08 septembre 2008

Campus UMP ou Campus Folie's ? les deux mon Président !

Préparation : Passons sur le choix du lieu, pour préparer « l’Unité » maître mot de ce Campus, les cadres et les militants s’était « passé » le mot , allure bon enfant, décontracté... sourires et pull-over sur l’épaule et surtout le slogan de rigueur : "nous sommes unis et vous allez le voir tout au long de ce week-end !", comme l’a recommandé Patrick Devedjian, qui mise sur « l’UNITE » de L’UMP en visant les divisions du PS à La Rochelle qu’il convient de faire ressortir, pour réduire au silence et étouffer en surface au moins, celles qui minent l’UMP depuis pas mal de temps. .En ceci il ne fait qu’obéir aux directives du « leader » du parti, Nicolas Sarkozy, qui lors de sa rencontre hebdomadaire avec l'équipe dirigeante du parti, avait enjoint à l'UMP de placer ce "campus" sous le signe de l'unité absolue, sept jours après l'université d'été de La Rochelle, où le PS a exhibé ses divisions.

L'UMP, leur a-t-il dit, doit montrer qu'elle n'a pas de problème de leadership – le présidentiable, c'est lui.

Ambiance « rock » et mise en condition : Tous les ténors, les barytons et les cantatrices, Patrick Devedjian, Nadine Morano, Christian Estrosi, Xavier Bertrand, Nathalie Kosciusko-Morizet et bien d’autres sont fin prêt dès le matin pour nous faire voir ce que nous devons voir, et seulement ce que nous devons voir et tout autour de cette vision encadrée, pour distraire les trop curieux qui voudraient en savoir trop, une piste de danse a été prévue sur le Campus pour amuser les jeunes UMP.

Les biens moins jeunes Cadres et militants en ont d’ailleurs profité pour se « déhancher » et surtout pour faire diversion au moment voulu (il parait que la bière y coulait à flot). Incontestablement la meilleure entraîneuse pour faire danser les jeunes, c’est Nadine Morano, la Castafiore du Président comme la surnomme les médias, elle a un « déhanché du tonnerre » d’après certains militants admiratifs. Certains, comme Monsieur Karoutchi se sont essayés à ses côtés, mais paraissaient trainer lamentablement leurs pieds à ses côtés, en raison du rythme endiablée de cette danseuse qu’ils étaient incapables de suivre. Par contre les jeunes UMP très branchés et connaisseurs sont entrés sans mollir et avec brio dans la cadence de Nadine.

OUVERTURE DU CAMPUS :

Revenons à l’ambiance du matin. L'Introït en quelque sorte : dès 9 heures 30, dans le grand chapiteau planté au cœur du stade de Royan, la salle est pleine à craquer et, alors que s’élèvent les premières notes du tube de Mika, « Relax, take it easy », s’opère l’ouverture des débats dans une ambiance surchauffée.

Des « tchat » sont organisés avec des jeunes dans différents espaces aménagés, mais quand Rachida Dati arrive « en super star médiatique » sur le campus, toute de noir vêtue, pour rejoindre sous une tente des jeunes militants du 7me arrondissement de Paris, dont elle est le Maire, c’est elle qui fait sensation en raison de sa récente remontée médiatique de future maman. Elle ira ensuite rejoindre une demi-heure plus tard son tchat, intitulé "Comment restaurer la confiance des citoyens dans la justice", toujours en suscitant le même intérêt de la part des militants et journalistes. A tel point que Monsieur Darcos, qui posait discrètement, entouré de jeunes militants pour une photo de groupe, voyant Madame Dati passer à ses côtés, l’a invité cordialement à se joindre à eux : "Rachida, viens sur la photo ! ", et dès cette invitation instantanément il s’est retrouvé entouré d'une nuée de photographes et cameramen. "Ah, c'est donc cela, pour être sur les photos, il faut Rachida...", s’est écrié le Ministre de l’Education Nationale quelque peu jaloux ou ironique.

Passons au «choses « sérieuses », en résumé L'UMP a avancé la carte de l'unité autour de Patrick Devedjian en affichant une communion « de façade » pour accentuer les divisions de l’opposition, mais aussi pour atténuer des rivalités et un mécontentement qui s’amplifie au sein de l’UMP,contre le RSA, et aussi contre le fichier Edvige, mécontentements qui se sont surtout exprimés en coulisses ces temps derniers, mais qui sont connus des cadres du Parti.

Une interrogation lancinante entretenue pour doper les ardeurs militantes, depuis plus d’une semaine, au sujet de Patrick Devedjian, le secrétaire général du parti: « démissionnera-t-il ou ne démissionnera-t-il pas ? », a trouvé d’entrée sa réponse au Campus : Patrick Devedjian a répété "qu'il n'y aurait aucun remaniement de la direction de l'UMP" …… "J'ai dit et le répète, que le jour où le président de la République me demanderait ma démission, il l'aurait dans les deux minutes qui suivraient".

Ceux qui convoitent sa place et veulent sa peau restent dans l’attente de ces deux minutes fatidiques. L’espoir fait vivre, et tout finira bien par arriver, il n’y a que les ânes que l’on attache tous les jours à la même mangeoire.

Monsieur Jean-Pierre Raffarin souriant, - se présentant sous l’image d’un sénateur intellectuel en tenue décontractée, pull oblige - a incité ses partisans à « éviter les polémiques inutiles » et a rendu public son soutien à Patrick Devedjian. Puis il a jeté son vinaigre sur le PS : "La Rochelle, c'était les querelles de personnes et l'absence de proposition. Ici, c'est l'unité et en même temps le travail intellectuel pour approfondir notre projet »

Ndlr : C’est à peu près tout ce qu’il avait à dire de nouveau !

En fait il s’agit d’ une unité « circonstancielle », sourire et pull oblige , quand au travail intellectuel il faut certainement user de beaucoup de matières grises pour baver sur l’opposition, principal exercice intellectuel des ténors de l’UMP, c’est pourquoi il leur en reste trop peu pour nous parler de la croissance, du pouvoir d’achat, de l’Afghanistan, de notre politique nationale et internationale, de la Russie, de la Géorgie et de tous les sujets brûlants qui nous préoccupent.

D’autre part, quant certains rompent l’omerta imposé et oser dire comme le Sénateur Monsieur Philippe Dominati : « Quand on claque un milliard d'euros pour, au final, restaurer l'ORTF, il ne faut pas pleurer ensuite parce qu'on n'a pas d'argent pour financer le RSA », en constatant avec une ironie amère : « Je suis parti en vacances après un impôt nouveau, je rentre, il y a un impôt nouveau ! », ou comme le député Hervé Mariton qui a dit "le principe de financement n'est pas bon" et a ajoute : "En dehors de la parole officielle qui est servie avec zèle, est-ce qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec moi? Je ne le crois pas", il y a toujours un ministre ou une ministresse de service pour s’investir dans la « parole officielle »

Bien entendu c’est Madame Rachida Dati, remise en selle médiatique par sa grossesse, qui s’est improvisée avec un zèle opportun comme « parole officielle », pour défendre avec une ardeur partisane le RSA, en improvisant à sa façon sur les bienfaits du « libéralisme », dont tout le monde peut se rendre compte au contraire, qu’il s’agit non pas d’un projet destiné à libérer le travail, mais à l’emprisonner dans une logique de contrôle et de sanction pour éliminer les RMIstes et les transformer ensuite progressivement, éventuellement selon les offres, en RmAstes au profit des entreprises, au gré du bon vouloir de ces dernières, mais en tout état de cause aux frais des épargnants privés dont la majorité est faite de ménages français.

Mis à la sauce du jour par le débat sur le RSA Monsieur Martin Hirsch lui-même est venu presque triomphant – presque seulement -, débattre de son projet avec les jeunes de l'UMP. Ce n’est cependant pas certainement le genre de contrat de travail qu’espèrent ces Jeunes UMP aux dents longues.

Monsieur Nicolas Sarkozy, campé sur sa fonction présidentielle, s’était, certainement à regret, refusé les délices du Campus, mais son fils Jean Sarkozy, en arrivant sur les lieux a immédiatement été assailli par les micros et les caméras, à tel point que ce jeune conseiller général des Hauts de seine n’a pu, comme il l’aurait voulu, se fondre dans la foule des militants, et finalement gêné par la cohue au bout de dix minutes il a rebroussé chemin pour se mettre à l’abri, sous une tente, aménagée pour les personnalités importantes. Bon nombre de militants n’ont pas pu l’approcher à leur grande déception, qui rejoignait, nous le pensons, celle de Jean Sarkozy. Il en restera cependant de belles images pour l’album de photos UMP.

Les jeunes militants UMP se sont consolés en accueillant plus tard sous une haie d’honneur l’aigre-douce MAM, Ministre de l’intérieur, Madame Alliot Marie, qui pour la circonstance arborait un sourire satisfait.

Madame Christine Albanel, ministre de la Culture est arrivée en compagnie de Monsieur Pascal Nègre, un militant de gauche qui a soutenu Bertrand Delanoë lors des municipales pour participer à un débat sur le piratage Internet.

L'Uni (association universitaire marquée à droite) qui se trouvait représentée au Campus UMP a accueilli Monsieur Ferry l’ancien ministre de l'Education nationale, sous la « olà » et comme il s’approchait des journalistes Monsieur Darcos actuel Ministre de l’Education Nationale à lancé à son adresse : «Tu ne leur dis pas de bêtises au moins...». Recommandation inutile et que Monsieur Darcos devrait s’appliquer à lui-même. En fait Monsieur Ferry était là pour animer un tchat et il n’a pas pour habitude de dire des bêtises, Monsieur Darcos doit confondre «intelligence » avec « bêtise ».

Comme un furet ou un feu follet, La Castafiore – Nadine Morano – était partout ! C’est une animatrice choc et chic, qui ne peut ou ne veut passer inaperçue, et qui se dépense sans compter pour exciter le campus, allant même jusqu’à danser aux rythmes du dancefloor jusqu’à deux heures du matin. Les jeunes adorent les dames presque mures qui ont de la voix et du chien, et ses jeunes supporteurs portant un T-shirt « Morano, What else » (au couleur d’une marque de café connue) ne manquaient jamais une occasion pour l’entourer à ses passages en chantant son nom à tue-tête. C’est peut-être l’effet du caoua qui soutient cette excitation juvénile autour d’elle, mais sans doute plus encore leur amour commun de la danse : "Quand il y a de la musique, on ne m'arrête plus", a glissée Nadine à quelques journalistes, pour rappeler sa nuit de folie avec les jeunes UMP.

Ndlr : ceci me rappelle quelque contine et poésie : « Chantez, danser, embrassez qui vous voudrez » …… (C’est toujours ça de gagné !), ….. en attendant la sentence « Vous dansiez j’en suis fort aise et bien dansez …maintenant »

Se conformant au mot d’ordre que Patrick Devedjian martelait avec la régularité d’un métronome depuis hier : "Ici, c'est l'unité, pas de clivages", pour contrecarrer l'image des divisions socialistes à La Rochelle... , .Madame Valérie Pécresse, Messieurs Yves Jégo et Roger Karoutchi, tous trois candidats UMP déclarés (donc en concurrence) aux élections régionales de 2010 en Ile de France, se sont regroupés sur le Campus et ont posé tous sourires pour les photographes, en affichant sur commande implicite une unité parfaite, sans pour autant par la suite déjeuner ensemble.

Il faut noter pour la petite histoire, que les militants et les journalistes ont remarqué que Madame Dati et Madame Kosciusko-Morizet (pour le moment exclues du G7 du Président NS) se sont rapprochées à plusieurs reprises en se manifestant leur estime et qu’elles se sont rencontrées en marge des rencontres officielles. "Avec Rachida, on se fait un G2 ! ", a lancé la secrétaire d’Etat à l’Ecologie qui évitait de s'afficher aux côtés de la garde des Sceaux lorsque celle-ci, avant le scoop de sa grossesse, se trouvait en retrait médiatique. S’agit-il d’une stratégie ou de la naissance d’une réelle amitié ? …… Tout reste encore à soupeser. "On se rapproche, on va faire un bout de chemin ensemble", a expliqué N.K.M. D’après les nouvelles, N.K ;M a escorté RD jusqu’à la sortie du Campus, quand en milieu d’après midi cette dernière s’apprêtait à quitter la ville pour rentrer en Avion sur Paris

.

Nous ne terminerons pas, sans placer la cerise de Matignon sur le gâteau :

Enfin, ce Campus, grande messe UMP œcuménique politique et libérale à visées multiples mais à parole unique, s’est terminé par la prestation finale du Premier Ministre, Monsieur François Fillon, qui a récité son crédo intitulé : « Le gouvernement gardera le cap des réformes structurelles malgré la conjoncture économique internationale.

Il s’adressait là, à ceux de l’UMP qui ces jours derniers, appelaient à une politique de relance, qui d’après Monsieur Fillon « ne ferait qu’amplifier notre endettements et nos déficits sans provoquer de résultats durables »

Trois objectifs sont en ligne de mire pour le Gouvernement Fillon" "Libérer le travail" pour « créer de la croissance », "accroître notre compétitivité" seule réponse à la mondialisation" et "tenir les comptes de la France."

Ndlr : Libérer le travail ? …….. Le RSA n’en prend pas le chemin

Accroître la compétitivité ? …..La recette s’il vous plait……

La mondialisation … vous ne cessez de prêcher pour elle …

Tenir les comptes de la France ?…… Un vœu pieux quand on voit les dépenses de l’

Etat et des Ministres étalées sous nos yeux …..

Monsieur Fillon a beau affirmer que le gouvernement est lancé dans une "transformation de fond", en soulignant une stratégie qui repose "sur la fermeté politique" et soutenir que "la conviction intime que la modernisation de notre pays n'était plus négociable", nous qui sommes depuis le 6 Mai à nos fenêtres, nous n’avons ressenti de l’effet de cette ambitieuse politique de fond, pas le moindre frémissement favorable à une embellie, par contre nous ressentons trop souvent et en rafales les effets ambitieux de la casse sociale qui nous transforment en moutons à raser presque chaque jour par une « taille » nouvelle.

Dans son intervention, Monsieur Fillon a déguisé les lenteurs pour ne pas dire l’incapacité de son gouvernement à réaliser ce qu’il appelle « l’ambition » (de son gouvernement) en détournant l’attention sur la conjoncture internationale …. "C'est une ambition que la conjoncture économique internationale rend plus difficile mais aussi plus actuelle que jamais", a-t-il souligné devant 1.500 à 2.000 militants réunis à Royan.(1)

(1)Ndlr : Notons au passage que dans le Var le Modem a réunit plus de 3000 personnes

Pour François Fillon, le monde "est frappé par une crise sévère", l'Europe "est dans le creux de la vague" et la France "n'échappe pas au fléchissement économique global." Observations banales que tout le monde peut faire sans avoir à l’entendre du Premier Ministre, mais bon n’ergotons pas, il faut bien qu’il remplisse son discours, mais quand il ajoute : la crise "prend son origine aux Etats-Unis dans des comportements irresponsables qu'il faudra bien un jour sanctionner.", là alors c’est un scoop ! : « Sanctionner ! » ….Waouh !

Ndlr : Si je comprends bien, les comportements irresponsables des autres sont la cause de nos déboires économiques, et d’après Monsieur Fillon « il faudra bien un jour sanctionner »

Ndlr : Sanctionner ? Qui, quoi, où, comment ? Quand il est incapable d’agir chez nous pour redresser la croissance il envisage de sanctionner chez les autres : avec quels moyens s’il vous plait ?

Monsieur Kouchner qui a l’habitude d’agiter des épouvantails à tous vents et menacent constamment de sanctionner tel ou tel pays, en dernier lieu la Russie, sans jamais trouver les moyens d’appliquer des sanctions, qui demeurent piteusement virtuelles, n’aurait pas fait plus « fort » que Mr. Fillon, dans le genre « fais moi peur »

Il fallait bien que ce Campus se termine dans la dérision.

Information : Tout n'est pas rose, à l'UMP, les divisions internes sont soigneusement mise en cache, mais plus grave : le nombre de militants a tendance à baisser. Une baisse que le secrétaire général a relativisé samedi en soulignant que 2007 avait été "une année de passion électorale».

Le nombre de militants est actuellement de 210 000, contre 370 000 fin 2007!

160.000 personnes en déshérence sont donc à récupérer par le Modem si Monsieur Bayrou sait se montrer à la hauteur : c’est là un challenge à honorer le plus vite possible. Saura-t-il le tenir ?


Quelques potins en prime !

En marge du Campus UMP : quelques potins glanés ça et là …..

Vendredi 5 septembre : La soirée d'ouverture a été réussie, placée sous le signe de l'«unité», les cadres de l'UMP, se détendent : la famille est réunie, on va pouvoir de Royan casser du sucre sur la Rochelle.

Vendredi Minuit : l’heure de la séduction

Un DJ chauffe les Jeunes UMP et les moins jeunes et sur la piste tous dansent sur de la musique techno, dans une ambiance de grande nouba universitaire. Très vite Nadine Morano arrive et offre une leçon de danse à des jeunes stupéfaits mais ravis de voir qu’elle peut leur en remontrer sur leur propre terrain festif ! Elle enflamme la piste, dansant d’un jeune à l’autre avec un déhanchement digne Joséphine Baker à ses débuts, mais Monsieur Karoutchi qui arrive quelques minutes plus tard pour danser avec elle, trouble le décor sans pouvoir vraiment déplacer ses pieds et son corps en cadence, il renonce assez vite, s’efface et se place de côté, Nadine reprend la vedette entourée de ses jeunes , incontestablement, la reine de la piste, c’est Nadine.

(Un journaliste resté tard le soir suite à des problèmes techniques, (peut-être diplomatiques …) a pu filmer par hasard la show de Nadine et vous pouvez quelques articles plus bas visionner une vidéo qui la met en évidence son déhandhé "fabuleux" ? aux dires de jeunes)

Samedi 6 septembre : une toute nouvelle amitié naissante semble vouloir s’installer entre Rachida et Nathalie : S’agit-il de préparer des grandes manœuvres pour investir le G7 (organe présidentiel rapproché), interrogent quelques curieux ….?

Pas du tout ….assure en riant (jaune… peut-être) la secrétaire d’Etat à l’Ecologie: «Avec Rachida, on se fait un G2!». Les deux ministresses se sont affichées ensemble samedi et se sont concertées en dehors des rencontre officielles, Kosciusko-Morizet a même raccompagné Dati à sa voiture lorsque cette dernière quittait le stade pour l’aérodrome ou elle devait prendre l’avion pour rentrer à Paris. C’est indéniablement une preuve de considération amicale qui reste à « consolider «Ca faisait longtemps qu’on s’entendait bien, a expliqué Nathalie, mais au mois de juillet, on s’est dit qu’on devait faire un bout de chemin ensemble pour retrouver l’ambiance de la campagne présidentielle». Les deux ministres sont convenues de faire des déplacements ensemble à la rencontre des Français, «sans le kit habituel du préfet». Je me souviens de l'histoire bucolique du "sous préfet au champs" et je serais curieuse de voir la nouvelle version "des ministresses au champ".

Samedi 6 Septembre : Xavier Bertrand chagriné par l'absence de Nicolas Sarkozy, a compensé ce manque présidentiel par la présence à ses côtés pour ses agapes de mi-journée, d’une trentaine de journalistes ! (N’est-ce pas un peu beaucoup ?) Et en sa qualité de Ministre du Travail et secrétaire adjoint de l’UMP, qui brigue secrètement le poste de Patrick Devedjian, XB brise le pain et le silence et se lâche : il peut parler sur tout et planche pour un long développement de textes, en éludant les petites questions gênantes , par des détours verbaux dont il a le secret, ce qui ne l’empêche tout en menant tout son monde en bateau, de se régaler de bon appétit . Au moment du dessert, il se plait à conclure exercice oratoire en assurant : « «Il faut éviter les petites phrases qui mettent de l’huile sur le feu pour se concentrer sur les débats qui mettent de l’huile dans les rouages».

Frank Louvrier, Conseiller de communication de Monsieur Sarkozy qui passait derrière lui à en a profité pour le saluer ce qui a fait dire à XB quand il se fût éloigné : …. vous auriez pu me prévenir que Franck était derrière moi, sur le ton de la plaisanterie, …. Puis s’assurant qu’il était hors de portée : « Bon il est parti … on va pouvoir rediscuter tranquillement » . XB est un véritable moulin à paroles dont les ailes s’arrêtent à condition qu’il soit prévenu.

Monsieur Roger Karoutchi ancien et toujours compagnon de route de Sarkozy, a eu l’occasion d’exprimer, en particulier, une nouvelle fois sa vision du « sarkozysme » (concept un peu flottant au gré du vent). Monsieur Karoutchi y voit lui une cohérence. Il pense que sur bien des points, Nicolas Sarkozy est un héritier de la vision révolutionnaire de De Gaulle dans les années 50. « Comme le Général, Sarkozy veut redonner une place centrale à la France dans le monde. Il veut aussi repenser, comme le faisait De Gaulle, le rapport entre capital et travail en développant l'intéressement».

C’est son opinion, ce n’est pas la nôtre.








Carla telle que la nature l'a faite "Ombres et Lumières"















article de lucienne magalie pons

Pour remettre les pendules à l'heure après l'émission édulcorée de Michel Drucker, voici ci-dessus un aperçu de la vraie Carla "Ombres et Lumière" et ci-dessous "Quelqu'un m'a dit" :








La nouvelle Carla de Drucker " propre comme un euro neuf"





Un article de Michel Mahler webmaster du Réveil des marmottes :
http://www.reveil-des-marmottes.net/Menu.htm


Carla Bruni: Je suis investie par les Français

Une émission spontanée, en direct, enregistrée jeudi. Certains en doutaient peut-être, nous avons la femme de président, chanteuse-ex-Top Model, avec la voix la plus enrouée et la plus incompréhensible qui soit... Maintenant, le peuple sait pourquoi il doit se serrer la ceinture, travailler plus et plus longtemps pour gagner moins. Carla Bruni chez Michel Drucker, sur une chaîne publique financée avec les taxes, a rassuré ses sujets: «J’ai toujours l’impression de ne pas être au niveau, mais j’essaie d’être au niveau de cette femme française. Je voudrais la représenter le mieux possible et j’essaie aussi de rester moi-même pour qu’il n’y ait pas de différence trop importante entre ce que je suis et ce que je donne à voir et j’essaie surtout de faire honneur à mon pays. Et c’est ça qui est difficile parce que c’est tout à fait nouveau pour moi, je n’ai pas de métier politique...»

Noutnoute et le Réveil des Marmottes ne vont pas vous raconter en détails la vie passionnante de Carla et Nicolas Sarkozy ni vous faire écouter la chanson préférée de notre président, Nicolas Sarkozy, “L’amoureuse”, mais le titre phare de son album: "Tu es ma came"... Carla Bruni fait vraiment honneur à la France. Mais si mais si...

Carla Bruni se sent plus proche de la gauche que de la droite. «Il y a avait dans ce vertige quelque chose de complètement inconscient. J’étais amoureuse... Euh... Je le suis encore ! J’étais protégée par Nicolas... Mais la politique ne protège pas... Je ne me rendais pas compte de l’impact de ma relation avec le président de la République...» On comprend pourquoi sa boîte de disques s'appelle Naïve. Carla Bruni veut honorer le pays qui la reçoit et faire honneur à son pays... Carla Bruni-Sarkozy se sent "investie" par le pays qu’elle représente... Par Sainte Hure... Elle croit vraiment qu'elle a été plébiscitée chanteuse nationale par le peuple !

«Depuis mon mariage, on attend des résultats...» La rouleuse de came parle des ventes de son album, pas de la situation économique catastrophique du pays. Quoique, au niveau des résultats des ventes de son album, ce serait plutôt 70 000 exemplaires. «C'est maintenant que l'album va décoller !» selon Michel Drucker. En effet, le battage va seulement commencer. Carla Bruni a avoué ne pas vivre à l'Élysée mais ils se voient tous les soirs avec Sarko. Le Réveil des Marmottes a remarqué ceci: Sa voix est aussi cassée lorsqu'elle parle pour ne rien dire que lorsqu'elle essaie de racler une chanson... Elle a répété au moins mille fois: «Oui... C'est vrai...» Enfin, elle a quand-même naïvement sorti une vérité: «Il y a beaucoup d'artistes qui ont beaucoup plus de talent que moi et qui n'arrivent pas à sortir de disque...» Carla Bruni veut mourir avec Julien Clerc un dimanche. Selon Noutnoute, un lundi, ça ira aussi.

ooOoo

Note de lucienne magalie pons : les Téléspectateurs qui ont eu droit à un remake concentré fr don passé de chanteuse et des plus anciens défilés somptueux de mode de Carla Bruni, habillée de la tête au pieds des chefs d’œuvre des grands couturier, s’attendaient aussi à voir une édition de ses plus somptueux nus glamour et ostensiblement sexy qui font les délices des voyeurs du web, sont restés sur leur faim.

Tout dans la première et seconde partie de cette émission intimiste, soigneusement concoctée entre gens qui habituellement et d’une manière constante s’entre adorent réciproquement et se soutiennent pour se maintenir et duper les autres, a été étudié pour nous exhiber une « nouvelle » Carla Bruni propre et nickel comme un sou neuf, en faisant l’ impasse sur le côté trouble de son passé , notamment sur ses successives et multiples liaisons avec des personnalités puisées dans le monde artistique, politique, philosophique et même financier, Tout n’a pas toujours été lumière, gloire et beauté et prestige dans la vie de Carla comme on voudrait nous le faire croire, et cette émission de communication de caractère élitiste diffusée pour relancer son dernier CD embourbé dans les bacs et plébisciter sa nouvelle personnalité de « première dame »a ignoré parfaitement le coté « ombre » de la personne, il aurait fallu vraiment être « Naïve » pour s’attendre à autre chose, mais voyez vous la charmante Noutnoute de Michel, parfaitement lucide et éclairée n’est pas tombée dans le panneau.



06 septembre 2008

Carla l'Amoureuse appelle Nicolas "mon mec" !







Nicolas Sarkozy, c'est son "mec", et d’après les médias il serait un peu jaloux !

Carla Bruni est omniprésente dans les radios et sur les écrans pour sa grande tournée médiatique de retour de vacances. Cette tournée se prolongera pendant tout le mois de septembre.

D’après les feuillets que lui sont consacrés, nous apprenons que « madame monmari »appelle Nicolas Sarkozy « mon mec »

Ce n’est pas Michel Denisot qui nous contredira, puisqu’il a eu la primeur de cette appellation (« amusante ou commune »?) à la faveur d’un déjeuner de travail qu’il a partagé avec Carla, lors de la de la préparation d'un numéro du Grand Journal de Canal +, dont elle sera la rédactrice en chef, le 18 Septembre.

Michel Denisot interviewé, c’est bien son tour, relate ce déjeuner de travail " comme suit : « ... c'est bizarre quand elle dit « mon mec » en parlant du président de la République" …….. "Au cours de notre déjeuner, elle s'est excusée : 'Désolée, je garde mon portable, mon mec a horreur que je ne réponde pas lorsqu'il m'appelle' ".

Nous apprenons que son mec effectivement l’a bien appelée et que Carla a ensuite passé le téléphone à Michel Denisot, Nicolas Sarkozy lui aurait recommandé : "Ne reste pas trop longtemps avec elle..."

Nous pouvons penser tout simplement qu’en mari attentionné il souhaite que Carla ne se fatigue pas trop au travail, (comme c’est charmant et touchant ! il aurait alors oublié pour Carlita son obsession : « travailler plus pour gagner plus »), mais les médias se sont emparés de cette petite phrase pour en conclure que Nicolas serait peut-être un petit peu jaloux de Michel Denisot !

Pourtant il est vrai que Carla a intérêt à se ménager, en raison d’un planning télévisé très chargé en septembre, jugez donc, dimanche 7 septembre « Vivement dimanche prochain » avec Michel Drucker, ensuite s’enchaîneront le 16 septembre son émission en direct de la BBC ou elle interprétera deux chansons de son dernier album, le 18 septembre le « Grand Journal de Canal + », le 22 septembre l’émission « La Musicale » , dont elle sera l’invitée d’honneur, le 1er octobre l’émission « Taratata » avec Nagui, sans oublier que Carla a déjà donné sur Europe 1 chez Fogiel le Lundi 1er septembre où elle a cru bon d’avouer avoir "mélangé les genres" en distribuant son album "Comme si de rien n'était" aux membres du gouvernement avant leur départ en vacances.

Surtout pas de politiques :

Ces émissions seront surtout musicales et artistiques, les questions politique ne seront que légèrement effleurées, bien que le pour le Grand Journal elle aura à composer avec une partie de l’actualité, avec toute la part d’imprévu que cela peut comporter, mais le Directeur de l’émission « La Musicale » insiste lui sur le côté musique en soulignant que les médias ont très peu parlé de son disque. …… »

Ndlr : Ah ! Nous y voilà : « son disque » …. ! Il paraît qu’il se vend très mal et que sa société d’édition « Naïve » aurait gonflé démesurément ses statistiques de vente !

D’aucun s’inquiète à tort de ce mélange de genres qui n’en doutons pas sera surmonté avec brio, si nous en jugeons par les différents rôles que Madame Carla Bruni-Sarkozy a déjà eu le plaisir de remplir en maintes circonstances depuis qu’elle a épousé Nicolas Sarkozy, dont en dernier lieu sa rencontre avec le Dalaï Lama, et du reste puisque Monsieur Denisot en final a estimé qu’« Elle assume parfaitement son identité d'artiste et de femme de président, donc il n'y aura pas de souci... », nous pourrons nous aussi dormir sans souci sur nos deux oreilles lors de ces émissions, au risque d’oublier de jeter un œil sur les écrans tout en zappant, comme à notre habitude : un mélange de zapping salutaire , qui en fait nous aide à digérer les ronronnades des animateurs et de leur invité(e)s, jusqu’au moment ou l’ on appuie sur le bouton « stop » tout à fait déçus, au fond ils peuvent bien se passer de nous, comme nous nous passons d’eux bien volontiers.

Souvenirs du passé :










Danser, se vanter , promettre et casser du sucre sur l'opposition c'est tout leur programme !

L'Ump à Royan : Campus Foli'es
Tous les ténors à la Tribune ont fait appel à l'Unité, tous ont rappelé que NS est leur leader, tous plaçent lui leurs espoirs , tous dans les coulisses ont déversé leur fiel, tous ont bien bu, bien mangé et bien dansé, quant à tout gober et digérer c'est une autre affaire ! Un aperçu :

Reproduction d'une dépêche de l'AFP :

samedi 6 septembre 2008

Pour son campus à Royan, l'UMP joue l'unité même si tout n'est pas rose dans les rangs de la majorité

L'UMP joue la carte de l'unité autour de Patrick Devedjian. : AFP

Après l'université d'été du parti socialiste à la Rochelle la semaine dernière, l'UMP tient son campus à Royan. Autre nom, autre lieu, quoique sur la côte Atlantique. Le parti présidentiel souhaite aussi se démarquer du concurrent de gauche en affichant une unité de façade, car derrière les rivalités couvent mais aussi une certaine colère des députés, notamment contre le mode de financement du RSA. Tout n'est pas rose à l'UMP, d'autant que le nombre de militants baisse.

La semaine qui a précédé cet "UMP camp" ou campus du parti présidentiel, en français dans le texte, a été marquée par une question lancinante au sujet de Patrick Devedjian, le secrétaire général du parti: démissionnera-démissionnera pas?

Patrick Devedjian a assuré que "qu'il n'y aurait aucun remaniement de la direction de l'UMP". Tout juste avait-il concédé: "J'ai dit et le répète, que le jour où le président de la République me demanderait ma démission, il l'aurait dans les deux minutes qui suivraient".

Éviter les polémiques

La place est convoitée et beaucoup veulent la peau de Devedjian (dont certainement Nicolas Sarkozy) toutefois l'UMP tente depuis vendredi d'afficher une belle unité de façade, histoire de trancher avec la cacophonie du PS à La Rochelle.

Jean-Pierre Raffarin a appelé ses troupes à « éviter les polémiques inutiles » avant de réaffirmer son soutien à Patrick Devedjian.

"La Rochelle, c'était les querelles de personnes et l'absence de proposition. Ici, c'est l'unité et en même temps le travail intellectuel pour approfondir notre projet", a assuré ce dernier.

Colère contre le RSA

Les sénateurs comme Philippe Dominati ont laissé échapper la colère que leur inspire la surtaxe pour financer le revenu de solidarité active (RSA). « Quand on claque un milliard d'euros pour, au final, restaurer l'ORTF, il ne faut pas pleurer ensuite parce qu'on n'a pas d'argent pour financer le RSA », a maugréé le sénateur de Paris, en constatant avec une ironie amère : « Je suis parti en vacances après un impôt nouveau, je rentre, il y a un impôt nouveau ! »

Hervé Mariton, le député de la Drôme, dont on connaît la liberté de parole, dit, lui, que "le principe de financement n'est pas bon". Et d'ajouter: "En dehors de la parole officielle qui est servie avec zèle, est-ce qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec moi? Je ne le crois pas".




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les potins : Nicolas n'était pas là, Jean son fils était là présenté comme la vedette du Campus Foli'es, Rachida que sa grossesse a remonté en surface médiatique et Nathalie pour le moment exclues du G7 rapproché du Président ont consolidé leur amitié en en G2 réduit à un G1 en fusionnant leur amitié, d'après Nathalie, Rachida est une ministre enceinte et une ministre qui travaille , Bussereau a reçu les militants dans sa propriété pour les nourrir bio , Coppé les à invité le lendemain à guincher ordinaire , il pleuvait, Rachida est rentré en avion après avoir soutenu le RSA, quelque uns ont pesté contre le 1,1% sur l'épargne et ont critiqué ce même RSA, pendant ce temps Morin se trouvait loin de là, de son côté à la tête de son rassemblement NC et pestait contre Edvige devant un milliers de militants racolés à grand peine et à quelques encablures de là, dans le Var à Cap Esterel, et François Bayrou devant plus de 3000 militants s'évertuaient à plaider pour la restauration de la République et de la démocratie. Pendant qu'en fin de soirée Dimanche sur TF1 Michel Drucker nous présentait une Chanteuse-Top Model-Première Dame revue et corrigée sous les sunlights généreux de sa lèche dominicale.
Francois Fillon en final du Campus Foli'es s'est signalé comme d'habitude pour clôturer le Campus Foli'es en parlant pour ne rien dire et en menaçant "

Grève des Postes pour le 23 septembre

Le 2 septembre, par une déclaration commune, les six fédérations CGT, Sud-PTT, CFDT, FO, CFTC et CGC avaient annoncé qu'elles appelaient « l'ensemble des postières et des postiers à la grève nationale et unitaire avec manifestations le 23 septembre 2006 »

L'unité des organisations syndicales contre ce projet isole la Poste et le gouvernement", ajoutent les syndicats, pour qui "l'ampleur de l'action le 23 septembre sera une étape importante pour mettre en échec la privatisation", et estiment que "chaque gréviste va compter". (la CGC s’est ensuite « décommandée » pour la grève, elle n’y participera pas mais préfère pour le moment se poser en observateur: voir en fin d’article le paragraphe (1))

Les syndicats refusent le projet présenté jeudi dernier par Monsieur Jean-Paul Bailly, président de La Poste lors d'un conseil d'administration, selon laquelle l'entreprise publique devrait changer de statut juridique et devenir une société anonyme dès janvier 2010 avec ouverture de son capital au privé un an plus tard.

Les principales craintes des syndicats, pour qui ce projet présage la privatisation de La poste, portent sur l'emploi des 280.000 postiers, au nombre desquels se trouvent 60% de fonctionnaires, les autres relevant du droit privé, et sur la qualité du service public.

(Monsieur Bailly avait jugé le terme de « privatisation » inexact, indiquant que l'"Etat resterait très largement majoritaire", et que la mission de service public de La Poste empêcherait l'Etat de descendre en dessous de 50% du capital.)

Déclarations et Actions syndicales :

Les syndicats ont renouvelé "leur exigence d'un débat public national", et ont proposé aux usagers de signer une pétition "pour appuyer l'action des postiers et s'opposer au projet". Ils ont également convenu "de s'adresser ensemble à tous les élus et partis politiques".

"Les partis politiques quels qu'ils soient, doivent prendre positions", a jugé Daniel Rodriguez (CFTC), tandis qu'un responsable de Sud-PTT a souhaité un débat public "le plus large possible. Tous les acteurs concernés doivent pouvoir donner leur avis: postiers, politiques, associations et usagers".

La CGT, première organisation de l'entreprise, qui avait lancé début juillet une pétition baptisée "Touche pas à ma Poste", affirme avoir déjà recueilli déjà plus de 84.280 signatures.

La CFTC et FO-Communication ont pour leur part demandé individuellement au gouvernement d'organiser un référendum sur le sujet, tandis que le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a souhaité dimanche un "débat public".

( ndlr : L'article 11 de la Constitution permet au président de la République, sur proposition du gouvernement ou du Parlement, de soumettre à référendum un projet de loi portant "sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent" - Cette idée, soutenue par le quotidien Libération, a été lancée par plusieurs syndicats (FO, CFTC et Sud) de La Poste, mais pas par la CFDT.

Estimant qu’ : « On ne peut pas engager sans débat public une réforme aussi importante que celle de La Poste. Sinon, on ne la fera pas comprendre et accepter. Et on laissera le champ libre aux démagogues», le Secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, pour sa part, a souhaité un "débat public.

Le secrétaire confédéral de la CGT Jean-Christophe Le Duigou, quant à lui, s'est déclaré Mercredi "a priori" favorable à un référendum, jugeant "légitime" que les Français se prononcent sur l'avenir de La Poste.

"On est d'accord sur le fait que La Poste a un avenir, qu'il faut aller chercher de l'argent. Ce qu'on conteste c'est la façon dont on va le chercher", a expliqué Nadine Capdeboscq (CFDT).

Alain Courteaudon (CGC) a salué "l'unité syndicale", tout comme Jean-François Dannelly (CGT):

……. "Le message aujourd'hui c'est que le syndicalisme est uni. On ne veut pas de privatisation, on veut un autre avenir pour le service postal et en terme de garantie pour l'emploi des postiers"…………

En conclusion, les cinq organisations syndicales maintiennent leur mot d’ordre et leur unité de décision, contre ce projet , isole la Direction de la Poste et le gouvernement, et elles soulignent que l'ampleur de l'action fixée pour le 23 septembre, sera « une étape importante pour mettre en échec la privatisation" …… "Chaque gréviste va compter" ont-elles estimées.

Pour que les manifestations "soient le plus massives possible, nous souhaitons qu'elles soient décentralisées", a précisé Mme Duynslaeger.

ooOoo

(1) Comme on s’y attendait, le syndicat CGC-Poste qui comme bien souvent se pose en observateur, a annoncé le 3 septembre qu'il ne s'associerait pas l'appel à la grève du 23 septembre contre le changement de statut de La Poste, contrairement à ce qu'il avait annoncé le 2 septembre aux cinq autres organisations syndicales.

Un communiqué signé de Michel Robert, président du syndicat CGC-Poste, fait "une mise au point", en indiquant : « Il avait été clairement indiqué que la CGC n'entendait jouer qu'un rôle d'observateur en participant à l'intersyndicale ….. la CGC a pris la décision de ne pas s'associer à l'appel à la grève du 23 septembre 2008, moyen d'action ultime qui nous semble prématuré à ce stade de la concertation".

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