21 septembre 2011

Nicolas Bazire en garde- à- vue

Éditorial de lucienne magalie pons

SOURCE : Site "Gaullistes de Bretagne et pays de la Loire"

Mercredi 21 septembre 2011

La gauche, la droite, des mallettes d'argent des associations de malfaiteurs des affaires de sexe à nous faire vomir

Par L'EXPRESS.fr, publié le 21/09/2011 à 12:53

Affaire Takieddine: Bazire, proche de Sarkozy, en garde-à-vue

Reuters

Ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur et témoin de Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire est inquiété dans l'affaire Takieddine, du nom d'un négociateur de contrats d'armement passés avec le Pakistan et l'Arabie Saoudite.

Les enquêteurs ont interpellé et placé en garde-à-vue Nicolas Bazire ce mercredi matin, révèle le JDD. Ils ne manqueront pas de lui demander des précisions quant à son rôle dans la négociation des contrats d'armement passés avec l'Arabie Saoudite et le Pakistan dans les années 90.

Les récentes révélations, notamment celle de Mediapart, le placent au cœur d'un système présumé de rétro-commissions et de malversations. Selon les informations publiées par le site d'informations, Ziad Takieddine se serait rendu à plusieurs reprises en Suisse pour récupérer d'importantes sommes d'argent, qu'il aurait ensuite remis à Nicolas Bazire, alors directeur de cabinet d'Edouard Balladur lorsqu'il était Premier ministre.

Ces sommes pourraient être des rétro-commissions versées dans le cadre de deux importants contrats d'armement. Les enquêteurs se demandent ainsi si la campagne de Balladur en 1994-1995 a pu être financée par ces mallettes.

Nicolas Bazire est également un proche de Nicolas Sarkozy. Il fut notamment son témoin de mariage en 2008.

La Guerre des Boutons aurra bien lieu entre Yann Samuell et Christophe Barratier

Éditorial de lucienne magalie pons

Que penser du film « La Guerre des Boutons » d’Yann Samuel sorti le 14 Septembre 2011, promis d’après les commentateurs au succès et du film de Christophe Barratier « La Nouvelle Guerre des Boutons » prévu pour le 24 septembre 2011 à sur les écrans ?

1/. Le nouveau film d’Yann Samuell « La Guerre des Boutons » se déroule en 1960, dans un village du sud de la France, une bande de garçons, âgés de 7 à 14 ans, menée par Lebrac, est en guerre contre leurs ennemis les enfants du village voisin, une guerre sans merci, qui dure depuis des générations. On se bat pour l’honneur et la fidélité mais pour gagner, tous les astuces sont bons, même s’il le faut, combattre nu comme un ver, ou encore accepter l’aide de Lanterne - une fille - nouvelle recrue de la bande, pleine de panache et d’ingéniosité. Certes il n’est pas facile d’être une armée de petits hommes sans se faire attraper par Papa et Maman, après la bataille, quand on rentre à la maison, les vêtements en lambeaux et des boutons en moins, mieux vaut se faire discret ....

Commentaire : ce film « La Guerre des Boutons » qui actualise pour ainsi dire « La Guerre des Boutons » d’Yves Robert, propose une version nouvelle qui sera sûrement agréable à regarder pour nous distraire et passer un bon moment au cinéma en famille. Nous irons le voir pour découvrir dans cette nouvelle version, le talent de son réalisateur et le jeu des petits et grands acteurs

2/ « La nouvelle Guerre des Boutons » de Christophe Barratier se déroule en Mars 1944, se est présentée comme une adaptation du roman de Louis Pergaud, mais son film en fait s’en éloigne, alors que depuis toujours dans un coin de campagne française se joue une guerre entre les gosses des villages voisins de Longueverne et Valrans, dans le film de Christophe Barratier la guerre des enfants prend une tournure que certains commentateurs qualifient d’inattendue, un personnage nouveau et inédit vient s’ajouter, Violette, une jeune fille d’origine Juive fait battre le cœur du Lebrac, le Chef de l’armée de Longueverne et l’intrigue tourne autour des soubresauts de la deuxième guerre mondiale et de la véritable origine de Violette, sera-t-elle dénoncée ou pas ? ....

Notre Commentaire : Depuis quelques décennies il ne se passe une semaine sans que nos écrans de télévisions notamment fasse passer des documentaires authentiques mais aussi des films de fictions sur la deuxième guerre mondiale, présentant dans tous ses aspects des épisodes dramatiques et horribles de cette guerre qui a fait des millions de victimes militaires et civiles , mais encore des livres historiques et des livres proches de la fiction sont publiés par centaines, et nous sommes déjà amplement informés, le film de Christophe Barratier « La Nouvelle Guerre des gosses » s’empare aussi des soubresauts de la deuxième guerre mondiale en l’introduisant dans son adaptation , était-ce vraiment nécessaire pour s’assurer de son succès ?

La « Nouvelle Guerre des Boutons » film destiné d’après les publicités à des enfants à partir de six ans, n’est donc pas épargnée d’une intrigue qui peut à la rigueur intéresser des adultes, mais pourquoi vouloir impliquer des enfants qui iront voir le film, d’abord pour se distraire, dans un remake des soubresauts de la deuxième guerre mondiale ? La deuxième Guerre Mondiale figure dans les programmes scolaires et nos écoliers la découvre pendant leurs études dans un contexte historique expurgé de toutes fictions, a notre avis il est inutile d’introduire dans des films des intrigues romancées, peut-être même idéologiques, pour troubler leur esprit dans des drames de guerre qui n’ont pas leur place à notre avis dans les films qui leur sont destinés « à partir de l’âge de six ans »

On le comprend, la « concurrence » tant qualitative que commerciale est déclarée entre La Guerre des Boutons de Yann Samuell et La Nouvelle Guerre des Boutons de Christophe Barratier et.....

Les deux films et leur message induit sont différents :

Yann Samuell a rafraichi le thème en l’actualisant, mais son film reste ce qu’il doit rester, un film avant tout destiné aux enfants qui pourront le voir pour se distraire sans se prendre la tête,

Christophe Barratier prend une dimension rétro, avec une connotation idéologique discutable dans un film destiné à des enfant ,à partir de 6 ans, en introduisant des adultes dans le scénario et des réminiscences sur fond des soubresauts de la Seconde Guerre mondiale,

Deux films différents dans leur objectif et finalement les spectateurs feront le succès de l’un ou de l’autre. Certains spectateurs iront même voir les deux ... pourquoi pas ? Dans une époque où les films en grande majorité font passer des messages, autant les voir pour en décrypter l’intention.

En conclusion le film d’Yann Samuell reste amusant, plus vrai, moins fictif, moins académique que le film de son concurrent Christophe Barratier « La Nouvelle Guerre des Boutons , pour tout dire le film d’ Yann Samuell nous distraira petits et grands et Christophe Barratier risque d’ennuyer les enfants qui n'auront alors qu'a répéter cette phrase célébre de "Tigibus" tirée du film inoubliable la Guerre des Boutons" d'Yves Robert " Si j'aurai su ...j'aurais pas venu"

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Historique : A l’ origine un livre publié en 1912 sous forme de roman « La Guerre des boutons, roman de ma douzième année » écrit par Louis Pergaud

Le roman décrit la "guerre" de deux bandes d’enfants de deux villages rivaux dans la campagne française de la fin du XIX° siècle. La guerre des boutons met en présence les uns contre les autres pour Longueverne « Lebrac et son Armée », et pour Velrans « la troupe de l’Aztec des gués ».

A chaque automne et hiver, les gosses de Longeverne, » Lebrac et son armée », et ceux de Velrans, » la troupe de l'Aztec des Gués », se déclare et ont la guerre avec les moyens du bord , à coups de bâtons, de cailloux de coups de pieds et de poings.

Les guerriers qui tombent aux mains de l’ennemi sont dépouillés de leurs boutons, principalement, agrafes, lacets, etc., et c’est par référence à ce butin de Guerre que le Livre est intitulé par l’auteur (ou l’éditeur) « La Guerre des Boutons, roman de ma douzième année. »

Le roman décrit les stratégies et les tactiques employées par les adversaires pou remporter la victoire , leur défaites et revanches dans des épisodes cocasses qui se succèdent les uns après les autres. qui se s pour des défaites les tactiques pour emporter la victoire, des scènes cocasses se succèdent, parfois les enfants font la guerre nus, pour éviter d'abimer leurs vêtements, quand il combattent habillés et se font arracher leurs boutons par l’ennemi ou déchirer leur vêtements les petite filles du village remplacent leurs boutons ou reprise les déchirures avant qu’ils ne rentrent chez eux pour éviter de recevoir une correction de leurs parents, sans oublier de décrire les tours pendables que se jouent les ennemis en dehors des batailles...

Les principaux personnages du roman :

Pour Longueverne :

Lebrac chef de l’armée de Longueverne est têtu comme une mule et malin comme un singe , est amoureux de Marie, la sœur de Tintin, Camus, le lieutenant principal de Lebrac , agile tireur à la fronde et fin grimpeur est surnommé « Bouvreuil » dans la région les bouvreuils son appelés « camus » et Camus justement est habile à les dénicher dans les hauteurs, il est amoureux d’Octavie , La Crique dont l’esprit inventif est remplies d’idées est l’intellectuel de l’armée de Longueverne , Tintin « le beau-frère « de Lebrac l’amoureux de Marie, sœur de Tintin , est le trésorier gardant le butin de guerre, boutons, lacets agrafes etc.., les « Gibrus », deux frères dont l’aîné est l’ un des « grands » de l’armée de Longueverne est suivi partout par son cadet « Tigibus », ils habitent hors du village dans la campagne de Longueverne, Boulot comme les Gibrus habitent hors du village, Gambette surnom tiré de « Gambetta » et Bacaillé surnommé « Bancale complète l’armée , mais Bacaillé , amoureux d’Octavie est jaloux de Camus l’amoureux d’Octavie, trahit la bande.

Tous les combattants, excepté Tigibus, font partie de la "grande classe" de l'école communale de Longueverne.

Pour Velrans :

Le chef de l'armée de Velrans, surnommé l’Aztec des Gués, à cause de sa petite taille a pour premier lieutenant Tord gueule dit Touegueule : premier lieutenant de l'Aztec, il est l'adversaire attitré de Camus lieutenant principal des adversaires, Migue La Lune un des soldats de Velrans à un tic à l’œil il est plutôt peureux, Tatti et Banail complète l’armée de Velrans. .

Réédité sans cesse, le roman de Louis Pergaud vient de tomber dans le domaine public, mais depuis longtemps il a notamment inspiré des illustrateurs , des dessinateurs et des auteurs de romans et nouvelles, et des réalisateurs de films :

L’illustrateur Joseph Hémard a donné visage au petit monde de la bande Lebrac pour l'éditeur Mornay en 1927.

Claude Lapointe a illustré le livre chez Gallimard en 1977.

En 2005, parait « La Guerre des boutons « une bande dessinée de Mathieu Gabella en 2005.

« La Traque aux nids », une nouvelle de Louis Pergaud reprend certains personnages du roman, et parait dans le recueil Les Rustiques, nouvelles villageoises.

En 2008 un roman de Bertrand Rothé, « Lebrac, 3 mois de prison » préfacé par Laurent Bonelli prévoit le devenir des personnages, vu par des policiers, des juges, des éducateurs, des médecins, qui tous travaillent avec des mineurs

Au cinéma en 1936 parait un film de Jacques Daroy et Eugène Deslaw « La guerre des Gosses » adaptation inspirée du roman de Louis Pergaud ,

En 1962, un film a grand succès « La Guerre des Boutons » d’Yves Robert parait sur les écrans, maintes fois repris sur les écrans de Télévisions, une deuxième adaptation inoubliable

En 1995 le succès de la « Guerre des Boutons » dépasse les frontières et inspire John Roberts qui produit un remake britannique « La guerre des boutons, ça recommence » (War of the Buttons), remake britannique de John Roberts en 1995

Enfin actuellement « La Guerre des boutons » un film de Yann Samuell est sorti le 14 septembre 2011.

On nous annonce aussi « La Nouvelle Guerre des boutons », un film de Christophe Barratier prévu pour le 21 septembre 2011

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"Guerres des Boutons" : le dossier comparatif !

AlloCiné - ‎Il y a 2 heures ‎
Deux adaptations de La Guerre des boutons de Louis Pergaud sont actuellement à l'affiche. Allociné vous aide à faire votre choix entre ces deux films si proches et si différents à la fois, tout en dévoilant quelques anecdotes sur cette étonnante double ...
LaDépêche.fr - nouvelobs.com - Pure People - ÉcranLarge.com

Pour en revenir à l'actualité cinématographique de septembre 2011 il est intéressant de comparer les bandes annonces des deux films en concurrence

1°) Bande annonce du film "La Guerre des Boutons" de Yann Samuell



2°) Bande annonce du film de Christophe Barratier "La nouvelle Guerre des Boutons

20 septembre 2011

DETTE GRECQUE et ECONOMIE DE LA ZONE EURO

Éditorial de lucienne magalie pons

Un porte-parole de la Commission européenne a annoncé lundi que la téléconférence entre le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, et des représentants de la zone euro, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE) s'était terminée lundi sans qu'une décision soit prise sur le retour des inspecteurs à Athènes.

La Grèce essayait de convaincre les représentants de la "troïka" qu'elle pourrait atteindre ses objectifs sur le plan budgétaire, condition requise pour bénéficier d'un nouveau plan d'aide international de 110 milliards d'euros.

Le ministère des finances grec Evangélos Vénizélos discutait avec les créanciers du pays – Union européenne, Fonds monétaire international, Banque centrale européenne – qui demande de nouvelles mesures d'austérité avant de verser la prochaine tranche de 8 milliards d'euros du prêt consenti en mai 2010 pour éviter la faillite du pays.

Le ministère des finances grec a déclaré que cette discussion avait été "productive et substantielle" et qu'elle se renouvellerait mardi soir. "Nous sommes proches d'un accord et nous espérons conclure demain.

Ndlr : espérons que cet espoir ne sera pas déçu ! Cela fait des mois et des mois que la Grèce est traînée de Charybde en Scylla, dans un des gouffres elle se heurte aux monstres européens, dans l’autre aux montres du FMI et des banques.

Le gouvernement grec fera une annonce probablement mercredi, à l'issue du conseil des ministres. Nous poursuivrons la discussion demain", a ajouté un responsable de ce ministère.

Par ailleurs, faisant référence à cette téléconférence, un haut fonctionnaire aux finances grec a estimé que "Le climat était meilleur que prévu", a dit un haut fonctionnaire aux finances entre le ministre des finances, Evangélos Vénizélos, et les bailleurs de fonds internationaux.

Amadeu Atafai Tardio, un porte-parole de la Commission européenne, a indiqué que la téléconférence se poursuivrait mardi soir.

S’il ne parvient pas à obtenir cette nouvelle tranche d’aide, le gouvernement grec a fait savoir qu'il se retrouverait à court de ressources à la mi-octobre.

Pour éviter cette situation de faillite, la Grèce n’a d’autres solutions que de resserrer ses mesures et plans d’austérité, notamment alléger son secteur public et améliorer son système de collecte de l'impôt

. "La balle est dans le camp grec, la clef réside dans la mise en œuvre des réformes", a dit Bob Traa, le représentant du FMI pour la Grèce, lundi.

Selon ce représentant du FMI, Athènes doit supprimer des postes dans la fonction publique, réduire les traitements et les retraites des fonctionnaires et améliorer son système de collecte de l'impôt plutôt que créer de nouvelles taxes.

Ndlr : Il faut ...y’ka ... mais la question reste posée si la Grèce ne peut plus pallier par ces plans d’austérités, si elle se trouve en défaut comme le prédisent des analystes ? ... quelle sera son sort dans la Zone Euro, abandonnera-t-elle cette zone pour retrouver sa monnaie d’origine, quittera-t-elle la Zone Euro ce qui ébranlera l’UE ... Pour le moment l’Europe, le FMI et Banque centrale, créanciers de la Grèce, font pressions pour obtenir des garanties et l’on voit bien qu’aucune solidarité européenne n’est à l’ordre du jour.

Selon quotidien grec citant des sources non identifiées, le premier ministre grec étudierait la possibilité de tenir un référendum sur la meilleure façon d'affronter la crise de la dette – rester à l'intérieur de la zone euro ou abandonner la monnaie unique.

Selon ce quotidien, Georges Papandréou souhaiterait s'appuyer sur un résultat favorable à l'euro pour continuer d’appliquer sa politique d'austérité drastique à la demande des créanciers du pays, un texte de projet de loi serait en préparation

Un porte-parole du gouvernement grec a démenti mardi matin qu'Athènes envisage d'organiser un référendum sur l'appartenance à la zone euro.

REVUE DE PRESSE :

1/ Une excellente chronique in extenso :

SOURCE : Internet site Le Point.fr

Le parti pris d'Hervé Gattegno

L'euro n'est pas mort, l'Europe peut-être

Le Point.fr - Publié le 20/09/2011 à 09:05 - Modifié le 20/09/2011 à 09:45

Hervé Gattegno, rédacteur en chef au "Point", intervient sur les ondes de RMC du lundi au vendredi à 8 h 20 pour sa chronique politique "Le parti pris".

- La crise grecque n'en finit plus d'inquiéter - et de diviser- les gouvernements européens. Votre parti pris : l'euro n'est pas encore mort, l'Europe peut-être. Vous êtes très défaitiste...

C'est-à-dire que la défaite est assez proche. Il n'y a hélas pas besoin d'avoir reçu le prix Nobel d'économie pour comprendre que la Grèce n'est pas menacée de faillite mais qu'elle y est déjà. Beaucoup de commentateurs font comme si DSK avait dit un gros mot en parlant dimanche d'effacer la dette grecque mais en réalité, c'est un scénario qui est évoqué - certes à voix basse - par tous les responsables politiques dans toute l'Europe. Donc la question qui est posée, c'est de savoir si l'Europe peut encore faire quelque chose pour enrayer ce processus ou si la crise financière ne met pas déjà en évidence une faillite politique.

- Vous voulez dire que la situation de la Grèce serait la conséquence des divisions de l'Europe ?

Les divisions aujourd'hui, et une lâcheté générale hier, quand tout le monde a laissé les Grecs s'enfoncer dans un système corrompu et irresponsable en faisant comme si le pire pouvait être évité. Tout ce qu'on n'arrive pas à faire aujourd'hui en Grèce - lutter contre la fraude fiscale, combattre l'économie parallèle -, c'est ce qu'on n'a même pas essayé de faire hier. De ce point de vue, il y avait quelque chose d'un peu incongru, déplacé même, dans les protestations de Jacques Delors, ce week-end, après l'échec de la réunion des ministres des Finances en Pologne. Delors a dit qu'il "portait le deuil" du grand rêve européen. Il n'a pas l'air de voir que ce rêve a tourné au cauchemar...

- Mais vous ne lui donnez pas tort quand il déplore qu'on ne puisse pas parvenir à un accord quand la crise est aussi grave ?

Sûrement pas. Mais le fait de scruter l'avenir immédiat pour anticiper les catastrophes à venir ne peut pas dispenser d'examiner aussi le passé. Pendant des années, la construction européenne a été présentée aux citoyens comme un idéal politique. Les réticences étaient balayées au nom du progrès et de l'intelligence - ce qui ravalait les opposants aux élargissements successifs au rang de ringards obscurantistes, incapables de voir où serait leur propre intérêt. Résultat : on est passé du marché unique à la monnaie unique au nom de la pensée unique. Les opinions ont été mises devant le fait accompli. Et on leur explique maintenant que la catastrophe était prévisible. Il y a de quoi s'étonner que la colère qui s'exprime en Grèce ou en Espagne ne soit pas plus virulente...

- Donc vous pensez, comme Jacques Delors, que la construction européenne est morte et enterrée ?

Pas forcément, mais la belle utopie européenne a du plomb dans l'aile. Les peuples européens ne veulent plus d'une union pour le meilleur et pour le pire. Ils ont l'impression de n'avoir connu que le pire : chômage, baisse du pouvoir d'achat, hausse des prix... Comme dans la Cigale et la fourmi, les Allemands, les Finlandais, les Néerlandais (et les Français) refusent de payer pour rembourser les folies des Grecs. Comment leur en vouloir ? Logiquement, tout ça devrait se terminer par la sortie de la Grèce de la zone euro ou... par la sortie de l'Allemagne. Dans les deux cas, le sauvetage de l'euro risque d'être préféré au renforcement de l'Europe. Et ce ne sont pas les citoyens qui décideront.

(fin de la chronique)

2/ Economie de la zone euro

A la Bourse de Francfort, lundi 8 août.Les faits Les divisions en Europe font replonger les marchés

Editorial du "Monde" En Europe, lourde menace pour les plus pauvres

Compte rendu "La dette de la Grèce est aujourd'hui absolument impossible à rembourser"

Compte rendu Le président de la Banque mondiale presse la zone euro d'agir

Compte-rendu Le premier ministre portugais met en garde contre un défaut de la Grèce

Le monde édition abonnés

Dans le Monde, édition du 20 septembre 2011

Décryptage Nicolas Sarkozy attend avec anxiété le vote de Berlin sur le plan d'aide à la Grèce

19 septembre 2011

La Grèce en situarion périlleuse

Éditorial de lucienne magalie pons

La Grèce peut-elle encore attendre de l’Europe qu’elle tiennent ses promesses , ?

Des aides lui avaient été promises par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy le 21 Juillet pour la concrétisation d’un second plan d’aide de près de 160 milliards d’euros, plus récemment Mercredi 17 septembre, après une conférence téléphonique avec George Papandréou, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel s’étaient déclarés "convaincus" que l'avenir de la Grèce se trouvait dans la zone euro. Athènes réconforté avait promis en retour de respecter ses engagements.

.Mais la réunion des ministres européens des Finances qui s'est tenue à Wroclaw (Pologne) jusqu'à samedi en vue de surmonter les obstacles empêchant encore la concrétisation d'un second plan d'aide de près de 160 milliards d'euros à la Grèce ,notamment sur la base des accords du 21 juillet, s’est soldée par un échec, aucun accord n’a été trouvé sur l’aide à la Grèce.

L'Europe reste divisée par ses désaccords face à la crise de la dette lors d'une réunion sous haute tension en Pologne tandis que les relations avec Washington se sont détériorées.

Ce n’étaient vraiment pas la peine que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se décarcassent le 21 Juillet, les accords qu’ils ont proposés sont mis en échec, les ministres des finances de l’UE n’ont pas trouvé de consensus sur les garanties exigées, notamment par la Finlande, en échange de nouveaux prêts à Athènes

De plus ces ministres ont reporté à octobre toute décision sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide - la sixième - de 8 milliards d'euros tiré du premier plan d'aide à Athènes de mai 2010.

La Grèce au bord de la faillite a besoin d’urgence de cet argent et des aides promises, s’il ne lui est pas versé la commission Européenne a prévenu qu’il en résulterait une situation qui aurait des conséquences et des coûts dramatiques pour la zone euro.

L’Europe bloque aussi sur la taxe sur les transactions financières, promue ardemment par Paris et Berlin.

"Il y a des divisions considérables à ce sujet", a constaté samedi le ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, car de nombreux États craignent que cela n'aboutisse à une fuite des transactions hors Union européenne.

Sur la question des banques, ils ont échoué à montrer un front uni. Le ministre suédois des Finances a estimé que les banques du Vieux continent avaient , besoin d'être recapitalisées, rejoignant dans son appréciation le Fonds monétaire international qui avait récemment jugé la situation "urgente".

A l'époque, la plupart des responsables européens avaient protesté étaient alors face au FMI pour défendre la santé de leurs établissements financiers.

Mais certains ministres reconnaissent maintenant, comme notamment l'Espagnole Elena Salgado que la surveillance, via les tests de résistance et le renforcement des banques était une nécessité.

L’échec pour ainsi dire complet sur toute la ligne de la réunion de Wroclaw a irrité Jacques Delors, ancien Président de la Commission Européenne, lequel est sorti de sa réserve pour déplorer vivement l'inertie des responsables politiques, au moment où la situation en Grèce s'aggrave. Il a dénoncé "un coup terrible" porté "à tous ceux qui depuis 1948 s'attachent à avoir une vision d'une Europe en paix et d'une Europe prospère".

Autre point de désaccord : l'Europe n'a pas avancé sur la taxe sur les transactions financières, promue ardemment par Paris et Berlin.

"Il y a des divisions considérables à ce sujet", a reconnu samedi le ministre polonais des Finances, Jacek Rostowski, car de nombreux États craignent que cela n'aboutisse à une fuite des transactions hors Union européenne.

Sur la question des banques, ils ont aussi échoué à montrer une position commune.

Le ministre suédois des Finances a estimé que les banques du « Vieux continent » avaient, de toute évidence, besoin d'être recapitalisées, abondant dans le sens du Fonds monétaire international qui a récemment jugé la situation "urgente" et préconisé la recapitalisation des Banques.

A l'époque, la plupart des responsables européens s’étaient opposés face au FMI pour défendre la santé de leurs établissements financiers.

Mais actuellement, certains ministres comme l'Espagnole Elena Salgado ont reconnu que la surveillance via les tests de résistance et le renforcement des banques était une nécessité.

(un point de vue : L’analyste Sony Kapoor, à la tête du centre de réflexion Re-define, a jugé les 27 chauvinistes, mesquins et indécis.)

Seul point sur lequel les Européens sont parvenus se mobiliser, ils ont tous été d’accord se défendre de l'intervention du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, convié exceptionnellement à cette réunion qui à cette occasion s’est risqué de prodiguer des conseils aux Européens pour sortir de la crise, tel que donner davantage de puissance à son Fonds de secours financier (FESF) pour les pays fragiles, et mettre fin à leurs divisions.

Face à ce donneur de leçons, les représentants des gouvernements européens présents et de la Banque Centrale , ont renvoyés les États-Unis à leur devoirs en matière budgétaire en mettant en avant leur colossale dette publique.

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La Grèce lâchée sans filet puisque les ministres ont reporté à octobre toute décision sur le versement d'une nouvelle tranche d'aide - la sixième - de 8 milliards d'euros tiré du premier plan d'aide à Athènes de mai 2010 semble se retourner vers le FMI et la Banque Centrale (1).

Finalement le Premier ministre grec Georges Papandreou a renoncé à se rendre aux Nations unies à New York en déclarant devoir rejoindre son pays en urgence pour s'assurer qu’il remplisse les conditions fixées par les bailleurs de fonds internationaux en échange de nouveaux prêts.

"La semaine prochaine" s'annonce "particulièrement cruciale pour l'application des décisions (prises par la zone euro) et pour les initiatives que la Grèce doit entreprendre", ont confirmé ce week-end ses services.

La Grèce essayera d'éviter "le chantage et l'humiliation" en accélérant les réformes et les réductions d'effectifs dans la fonction publique, a déclaré lundi le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, (1) quelques heures avant de participer à une téléconférence avec des représentants de la zone euro, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque centrale européenne (BCE).

"Le pays ne peut pas avancer sans la mise en oeuvre réelle de réformes structurelles majeures; nous les avons reportées", a affirmé Evangélos Vénizélos lors d'une conférence organisée à Vouliagmeni, au sud d'Athènes. Il a ajouté qu'il était vital de parvenir à l'objectif fixé pour 2012.

Rappelons que le gouvernement grec s'est déjà engagé à à réduire le déficit budgétaire du pays en 2011 à 7,6% du Produit intérieur brut (PIB).

REVUE DE PRESSE EUROPENNE :

SOURCE : EURO/TOPICS


Ministres des Finances divisés à Wrocław


Le sommet des ministres des Finances et des directeurs des banques centrales de l'UE s'est achevé samedi dans la ville polonaise de Wrocław. La mésentente a prédominé sur la question de la taxation des flux financiers et la décision sur le versement de la prochaine tranche de crédit à la Grèce a également été reportée. Si certains commentateurs déplorent une indécision particulièrement dangereuse, d'autres entrevoient certains signes positifs, notamment sur l'attitude de l'Allemagne.


Blog Coulisses de Bruxelles - France
Le caractère explosif de l'indécision de l'UE


L'indécision des ministres des Finances de l'UE risque de choquer leur homologue américain Timothy Geithner qui a lui aussi été invité à participer au sommet, estime Jean Quatremer dans son blog Coulisses de Bruxelles pour le quotidien de centre-gauche Libération : "Les Américains s'agacent de voir les Européens jouer avec des allumettes près d'une caisse de dynamite. Alors que la monnaie unique n'a jamais paru aussi menacée, les dix-pays [sic] de la zone euro sont non seulement incapables de trouver la solution qui rassurera définitivement les marchés financiers, mais ils se chamaillent publiquement sur des décisions déjà adoptées ce qui concourt à alimenter la panique des investisseurs. ... A terme, seules la création d'un trésor européen et l'émission d'obligations européennes permettront d'éviter que les marchés attaquent la dette d'un pays déterminé. Mais cela implique un saut fédéral que les Etats ne sont manifestement pas encore prêts à faire." (19.09.2011)

» article intégral (lien externe, français)


Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Fédéralisme, » Europe
Tous les textes disponibles de » Jean Quatremer


Cinco Días - Espagne
L'Allemagne plus ouverte à l'égard de l'euro
Après le sommet de Wrocław, le journal économique Cinco Días perçoit un changement bénéfique du côté allemand : "Le chaos actuel pourrait générer de l'ordre. Depuis quelques semaines, les politiques allemands semblent être plus disposés à l'idée de solutions durables pour résoudre la crise de l'Union monétaire. Pour le moment, Berlin insiste toujours pour que les Etats périphériques endettés contrôlent leurs finances. Pour l'avenir, Merkel et d'autres politiques ont clairement fait comprendre qu'ils étaient prêts à tout discuter sans tabou. Les partenaires de l'Allemagne devraient tout faire pour soutenir cette attitude nouvelle et rafraîchissante. Au début du sommet des ministres des Finances de la zone euro, Angela Merkel a confirmé son rejet des euro-obligations, remède fréquemment présenté comme la panacée. Mais si l'on écoute plus attentivement, on constate que le ton de Berlin a nettement changé. Les politiques allemands évoquent désormais résolument la phase consécutive à la crise." (19.09.2011)

» article intégral (lien externe, espagnol)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Allemagne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Pierre Briançon


Kathimerini - Grèce
La Grèce menacée de guerre civile


Le ministre grec des Finances Evangelos Venizelos a souligné lors du sommet des ministres des Finances de l'UE en Pologne la détermination du gouvernement hellène à entreprendre des mesures d'austérité supplémentaires. Mais la société grecque risque alors de sombrer dans le chaos et la violence, redoute le quotidien conservateur Kathimerini : "La zone euro n'est pas une émission de télé-réalité dans laquelle les membres peuvent traquer leur maillon faible en le menaçant d'Armageddon économique. Si notre société malade est contrainte à mettre en œuvre davantage de mesures d'austérité, alors c'est l'explosion sociale garantie. … Le peuple grec fait des efforts considérables et réalise de nombreux sacrifices, contrairement au gouvernement qui évolue dans un océan de mensonges. … Le risque que l'UE et le FMI se sentent contraintes de retirer leur soutien à ce pseudo-gouvernement mènera inévitablement au chaos. … La stabilité politique et sociale ne cesse déjà de s'amenuiser. Lors de la prochaine manifestation, un tir de flash-ball suffira à déclencher une véritable guerre civile." (18.09.2011)

» article intégral (lien externe, grec)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Grèce, » Europe
Tous les textes disponibles de » Zeza Zikou


Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Les faiblesses du FESF


....... Nous verrons bien si la BCE peut ainsi continuer à résister. Dans ce cas, de nouvelles exigences pour l'élargissement du FESF ne tarderont pas à apparaître. Les débats repartiraient bon train Le président de la Banque centrale allemande, Jens Weidmann, a critiqué à l'issue du sommet polonais les mesures de politique monétaire prises par la BCE, avec lesquelles celles-ci financent les dettes publiques. Le FESF n'a pas été suffisamment mûri, conclut le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung : "Le fonds ne doit pas à l'avenir uniquement préserver les pays en crise surendettés de la faillite en leur octroyant de nouveaux crédits, il doit également être utilisé pour recapitaliser les banques. On se demande ainsi si le fonds pourra jouer le rôle de racheteur d'obligations de service. Si l'on veut actuellement garantir le FESF 'seulement' pour le risque lié au rachat des obligations, on a toujours besoin de la BCE pour ce rachat. Cela continue ainsi à apporter les. Certains exigeraient plus d'argent pour le fonds, d'autres mettraient la BCE sous pression, tout cela au nom du sauvetage de l'euro." (19.09.2011)

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Correio da Manhã - Portugal
Le Portugal fraude comme la Grèce


Le président de la province portugaise de Madère, Alberto João Jardim, a omis de déclarer pendant trois ans des dettes de près de 1,1 milliard d'euros. Cela provoque de nouveaux problèmes à Lisbonne pour l'assainissement des finances publiques portugaises, redoute le journal à sensation Correio da Manhã : "La découverte de ce gouffre nuit un peu plus à l'image du pays sur les marchés financiers. La note du Portugal est déjà basse mais dorénavant, le Portugal et la Grèce ne se distingueront que sur un point : si la Grèce a dissimulé bien plus de déficits, le Portugal a également trompé ses partenaires européens. … Jardim est passé maître dans l'art du chantage politique. Il est toujours parvenu à tromper les ministres des Finances qui menaçaient de couper ses subventions. Ce que bon nombre de Portugais considéraient comme une sorte de 'folklore' était une grande manœuvre de diversion, afin d'obtenir le chèque habituel. Nous payons tous pour l'irresponsabilité des politiques qui endettent le pays. Tout individu qui nous fait tomber dans le gouffre ne doit plus exercer de fonctions officielles." (18.09.2011)

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Die Presse - Autriche
La Turquie se venge de l'UE


Le vice-Premier ministre turc Beşir Atalay a annoncé dimanche qu'Ankara gèlerait ses relations avec l'UE si Chypre assume réellement la présidence tournante de l'UE en juillet 2012. Il fallait s'y attendre, estime le quotidien libéral conservateur Die Presse : "Dans le conflit latent avec un gouvernement turc de plus en plus sûr de lui, voire dominant, on observe les conséquences de la politique que l'UE a mené jusque-là. La Turquie a compris, contrairement aux promesses exprimées pendant des décennies par l'Union, qu'elle n'était pas vraiment la bienvenue. Si mon partenaire ne joue pas franc jeu avec moi, il ne sert à rien que je me conduise convenablement. Voilà sans doute l'analyse que fait Ankara de la situation. Il était en outre prévisible que sans traité de paix pour l'île divisée, l'adhésion de Chypre à l'UE conduirait à des problèmes avec la Turquie. L'Union ne peut pas vraiment se permettre de perdre un partenaire comme la Turquie. Mais on devrait aussi comprendre à Ankara que l'on s'isole rapidement lorsqu'on à un comportement rude - même lorsqu'on est une puissance régionale significative." (19.09.2011)

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Éditorial de lucienne magalie pons

DSK : Un Océan de réactions

Éditorial de lucienne magalie pons

SOURCE : Site Internet Internet 20monutes.fr

DSK au 20 heures, les suites en direct : "Un baiser de la mort ", " mais ça veut dire quoi ?"demande Martine Aubry

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Quatre mois après son arrestation à New York, Dominique Strauss-Kahn a confessé dimanche, lors d'une interview accordée à TFI, une «faute morale» qui lui a fait manquer son «rendez-vous avec les Français» mais a fermement nié avoir agressé Nafissatou Diallo et Tristane Banon.
>> Pour lire la synthèse de l'interview de Dominique Strauss-Kahn
Une intervention qui ne manque pas de susciter le débat. A suivre ci-dessous en direct.

19h10: Tristane Banon, et David Koubbi sont attendus sur le plateau du Grand journal de Canal+

16h40: Martine Aubry n'est pas «une candidate de substitution»
La patronne du PS, interrogée sur la polméique naissante au sujet du pacte qu'elle aurait passé avec DSK au sujet de la présidentielle 2012, a affirmé qu'elle était «la candidate qu'il faut». Pas de «baiser de la mort» de la part de DSK, donc? «Mais ça veut dire quoi, je ne comprends pas ce que vous voulez dire»...

16h30: Au tour de Tristane Banon de parler
La jeune femme, qui accuse DSK de tentative de viol, sera l'invitée du grand Journal de Canal + ce lundi soir. Elle sera accompagnée de son avocat David Koubbi.

16h27: Vidéo, clash entre Christophe Barbier et Jean-Marie Le Guen sur le plateau d'ITélé

16h22: Vidéo AFP, la gauche gênée et les féministes en colère

15h41: L’avocat français de Diallo a qualifié l’interview de DSK «d’exercice de communication calibré»
«Il a complètement sécurisé le périmètre en choisissant son lieu, son interlocuteur etc. Il n'a évidemment pas accepté de conférence de presse où des questions gênantes auraient pu lui être posées», a précisé Thibault de Montbrial sur Europe 1.

14h58: Christian Jacob a trouvé l’intervention de DSK «pathétique»
Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale a déclaré au JDD.fr que: «C’était un exercice appris par cœur, visiblement répété». Et de préciser: «Je pense que la décence aurait imposé le silence».

13h07: Jacques Séguéla considère qu’«Il a trouvé les mots»
«Il s'agit d'un grand professionnel qui s'y prépare depuis 3-4 mois. Il a trouvé les mots, il a trouvé le ton, la 'faute morale' c'est le mot fort», a déclaré le publicitaire sur BFM TV.

13h01: Sur Twitter, Jean-Pierre Raffarin a souligné que: «La décence eût été le silence»
L'ex-premier ministre a également écrit que DSK était: «Plus à l’aise pour afficher sa compétence que sa sincérité».

11h20: Pour Hervé Morin, l’intervention était «totalement préfabriquée»
Le président du Nouveau centre a constaté sur Radio Classique que: «Tout était tellement formaté, construit, que la sincérité disparaissait».

11h13: Philippe Poutou (NPA) a trouvé que le discours tenu par DSK était «écœurant»
«C’est toujours la faute des femmes, c’est elles qui provoquent, ou c’est un coup monté», s’est indigné le candidat du Nouveau parti anticapitaliste sur France 2.

11h06: Jean-Marie Le Guen a trouvé DSK «convaincant», «dense» et «émouvant»
Le député socialiste, qui s'est exprimé sur RFI, a constaté la «volonté forte (de DSK) de proclamer son innoncence».

Jean Marie Le Guen par rfi

10h51: Pour Anne Mansouret, la mère de Tristane Banon, DSK a «surjoué»
«Il change d'avis pratiquement toutes les 48 heures, puisqu'il y a 48 heures il disait qu'il avait tenté de l'embrasser. Et puis là, il dit que ça n'est qu'affabulation, je trouve que c'était non seulement joué, mais surjoué», a-t-elle déclaré sur Europe 1.

10h38: Christophe Barbier, directeur de L'Express, s'est défendu des accusations de DSK
Dimanche soir sur ITélé, il a retorqué que: «L'Express a toujours fait un travail d'investigation. Il ne s'est jamais écarté des faits (...) Il nous accuse d'acharnement». «Je ne vois pas en quoi, nous n'avons pas fait plus de Unes que les autres. Ou alors est-ce parce que nous avions fait une Une lors de l'affaire Piroska Nagy en 2008. On avait alors expliqué avant les autres qu'il avait un problème avec les femmes, chose qu'il a reconnue ce soir», a insisté Christophe Barbier.

10h19: Pour Bernard Debré, il a dû beaucoup «répéter»
Sur RMC, le député UMP s’est également interrogé sur les explications de l'ancien directeur du FMI: «Est-ce que vous croyez vraiment qu'on peut employer le mot légèreté vis-à-vis des femmes? Est-ce que ce n'est pas très humiliant pour les femmes?».

09h59: L’avocate féministe Gisèle Halimi s’est dite indignée par cet «entretien de connivence»
«On a assisté à un entretien de connivence où les liens d'amitié entre la journaliste qui l'interrogeait et DSK sont apparus gros comme des câbles», a déclaré Maître Halimi sur RTL. «Ce qui est grave, c'est que chaque fois que la dignité des femmes est en cause comme cela, on tente de faire passer les femmes qui sont de pures victimes pour des affabulatrices», a ajouté l’avocate.

09h52: Pour Jean-François Copé, la prestation de DSK était «dérisoire et triste»
Interrogé par Europe 1, le secrétaire général de l’UMP s’est dit «profondément» choqué par l’hypothèse d’un piège qui aurait pu être tendu à l’ancien directeur du FMI: «La théorie du complot, ça va bien! (…) Je ne peux pas accepter les sous-entendus».

09h25: Pour Ségolène Royal, il n’est «pas d’actualité» que DSK prenne des responsabilités ministérielles
La candidate aux primaires socialistes a affirmé sur RTL que: «Cette émission a permis de clore quelque chose qui nous a beaucoup trop occupés».

09h17: Sur France Info, Pierre Laurent (PCF) a qualifié l'intervention de DSK de «confession lamentable»

09h11: Plus de 13 millions de téléspecateurs ont suivi l'intervention de DSK, selon Médiamétrie

09h05: Pierre Moscovici, a relevé ce lundi que Dominique Strauss-Kahn avait reconnu dimanche un «pacte» politique avec Martine Aubry, alors qu'elle en «niait» l'existence selon lui

Le directeur de la campagne de François Hollande a déclaré: «Nous, socialistes, nous ne devons pas resté scotchés sur ce qui s'est passé dans cette chambre 2806 (...) On ne saura jamais complètement, même s'il faut prendre au sérieux ce que DSK a dit». Pierre Moscovici, qui se définit comme un «ami» de DSK, a ajouté: «J'ai vu quelqu'un qui voulait effacer cette faute, en tous cas présenter ces regrets, et puis qui était déjà lui-même dans un processus de reconstruction», rapporte l'AFP.

08h59: Marine Le Pen a estimé sur LCI que Dominique Strauss-Kahn n'avait fait montre d'«aucune spontanéité dans ces déclarations»
«Il n'a retrouvé sa spontanéité que quand il a commencé à parler de politique. Les artifices de communication étaient tellement visibles qu'on n'arrivait pas à y croire», a ajouté la présidente du Front national.

08h57: Arnaud Montebourg, a déclaré sur Europe 1 qu'il n'avait pas été «convaincu», tout en espérant qu'il s'astreindra désormais à un «silence méthodique», rapporte l'AFP
Le député de Saône-et-Loire a ajouté que son «avis importe peu. Ce qui compte, c'est que nous tournions cette page qui n'a pas été seulement l'humiliation d'un homme, mais une humiliation collective et nationale». Pour le candidat à la primaire PS, l'ex-directeur général du FMI «aurait pu, il aurait dû présenter des excuses afin que nous puissions parler d'autre chose». «Je crois qu'il devrait s'astreindre à un silence méthodique. Nous avons besoin de pouvoir travailler tranquillement, sans être obligés de commenter un fait divers», a-t-il précisé.

20minutes.fr


DSK : Le Parquet Général ne se pourvoira pas en Cassation

Éditorial de lucienne magalie pons

La relaxe de l’ex Premier ministre Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream sera confirmée mardi par la décision du parquet général de ne pas se pourvoir en cassation.

"Le parquet général ne formera pas de pourvoi", a dit une porte-parole.

Le ministère public aurait pu en théorie faire cette démarche, puisqu'il avait réclamé en vain 15 mois de prison avec sursis au procès en appel.

La procédure s'arrête là pour Dominique de Villepin, mis en examen en 2006 pour "complicité de dénonciation calomnieuse" dans ce dossier visant la dénonciation à la justice en 2004 d'un faux scandale censé compromettre des centaines de personnalités, dont Nicolas Sarkozy.

Il reste possible que la Cour de Cassation soit saisie de pourvois l'ex-vice-président d'EADS Jean-Louis Gergorin, condamné à trois ans de prison dont 30 mois avec sursis, et l'informaticien Imad Lahoud, sanctionné de trois ans de prison dont 18 mois avec sursis.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...