tout cela blesse les valeurs que nous portons, tout cela éloigne les citoyens de l'enjeu démocratique".

Là-dessus encore une autre polémique sur les retraites vient jeter de l’huile sur le feu :

Que penser aussi de la tempête que vient de déclencher Jeudi le Premier Ministre François Fillon le Premier Ministre lors de la remise du prix de l'audace entrepreneuriale, qui est sorti de ce cadre pour évoquer une harmonisation des retraites avec l’Allemagne ? : : "Il faudra aller vers un temps de travail commun, il faudra aller vers un âge de retraite commun, il faudra aller vers une convergence progressive de l'organisation économique et sociale de nos deux pays parce que c'est la clé de la survie et du développement de la zone euro et du continent européen."

Un argument aussitôt exploité par la presse et par l'opposition d’après lesquels François Fillon entrouvrirait la porte à une nouvelle réforme des retraites.

Il vient de "révéler le programme de Nicolas Sarkozy" pour 2012, a aussitôt soupçonné François Hollande, en prévoyant un nouveau durcissement du régime de retraite français.

Arnaud Montebourg, à l'aile gauche du PS, a enfoncé le clou : "L'exemple allemand est un anti-modèle : ils ont cassé les salaires, démantelé une partie de la protection sociale et constitué des excédents qui ont déstabilisé toute la zone euro."

Le texte voté fin 2010 relève non seulement l'âge légal de départ de 60 à 62 ans, mais aussi l'âge nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein quelle que soit la durée de cotisation. À partir de 2023, il faudra donc être âgé de 67 ans avant de pouvoir partir en retraite (contre 65 ans précédemment). En Allemagne, l'âge de départ en retraite pour bénéficier d'une retraite à taux plein sera aussi de 67 ans, mais seulement à partir de 2029...

Martine Aubry a fait remarquer que d’après elle François Fillon a "un problème avec la réalité des chiffres ... « Une fois de plus ..... il essaye de raconter des histoires aux Français (ou) confond l'âge légal et l'âge de départ à la retraite. (...) Il dit que l'âge légal est passé de 65 à 67 ans en Allemagne. Non, c'est l'âge auquel on pourra partir sans avoir de décote à la retraite, ce qui n'est pas l'âge légal, elle( ndlr » l’Allemagne) se propose d'aller à 67 ans en 2029. Nous, nous allons à 67 ans en 2018 ", a-t-elle déclaré lors d'un déplacement à Grenoble.

Le ministre du Travail Xavier Bertrand est entré dans la polémique sans rien apporter de nouveau sur la question mais pour contredire toute intention du Premier ministre de durcir encore le régime des retraites : "Là où la décote s'annule en France, c'est 67 ans en 2023. Ce sera 67 ans en Allemagne en 2029. ..... La réforme qui a été engagée, c'est un élément de cette convergence" franco-allemande, a-t-il avancé lors de la présentation à la presse du projet de loi de finances de la Sécurité sociale en 2012. Et de s’en prendre à Martine Aubry : "Martine Aubry dit qu'on est fâché avec les chiffres, mais elle est fâchée avec les retraites." Mais, sur le fond, tout le monde est en réalité d'accord, d’après ce Ministre.

Au moment où nous écrivons ces lignes on peut supposer que la polémique majeure sur l’Affaire Karachi n’est pas pour autant en retrait, il faut s’attendre à des rebondissements.

- Il arrive que le Chef de l’Etat lui-même ou moment ou la tempête des controverses risque d’écorner son image , sans entrer directement lui-même dans la ou les polémiques qui le cite, fasse remonter à la surface un des serpents de mer qu’il tient en réserve sur des questions qui remuent toute la nation et dont il sait bien qu’elles feront surgir des polémiques et des levées de bouclier de toutes parts.

Et ainsi de polémiques de fond en polémiques de circonstances qui se croisent et s’entrecroisent , et font se croiser virtuellement l’épée entre les querelleurs politiques de droite, du centre, de gauche, et d’ailleurs ... et les médias conditionnés qui leur sont dévoués de part et d’autre qui les relatent et en ajoutent pour le plaisir de la plume ou de la voix, nous sommes tenus en haleine à longueur d’années en état de sur-informations sur leurs combats pour le Pouvoir, comme si la France était à remporter entre eux comme un butin de guerre, au lieu de nous informer exactement à quelle sauce ils entendent faire bouillir la marmite nationale.

Il y a en plus des milieux politiques, des lanceurs de polémiques attitrés émanant du monde associatif qui font bouillir leur commerce aussi souvent qu’ils le peuvent, certains sont à l’affut de toutes les déclarations émanant des politiques mais encore de tous un chacun pour en faire des montagnes de polémiques et de controverses, allant même ensuite devant les tribunaux pour se départager sans oublier de demander des dommages et intérêts pour diffamations !

Que dire de ce climat délétère et querelleur qui ne cesse de s’amplifier dans notre pays sinon que c’est une déviation de l’expression démocratique, les politiques n’acceptent plus, ou très rarement de débattre l’un en face de l’autre, ou alors ce sont des personnages politiques émanant du sérail des partis qui sont invités en conférence , sur les écrans ou dans la presse par des journalistes ou animateurs commis pour les questionner dans le sens du poil et les encadrer d’une censure implicite , s’ils s’écartent du sujet imposé.

Revue de Presse sur la Polémique de pointe dans l’actualité : :

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· Le Figaro - Flash Actu : Affaire Karachi: Mélenchon ''consterné''

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Affaire Karachi : scandale d'Etat ?

Plus d'infos

21 septembre 2011

L'affaire Karachi déborde jusqu'aux proches du Président Sarkozy

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous venons de publier précédemment un article informant de la mise en garde à vue de Nicolas Bazire dans l’Affaire Karachi, mais selon un article publié il y a quelques minutes sur Internet portail FREE, rubrique « Free Actualités » , une autre personnalité proche de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert , ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au Ministère du Budget en 1993-1995 et ex secrétaire général de la mairie de Neuilly , a été de son côté présenté au Juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke en vue d’une possible mise en examen , rappelons qu’il avait été placé en garde à vue Lundi.

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Voici l’article publié sur Internet dans "FREE ACTUALITES" évoquant Nicolas Bazire et Thierry Gaubert:

" Deux proches de Nicolas Sarkozy inquiétés dans l'Affaire Karachi

« Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur, a été placé en garde à vue « mercredi dans l'enquête sur une corruption présumée en marge de contrats d'armements et « de la présidentielle de 1995, a-t-on appris de source policière.

« Témoin de mariage de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni en 2008, Nicolas Bazire est « actuellement directeur général de la holding privée du groupe de Bernard Arnault et siège au « conseil d'administration du groupe de luxe LVMH. Il est soupçonné d'avoir pris part aux « opérations de corruption.

« Thierry Gaubert, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère du Budget en 1993-« 1995, ex-secrétaire général de la mairie de Neuilly et autre ami du chef de l'Etat, a été de « son côté présenté au juge d'instruction Renaud Van Ruymbeke en vue d'une possible mise « en examen. Il avait été placé en garde à vue lundi.

« Ces deux proches de Nicolas Sarkozy seraient liés à l'homme d'affaires Ziad Takieddine, « mis en examen la semaine dernière pour recel et complicité d'abus de biens sociaux dans ce « dossier.

« Ziad Takieddine est au centre de deux importants contrats d'armement des années 1990, la « vente de sous-marins au Pakistan en 1994 et un marché de frégates avec l'Arabie saoudite.

« COMMISSIONS OCCULTES

« Une mission d'information parlementaire et des éléments des procédures judiciaires ont « désigné Ziad Takieddine comme l'intermédiaire par lequel sont passés 33 millions d'euros « de commissions occultes dans le contrat des sous-marins au Pakistan et 200 millions en « marge du contrat saoudien.

« Le juge Renaud Van Ruymbeke pense que cet argent a pu revenir en partie financer en 1995 « la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, qui a utilisé selon la police plusieurs « millions d'euros en espèces.

« La preuve manque pour établir cette supposée corruption, qui est niée par Edouard Balladur. « Ce dernier a parlé de produits de vente de gadgets, puis de dons de sympathisants pour « justifier ces versements en espèces.

« Nicolas Sarkozy était porte-parole de la campagne Balladur et un rapport de police « luxembourgeois remis au juge Van Ruymbeke le désigne comme l'un des possibles maîtres « d'oeuvre de la mise en place de circuits financiers au Luxembourg, par lesquels sont passés « les commissions du contrat pakistanais.

« Nicolas Sarkozy a contesté les soupçons, notamment dans un aparté avec des journalistes le « 23 novembre 2010. "On est dans un monde de fous. Il n'y a pas un seul parmi vous qui croie « que je vais organiser des commissions et des rétrocommissions sur des sous-marins au « Pakistan, c'est incroyable (...) et ça devient un sujet à la télévision", avait-il dit.

« Devant le juge Renaud Van Ruymbeke, l'ex-épouse de Ziad Takieddine a détaillé le lien de « son ex-mari avec plusieurs dirigeants politiques, dont Nicolas Bazire.

« Selon le site internet d'informations Mediapart, un témoin entendu le 8 septembre par la « police a affirmé que Ziad Takieddine s'était rendu à plusieurs reprises en Suisse pour y « retirer des fonds remis à Paris à Nicolas Bazire.

« Une autre enquête est ouverte sur un attentat ayant tué en 2002 au Pakistan 11 Français « travaillant sur le contrat de sous-marins, et qui pourrait avoir un lien avec la corruption.

« Jacques Chirac, élu à l'Elysée, avait en effet interrompu les paiements liés au contrat « pakistanais, ce qui pourrait avoir eu pour conséquence lointaine cet attentat, selon une « hypothèse encore non démontrée.

@Gérard Bon et Thierry Lévêque, avec Nicolas Bertin, édité par Gilles Trequesser

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Autres Sources :

Site RTL.fr

A écouter
POLITIQUE JUSTICE

Karachi : l'ex-directeur de cabinet de Balladur en garde à vue

Créé le 21/09/2011 à 17h30

Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur, en mai 2003

Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur, en mai 2003 / AFP / Archives, Gabriel Bouys

Un gros coup d'accélérateur dans l'enquête sur l'attentat anti-français de Karachi en 2002 et la corruption politique présumée qui lui serait liée. Nicolas Bazire, ex-directeur de cabinet d'Edouard Balladur, est en garde à vue dans l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de 1995. Ce proche de Nicolas Sarkozy doit être entendu par les enquêteurs de la Division nationale des investigations financières (Dnif), chargée de mener l'enquête sur le volet financier de l'affaire. Par ailleurs, Thierry Gaubert, ex-conseiller de l'actuel chef de l'Etat, a été déféré devant le juge.
Ecouter 00:00:03 00:01:23 Jean-Alphonse Richard | 21/09/2011 - 13h09 écouter Le nom de Nicolas Bazire est cité dans le nébuleux dossier Takkieddine

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Karachi : La revanche des ex


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Hélène de Yougoslavie et Nicola Johnson : avec les révélations des anciennes femmes de Thierry Gaubert et Ziad Takieddine, l'étau se resserre sur ...
Karachi: l'épouse de Gaubert entendueLe Figaro
Années 90 : Nicolas Bazire, frère siamois de Nicolas SarkozyRue89
Le Parisien - AgoraVox
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    LaDépêche.fr - il y a 16 minutes
    En attendant, Monsieur Balladur, lui, peut être convoqué par la Justice... Affaire Karachi : Deux proches de Sarkozy interpellés.
    Affaire Karachi : la justice s'intéresse à deux proches de SarkozyLe Parisien
    Affaire Karachi: Nicolas Sarkozy en mauvaise posture, selon la ...20minutes.fr
    France Soir - Libération
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    LaDépêche.fr
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    Interrogé sur l'affaire des proches de Nicolas Sarkozy placés en garde à vue, le candidat à la primaire socialiste a d'abord indiqué qu'il ne ferait aucun ...
    Ségolène Royal accuse Sarkozy d'étouffer les affaires [vidéo ...La Montagne
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    Le Monde - il y a 5 jours
    ... qui instruit avec Roger Le Loire le volet financier de l'affaire de Karachi, l'intermédiaire Ziad Takieddine a mis en cause Jacques Chirac et Dominique ...
    Affaire Karachi : Ziad Takieddine mis en examenLe Figaro
    Affaire Karachi: Ziad Takieddine mis en examen dans le volet financier20minutes.fr
    L'affaire Karachi: le Franco-Libanais Takieddine inculpéCyberpresse
    Tribune de Genève - Europe1
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  4. À Nantes, François Hollande galvanise ses sympathisants


    Ouest-France - il y a 10 heures
    Avant de rencontrer la foule de sympathisants, le candidat aux primaires socialistes a évoqué au cours d'un point presse l'Affaire Karachi et demandé que le ...


Risques de récession de l'Europe et des Etats Unis

Éditorial de lucienne magalie pons

Site "Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire"

Mercredi 21 septembre 2011

Le FMI craint le retour en récession de l'Europe et des États-Unis

Le Fonds monétaire international abaisse sa prévision de croissance mondiale à 4% cette année et en 2012, contre 4,3% pour 2011 et 4,5% pour 2012 prévus précédemment. Il craint un retour en récession de l''Europe et des États-Unis l'an prochain.

Copyright Reuters

L'Europe et les États-Unis risquent de replonger dans la récession l'an prochain à moins de s'attaquer rapidement à des problèmes économiques qui pourraient contaminer le reste du monde, a déclaré ce mardi le Fonds monétaire international (FMI). Le Fonds a prédit le maintien d'une croissance lente dans le monde à court terme, particulièrement en Occident où dans le meilleur des cas elle devrait rester très insuffisante pour faire baisser chômage et dette publique. Dans ses "Perspectives de l'économie mondiale" semestrielles, l'institution table sur 4% en 2011 et en 2012, contre 4,3% et 4,5% respectivement dans ses dernières prévisions, en juin.

Une activité "étonnamment faible"

"L'activité s'est considérablement affaiblie", ont écrit les économistes du FMI , rappelant qu'elle avait été "étonnamment faible durant le deuxième trimestre".

Aucune amélioration n'est à prévoir, estime le Fonds. Son suivi des indicateurs économiques mensuels "pointe vers une croissance faible à court terme".

Le FMI est particulièrement inquiet pour l'Occident. Par rapport à juin, les prévisions ont été fortement abaissées pour les Etats-Unis (désormais 1,5% en 2011 contre 2,5% estimés en juin, seulement devant le Japon et l'Italie au sein du G7). Elles l'ont aussi été pour l'Europe (1,6% pour la zone euro, dont 1,7% pour la France) et le Canada (2,1%).

Des problèmes de dette publique "tenaces"

"Dans les économies développées frappées par la crise, en particulier aux États-Unis, le passage de relais de la demande publique à la demande privée prend plus de temps qu'anticipé. De plus, les problèmes de dette publique et du secteur bancaire dans la zone euro se sont révélés beaucoup plus tenaces que prévu", a affirmé le Fonds. La croissance mondiale serait principalement tirée par l'Asie en développement (8,2%), oasis de prospérité, et par d'autres économies émergentes.

Appel à la responsabilité des politiques

Encore ces projections supposent-elles "que les responsables politiques tiennent leurs engagements et que les perturbations financières ne s'emballent pas hors de leur contrôle, permettant à la confiance de revenir avec la stabilisation de la conjoncture", a précisé le FMI . C'est, d'après ses économistes, le cas le plus probable. Mais si les promesses étaient oubliées et les marchés encore plus secoués, "les grandes économies développées pourraient retomber dans la récession ", ont-ils prévenu.

Une consommation anémique

"Actuellement, selon la méthodologie habituelle du FMI , la probabilité d'une croissance inférieure à 2% [dans le monde] est substantiellement plus élevée" que ces douze derniers mois. Elle se situe à "plus de 10%". Même dans le meilleur des cas, "la consommation dans les économies avancées a des chances de rester anémique" et le chômage "de rester élevé pendant un certain temps", a relevé le FMI . Au fil des mois, "le rééquilibrage des budgets pèsera de plus en plus", a-t-il poursuivi, et "la volatilité financière pourrait freiner l'activité". "En vérité, les chiffres d'août indiquent que c'est déjà en train de se produire", a écrit l'économiste en chef du Fonds, Olivier Blanchard. "Une croissance sous-jacente faible et des connexions entre problèmes budgétaires et financiers pourraient très bien s'alimenter les uns les autres, et c'est là que se situent les risques".

Sources : latribune.fr, avec Reuters et AFP - 20/09/2011, 15:24

Nicolas Bazire en garde- à- vue

Éditorial de lucienne magalie pons

SOURCE : Site "Gaullistes de Bretagne et pays de la Loire"

Mercredi 21 septembre 2011

La gauche, la droite, des mallettes d'argent des associations de malfaiteurs des affaires de sexe à nous faire vomir

Par L'EXPRESS.fr, publié le 21/09/2011 à 12:53

Affaire Takieddine: Bazire, proche de Sarkozy, en garde-à-vue

Reuters

Ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur et témoin de Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire est inquiété dans l'affaire Takieddine, du nom d'un négociateur de contrats d'armement passés avec le Pakistan et l'Arabie Saoudite.

Les enquêteurs ont interpellé et placé en garde-à-vue Nicolas Bazire ce mercredi matin, révèle le JDD. Ils ne manqueront pas de lui demander des précisions quant à son rôle dans la négociation des contrats d'armement passés avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan dans les années 90.

Les récentes révélations, notamment celle de Mediapart, le placent au cœur d'un système présumé de rétro-commissions et de malversations. Selon les informations publiées par le site d'informations, Ziad Takieddine se serait rendu à plusieurs reprises en Suisse pour récupérer d'importantes sommes d'argent, qu'il aurait ensuite remis à Nicolas Bazire, alors directeur de cabinet d'Edouard Balladur lorsqu'il était Premier ministre.

Ces sommes pourraient être des rétro-commissions versées dans le cadre de deux importants contrats d'armement. Les enquêteurs se demandent ainsi si la campagne de Balladur en 1994-1995 a pu être financée par ces mallettes.

Nicolas Bazire est également un proche de Nicolas Sarkozy. Il fut notamment son témoin de mariage en 2008.

La Guerre des Boutons aurra bien lieu entre Yann Samuell et Christophe Barratier

Éditorial de lucienne magalie pons

Que penser du film « La Guerre des Boutons » d’Yann Samuel sorti le 14 Septembre 2011, promis d’après les commentateurs au succès et du film de Christophe Barratier « La Nouvelle Guerre des Boutons » prévu pour le 24 septembre 2011 à sur les écrans ?

1/. Le nouveau film d’Yann Samuell « La Guerre des Boutons » se déroule en 1960, dans un village du sud de la France, une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par Lebrac, est en guerre contre leurs ennemis les enfants du village voisin, une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l’honneur et la fidélité mais pour gagner, tous les astuces sont bons, même s’il le faut, combattre nu comme un ver, ou encore accepter l’aide de Lanterne - une fille - nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d’ingéniosité. Certes il n’est pas facile d’être une armée de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman, après la bataille, quand on rentre à la maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret ....

Commentaire : ce film « La Guerre des Boutons » qui actualise pour ainsi dire « La Guerre des Boutons » d’Yves Robert, propose une version nouvelle qui sera sûrement agréable à regarder pour nous distraire et passer un bon moment au cinéma en famille. Nous irons le voir pour découvrir dans cette nouvelle version, le talent de son réalisateur et le jeu des petits et grands acteurs

2/ « La nouvelle Guerre des Boutons » de Christophe Barratier se déroule en Mars 1944, se est présentée comme une adaptation du roman de Louis Pergaud, mais son film en fait s’en éloigne, alors que depuis toujours dans un coin de campagne française se joue une guerre entre les gosses des villages voisins de Longueverne et Valrans, dans le film de Christophe Barratier la guerre des enfants prend une tournure que certains commentateurs qualifient d’inattendue, un personnage nouveau et inédit vient s’ajouter, Violette, une jeune fille d’origine Juive fait battre le cœur du Lebrac, le Chef de l’armée de Longueverne et l’intrigue tourne autour des soubresauts de la deuxième guerre mondiale et de la véritable origine de Violette, sera-t-elle dénoncée ou pas ? ....

Notre Commentaire : Depuis quelques décennies il ne se passe une semaine sans que nos écrans de télévisions notamment fasse passer des documentaires authentiques mais aussi des films de fictions sur la deuxième guerre mondiale, présentant dans tous ses aspects des épisodes dramatiques et horribles de cette guerre qui a fait des millions de victimes militaires et civiles , mais encore des livres historiques et des livres proches de la fiction sont publiés par centaines, et nous sommes déjà amplement informés, le film de Christophe Barratier « La Nouvelle Guerre des gosses » s’empare aussi des soubresauts de la deuxième guerre mondiale en l’introduisant dans son adaptation , était-ce vraiment nécessaire pour s’assurer de son succès ?

La « Nouvelle Guerre des Boutons » film destiné d’après les publicités à des enfants à partir de six ans, n’est donc pas épargnée d’une intrigue qui peut à la rigueur intéresser des adultes, mais pourquoi vouloir impliquer des enfants qui iront voir le film, d’abord pour se distraire, dans un remake des soubresauts de la deuxième guerre mondiale ? La deuxième Guerre Mondiale figure dans les programmes scolaires et nos écoliers la découvre pendant leurs études dans un contexte historique expurgé de toutes fictions, a notre avis il est inutile d’introduire dans des films des intrigues romancées, peut-être même idéologiques, pour troubler leur esprit dans des drames de guerre qui n’ont pas leur place à notre avis dans les films qui leur sont destinés « à partir de l’âge de six ans »

On le comprend, la « concurrence » tant qualitative que commerciale est déclarée entre La Guerre des Boutons de Yann Samuell et La Nouvelle Guerre des Boutons de Christophe Barratier et.....

Les deux films et leur message induit sont différents :

Yann Samuell a rafraichi le thème en l’actualisant, mais son film reste ce qu’il doit rester, un film avant tout destiné aux enfants qui pourront le voir pour se distraire sans se prendre la tête,

Christophe Barratier prend une dimension rétro, avec une connotation idéologique discutable dans un film destiné à des enfant ,à partir de 6 ans, en introduisant des adultes dans le scénario et des réminiscences sur fond des soubresauts de la Seconde Guerre mondiale,

Deux films différents dans leur objectif et finalement les spectateurs feront le succès de l’un ou de l’autre. Certains spectateurs iront même voir les deux ... pourquoi pas ? Dans une époque où les films en grande majorité font passer des messages, autant les voir pour en décrypter l’intention.

En conclusion le film d’Yann Samuell reste amusant, plus vrai, moins fictif, moins académique que le film de son concurrent Christophe Barratier « La Nouvelle Guerre des Boutons , pour tout dire le film d’ Yann Samuell nous distraira petits et grands et Christophe Barratier risque d’ennuyer les enfants qui n'auront alors qu'a répéter cette phrase célébre de "Tigibus" tirée du film inoubliable la Guerre des Boutons" d'Yves Robert " Si j'aurai su ...j'aurais pas venu"

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Historique : A l’ origine un livre publié en 1912 sous forme de roman « La Guerre des boutons, roman de ma douzième année » écrit par Louis Pergaud

Le roman décrit la "guerre" de deux bandes d’enfants de deux villages rivaux dans la campagne française de la fin du XIX° siècle. La guerre des boutons met en présence les uns contre les autres pour Longueverne « Lebrac et son Armée », et pour Velrans « la troupe de l’Aztec des gués ».

A chaque automne et hiver, les gosses de Longeverne, » Lebrac et son armée », et ceux de Velrans, » la troupe de l'Aztec des Gués », se déclare et ont la guerre avec les moyens du bord , à coups de bâtons, de cailloux de coups de pieds et de poings.

Les guerriers qui tombent aux mains de l’ennemi sont dépouillés de leurs boutons, principalement, agrafes, lacets, etc., et c’est par référence à ce butin de Guerre que le Livre est intitulé par l’auteur (ou l’éditeur) « La Guerre des Boutons, roman de ma douzième année. »

Le roman décrit les stratégies et les tactiques employées par les adversaires pou remporter la victoire , leur défaites et revanches dans des épisodes cocasses qui se succèdent les uns après les autres. qui se s pour des défaites les tactiques pour emporter la victoire, des scènes cocasses se succèdent, parfois les enfants font la guerre nus, pour éviter d'abimer leurs vêtements, quand il combattent habillés et se font arracher leurs boutons par l’ennemi ou déchirer leur vêtements les petite filles du village remplacent leurs boutons ou reprise les déchirures avant qu’ils ne rentrent chez eux pour éviter de recevoir une correction de leurs parents, sans oublier de décrire les tours pendables que se jouent les ennemis en dehors des batailles...

Les principaux personnages du roman :

Pour Longueverne :

Lebrac chef de l’armée de Longueverne est têtu comme une mule et malin comme un singe , est amoureux de Marie, la sœur de Tintin, Camus, le lieutenant principal de Lebrac , agile tireur à la fronde et fin grimpeur est surnommé « Bouvreuil » dans la région les bouvreuils son appelés « camus » et Camus justement est habile à les dénicher dans les hauteurs, il est amoureux d’Octavie , La Crique dont l’esprit inventif est remplies d’idées est l’intellectuel de l’armée de Longueverne , Tintin « le beau-frère « de Lebrac l’amoureux de Marie, sœur de Tintin , est le trésorier gardant le butin de guerre, boutons, lacets agrafes etc.., les « Gibrus », deux frères dont l’aîné est l’ un des « grands » de l’armée de Longueverne est suivi partout par son cadet « Tigibus », ils habitent hors du village dans la campagne de Longueverne, Boulot comme les Gibrus habitent hors du village, Gambette surnom tiré de « Gambetta » et Bacaillé surnommé « Bancale complète l’armée , mais Bacaillé , amoureux d’Octavie est jaloux de Camus l’amoureux d’Octavie, trahit la bande.

Tous les combattants, excepté Tigibus, font partie de la "grande classe" de l'école communale de Longueverne.

Pour Velrans :

Le chef de l'armée de Velrans, surnommé l’Aztec des Gués, à cause de sa petite taille a pour premier lieutenant Tord gueule dit Touegueule : premier lieutenant de l'Aztec, il est l'adversaire attitré de Camus lieutenant principal des adversaires, Migue La Lune un des soldats de Velrans à un tic à l’œil il est plutôt peureux, Tatti et Banail complète l’armée de Velrans. .

Réédité sans cesse, le roman de Louis Pergaud vient de tomber dans le domaine public, mais depuis longtemps il a notamment inspiré des illustrateurs , des dessinateurs et des auteurs de romans et nouvelles, et des réalisateurs de films :

L’illustrateur Joseph Hémard a donné visage au petit monde de la bande Lebrac pour l'éditeur Mornay en 1927.

Claude Lapointe a illustré le livre chez Gallimard en 1977.

En 2005, parait « La Guerre des boutons « une bande dessinée de Mathieu Gabella en 2005.

« La Traque aux nids », une nouvelle de Louis Pergaud reprend certains personnages du roman, et parait dans le recueil Les Rustiques, nouvelles villageoises.

En 2008 un roman de Bertrand Rothé, « Lebrac, 3 mois de prison » préfacé par Laurent Bonelli prévoit le devenir des personnages, vu par des policiers, des juges, des éducateurs, des médecins, qui tous travaillent avec des mineurs

Au cinéma en 1936 parait un film de Jacques Daroy et Eugène Deslaw « La guerre des Gosses » adaptation inspirée du roman de Louis Pergaud ,

En 1962, un film a grand succès « La Guerre des Boutons » d’Yves Robert parait sur les écrans, maintes fois repris sur les écrans de Télévisions, une deuxième adaptation inoubliable

En 1995 le succès de la « Guerre des Boutons » dépasse les frontières et inspire John Roberts qui produit un remake britannique « La guerre des boutons, ça recommence » (War of the Buttons), remake britannique de John Roberts en 1995

Enfin actuellement « La Guerre des boutons » un film de Yann Samuell est sorti le 14 septembre 2011.

On nous annonce aussi « La Nouvelle Guerre des boutons », un film de Christophe Barratier prévu pour le 21 septembre 2011

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"Guerres des Boutons" : le dossier comparatif !

AlloCiné - ‎Il y a 2 heures ‎
Deux adaptations de La Guerre des boutons de Louis Pergaud sont actuellement à l'affiche. Allociné vous aide à faire votre choix entre ces deux films si proches et si différents à la fois, tout en dévoilant quelques anecdotes sur cette étonnante double ...
LaDépêche.fr - nouvelobs.com - Pure People - ÉcranLarge.com

Pour en revenir à l'actualité cinématographique de septembre 2011 il est intéressant de comparer les bandes annonces des deux films en concurrence

1°) Bande annonce du film "La Guerre des Boutons" de Yann Samuell



2°) Bande annonce du film de Christophe Barratier "La nouvelle Guerre des Boutons

20 septembre 2011

DETTE GRECQUE et ECONOMIE DE LA ZONE EURO

Éditorial de lucienne magalie pons

Un porte-parole de la Commission européenne a annoncé lundi que la téléconférence entre le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, et des représentants de la zone euro, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE) s'était terminée lundi sans qu'une décision soit prise sur le retour des inspecteurs à Athènes.

La Grèce essayait de convaincre les représentants de la "troïka" qu'elle pourrait atteindre ses objectifs sur le plan budgétaire, condition requise pour bénéficier d'un nouveau plan d'aide international de 110 milliards d'euros.

Le ministère des finances grec Evangélos Vénizélos discutait avec les créanciers du pays – Union européenne, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne – qui demande de nouvelles mesures d'austérité avant de verser la prochaine tranche de 8 milliards d'euros du prêt consenti en mai 2010 pour éviter la faillite du pays.

Le ministère des finances grec a déclaré que cette discussion avait été "productive et substantielle" et qu'elle se renouvellerait mardi soir. "Nous sommes proches d'un accord et nous espérons conclure demain.

Ndlr : espérons que cet espoir ne sera pas déçu ! Cela fait des mois et des mois que la Grèce est traînée de Charybde en Scylla, dans un des gouffres elle se heurte aux monstres européens, dans l’autre aux montres du FMI et des banques.

Le gouvernement grec fera une annonce probablement mercredi, à l'issue du conseil des ministres. Nous poursuivrons la discussion demain", a ajouté un responsable de ce ministère.

Par ailleurs, faisant référence à cette téléconférence, un haut fonctionnaire aux finances grec a estimé que "Le climat était meilleur que prévu", a dit un haut fonctionnaire aux finances entre le ministre des finances, Evangélos Vénizélos, et les bailleurs de fonds internationaux.

Amadeu Atafai Tardio, un porte-parole de la Commission européenne, a indiqué que la téléconférence se poursuivrait mardi soir.

S’il ne parvient pas à obtenir cette nouvelle tranche d’aide, le gouvernement grec a fait savoir qu'il se retrouverait à court de ressources à la mi-octobre.

Pour éviter cette situation de faillite, la Grèce n’a d’autres solutions que de resserrer ses mesures et plans d’austérité, notamment alléger son secteur public et améliorer son système de collecte de l'impôt

. "La balle est dans le camp grec, la clef réside dans la mise en œuvre des réformes", a dit Bob Traa, le représentant du FMI pour la Grèce, lundi.

Selon ce représentant du FMI, Athènes doit supprimer des postes dans la fonction publique, réduire les traitements et les retraites des fonctionnaires et améliorer son système de collecte de l'impôt plutôt que créer de nouvelles taxes.

Ndlr : Il faut ...y’ka ... mais la question reste posée si la Grèce ne peut plus pallier par ces plans d’austérités, si elle se trouve en défaut comme le prédisent des analystes ? ... quelle sera son sort dans la Zone Euro, abandonnera-t-elle cette zone pour retrouver sa monnaie d’origine, quittera-t-elle la Zone Euro ce qui ébranlera l’UE ... Pour le moment l’Europe, le FMI et Banque centrale, créanciers de la Grèce, font pressions pour obtenir des garanties et l’on voit bien qu’aucune solidarité européenne n’est à l’ordre du jour.

Selon quotidien grec citant des sources non identifiées, le premier ministre grec étudierait la possibilité de tenir un référendum sur la meilleure façon d'affronter la crise de la dette – rester à l'intérieur de la zone euro ou abandonner la monnaie unique.

Selon ce quotidien, Georges Papandréou souhaiterait s'appuyer sur un résultat favorable à l'euro pour continuer d’appliquer sa politique d'austérité drastique à la demande des créanciers du pays, un texte de projet de loi serait en préparation

Un porte-parole du gouvernement grec a démenti mardi matin qu'Athènes envisage d'organiser un référendum sur l'appartenance à la zone euro.

REVUE DE PRESSE :

1/ Une excellente chronique in extenso :

SOURCE : Internet site Le Point.fr

Le parti pris d'Hervé Gattegno

L'euro n'est pas mort, l'Europe peut-être

Le Point.fr - Publié le 20/09/2011 à 09:05 - Modifié le 20/09/2011 à 09:45

Hervé Gattegno, rédacteur en chef au "Point", intervient sur les ondes de RMC du lundi au vendredi à 8 h 20 pour sa chronique politique "Le parti pris".

- La crise grecque n'en finit plus d'inquiéter - et de diviser- les gouvernements européens. Votre parti pris : l'euro n'est pas encore mort, l'Europe peut-être. Vous êtes très défaitiste...

C'est-à-dire que la défaite est assez proche. Il n'y a hélas pas besoin d'avoir reçu le prix Nobel d'économie pour comprendre que la Grèce n'est pas menacée de faillite mais qu'elle y est déjà. Beaucoup de commentateurs font comme si DSK avait dit un gros mot en parlant dimanche d'effacer la dette grecque mais en réalité, c'est un scénario qui est évoqué - certes à voix basse - par tous les responsables politiques dans toute l'Europe. Donc la question qui est posée, c'est de savoir si l'Europe peut encore faire quelque chose pour enrayer ce processus ou si la crise financière ne met pas déjà en évidence une faillite politique.

- Vous voulez dire que la situation de la Grèce serait la conséquence des divisions de l'Europe ?

Les divisions aujourd'hui, et une lâcheté générale hier, quand tout le monde a laissé les Grecs s'enfoncer dans un système corrompu et irresponsable en faisant comme si le pire pouvait être évité. Tout ce qu'on n'arrive pas à faire aujourd'hui en Grèce - lutter contre la fraude fiscale, combattre l'économie parallèle -, c'est ce qu'on n'a même pas essayé de faire hier. De ce point de vue, il y avait quelque chose d'un peu incongru, déplacé même, dans les protestations de Jacques Delors, ce week-end, après l'échec de la réunion des ministres des Finances en Pologne. Delors a dit qu'il "portait le deuil" du grand rêve européen. Il n'a pas l'air de voir que ce rêve a tourné au cauchemar...

- Mais vous ne lui donnez pas tort quand il déplore qu'on ne puisse pas parvenir à un accord quand la crise est aussi grave ?

Sûrement pas. Mais le fait de scruter l'avenir immédiat pour anticiper les catastrophes à venir ne peut pas dispenser d'examiner aussi le passé. Pendant des années, la construction européenne a été présentée aux citoyens comme un idéal politique. Les réticences étaient balayées au nom du progrès et de l'intelligence - ce qui ravalait les opposants aux élargissements successifs au rang de ringards obscurantistes, incapables de voir où serait leur propre intérêt. Résultat : on est passé du marché unique à la monnaie unique au nom de la pensée unique. Les opinions ont été mises devant le fait accompli. Et on leur explique maintenant que la catastrophe était prévisible. Il y a de quoi s'étonner que la colère qui s'exprime en Grèce ou en Espagne ne soit pas plus virulente...

- Donc vous pensez, comme Jacques Delors, que la construction européenne est morte et enterrée ?

Pas forcément, mais la belle utopie européenne a du plomb dans l'aile. Les peuples européens ne veulent plus d'une union pour le meilleur et pour le pire. Ils ont l'impression de n'avoir connu que le pire : chômage, baisse du pouvoir d'achat, hausse des prix... Comme dans la Cigale et la fourmi, les Allemands, les Finlandais, les Néerlandais (et les Français) refusent de payer pour rembourser les folies des Grecs. Comment leur en vouloir ? Logiquement, tout ça devrait se terminer par la sortie de la Grèce de la zone euro ou... par la sortie de l'Allemagne. Dans les deux cas, le sauvetage de l'euro risque d'être préféré au renforcement de l'Europe. Et ce ne sont pas les citoyens qui décideront.

(fin de la chronique)

2/ Economie de la zone euro

A la Bourse de Francfort, lundi 8 août.Les faits Les divisions en Europe font replonger les marchés

Editorial du "Monde" En Europe, lourde menace pour les plus pauvres

Compte rendu "La dette de la Grèce est aujourd'hui absolument impossible à rembourser"

Compte rendu Le président de la Banque mondiale presse la zone euro d'agir

Compte-rendu Le premier ministre portugais met en garde contre un défaut de la Grèce

Le monde édition abonnés

Dans le Monde, édition du 20 septembre 2011

Décryptage Nicolas Sarkozy attend avec anxiété le vote de Berlin sur le plan d'aide à la Grèce

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...