07 juillet 2011

La Guerre des 35 heures !

Éditorial de lucienne magalie pons

Le débat sur les 35 heures couve depuis des mois comme un serpent de mer dans le sein des libéraux de l’UMP et ressurgi périodiquement sur la scène politique, sa dernière apparition date de janvier, et actuellement la direction de l'UMP vient de remettre sur le tapis la suppression de la durée légale du travail, par définition « les 35 heures »

Mardi 5 juillet, le parti présidentiel a tenu sa convention pour 2012 consacrée à la "démocratie sociale".

Les pistes avancées, très libérales économiquement, ne font pas l'unanimité dans la majorité, notamment auprès du ministre du travail, Xavier Bertrand.

Hervé Novelli, avait fait connaître ses propositions, sur la durée du travail. Il propose purement et simplement pourrait-on dire de "supprimer la référence aux 35 heures dans la loi" pour "libérer le temps de travail pour augmenter la production et les salaires" propose de "privilégier le contrat à la loi" pour "aller plus loin que ce qui a été fait depuis 2007", comme il l'expliquait dans Le Monde du samedi précédant la convention en étendant le sujet et en se livrant à des prospectives situées « après l’élection du Président de la République, comme si il était déjà acquis - dans son esprit - que ce soit un Président UMP :

"Nous proposons que la durée du travail fasse partie de la négociation, de branche ou d'entreprise, plutôt que d'être fixée par la loi. Immédiatement après l'élection du président de la République pourraient se tenir des Assises sociales qui traiteront de cette répartition, de l'autonomie des partenaires sociaux, de l'organisation du dialogue social, du code du travail, du financement des syndicats.

Par ailleurs dans le Parisien de samedi Monsieur Novelli expliquait : «Les entreprises auront trois ans, à compter de 2012 si nous sommes élus, pour négocier la durée du travail qui leur conviendra, en tempérant quelque peu : « Si certains employeurs veulent rester aux 35 heures, ils le pourront."

La proposition d'Hervé Novelli sur les 35 heures se rapproche des propositions du patronat de haut niveau, en effet depuis 2006, Laurence Parisot, Présidente du Medef, soutient le projet de remplacer la durée légale du travail par une durée conventionnelle négociée dans chaque branche.

Une divergence de vue cependant subsiste entre le patronat et le projet de l'UMP : Hervé Novelli propose que l'État récupère les 12 milliards d'euros d'allègements de charges octroyés avec les 35 heures, alors que le Medef souhaiterait qu'ils soient maintenus.

Mais l’ancien secrétaire d’État pour amadouer le patronat promet ou propose une sorte de certificat de bonne conduite en quelques sorte qui consisterait en un bonus-malus qui maintiendrait les allègements de charges pour les entreprises qui joueraient le jeu de la négociation.

Le ministre du Travail Xavier Bertrand n’est pas dans cette ligne, il a assuré mardi matin sur Europe 1 qu'il ne toucherait pas aux 35 heures. "Les 35 heures imposées par Mme Aubry, j'en ai toujours été un farouche adversaire …….Mais la vérité, c'est qu'aujourd'hui elles sont devenues un repère", a-t-il souligné ;

On peut se rendre compte que le Ministre du travail Xavier Bertrand a l’esprit plus clair et plus net dans sa position de Ministre que dans celle de Secrétaire Général du parti UMP, période ancienne dans laquelle il était obligé parfois de céder sur certains points pour ne pas trop se heurter aux libéraux.

Le débat actuel sur les 35 heures risque de rallumer une vieille querelle entre Xavier Bertrand et Jean-François Copé.

Supprimer les 35 heures aurait une conséquence secondaire indirecte la réforme des heures supplémentaires, telle que votée dans la loi TEPA en 2007, deviendrait caduque.

La défiscalisation des "heures sup" n'aurait plus de portée à partir du moment où la durée légale du travail n'existerait plus, et là encore le rapport Novelli pour ne pas « dégommer » d’un coup cette réforme du quinquennat en cours propose une option qui consisterait en une "sortie progressive" du dispositif, en le maintenant jusqu'en 2014.

Une option risquée politiquement, mais qui aurait aussi des conséquences immédiates pour les salariés, rappelle le cabinet de Xavier Bertrand, ministre des affaires sociales, dans Le Figaro. Près de 9 millions de salariés font des heures supplémentaires et gagnent à ce titre en moyenne 500 euros, sans charges ni impôt, selon le ministère.

Un autre serpent de mer qui divise la majorité ressurgi : pour alléger le coût du travail, l'UMP relance l'idée d'une TVA sociale, qui a déjà divisé fortement la majorité. Défendue par Jean-Louis Borloo, puis par Jean-François Copé, elle avait déclenché une polémique meurtrière pour la droite lors des législatives de 2007.

Sur cette question Hervé Novelli temporise en expliquant au Parisien "Nous préconisons un transfert progressif de 12 milliards d'euros en trois ans, qui viendrait justement compenser les baisses d'allégements de charges Aubry-35 heures. Soit, au final, une augmentation de 1,5 % de TVA ou de 1,1 point de CSG".

Et là encore cette mesure très impopulaire ne fait pas l’unanimité à droite c’est un risque politique qui n’a pas échappé au Ministre du Travail Xavier Bertrand qui a déclaré Mardi matin, sur Europe 1, "La TVA sociale je n'en ai absolument pas la nostalgie. Les Français ne l'ont jamais comprise. En revanche, je sais qu'il y a certaines pistes : augmenter la TVA sur certains produits de luxe, ça je pense que ça peut avoir du sens."

Ce qu’en dit Monsieur Xavier Bertrand est frappée en effet par un certain « bon sens » qui ne sera pas malheureusement du goût des classes favorisées qui consomment à outrance des produits de luxe, mais en veulent toujours plus à leur profit, pendant que les consommateurs des classes laborieuses ont de la peine à joindre les « deux bouts »

Alors que Jean-François Copé et Hervé Novelli soutiennent que l'UMP, - entendez le Gouvernement -, doit aller plus loin sur la réforme du temps de travail, les propositions d’Hervé Novelli heurtent les Centristes soucieux de se distinguer – quelque peu - à l'approche du scrutin présidentiel.

Le Président du Nouveau Centre Hervé Morin juge "stupide" les propositions de Novelli et en reconnaissant toutefois que les trente-cinq heures ont été "une erreur économique et culturelle" il estime que "jamais les Français n'accepteront" une remise en cause de cette loi.

Mais le Nouveau Centre est aussi pour la suppression de la durée légale du travail qui est présente dans son projet dans des termes assez proches des propositions de l'UMP.

« Hervé Novelli propose de "privilégier le contrat à la loi" pour "aller plus loin que ce qui a été fait depuis 2007" , selon Hervé Morin , le Nouveau Centre, lui, veut "redonner aux partenaires sociaux la possibilité de fixer, branche professionnelle par branche professionnelle, la durée du travail en fonction des caractéristiques propres à leur secteur d'activité". "Le tourisme, l'agriculture saisonnière, l'industrie automobile sont des secteurs dont les obligations sont différentes. Pourquoi leur rattacher la même réglementation ? ", a argumenté Hervé Morin.

Concernant l'allègement du coût du travail par le biais de la TVA, alors qu'Hervé Novelli propose de transférer les charges sociales du travail "vers d'autres mécanismes, comme par exemple la TVA, pour éviter que cela ne pèse sur les coûts et dégrade la compétitivité", Herv2 Morin a précisé que le Nouveau Centre prévoit dans son programme de "fiscaliser une partie des charges sociales patronales" via une augmentation de trois points de la TVA. Une hausse couplée à une "redistribution des marges réalisées par les entreprises pour maintenir le pouvoir d'achat".

Autre son de cloche, Dominique Paillé, cadre du Parti radical de Jean-Louis Borloo, est plus « radical » : "Si l'UMP détricote le droit social afin de rendre encore plus vulnérable les plus faibles des Français, il n'aura pas le soutien de la majorité présidentielle", en estimant de plus dans son propos que "Jean-François Copé et ses complices de l'UMP sont des réactionnaires".

"Si Nicolas (Sarkozy) avait souhaité mettre fin aux trente-cinq heures, il l'aurait fait. Ce n'était pas dans son programme de 2007 auquel j'ai contribué, assure Dominique Paillé ex porte parole de l’UMP., …., « les trente-cinq heures sont aujourd'hui la norme des entreprises et des salariés, et les assouplissements nécessaires ont déjà été apportés dans les premières années du quinquennat. »

Cette division de fond entre le Nouveau Centre d’Hervé Morin, et le Parti radical de Jean-Louis Aubry ironise sur le "feuilleton" de l'UMP sur les trente-cinq heures

Martine Aubry, candidate à la primaire PS, qui se trouve à l’origine des 35 heures, a ironisé mercredi sur le "feuilleton" de l'UMP critiquant les trente-cinq heures, jugeant qu'"ils n'ont rien d'autre à dire depuis dix ans", alors que les socialistes se battent pour "la vraie compétitivité".

Interrogée alors qu’elle se trouvait en déplacement à Valence sur le débat de l’UMP contre les 35 heures, elle a répondu : "C'est un feuilleton qui serait drôle si ce n'était pas aussi triste. Après dix ans au pouvoir qu'on nous explique que c'est un boulet pour la France, si c'est un boulet pour la France, c'est une erreur profonde de la part de l'UMP de ne pas avoir remis en cause les trente-cinq heures !"

"Moi, je remarque une chose, c'est que le pays qui, aujourd'hui, est le plus compétitif en Europe, c'est l'Allemagne et l'Allemagne travaille deux heures de moins que nous par semaine",……"La vraie compétitivité ………, c'est d'investir dans l'innovation et dans la recherche, c'est d'accompagner les PME, ce que ne font pas les banques, pour pouvoir se développer, et c'est de donner aux salariés la formation, les compétences pour progresser et être dans les emplois de demain", a ajouté Martine Aubry.

Pour conclure Martine Aubry a déclaré : "Il n'y a pas de temps à perdre avec ces faux débats, et l'important pour les Français, ce ne sont pas ces bisbilles qui n'ont plus grand sens. L'important, c'est de leur montrer le chemin pour se redresser"

ooOoo

L'UMP rouvre prudemment le débat sur les 35 heures - Le Point

+1 publié par vous pour ce contenu Annuler

www.lepoint.fr/.../l-ump-rouvre-prudemment-le-debat-sur-l... - En cache

5 juil. 2011 – Le parti majoritaire veut revenir sur la durée légale du travail au nom du dialogue social. Reste à convaincre l'Élysée et les syndicats.

L'Élysée observe le débat sur les 35 heures sans trancher - Le Figaro

+1 publié par vous pour ce contenu Annuler

www.lefigaro.fr/.../01002-20110704ARTFIG00624-l-elysee-observe-le-...

5 juil. 2011 – Hervé Novelli propose d'aller très loin dans le nouveau partage des responsabilités entre l'État et les partenaires sociaux.

DSK : Anne Mansouret est fière de sa fille

Éditorial de lucienne magalie pons

Source Le Parisien.fr

06 juillet 2011

Xavier Bertrand mis en examen !

Éditorial de lucienne magalie pons

Médiapart avait porté plainte pour diffamation contre Xavier Bertrand l'actuel ministre du travail, lequel vient d'être mis en examen.

Coïncidence ou hasard ? : Cette information a été presque occultée dans les médias par l’annonce faite par Xavier Bertrand de l’augmentation de la durée de cotisation des retraites »

Cette plainte trouve son origine dans une déclaration que l’actuel ministre avait faite sur RTL en juillet 2010 alors qu’il était Secrétaire général de l’UMP, « Un site qui utilise des méthodes fascistes à partir d'écoutes qui sont totalement illégales ... mais dans quel monde on est, dans quel monde on est! » avait-il martelé. Et ces déclarations visaient la façon dont le Site Médiapart rapportait l’affaire Woerth-Bettencourt.

Xavier Bertrand considère avoir dit ce qu'il pensait. Selon lui, la plainte de Médiapart aurait un enjeu « politique et médiatique » en expliquant que « Mediapart avait le choix entre deux procédures: la citation directe ou la plainte pénale. S'il avait choisi la citation directe, comme c'est le cas dans 95% de ce type d'affaire, tout ceci serait derrière nous ».

Xavier Bertrand estime aussi que Mediapart révèle l'affaire « maintenant, parce que, à chaque fois, il y a une recherche de publicité ». Cette plainte provoque chez Xavier Bertrand une interrogation : « Est-ce que la liberté d'expression existe ou pas pour les hommes politiques ? »

La suite de la procédure le renseignera.

Il est vrai que la liberté d’expression d’une personnalité politique peut prêter à confusion lorsqu’elle s’exprime dans le cadre d’une affaire judiciaire en cours dont les acteurs sont un ministre en exercice(Woerth) et une milliardaire proche de tous les centres de pouvoirs politiques de droite, on peut supposer qu’il s’agit d’un parti pris ou d’une tentative d’influence ce qui au fond ne serait pas critiquable mais qualifier de « méthodes fascistes » les procédés utilisées par le Site Médiapart est certainement excessif. Voilà ce que c’est quand on se laisse emporter par le « verbe politique », on se retrouve mis en examen ! , une position assez gênante pour un Ministre en exercice qu'il devra endurer, quelle que soit au final l’issue de la procédure en cours.


Moralité : il serait bon que les personnalités politiques tournent sept fois leur langue dans leur bouche pour éviter de s'emporter verbalement

05 juillet 2011

DSK : Une seconde plainte sur le dos

Éditorial de lucienne magalie pons

Les médias l’évoquait depuis Lundi, c’est chose faite, Tristane Banon qui se dit victime d’une tentative de viol de la part de Dominique Strauss Khan vient de porter plainte contre lui.

Son avocat, David Koubbi, qui avait annoncé hier la décision de sa cliente, a mis en demeure les "politiques" de dire ce qu'ils savent des faits qui sont selon lui "d'une particulière violence et d'une particulière gravité".

"Cette plainte a été adressée aujourd'hui (mardi) au procureur près le tribunal de grande instance de Paris", a-t-il dit devant son cabinet.

"Elle va être instruite et je tiens à vous signaler que dans l'hypothèse où Monsieur Dominique Strauss-Kahn viendrait à ne pas comparaître devant une cour d'assises, nous saurions alors à quoi nous en tenir quant au traitement judiciaire de ce type d'affaires en France", a-t-il ajouté.

Pour lire la suite de l’article cliquez sur le lien :

Tristane Banon dépose plainte contre DSK à Paris

Retraite : et un trimestre de plus !


Éditorial de lucienne magalie pons

Pour Information

Source : site "Le Parisien.fr" :

Voici un extrait de l’article publié sur le site « Le Parisien.fr »

« Retraite : Xavier Bertrand confirme l'allongement de la durée de cotisation

« Xavier Bertrand a confirmé l'allongement prochain de la durée de cotisation des retraites. « En raison de l'allongement de l'espérance de vie qui a augmenté de d'un an en quatre ans, il « faudra bientôt cotiser 41,5 années pour bénéficier de la retraite à taux plein.

« La loi de 2003, dite loi Fillon et dont Xavier Bertrand était le rapporteur, stipule que les « gains d'espérance de vie à 60 ans doivent se répartir entre un allongement de la vie « professionnelle (pour les deux tiers) et de la retraite (pour un tiers). «C'est ce principe nous « amène à passer aujourd'hui de 41 ans à 41,5 ans, explique le ministre du Travail sur Europe « 1. C'est prévu, c'est la loi, c'est logique et nécessaire. A terme, il y aura 62 ans (NDLR : « pour l'âge légal de départ) et 41,5 ans de cotisation, les deux en même temps, au moment où « en Allemagne, c'est 67 ans et 45 ans, en Espagne, c'est 65 ans. On préfère conduire les « réformes nous-mêmes plutôt qu'un jour être comme la Grèce et se faire imposer les « réformes par l'extérieur».

« Avis technique du COR

« Cette décision intervient quelques jours après l'entrée en vigueur de la loi repoussant l'âge « légal de départ à la retraite. Lundi, le Figaro révélait que le Conseil d'orientation des « retraites (COR) s'apprêtait à rendre mercredi un avis technique préconisant l'allongement de « la durée de cotisation à 41,5 ans pour les générations nées à partir de 1955.

« Créé en 2000, le COR est une instance indépendante composée de représentants des « partenaires sociaux, des parlementaires et de l'Etat. Il a un rôle d'expertise et de « consultation. Ses rapports en 2010 avaient notamment évalué les besoins de financement « des retraites en amont de la réforme. «Le COR c'est la seule chose qu'on doit à Lionel « Jospin (NDLR : ancien premier ministre PS de 1997 à 2002) en matière de retraite, a estimé « Xavier Bertrand. Respectons les règles que la COR a édictées jusqu'en 2020.

« Actuellement, la durée de cotisation est de 40 ans et trois trimestres (pour la génération « 1951) et elle doit passer en 2012 à 41 ans (pour la génération 1952). La réforme des retraites « de 2010 a prévu qu'elle passerait ensuite à 41 ans et un trimestre en 2013 (pour les « générations 1953 et suivantes).

« Montebourg : « Une réforme injuste »

« Dès lundi, les syndicats ont protesté contre cette décision, la comparant à une «double « peine». Mardi, c'est Arnaud Montebourg qui monte au créneau. «La politique de la droite, « c'est de faire payer les réformes toujours aux mêmes, les salariés, s'indigne le candidat à la « primaire PS. C'est une réforme injuste qui repose sur les seules épaules de ceux qui n'ont « que leur travail pour vivre. Les socialistes ne sont pas opposés à un effort des salariés mais « l'équilibre des efforts n'est pas assuré. Nous avons non seulement une réforme injuste, « déséquilibrée et en plus, nous avons l'inefficacité». Le député de Saône-et-Loire estime « qu'une nouvelle réforme des retraites devrait être nécessaire dans les prochaines années.


DSK: Tristane Banon porte plainte contre DSK à Paris, un sale coup pour la fanfare Strausskanienne !

Éditorial de lucienne magalie pons




Les membres éminents du Parti Socialistes proches de DSK se réjouissaient de sa mise en liberté, en faisant l'impasse sur le fait que l'affaire n'était pas terminée et que l'enquête se poursuivait, tous espéraient son retour sur la scène politique, certains allant même jusqu'à évoquer un abandon des poursuites par la Cour de Justice de New York, son retour en France dans les jours à venir, et dans cette perspective ils allaient un peu trop vite en considérant qu'il reviendrait en France blanchi et propre comme un sous neuf, enfin libre de se relancer en politique et pourquoi pas, s'il en avait envie se présenter aux élections présidentielles de 2012, d'autres encore imaginaient que si le temps lui manquait pour préparer une campagne présidentielle il pourrait être nommé premier ministre si Martine Aubry gagnait la présidentielle.

Mais dans l'affaire Strauss-Khan c'est comme dans la chevelure d'Éléonore, quand il n'y a plus de poux il y a encore des lentes, son retour en France, plus ou moins proche ou lointain, ne sera pas l'idyllique retour d'Ulysse sur des rivages apaisés et conciliants du PS, bien au contraire il trouvera un PS divisés entre ses partisans et ceux qui se rangeront derrière Tristane Banon qui vient de décider de porter plainte contre lui pour tentative de viol.

Un sale coup pour la fanfare des inconditionnels Strausskaniens qui vont encore à avancer des arguments pour le disculper de ses" fantaisies" au risque de se voir couvrir eux-mêmes du soupçon des mêmes turpitudes. En effet comment peut-on s'acharner à vouloir excuser avec une telle indulgence coupable de tels "présumés" dérapages sans les approuver ou les pratiquer soi-même, peuvent s'interroger Madame et Monsieur "tout le monde" ?

Il s'agit bien pour le moins d'un nouveau rebondissement dans le dossier Strauss Khan : Tristane Banon a annoncé qu'elle allait porter plainte, à Paris, pour tentative de viols contre l'ancien directeur du FMI.

Les avocats de Dominique Strauss Khan sont déjà sur la brèche, jugeant que cette démarche intervient «opportunément» alors que les faits allégués remonteraient à 2003, ils ont tout aussitôt décidés de déposer une plainte pour «dénonciation calomnieuse».

Mais Maître Koubbi l'avocat de Tristane Banon a lui aussi tout aussitôt répliqué dans une Interviexw accordée à l'Express : «Si le dossier de l'accusation contre M.Strauss-Kahn (à New York) est vide, le nôtre ne l'est pas».

Hier, quatre jours après la remise en liberté sur parole de DSK, Maître Koubbi avait déjà annoncé que sa cliente allait finalement déposer plainte contre DSK pour tentative de viols en assurant que cette décision a été prise avant "ce rebondissement" et n'avoir été contacté par "personne à droite" et n' être " à la solde de personne".

Maître Koubbi a précisé qu'il enverrait la plainte aujourd'hui (Mardi) au parquet.

Il a assuré que la décision de sa cliente avait été prise avant que n'apparaissent les doutes sur la crédibilité de la femme de chambre du Sofitel et précise n'avoir été contacté par personne.

«Aujourd'hui de voir Strauss-Kahn libéré puis aussitôt dîner dans un restaurant de luxe entre amis, ça me rend malade», a déclaré de son côté Tristane Banon à l'express.

Cette décision de porter plainte intervient plus de huit ans après une agression sexuelle Tristane Banon dit avoir été victime, rappelons que sa mère , Madame Anne Mansouret, conseillère régionale PS de Haute-Normandie, l'avait à l'époque dissuadée de porter plainte.

Cette nouvelle procédure risque cette fois de déchirer le PS, en deux camps , ceux qui soutiendront DSK, et ceux qui en riposte soutiendront Tristane Banon, , mais aussi de briser encore des liens de famille puisque Tristane Banon est la filleule de la seconde épouse divorcée de DSK.

Par ailleurs, dans l'affaire américaine l'accusation qui a desserré quelque peu son étau contre Strauss Khan en raison d'une certaine incrédibilité de Nafitassou Dialo qui aurait menti dans sa déposition, peut se saisir de ce nouveau rebondissement qui pourrait aussi peser lors de la prochaine audience prévue pour le 18 Juillet.

REVUE DE PRESSE :

Sous la menace d'une plainte de Tristane Banon, DSK réplique

04 juillet 2011

Jeudi 30 Juin : Un très beau jour pour Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière

Éditorial de lucienne magalie pons

Jeudi 30 Juin, dès 7 heures du matin une centaine de journalistes étaient déjà mobilisés à Villacoublay pour couvrir l’arrivée de leurs confrères Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, dont la libération avait été annoncée la veille à la surprise mais aussi au grand soulagement général de leurs proches, de leurs confrère et de la population française, et bien entendu des autorités françaises.

Une vingtaine de minutes plus tard, Rémi Pflimlin Président de France Télévisions, arrivait à l’aérodrome «Ils ont beau moral, ils sont très heureux de rentrer, et sont extrêmement loquaces», interrogé par des journalistes sur les premiers mots qu’il leur dira , le président de France Télévisions répond «je vais réfléchir».

Peu après arrivaient en cortèges officiels encadrés par des motards de police, les parents de Stéphane Taponier, et la compagne d'Hervé Ghesquière, tous sont installés dans un salon privé de l'aérodrome de Villacoublay, où ils pourront attendre dans le calme l’arrivée des deux journalistes.

Entre-temps, la route entre Paris et Villacoublay est jalonné de forces de l'ordre, en nombre «impressionnant», ce qui laisse supposer que Président de la République Nicolas Sarkozy viendra accueillir les ex-otages alors l'Elysée ne confirmait pas encore à 8 heures que Nicolas Sarkozy pourrait venir accueillir Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, en précisant que, s'il le faisait, sa présence serait «discrète».

Dans un premier temps il était prévu ou espéré que tous les journalistes, dont 250 attendus encore à Villacoublay, seraient autorisés à se rendre sur le Tarmac, comme ils en avaient eu l'autorisation pour l'arrivée de Florence Aubenas, le 12 juin 2005, mais finalement seuls les journalistes de France 2 obtiennent le droit d’installer leurs caméras, les autres journalistes seront massés derrière des barrières.

Par ailleurs, à 8h25, sur Europe 1, Valérie Pécresse (UMP) la nouvelle ministre du Budget déclare cette libération …. : « … est une grande joie pour nous tous. Il y a eu un élan de solidarité incroyable de tous les Français autour du comité de soutien et de la famille des deux otages», elle rappelé que la France «n'oubliait pas (...) les neuf autres otages français qui restent détenus». «Je le répète : la France ne paye pas de rançon», précise aussi Valérie Pécresse sur Europe 1. «Cela a été un processus très long, très compliqué, très difficile et je crois qu’aujourd’hui, l’heure est au soulagement et à la joie».

A Villacoublay, la plupart des caméras sont confinées derrières des grillages, quand on apprend vers 8h 40 que Nicolas Sarkozy et son épouse sont à l’aérodrome militaire.

Le Falcon des otages s'est posé à 8H 45 sur le tarmac de Villacoublay, les journalistes n’ont pas vu l’avion se poser, ils apprennent qu’il est sur la piste d'atterrissage proche du pavillon d'honneur, et obtiennent confirmation que leurs deux confrères sont à bord et vont pouvoir retrouver leurs familles, l’avion se rend de la piste au pavillon d'honneur et un camion de pompier cachera la descente de ses passagers.

Il est 9h., environ lorsqu’ils descendent de l’avion , le Président Nicolas Sarkozy et son épouse, ainsi que le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, les attendaient au pied de l'avion. TF1 a diffusé des images filmées de très loin, où l'on pouvait distinguer de loin les deux journalistes descendre de l'avion, Carla Bruni Sarkozy au côté de son mari et Béatrice Coulon serrant dans ses bras son compagnon Hervé Ghesquière Patrick de Carolis, l'ancien patron de France télévisions était aussi sur place.

Les journalistes de France télévisions, qui étaient venus en bus au petit matin, et le comité de soutien étaient très contrariés d’être tenus à distance. Véronique Weber, journaliste à « Pièces et Conviction »se dit extrêmement frustrée et ne comprend pas pourquoi les amis de Ghesquière et Taponier sont privés de ces moments de retrouvailles.

Michel Reinette, rédacteur en chef à France 3, se dit peiné de cette arrivée en catimini. «On a envie de toucher à leur réalité. On est un peu malheureux que ça se passe comme ça, on aurait au moins aimé les voir», dit-il sur i-Télé.

Pendant que les deux anciens otages se trouvent avec leurs proches au pavillon d'honneur selon Paul Nahon, le président de la République ferait le point sur les dix huit mois de négociations qui ont permis cette libération

A 9h30 France 3 est au téléphone avec Stéphane Taponier qui raconte sa captivité. «J'ai faim de liberté, j'ai faim de respirer, j'ai faim tout court, une énorme faim», déclare le journaliste libéré. Quelque instants plus tôt Hervé Ghesquière racontait «On n'a jamais été menacés de mort, jamais frappés», en admettant souffrir de «quelques problèmes de santé mineurs et être fatigué».

D’après Paul Nahon de BFMTV «Ils veulent retravailler le plus vite possible»,.

Vers 9h 40, quatre monospaces noirs se suivent, les deux journalistes se dirigent vers la presse qui les attend avec impatience, à leur descente de voiture ils sont applaudis et accueillis dans des cris de bonheur.

Hervé Ghesquière, surpris par l’assistance nombreuse qui se presse pour les entendre, commence à répondre aux questions. «Ca a été long, on a eu un long tunnel, ces derniers mois où l'on ne voyait rien venir, ça faisait six mois qu'on n'avait pas fait une vidéo de preuve de vie. Comme il y avait déjà eu trois, quatre échecs, jusqu'au dernier moment on se demandait si c'était bon ou pas bon. On a fait un long tour en voiture, on ne voyait aucun Français et on s'est dit 'bon y a pas d'échange'. On nous a rassurés et on nous a emmenés à la base militaire de Tagab. Il y a eu un petit moment de flottement parce qu'il y a souvent des attentats-suicide autour de cette base. Puis ils nous ont mis dans un 4x4 blindé et là on est enfin entrés dans la base».

Il évoque l'ambassade de France de Kaboul comme «le moment qu'on avait rêvé, sublimé, déliré». De là les deux amis ont pu parler à leurs familles …. «Et cette boule de stress commence à se diluer tout doucement», rapporte-t-il.

Puis Stéphane Taponier qui parait fatigué s’exprime alors : «On va très bien mentalement, on s'était dit au début qu'on devait garder le moral, affirme-t-il. « On savait que notre liberté pouvait prendre du temps mais on a toujours gardé l'optimisme et cette nouvelle est arrivée il y a deux jours. A la libération on n'a pas ressenti grand-chose, là ça commence à monter».

Hervé Ghesquière reprend la parole : «Nous allons bien. On avait un moral d'acier. Stéphane est un mec très costaud. On a été bien aidés par notre accompagnateur Reza qui est à Kaboul avec sa famille

Stéphane Taponier reprend : «On pouvait tenir encore ! On représentait quelque chose d'important pour eux et jamais nous n'avons été menacés».

Le 11 décembre, son ravisseur avait dit à Hervé Ghesquière qu'il prendrait un avion pour Paris trois jours plus tard, le 14 décembre, «avec Stéphane et Reza».

Hervé Ghesquière répond à une question sur son avenir : «c'est le métier que j'ai toujours rêvé de faire, je ne dis pas que je vais retourner en Afghanistan demain mais, Béatrice (sa compagne) ferme tes oreilles, j'ai envie de faire ce métier plus que jamais».

Enfin vers 10 Heures Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière se serrent le bras sous les applaudissements et vers 10 h 10 alors qu’ils viennent de partir on apprend qu’ils ils sont en cours de transfert vers un hôpital de la région parisienne pour faire un check-up poussé.

De l’avis général des médias Nicolas Sarkozy a souhaité que sa présence officielle à l’arrivée des journalistes le matin à Villacoublay reste discrète pour éviter qu’elle ne soit exploitée comme une initiative de récupération politique et … électorale, on notera aussi que ceux des journalistes confinés derrière des barrières au loin de l’arrivée des autorités et des deux ex otages n’ont pas appréciés leur mise à l’écart et qu’ils auraient aimés accueillir leurs confrères dès leur descente de l’avion , mais on peut comprendre aussi que tout a été organisé pour réguler cette arrivée afin d’épargner aux journalistes récemment libérés une pression qui aurait pu ajouter à leur fatigues.

Enfin l’essentiel c’est de les voir libérés, valides et en possession de leur moyens d’expression, mais on peut comprendre que fatigués et peut-être même affaiblis intérieurement par ces 547 jours passés en captivité dans des conditions frustes et rudimentaires, il leur faudra des soins et du repos pour se remettre vraiment entourés de l’affection de leurs proches.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...