06 avril 2011

Libye : Ce mercredi nouvel assaut final ... tirs à l'arme lourde et effusions de sang

Éditorial de lucienne magalie pons

Les médias rapportent que les forces du président Alassane Ouattara ont lancé mercredi matin un nouvel assaut final contre le bunker où est retranché le chef de l'État sortant, après l'échec des négociations pour arracher sa reddition et que le palais présidentiel était également attaqué

Ce Mercredi en début de matinée, des tirs à l'arme lourde étaient entendus près de la résidence, dans le quartier chic de Cocody (nord) et du palais, au Plateau (centre), au lendemain d'une la journée d’infructueuses tractations, au cours desquelles Laurent Gbagbo a refusé de jeter l'éponge.

Les médias rapportent aussi qu’outre la résidence, les derniers partisans de Laurent Gbagbo contrôlaient encore ce matin le palais présidentiel et le camp militaire d'Agban, le plus important du pays, près duquel étaient entendues de très fortes détonations.

Le bilan des morts pourrait toutefois être beaucoup plus lourd, les équipes de secours n'ayant pas pu sillonner la métropole ivoirienne en raison de la grande insécurité qui y règne

Les affrontements à l'arme lourde dans divers quartiers d'Abidjan ont fait déjà, selon l'ONU, des dizaines de morts et la situation humanitaire est devenue "absolument dramatique", la plupart des hôpitaux ne fonctionnent plus et quand les ambulances sortent, elles se font tirer dessus.

À Abidjan, les habitants effrayés par les combats restent terrés chez eux. Les rues quasiment désertes sont abandonnées aux pillards, l'eau et l'électricité sont coupées dans certains quartiers, les provisions de nourriture s'amenuisent.

Tout avait été mis en œuvre ces jours derniers par ses adversaires pour diaboliser Laurent Babgo, en plus des pressions constantes et répétées , diplomatiques et politiques de la France, de l’ONU de ces jours derniers et de l’intervention militaires de l’ONUCI et de la force française Licorne aux côtés des forces armées d’Alassane Ouattara,(Dimanche et Lundi), la télévision d'Alassane Ouattara diffusait en boucle des extraits du film « La chute » retraçant les derniers instants d'Adolf Hitler, avant son suicide dans un bunker de Berlin, assiégé par les troupes soviétiques.

Rappelons que Mardi dans l’interwiev diffusée en fin de soirée par LCI, Laurent Babgo avait affirmé pour répondre à une question du reporter : … "Moi, je ne suis pas un kamikaze, j'aime la vie", a affirmé Laurent Gbagbo, mardi, à un journaliste français. "Ma voie n'est pas une voie de martyr, je ne cherche pas la mort, mais si la mort arrive, elle arrive."

Rappelons que les frappes de l'ONU et de la France ont détruit dimanche et lundi une grande partie de son armement lourd, de mais qu’il a refusé de signer sa démission.

Devant cette ultime résistance, "les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara) ont décidé de régler le problème de Laurent Bagbo, dans un nouvel assaut final.

Sidiki Konaté, porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d'Alassane Ouattara a annoncé ….. "On va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à la disposition du président de la République…… On va à la résidence le chercher pour mettre fin à cette comédie. Et on ira partout où il y a des poches de résistance", a ajouté Sidiki Konaté.
Selon une source gouvernementale Française "Le président Ouattara a estimé que les négociations engagées pour obtenir la reddition de Gbagbo traînaient en longueur et que Gbagbo ne cherchait qu'à gagner du temps. Il a donc décidé d'intervenir militairement pour essayer de régler le problème, c'est-à-dire de capturer Bagbo en vie".

. "Il faut que la comédie cesse, car le pays s'écroule", a déclaré le responsable des forces d'Alassane Ouattara.

D’après un porte parole reconnu par la Communauté internationale : … » Les forces d'Alassane Ouattara ont reçu l'ordre de ne pas tuer Laurent Babgo

Hier Mardi, interviewé par la chaîne française LCI, le président Gbagbo refusait toujours de quitter le Pouvoir et alors que la France et l'ONU exigeaient qu'il signe un document dans lequel il renonce au pouvoir et reconnaît son rival comme président, il avait averti qu'il n'en était pas question. "Je ne reconnais pas la victoire de Ouattara. Pourquoi voulez-vous que je signe ça ?". "Je trouve absolument ahurissant que la vie d'un pays se joue sur un coup de poker de capitales étrangères", a-t-il encore lâché. "Que l'on s'asseye et qu'on discute, mais on ne veut pas s'asseoir, parce qu'on compte sur les forces armées étrangères", avait-il déploré.

De son côté, le gouvernement de Laurent Gbagbo a dénoncé ce mercredi, une "tentative d'assassinat" du président ivoirien sortant, en accusant les combattants d'Alassane Ouattara et la force française Licorne, alors que sa résidence était attaquée.

Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement Gbagbo a déclaré …. "Des tirs d'armes lourdes visent sa résidence avec un appui aérien et terrestre des forces de la Licorne

"Des tirs d'armes lourdes visent sa résidence avec un appui aérien et terrestre des forces de la Licorne", a déclaré Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement Gbagbo.

La France a affirmé ne pas participer aux combats. …..Licorne "ne participe pas à l'assaut" donné mercredi à Abidjan par les combattants d'Alassane Ouattara contre la résidence où est retranché le chef d'État sortant Laurent Gbagbo, a indiqué ce mercredi un porte-parole, en réfutant l’accusation du camp Gbagbo

Le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Édouard Guillaud, a affirmé mercredi matin que Laurent Gbagbo "n'a pas d'autre choix" que la reddition et le départ. "Le président Gbagbo, pour l'instant, continue …..à négocier et à refuser d'abandonner le pouvoir", a-t-il déclaré sur Europe 1. À la question : "Est-ce qu'il a un autre choix que la reddition et le départ ?", l'amiral Guillaud a répondu : "Non, à mon sens il n'a pas d'autre choix".

"Il est enfermé dans la résidence de la présidence de la république ivoirienne et il ne reste en la possession de ses partisans que le site de la présidence".

". Interrogé sur une possible reprise des frappes de l'Onuci, la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire, et de la force françaises Licorne contre les positions des pro-Gbagbo, il a répondu : "Si l'ONU le demande, c'est possible."

Selon l'amiral Guillaud, pour Laurent Gbagbo "l'exil est effectivement probable".

Un peu plus tôt, ce matin, sur Europe 1 , le Ministre des Affaires Etrangères Alain Juppé était intervenu
Pour Alain Juppé, les "conditions" du départ de Laurent Gbagbo sont "la seule chose qui reste à négocier" ………… "Nous avons demandé à l'ONU de lui garantir son intégrité physique, ainsi qu'à sa famille ….et d'organiser les conditions de son départ. C'est la seule chose qui reste à négocier désormais", a assuré le ministre sur Europe 1.

Le ministre français des Affaires étrangères estime que l'ONU doit "garantir l'intégrité physique" de Laurent Bagbo.

Interrogé sur un éventuel exil en Mauritanie, il a répondu : "Je n'ai pas d'indication là-dessus." "J'espère que la persuasion va finir par l'emporter et qu'on évitera de reprendre des opérations militaires", a ajouté le ministre, en dénonçant un "entêtement absurde". "Bagbo n'a désormais plus aucune perspective, tout le monde l'a lâché", a-t-il fait valoir.

"Nous allons poursuivre avec l'ONU qui est à la manoeuvre les pressions pour qu'il accepte de reconnaître la réalité." 

D’ après Alain Juppé, ….."C'est l'ONU qui négocie et qui lui demande de respecter les résolutions du Conseil de sécurité, c'est-à-dire d'admettre sa défaite", a-t-il insisté.

. À la question de savoir si Gbagbo encourait des poursuites pénales internationales, Alain Juppé a répondu : "Seule la Cour pénale internationale peut prendre des décisions."

Enfin il a indiqué n'avoir "aucune revendication" et "pas de piste" pour les quatre personnes enlevées lundi à Abidjan, dont deux Français.


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D’autres interventions et déclarations se sont succédées pendant toute la matinée de ce mercredi :

.- Alpha Blondy a demandé sur France Info "le départ" de Gbagbo. Pour le chanteur ivoirien, qui avait soutenu le président sortant Laurent Babgo il y a cinq ans, c'est le mot "reddition" qui pose problème.

- Vers 11 h. le porte parole d’Alassane Ouattara a déclaré : que des soldats d'Ouattara pénétraient dans la résidence de Laurent Gbagbo…..Ils veulent le capturer,a-t-il affirmé.

:- peu après , un porte parole des forces Ouattara a déclaré que : …. « Les forces du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara sont parties "chercher" dans sa résidence le chef d'État sortant Laurent Gbagbo, qui refuse toujours de se rendre

- A la suite , des habitants et des journalistes ont rapportés que des ses tirs d'arme lourde ont été entendus mercredi matin dans les environs de la résidence et du palais présidentiel du chef d'Etat ivoirien sortant Laurent Gbagbo.

- L’envoyé spécial d’Europe 1, François Clauss a évoqué une situation trompeuse à Abidjan. Selon lui … « Si les combats autour du palais présidentiel ont brusquement cessé mardi, les Ivoiriens sont terrés chez eux « …….. » » La situation humanitaire est dramatique dans la capitale économique où les magasins sont fermés ou ont été pillés. Il y a un énorme problème d'approvisionnement en eau et en vivres, a-t-il précisé en ajoutant que des dizaines de milliers d'armes circulent librement dans les quartiers où les jeunes règlent leurs comptes à coup de kalachnikov. ". Les forces d'Alassane Ouattara sont composées d'environ 4.000 soldats mais ils "vont trouver face à eux les soldats les plus dévoues et les mieux armés de Laurent Gbagbo", a estimé le journaliste.

François Clauss, a aussi confirmé que des combats ont lieu dans ce quartier (Cocody*) où se trouvent la résidence personnelle de Laurent Gbagbo et l'ambassade de France

Ndlr : ( Cocody*) : Des tirs depuis une heure étaient entendus dans le quartier de Cocody.


- Hervé de Charrette, député du Nouveau Centre, ancien ministre des affaires Etrangères a estimé ce mercredi sur Europe 1 , que la France n'était pas en guerre en Côte d'Ivoire. Il s'agit "d'une prise de position internationale, représentée par l'ONU", a –t-il rappelé.

- Un conseiller d’Ouattara, après que le président sortant ait fait savoir qu'il refusait de renoncer à son pouvoir, a commenté : "la mascarade a assez duré, nous allons chercher Gbagbo dans son trou et le remettre au président élu"..

Lors de son audience hebdomadaire au Vatican, le pape Benoît XVI a lancé un appel "à toutes les parties en cause" en Côte d'Ivoire pour "engager un travail de pacification et de dialogue et éviter de nouvelles effusions de sang".

Ndlt : C’est l’évidence même que pour négocier en évitant de nouvelles effusions de sang, il serait plus logique de déposer les armes des deux côtés pour engager un travail de pacification et de dialogue ,,, mais hélas toutes les parties engagées dans ce conflit armées ne l’entendent pas ainsi et la « mascarade « sanglante n’est pas terminée.

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Vidéo
Après l'échec des négociations avec Laurent Gbagbo qui refuse toujours de reconnaître sa défaite, Alassane Ouattara a décidé la reprise des combats autour de la résidence abidjanaise du président sortant. Suivez la situation en direct. http://www.france24.com/fr/



05 avril 2011

Côte d'ivoire : Les médias nous mènent en bateau

Éditorial de lucienne magalie pons


  Notre Éditorial est daté du Mardi 5 Avril , mais nous venons de le réactualiser à la suite du Préambule le Mercredi 6 Avril.


Rédigé Mardi :


Préambule

 
Toute la journée d’hier Mardi, les télévisions reprenant et commentant des communiqués et déclarations émanant d’agences de presse, de journaliste, mais aussi de différentes sources politiques et diplomatiques aussi bien que de témoignages et rumeurs , nous ont informé pratiquement en continu de l’évolution de la situation en Côte d’ivoire.

C’est ainsi que ce matin nous avons déjà appris que Laurent Babgo que l’on supposait terré dans un Bunker sous le Palais résidentiel avec sa famille avait demandé sa reddition et que ce n’était plus qu’une question d’heure pour qu’il démissionne.

Tous les médias annonçaient pour la journée soit sa démission, sa reddition, sa démission son exil, sinon sa fin imminente en ajoutant que Ouattara au contraire s’opposait à l’exil Babgo parce qu’il devait répondre de ses crimes contre l’humanité en Justice et le faire traduire devant la justice internationale.

Dans l’après midi une information rocambolesque était relayée par des médias télévisés on nous affirmait très sérieusement qu’un souterrain reliait le Palais Présidentiel de Laurent Babgo avec l’Ambassade de France et que ce souterrain fermé depuis des années venait d’être rouvert au motif que Laurent Babgo envoyait par cette voie souterraine un de ses proches conseillers pour présenter sa reddition et négocier les conditions de son départ, en ajoutant que les chefs de son armée acculés déposaient les armes et tentaient de négocier avec les forces adverses.

Toutes ces informations en cascades répétées mais savamment dosées allaient crescendo dans le sens d’une pression orchestrée pour alimenter les téléspectateurs dans la croyance d’ un dénouement très proche de la démission de Laurent Babgo souhaitée par le Gouvernement Français, la communauté Internationale et l’ONU, on allait même a s’interroger s’il fallait aller s’emparer de Babgo « terré dans son bunker » sous le Palais Présidentiel », le cas échéant qui devrait le faire , les forces d’Ouattara ou les forces de l’Onuci ou encore les force de la Force Française Licorne, ou encore les trois forces ensemble …

A un certain moment dans l’après midi , au fur et à mesure que les informations se multipliaient sur les écrans , suite à l’intervention de Alain Juppé à l’Assemblée Nationale ( voir la vidéo) avec une intensité dramaturgique quand à la reddition et la démission « imminente » de Laurent Babgo, on aurait pu s’imaginer qu’il était déjà agenouillé devant Ouattara, et à 20 heures un scoop crevait les écrans sous forme « assaut final informatif » comme KO exécutif, destiné à momifié dans leur canapé les téléspectateurs dans une certitude indiscutable, on nous annonçait « cocorico » que Laurent Bagbo s'était « enfin » rendu et avait demandé la protection des Nations unies « selon un document interne de l'Onu dont Reuters a vu une copie »



Manque de pot pour les informateurs désinformant, presque simultanément vers 20 heures, dans une interview téléphonée réalisée à Abidjan à 19 h. 39, , diffusée par la chaîne française LCI , Laurent Bagbo « toujours terré dans son bunker » d’après le présentateur de l’émission, déclarait qu'il ne reconnaissait pas la victoire d’ Alassane Ouattara, rejetant ainsi une demande de Paris en ce sens, et en suivant l’interview on comprend que Laurent Babgo ne lâchait rien et qu’il n’avait pas l’intention de céder aux pressions , ni de se rendre ni de signer un document* reconnaissant Ouattara, pas plus que de quitter le pays et le pouvoir et qu’il propose de recompter les voix.


* D’après ce qui avait annoncé auparavant la France et l’ONU aurait insisté lors des « des négociations en cours » pour que Laurent Babgo signe un document de reddition ou de démission sans condition reconnaissant Ouattara comme Président de la Côte d’Ivoire.

Pour en revenir à l'interviewe, on est loin « des négociations en cours », de la reddition, de la démission etc… annoncées et claironnées triomphalement depuis ce matin par tous nos communicants politiques et médiatiques en France, apparemment d’après l’interwiev Babgo n’est pas pris à la gorge, mais ceci constaté on peut redouter en présence de la volonté destructrice qui anime ses ennemis soutenus et aidés par l’Onuci et la Force Française Licorne, qu’il soit tué ou « suicidé » dans les heures ou jours prochains.


Au cours de cet interviewe les questions de la part du reporter sont souvent insistantes, provocantes, tout à fait significatives et incidentes, ainsi par moment il fait allusion à la mort de Babgo en lui demandant s’il pense à sa mort, s’il a peur, s’il est prêt à mourir, des questions insoutenables pour essayer malignement de le désarçonner …… mais Babgo répond "humainement" pourrait-on dire, mais en tout cas avec dignité qu’il n’a pas l’intention de mourir, qu’il n’est pas un kamikaze.


Ndlr : Monsieur Babgo est catholique et il est certain qu'un Catholique ne se suicide pas, par contre on pourrait le "suicider", la question du reporter était insidieuse, Monsieur Babgo l'a bien comprise et a répondu selon sa foi .

Les téléspectateurs s’aperçoivent que Babgo est toujours debout, en mesure de répondre, qu’il n’est pas saisi de panique, bien qu’il reconnaisse suite à une remarque insidieuse du reporter qu’il est fatigué.
Qui ne le serait pas à sa place lui placé au cœur du drame qui se joue en Côte d’Ivoire soumis à toutes les pressions et toutes les menaces ? …

Par contre on peut se demander s’il est réellement terré dans bunker comme on nous l’assure pour dramatiser son sort, ou au contraire réfugié et protégé en lieu sûr.



Finalement invité de Pujadas au JT de France 2, Alain Juppé Ministre des affaires étrangères intervient en précisant que Laurent Gbagbo ne se serait pas encore rendu mais que «les négociations» étaient «toujours en cours. »Mais cela va se faire » a précisé le ministre des Affaires étrangères.

Barack Obama en soirée a de nouveau réclamé la démission de Laurent Babgo. Que peut-il faire d’autre ? Embourbé en Irak et en Afghanistan il a beau jeu de s’époumoner derrière un micro en plaçant la France en première ligne sur le terrain pour tirer aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en Libye.

La Russie reste elle très réservée et  examine la légalité de l'intervention  armée couplée Onuci-Forces Françaises-forces Ouattara,  et a l' intention de demander au Conseil de Sécurité de l’ONU une réunion au Conseil de Sécurité de l’Onu sur ce sujet.


Finalement lasse de me prêter aux informations très confuses et contradictoires qui ont été trompetées toute la journée sur nos écrans français sur Laurent Babgo et le drame Ivoirien, je décide d’abandonner ma plume et de remettre à plus tard la relation de la suite du roman-feuilleton noir que les télés nous ont servis toute la journée de Mardi en nous présentant un Babgo encerclé le dos au mur, acculé, terré dans son Bunker, déléguant en urgence un émissaire par un souterrain de son bunker vers l’ambassade de France pour demander des négociations, puis remettant sa reddition et sa démission en demandant la protection de l’ONU, pour ensuite nous présenter dans bouquet final l’interview où l’on s’aperçoit qu’il n’en est rien , qu’il ne lâche rien et qu’il tient toujours tête politiquement à ses adversaires.


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Rédigé le Mercredi matin, suite au préambule ci-dessus : concerne toute la journée de Mardi en plusieurs chapitres : Mardi matin, marti après midi etc...

Mardi matin : 

Mardi dans la matinée, des tirs nourris de mitrailleuses et d'armes lourdes retentissaient encore au centre d’Abidjan dans le quartier du Plateau, près du palais de la présidence, ainsi qu'à Adjamé, la grande banlieue nord qui est un bastion d'Alassane Ouattara, par la suite dans la journée les combats se sont calmés.

Après avoir tenu tête au camp d'Alassane Ouattara, reconnu comme vainqueur de l'élection présidentielle par la communauté internationale, puis aux assauts aériens de l'ONU et de la France, Laurent Gbagbo nous était présenté dos au mur, mardi 5 avril au matin.


L'ensemble des acteurs politiques et médiatiques, y compris diplomatique dont le Quai d'Orsay, annonçaient ou espéraient en début de journée et dans la journée jusqu’ 20 heures, un départ très rapide et imminent de Laurent Gbagbo

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- Pour Touré Mamadou, l’un des conseillers politiques d’Alassane Ouattara tout paraissait joué et pour lui « d’ici quelques heures, tout sera terminé définitivement » avait-il assuré sur BFM TV en affirmant que «la résidence de Gbagbo à Cocody était» aux mains «des forces républicaines». Ce qui n’est pas encore le cas du palais présidentiel, mais «d’ici quelques heures, tout sera terminé définitivement», avait-t-il assuré et répété


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- De son côté Toussaint Alain, conseiller de Laurent Gbagbo, avait réagi en sens contraire et avait mis en cause Nicolas Sarkozy sur BFM TV. «Il voulait une nouvelle guerre, il l’a eu». «J’accuse Nicolas Sarkozy de lancer une guerre totale et injustifiée contre la Côte d’Ivoire et le peuple ivoirien» avait-il déclaré.



- La Russie de son côté s’interrogeaient sur le bien-fondé et la légalité des frappes de l'intervention militaire de l'ONU et de la France à Abidjan et demandait une réunion urgente du Conseil de sécurité à ce sujet………

.. «Nous étudions la question de la légalité de cette décision parce que le mandat des forces de maintien de la paix implique leur neutralité et leur impartialité», a estimé le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse, vers 13 heures.

Mardi Après midi


A partir de 13 H.45, en une conférence de presse, retransmise sur les écrans, Bernard Valero porte parole des Affaires Etrangères faisait longuement le point de la position de la France en expliquant notamment que la France dans son action à Abidjan voulait seulement neutraliser les armes lourdes. «L'intervention de la France se terminera dès lors que la mission de l'Onuci sera remplie» ….. «Un seul objectif: aider l'Onuci à neutraliser les armes lourdes détenues par les forces de Gbagbo», a-t-il précisé.

Peu après on nous annonçait que le chef d'état-major de l'armée loyale à Laurent Gbagbo, le général Philippe Mangou, avait déclaré que ses troupes avaient «demandé un cessez-le-feu» à la force Onuci.

Vers 15 heures, en séance à l’Assemblée Nationale devant les députés, le Premier Ministre François Fillon affirmait que deux généraux proches de Laurent Gbagbo étaient en train de négocier les conditions de sa reddition « …. , et que le Président Nicolas Sarkozy souhaitait «un gouvernement de large union nationale»………. « La France peut être aujourd'hui fière d'avoir participé à la défense et à l'expression de la démocratie en Côte d'Ivoire», a conclu le Premier ministre à l'Assemblée nationale

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(François Fillon avait déjà indiqué qu'il avait participé dans la matinée à une conférence téléphonique avec Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara. Le chef de l'État français a fait état à cette occasion de «son souhait de voir se constituer un gouvernement de large union nationale en Côte d'Ivoire pour assurer la réconciliation de tous les Ivoiriens».)

Devant les députés Alain Juppé déclarait lui que La France était à «deux doigts» de convaincre Gbagbo de quitter le pouvoir, et que … l’'objectif de la France était clair: « …. faire respecter le droit international», pour Alain Juppé chef de la démocratie française. ….. «Il nous faut maintenant nous projeter sur l'avenir, aider cette nouvelle Côte d'Ivoire à se reconstruire dans la paix et la prospérité», précisait-il.

Le ministre de la Défense Gérard Longuet a expliqué lui aussi devant les députés l’intervention de la France en précisant que l'arrivée des troupes d'Alassane Ouattara à Abidjan «risquait d'entraîner une apocalypse» en raison de l'utilisation d'armes lourdes par les pro-Gbagbo contre la population civile et que pour éviter cela, le secrétaire général de l'ONU avait « donné des ordres formels à son représentant local pour que les troupes de l'Onuci mettent fin à cette situation inacceptable».

Par ailleurs Gérard Longuet, Ministre de la défense, affirmait que : «L'usage de la force n'est pas raisonnable. C'est l'illustration qui a été faite par l'Onuci et qui doit convaincre Laurent Gbagbo et surtout ses amis qu'il faut accepter une décision qui est celle du suffrage universel reconnu par le système international», ajoutait-il à l'issue d'une rencontre avec son homologue allemand à Paris

Pendant ce temps dans l’après-midi de Mardi :


- la BBC annonçait que L'Onuci demandait à la population de « rester à la maison pour éviter les dommages collatéraux ».

- Selon un communiqué de l’agence Reuters les médias annonçaient que des contacts entre Bagbo et la Mauritanie étaient en cours et que Laurent Gbagbo avait engagé des discussions avec le président de la Mauritanie pour son départ, selon une annonce du commissaire de l'Union africaine pour la paix et la sécurité, cité dans le communiqué de l'agence Reuters.( La Mauritanie exerce en ce moment la présidence tournante de la Commission pour la paix et la sécurité de l'UA.)


- Barack Obama revenait à l'action de l'Onuci et de Paris en affirmant «Je soutiens fermement le rôle que la force de maintien de la paix de l'ONU joue, en faisant respecter son mandat de protéger les civils, et je salue les actions des forces françaises qui soutiennent cette mission», et il déclarait «rester profondément inquiet de la situation sur le plan de la sécurité en Côte d'Ivoire» …..«C'est tragique, car la violence à laquelle nous assistons aurait pu être évitée si Laurent Bagbo avait respecté les résultats de l'élection présidentielle de l'année dernière» Enfin, pour conclure, pour le Président américain encore une fois bis repetita et re-re-re bis repetita, Laurent Bagbo «doit démissionner immédiatement».


(Rappelons que le président américain Barack Obama avait déjà « commandé » lundi, le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à respecter la volonté de ses compatriotes et à «cesser de revendiquer la présidence».


- Selon un communiqué de l’agence Reuters, les médias Ahoua Don Mello, porte-parole de Laurent Gbagbo, aurait confirmé que Laurent Babgo négocierait les termes de son départ sur la base d'une proposition de l'Union africaine reconnaissant l'élection d’Alassane Ouattara à la présidence de la Côte d’ivoire


Mardi en début de soirée :


20h16. Les «tractations» se poursuivent, selon l'Élysée.  Il n'y a «pas encore de reddition», indique-t-on.

- En début de soirée la démission de Laurent Babgo était confirmé par les médias on nous informait qu’il s’était rendu en demandant la protection de l’ONU.


Mais il n’en était rien, le château de carte informatif des médias devait s’écrouler sur leur plateau dans la soirée pour laisser ressurgir vers 20 heures une nouvelle distribution des cartes.



Contre toute attente par rapport aux informations et déclarations qui avaient diffusées dans la journée au sujet du départ imminent de Laurent Babgo et de sa démission expressément annoncée en début de soirée, Alain Juppé, le Ministre des Affaires Etrangères, n’a pas confirmé la reddition de Laurent Gbagbo, alors qu'il est l'invité du journal de France 2.


Alors que l'agence Reuters, en citant un document interne à l'ONU, avait annoncé peu avant 20 heures le départ de Laurent Gbagbo cette annonce a été démentie par l'Elysée, puis par l'ONU qui précise que Monsieur Bagbo a "exprimé le désir" de partir, mais ne l'a pas encore fait et qu’il aurait demandé la protection de l'ONU

Et de son côté Le Ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, invité de David Pujadas au JT de 20H de France 2 a parlé de "tractations" au sujet de Laurent Gbagbo mais "pas encore de reddition" du président sortant ivoirien.

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D’Après Alain Jupé il s’agit d'obtenir le départ de Laurent Gbagbo ….. "Il y a eu des élections …. Laurent Gbagbo n'a pas reconnu le verdict des urnes. Nous souhaitons son départ parce que c'est très symbolique: si des élections en Afrique sont bafouées, c'en est fait de la démocratie en Afrique."


Alain Juppé a aussi annoncé la poursuite des discussions "entre Gbagbo et ceux qui l'entourent encore et puis le représentant du secrétaire général des Nations unies, (Y.J.) Choi, et également l'ambassadeur de France", Jean-Marc Simon. En expliquant …. : "On peut imaginer que Gbagbo a encore des prétentions. Ce que nous avons demandé, c'est que sa sécurité personnelle, son intégrité physique, soient garanties", a-t-il ajouté.

  • Des tractations à Abidjan selon Alain Juppé
Voir cette vidéo (en cliquant sur le lien)

En final de début de soirée : coup de théâtre final 

Laurent Babgo ne lâche rien … !

Finalement, c'est Laurent Gbagbo lui-même dans une interwiev diffusée presque simultanément sur LCI, qui a affirmé qu'il ne négociait pas son retrait et qu'il ne reconnaîtra pas la victoire d'Alassane Ouattara.

"Pourquoi voulez-vous que je signe ça ?", a-t-il déclaré, alors que la France et l'ONU demandent, selon Paris, de signer un document dans lequel il renonce au pouvoir en Côte d'Ivoire et reconnaisse son rival comme président du pays.

Laurent Babgo affirmait aussi entre autres que " la Côte d'Ivoire vit un coup d'état ". " La France est entrée directement en guerre contre nous " 

En effet Vincent Hervouët a interviewé par téléphone Laurent Bagbo mardi soir vers 19h30.Le présentateur de l’émission LCI avait présenté cette interwieve de Vincent Hervouët enregistrée par téléphone à 19 h. 30, en répétant que Laurent Babgo était toujours « retranché dans le bunker de sa résidence à Abidjan » et on voyait en gros plan au cours de la retransmission de l’interview sur l’écran un portrait fixe de Laurent Babgo.

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"Nous sommes aujourd’hui Mercredi, à l’heure ou nous terminons notre Éditorial sur le Mardi 4 avril il est trop tôt pour relater de ce jour Mercredi 5 Avril l’évolution politique, diplomatique et militaire de la guerre menée en Côte d’Ivoire par les forces armées d’ Ouattara appuyé militairement dans ses attaques par la Force de l’Onu et la Force Française Licorne, contre Laurent Babgo qui lui de son côté assure sa défense avec ses forces armées qui lui sont restées loyales.
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 Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a justifié ce mardi à l'Assemblée Nationale les différentes opérations menées par la France en Côte d'Ivoire pour pousser Gbagbo à quitter le pouvoir.

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Pour les vidéos du JT de Mardi 20 heures sur France 2, et l'interview de Laurent Babgo sur LCI, vous pouvez les retrouver par Internet sur leur site respectif.
Si nous le pouvons nous les téléchargerons cet après midi ici même

Libye : Le point de vue de Djerrad Amar

Éditorial de lucienne magalie pons

Comme vous le savez notre site, ennemi de toute censure,  est ouvert à tous les journalistes et observateurs qui analysent les révolutions du monde Arabe, aujourd'hui nous recevons dans notre rédaction un article intéressant de Djerrad Amar que nous proposons à votre lecture.


Veuillez trouver un article sur les évènements de Libye de Djerrad Amar.


Côte d'Ivoire : l'Onuci et la Force Française Licorne interviennent à Abidjan

Éditorial de lucienne magalie pons

- Cet éditorial retrace les interventions  et déclarations politiques et diplomatiques du Lundi 4 Avril , mais en fin d'article figurent les vidéos des combats intensifs  à Abidjan  du Lundi 4 Avril et du Mardi 5 Avril 2011 -


Plus de quatre mois après le début d'une crise post-électorale, les forces de l'ONU et de la France ont frappé lundi à Abidjan les derniers bastions de Laurent Gbagbo,  le jour où les combattants d'Alassane Ouattara  engageaient une offensive » pour en finir avec son régime ».


Les hélicoptères des forces de la mission de l’Onu en Côte d’Ivoire l’Onuci et les hélicoptères de la Force Française Licorne  ont tiré sur le Palais  Présidentiel Ivoirien et la résidence personnelle de Laurent Gbagbo, ainsi que sur deux camps de son armée le camp d`Agban et celui d`Akouédo ont été visés par des frappes dans l`après-midi de Lundi.

. "Ces frappes résultent d'une demande "urgente" du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon  selon Paris.


 Les forces armées d’Alassane Ouattara  vont  donner "l`assaut final dans les heures qui viennent" :

Lundi, Sidiki Konaté, porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre d’Alassane  Ouattara  a indiqué à l’AFP : …. "L`assaut final pour la prise totale de la résidence et du palais aura lieu dans les heures qui viennent. L`opération est prévue pour finir cette nuit" …."Un premier groupe, venu de Yopougon (quartier ouest), est au niveau d`Adjamé (nord), prêt à lancer l`assaut sur le Plateau ", où se trouve le palais présidentiel, a précisé M. Konaté. "Un deuxième groupe, venu d`Abobo (nord), est au niveau de l`École de gendarmerie" dans le quartier de Cocody (nord), où est située la résidence présidentielle » …. "Un troisième groupe est au niveau (du camp militaire) d`Agban (nord), a-t-il indiqué.

Le président Nicolas Sarkozy s`est entretenu lundi soir au téléphone avec le président ivoirien élu Alassane Ouattara, a annoncé l`Elysée à l`AFP. Aucune précision sur la teneur de l`entretien n`a été donnée.


L`Elysée avait annoncé peu auparavant que les troupes de l`ONU et les troupes françaises en Côte d`Ivoire avaient entrepris des actions à Abidjan pour neutraliser les armes lourdes utilisées par le camp du président sortant Laurent Gbagbo contre les populations civiles.

 L'Union européenne, par la voix de son président Herman Van Rompuy, a de nouveau appelé lundi le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo à partir, alors que l'offensive contre lui semble entrer dans sa phase finale :

"Monsieur  Gbagbo doit partir pour que la paix s'impose. J'ai exprimé mon soutien pour les efforts visant à ce qu'il démissionne immédiatement", a indiqué Monsieur  Van Rompuy dans un communiqué publié à l'issue d'une rencontre à Bruxelles avec le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping. Monsieur  Van Rompuy s'est dit "horrifié" par les informations sur "de graves violations des droits de l'Homme" en Côte d'Ivoire, et a salué "les efforts en cours de la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire pour protéger la population civile" .

 Catherine Ashton, Chef de la diplomatie de l’UE,  avait déjà estimé vendredi soir que Laurent Gbagbo devait "démissionner immédiatement" et se "rendre aux autorités légales".

Madame  Ashton avait aussi appelé toutes les parties à "protéger la population civile", une demande répétée lundi par la commissaire européenne en charge de l'aide humanitaire, Kristalina Georgieva.

Selon l`état-major à Paris, la force française Licorne, à la demande du secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, et après accord du président Sarkozy, a "engagé plusieurs hélicoptères en appui des opérations déclenchées par l`Onuci", les forces des Nations unies en Côte d`Ivoire.

La force française Licorne présente dans le pays compte environ 1.650 hommes.

Selon le Secrétaire général de l’ONU  Ban Ki-moon, les frappes lancées conjointement par les troupes françaises *  et celles de l`ONU visent à protéger les civils et non à s`attaquer au président sortant Laurent Gbagbo.

*(La force française Licorne présente dans le pays compte environ 1.650 hommes.)


Monsieur  Ban Ki-moon a assuré lundi que les frappes lancées en Côte d`Ivoire par les troupes françaises et celles de l`ONU visaient à protéger les civils et non à s`attaquer au président sortant Laurent Gbagbo :

Monsieur  Ban Ki-moon  annonce dans un communiqué avoir donné pour ordre à la mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci), de lancer "une opération militaire destinée empêcher l`usage d`armes lourdes qui menacent la population civile d`Abidjan",  théâtre d`intenses combats.

"Laissez-moi souligner que l`Onuci n`est pas partie prenante dans ce conflit", a encore expliqué le chef de l`ONU. "Conformément au mandat délivré par le Conseil de sécurité, (l`Onuci) a entrepris cette action pour se protéger elle-même et les civils".

Selon Monsieur Ban Ki-moon, ces  actions ont été engagées après que le président Nicolas Sarkozy a autorisé les soldats français de la force Licorne présents sur le sol Ivoirien, à "exécuter ces opérations conjointement avec l`Onuci", comme l`a expliqué le président français à M. Ban dans une lettre. Selon Monsieur  Ban Ki-moon  le Président Français  lui a en avait fait la demande "de façon urgente" … Monsieur  Sarkozy s’appuie  sur la résolution 1975 du Conseil de sécurité qui autorise la France à aider l`Onuci à protéger les civils. 


Le président américain Barack Obama a exhorté lundi le président ivoirien sortant Laurent Bagbo à respecter la volonté de ses compatriotes et à "cesser de revendiquer la présidence".

Patrick  Obama a réitéré l`appel déjà lancé par les États-Unis en direction de Monsieur Bagbo, au cours d`une conversation téléphonique qu`il a eue avec son homologue gabonais Ali Bongo Ondimba.

Les deux hommes se sont ont exprimés sur les violences en cours en Côte d`Ivoire et parlé de la nécessité de mettre fin à la crise "le plus  vite possible", a souligné la Maison Blanche dans un communiqué  de la Maison Blanche : "Le président Obama a réitéré sa conviction que l`ancien président Bagbo doit respecter la volonté du peuple ivoirien et cesser de revendiquer la présidence" …… «  Barack Obama a également remercié Monsieur  Bongo » pour le rôle important que le Gabon joue au sein du Conseil de sécurité des Nations unies", a souligné
la Maison Blanche.



 Jean-Marie Le Pen, ancien Président du FN a qualifié lundi d'"acte irresponsable" la décision de "faire intervenir militairement l'armée française dans la guerre civile ivoirienne", ce qui met selon lui "en péril" les ressortissants français dans le pays :

"La décision de Sarkozy de faire intervenir militairement l'armée française dans la guerre civile ivoirienne est un acte irresponsable qui met en péril la communauté française présente dans ce pays", écrit  Jean Marie Le Pen  dans un communiqué. …"L'Irak, l'Afghanistan, la Libye, n'auront donc pas servi de leçon aux va-t-en-guerre qui oublient qu'ils ont laissé la France devenir un nain militaire", ajoute-t-il.

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L’Elysée, l’UE,  l’ONU, les États-Unis insistent sur la protection des populations civiles, ce n’est pas l’avis de  Toussaint Alain, conseiller de Laurent Bagbo en Europe, lequel  a condamné  des "actes illégaux", "des actes de guerre". "La finalité de cette action, c`est l`assassinat du président Bagbo", a-t-il déclaré à l`AFP.

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Revue de Presse – Source Côte d’Ivoire :




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04 avril 2011

Côte d'Ivoire : 4.04.2011 - Actualités

Éditorial de lucienne magalie pons

Suite de notre éditorial du 3 Avril 2011 intitulé « Côte d'Ivoire : Réunion de crise à l'Élysée"


Dimanche après midi la réunion de crise organisée par Nicolas Sarkozy a débuté un peu avant 16h30 à l'Elysée en présence notamment de Gérard Longuet, ministre de la Défense et d'Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées, elle a duré près de deux heures.

A l’issue de cette réunion exceptionnelle Nicolas Sarkozy a décidé le regroupement «sans délai» de tous les Français d'Abidjan, à l'issue de la réunion exceptionnelle organisée dimanche après-midi. La France a donc décidé de regrouper ses ressortissants présents en Côte d'Ivoire, pour pouvoir assurer leur protection et le cas échéant les rapatrier.


Dans la soirée de dimanche, Nicolas Sarkozy s'est entretenu à trois reprises dimanche avec Alassane Ouattara, d’après l'Elysée, le camp Ouattara souhaite une «forte implication de la France »


Dimanche sur LCI et RTL Gérard Longuet invité à dire s'il envisageait un rapatriement des 12.000 Français présents en Côte d'Ivoire, a répondu …….« La question d'un éventuel rapatriement des Français présents en Côte d'Ivoire se pose et sera réglée dans les heures qui viennent « ………. «Nous n'exposerons pas de Français comme otages ou comme victimes indirectes d'un affrontement entre ces deux forces», a dit Gérard Longuet sur LCI et RTL.


Par ailleurs sur le terrain en côte d’Ivoire, Paris a renforcé son dispositif Licorne pour veiller à la sécurité de 12.000 ressortissants français.


Après avoir pris le contrôle de l'aéroport international d'Abidjan, situé en lisière du camp militaire français de Port-Bouët, pour prendre la relève des casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), l'armée française a également déployé 300 hommes supplémentaires pour renforcer la force «Licorne», a annoncé le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major des armées.
 

«Cette nuit, la France a décidé de renforcer le dispositif de la force Licorne. Deux compagnies et un élément de commandement ont été envoyés à Abidjan à l'aide d'avions de transport militaire» ….«Cette mesure vise à être capable d'assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers», a expliqué Thierry Burkhard.
Le camp Babgo a protesté en dénonçant «une armée d'occupation».


De son côté la communauté internationale a appelé à arrêter les massacres, et insiste pour que le camp Ouattara ne tombe pas dans la même violence que celle de son opposant.


Ndlr : il est à noter que les appels de la Communauté Internationale à Ouattara au sujet des massacres de Duékoué ne sont pas des condamnations formelles à son encontre, dans certains communiqués on lui demande comme « avec des gants » de prendre des mesures pour arrêter les massacres , mais on établit toujours une relation avec les massacres que l’ONU reproche aussi en moindre partie à Babgo au sujet de ces mêmes massacres de Dukoué , pour bien évidemment atténuer la participation aux massacres beaucoup importante des forces de Ouattara.
Alors que la réunion exceptionnelle se déroulait encore à L’Elysée, des personnalités se sont exprimées.



Toussaint Alain un des conseiller du président Laurent Babgo a déclaré devant la presse à Paris que la force française Licorne en Côte d'Ivoire «agit comme une armée d'occupation en dehors de tout mandat» de l'ONU.


Jacques Vergès, l'avocat français de Laurent Gbagbo, a défendu le président sortant ivoirien, et a annoncé son intention de porter plainte contre la France. « …. nous nous réservons la responsabilité de porter plainte contre les responsables français pour crimes contre l'Humanité et crimes de guerres» a déclaré Jacques Vergès, lequel s'était rendu avec Roland Dumas en Côte d'Ivoire en décembre 2010 pour défendre le président sortant, face au président reconnu par la communauté internationale.
Rappelons que la marche des forces armées d'Alassane Ouattara sur Abidjan est « auréolée » par de graves accusations sur des massacres de civils. L’ONU (qui la mort dans l’âme ne pouvait éviter d’en dire) et plusieurs organisations internationales, ont dénoncé que la prise mardi par les combattants pro-Ouattara de Duékoué s'était accompagnée de massacres à grande échelle, le bilan annoncé mardi de 330 tués à un millier de «morts ou disparus», a été ensuite précisé à plus de 8oo tués et selon l'Onuci, «la plupart» des morts de Duékoué ont été tués par des combattants pro-Ouattara, les autres l'ayant été toujours selon l’Onuci par » des miliciens et mercenaires libériens de Laurent Gbagbo. »


Un millier de personnes ont été «tuées ou sont portées disparues» dans la ville de Duékoué, dans l'ouest de la Côte d'Ivoire, théâtre d'un «massacre» perpétré lors de combats entre dimanche et mardi, a annoncé aussi l'ONG Caritas dans un communiqué.


Ces graves accusations sur de possibles «crime de guerre » sont très embarrassantes pour Alassane Ouattara puisqu'elles proviennent de l'Onuci, qui assure sa protection au Golf Hôtel et a validé sa victoire à la présidentielle du 28 novembre, mais elles sont encore plus embarrassantes pour la Communauté Internationale et l’ONU. qui continuent à soutenir inconditionnellement Ouattara.


La France, les États-Unis, comme certains autres pays de la Communauté Internationale et l’Onu, continuent à soutenir Alassane Ouattara et à réclamer le départ immédiat de Babgo , mais il est évident que les massacres commis à Dukoué par les FRCI de Ouattara les placent dans une situation délicate, en effet d’un côté en Libye on attaque le Colonel Kadhafi en lui prêtant l’intention de vouloir massacrer son peuple alors que ses forces armées ne s’attaquent qu’ aux insurgés et leurs partisans, et de l’autre côté en Côte d’Ivoire on soutient Ouattara dont les forces ont réellement massacré des centaines de personnes à Dukoué… et il se pourrait bien que cette incohérence se retourne contre les occidentaux comme une sorte de duplicité bienveillante à l’égard de Ouattara : « laissez faire … laisser passer l’éponge.. »


Pierre Moscovici, député PS, a aussi exprimé ses souhaits et volontés dans l’après midi de dimanche à l’adresse de chacune des deux parties qui se combattent en Côte d’Ivoire, en leur demandant «de faire preuve de retenue» …… «Il faut que Laurent Gbagbo quitte le pouvoir. Je souhaite que ça se fasse sans effusion de sang supplémentaire qu'il ait peut-être la sagesse de le concéder et que chacune des parties ait de la retenue», a affirmé le secrétaire national du PS, invité du «Forum» Radio J.


« Faire preuve de retenue » n’est pas suffisant, lui non plus n’a pas condamnées formellement les massacres, il ne suffit pas de les déplorer, il faut les condamner. 


« Il faut (y’a ka) … je souhaite …, encore des ingérences formulées sous forme de vœu pieu et de souhait, que les deux rivaux sur le terrain mettront en exécution à leur manière, Ouattara pour attaquer Babgo avec ses FRCI armés et massacreurs, et Babgo pour se maintenir en ripostant avec ses forces armées.


Les souffleurs attitrés des micros parisiens pour refaire le monde , ont en de bien bonnes, de Paris ils prennent leurs rêves pour des réalités, puisqu’ils s’ingèrent dans les affaires intérieures de la Côte d’Ivoire , pourquoi ne se rendent-ils pas sur le terrain des combats, armés de leurs discours pacifiques pour s’interposer entre les deux camps en leur demandant de faire preuve de retenue et de sagesse et d’arrêter les combats ?


Inutile de nous creuser la cervelle pour donner réponse à cette question, il est facile de comprendre que l’on peut prêchi-prêcher sans danger derrière un micro à Paris, bien loin des combats, mais qu’il en serait tout autrement sur le terrain des combats en Côte d’Ivoire, le temps de dire Ouf …ils seraient canardés sans pitié

.

Mais une autre question qui nous concerne plus directement reste à éclaircir : - ont peut se demander pourquoi un socialiste comme Monsieur Moscovici (dans la ligne politique de Strauss Khan) qui combat en France les excès du capitalisme libéral, soutient le néo-libéral Ouattara, chantre de la mondialisation, qui fut autrefois Directeur Adjoint du FMI, et ne soutient pas le socialiste Babgo, dont il veut qu’il quitte le pouvoir pour laisser la place à Ouattara.


Dans l’attente d’une explication claire, les voies du socialiste Moscovici restent pour nous impénétrables sur ce chapitre Ivoirien.


Pour terminer rappelons qu’à 9 heures dimanche matin, la guerrière Secrétaire d’ État américaine Hillary Clinton au lieu de petit déjeuner avec son époux Bill, comme le font toutes les épouses amoureuses au moins le dimanche matin, a déclaré que Laurent Gbagbo devait se retirer «immédiatement» 

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03 avril 2011

Côte d'Ivoire : Réunion de crise à l'Elysée

Éditorial de lucienne magalie pons


Face à la tension grandissante à l'égard des ressortissants français en Côte d'Ivoire, plusieurs dizaines d'entre eux ont trouvé refuge dans un camp militaire de Port-Bouët. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un professeur français avait été tué dans sa chambre d'hôtel de Yamoussoukro.

Nicolas Sarkozy a convoqué une réunion à l'Elysée cet après-midi, qui a débuté à 16 heures 30 pour faire le point sur la situation en Côte d'Ivoire, en la présence du chef de l'État, se trouvent notamment Gérard Longuet, ministre de la Défense, Edouard Guillaud, chef d'état-major des armées, et Henri de Raincourt, ministre de la Coopération.

Le Premier ministre, François Fillon, et le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, sont représentés par leur directeur de cabinet.

Selon Romandie News cette réunion à l’ Elysée … « a pour but de "faire un nouveau point sur la situation en Côte d'Ivoire", de plus en plus tendue avec la poursuite, dimanche, des combats à Abidjan autour des derniers bastions de Laurent Gbagbo, et des massacres de centaines de personnes dans l'ouest du pays, imputées pour partie aux forces de son rival Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale. » 

A l’heure qu’il est nous attendons la suite de cette réunion …

De son côté il a peu, la sirène d’alarme de service Hillary Clinton qui n’ose plus s’acharner contre le Colonel Kadhafi depuis qu’il s’avère officiellement reconnu que des combattants de l’ Aqmi se sont « infiltrés « aux côtés des insurgés contre le Régime Kadhafi s’est retournée contre le Président Babgo.

De toute sa voix impérative, la grande maîtresse d’œuvre des opérations d’ingérence des occidentaux dans les pays d’Afrique l a secrétaire d'État américaine Hilari Clinton a ordonné à Laurent Gbagbo de «se retirer immédiatement», estimant que son maintien conduit le pays à «l'anarchie». Elle constate et souligne la « grave préoccupation» de Washington face à la «situation dangereuse et qui se dégrade», (en Côte d’Ivoire) en rappelant que les deux camps ont la responsabilité d'assurer la sécurité des populations civiles et le respect des droits de l'homme.

Il est à redouter que la belliqueuse Hilary Clinton pousse ses compères à relancer des réunions diplomatiques et politiques à répétitions successives , ce serait alors aggraver la cata...

Autant parler dans un cornet à vent.

Dimanche, un conseiller de Laurent Gbagbo à Paris, Toussaint Alain, a affirmé que la force Licorne agissait "comme une armée d'occupation en dehors de tout mandat" de l'ONU. La télévision d'Etat ivoirienne contrôlée par le président sortant a de son côté diffusé de violents messages contre la France.

Situation à en Côte d’Ivoire :

De source différents articles Internet :

A Abidjan, quelques tirs sporadiques d'armes lourdes ont été entendus depuis samedi soir, notamment aux abords du Plateau, cœur du pouvoir, abritant le palais présidentiel de Laurent Babgo.
Les ONG, notamment MSF, craignent la poursuite des violences dans l'Ouest et l'arrivée massive de nouveaux blessés.

L'Onu réclame à Alassane Ouattara des mesures contre ceux qui ont pris part au massacre de 800 personnes à Duékoué, y compris contre ses partisans. L’'ONU demande des sanctions : Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon a demandé dimanche après-midi à Alassane Ouattara de prendre des mesures contre ceux qui ont pris part au massacre de huit cents personnes, selon le chiffre de la Croix-Rouge dans l'ouest du pays

Les ONG, notamment MSF, redoutent la poursuite des violences dans l'Ouest et l'arrivée massive de nouveaux blessés.

Médecins sans frontières s'alarme du nombre de blessés affluant dans les structures médicales de l'ouest de la Côte d'Ivoire, signe que les «violences continuent dans la zone» ,six jours après le début de l'offensive des pro-Ouattara.

Le matériel médical et les médicaments commencent à manquer, les violences «rendent l'accès aux blessés difficile», explique MSF. Certains patients «ne peuvent pratiquement plus être soignés en Côte d’Ivoire», et selon MSF la situation est aussi préoccupante à Abidjan.

Le porte-parole de la force française Licorne a annoncé dimanche en milieu d'après-midi que «167 étrangers, dont des Français et des Libanais, ont quitté ces dernières heures Abidjan (...) pour la capitale sénégalaise Dakar, via la capitale togolaise Lomé». 77 personnes, en majorité des Français, sont parties dans la nuit et 90 dimanche en début d'après-midi. «Il ne s'agit pas d'évacuations mais de possibilités offertes pour partir. Les vols commerciaux n'ont pas repris, ce sont donc des vols spéciaux», a-t-il précisé.

Les militaires de l'opération Licorne ont pris le contrôle de l'aéroport international d'Abidjan, «en coordination avec l'Onuci».

Le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major, a informé que «deux compagnies supplémentaires (soit près de 300 hommes, NDLR) ont été déployées à Abidjan par des appareils de transport Hercules C-130 et Transall».

Leurs unités d'origine et le lieu de leur départ n'ont pas été précisés. Avant ces nouveaux renforts, les effectifs de Licorne avaient été portés ces derniers jours de 900 à près de 1 100 hommes.

Plus de 1 500 étrangers, dont 700 Français, ont été regroupés dans le camp de l'opération Licorne, à l'abri des violences et des pillages.

Violents messages contre la France :

De Paris, un conseiller du président Laurent Gbagbo a qualifié la force Licorne, d'«armée d'occupation en dehors de tout mandat» de l'ONU.

La télévision d'État ivoirienne contrôlée par Laurent Gbagbo diffuse par bandeaux de violents messages contre la France : …. «Le génocide rwandais se prépare en Côte d'Ivoire par les hommes de Sarkozy. Ivoiriennes, Ivoiriens, sortons massivement et occupons les rues», lance un bandeau défilant sur l’écran …… «L'armée française occupe l'aéroport Félix Houphouët-Boigny (d'Abidjan), nous sommes en danger», affirme un autre bandeau.


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Discours complet de Marine Le Pen aujourd'hui devant plus de 8000 personnes qui se sont regroupées à Paris pour la soutenir ( Vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons Marine Le Pen : une femme déterminée et courageuse qui "ne lâchera rien" ! Source de la Vidéo :...