18 janvier 2011

Tunisie : Situation politique compromise ... démission de quatre ministres du Gouvernement de transition

Éditorial de lucienne magalie pons



Lundi 17 Janvier
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 Lundi,  tout semblait  revenir au calme en Tunisie, d’après les médias Français,  surtout TV,  souvent  aptes à se montrer  discrets, au moindre signe d’apaisement,  dans les questions qui risquent de gratter les poils à l’envers de certains politiques,  leur  information  à minima faisaient bien état de 1000 émeutiers dans la nuit de dimanche à Lundi, mais manifestement le sujet  qui leur paraissait le plus remarquable c’était l’imminente nomination des membres du  gouvernement de transition tunisien annoncé par le Premier Ministre tunisien pour intervenir dans la Journée de Lundi.


Pourtant sur Internet la situation étaient présentée comme très tendue Lundi  en de nombreux articles sur les sites  Internet réputés pour diffuser des informations puisées à la source et illustrés  par des vidéos.

Finalement dans la journée de Lundi, le Premier Ministre Tunisien annonçait la composition de son Gouvernement, et nous notions que quatre personnalités issues de l’opposition figuraient dans l’équipe gouvernementale tunisienne.

Faisant une balance entre les informations officielles des médias et les informations diffusées sur les sites Internet, nous avions  décidés d’attendre Mardi dans une position prudente d’observateurs  avant d’en tirer des conclusions

Mardi
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Au vue des nouvelles de la veille, ce matin très tôt nous espérions pour la Tunisie, -  avec cette espérance naturelle de l’humain  qui parfois nous commande d’espérer la paix pour tous dans le monde, -   un retour à la statibilité politique et à  une accalmie  des mouvements de manifestations,  et progressivement à  la reprise d’ une vie  civile,  professionnelle et sociale normale en Tunisie,   mais  nous avons appris  les réactions de la  courageuse population Tunisienne qui fait montre d’une vigilances et d’une détermination à toute épreuve pour et consolider les premiers résultat de sa victoire sur le parti de Ben Ali.

En politique, tout est remis en cause  par suite de la démission ce jour Mardi des quatre ministres de l’opposition nommés la veille dans le gouvernement de transition, et de nouveau la situation politique de la Tunisie devient incertaine.

C’est en raison de la décision  prise en réunion extraordinaire par  la Direction de  L’UGTT  de na pas reconnaître ce  nouveau Gouvernement, que  trois  ministres appartenant à cette puissante centrale syndicale ont démissionné, à la demande de leur organisation,  et à la suite  un autre ministre provenant du « Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés » a aussi démissionné .

Ces décisions politiques  on été soutenues par des manifestations  importantes.

Rappelons que dès  Lundi  dans le pays,    des personnalités de gauche  s’étaient élevées contre la présence de membres de l'ancien gouvernement et du parti du président déchu dans la nouvelle équipe de transition, de même quelques voix islamistes.

On avait  bien ressenti  l’impression que les personnalités opposantes et  la population souhaitaient  un changement politique  radical immédiat, sans avoir à attendre les élections présidentielles, certains leaders politiques et personnalités de l’opposition  redoutent en effet  une récupération par le RCD (parti de  l’ex-président Ben Ali) des rênes du pouvoir avant les élections.

En conséquence aujourd’hui   Mardi 18 janvier,   plusieurs milliers de manifestants  de l’opposition de gauche ont manifesté  dans les rues à Tunis et en province pour dénoncer la présence à des postes clés de ministres du président déchu Ben Ali.

De son côté  un dirigeant islamiste du mouvement Ennhada (mouvement interdit), Sadok Chourou, s’était joint  au rassemblement. Pour lui : "Le nouveau gouvernement ne représente pas le peuple et doit tomber. Non au RCD" (Rassemblement constitutionnel démocratique de Ben Ali.)


A Tunis, Le siège du RCD a été investit dans la journée par les manifestants :

La police a appelé  ces milliers de  manifestants  a se disperser conformément à l’état d’urgence en vigueur qui interdit les rassemblements , avant de tirer des gaz lacrymogènes, et en  faisant aussi usage de matraques pour les disperser en les pourchassant , les manifestants  on cependant investit le siège du RDC (parti de Ben Ali). Ils scandaient  et chantaient scandaient  « RCD assassins » … « On peut vivre seulement avec du pain et de l’eau mais pas avec le RCD »


"Nous refusons ce gouvernement criminel qui veut voler la révolte de notre peuple…… Nous voulons un gouvernement qui représente vraiment le peuple…… Nous dénonçons les partis de l'opposition fantoche qui sont maintenant au gouvernement", ont expliqué les manifestants.

Environ 5 000 personnes ont aussi manifesté à Sfax (Centre-Est), centre  économique du pays.

 A Tataouine, à environ 500 kilomètres au sud de Tunis, des manifestants ont  aussi pris d'assaut le siège local du RCD.

Des milliers de manifestants se sont rassemblés rassemblé  à Sidi Bouzid (Centre-Ouest), d'où  s’était déclenchée  à la mi-décembre la révolte populaire  pour une marche de protestation et  en  même temps, une autre marche de protestation, d’un millier de personnes, se manifestait  à Regueb, à 37 kilomètres de Sidi Bouzid.

 A Kasserine, s’est tenu  un rassemblement de 500 personnes, regroupant notamment des avocats et des syndicalistes, autre bastion de la révolte du peuple tunisien contre le régime Ben Ali.

Ce soir sur LCP à 21 h. 38 diffusait une émission « Ce qu’il faut comprendre des questions au Gouvernement » … et dans cette émission sont reprises quelques mini-séquences extraites de la séance à l’Assemblée, dont en autres questions,   les questions d’actualités concernant la Tunisie. ….

L’émission par son titre  «  Ce qu’il faut comprendre ….. » nous dicte en effet,  par  les commentaires  des animateurs TL et leurs invités, qui accompagnent les séquences,  commis ce que cette chaîne entend nous faire comprendre … …. « Ce qu’il faut comprendre », autrement dit «  ce que vous devez comprendre », genre d’émission qui a pour objectif de  faire passer des lampions pour des lanternes, et comme l’aurait dit le Général de Gaulle, en voyant  les réponses du Gouvernement aux députés, nous faire prendre des canards sauvages pour des enfants du Bon Dieu.

Merci, on n’a pas besoin d’avoir recours à LCP pour savoir ce qu’il faut comprendre, nous forgeons notre opinion  nous-mêmes  en visionnant   les séances de l’Assemblée Nationale  en direct sur le Site de l’Assemblée Nationale,  dans toute leur  intégralité, de A jusqu’à Z,  et on comprend avec notre propre réflexion.

En conclusion, pour plus d’informations et une compréhension individuelle, il faut rechercher les informations à la source, sans se fier aux  canaux audio-visuels  parlementaires LCP qui  de retransmissions de courts extraits choisis  largement commentés ensuite comme il leur convient.

Les trois ministres appartenant à la puissante centrale syndicale tunisienne UGTT ont démissionné ce mardi du gouvernement de transition formé la veille, ...
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17 janvier 2011

Côte d'Ivoire : mon " Point de vue" au 17 janvier 2011

Éditorial de lucienne magalie pons



Soutenu par certains pays de la Communauté International, l’Onu, et certains pays de l’Afrique de l’Ouest  regroupés dans une commission économique la Cédéao , Alassane Ouattara toujours retranché  depuis près de 2  mois, à l’hôtel du Golf à Abidjan avec son quartier général, tous  protégés par les forces de l’Onu (Onuci),  oscille depuis plusieurs semaines  dans  ses déclarations médiatiques entre différentes prises de position, tantôt il appelle au dialogue mais à condition que Laurent Babgo renonce au préalable au Pouvoir et « dégage », tantôt il dit préférer une solution pacifique, tantôt  il en  appelle  à  l’Onu et à la Cédéao en  demandant avec insistance  une intervention d’une « force militaire » en Côte d’Ivoire pour déboulonner Laurent Babgo toujours installé sur son siège au Palais Présidentiel, tantôt il calme les esprits en affirmant que l’intervention d’une force militaire ne déclencherait pas de guerre civile en assurant, selon son scénario minimaliste,   qu’ils s’agirait simplement  d’ enlever Laurent Babgo pour  qu’il puisse lui  enfin investir le Pouvoir et  le Palais Présidentiel,  et aux dernières nouvelles il promet  un Gouvernement d’Union en disant qu’il nommera Ministres des partisans de Babgo , quand il pourra prendre possession de ses fonctions  en s’installant au  Palais Présidentiel, et  tout récemment il a dit que la solution était maintenant l’intervention de la Force Militaire et  il réclame de nouveau l’intervention d’une force militaire pour déloger Laurent Babgo ;

Ca commence à faire disque rayé du Côté d’Alassane Ouattara.

OoOoo

De l’autre  côté Laurent Babgo, soutenu par l’Armé Ivoirienne et ses partisans fidèles ,   ne se laisse pas démolir le moral par les déclarations de son adversaire, de même il reste serein   quand  la Communauté Internationale, l’Onu, La France , l’UE, les Banques , la Cédéao,  enfin toute une meute extérieure à la Côte d’Ivoire suspendue  à ses trousses  le  sanctionne sur toutes les coutures, lui envoie des ultimatum etc… ,et  en réponse à ces  ingérences démultipliées dans la crise intérieure de son pays   …il garde son calme et continue à gouverner. Ce qui ne l’empêche pas de s’exprimer.   

Laurent Babgo continue à  gouverner  le pays et  n’a jamais varié dans son discours, que nous résumerons par la formule  préalable   « J’y suis j’y reste », assorti de déclarations médiatiques  très caustiques  contre son rival, et  de protestations contre les pays occidentaux et l’Onu,  accusant certains dirigeants mondiaux et l’Onu d’ingérence dans les affaires ivoiriennes, soulignant  son acceptation du dialogue avec les émissaires de la CDEAO,  dont il a déjà usé deux fois les arguments  en restant sur ses positions,  réclamant le départ de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), le tout   sous  l’incessant  flot  politique et médiatique de ses détracteurs occidentaux et de l’Onu  qui l’abreuvent   de  toutes sortes de sanctions diverses  internationales et financières ,   de menaces de recours à la Force, sans compter les  accusations de   l’Onu  qui le rende  responsable  lui et ses partisans de tous les affrontements et incidents  graves et mêmes des petites escarmouches locales.

« Même pas mal » du côté de Laurent Babgo, comme dirait l’autre..

ooOoo



Pour résumer sommairement, d’un côté  Alassane Ouattara retranché dans un Hôtel, protégé par 1000 casques bleus de l’Onuci, qui   depuis deux mois , derrière des micros et des caméras et au besoin en duplex, en appelle  à ses amis occidentaux, à l’Onu,  à la Cédéao, à une Force militaire, au  monde entier,  en désespoir  de cause de pouvoir le faire par lui-même et ses partisans, pour qu’on vienne le délivrer de Laurent Babgo et l’installer  lui au Palais Présidentiel.

De l’autre côté,  Laurent Babgo qui lui ne compte que sur ses partisans, sur l’armée ivoirienne qui lui est resté fidèle, sur  son administration et  sur les Ivoiriens pour gouverner, qui effectivement gouverne, et   refuse de s’effacer  au profit d’Alassane Ouattara que veulent lui imposer comme successeur des puissances étrangères à l’Etat souverain Ivoirien.

Et s’il réclame le départ   le départ de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci),  c’est surtout  parce que l’Onu  est toute dévouée à la cause politique de son rival, au lieu de s’en tenir à son rôle traditionnel  de maintien de la paix.

.
Par ailleurs, l’Onu en plus de ses déclarations foudroyantes contre Laurent Babgo, veut renforcer l’Onuci et  a réclamé  au Conseil de sécurité d'approuver l'envoi de 1.000 à 2.000 casques bleus supplémentaires, notamment pour renforcer la protection d’Alassane Ouattara et de son quartier général à   l'hôtel du Golf.

 Dans le même temps,  l'entourage d'Alassane Ouattara  insiste auprès de la  Cédéao pour qu’elle intervienne  militairement comme elle en a brandi plusieurs fois  la menace pour chasser le président sortant Laurent Babgo.

Vue et exposée par  Alassane Ouattara l’opération militaire  paraît toute simple : "L'intervention militaire ne veut pas dire que la Côte d'Ivoire sera embrasée. Il s'agit, comme ceci a été fait ailleurs en Afrique ou dans d'autres pays, de venir chercher Laurent Gbagbo et de le sortir du palais présidentiel", a-t-il répété une fois de plus  mercredi. "Les risques de guerre civile que j'entends n'existent point du tout", a-t-il  ajouté.


Bon si les risques de révolte et de déclenchement d’une  guerre civile face à l’extrémité d’une intervention  militaire   n’existaient pas,  on peut se demander pourquoi au préalable  l’Onu veut  envoyer de 1000 à 2000 casques bleus supplémentaires en Côte d’Ivoire, notamment pour renforcer la protection d’Alassane Ouattara ?

Comment  Alassane Ouattara peut-il démentir les risques d’une Guerre Civile ?

On voit difficilement une force militaire investir le  Palais Présidentiel, s’emparer de Laurent Babgo, l’enlever, le déplacer etc… sans une réaction immédiate de l’Armée Ivoirienne qui est à ses ordres et de ses partisans …. Et contrairement à ce qu’Alassane  Ouattara prétend,  ce serait mettre Abidjan à feu et à sang et déclencher ipso facto une guerre civile sanglante qui se répandrait dans tous les pays de la Cédéao et  les pays frontaliers.

 L’Onu serait particulièrement critiquable si elle intervenait dans cette opération d’enlèvement  pour soutenir une force militaire africaine ou «  Cédéao »,  dans le but  d’installer  Alassane Ouattara à la place de Laurent Babgo.

Le scénario simpliste  d’enlèvement de Laurent Babgo tel que présenté par Alassane Ouattara est totalement irréaliste, extrêmement dangereux et compromettant pour le présent et  l’avenir de la Côte d’Ivoire.  Ca pourrait faire dans un film mais pas dans la réalité.

Des émissaires de la Cédéao avaient informé  mardi que Laurent Gbagbo acceptait de "négocier une issue pacifique à la crise sans conditions préalables", mais Ouattara a déclaré que Gbagbo cherchait à "gagner du temps  pour pouvoir recruter des mercenaires et des miliciens pour tuer les Ivoiriens, pour exporter des valises d'argent dans certains pays amis".

On  peut  estimer  que la Cédéao  qui joue les gros bras pour ne pas décevoir ses amis occidentaux et l’Onu  dont elle a beaucoup à attendre, mais qu’elle aura la sagesse de s’en tenir à  des missions successives de médiations entre les deux camps.

Sans aucun parti pris de ma part, l’attitude de Laurent Babgo est plus cohérente que celle de Monsieur Alassane Ouattara, et sa position parait plus  crédible, solide et assurée, en Côte d’Ivoire, il attend ce jour même un nouvel émissaire médiateur de  …. …

On peut observer que Laurent Babgo peut compter sur l’Armée Ivoirienne, qu’il continue à gouverner  le Pays et que jusqu’à présent les Ivoiriens dans leur  quasi  majorité ne manifestent pas contre lui, sa positon paraît plus solide et assurée que celle de Alassane Ouattara qui ne peut circuler sans risques dans son pays, à tel point qu’il reste reclus dans un hôtel avec son quartier général et protégé par près de 1000 casques bleus  dont  l’Onu veut encore augmenter le nombre.

Il n’en demeure pas moins que cet  acharnement à vouloir imposer de l’extérieur Alassane Ouattara et à renforcer les forces de l’Onuci  ne laisse rien présager de bon ! Le pire  peut arriver si le diable prédateur  occidental s’en mêle.

Crise Ivoirienne: arrivée du médiateur de l`UA Odinga à Abidjan

AFP - Lundi 17 Janvier 2011
 Aujourd’hui , Le Premier ministre kényan Raila Odinga, médiateur de l`Union africaine dans la crise ivoirienne, est arrivé lundi  à l`aéroportd`Abidjan où il a été accueilli avec sa délégation par le Premier ministre du gouvernement Gbagbo, Gilbert Aké N`Gbo, et son ministre des Affaires étrangères ;


Par ailleur, le e président du Comité Afrique de l’Internationale socialiste, le Sénégalais Ousmane Tanor Dieng, a indiqué que ‘’des discussions sont en cours’’, en Côte d’Ivoire, pour convaincre le président sortant Laurent Gbagbo à ‘’trouver une solution de sortie de crise’’.‘’Des discussions sont en cours pour convaincre le président sortant Laurent Gbagbo, parce que quelle que soit sa position, il doit penser à l’avenir de son pays et trouver une solution de sortie de crise“, a dit Ousmane.

Attendons demain pour en savoir plus.


Dernières dépêches





L'UE offre son aide immédiate à la TUNISIE avec une vulgarité mercantile affligeante

Éditorial de lucienne magalie pons

L'esprit de l'UE est désespérément mercantil

Éditorial de Lucienne Magalie Pons

Nous pensons qu’il est parfaitement indécent dans les douloureux moments que traverse le peuple Tunisien que l’UE pour offrir son aide pour des élections « libres » ….. « afin de stabiliser la situation » argumente en évoquant un « renforcement des relations bilatérales dans le domaine commercial »

Cela fait penser à un marchandage de marchand de tapis, ce n’est pas noble de tout ramener au « flousse »

L’esprit Européen de notre époque est cupide et affairiste, focalisé sur les affaires il est d'une vulgarité épaisse telle qu'il est incapable de s'élever au-dessus des contingences marchandes et politiques pour offrir un réconfort désintéressé à des pays amis qui se trouvent en période difficiles.

Enfin pourquoi insister sur la formule « Elections Libres » le mot « libres » est de trop à mon sens, il laisse supposer que les autorités tunisiennes ne sont pas à même d’organiser des élections « libres », de même en leur proposant avec cette insistance une « aide immédiate » on pourrait penser que les autorités tunisiennes sont inexpérimentées incapables d’agir seules, dépassées par les évènements.

Les autorités tunisiennes auraient mérite à répondre à l’UE et à tous les pays qui se comportent de même vis-à- vis d’elles : « Mêlez vous de vos affaires, laissez nous faire les nôtres » autrement dit « Mêlez vous de vos oignons » ou encore "Mêlez vous de votre caca"

Imaginez un instant qu’un pays d’Europe ou de l'UE conventionnelle, traverse une crise et se voit, en période électorale présidentielle, proposer par la Tunisie ou un autre pays, une aide immédiate pour l’aider à organiser des élections libres ! …. Ce serait reçu comme un affront et une ingérence inacceptable.

Décidément les dirigeants de l’UE se comportent déjà comme les dirigeants supérieurs d’une Mondialisation qu’ils veulent imposer à tout prix au monde entier, mondialisation qui n’existe que dans le schéma objectif du néo-libéralisme prédateur totalitaire et qui n’est que du ressort de leur propagande mensongère, mondialisation qui si elle se réalisait un jour n’aboutirait pas à l’amélioration sociale des conditions d’existences des populations, pas plus que l’UE qui est une construction conventionnelle qui nous prive de toutes initiatives nationales et réduit les populations à une espérance de croissance personnelle réduite à zéro, que ce soit en matière professionnelle, culturelle, économique ou sociale. 

Information :

Catherine Ashton veut aider le pays à "préparer la tenue d'élections libres, afin de stabiliser la situation".
En évoquant un renforcement des relations bilatérales notamment dans le domaine commercial, L'Union européenne a offert e jour lundi son aide "immédiate" à la Tunisie pour préparer la tenue d'élections libres, afin de stabiliser la situation, évoquant un renforcement des relations bilatérales, notamment dans le domaine commercial. "L'Union européenne se tient prête à fournir une assistance immédiate pour préparer et organiser le processus des élections" qui ont été annoncées a déclaré la porte-parole de la chef de la diplomatie de l'UE Catherine Ashton.

De son côté la porte-parole, Maja Kocijancic, a rendu hommage au peuple tunisien pour sa quête de démocratie et de liberté. Cela ne pourra se faire qu'au travers "d'élections libres" et "l'UE soutiendra la Tunisie pour y parvenir", a-t-elle dit devant la presse.

Elle a aussi indiqué que les Européens travaillaient à un ensemble de propositions visant à soutenir les nouvelles autorités tunisiennes, parmi lesquelles l'option d'un renforcement des relations bilatérales dans le domaine commercial et politique.

Depuis mai 2010 , l'Union européenne, déjà liée à la Tunisie par un accord d'association datant de 1995, négocie en vue de lui octroyer un "statut avancé", à l'instar de celui dont bénéficie déjà le Maroc. Tunis le demande depuis novembre 2008. Cette option "est clairement sur la table", a dit la porte-parole.

On ne peut pas continuer comme ça ......

Pour Information

Source : site  "Gaulliste de Bretagne et Pays de la Loire "

Lundi 17 janvier 2011 1 17 /01 /2011 08:19
 
lundi 17 janvier 2011 
 
Lors de la présentation de ses vœux dans l'Hérault jeudi dernier, Jean-Pierre Grand a pris date pour l’élection présidentielle de 2012.

"Depuis que je suis élu maire et député, je n’ai jamais vu une telle souffrance. Les Français sont aujourd’hui perclus de problèmes comme le vieillard de rhumatismes. La souffrance est complète, diffuse. Je ne dis pas que c’est toujours juste, que ce n’est pas parfois exacerbé. Mais je l’observe. Sur dix personnes qui viennent me voir, c’est sept fois sur dix pour un logement ou un emploi, parfois les deux (…) On nous annonce toujours des suppressions de postes dans la fonction publique, l’Education nationale. A la fin du compte, ça veut dire qu’on crée des difficultés et qu’on supprime des emplois ! (…)

Aujourd’hui, il faut absolument remettre de l’ordre dans le fonctionnement de l’Etat. Ça passe par 2012, par un vrai programme, un vrai projet de société, humain et social, et aussi dans le fonctionnement de la République.

Je participerai au débat de 2012, de la façon la plus républicaine et la plus moderne. On ne peut pas continuer comme ça. On ne peut pas avoir une gestion de la République qui est au gré des événements, des gros titres des journaux, des émotions, du marché international et de la politique politicienne. Ce n’est plus possible. Sinon, on aura une catastrophe nationale. Il faut arrêter de gérer la France à coup de slogans, d’images médiatiques."

"Le Front national a progressé de façon vertigineuse dans l’électorat de la majorité"
Pour l’ambassadeur de Dominique de Villepin en Languedoc-Roussillon, "des gestes sont insupportables. Tous ceux qui se placent comme les plus grands défenseurs du président de la République pour 2012 l’ont en fait pris en rente viager. Parce qu’ils pensent qu’il sera battu en 2012 et qu’en agissant ainsi, ils seront les mieux placés pour être ensuite en pôle position pour le grand prix de 2017. Nous, on n’est pas d’accord."
Selon Jean-Pierre Grand, "la campagne présidentielle est ouverte, à gauche avec l’annonce du calendrier des primaires et à droite avec le discours du président de la République en Guadeloupe devant les ultramarins. Dans les deux camps, on fait de la politique politicienne, on essaie de faire passer des images. Les Français ne veulent pas du meilleur candidat possible, mais du meilleur président avec le meilleur programme."

Le maire de Castelnau attribue en partie à la politique de la majorité la montée de l’extrême-droite et tire la sonnette d’alarme. "Il va falloir faire bouger les choses si on ne veut pas de mauvaises surprises. Aujourd’hui, le Front national a progressé de façon vertigineuse dans l’électorat de la majorité. Je ne me sens pas responsable, mais la majorité est responsable. Quand vous perdez des parts de marché au profit des extrêmes, ça veut dire qu’il y a un problème, et que vous avez véhiculé ce problème, en tenant des discours, en ouvrant des débats, comme celui sur l'identité nationale. C’est inacceptable. Les difficultés économiques sont déjà là, et nous savons qu’elles nourrissent le jeu des extrêmes, c’est historique en Europe. Ce n’est pas la peine de venir rajouter des débats pervers et boomerangs."

Source: La Lettre M
 
 
 
Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique

Côte d'Ivoire : Simone Gbabgo est montée au créneau !

 Laurent GBabgo, reconnu par le Conseil Constitutionnel Ivoirien comme Président de la Côte d'Ivoire se trouve toujours contesté par Alassane Ouattara qui lui est reconnu comme Président par la Commission Indépendante Electorale.

Simone Gbabgo , l'épouse de Laurent GBabgo que les Ivoiriens nomment   "la maman" est montée  au créneau pour soutenir son époux , devant une salle de 4000 à 5000 personnes enthousiastes  qui l'on acclamée et accueillie avec des hymnes en son honneur,  cette dame authentique , solide dans ses convictions politiques et dans sa foi,  reconnue comme la  "femme forte du Pouvoir Ivoirien " , a dénoncé notamment  l'ingérence des pays occidentaux et de l'Onu dans la crise post électorale Ivoirienne




16 janvier 2011

La politique arrêtée par la France face à l'évolution de la Crise Tunisienne

Éditorial de lucienne magalie pons


Suite à une première réunion inter ministérielle de constat des faits,  la deuxième réunion interministérielle  tenue sous l’égide du Président Nicolas Sarkozy hier Samedi, parait lever le voile sur la ligne de conduite que la France entend adopter  face à la révolte du peuple Tunisien, sur l’évolution de la situation en Tunisie et sur celle des ressortissants français installés dans ce pays.

Nous avons lu différents articles qui relatent  que la France  apporte un soutien déterminé au peuple tunisien dans sa volonté de démocratie et notamment appelle à la fin des violences et à des élections libres rapidement en Tunisie.

 Nous apprenons aussi  que dans son  communiqué publié à l’issue de cette seconde réunion interministérielle , le Président Français  indique que la France a pris les dispositions nécessaires pour que d’éventuels mouvement financiers suspects concernant des avoirs financiers en France soient bloqués administrativement, conformément à la législation et que la France se tient à la disposition des autorités constitutionnelles pour répondre , sans délai , à toute demande sur des avoirs tunisiens en France.

Enfin  Le Président Nicolas Sarkozy  a précisé que la politique de la France est fondée sur deux principes constants : la non-ingérence dans les affaires intérieures d'un État souverain, le soutien à la démocratie et à la liberté".

En observant l’ intervention de la France dans la crise post électorale Ivoirienne en faveur d’Alassane Ouattara , Président désigné par une Commission électorale indépendante du Pouvoir Ivoirien, et sa  pression constante et les ultimatum adressés par le   Président Sarkosy contre le Président Laurent Babgo , pour qu’il cède sa place à son rival politique, nous avions douté   que la non ingérence de la France dans les affaires intérieures  d’un Etat souverain, le soutien à la démocratie et à la Liberté’  fussent deux principes constants de la politique de la France, à moins que la France puisse se permettre par le fait d’un Prince  quelques entorses à ces principes constants  selon tel ou tel Etat Souverain.

Nous voilà rassurés en ce qui concerne la Tunisie au moins , avec une note mineure cependant en ce qui concerne la non ingérence de la France, puisque que la  se tient à la disposition des autorités  constitutionnelles Tunisiennes pour répondre sans délai, à toute demande sur des avoirs Tunisiens en France, et qu’elle prend ainsi le risque d’être entrainée de fil en aiguille par le biais des avoirs financiers tunisiens en France dans des imbroglios à connotations politiques , notamment si les détenteurs de  ces avoirs tunisiens en France  sont des proches ou partisans de Ben Ali , alors que le  pouvoir actuel Tunisien, est assurés par les principaux  acteurs  politiques qui exerçaient à différents titres  des fonctions ministérielles et parlementaires  sous l’autorité de l’ex  Président Ben Ali.

Quand à la prochaine  élection  présidentielle Tunisienne  il est certain que les tunisiens veilleront d’eux-mêmes à ce qu’elles se déroulent librement dans les délais qui sont fixés par l’article 57 de sa Constitution, Paris  qui appelle à des « élections libres dans les meilleurs délais » douterait-elle que les autorités Tunisiennes  contournent  leurs devoirs ? Rien ne le laisse supposer. C’est un vœu  louable sans plus … et seul la Tunisie est en mesure d’y répondre.

Peut-on moins faire que de souhaiter la fin des violences ? Nous espérons tous qu’elles cesseront, mais cette espérance louable malheureusement ne dépend pas de la volonté de la  France.

 Pour cette seconde réunion interministérielle élargie qui a duré une heure un quart, le Président Nicolas Sarkozy avait réuni autour de lui notamment  le Premier ministre François Fillon et les ministres Michèle Alliot-Marie (Affaires étrangères), Brice Hortefeux (Intérieur) et François Baroin (Budget, porte-parole du gouvernement),  Alain Juppé, ministre de la Défense, était à Bordeaux,   représenté par le chef d'état-major des armées, l'amiral Édouard Guillaud, mais le  chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) Bernard Squarcini était également présent.

Revue de presse

·  La calamiteuse gestion de la crise tunisienne par la diplomatie ...

15 janv. 2011 ... La diplomatie est affaire de symboles. Dans la gestion de la crise tunisienne par la France, j'en retiendrai trois : tous désastreux.
www.lepost.fr/.../2371842_la-calamiteuse-gestion-de-la-crise-tunisienne-par-la-diplomatie-francaise.html

·  Suivre la crise tunisienne en direct sur Internet

12 janv. 2011 ... Vous doutez de la véracité des informations des papiers et journaux télévisés, vous souhaitez disposer d'infos en temps réel sur la crise ...
www.memoclic.com/...tunisie/13536-crise-tunisie-direct.html - En cache




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Tunisie : démocratie express « BondyBlog
par admin
Au fait, avant de parler de démocratie en Tunisie, on peut légitimement se demander si le BBlog est réellement épris de cette démocratie qu'il voudrait voir appliquée en Tunisie…. Répondre. Nema Cheikh Bounena dit : ...
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15 janvier 2011

Tunisie : Fouad Mebazaâ assure la présidence par intérim

Éditorial de lucienne magalie pons

 Dernière minute : le processus institutionnel respecté en Tunisie :

Le président du Parlement tunisien, Fouad Mebazaâ a été proclamé président par intérim par le Conseil constitutionnel, écartant ainsi la possibilité d'un retour à la tête de l'Etat de Ben Ali.

Le président de la Chambre des députés assure ainsi légalement la présidence par intérim en Tunisie

Le Conseil constitutionnel tunisien vient d’annoncer que la présidence de la République est vacante et que le président de la Chambre des députés Fouad Mebazaâ assure l'intérim.

Cette décision intervient conformément à l'article 57 de la Constitution, a précisé le président du Conseil constitutionnel.

En vertu de l'article 57 de la Constitution tunisienne, «en cas de vacances du pouvoir pour cause de décès, démission ou empêchement absolu, le président de la chambre des députés est immédiatement investi des fonctions de président de la République par intérim», et qu'il doit organiser des élections présidentielles anticipées.

La nomination de Mohammed Ghannouchi, vendredi, en vertu de l'article 56 de la Constitution, laissait la porte ouverte à un retour au pouvoir de Ben Ali. Elle avait été contestée à la fois par des juristes, par une partie de l'opposition et par la rue.

Samedi, le Conseil constitutionnel tunisien a proclamé «la vacance définitive du pouvoir» à la tête de l'Etat et la nomination de Fouad Mebazaâ au poste de président de la République par intérim, conformément à l'article 57 de la Constitution tunisienne.

Agé de 76 ans, le président tunisien par intérim, Fouad Mebazaâ , était président de la chambre des députés depuis 1997.

Il est chargé d'organiser une élection présidentielle dans les deux mois.

                          

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