13 octobre 2008

Eurogroupe : "Alea jacta est "!

article de lucienne magalie pons


L'Eurogroupe reste dans l'attente du verdict des marchés boursiers.


Dimanche 12 Octobre, les dirigeants européens de la zone « euro » réunis à Paris en sommet d’urgence, ont donnée une réponse concertée qu’ils veulent « forte » et se sont entendus sur un "plan d'action" après plus de trois heures de négociations, sans annoncer un chiffre global.

Les présidents de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et de la Commission européenne José Manuel Barroso ont participé à la réunion.

Chaque pays annoncera ce lundi les détails des mesures au plan national.

La France, l'Allemagne, l'Italie et d'autres le feront "au même moment" lundi après-midi, a précisé le président français et président en exercice de l'Union européenne Nicolas Sarkozy.


Le Président Nicolas Sarkozy a promis que "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain", en assurant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".


La crédibilité de cette réponse « forte » concertée de l'Eurogroupe à la crise financière sera soumise dès lundi matin au verdict des marchés boursiers qui sortent d'une semaine de cauchemar : « Alea jacta est »!


Plan d’action concerté et mesures :


. Le plan d'action de la zone euro s'inspire partie de celui annoncé en début de semaine par Londres

- Les dirigeants des quinze pays de la zone euro s'engagent :

- à relancer les prêts entre banques en les garantissant de différentes façons

- à renforcer les fonds propres des banques pour qu'elles continuent de prêter aux

entreprises et aux ménages

- à recapitaliser les banques dont la faillite pourrait menacer le système financier.


Les mesures de garantie des prêts interbancaires seront en vigueur jusqu'au 31 décembre 2009.


Le Premier ministre Gordon Brown s'est d'ailleurs rendu à Paris dimanche pour présenter ce plan aux pays de la zone euro (dont la Grande-Bretagne ne fait pas partie).


Le plan britannique que le Premier Ministre Gordon Brown a présenté à ses homologues, porte sur un total de 300 milliards de livres (environ 380 milliards d'euros).


Pour l'Allemagne, les mesures pourraient atteindre un total de 400 milliards d'euros, selon les déclarations faites par le président de la commission budgétaire du Bundestag Otto Fricke (FDP) à un journal allemand.


Hier Dimanche, le gouvernement portugais a annoncé qu'il consacrerait 20 milliards d'euros à la garantie des prêts interbancaires.


Pour la France, Les mesures seront examinées lors d'un conseil des ministres extraordinaire ce lundi en début d'après-midi et aucun chiffre n’a été donné pour le moment Une déclaration de M. Sarkozy devrait intervenir ce jour à 13 heures.


Le gouvernement italien se réunira de manière exceptionnelle ce jour lundi.


Les déclarations :


"Nous avons adopté une « boîte à outils » à la disposition des Etats membres", a expliqué Monsieur Jean-Claude Junker, président de l'Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois "Nous n'avons pas le droit d'échouer et nous n'échouerons pas", a-t-il plaidé.


Rendant compte des négociations devant la presse, le président Sarkozy n'a pas caché que celles-ci avaient suscité des tensions au sein des Quinze.


"Cette crise ne restera pas sans conséquences sur nos principes et sur notre organisation", a-t-il reconnu.


Le Président Nicolas Sarkozy a indiqué "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain", en assurant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".


Ce plan d'action "traite de toutes les dimensions de la crise", a souligné le chef de l'Etat français.


Les garanties d'Etat seront "payantes" pour les institutions bancaires, rémunérées selon les taux du marché, a ajouté M. Sarkozy.


ooOoo


Le blocage du marché interbancaire reste au centre de la crise.


En effet, par peur des faillites et d’échanges de crédits « fragiles » ou « douteux », les banques ne se prêtaient plus entre elles et certaines d’entre celles qui ne trouvaient pas les fonds pour équilibrer leurs comptes risquaient très rapidement de se retrouver en difficultés comme cela s'est déjà produit pour plusieurs établissements européens.


En conclusion, le verdict des marchés boursiers sera au mieux ce jour, ou dans la semaine à venir, l’indicateur d’une confiance retrouvée ou à reconquérir

"Alea Jacta est "!


12 octobre 2008

Réunion de l'Eurogroupe : Il y a urgence à restaurer la confiance !


Photo AFP : Le président en exercice de l'Union européenne Nicolas Sarkozy accueille le Premier ministre britannique Gordon Brown, le 12 octobre 2008 à Paris : coïncidence ou hasard , le Premier Ministre Britannique arbore par sa cravate l'une des couleurs fétiche de Madame Carla Bruni Sarkozy !


Passons à la Crise Financière, ce qui suit est "du sérieux" :


Sommet de crise à Paris: plan commun de la zone euro après une semaine noire

Dans l'espoir d'éviter d'éviter, demain Lundi, un nouveau plongeon des bourses, les dirigeants européens, acculés à agir et à rassurer après une semaine de krach boursier, se sont réunis ce Dimanche à Paris pour s’entendre sur un plan destiné à soutenir les banques et permettre la relance du crédit.

Selon un projet de déclaration obtenu au par une agence de presse crédible, les gouvernements seraient déterminés à éviter les faillites bancaires par des recapitalisations, et seraient prêts à garantir les opérations de refinancement des banques, de manière provisoire jusqu'au 31 décembre 2009.

"Nous confirmons notre engagement à agir ensemble d'une manière décisive et globale afin de rétablir la confiance et un fonctionnement normal du système financier, dans le but de rétablir des conditions efficaces de financement de l'économie", devraient déclarer les 15 chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro, selon ce projet.

Les mesures devraient largement s'inspirer du plan de sauvetage annoncé en début de semaine par le gouvernement britannique, reprenant ainsi les idées du pays le plus réfractaire à la monnaie unique européenne.

Face à la « débâcle » des marchés et aux difficultés à construire une démarche commune, le plan britannique, qui allie nationalisations partielles et garantie gouvernementale des prêts entre banques, paraît à tous les quinze pays de la zone « euro » le plus « acceptable »

Avant le début du sommet, M. Sarkozy a reçu le Premier ministre britannique Gordon Brown, qui a ensuite présenté pendant une demi-heure son plan à ses 15 homologues

"J'attends un plan ambitieux, coordonné, qui apporte des solutions", a déclaré Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, avant le sommet de crise, qui a débuté au Palais de l'Elysée à 15H00 GMT.

Les présidents de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et de la Commission européenne José Manuel Barroso participaient également à ce sommet.

Devant ses homologues, le Premier Ministre Britannique, Monsieur Brown s'est déclaré certain qu’ils "étaient en accord" avec les principes du plan britannique, se disant "convaincu que, dans les prochains jours, la confiance dans le système bancaire sera restaurée".

Le plan de Londres préconise un fonds de 50 milliards de livres (62,5 milliards d'euros) d'argent public pour entrer dans le capital des banques les plus faibles et 250 milliards de livres (315 milliards d'euros) pour garantir les échanges entre banques.

Le blocage du marché interbancaire est au centre du problème. Par peur des faillites, les banques ne se prêtent plus entre elles. Faute de trouver les fonds nécessaires pour équilibrer leurs comptes, certaines banques peuvent très rapidement se retrouver en difficultés comme cela s'est produit pour plusieurs établissements européens.

Les banques « rechignent » aussi à consentir du crédit aux entreprises et aux ménages, ce qui risque de ralentir à brève échéance l'ensemble du système économique et financier.

Après le rejet la semaine dernière de l'idée d'un fonds européen de sauvetage, les Européens semblent donc s’accorder maintenant vers des mesures fortes mais mises en place au niveau national.

"Cette réunion a pour but de décider d'une action coordonnée commune pour la zone euro, pour que dans les prochains jours chaque pays puisse mettre en place des mesures qui stabilisent les marchés financiers et qui ne discriminent pas (ndlr: entre les pays)", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel, qui reste sur ses positions.

Le gouvernement allemand travaillait ainsi dimanche de son côté à un plan qui serait adopté dès lundi en conseil des ministres extraordinaire, mais dont aucun détail ne devait être donné auparavant, selon une source proche de ce gouvernement.

Selon le Handelsblatt, il se chiffrerait entre 300 et 400 milliards d'euros et inclurait des garanties et l'entrée de l'Etat Allemand au capital de banques.

De même en France un conseil des ministres extraordinaire est prévu lundi pour adopter un projet de loi visant à garantir par l'Etat Français le refinancement des banques françaises, a indiqué le député Gilles Carrez, membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.

Une source gouvernementale a indiqué que le projet allait inclure un dispositif de "garanties interbancaires".

"Les ministres des Finances du G7 ont pris de bonnes décisions, ce sont des principes généraux très importants, mais nous devons aller au-delà", a estimé Monsieur Barroso.

D’après les observateurs, le sommet de ce dimanche est d'autant plus crucial que le communiqué adopté pendant le week-end à Washington par les ministres des Finances du G7 s'apparentait davantage à une déclaration de principes qu'à un véritable plan d'action.

La Norvège, non membre de la zone euro, a de son côté présenté dimanche un ensemble de mesures, dont l'émission d'obligations d'Etat pour jusqu'à 350 milliards de couronnes (41 milliards d'euros)

Commentaire : Il nous reste à attendre le Conseil des Ministres Français de Lundi pour apprécier si le projet Français « ambitieux, coordonné, apportera des solutions.. » comme le souhaite Le Président Sarkozy, et si les mesures qui seront annoncées seront assez convaincantes pour restaurer la confiance et par suite rétablir les opérations monétaires interbancaire, inciter les banques à consentir de nouveau du crédit aux entreprises et aux ménages, et enfin pour relancer le marché enrayer le krach Boursier.

Ce qu’il reste éviter c’est que les épargnants dont l’inquiétude va grandissante ne se précipitent dans les guichets pour retirer leur épargne, il faudrait par des mesures sociales urgentes restaurer leur confiance bien entamée, avant qu’ils ne déterminent à montrer au Gouvernement qu’ils ont encore de « quoi parler » français. A bon entendeur salut.

De Qui se moquent-ils ? le Lunch de Fortis ...




























Revue de presse :

Bis repetita placent

11 10 2008

Fortis organise un lunch dans un prestigieux hôtel monégasque

Fortis Insurance Belgium, la branche assurances de Fortis dont le Français BNP Paribas s'est porté acquéreur, a invité vendredi 50 personnes à participer à un événement culinaire exclusif dans l'hôtel le plus cher de la Principauté de Monaco, pour un coût de quelque 150.000 euros.

Un lunch, qui réunira surtout des courtiers indépendants, est organisé au restaurant Louis XV (trois étoiles au Guide Michelin) de l'Hôtel de Paris Monte-Carlo, le plus cher de la Principauté. Ce prestigieux restaurant abrite la plus grande cave à vins du monde, avec quelque 250.000 bouteilles, “pour la plupart impayables”.

“Quelques membres de la direction seront présents, mais le groupe consistera essentiellement en des courtiers, des intermédiaires externes”, a indiqué un porte-parole. L'événement est prévu depuis des mois et s'inscrit dans le cadre d'une action commerciale, d’après Fortis.

A NOTRE SANTE !


Selon plusieurs médias, Fortis Insurance Belgium aurait dépensé quelque 150.000 euros pour organiser cet événement culinaire exclusif dans l'hôtel le plus cher de la Principauté de Monaco.

Le lunch de Fortis, est considéré par les médias non alignés comme "une insulte aux épargnants et à l'Etat" : «Le fait qu'une banque consacre une telle fortune uniquement pour soigner ses courtiers est, en soi, révélateur des dérives du capitalisme sauvage que condamne le parti socialiste.

Le monde de la finance a perdu toute décence, et en vient ainsi à jouer avec des sommes dépassant tout entendement, tandis que d'autres triment pour boucler les fins de mois", s'insurge le PS.

En Belgique et en France, on considère que ce lunch est une insulte non seulement à l'égard des milliers de personnes qui ont confié leurs économies et leurs investissements à la banque Fortis, mais aussi à l'égard de l'Etat. Si celui-ci est venu au secours de Fortis, c'est pour protéger les épargnants, et non pour permettre à quelques courtiers de se payer un repas plantureux dans un hôtel de luxe à Monaco"


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Lunch à Monaco: réaction de Fortis

Pour se dédouaner, Fortis a fait savoir vendredi dans un communiqué qu’elle ne consacre, selon elle, que 0,1% de son chiffre d'affaires à ce type de manifestations, et que "La journée à Monaco » est un événement que Fortis Insurance Belgium a organisé pour les meilleurs représentants de son réseau de distribution indépendant, arguant que « de tels événements sont une pratique courante dans de nombreux secteurs économiques. Ils ont pour objectif de soutenir la stratégie de l'entreprise. Ils permettent de renforcer les relations avec les distributeurs, et de les informer sur les caractéristiques spécifiques des produits à promouvoir"

Et avec un parfait aplomb doublé d’une mauvaise foi colossale Fortis qui vient d’être sauvé d’un désastre financier ose affirmer « quelle souhaite poursuivre en toute transparence sa stratégie, qui lui a permis d'être une entreprise stable et solide dont les clients ont toujours apprécié la qualité des services" !

D’après elle : "Même si Fortis Insurance Belgium est aujourd'hui sous les projecteurs suite aux développements au sein du groupe Fortis, elle souhaite poursuivre en toute transparence sa stratégie, qui lui a permis d'être une entreprise stable et solide dont les clients ont toujours apprécié la qualité des services"

Ndlr : Sans blague ?




« Groos problem » pour Nicolas : Angela fait de la résistance !

article de lucienne magalie pons

La chancelière allemande et le président français ont inauguré hier Samedi le Mémorial Charles de Gaulle. Etaient également présents à Colombey-les-deux-Eglises, l'ancien président Jacques Chirac et son épouse Bernadette, ainsi que le Premier ministre François Fillon, plusieurs ministres et les Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale.

L’heure n’était pas à la plaisanterie mais à la mémoire, et c’est à contre temps que Monsieur Nicolas Sarkozy a glissé : "J'ai beaucoup de mal avec eux! Gross problem!" ("Gros problème")* en s'adressant maladroitement aux collaborateurs d'Angela Merkel, à l'arrivée de la chancelière.

* Rappelons que Berlin a rejeté l'idée d'un plan européen sur le modèle de celui adopté par les Etats-Unis pour faire face à la crise.

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Sous le signe d’une réconciliation plus apparenteque réelle, les deux vedettes de l’Europe se sont mis d’accord à Colombey-les-deux-Eglises sur le concept d’une boite à outils commune pour recapitaliser les sociétés et organismes financièrement défaillants, en annonçant qu’ils ne manqueraient de se concerter, mais ils ne jouent pas encore en harmonie sur la question du financement global d’un « fonds européen », Angela persiste à prévenir qu’il n’en est pas question, mais que chaque pays pourra utiliser ces « outils »pour répondre aux situations particulière de chaque pays, alors que Nicolas plaide pour un plan européen calqué sur le Plan Paulson.

Angela Merkel, abordant à l’issue de cette inauguration, en conférence de presse, les décisions qui pourraient être annoncées dimanche à Paris lors du sommet de l'Eurogroupe, a retenu le concept de l'élaboration d'une "boite à outil commune", mais a bien souligné en restant sur ses positions que "chaque pays pourra utiliser ces outils pour répondre aux situations particulières de chaque pays".

La belle Chancelière préconise une approche commune en Europe mais soutient qu’il faut pouvoir s’adapter de « façon flexible » à chaque situation nationale. Elle n’exclut pas en Allemagne des soutiens en capitaux pour les banques qui le demanderaient, mais elle explique clairement qu’on ne peut parler de nationalisation dans ces interventions de remise à niveaux en insistant : …….. "C'est un soutien de l'Etat qui doit permettre aux banques d'agir de façon autonome" et elle prévient : "pour les banques qui réclameraient ce type de soutien, nous pourrions leur imposer des conditions", .... mais "aucune décision n'a été prise en ce sens" a-t-elle ajouté. ….."Lundi (*)les choses seront claires", a-t-elle promis.


Ainsi pour l’Allemagne plus exigeante en matière de résultats économiques et financiers que d’autres pays laxistes de l’UE (suivez mon regard) , on peut supposer qu'il n’y aura pas de sauvetage financier sans conditions ! La France devrait s’inspirer de cette sagesse.

- (*) Lundi, soit le lendemain de la réunion de l’Eurogroupe qui se tiendra ce Dimanche à 17 heures environ, à la suite de la réception à 15 h 30 par Nicolas Sarkozy à l’Elysée du Premier Ministre britannique Gordon Brown, dont le pays ne fait pas partie de la zone euro, en compagnie du Président de la Commission Européenne José Manuel Baroso et du Gouverneur de la BCE Jean Claude Trichet, dont la seule présence incitera ces dirigeants à ne pas perdre « les esprits ».


Pour la caresser dans le sens du poil et tenter d’amadouer cette redoutable Chancelière qui serre les cordons de la Bourse Allemande avec une féroce fermeté tant vis-à-vis de ses partenaires de l’UE que de ses propres banques, Nicolas Sarkozy s’est s’empressé de déclarer : "Jamais ni le Premier ministre ni moi-même n'avons parlé d'un fonds européen", car selon lui "la crise impose des réponses extrêmement rapides" et "un fonds européen poserait un problème gigantesque d'opérationnalité de la décision".

Ndlr : c’est tellement plus simple et rapide de plonger la main dans la Caisse de l’état et dans l’épargne des Français !

Dans l’esprit du Président Français la réunion de l’Eurogroupe marque sa "volonté de maximiser les chances de coordination" en conformité avec ce qu’il a martelé à Colombey-les-deux –Eglises pour consolider la solidité du couple franco-allemand contre l’adversité financière en affirmant : ….. "Toutes les décisions, toutes les préparations, toutes les analyses sur la crise, nous les faisons absolument ensemble", et tout en évoquant "une parfaite identité de vues entre l'Allemagne et la France" il déclare : "Nous avons préparé un certain nombre de décisions que nous soumettrons à nos partenaires" lors du sommet de l'Eurogroupe, a-t-il dit, en refusant toutefois de donner plus de précisions pour ménager le suspens.

Comme l’a dit Madame Merkel « Lundi nous y verrons plus clair »

Lors de l’inauguration et de la visite du Mémorial édifié au pied de la Croix de Lorraine, le Président Français avait tenu à rappeler ….. "Il y a 50 ans, à quelques semaines près, le général de Gaulle accueillait ici à Colombey, le chancelier Konrad Adenauer", "Chacun d'eux reconnut en l'autre le partenaire qui pourrait lui permettre d'accomplir le grand dessein qu'il s'était fixé: réconcilier le peuple allemand et le peuple français, sceller entre eux une amitié durable", et s’adressant tout particulièrement à Angela Merkel il a souligné …… "aucune crise, aucune incompréhension, aucune divergence d'intérêt, n'a jusqu'à présent réussi à détruire cette amitié" en affirmant … « Alors que l'Europe bousculée par une crise sans précédent qui s'abat sur le monde ne gardera son unité et ne sera capable d'agir que si la France et l'Allemagne travaillent ensemble dans la confiance la plus totale et dans l'amitié la plus exemplaire; alors qu'un monde nouveau s'apprête sous nos yeux à naître des bouleversements en cours et qu'il va falloir repenser beaucoup de nos politiques, la leçon du gaullisme est plus que jamais d'actualité".

Madame Angela Merkel, sans grande envolée lyrique a constaté avec adresse : "Notre remarquable coopération politique a joué et joue un rôle déterminant dans le rapprochement de l'Europe" et "c'est ce que nous essayons de faire au cœur de l'actualité du moment" "Nous savons tous que l'Europe ne peut réussir qu'ensemble quand bien même avons-nous des divergences".

Ndlr : bis et « re- bis » repetita : Attendons Lundi pour y voir plus clair !


11 octobre 2008

Une journée de crise présidentielle !

Depuis le début de la crise financière, le Palais de l’Elysée s’est mis à l’heure des Bourses et s’est transformé en QG de crise pour tenter de neutraliser la catastrophe. Mais la Crise Financière n’obéit qu’aux indices de méfiance interbancaire et accélère sa ronde de sorcière en se refusant pour le moment à tout argument politique.

Une journée présidentielle dans la tourmente :

Dès avant potron minet le téléphone explose dans l’hôtel particulier de Madame « Monmari », à Paris XVI°, où le Président Français passe légitimement ses nuits, et cette dernière semaine le téléphone a sonné dès 4 h 30 du matin presque chaque jour ! Pour un jeune marié rien de plus désagréable. Mais ses responsabilités l’exigent ! Il saute presque aussitôt hors de son pyjama pour lancer son jogging à toute allure en Direction de l’Elysée.

La réunion que le président tient habituellement à 8 h 30 au salon Vert avec sa douzaine de conseillers démarre bien souvent en retard ces temps-ci.

En raison du décalage horaire, Le Président Français débute ses journées au téléphone pour de longs entretiens souvent ardus avec ses homologues étrangers, au téléphone le plus souvent : George W. Bush, Angela Merkel, Silvio Berlusconi ou Gordon Brown, et les médias médisants prétendent qu’il est atteint de téléphonite aigüe. La réunion que le président tient habituellement à 8 h 30 au salon Vert avec sa douzaine de conseillers démarre bien souvent en retard ces temps-ci.

A peine vient- il de raccrocher, que le président doit poursuivre à 10 heures par une réunion avec son petit groupe de sept ministres proches avec pour objectif de débattre et de mettre théoriquement des questions importantes au point, avant de les soumettre plus tard à Matignon pour exécution

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D’autre fois l’objectif résulte de la priorité politique, ainsi tout dernièrement ce « petit groupe » a eu à démentir impitoyablement dans l’urgence, la proposition de Monsieur Accoyer, Président de l’Assemblée Nationale qui avait proposé de ramener les capitaux expatriés en consentant à leur propriétaire une amnistie fiscale.

Cette proposition a eu l’insigne honneur faire sortir Monsieur Sarkozy de ses gongs ! « Moi vivant, il n’y aura jamais d’amnistie fiscale ! Est-ce que ce serait juste ? Non ! » aurait tonné Monsieur Sarkozy, qui écarte l’idée d’un emprunt national. « L’Etat n’a pas besoin de liquidités. Si on fait ça, on va vider les Sicav. »

Devant ses ministres, il tord radicalement le cou aux rumeurs qui circulent sur un éventuel remaniement et fragilise l’image de l’unité du Gouvernement en tapant du poing sur la table: « Il n’en est pas question ! crie-t-il …… Il est inacceptable de déstabiliser cette pauvre Christine (Lagarde). »

ndlr : j'ai peur pour la table !

Dans les couloirs on ose à peine chuchoter que c’est pourtant lui qui aurait pourtant proposé son poste à… Jean-Pierre Raffarin.

Vers onze heures, il fait appeler ses conseillers pour planifier son agenda et faire annuler toutes les réunions non urgentes. « Il veut qu’on lui laisse du temps pour réfléchir », explique un membre du cabinet.

Toutes les deux ou trois heures, le président fait le point sur les marchés avec la cellule de veille économique de François Pérol composée de quatre personnes, qui lui présente l’évolution d’indices clés comme Dexia, Fortis ou les Caisses d’épargne.

En dépit de la nouvelle dégringolade du CAC 40, l’Elysée veut croire que la situation est sous contrôle. « Les Français prennent ça avec un certain recul », se rassure l’entourage du président, qui a même cru voir une certaine stabilité cette semaine : « A deux ou trois reprises, on a pensé que la crise était finie ! »

Dans l’ordinaire tourmenté des jours de crise, le soir comme les autres soirs le Président rentre chez lui. Mais au palais ses collaborateurs assurent la permanence à tour de rôle. Ce dernier week-end, ils se sont privés de tout repos.

Aujourd’hui, Sarkozy a évoqué la crise avec Angela Merkel à Colombey-les-Deux-Eglises, et demain il réunira ses partenaires de l’Eurogroupe en vue du Conseil européen du milieu de semaine.

Comment s’étonner que le Président apparaisse les trait tirés et soucieux après sa soumission à un tel rythme de travail, de réunions et de déplacements ? … d’autant que la Crise Financière tourne de sa propre énergie en ronde de sorcière, de plus en plus vite, selon un rythme qui se refuse à toute argumentation politique et n’obéit pour le moment qu’aux indices de méfiance interbancaire, ce qui bloque la circulation monétaire et provoque l’effondrement des places boursières.

article de lucienne magalie pons

Inauguration du Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-deux -Eglises


























Aujourd’hui samedi matin 11 octobre , alors que les pays de l’UE depuis plusieurs jours se cherchent des points communs pour juguler la Crise Financière et tenter de faire face au Krach financier qui affectent gravement les places boursières européennes, le président Français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont inauguré ensemble, un mémorial dédié à l'ex-président Charles De Gaulle, dans le village de Colombey-les-Deux-Eglises, qui fut à la fois le lieux de séjour familial et de retraite du général.

Monsieur Sarkozy est arrivé à Colombey-les-Deux-Eglises en même temps que son prédécesseur Jacques Chirac et son épouse Madame Chirac Le Premier ministre François Fillon était présent, de même que plusieurs ministres et les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Messieurs Gérard Larcher et Bernard Accoyer.


Le Mémorial qui vient d’être inauguré est un édifice de quelque 4.000 mètres carrés, consacré au Général de Gaulle sur trois étages retrace sa vie, et ses carrières militaire et politique.


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Rappel historique :



Il y a 50 ans en septembre 1958, 13 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, une rencontre historique eut lieu entre le général De Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer, à la Boisserie, la demeure du Général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises.

Rappelons le rôle joué par les deux hommes dans l'élaboration d'une politique commune visant à instaurer une ère de paix entre les deux pays et ce dès leur première rencontre à Colombey-les-Deux-Eglises, en septembre 1958.

En effet, il y a 50 ans en septembre 1958, 13 ans après la fin de la seconde guerre mondiale, une rencontre historique eut lieu entre le général De Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer, à la Boisserie, la demeure du Général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises.

Cette première rencontre marqua la relation de confiance, qui avait pris naissance entre les deux dirigeants par une estime personnelle réciproque, puis cette relation de confiance se consolida progressivement entre la France et l'Allemagne dans l'œuvre de construction européenne depuis lors en cours.

Ces deux grands européens s’étaient fixés, en dépit des majorités parlementaires et des opinions publiques qui ne semblaient pas prêtes à leur emboîter le pas, un but qui paraissait presque utopique à la génération marquée par la dernière guerre, à savoir la paix et la réconciliation des deux peuples. C’est ainsi que par leur action concertée et le temps ayant fait son œuvre, qu’au début des années soixante, les deux responsables proposèrent à leur compatriotes de part et d'autre du Rhin de sceller enfin la "cordiale entente" et d'engager concrètement la coopération par le traité d'Amitié et de Coopération franco-allemand (Traité signé le 22 janvier 1963 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer).

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A l’issue de l’inauguration du Mémorial, les deux dirigeants actuels, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont retrouvés pour un déjeuner de travail, puis ont donné une conférence de presse.

Nicolas Sarkozy avait déjà affirmé que "l'Europe, bousculée par une crise sans précédent, ne garderait son unité et ne serait capable d'agir que si la France et l'Allemagne travaillaient ensemble dans la confiance la plus totale" Dans l’ensemble ses déclarations actuelles ne s’écartent pas de cette affirmation.

Ainsi à la veille du sommet de l'Eurogroupe à Paris, qui doit définir un plan d'action au niveau européen pour faire face à la crise financière, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont assuré depuis Colombey- les- deux Eglises, que Paris et Berlin travailleront conjointement pour trouver une solution, laissant entendre que la stratégie prônée jusqu'ici par Berlin, à savoir aucune action collective et des solutions au cas par cas, était définitivement abandonnée.

Pour le président français, il existe "une parfaite identité de vue" entre Paris et Berlin dans ce dossier. "Toute les décisions, toutes les préparations, toutes les analyses nous les faisons ensemble", a soutenu Monsieur Sarkozy : ………et pour lui, "L'Europe ne gardera son unité et ne sera capable d'agir que si la France et l'Allemagne travaillent ensemble dans la confiance la plus totale".

Pour sa part, Mme Merkel a confirmé que la France et l'Allemagne étaient "sur une voie commune pour mettre en place une réaction concertée et cohérente de la zone euro à la crise financière internationale". Elle a assuré que la réunion rassemblant les autres chefs d'État et de gouvernement des quinze pays de la zone euro, dimanche, produira une "réponse claire" pour les marchés financiers.

"S'il devait y avoir des décisions prises, l'Allemagne et la France annonceraient ces décisions en même temps et veilleraient à ce qu'elles rentrent concrètement et opérationnellement en vigueur en même temps", a précisé Monsieur Sarkozy.

Conclusion : a l’issue de l’inauguration du Mémorial du Général de Gaulle, il semblerait que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, ont décidé d’enterrer leur hache de guerre financière , inspirés et influencés sans doute par l’esprit de Paix et de rapprochement de leur prestigieux prédécesseurs le Président Français le Général de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer .

article de lucienne magalie pons

Notre démocratie est-elle devenue une aire de jeu à l’usage des politiques?

j'ai pris connaissance de l'article de mon correspondant"Duboubou1" et je vous recommande sa lecture :

Vendredi 10.10.08 - 19h11

Auteur : Duboubou1 - St Martin Labouval

Nous avons un homme de conviction qui pilote notre république de façon autoritaire possibilité que lui offre la constitution qu’il façonne à son gré puisqu’il dispose de la majorité et qu’il bénéficie de plus de la paralysie de son opposition ! A sa botte un grand nombre de copilotes qui périodiquement font tanguer l’édifice, mais qui sont généralement rapidement recadrés par ce grand berger véritable homme orchestre !

Mais cette activité fébrile ne semble pas pour autant être de nature à rassurer le petit peuple de France à un moment où la preuve nous est servie par la crise financière que le capitalisme triomphant nous mène à la catastrophe ! Alors la question qui se pose au plus grand nombre est : à quelle sauce tous ces allumés, bon chic bon genre, si bien replets, ces as de la politique à la française vont-ils nous assaisonner eux qui en vérité se soucient des conditions de vie du petit peuple comme d’une guigne !

C’est bien le sentiment qui prévaut lorsque l’on écoute un tant soi peu attentivement la voix du peuple d’en bas. Mais qui s’en préoccupe vraiment ?

Nos dévoués dirigeants qui ne manquent jamais une occasion de conforter leur notoriété font sonder le peuple simplement afin de pouvoir le manipuler plus efficacement. Ils n’hésitent pas davantage à exploiter le désarroi des pauvres qui transforment leurs permanences en bureaux des lamentations et s'ils s’investissent dans le charitablec’est qu’ils le considèrent comme un investissement rentable. Pour ces grands élus la seule chose importante consiste à pouvoir paître à l’aise dans les grasses prairies de notre généreuse république et rien ne leur semble impossible puisqu’ils sont majoritaires! Alors guerroyer avec une opposition molle devient un jeu tout à fait passionnant et inoffensif !

Alors il ne semble pas anormal que le petit peuple pense de façon majoritaire que tous nos politiques vivent aux frais de la princesse et qu’à part les seuls petits désagréments que leur apporte les échéances électorales ils ont la vie belle ! Et pour donner le change nos godillots de la politique, opposition comprise n’hésite pas, à l’occasion, à jouer aux pleureuses Corse pour conforter leur humanité ?

Et un vrai malaise gagne des catégories sociales très diverses etde plus en plus de citoyens semblent douter de notre si belle démocratie ?

Même si aujourd’hui les chantres du libéralisme triomphant font profil bas nous ne doutons pas un seul instant que dés qu’un fragile équilibre sera trouvé au détriment des classes laborieuses ces prédateurs repartent joyeux pour rebâtir de nouveaux empires ! Quant au petit peuple de France acceptera-t-il de se serrer en permanence la ceinture afin que demain comme aujourd’hui l’on puisse renflouer à grand coups de milliards ces malfrats de la finance qui sont toujours prêts à croquer l’argent du peuple !

Tous les nantis de la planète sont solidaires et disposent de relais puissants au sein des états libéraux ! Alors, comment sortir de cette impasse sans grande casse, notre république tiendra-t-elle le choc ? On peut se poser la question sur l’avenir promis à la classe ouvrière toujours sacrifiée sur l’autel du capitalisme rampant?

De plus, l’état comateux de notre gauche gigoteuse qui a perdu son âme en se déclarant libérale n’est pas de nature à nous porter à l’optimisme .Plus que jamais nous devons nous montrer vigilantscar il faudra bien que nous soyons capable de trouver, tous ensemble, la façon la plus efficace de stopper cette crise qui nous mène directement à l’enfer social!

Heureusement, assez souvent, les situations qui semblent désespérées connaissent des dénouements acceptables ?

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...