15 décembre 2010

Bûche de Noël


Bûche pralinée au chocolat

Type de Type de plat : Dessert -Nb de personnes : 6 -Difficulté : Facile - Coût :Bon marché -Préparation : 30mn - Cuisson : 60mn -Temps total : 90mn


Bûche pralinée au chocolat

INGRÉDIENTS

Pour le biscuit :  130 g de chocolat noir - 130 g de beurre + 1 noisette -130 g de sucre en poudre - 80 g de farine - 4 oeufs - 50 g d’amandes en poudre -1/2 sachet de levure chimique
* sucreglace * amandes effilées * Pour la crème meringuée : 75 g de pralin (Vahiné) : 125 g de beurre mou (pas fondu) : 125 g de sucre glace :2 blancs d’oeufs * Amandes * chocolat*

RECETTE

Préchauffez le four à th. 6/180°. Dans une casserole, faites fondre le beurre et le chocolat à feu doux. Séparez les blancs des jaunes des œufs. Montez les blancs en neige bien ferme, réservez les jaunes.
Dans un saladier, battez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Puis ajoutez, un à un, le chocolat, la farine, la levure et la poudre d’amandes. Mélangez. Puis, ajoutez délicatement les blancs en neige. Dans un moule à cake beurré, versez la préparation et enfournez 45 à 50 mn. Démoulez le gâteau sur une grille et laissez-le refroidir.
Préparez la crème : dans une casserole au bain-marie, fouettez au batteur électrique les 2 blancs d’œufs et le sucre glace jusqu’à obtention d’une meringue ferme. Ajoutez, petit à petit, le beurre dans la meringue en fouettant sans cesse. Ajoutez le pralin. Fouettez à nouveau. Laissez refroidir quelques instants, puis réservez la crème au frais jusqu’au moment de monter la bûche.
Montez la bûche : coupez le biscuit en 3 parties égales dans la longueur. Couvrez la première de crème pralinée. Posez la deuxième, garnissez de crème. Posez enfin la partie supérieure. Laissez reposer 1 nuit au réfrigérateur.
Le lendemain, saupoudrez votre bûche de sucre glace, puis parsemez-la d’amandes effilées.Le pralin (amandes, sucre et vanille) est vendu au rayon pâtisserie des supermarchés.

KARACHI : le saucissonnage de l'instruction

Éditorial de lucienne magalie pons

Le député  Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi, est intervenu à l’Assemblée Nationale  en 1ère séance du Mardi 14 décembre 2010 pour questionner le Garde des sceaux sur « la complexe et difficile affaire de Karachi », en rappelant
- qu’au  mois d’octobre dernier le juge van Ruymbeke se proposait  d’instruire la plainte déposée par les familles près du doyen des juges d’instruction pour corruption et entrave à la justice,  et que le  parquet, dans les heures qui suivaient  faisait  appel de cette ordonnance – comme pour envoyer le signal qu’un juge d’instruction indépendant ne saurait instruire sur cette affaire.

 - que  plus récemment le juge van Ruymbeke avait  demandé à pouvoir instruire sur le contrat Sawari, car il disposait d’éléments montrant que les contrats Agosta et Sawari étaient liés et qu’il était légitime qu’il puisse instruire sur cette affaire. Plutôt que de l’autoriser à ouvrir un réquisitoire supplétif – qui aurait garanti que le juge van Ruymbeke puisse continuer à instruire –, le parquet a préféré donner la possibilité à une autre instruction de s’ouvrir, ce qui veut dire que l’on prépare aujourd’hui le dessaisissement du juge van Ruymbeke de ce dossier.


- que les contrats Agosta et Sawari sont liés – le rapport parlementaire l’a montré – parce que les mêmes intermédiaires ont été mobilisés et que le même dispositif occulte et complexe de commissions a été mis en place. Et  que ces deux contrats voient peser sur eux de forts soupçons de rétrocommissions.
D’après le Député Bernard Cazeneuve  l’argument selon lequel les affaires seraient différentes ne tient pas.
Quels sont les éléments de droit qui conduisent à ouvrir une nouvelle instruction plutôt que d’ouvrir un réquisitoire supplétif ?

Allons-nous, enfin, arrêter le saucissonnage de cette instruction, qui est de nature à empêcher l’avènement de la vérité ? a ajouté le député Bernard Cazeneuve.

Ndlr : nous supposons que le Garde des sceaux était absent puisque c’est le Ministre du Budget  François Barroin , porte parole du Gouvernement, qui a répondu à Bernard Cazeneuve.

Extrait du compte rendu intégral de la 1ère séance de l’Assemblée Nationale du 14 décembre 2010

Attentat de Karachi

M. le président. La parole est à M. Bernard Cazeneuve, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.

M. Bernard Cazeneuve. Ma question, qui s’adresse à M. le garde des sceaux, concerne la complexe et difficile affaire de Karachi.

Si l’on s’en tient au discours du Gouvernement sur cette affaire, celui-ci dit vouloir favoriser l’avènement de la vérité. Si l’on regarde les faits, les choses sont un peu plus compliquées. Je prendrai à cet égard deux exemples très concrets.

Lorsqu’au mois d’octobre dernier le juge van Ruymbeke se propose d’instruire la plainte déposée par les familles près du doyen des juges d’instruction pour corruption et entrave à la justice, le parquet, dans les heures qui suivent, fait appel de cette ordonnance – comme pour envoyer le signal qu’un juge d’instruction indépendant ne saurait instruire sur cette affaire.

Plus récemment, le juge van Ruymbeke a demandé à pouvoir instruire sur le contrat Sawari, car il disposait d’éléments montrant que les contrats Agosta et Sawari étaient liés et qu’il était légitime qu’il puisse instruire sur cette affaire. Plutôt que de l’autoriser à ouvrir un réquisitoire supplétif – qui aurait garanti que le juge van Ruymbeke puisse continuer à instruire –, le parquet a préféré donner la possibilité à une autre instruction de s’ouvrir, ce qui veut dire que l’on prépare aujourd’hui le dessaisissement du juge van Ruymbeke de ce dossier.

 (« Quelle honte ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR. – « Et les frégates de Taïwan ? » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Or les contrats Agosta et Sawari sont liés – le rapport parlementaire l’a montré – parce que les mêmes intermédiaires ont été mobilisés et que le même dispositif occulte et complexe de commissions a été mis en place. Et ces deux contrats – Dominique de Villepin lui-même l’a indiqué à la télévision – voient peser sur eux de forts soupçons de rétrocommissions.

L’argument selon lequel les affaires seraient différentes ne tient pas.

Quels sont les éléments de droit qui conduisent à ouvrir une nouvelle instruction plutôt que d’ouvrir un réquisitoire supplétif ?


Allons-nous, enfin, arrêter le saucissonnage de cette instruction, qui est de nature à empêcher l’avènement de la vérité ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)


M. le président. La parole est à M. François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État, porte-parole du Gouvernement.

M. François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État, porte-parole du Gouvernement. Quel paradoxe, monsieur le député ! Il y a quelques instants, Mme Guigou appelait à la stabilité des institutions, à la mesure dans les commentaires d’une décision de justice…
M. Henri Emmanuelli. Ne noyez pas le poisson !


M. François Baroin, ministre. …au respect de l’État de droit, à la séparation des pouvoirs et à la volonté d’avoir un exécutif stable et un organe législatif qui poursuit son travail de commission parlementaire, alors que vous, monsieur Cazeneuve, vous vous jetez à corps perdu dans l’addition d’insinuations, de rumeurs et peut-être de contrevérités. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Pourtant, en tant que représentant parlementaire responsable et sérieux, vous savez fort bien que, seule, la justice pourra in fine établir les faits.

Nous sommes dans un État de droit et notre premier objectif est d’abord le respect de la douleur des familles des victimes (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) auxquelles nous devons la vérité et la sérénité.

M. Maxime Gremetz. Il faut de la transparence ! Demandez au président de l’Assemblée nationale !


M. François Baroin, ministre. Pour créer les conditions de la sérénité, personne – pas même vous, monsieur Cazeneuve – ne doit porter un regard subjectif sur les modalités d’application du code de procédure pénale dont le Parquet a décidé en toute souveraineté, s’agissant de la saisine d’un nouveau juge d’instruction qui accompagnera les autres magistrats instructeurs dans la définition des conditions de la manifestation de la vérité.

M. Henri Emmanuelli. Pas glorieux !


M. François Baroin, ministre. Et ce n’est pas l’addition des commentaires de presse et des commentaires politiques qui « entravera » – selon votre expression – la manifestation de la vérité.


M. Henri Emmanuelli. C’est de l’obstruction !


M. François Baroin, ministre. La position du Gouvernement est claire, simple et définitive : aucun obstacle ne s’opposera à la manifestation de la vérité.

(Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)


M. Maxime Gremetz. Demandez à Accoyer !


M. François Baroin, ministre. Nous la devons aux victimes, aux familles des victimes qui sont dans la douleur ainsi qu’à une certaine idée du respect de l’État de droit. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)


M. Marcel Rogemont. Scandaleux.
……..
Fin de l’extrait


oo0oo


 Par ailleurs  Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi, a dénoncé mardi de "nouvelles manœuvres" après l'ouverture d'une instruction distincte sur un contrat d'armement avec l'Arabie saoudite en 1994. "Je m'inquiète du risque de saucissonnage des enquêtes", a déclaré Bernard Cazeneuve à l'AFP. "Cette stratégie du parquet, d'entrave du travail des juges indépendants, constitue une nouvelle manifestation de mépris à l'égard de la volonté des familles d'accéder à la vérité", a-t-il encore ajouté.

L’avocat des parties civiles a lui  protesté et dénoncé un « saucissonnage judiciaire »

L'avocat de parties civiles dans l'affaire Karachi, Me Olivier Morice, a  aussi dénoncé mardi 14 décembre un "saucissonnage judiciaire" après l'ouverture d'une enquête distincte de celle de Renaud van Ruymbeke sur des soupçons de corruption sur un contrat d'armement avec l'Arabie saoudite en 1994.

Dans un courrier adressé lundi à la présidente du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, Chantal Arens, qui doit désigner un juge pour enquêter sur ce contrat avec l'Arabie saoudite, Me Morice rappelle qu'elle a "la possibilité de désigner le même magistrat instructeur [Renaud van Ruymbeke] dans le cadre d'une information judiciaire distincte".

"Les parties civiles ne sont pas dupes de la volonté de 'saucissonnage judiciaire' du parquet qui a pour principal objectif de rendre moins efficace l'avancée d'une justice indépendante", poursuit Me Morice, dans ce courrier.

Revue de presse :

Affaire Karachi. Une nouvelle enquête qui fait des vagues
Le Télégramme
Le juge van Ruymbeke pourrait en être écarté, au grand désespoir des parties civiles qui dénoncent le « saucissonnage judiciaire » du dossier Karachi. ...
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Montpellier. Rencontre Secret défense : un ancien policier se livre
Midi Libre
« Aujourd'hui, compte tenu des turbulences de l'affaire Karachi, on est en pleine actualité », sourit Jacques Nain, lorsque l'on évoque son livre Secret ...
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Justice et politique, un perpétuel recommencement
Les Échos
Dernier exemple en date, l'instruction liée à l'attentat de Karachi -qui avait causé il ya huit ans la mort de quinze personnes, dont onze salariés français ...
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FRANCE: L'actualité en bref - 14 décembre
EasyBourse.com
... d'Edouard Balladur mais a suscité la colère des parties civiles de l'affaire Karachi qui y voient une volonté d'en écarter le juge van Ruymbeke. ...
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JD75 LE GAG
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Comparez un peu ce qui est reproché au cavalière,comme par exemple subordination de témoins et par exemple l'affaire karachi,les frégates, Elf etc.... a ...
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Le divorce des Pouvoirs
MediaPart (Blog)
L'affaire Bettencourt, l'affaire Wildenstein, l'affaire Karachi, autant de boulets politiques qui se retrouveraient moins lourds à porter avec un discrédit ...

EditoWeb Magazine
En toile de fond de ces affaires, se trouve l'attentat de Karachi, au Pakistan, dans lequel ont péri en 2002 onze Français qui travaillaient à la ...
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Petites nouvelles discrètes des préfets et des procureurs
Arrêt sur images
... à l'Arabie Saoudite dite "Sawari II", affaire connexe aux ventes d'armes au Pakistan, elles-même au coeur de l'enquête sur l'attentat de Karachi. ...

Bonnes Fêtes de Noël

Éditorial de lucienne magalie pons

D'après François Fillon les UMP "ne sont pas en situation de jeune premier"

Éditorial de lucienne magalie pons


Avec beaucoup d’avance sur le calendrier officiel,  le Premier Ministre François Fillon   vient de donner mardi  un grand coup d’envoi à la campagne présidentielle en recevant les parlementaires de la majorité présidentielle à Matignon,  en appelant  notamment  la majorité  à l’Unité autour de Nicolas Sarkozy.

Y aurait-il quelques tentatives de désunion  pour justifier son appel ?

Nous pouvions avoir la naïveté de croire que les  réunions des parlementaires à Matignon par le Premier Ministre étaient destinées à traiter des affaires de l’Etat., ce n’est pas toujours le cas.

Il semble que la montée du Front National fasse  trembler l’UMP et François Fillon a  insisté en évoquant   les 18 mois "cruciaux" jusqu'à la présidentielle,  tout en exhortant la majorité à l'unité autour de Nicolas Sarkozy, après avoir prévenu qu'elle incarnait pour les Français "les heures difficiles" et refusé toute "complaisance" envers le Front national.

"Les 18 prochains mois vont être cruciaux, et chacun d'entre nous est appelé à agir avec beaucoup de sang froid et responsabilité. Personne ne doit sous-estimer les obstacles que nous allons devoir affronter ……. à tort ou à raison, nous incarnons pour les Français les heures difficiles", a-t-il averti. "Nous incarnons une politique d'efforts, et au surplus, (...) des réformes qui ont été conduites de façon soutenue et parfois conflictuelles", a-t-il  expliqué en  citant celle des retraites.

"Bref, nous ne sommes pas dans la situation du jeune premier", aurait-il ajouté d’après certains.

Après cet avertissement, François Fillon  a  mis en avant  les "atouts"  de la majorité,  au premier rang desquels il place  Nicolas Sarkozy en écartant l'hypothèse de primaires au sein de l'UMP.

 D’après le premier ministre dans l'attente de "l'ultime décision" du chef de l'Etat, "nous ne sommes pas condamnés, nous, à improviser des primaires", a-t-il dit. ….Outre "un responsable", "nous avons un cap, et nous avons une stratégie d'alliance qui encore une fois nous distingue de la gauche" … "Nous avons une expérience, une solidité, une crédibilité", a-t-il également  souligné en insistant une fois de plus  sur l'impératif d'unité.

"Nous devons avoir la maturité de faire vivre notre diversité au service de notre unité", a insisté  le Premier ministre, appelant à ne pas "jouer avec les vieilles allumettes qui ont si souvent et si inutilement consumé la droite".

Toujours dans la perspective des élections présidentielles, il a  prévenu  que le "nombre" des adversaires commandait "d'être résolument soudés et complémentaires", sans doute en  visant implicitement,  dans cet appel à la soudure et à la complémentarité, les centristes et les différents mouvements internes à l’UMP qui veulent manifester leur différences.

"De l'extrême gauche à l'extrême droite, ils seront tous contre nous et tous contre le président de la République. Il faudra donc être à l'offensive sur toutes les lignes, et former un bloc autour de Nicolas Sarkozy", a estimé François Fillon.

Ce n’est pas tant l’opposition de gauche qui semble préoccuper en premier lieu le Premier Ministre  qui a   surtout focalisé  sur le Front National dont la remontée agite  les rangs de l'UMP.

Le Premier Ministre estime  que le parti d'extrême droite ne méritait "pas de complaisance, non seulement parce que son projet est dangereux et inconsistant sur le plan économique et social, mais aussi parce que la droite républicaine et le centre" sont ses "cibles principales".

Toutefois avec une certaine prudence « courageux mais pas téméraire » semble-t-il,   il a recommandé à ses ouailles  : "Il n'est pas nécessaire de foncer tête baissée dans toutes les provocations, car évidemment c'est exactement ce que recherche" le FN.

Les parlementaires de la majorité présidentielle sont donc dès à présent attelés aux  grandes manœuvre  de la campagne présidentielle pour partir  en offensive  quelques 12 mois avant la campagne officielle,  contre « leurs adversaires »,  selon la tactique que le Premier Ministre leur a assignée.




Georges Tron se glorifie d'être dans la majorité .. et alors ? une redomontade de plus !

Éditorial de lucienne magalie pons


Georges TRON reçu par Michel FIEL dans l'émission OUI/NON  mérite  la médaille des  bénis OUI-OUI "sarkozystes".

Une fois de plus il a distillé son fiel contre Monsieur de Villepin,   pour Georges TRON être un ami n'empêche pas d'avoir des idées politiques différentes. Ce qu'il oublie c'est que quand on est un ami ça n'autorise pas à casser du sucre en public contre "son ami", ne serait-ce que par respect et par pudeur. Or il ne manque jamais une occasion de le faire.

Georges TRON  a raconté  qu’il s’agissait d’une question personnelle de différence d’analyse politique, pour lui la difficulté c’est de montrer à  Dominique de Villepin qu’on peut faire un  choix  différent en restant ami,  il lui aurait écrit pour  l'en persuader , pour lui Dominique de Villepin s'écarte de la majorité mais il a beaucoup insisté en se glorifiant « Moi je suis de la majorité … »

Et alors,  sa position dans la majorité lui donne-t-elle en prime le droit de dicter sa conduite à Dominique de Villepin ? 

Georges TRON oublie aussi que Monsieur de Villepin ne s'est jamais autorisé à critiquer son entrée au Gouvernement.

D'autre part ,  Georges TRON  a remis  sur le tapis l'affaire de la condamnation des policiers et se permet de donner son avis piétinant lui aussi  plus le principe constitutionnel  de séparation des pouvoirs.

Pour  le secrétaire d'État à la Fonction publique  : "la Police est troublée par un verdict qui va au-delà de la requête du Parquet".

Il a aussi évoqué  sa commune de Draveil et le repas des Anciens, mais il n’a pas évoqué les très forts remous qui secouent son conseil municipal au sujet du départ d’une commissaire police.

Il n'a pas été questionné par Michel  Fiel sur cette affaire  gênante, mais il aurait pu profiter d’être à l’écran pour la tirer au clair.

Pour information voici de quoi il s’agit :

Certains élus de Draveil soupçonnent Georges Tron  d’avoir usé de sa fonction de secrétaire d’Etat pour faire partir sa commissaire de police.  Lundi soir  en conseil municipal, la conseillère municipale d’opposition MoDem Fabienne Sorola et son homologue PS Daniel Groiselle ont interpellé le maire UMP sur le départ de la patronne des policiers, qualifié d’« aussi précipité qu’inexpliqué ».  Fabienne Sorola a écrit à Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.

Georges Tron récuse ces soupçons  même s’il reconnaît qu’il y a eu « beaucoup d’incidents » avec cette jeune femme de 29 ans et que « les choses ne se passaient pas (...) comme elles auraient dû se passer ».

 Pour Georges Tron député-maire de Draveil cette mutation est « normale ». Il ajoute que les commissaires précédents « sont aussi restés environ deux ans en poste ».

 La jeune femme était bien notée par sa hiérarchie — elle est sortie 7e de sa promotion — et  des collègues  son élogieux à son sujet : « C’est une flic remarquable, courageuse, qui a le sens du service public et qui manie professionnalisme et humanisme », a déclaré  un ancien formateur. Fabienne Sorola a écrit à Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur.

Serge Poinsot, le maire UMP de Vigneux-sur-Seine, lui aussi défend  la fonctionnaire, qui a autorité sur sa commune. Dans une lettre adressée au préfet, cet élu énonce la « brutalité » du départ de cette « fonctionnaire exemplaire et appréciée de tous », mutation qu’il qualifie de « limogeage déguisé ».

 De son côté Jean Marc Bailleul  secrétaire général du Snop (Syndicat national des officiers de police),  souligne  que « l’affaire de Draveil est connue de tous » et assure que « Georges Tron est intervenu pour que la commissaire parte ».

A Draveil tout le commissariat est monté au créneau. Une pétition signée par près de 80 policiers a été envoyée au directeur départemental de la sécurité publique de l’Essonne. Les signataires s’étonnent de cette mutation « dont le bien-fondé leur échappe ». « Du jamais-vu », analyse un haut fonctionnaire…

« C’est révélateur », estime Jean-Marc Bailleul, qui  s’insurge contre l’ingérence des élus dans le commissariat de leur ville. « Ce ne sera pas la première fois qu’il y a des interventions d’hommes politiques pour obtenir le départ d’un fonctionnaire de police. »



14 décembre 2010

Monsieur François Bayrou hospitalisé Lundi soir après un léger malaise

Éditorial de lucienne magalie pons

François Bayrou a été hospitalisé après avoir eu «un malaise à la fin de l'émission Le Grand Journal de Canal Plus où il était invité hier soir», a annoncé  la vice-présidente du parti, Marielle de Sarnez  mardi à L’AFP  en indiquant qu’il  avait  été hospitalisé lundi soir au Val-de-Grâce  à Paris .

 Elle a précisé que ce malaise était «probablement dû à la fatigue» et que le président du MoDem subissait depuis des examens.

Tout aussitôt les médias se sont emparé de cette information pour établir un lien entre le malaise au demeurant sans gravité de François Bayrou  et son échange avec Yann Barthés.

Il y eut en effet un échange assez contradictoire hier soir sur Canal+  le  journaliste Yann Barthès après la diffusion d'une séquence reprenant quelques extraits de ses discours présentés sur un fond d’images composées de silhouettes fictives, et c’est vraiment extrapoler que de relier le malaise du Président du Modem (réélu le 10 décembre à la tête se son parti) à cet incident.

"Je ris comme tout le monde, c'est drôle" a d'abord lancé François Bayrou avant de demander à Yann Barthès "Est-ce que vous avez l'honnêteté de dire que c'est des phrases que je n'ai pas prononcées ce week-end ?"

"Ah bien sûr que si" conteste aussitôt répondu  le présentateur du Petit journal.

"Non ce n'est pas vrai (...) Ce sont des déclarations anciennes (...) Je vous le dit avec certitude" a avancé François Bayrou, en ajoutant … "Je trouve qu'il y a des manip' qui ne sont pas du jeu".

En fait les  phrases extraites par le Petit Journal   étaient  tirées  des discours d'ouverture et de clôture du congrès du MoDem et un mot avait été inversé, ce qui dénaturait un peu leur signification.

Mais François Bayrou devait bien se douter qu’il était  dans journal satirique où les journalistes se plaisent à se mettre en évidence eux-mêmes, le plus souvent en faisant des tirades et des comparaisons inappropriées  pour se payer  de  la tête de leur invité, ce qui parait les faire braire  de plaisir  sur le plateau comme des ânes excités par leur propres ânonnements.

Et puis même, François Bayrou aurait-il prononcé ces phrases il n’y avait rien là à s’en défendre, il ne mettait personne en cause, simplement il énonçait son opinion politique.

Comme il faut mesurer les journalistes pour ce qu’ils sont dans un journal satirique, la meilleure façon de  réduire à néant les  batifoleries  des journalistes c’eut été de répondre affirmativement ,:« Tout à fait, c’est mon opinion à quelques mots prêts et d’ajouter que ça vous plaise ou non, et  d’enchaîner sur autre chose.

Bref les remettre à leur place sans entrer dans leur  jeu  en les prenant de court.

PARIS (Reuters) - Le président du Mouvement démocrate François Bayrou, qui est âgé de 59 ans, a été hospitalisé lundi soir à Paris après un léger malaise ...



  Voir un extrait de l'émission
Petit Journal de Canal+ : François Bayrou mauvais joueur?
envoyé par TELEOBS. - L'info internationale vidéo.

Lundi, Le Premier Ministre Fillon a fait une mise au point sur la condamnation des policiers

Éditorial de lucienne magalie pons

Décidément le Ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux  tient toujours à se justifier envers et contre tout, on pouvait penser qu’après la déclaration  mesurée,  de Dimanche, du Garde des  Sceaux Michel Mercier  tout rentrerait dans l’ordre des choses au moins en attendant que se déroule la procédure d’Appel.

Mais après ses déclarations de Vendredi et Samedi,  le Ministre Brice Hortefeux s’est encore manifesté dans l’émission « Dimanche soir politique de France » de  France Inter en confirmant   "J'ai dit très exactement qu'effectivement il pouvait légitimement apparaître aux yeux des forces de sécurité (que) ce jugement (était) disproportionné. Ces propos, je les confirme, je les revendique et je les assume".

"Michel Mercier a dit une chose évidente et que je partage …….Je ne suis pas ministre de la Justice a aussi dit Brice Hortefeux, assurant "travailler "main dans la main" avec le ministre de la justice...                      

Déjà  Samedi  devant le conseil national de l'UMP, le ministre Hortefeux  s'était "réjoui" de l'appel du parquet de Bobigny. "Le jugement est allé très au-delà des réquisitions et le parquet, qui n'est pas placé sous mon autorité, considérant que ces décisions et ces jugements étaient sans doute disproportionnés, a décidé de faire appel", avait déjà  exposé  Monsieur Hortefeux.

Rappelons  aussi qu’en septembre, dans une  interview au Figaro Magazine, Monsieur Hortefeux   faisait plusieurs propositions censées remédier à un supposé laxisme des magistrats, ce qui n’avait pas plu à la Ministre de la Justice de l’époque.

Dimanche, le Garde des Sceaux Michel  Mercier  qui  depuis vendredi s’était refusé  de commenter une procédure judiciaire encours s’est finalement  déterminé à  faire une déclaration très mesurée par laquelle sans entrer dans la polémique, il récusait surtout  les accusations de laxisme des magistrats, renouvelées vendredi par les syndicats de policiers Alliance et Synergie-Officiers.

"Je ne laisserai jamais dire que les magistrats sont laxistes. C'est totalement faux. Ils effectuent leur travail avec sérieux et responsabilité", a répondu notamment le ministre de la Justice  ( Le Parisien )

Interrogé par le Parisien sur les déclarations  de Brice Hortefeux  le Garde des Sceaux  s’était contenté de répondre en situant sobrement leurs fonctions respectives au sein du Gouvernement :

"Je rappelle simplement que lui n'est pas ministre de la Justice, mais qu'il est chargé des policiers", avait-t-il déclaré dans un entretien au Parisien.

Les syndicats de magistrats, avait  salué ses déclarations  comme un soutien, même si l'Union Syndicale des Magistrats (USM, majoritaire) les a jugés "un peu tardifs
 
Le syndicat de la magistrature (SM, gauche) a toutefois  souligné  "une dérive institutionnelle exceptionnellement grave de services de l'Etat", visant notamment Monsieur Brice  Hortefeux et la procureur de Bobigny, Sylvie Moisson.

 ( pour mémoire : Les syndicats de policiers Alliance et Synergie-Officiers avaient dénoncés le laxisme des magistrats, Synergies-Officiers notamment   avait affirmé que le tribunal de Bobigny était connu pour "remettre dehors à tour de bras les trafiquants de stupéfiants, braqueurs, auteurs de tentatives d'homicide, etc".)

Le syndicat de la magistrature (SM, gauche) a toutefois  souligné  "une dérive institutionnelle exceptionnellement grave de services de l'Etat", visant notamment Monsieur Brice  Hortefeux et la procureur de Bobigny, Sylvie Moisson.

On aurait pu penser que tout s’apaiserait après la prise de position du Garde des Sceaux,  mais la déclaration de dimanche de Monsieur Brice Hortefeux,  dimanche soir sur France Inter, risquait de relancer la polémique à la vitesse grand V .

Une mise au point de la part du Premier Ministre s’imposait.

C’est donc le Premier Ministre qui a décidé de monter Lundi au créneau pour tenter  d’éteindre la polémique médiatique, qui sur fond de  guerre entre les policiers et les magistrats, permettaient en plus à l’opposition  d’aiguiser leurs couteaux contre les déclarations de Brice Hortefeux et contre le Gouvernement.

Pour sa par le Premier Ministre François Fillon  a insisté surtout sur la mésentente entre les magistrats et les policiers  en les rappelant à leurs devoirs.

Il a déclaré notamment   devant les préfets réunis à huis clos au ministère de l'Intérieur :

Extrait :
…………………………

"Passé l'émotion, je ne puis admettre que magistrats et policiers donnent le sentiment de se dresser les uns contre les autres. ………. J'appelle chacun à la raison, à la modération et au sens des responsabilités"

"Qui profite de cet affaiblissement de l'Etat? Certainement pas les magistrats, certainement pas les policiers et encore moins les citoyens; les seuls bénéficiaires sont les criminels et les délinquants!"

M. Fillon a évoqué des "faits injustifiables". …. "L'honneur de la police exige un comportement exemplaire",  mais  le Premier ministre a aussi rappelé la justice à son "devoir".

Si le respect qui lui est dû "est un des fondements de l’Etat", elle a "le devoir d’assurer la cohérence de la chaîne pénale tout entière".

« Le travail des policiers, dont les missions sont "de plus en plus difficiles", il "doit être suivi de jugements, et les peines prononcées doivent être exécutées et prévenir la récidive", a  rappelé  Monsieur François  Fillon, ce qui pour certains commentateurs a été compris comme  faisant écho aux critiques contre les magistrats formulées par des syndicats de police.

Cette mise au point du Premier Ministre intervenait Lundi  au terme d'un week-end marqué par le désaccord public entre le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et son collègue de la Justice, Michel Mercier.

Mais le Premier Ministre a surtout insisté sur les désaccords de la police et de la justice en les renvoyant pour ainsi dire « dos à dos ».

(Par ailleurs, le premier président de la cour d'appel de Paris, juridiction devant laquelle sera examiné l'appel du jugement de Bobigny, a estimé lundi que "certains commentaires" étaient "de nature à troubler la sérénité des débats" en appel. Dans un communiqué, Monsieur Jacques Degrandi , premier président de la cour d'appel de Paris considère « que certains commentaires sur le jugement des faits reprochés à des agents de police devant le tribunal de grande instance de Bobigny sont de nature à troubler la sérénité des débats qui auront lieu en cause d'appel », en rappelant d'une part, que les décisions de justice ne peuvent être remises en cause que par l'exercice des voies de recours, d'autre part, que l'indépendance juridictionnelle des juges est une condition essentielle de la démocratie.")

Il ne parait pas que le Premier Ministre ait réussi à éteindre les polémiques au  sujet des déclarations de Brice Hortefeux.

 Des  personnalités politiques  viennent ajouter leur opinion  respective et  continuent à épiloguer sur ce qu’ils considèrent pour certain d’entre eux  par référence aux déclarations de Brice Hortefeux comme une violation  de  la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la Justice  garantis par la Constitution et pour d’autres comme  des déclarations ne pouvant intervenir  alors que la décision  judiciaire n’est pas encore définitive.

Certains voit dans  la mise au point du Premier Ministre comme un désaveu cinglant de Brice Hortefeux, sans doute ont-ils lu la déclaration de François Fillon avec un Télescope géant, d’autres demandent la démission du Ministre de l’Intérieur ….

Voici  ci-dessous un bref aperçu des opinions de personnalités qui  continuent  la polémique avec  d’autres  qui s’étaient exprimées  déjà depuis vendredi (*voir mon article précédent du Lundi 12 décembre, rédigé avant les dernières déclarations de dimanche soir sur France Inter et l’intervention du Premier Ministre)

Relevé dans la presse :

Je citerai tout d’abord la remarquable concision de Maître Robert Badinter, Sénateur PS  et ex-Ministre qui à cette occasion  ne fait pas dans la politique mais dans la rigueur constitutionnelle :  « Il n’appartient pas à un Ministre de critiquer une décision de Justice », a déclaré Maître Badinter , tout est dit dans cette courte appréciation juridique, c’est à mon avis une déclaration qui devrait mettre un terme à toute opinions  des Ministres sur des décisions judiciaires  et les renvoyer à l’exécution de  leur feuille de route stricto sensu.

Mais comme Monsieur Badinter n’est pas Premier Ministre, nous pouvons douter qu’il sera entendu par les intéressés.

Les autres interventions sont politiques émanant surtout de l’opposition de gauche :

« Europe Ecologie-Les Verts a même demandé la "démission" du ministre de l'Intérieur, lui reprochant d'avoir "violé une nouvelle fois la séparation des pouvoirs et l'indépendance de la justice garantis par la Constitution".

« Le discours du Premier ministre est un "désaveu cinglant" de Monsieur  Hortefeux, a pour sa part estimé le député PS André Vallini.

«  Benoît Hamon, porte-parole du PS, a fustigé "un ministre qui se comporte de la pire façon qui soit  ………..comme le premier des syndicalistes policiers".


«  Enfin une personnalité  UMP qui  fut  Garde des sceaux, Madame  Rachida Dati , s’est invitée dans la polémique en faisant savoir  qu’ une décision qui n'est "pas définitive" n'a "pas à être commentée".

Revue de Presse et de toile :

Rien ne va plus pour Hortefeux
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Brice Hortefeux est très critiqué pour sa prise de parole, après la condamnation de policiers. La condamnation de sept policiers par le tribunal de Bobigny ...
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Hortefeux critiqué pour son soutien à des policiers condamnés- Le Monde
Le soutien de Brice Hortefeux aux policiers condamnés "scandalise"- France Soir
Le Parisien - AFP
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