21 septembre 2008

Politicoparade sarkozienne, mise en scène, spirale et yoyos des sondages

article de lucienne magalie pons

La politicoparade constante à laquelle le Chef de l’état et son équipe gouvernementale, soutenus par l’UMP et partis politique engagés à leur côté, largement commentée par les médias branchés, nous présente des scénarios successifs dont nous commençons à nous lasser : ca ne prend plus !

En quoi consiste la mise en scène ? Les ministres et secrétaires d’Etat au prétexte d’entretenir de réformes et de moderniser l’Etat sont chargés de se lancer sur le devant de la scène pour faire des déclarations et des annonces diverses, qui généralement à ce stade sont présentées comme des propositions de loi reflétant les maturations de leurs « idées », dont certaines sont assorties de récompenses fiscales ou sociales pour les convertis ou soumis au système prédateur libéral , ou de « punitions fiscales pour les récalcitrants », du genre « bonus malus » qui est appelé à faire florès.

Ainsi ces ministres et secrétaires d’état, sous employés godillots à mon sens, jouent dans un premier temps le rôle de Monsieur Loyal, autrement dit d’aboyeurs.

Immédiatement après les déclarations et les annonces, les critiques politiques et associatives fusent de toutes, favorables ou défavorables, les meutes de la presse écrite et l’audiovisuel s’en s’empare alors et déchaîne les polémiques, les députés s’émeuvent, un déchainement de bruits parlementaire et médiatiques cacophoniques arrive en milieu de scène qui oblige alors le Ministre ou le secrétaire d’état « Monsieur Loyal godillot », à entrer sur le devant de la scène, sous l’œil des paparazzis et des cameras, pour démentir « les intentions qu’on lui prête », et accuser les médias et les politiques d’extrapolation du genre : « ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit , j’ai parlé de propositions en citant un exemple, ce n’était qu’une idée à l’étude ….mais aucun projet n’est encore arrêté.

Le public médiatique redouble de huées, le démenti n’est pas crédible, alors le premier Ministre entre à sont tour en scène pour jouer les médiateurs en faisant mine de désapprouver tout en approuvant avec des formules alambiquées destinées à inviter les ministre et secrétaires d’Etat d’état à la fermer provisoirement et attendre l’entrée en scène finale de la grande vedette providentielle, de retour d’un déplacement à l’étranger ou en provinces, qui fonce alors sur la scène pour trancher la question.

C’est le moment du suspens, les spectateurs s’attendent à une engueulade élyséenne du genre « taisez vous et agissez en silence, pauvres c..s !… j’ai les moyens de vous bottez les avec mes doubles talonnettes pointues,… vous allez voir ce que parler Sarko veut dire…. », Mais non pas du tout, bien au contraire après quelques éclats de voix jetés à la cantonade pour satisfaire son égo surdimensionné, la vedette finit par approuver le fond, fait remarquer l’insuffisance de la forme, et installe un groupe de travail avec pour mission de diluer les déclarations explicites et imprudentes pour les reconditionner, et les servir plus tard au moment opportun, sous formes de couleuvres absorbables sans douleur par la population.

Les acteurs réhabilités reviennent saluer sur le devant de scène les spectateurs anesthésiés, tout le monde se calme momentanément, les médias et les politiques de tous bords se lancent dans d’autres polémiques sur d’autres sujets sorties à point du parapluies des prestidigitateurs de l’UMP et de l’équipe du Gouvernement, la politicoparade se lance en piste à la recherche d’ un autre jeu dont il faudra démêler encore une fois les ficelles, et de fil en aiguille le spectacle politicoparade se remet en marche.

Mais les spectateurs désabusés quittent la salle et de jour en jour la cote de confiance de Nicolas Sarkozy descend en chute accentuée dans une spirale infernale, ainsi elle vient de baisser de trois points en un mois pour atteindre 37%, dans le même temps, 62% des spectateurs interrogés disent ne pas être satisfaits de l'action du président de la République,

Pour le chef du gouvernement qui a la prudence de se tenir à carreau en fond de scène le yoyo des sondages grimpe péniblement d’un point, de 45 % à 46%.

Les ministres et secrétaires d’état sont invités à redresser la barre …. mais le navire reste en rade.

Pendant ce temps, les spectateurs désabusés comptent les centimes d’euros qu’ils leur restent après avoir payés les impôts, les rentrées scolaires et universitaires de leurs enfants finissent de les achever, ils sombrent dans la morosité ….. et pendant ce temps le Président s’offre un nouvel avion pour se donner l’impression de voler haut.




19 septembre 2008

Assurance maladie : à la recherche de l'équilibre pour 2011

article de lucienne magalie pons

Assurance maladie : Sarkozy veut porter les comptes à l'équilibre pour 2011

En visite à l'hôpital de Bletterans dans le Jura, Nicolas Sarkozy a présenté les «priorités» de sa politique de santé.

Le chef de l'Etat veut que tous les acteurs, de l'hôpital aux assurances complémentaires, travaillent à rendre le système de santé plus économe et plus performant.

Il a confirmé la réorganisation de l'hôpital qu'il avait déjà annoncée en confirmant le regroupement d'établissements. Il envisage que les plus petits services de chirurgie ou de maternité disparaissent pour se consacrer à «la prise en charge du grand âge ou du handicap adulte».

Il justifie les franchises médicale : Le Président qui s’intéresse tout particulièrement à la Maladie d’Alzheimer et à son plan de financement), a vivement critiqué «ceux» qui s'opposent aux franchises médicales et il a dénoncé en les désapprouvant, ceux qui sont contre le financement du plan Alzheimer, contre l'ouverture de nouveaux lits de soins palliatifs, contre l'argent qu'on va donner au plan cancer.

(Cette critique visait-elle les membres du « collectif contre les franchises médicales» qui regroupe 70 organisations (syndicats, associations, partis politiques ? ….. d’aucun ne vont pas manquer de réagir).

( à noter au passage que le financement de la Maladie d’Alzheimer intéresse aussi tout particulièrement , pour les subventions qu’elles espèrent en obtenir, de nombreuses fondations, associations et Groupes d’assurances et de retraites ,comme par exemple la Fondation Mederic Alzheimer dépendant du Groupe Médéric dont Monsieur Guillaume Sarkozy est Président)

Le Président a rappelé que c’était lui qui avait demandé à Roselyne Bachelot de les mettre en œuvre (les franchises médicales) : « Je n'ai fait qu'anticiper les besoins de demain : le cancer, la maladie d'Alzheimer, les soins palliatifs. Si on veut dépenser plus, il faut trouver des recettes.»

Autre préoccupation du Président les abus, les fraudes : «J'invite l'Assurance maladie à intensifier la lutte contre les gaspillages, les abus et les fraudes», a poursuivi Nicolas Sarkozy. Il souhaite que soient mis en place des «pénalités plancher» pour lutter contre les abus et les fraudes à l'assurance-maladie, dès 2009, «sur le modèle de celui en vigueur pour lutter contre le travail illégal».

Equilibre budgétaire

En matière d’équilibre budgétaire, le chef de l'Etat accorde trois ans à son gouvernement pour réussir à équilibrer les comptes de la Sécurité sociale et considère qu’assurer le financement des dépenses de santé, c'est un défi pour demain qui se joue aujourd'hui. C'est pourquoi il a souhaité que l'assurance maladie revienne à l'équilibre en 2011».

(Le déficit de l'assurance maladie prévu en 2008 se monte à 4,1 milliards d'euros.)

Maladies chroniques

Pour la prise charge des maladies chroniques, Nicolas Sarkozy demande que «des forfaits de prise en charge » des personnes atteintes d'une maladie chronique soient expérimentés par l'assurance maladie et les complémentaires santés. Ces forfaits devront se substituer au paiement à l'acte. Socle d'une prise en charge attentive et régulière, ils seront un élément essentiel de qualité des soins», a expliqué le chef de l'Etat.

Taux de mortalité

Quant aux taux de mortalité, le Président de la république souhaite que les causes des accidents soient identifiées au sein des hôpitaux : «il faut que soient rendus publics, pour chaque établissement de santé, quelques indicateurs simples, comme le taux de mortalité ou le taux d'infections», a-t-il proposé.

Intéressement du personnel

Le Président Nicolas Sarkozy soutient «une politique d'intéressement du personnel médical et paramédical» dans les hôpitaux au budget équilibré : «La réforme doit aussi accompagner tous ceux qui s'engagent dans le changement. Pourquoi ne pas permettre aux hôpitaux qui sont à l'équilibre, grâce aux efforts de tous leurs personnels, de redistribuer une partie des excédents à leurs salariés au travers d'une politique d'intéressement ?», s'est interrogé M. Sarkozy, en plaidant pour «une politique d'intéressement du personnel médical et paramédical».

Zones rurales

Enfin, Nicolas Sarkozy veut améliorer les incitations pour l'installation de médecin dans les zones rurales et dans les banlieues.




Taxes et Zizanies !

Les taxes écologiques sèment la zizanie à l'UMP

Les "bonus-malus" d’inspiration JL Borloo et NKM n’en finissent pas de faire grincer des dents aussi bien dans l’opposition que dans la majorité.

Irrités par la taxe sur les revenus du capital pour financer le RSA, les députés UMP acceptent mal l'annonce de nouvelles taxes écologiques, notamment le bonus-malus sur l'électricité qu'envisagerait Jean-Louis Borloo.

». Nombreux les membres et députés UMP qui font connaître leur inquiétude sur la pertinence du dispositif avancé par le ministre de l'Ecologie

Le premier d'entre-deux, Jean-François Copé a sur LCI, «mis en garde» le gouvernement.

«Je préfère des mesures incitatives à de nouvelles taxes», a-t-il prévenu, en soulignant le risque que de nouvelles taxes «ne soient pas bien comprises «Nous allons rencontrer Jean-Louis Borloo pour en parler avec lui», a t-il affirmé.

A l'UMP, la désapprobation s’accentue d'autant que Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, a critiqué, mercredi, la nature des prélèvements, après l'annonce d'une «taxe pique-nique», et l'éventualité -démentie par Borloo- d'une extension du bonus-malus à la consommation d'électricité.

Sur LCI Lundi passé Bernard Accoyer agacé, a dénoncé un "concours Lépine" des prélèvements. "Je taxe ceci, je détaxe cela", a ironisé le président de l'Assemblée nationale, en recommandant : "Je suis partisan de clarifier la politique de la majorité" et que "l'on cesse des annonces en tous sens" ……. "Le stade de la réflexion ne doit pas être une exposition permanente d'idées iconoclastes qui ne seront pour la plupart d'entre elles pas prises».

Ndlr : à la suite de « l'éventualité –démentie » par Borloo, Le Parisien qui avait diffusé l’information la veille a maintenu : « « Pour notre part, nous maintenons l'intégralité des informations parues dès mardi soir sur le site internet du Parisien et le lendemain dans nos éditions «papier». Une réunion entre des représentants du secteur de l'électricité et Jean-François Carenco, le directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo a bel et bien eu lieu le lundi 15 septembre pour évoquer le bonus-malus écologique. Le même jour, Jean-Louis Borloo recevait d'ailleurs le président d'EDF, Pierre Gadonneix. Nous confirmons également le souhait exprimé alors par le ministère du Développement durable d'intégrer ce projet de bonus-malus électrique dans le cadre, plus large, de la réflexion, confiée à Jean-Claude Lenoir, député UMP de l'Orne, et François Brottes, député PS de l'Isère, sur les prix et les tarifs de l'électricité en France » »

Bernard Accoyer a, aussi, ironisé sur I-télé : «Sur les bonus-malus, il y a un petit côté concours Lépine. Je taxe ceci, je détaxe cela» a-t-il répété …..en développant ses arguments déjà présentés sur LCI ».

Citant la taxe dite « pique nique » récemment annoncé par Jean-Louis Borloo sur les assiettes et couverts jetables Bernard Accoyer a questionné : «Que vont devenir les fabricants de gobelets si on décide que leur avenir sera entaché par les taxes ?"…

De son côté, Dominique Perben a remarqué : Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement s’est livré à une cacophonie en matière de taxes, du financement controversé du RSA à la multiplication de mesures de bonus-malus écologique.

D’où la grogne de députés UMP, furieux que le président oublie ses promesses d’allégements fiscaux.

François Fillon lui-même a démenti Jean-Louis Borloo : Le premier ministre a déclaré, jeudi, que le gouvernement n'envisageait aucune extension du bonus-malus à des produits autres que l'automobile. "Il n'y a pas d'arbitrage, il n'y a pas de taxe nouvelle", a dit François Fillon à des journalistes dans l'avion qui l'emmenait à Rome. "Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de taxe pique-nique", a-t-il souligné, récusant ainsi les déclarations de Jean-Louis Borloo, et de sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Toutefois, le chef du gouvernement a précisé que d'éventuelles nouvelles "taxes vertes" seraient envisagées dans le cadre du Grenelle II, programmé en 2009 et après évaluation du bonus-malus automobile, actuellement en vigueur. –

Entre deux déplacements en Province ou à l’Etranger il arrive que le Président Nicolas Sarkozy dispose de quelques moments pour recevoir ses ministres et leur manifester « ses vives impressions » pour ne pas dire sa « colère » et cette fois, c’est au tour du tandem Jean-Louis Borloo-Nathalie Kosciusko-Morizet d’être convoqué cet après-midi à l’Elysée pour un mise au point après, que le précédant hier, François Fillon, a déjà précisé que rien n’était arbitré sur les taxes écologiques.

Sur LCI Lundi passé Bernard Accoyer agacé, a dénoncé un "concours Lépine" des prélèvements. "Je taxe ceci, je détaxe cela", a ironisé le président de l'Assemblée nationale, en recommandant : "Je suis partisan de clarifier la politique de la majorité" et que "l'on cesse des annonces en tous sens" ……. "Le stade de la réflexion ne doit pas être une exposition permanente d'idées iconoclastes qui ne seront pour la plupart d'entre elles pas prises».

Puis citant la taxe dite « pique nique » récemment annoncé par Jean-Louis Borloo sur les assiettes et couverts jetables Bernard Accoyer a questionné : «Que vont devenir les fabricants de gobelets si on décide que leur avenir sera entaché par les taxes ?"…

De son côté, Dominique Perben a remarqué : Comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement s’est livré à une cacophonie en matière de taxes, du financement controversé du RSA à la multiplication de mesures de bonus-malus écologique.

Toutes ces prises de position accentuent la grogne des députés UMP, furieux que le président oublie ses promesses d’allégements fiscaux.

François Fillon lui-même a démenti Jean-Louis Borloo : Le premier ministre a déclaré, jeudi, que le gouvernement n'envisageait aucune extension du bonus-malus à des produits autres que l'automobile. "Il n'y a pas d'arbitrage, il n'y a pas de taxe nouvelle", a dit François Fillon à des journalistes dans l'avion qui l'emmenait à Rome. "Il n'y a pas de liste. Il n'y a pas de taxe pique-nique", a-t-il souligné, récusant ainsi les déclarations de Jean-Louis Borloo, et de sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet.

Toutefois, le chef du gouvernement a précisé que d'éventuelles nouvelles "taxes vertes" seraient envisagées dans le cadre du Grenelle II, programmé en 2009 et après évaluation du bonus-malus automobile, actuellement en vigueur. –

Entre deux déplacements en Province ou à l’Etranger il arrive que le Président Nicolas Sarkozy dispose de quelques moments pour recevoir ses ministres et leur manifester « ses vives impressions » pour ne pas dire sa « colère » et cette fois, c’est au tour du tandem Jean-Louis Borloo-Nathalie Kosciusko-Morizet d’être convoqué cet après-midi à l’Elysée pour un mise au point après, que le précédant hier, François Fillon, a déjà précisé que rien n’était arbitré sur les taxes écologiques.

ooOoo

Le porte parole du Gouvernement Luc Chatel cherche lui à temporiser les humeurs belliqueuses en remarquant : "ça n'est pas une taxe par jour" mais "les conséquences du Grenelle de l'environnement" ….

Ndlr : tiens donc ! On ne s’en était pas aperçu !

"Il faut dorénavant une fiscalité environnementale, il faut que la fiscalité soit un outil d'orientation et de changement des comportements", a indiqué Luc Chatel "La règle générale de cette nouvelle fiscalité, c'est à prélèvements constants." Et M. Chatel a tenu à dédouaner l’Etat : "L'Etat ne va pas s'en mettre dans les poches en passant parce qu'on oriente la fiscalité vers les produits environnementaux."

Ndlr : si j’en crois Monsieur Luc Chatel la fiscalité environnementale est un outil d’orientation et de changement des comportements, autrement dit le moyen coercitif pour nous transformer en mouton de panurge, à leur gré, comme le martinet dans la main du père fouettard ! De plus il nous dit que « la règle générale de cette nouvelle fiscalité, c’est à prélèvements constants », eh ! bien ils n’y vont pas de main morte ! Jusqu’à quand accepteront nous d’être battus et contents ? Je ne dis pas « battus, cocus et contents », je laisse ‘cocus’ en malus supplémentaires à ceux qui persiste à voter pour une droite libérale très dure qui entend nous tondre et nous sucer jusqu’à la moëlle, quoique qu’avec un bel ensemble touchant actuellement, ils se manifestent pour nous rassurer en projetant cette quesTion dans le futur.

article de lucienne magalie pons

Les "couches" passionnent le Gouvernement !




article de Lucienne Magalie Pons

Monsieur DARCOS a l'art de soulever périodiquemant de nombreuses polémiques . Il semblerait que le mot d'ordre au gouvernement actuellement est "couches". Monsieur Darcos ne trouve pas justifié que des professeurs formés bac +5 s'emploient principalement en maternelle à changer des couches et à faire faire la sieste aux élèves, ce qui naturellement est faux puisque l'une des conditions d'accueil des enfants en maternelle est qu'il soient propres.

De son coté NKM, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie et l'environnement, a déclaré tout récemment sur Europe 1 qu'il faudrait que l'on apprenne dans les maternité à faire laver des couches "lavables" au prétexte que les couches jetables seraient polluantes et qu'on devrait les taxer d'un malus, simple proposition qui pourrait devenir réalité.

Derrière ces appréciations ministérielles éducatives et écologiques, j'entrevois deux intentions l'une de la part du Ministre Darcos de rabaisser le niveau des professeurs pour les payer moins en maternelle, et de la part du Ministre Darcos et NKM l'intention dissimulée de faire rentrer les mamans au foyer pour leur faire garder les enfants et laver des couches. En dernier il ne leur manquerait plus qu'à faire fermer les "maternelles".

On pourra alors leur décerner une médaille de la nature de celle que l'on trouve dans les couches !Merde alors !

Ndlr : je note une parfaite incohérence dans les suggestions de Madame Kosciusko-Morizet, pour laver des couches « lavables » , à moins de les laver à la main, demande une consommation d’énergie, d’eau ,de lessive, produit blanchissant et adoucissant, tout aussi polluante, sinon plus que les couches jetables, dont certaines sont du reste biodégradables. Et de plus avant de laver et blanchir les couches « lavables », il faudrait les dégarnir des cacas des bébés, le jeter dans les cabinets, d’où encore une consommation d’eau dont on nous recommande périodiquement de faire économie. C’est donc parfaitement insensé que de faire une telle proposition, et la Secrétaire d’Etat à l’écologie dans sa liste en produits jetables par destination, liste extensible à souhait, qu’elle se propose de soumettre à une « fiscalité environnementale »doit certainement penser aussi aux mouchoirs en papiers et aux papiers torche-culs. On pourrait certes, en passant sur les règles d’hygiène les plus élémentaires, éviter d’utiliser des mouchoirs en papiers en période de grippe en se mouchant dans les doigts par exemple et en crachant les glaviots par terre, et ne plus se torcher aux toilettes.

18 septembre 2008

Des goûts et des couleurs ! Question d'humeur du temps !


Trop style "uniforme" ! il faut changer de goûts et de couleurs !













article de lucienne magalie pons

Quels que soient vos goûts et vos couleurs, saisons après saisons ,les stylistes, les couturiers et les fabricants de prêt à porter, choississent les couleurs dominantes de leur collection. Il faut croire qu'ils ont sigulièrement manqué d'audace cette saison, puisque tout ce que nous proposent les boutiques et les grands magasins en matière de modes féminines, imper, manteaux,robes, chemisiers , écharpes, et même sous vêtements, etc... se déclinent en deux couleurs dominantes, unies ou imprimées sur fond blanc : le gris et le violet.

Le tout pour s'aligner sur les couleurs de Carla-Bruni Sarkozi, dont on veut faire une idole, qui a porté en visite chez la pudique Albion un tailleur gris élégant mais assez "uniforme "quand à sa coupe, et ensuite une robe de soirée violette pour recevoir Shimon Perès à l'Elysée

Une façon comme une autre d'uniformiser les clientes et de les fondre comme les brebis d'un troupeau dans une mode communautaire assez terne.

Ainsi s'impose cette saison dans notre société une "mode de bois", comme s'est installé dans la presse alignée une "langue de bois", qui nous condamne avec le gris à la grisaille et avec le violet au deuil, puisque le violet est une ancienne couleur de deuil.

Pour ma part j'ai décidé de faire de la résistance, j'ai décidé de ne rien acheter, le gris et le violet contrarient mon teint de rose en l'assombrissant, et je puiserai dans ma garde robe des années précédentes, dont la gamme me permet d'assortir mes goûts et mes couleurs selon mon teint et au gré de ma fantaisie : j'ai horreur de l'uniforme aussi prestigieux soit-il.
Tranquilisez vous ! je n'ai pas une garde robe de princesse, quelques articles suffisent quand ils sont bien choisis.


Elton John porte les couleurs de Dame Carla

Un chevalier de la chanson porte les couleurs de Dame Carla , il est vrai que ce n'est pas en tournoi, mais tout simplement sous l'œil des paparazis, c'est plus glamour et moins dangereux !

la preuve ? rendez vous sur : http://www.purepeople.com/15163-PHOTOS-Elton-John-a-la-Carla-Bruni-attitude-.html

17 septembre 2008

Algérie : faire place à la vérité





Ils ont et nous avons choisi l'Honneur et la Fidélité
JAMAIS NOUS NE LES OUBLIERONS













Ci-dessous reproduction d'une lettre que j'ai reçu en communication de l'un des mes correspondants avec l'autorisation de publier :

Clément CHARRUT

Officier supérieur en retraite

Chevalier de la Légion d'Honneur

Bayonne, le 11 août 2008

à

- Monsieur Erard Corbin de Mangoux

Conseiller auprès du Président de la République

- Monsieur Eric Etienne

Conseiller auprès du Premier ministre

Monsieur Yves Kodderitzsch Président du Haut Conseil des Rapatriés-

Monsieur Renaud Bachy Mission Interministérielle aux Rapatriés

Messieurs,

En réaction à la correspondance que vous ont adressée le 8 août Mme Taouès TITRAOUI et M. Bernard COLL, je tiens à ajouter le point de vue d'un pied noir anonyme. La vérité est que la négation, la falsification et bientôt l'effacement de l'histoire de l'Algérie française font que notre cause est devenue impossible à gagner sinon impossible à défendre (nous le faisons néanmoins par devoir) si l'actuel gouvernement ne met pas fin au mensonge d'état ni ne met fin à ce climat morbide de repentance masochiste à sens unique! La France ne veut pas reconnaître ses torts dans ce domaine. A des fins immédiates d'adhésion à sa politique de retrait, le gouvernement De Gaulle a braqué l'opinion publique contre les pieds noirs et les a chargés de tous les maux avant de les livrer aux égorgeurs. Et le tort causé n'a pas été réparé. Vous ne reconnaissez pas l'imposture gaulliste en Algérie par volonté de ne pas toucher à l'icône De Gaulle. Vous refusez de dissocier le De Gaulle de 1940 de celui de 1958-62. Imposture qui commença en 1943 quand il s'appropria l'outil militaire forgé par Giraud en AFN. Les pieds noirs lui ont alors bien servi pour être présent à la table des vainqueurs. Ils lui ont bien servi pour revenir au pouvoir en 58 par les manœuvres des Delbecque, Neuwirth et consorts à Alger et en Corse. On sait comment il le leur a rendu et comment il a continué à faire tuer ses militaires tout en négociant avec un FLN pourtant vaincu sur le terrain. On sait comment, dans un lâche soulagement, la France a approuvé les illusoires accords d'Evian et l'abandon de l'Algérie au seul FLN qui n'existait plus sur le terrain et était loin de représenter toute la population. Faut-il vous rappeler que de ce scrutin d'avril 62 les pieds noirs et les musulmans d'Algérie étaient exclus ? Curieuse démocratie! Tout ceci vous le niez. Comme vous oubliez ce que l'Icône disait sur l'immigration algérienne et l'intégration, par des propos qui vaudraient à n'importe qui d'autre des poursuites immédiates. Il y a aussi le désir démagogique et bien illusoire de plaire à la population d'origine immigrée, mais à force de lui donner raison dans ses revendications mémorielles antifrançaises, vous la confortez dans ses exigences et ses mensonges, pendant que les archives qui prouvent les massacres de 1962 sont verrouillées (mais pas celles sur la torture !). On est mieux considéré dans ce pays quand on est étranger ou d'une "minorité visible" que quand on est pied-noir! Cette véritable xénophilie est ridicule: En 1962 les pieds noirs étaient priés "d'aller se réinsérer ailleurs", ils étaient accusés de "prendre le travail et les logements des Français" (je l'ai entendu encore en 2004 !) ils étaient taxés de "même pas français" (je l'ai entendu dans l'Armée française) au prétexte qu'ils comptaient parmi eux des gens d'origine espagnole ou italienne. Et aujourd'hui les mêmes se gargarisent de la "diversité" de la France. On rejetait les Français d'Algérie et les harkis patriotes et maintenant on se flatte de cacher des sans papiers. Curieux et incohérent peuple "français"…Vous ne répondez pas aux questions qu'on vous pose, ou de façon fragmentaire, ou bien vous nous parlez de commissions. "Quand on veut enterrer un problème en France, on crée une commission" disait déjà Clémenceau… Rien sur les cimetières qui ont été rasés ou tellement profanés qu'on les "regroupe" pour effacer les traces de ces profanations. Il fallait payer pour récupérer des restes; quelle honte! Rien sur la mémoire des Anciens-Combattants pieds noirs et de ceux d'entre eux morts pour la France et dont les monuments n'existent plus. Vous acceptez lâchement les reproches de Bouteflika sur la mémoire des A-C "algériens" de Verdun ou d'ailleurs, et vous n'avez pas le courage de lui rétorquer que leurs noms étaient inscrits sur les monuments que le FLN a détruits en 62, et que le FLN persécutait ceux qui persistaient à porter leurs médailles françaises. Il n'y avait pas que des "indigènes" dans l'Armée d'Afrique. Les pieds noirs étaient les plus nombreux et ils ont fourni un effort de mobilisation supérieur à toute autre population, Métropole et Empire confondus. Ces "même pas français" étaient bons pour mourir en Italie (mais que savez vous de la campagne d'Italie?) en Alsace et en Allemagne pendant que les nombreux résistants de la dernière heure tondaient des femmes. Mais à qui vont les honneurs aujourd'hui quand on parle de 1945 ? Aux seconds ! Mon père était l'un de vos libérateurs, il était comme la plupart des pieds noirs, de condition très modeste (contrairement à la propagande que vous gobez) et il est mort sans avoir compris pourquoi 17 ans à peine après avoir perdu tant de camarades de combat, il était si mal traité par sa propre nation. Il a fallu que ce soit Djamel Debbouze qui rappelle que les pieds noirs étaient nombreux en 44-45…La repentance à sens unique pratiquée par MM. Sarkozy, Marleix et Bajolet est révoltante, entre autres, parce qu'elle ne s'accompagne d'aucune exigence vis à vis de l'Algérie et d'aucune réciprocité de sa part : vous ne réclamez pas la vérité sur les disparus civils et militaires, vous ne cherchez pas à récupérer leurs restes mortels, vous donnez les archives de l'INA et semble-t-il bientôt celles des Armées (propriété de la France!) mais vous n'exigez pas la restitution des 5 millions d'actes d'état civil concernant la population dite européenne de 1830 à 1962. Que M. Sarkozy aille donc vendre du nucléaire à l'Algérie du FLN. Quand ce pays ni viable ni vivable parce que né d'une imposture et du terrorisme ("des visas, des visas !") sera un état islamique et constituera un nouvel Iran aux ambitions nucléaires à caractère militaire, qui assumera cette responsabilité? Aucun de vous ne songe à répliquer à Boutéflika que l'Algérie doit son existence à la France. Personne n'ose lui dire que ce serait plutôt aux arabes de restituer l'Afrique du nord aux berbères qu'ils ont envahis et islamisés. Vous n'osez pas lui rappeler que sans l'Algérie française, le Sahara et ses richesses n'appartiendraient pas à son pays dans ses frontières actuelles. On oublie que jusqu'au début de 1962, De Gaulle ne voulait négocier que sur les départements du nord mais pas sur le Sahara qui n'a rien à voir avec l'Algérie de 1830. Aucun de vous n'ose réclamer à l'Algérie la moindre repentance pour les massacres et les atrocités commises par le FLN. Vous ne vous rappelez même pas que ce dernier a commis en 8 ans, ici en Métropole, des centaines d'attentats matériels (les raffineries de Marseille ont flambé plusieurs jours) et assassiné 4000 personnes dont les trois quarts de musulmans. La télévision publique négationniste fait régulièrement et en toute impunité (avec notre argent) l'apologie du terrorisme du FLN tout en crachant sur la France. Une poseuse de bombes qui tua des civils y est nommée "résistante et héroïne"! Dans le même temps l'OAS qui n'a existé que moins d'un an est chargée de tous les crimes de telle sorte que l'opinion publique retienne que les attentats de cette période n'étaient que de son fait. C'est ainsi qu'une enfant mutilée par un attentat FLN à Alger s'entendra demander plus tard à Montpellier si c'était à cause de l'OAS qu'elle avait perdu un bras ! Mais que peut-on face à l'histoire convenue? Vous allez en réalité, je le crains, continuer à céder à la véritable dictature de l'anticolonialisme primaire, du racisme anti pied noir et de l'histoire falsifiée mais officielle imposée par des "intellectuels" à l'indignation sélective. Vos engagements ne nous trompent plus et justice ne nous sera pas rendue, sinon peut-être par des Algériens eux-mêmes, comme dans le film "Histoires à ne pas dire" (que la télé publique collabo n'est pas près de programmer!) ou comme dans les propos d'Aït Ahmed en 1987. L'existence même de vos fonctions actuelles et la survivance d'organismes tels que H.C.R., M.I.R. ou ANIFOM après 46 ans constituent l'aveu explicite que subsistent des problèmes non réglés ! C'est une honte et un scandale pour cette France donneuse de leçons, qui s'intéresse aux disparus de Srebrenica ou aux otages colombiens mais se fiche de ses disparus d'Algérie et laisse salir sa propre mémoire. Je livre à votre réflexion cette conclusion d'un livre. Elle résume bien notre situation d'éternels français de seconde catégorie fichés DZA (pourquoi pas FLN?) qui doivent justifier de leur nationalité française chaque fois qu'ils renouvellent leur passeport, dans ce pays où on donne à des rues des noms de "membres du FLN"!

"Y avait-il pour notre pays natal et pour ces Français approximatifs que nous étions une place dans cette nation immodeste qui n'a su trouver jusqu'à ce jour, ni pour elle un mot de contrition, ni pour eux un mot de compassion, et encore moins reconnaître la vérité qui seule peut guérir?"(Le Onzième Commandement André Rossfelder)

- Je vous prie d'agréer, Messieurs, l'expression de ma considération distinguée.




Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...