22 juillet 2008

En défendant Jack, l'UMP appelle à l'hallali contre François


Indéniablement : "Quel bel homme !"


L'UMP qui a pour chef occulte, à la vie à la mort ( ?) l’homme « aux six cerveaux bien irrigués » (selon les confidences de Madame « monmari ») est montée au créneau en la personne de son porte parole Frédéric Lefebvre, pour nous avertir qu’un ami d’ouverture du Président Français, qui vient de lui-même de voter oui au Congrès de Versailles, est victime d’une chasse à l'homme lancée contre lui « par une direction finissante au PS, qui n'a même pas le courage de tirer les conséquences de son échec sur toute la ligne » Monsieur Frédéric Lefebvre estime cette chasse à l’homme « inquiétante ».

Ah ! Bon….. Cette dramaturgie me parait excessive mais enfin les porte paroles, à l’exception de l’ancien porte parole de l’Elysée qui se réfugiait dans le silence par peur des remontrances de son bon maître, sont fait pour parler et souvent dire n’importe quoi, et comme Monsieur Lefèvre est coutumier du fait, passons et allons voir ce qu’il en est sur le terrain :

En effet, Monsieur Jack Lang , ce bel homme de gauche, dont on sait qu’il est le seul député socialiste à avoir voté la réforme des institutions, se trouve dans la ligne de mire des responsables du PS et des tirs fusent en rafales à son égard , mais je n’ai rien vu vraiment d’inquiétant, simplement des avis amers et des conseils avisés jeté dans la cour des médias , dont il ne tiendra évidemment pas compte selon son habitude.

Monsieur Dray, porte parole du Parti Socialiste lui a fait entendre sur LCI qu’il n’a plus de place dans la famille socialiste et lui laisse l’initiative de claquer la porte en suggérant "La moindre des choses, le respect que Jack Lang doit à ce parti auquel il a contribué, c'est de dire « je vis ma vie, vivez la vôtre de votre côté », ….. pour ainsi dire il appartiendrait à Jack Lang de donner congé au PS.

Monsieur Lang d’après une dépêche de l’AFP a estimé "il n'est au pouvoir de personne de me rayer de la carte du paysage politique français" et se laissant aller à une confidence exceptionnelle il nous a affirmé :"Il y a trois boussoles qui me guident: mon idéal de gauche, ma conscience et la confiance populaire dont je bénéficie", une quatrième boussole peut être a été tenue secrète : son sens politique de l’opportunité.

"En même temps, je demeure plus que jamais un opposant déterminé à la politique de régression sociale du gouvernement", ajoute l'ancien ministre.

"De toutes mes forces, je continuerai à me battre, sur tous les fronts, pour faire obstacle au projet dangereux et néfaste de cette majorité", a-t-il déclaré. Enfin assez chatouilleux sur le chapitre des bonnes manières politiciennes, il a conclut : "C'est la seule réponse que je peux apporter à ces invectives qui ne sont pas marquées du sceau de l'élégance »

Mais l’UMP visant personnellement François Hollande attise les querelles et proclame entre autres ineptie : "Les 17 députés pensant la même chose que Jack Lang se grandiraient à se dresser contre les coupeurs de têtes car la leur a bien failli tomber. Jaurès, Mendès France et Mitterrand doivent se retourner dans leur tombe. Celui qui a trahi la gauche ce n'est pas Lang, c'est Hollande!"……. "Cela s'appelle du terrorisme intellectuel. Pour y avoir résisté, M. Lang serait conduit vers la sortie" s’entête à répéter le parti présidentiel. "Est-ce que les socialistes vont comprendre que celui qu'il faut qu'ils conduisent vers la sortie, c'est justement François Hollande?", poursuit l'UMP pour qui François Hollande "a déshonoré la gauche, qui va être la première à profiter de la réforme des institutions et qui restera comme ayant refusé de voter selon ses idées, ce qui est sans doute le pire crime en politique".

Plus sobrement François Hollande mardi dans un entretien au Parisien/ Aujourd'hui en France, a déclaré qu'il revient à Jack Lang de "tirer toutes les conclusions" de son vote.

"Sa voix n'était pas nécessaire. Raison de plus pour qu'il ne l'apporte pas", a souligné le Premier secrétaire du PS ; "Il s'est démarqué seul de son groupe, de son parti. Je crois qu'il a pris une grande responsabilité. Ce n'est pas lui qui a fait passer la réforme, mais il s'est quand même placé depuis plusieurs mois dans une position qui n'était pas celle de son parti" a-t-il ajouté et pour s’exprimer sur d’éventuelles sanctions du PS à l’encontre de Jack Lang , Monsieur Hollande a indiqué que Jack Lang "doit maintenant prendre conscience de ce qu'il a fait et en tirer toutes les conclusions sur le plan moral ", et à la question qui lui est posée « doit-il quitter le PS ? » il a répondu : « A lui de tirer toutes les conclusions de ce qu'il vient de faire".

Monsieur Jack Lang quand à lui explique son vote en affirmant qu’il voté une réforme qui renforcera les pouvoirs du Parlement et pourra profiter à la gauche, en même temps, il affirme qu’il demeure un opposant déterminé à la politique de régression sociale du gouvernement, et que de toutes ses forces il continuera à se battre, sur tous les fronts, pour faire obstacle au projet dangereux et néfaste de cette majorité.

Naturellement quand on a trois boussoles et une en réserve on peut se permettre de larguer les amarres et de naviguer en dilettante, de droite à gauche, avec une désinvolture au-dessus de tout soupçon opportuniste.

En matière économique, Angela sait battre le fer quand il est chaud !

(Les préliminaires à Paris, image d'archives)







Images d'Algérie : Le salut aérien d'Angela et la poignée de main solide des deux dirigeants consolident leur entente.

La chancelière a été reçue à ALGER en visite d'État, sur fond économique, le 16 juillet 2008.

La chancelière allemande, accompagnée d’une délégation de treize personnalités économiques, notamment du groupe Thyssen Krup (armement et sidérurgie) et du groupe énergétique RWE, 3 jours seulement après le sommet de l’Union pour la Méditerranée, s’est rendue le mercredi 16 juillet, en Algérie pour une visite de 48 h., pour traiter avec le dirigeant de ce pays Monsieur Bouteflika, de questions économiques particulières, en dehors des projets de l’Union.

Madame. Angela Merkel a pour objectif de fond de desserrer l'étreinte sur son pays du fournisseur russe Gazprom. En effet la question du gaz a dominé cette visite. L'Allemagne souhaiterait échapper à sa lourde dépendance vis-à-vis de la Russie qui lui fournit 40 % de ses besoins. Depuis la crise du gaz entre la Russie et l'Ukraine, début 2006, et les problèmes de livraison qui s’en étaient suivis, l'Allemagne entend diversifier son approvisionnement, et c’est tout naturellement qu’elle s’intéresse au gaz naturel liquéfié (GNL) produit par l’Algérie, gaz moins volatile et moins volumineux qu'à l'état gazeux, transportable par navire sur de longues distances

En matière d'énergie solaire, l'Algérie et l'Allemagne avaient déjà signé au début de 2008 un projet de coopération en vue de relier la ville algérienne d'Adrar à la ville allemande d'Aix-la-Chapelle par un câble électrique long de 3 000 kilomètres Ce projet baptisé "Clean Power from Desert" (Energie propre du désert), s'élèverait à plus de 2 milliards d'euros.

Le challenge de l'Algérie serait de produire 5 % de son électricité à partir de l'énergie solaire d'ici à 2015 et d'en exporter une partie vers l'Europe.

Les questions sécuritaires ont été certainement abordées, si l’on tient compte que Berlin et Alger , collaborent de façon plus suivie en matière de sécurité, depuis qu'un groupe de touristes allemands avait été enlevé dans le Sud algérien pendant plus de six mois, en 2003, par le « Groupe salafiste pour la prédication et le combat.

Le gaz, les hydrocarbures, l’énergie solaire, la sécurité, ne sont certainement pas les seuls terrains d’accords et projets économiques communs entre l’Algérie et de l’Allemagne, si l’on remarque que la première banque allemande, Deutsche Bank, est installée en Algérie depuis juin et que deux cabinets d'architectes allemands ont remporté le marché de la construction de la grande mosquée d'Alger, décidée par le président Bouteflika.

Cette visite de Mme Merkel intervenue au lendemain du sommet de Paris sur l'Union pour la Méditerranée a été interprétée par les observateurs algériens comme le désir de l’Allemagne de ne pas laisser la France s'accaparer les marchés maghrébins et dans l’entourage de Madame Merkel on reconnait que "L'Allemagne essaie de prendre position dans une région où elle est traditionnellement peu influente", tout en prenant la précaution de faire savoir que Berlin "ne veut pas créer de malentendus quelques jours après la création de l'UPM".

La Vème République vient de recevoir un coup de poignard !




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A une voix près, le congrès de Versailles vient de donner un nouveau coup de poignard à à la Vème République et il est regrettable que Monsieur Bernard Debré, convaincu au dernier moment par Monsieur Sarkozy à voter oui, alors qu’il s’était exprimé longuement sur ses motifs à voter non, ai agit à cette occasion à la Brutus en détruisant l’œuvre de son père Monsieur Michel Debré « Toi aussi … mon fils ! », voilà désormais ce que je penserai lorsque je verrai ce fils indigne s’exprimer, peut être pour justifier son choix ou pour se présenter en quelques élections futures et en aucun cas, je ne lui accorderai ma voix. Un homme d’honneur ne peut changer de conviction du jour au lendemain, si non c’est une girouette qui tourne au vent du plus fort, surtout quand ce vent est le mauvais vent de l’histoire.

Certes il ne m’appartient pas de dire que c’est la voix de Bernard, ou de tel autre qui s’est renié sous les pressions et promesses sarkoziennes et Ump au dernier moment, ce serait entrer dans une querelle de personnalités, il ne m’appartient pas non plus d’accuser Jack, le parti socialiste s’en charge, mais en ma qualité de citoyenne française je me dois de regretter que le vote du Congrès place la France sous un régime de dictature en renforçant les pouvoirs du Président et ceux de sa majorité présidentielle.

Pour le moment c’est Nicolas Sarkozy et son parti majoritaire à l’assemblée qui exerceront leur dictature en faisant passer leurs réformes en force, à leur volonté, et sans que l’opposition minoritaire à l’assemblée puisse faire prévaloir ses amendements (ceux-ci ne seront pas retenus), mais si demain un Président socialiste est élu, et si son parti devient majoritaire à l’Assemblée, le même schéma dictatorial se reproduira.

Le gouvernement, dans les deux cas de figure, Premier ministre en tête et ses ministres, ne sont plus dans la nouvelle donne constitutionnelle que les exécutants des hautes et basses œuvres d’un Régime présidentiel conforté par sa majorité au parlement.

Mais si un jour un Président se trouvait en présence d'une majorité parlementaire contraire à son parti , par exemple un Président de droite en face d’une majorité parlementaire de gauche , ou vice versa un Président de gauche face à une majorité de droite, qu’adviendra-t-il ?...

Je vous laisse imaginer la paralysie de l’Etat, du Gouvernement, les querelles, le marasme et l’impasse …… en quelque sorte une résurrection de la défunte IVème république, de son instabilité gouvernementale constante et de son inefficacité légendaire.

Ainsi pour satisfaire l’ambition actuelle d’un seul homme, les Sénateurs et les députés de droite qui ont voté oui pour satisfaire leur chef de parti, momentanément notre Chef d’état, ont agit sans se préoccuper de l’intérêt constitutionnel supérieur et futur de la France. C’était pourtant là leur premier devoir d’élus. Ceux qui ont voté oui se sont conduits en hommes de parti, pour favoriser leur parti ou leurs motivations personnelles, ils ont piétiné l’intérêt constitutionnel de la France en déshonorant leurs rôles d’élus, au moins pour ceux qui ont viré leur cuti au dernier moment en se laissant piquer les fesses par leur Chef de parti.

Cette" modernité" présentée comme un toilettage constitutionnel mis à la botte d’un Chef d’état, déséquilibre les institutions, asservie le Premier Ministre aux volontés du Chef de l’Etat et de son parti majoritaire à l’Assemblée, supprime l’obligation de référendum pour l’adhésion de nouveaux Etats dans l’Union Européenne, renforce la présidentialisation du Régime.

On prétend que cette « modernité » renforce les droits du Parlement. Elle ne renforce que le parti majoritaire à l’Assemblée quand ce parti a la majorité absolue des sièges de l’Assemblée Nationale, et qu’il est directement piloté depuis l’Elysée.

La manœuvre n’est pas politique, elle est essentiellement dictatoriale et politicienne. Nicolas Sarkozy vient de prouver qu’il n’est pas le démocrate dont il s’est réclamé pendant sa campagne électorale, s’il avait voulu faire preuve de démocratie il aurait du instaurer la proportionnelle pour établir une représentation équilibrée des partis à l’assemblée, lutter contre le cumul des mandats, mieux contrôler les directives de Bruxelles, et surtout ne pas verrouiller l’ usage du référendum à la volonté des parlementaires.

Toutes ces manipulations et chantages d’appareils, exercés sur certains des sénateurs, députés ou personnalités mis en appétit par les combines du favoritisme, et appelés à se présenter « à la bonne soupe », sont illégaux et condamnables.

Pour la fanfare, on reste dans l'auto satisfaction, le show biz politicien, les étalages dans les médias, la romance des Droits de l’homme, le feuilleton familial et la saga amoureuse elyséenne exposée au grand jour et on ignore le droit des citoyens.

Que l’on soit Gaulliste ou non, on peut reconnaître que la constitution de la Vème république, œuvre du Général De Gaulle et de Michel Debré ,avait été savamment réfléchie et rédigée pour lutter contre le régime des partis , elle a apporté à la France cinquante ans de stabilité institutionnelle.

Nous entrons aujourd’hui dans un régime dictatorial de parti à fluctuations politiques variables, doté d’un instrument exécutif affaibli et servile, , tout cela ne peut pas durer « les Français ne méritent pas cela. », comme viennent de le dire quelques rares et honnêtes députés qui n’ont pas cédé aux illégales pressions Elyséennes.

Seront-ils assez forts pour entraîner à leur suite, lors des futures élections, une majorité d'électeurs conscients et défenseurs des valeurs républicaines démocratiques ?……. l’avenir nous le dira.

21 juillet 2008

la nouvelle donne politique de la protection santé : "le marché"

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Ce n’est pas par hasard que Nicolas Sarkozy, devant le Conseil du Parlement Européen à Strasbourg le 10 Juillet, a au cours de son intervention, invité l’Europe des 27 à s’associer à son plan « national » de lutte contre la maladie d’Alzheimer, dont on sait qu’il fait périodiquement son cheval de bataille pour promouvoir les systèmes d’assurances privées.

Information :

Le groupe Malakoff Médéric se positionne comme le premier groupe paritaire sur le marché de la protection sociale.

Malakoff Médéric est dirigé par Guillaume Sarkozy, Délégué général du groupe, et Pierre Servant, Directeur général, qui s’appuient sur une organisation par pôle d’activités : retraite complémentaire, assurances collectives, assurances individuelles, assurances intermédiaires, action sociale.

La Fondation Médéric Alzheimer est reconnue d'utilité publique. Elle été créée en 1999 par le Groupe Médéric et peut recevoir des subventions publiques et privées. Le Groupe Médéric et le Groupe Malakoff viennent de fusionner récemment

Le 3 septembre dernier, le Président de la République a lancé le futur plan national en faveur de la recherche et de l'accueil des malades d'Alzheimer.

Nominations

Par la volonté du Président de la République et son plan national Alzheimer, la maladie d’Alzheimer devient le « morceaux de choix »du Groupe Médéric qui ne manquera pas de recevoir des subventions pour sa fondation Médéric Alzheimer :

Des personnalités du Groupe Malakoff Médéric et de sa Fondation Médéric Alzheimer, intègrent les postes clés des commissions mises en place par le plan national en faveur de la recherche et de l’accueil des malades d’Alzheimer :

Le Professeur Claude Jeandel et le Professeur Bruno Dubois, membres du Comité médical et scientifique de Médéric, ainsi que le Dr J.Pierre Aquino, médécin-conseil de Médéric, et Michèle Frémontier, directrice de la fondation Médéric Alzheimer, intègrent les commissions du futur plan national Alzheimer.

Leur présence met en évidence l'implication et la prédominance du Groupe Malakoff Médéric dans le plan national Alzheimer lancé par le Président Sarkozy

Dans le cadre des différentes commissions qui ont été mises en place pour élaborer ce plan national, deux membres du Comité scientifique et médical de Médéric, le Professeur Claude Jeandel et le Professeur Bruno Dubois président respectivement :

* une commission sur l'Organisation de la continuité de la prise en charge, le diagnostic et l'hospitalisation à domicile,

* une commission sur la neuropsychologie, la neuroimagerie, la génétique et la psychiatrie.

D'autres personnalités proches du groupe sont également reconnues pour leur expertise dans ce périmètre de compétence:

* le Dr. Jean-Pierre Aquino, gériatre, médecin-conseil de Médéric et conseiller technique de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre de la Commission éthique, communication et formation présidée par Françoise Forette;

* Michèle Frémontier, Directrice de la Fondation Médéric Alzheimer est membre de la commission Organisation de la continuité de la prise en charge du patient Alzheimer tout au long de son « parcours de soins » présidée par le professeur Claude Jeandel et le docteur Gilles Berut ;

* Danièle Fontaine responsable du pôle Enquêtes et Statistiques de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre du groupe Economie, financement et prospective, sous la présidence du professeur Jean-François Dartigues et du professeur Marie-Eve Joël

* Pascale Dorenlot, responsable du pôle Etudes de la Fondation Médéric Alzheimer, est membre du Groupe Comparaisons internationales, présidé par le professeur Joël Colvez et du Professeur Bruno Vellas.

Monsieur Badinter a des arguments au-dessus de tout soupçon !



Je vous invite à visionner la vidéo dont adresse ci-dessous (à copier/coller dans votre fenêtre de recherche)

http://www.dailymotion.com/video/x655iw_robert-badinter-invite-de-rtl-16-ju_news

- vous pourrez ainsi prendre connaissance des arguments justifiés par lesquels Monsieur BADINTER s'oppose à la sacralisation du "régime présidentiel" souhaité par Nicolas Sarkozy, une grande majorité de parlementaires UMP et des partis "franchisés UMP" attachés à la queue leur carosse.

Présentation RTL: "Robert Badinter, sénateur socialiste et ancien président du Conseil Constitutionnel, était l'invité de RTL à l'occasion de l'examen en seconde lecture de la réforme de la Constitution au Sénat. Il a réaffirmé son opposition à ce projet qui ancre selon lui le Sénat à Droite et donne plus de pouvoir au président en devenant physiquement le chef de la majorité. Si le président peut s'exprimer devant le Congrès, on assistera à un "président entrant en majesté". "Les avancées les plus importantes font défaut" estime Robert Badinter. Selon lui, Nicolas Sarkozy veut mettre en place une "monocratie".

note de lucienne magalie : si la réforme est votée la France s'engagera dans un processus de dictature de Parti majoritaire, processus enclenché depuis l'élection de Nicolas Sarkozy .

Voici reprise ci-dessous la dépêche de l'AFP commentant cette interview :

AFP - Mercredi 16 juillet, 10h47

PARIS (AFP) - Le sénateur PS Robert Badinter a refusé mercredi un "sacre à Versailles" du président de la République, en dénonçant le droit d'adresse devant le Congrès qui lui est accordé par le projet de réforme des institutions.

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"Si la révision est rejetée- ce que nul à cet instant ne peut dire- ce n'est certainement pas de la faute de l'opposition", a-t-il dit sur RTL. La réforme doit être soumise aux parlementaires lors d'un congrès à Versailles le 21 juillet. Une majorité des 3/5èmes y sera requise.

"C'est tout simplement à cause" du "maintien par le président et l'accroissement de ses pouvoirs" et de "l'obstination incroyable de la majorité sénatoriale qui entend garder un système absolument antidémocratique", a-t-il jugé, en évoquant le mode de scrutin au Sénat.

L'ancien ministre de la Justice a critiqué le droit d'adresse du président devant le Congrès. "Imaginez la scène: ce sera le président entrant en majesté devant le Congrès, on se lèvera. Il prononcera le message sur l'état de l'union, ça veut dire: louer son bilan et surtout annoncer le programme de l'année à venir".

"Toute sa majorité se lèvera dans une immense ovation à la fin. Le public verra le président de la République physiquement en chef de la majorité. Que devient le Premier ministre dans ce cas-là, tout petit sur son banc parmi les ministres, silencieux?", a lancé M. Badinter, refusant "cette espèce de sacre à Versailles".

Nicolas Sarkozy "tient le gouvernement" et "il tient aussi le Parlement, le législatif, parce qu'il est le chef de la majorité présidentielle", a-t-il affirmé. "C'est la "monocratie"," le pouvoir d'un seul".



avertissement : les publicités figurant au dessous de chacun de mes articles n'ont pas été sélectionnées par mes soins mais ressortent exclusivement du choix de mon hébergeur de blog

Le couple Bruni-Sarkozy en jette trop !


Madame « monmari » ne tarie pas d’éloges sur l’homme aux six cerveaux parfaitement irrigués dont elle est amoureuse, Monsieur »Carlita » ne tari pas d’éloges sur la beauté de son épouse (ex top model) et sur ses multiples talents « sixtilingue » et musicaux (6 langues et trois albums de chansons glamour), et encore cette semaine, les « deux politico- glamour exébition » font la paire à la Une de Paris Match , et pour consolider le tout à la Une de VSD, Nicolas Sarkozy nous présente Pal son père. Une saga feuilleton publicitaire à la gloire d’une famille décomposée et recomposée sous les ors de la République.

Peu à peu des critiques se font au grand jour, et tout récemment, dans son édito politique de 7h45, RTL a critiqué les Unes de cette semaine de Paris Match et de VSD

Hier quand les magazines sont arrivés à la rédaction le journaliste responsable de l’Edito s’est exclamé : « ENCORE » ! et en vérifiant la date du magazine pour s'assurer qu'il s'agissait bien de celui de cette semaine" il a affirmé pour Paris Match que tout cela finalement ne faisait que s'intégrer dans la promotion de l'album de Carla Bruni" auquel se prêtait le Président et pour VSD, sur lequel on peut voir le père du Président de la République, il s’est étonné de voir la famille du Président se prêter au jeu des médias "Après la mère, c'est le père... Quel sera la suite ? …….. Une manière polie de dire « n’en jetez plus la cour est pleine ».

Note :On peut être Président et aimer les variétés glamour, notamment la plus flatteuse pour un homme de son calibre « Ma came à moi c’est mon mec », chanson qui doit flatter son égo mais qui n’en a pas moins déchaîné la fureur colombienne(1), et on peut tout autant être Président et vouloir exposer un portrait de famille pour montrer que l’on n’est pas né de la dernière pluie ; pas de génération spontanée chez les Sarkozy, de la continuité : « dis moi qui est ton père, je te dirai qui tu es » !

En passant chez mon marchand de journaux j’ai pu voir ces deux magazines, à la Une de Paris Match figure le couple présidentiel enlacé et dans les pages intérieures que j’ai feuilletées rapidement figure le couple intimement liés par leurs sentiments d’amour new look , Carlita affalé sur Nico ravi , ce dernier l’œil allumé et la mine comblé et sa Carlita langoureuse, réjouie et assouvie, et à la Une de VSD figurent le Père et le Fils, Nico se la jouant ado évolué et un peu en retrait derrière lui son père Pal souriant, le dominant de son allure désinvolte et décontractée

J’ai parcouru rapidement les articles particulièrement « chiadés » sans acheter les magazines (mon marchand de journaux sait que je lui en achète d’autres moins peopolisant) et encore une fois j’ai pu constater que Monsieur Sarkozy qui censure toujours impitoyablement les initiatives des journalistes qui écrivent sur son couple et sa famille, organise de lui-même comme une star du show bise sa propre publicité, en accord avec ses amis de la presse .

Les articles ont été écrits par des journalistes partisans gagnés à sa cause, et les photos ont été prises par un ancien paparazzi ami du Président de la République", pour résultat les articles sont élogieux, avec une tendance au roman feuilleton politico-glamour parfumé à l’eau de rose de luxe : on veut nous attendrir et nous persuader que nous avons à faire à une famille top model, remarquable et exemplaire dans sa diversité à activités et rallonges multiples, et les photos sont intimistes teintées « bcbg amour sexy » un rien de trop « m’as-tu-vu comme on s’aime et comme on est beaux dans notre bel intérieur ? » : Un nouvel épisode de la story telling brunisarkozienne avec pour décor cette fois l’Elysée, qui sera suivi de bien d’autres pour redorer périodiquement le blason d’un couple présidentiel tout à fait préfabriqué à l’origine par Ségala pour les besoins de la cause et qui comme pour la dégustation des yaourts acides a besoin de pub presque journalière pour se faire digérer, jusqu’à l’overdose ou au vomissement

A l’étranger, les critiques ne sont pas tendres et même très sévères avec le dernier album de Madame Bruni Sarkozy

Outre-manche The Independent, intitulant son article "Première dame... de la guimauve", juge que l'ancien top-modèle chante en "minaudant et d'une voix chétive". En bref, le critique estime que cet opus n'a pas de quoi casser trois pattes à un canard.

Le Guardian a eu du mal à distinguer la chanteuse de la Première dame de France, venue à Londres en début d'année et écrit : : "le plus dur, c'est d'oublier le souvenir de cette femme en manteau Dior gris-colombe très sage, à chaussures plates et au petit chapeau noir que nous avons tous admiré en mars dernier. Quand elle chante, dans "Je suis une enfant", qu'elle reste une petite fille "en dépit de mes 40 ans, en dépit de mes 30 amants", ….. Ça ne colle pas vraiment avec l'idée que vous vous faites de ce qui est présidentiel..." En même temps, quel autre président a épousé une chanteuse et ex-mannequin ?

(1) Mais le pire, alors que la France fait « mumuse » avec les Droits de l’homme, en exhibant Ingrid la Madone martyre de la Colombie, très officiellement, le gouvernement colombien blessé a fait savoir que le texte d'une des chansons du prochain album à paraître de l'épouse de Nicolas Sarkozy, titrée « Tu es ma came » et comportant les vers : «Tu es ma came, Plus mortel que l'héroïne afghane, Plus dangereux que la blanche colombienne » , portait atteinte à la dignité de la Colombie."

Le chef de la diplomatie colombienne, Fernando Araujo, Chef de la diplomatie colombienne, ne s’est pas gêné pour déclarer avec indignation que venant de la bouche de la femme du président de la République Françaises, ces phrases, qui font allusion à la cocaïne colombienne, "sont très blessantes pour [notre] pays."

20 juillet 2008

Chef de parti ou chef d'Etat ? Les institutions en danger de dictature !

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La réforme des institutions est soumise à des pressions intolérables !

Les Sénateurs et les députés dont Convoqués à 15 h 30 Lundi 21 Juillet dans le grand amphithéâtre de l'aile du Midi du château de Versailles, pour se prononcer par vote sur la réforme des institutions, voulue par Nicolas Sarkozy. Certains d’entre eux personnellement en désaccord avec le texte, y compris des membres de l’Ump et des Centristes, se sont abstenus ou ont voté non en première ou en deuxième lecture.

Le vote du Congrès va se jouer à quelques voix, puisque François Hollande a annoncé officiellement que les socialistes voteraient non. Seul un illustre ancien ministre socialiste, Monsieur Lang, en attente de quelque distinction sarkozienne, votera oui.

Au mépris de leurs convictions profondes, les « dissidents nonistes UMP et Centristes » sont soumis depuis plusieurs jours ? disons-le clairement , à des pressions personnelles de la part du Chef de l’Etat, qui entend les faire voter à sa convenance pour le soutenir, laissant une fois de plus son activité de chef de clan prendre le pas sur ses fonctions institutionnelles.

La réforme constitutionnelle doit obtenir la majorité des trois cinquièmes et pourrait être rejetée à quelques voix près, l'Elysée et ses conseillers interviennent abusivement pour ramener ces « nonistes » au bercail et chacun d’entre eux se trouve soumis à des tensions personnalisés selon son « profil ».

Au mépris de leur rôle de Sénateurs et de députés, au service de la Nation, certains d’entre eux ont déjà cédé à la pression et baissé honteusement leur culotte, et renonçant à leur propre conviction, il se sont retrouvés courtisans et partisans plaçant l’intérêt du parti avant celui de la Nation : pour faire court je ne citerai que deux exemple, les députés UMP Hervé Mariton (Drôme) et George Tron (Essonne) viennent d’annoncer leur intention de voter "finalement" oui lundi à la révision constitutionnelle et Monsieur Tron n’a pas hésité à dire sur une chaîne de radio qu’il avait préféré soutenir « le parti »"Notre abstention était jusqu'à présent l'expression modérée de notre scepticisme" ont prétendu les deux députés, mais "un rejet - possible - au Congrès se transformerait en piège pour la majorité

Note : on ne peut être plus explicite, l’intérêt du clan majoritaire passe avant l’intérêt de la nation, une fois de plus nous constatons que des députés élus par des électeurs et payés par les contribuables pour défendre l’intérêt de la nation, se conduisent en partisans dans l’intérêt de leur clan.

Cette annonce intervient alors que de fortes pressions se multiplient pour convaincre les derniers récalcitrants UMP et centristes, de s'abstenir à défaut de voter contre. Monsieur Sarkozy peut se vanter d’avoir obtenu à la dernière minute le ralliement de Monsieur Bernard Debré qui était jusqu’à sa défaite l'un des farouches opposants à la réforme.

Pour certains tout semble se marchander ……L’un d’entre les sénateurs s’est amusé à révéler : « Je ne cesse d'être sollicité, je reçois en ce moment beaucoup de preuves d'amitié …… Si je voulais passer un week-end sympa quelque part, je n'aurais qu'à demander. »

Beaucoup de parlementaires, sénateurs et députés, se sont sentis flattés des invitations de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, certains vaniteux flairant « la bonne affaire » , sont tombés dans le piège des flatteries et des promesses d’autres sont restés fidèles à leur analyse politique

Ainsi, l’un d’entre eux, reçu plus d’une heure en entretien privé, a déclaré : « Quand le président de la République me dit qu'il serait très attaché à ce que je lui manifeste mon soutien une nouvelle fois, ça ne me laisse pas indifférent », mais pour autant il a affirmé avec une détermination qui est toute à son honneur qu'il votera non.

Note : combien de sénateurs et députés écouteront-ils la voix de leur conscience ?

D’autres déterminés dans leur décision finale, influencé ou pas par Nicolas Sarkozy, garde avec prudence leur intention secrète.

« Je réponds simplement à la question qui m'est posée », se justifie un deuxième député invité lui aussi rue du Faubourg-Saint-Honoré : « Le président m'a dit qu'on était amis depuis longtemps, et qu'on le resterait, même si je votais non », rapporte-t-il, mais il ne dévoile pas son intention et fait l’impasse : « Je voterai en conscience. »

Note : la conscience de ce député actuellement soumise à pression « amicale » saura-t-elle s’affranchir au moment du vote pour lui permettre de voter selon sa propre détermination ?

La question du redécoupage électoral alimente l’angoisse de nombreux députés de voir leur circonscription supprimée. Alain Marleix, le secrétaire d'Etat chargé du redécoupage des circonscription a appelé certains « hésitants » pour les détourner de leurs préoccupations en leur parlant surtout de la réforme des institutions, dont il n’est pas fonctionnellement en charge, en leur concédant de temps en temps pour les rassurer , qu'il va y avoir un redécoupage électoral mais qu’ils n’ont aucun souci à se faire ….

Enfin il semblerait d’après des confidences faites par un ancien ministre de teinture chiraquienne que des « promesses de postes ou de maroquins » ont achetés le « oui » de certains parlementaires qui s’étaient habilement prononcé pour le « non », et cet ancien ministre a dénoncé des « débauchages et des médiocrités dont on avait perdu l'habitude depuis longtemps » et à cette occasion il a prévenu : « J'espère que la liberté de vote sera assurée », en rappelant que « le mandat impératif n'existe pas ».

Il n’en demeure par moins que relancés par les appels téléphoniques, des Conseillers élyséens, relayés par les appels de Nicolas Sarkozy lui-même, depuis Marrakech où il passe le week-end, les députés qui voteront non demain, auront fait preuve d'une réelle estime de leur mandat et de leur conviction. Seront-ils nombreux …. ? Nous le saurons demain.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...