14 juin 2008

De Jean Masbou : Le "NON" affirmé de l'Irlande

Ci-dessous je vous invite à lire un excellent article de mon correspondant Jean Masbou, pseudonyme Duboubou1, dont la réflexion avisée rejoint celle d’une majorité de Français dont la mienne !

Le " NON " affirmé de l'Irlande !

Par « duboubou1 »

En fait pas une très grande surprise car les sondages indiquaient une nette poussée du "NON " ces derniers jours et déjà l'effervescence était sensible dans toutes les institutions européennes où l'on parlait déjà du fameux plan B.

..." ce misérable petit bout d'Europe " vient de jouer tout à fait démocratiquement au grain de sable qui vient gripper la belle mécanique !

Que se serait-il passé en douce France si notre Président aux cinq cerveaux ne nous avait pas confisqué notre droit de regard avec la complicité de l'assemblée des grands chantres du libéralisme solidaire ? Nos voisins irlandais viennent d'infliger au microcosme politique européen bien fourni en notables et en aspirants notables un coup de semonce percutant ! Il faut bien reconnaître que cela tombe plutôt mal alors que la France accède à la Présidence …

Tout de même ne comptez pas trop sur nos larmes de crocodiles car nous aurions voté vraisemblablement comme les Irlandais si nous n'avions pas été privés de vote. Toutefois les accrocs français à cette Europe des nantis et ceux des états déjà membres ne vont sûrement pas baisser les bras et nous nous posons la question : à quelle sauce vont-ils pouvoir accommoder nos amis irlandais afin que leur Europe puisse finir sa mise en place et élire son roi président, sans qu'ils se préoccupent des aspirations véritables des peuples ébahis et troublés par tant de détermination et d'arrogance !

Faire croire au peuple que des jours meilleurs viendront dés que sa construction sera achevée n'est pas si évident ! Et c'est sans doute l'attitude du Commissaire en chef de la Commission, le tonitruant Barroso, qui s'est fritté avec les pêcheurs, les routiers et les paysans qui a grandement favorisé cette révolte irlandaise et déclenchera d'autres crises dans d'autres pays sans tarder !

L'alerte qui vient de se déclencher va-t-elle rendre un peu de lucidité à tous ces affairistes européens ou alors connaîtrons-nous une crise dure et dangereuse ? Il est encore un peu tôt pour l'affirmer mais l'éventualité n'est pas à exclure.

Merci encore à l'Irlande d'avoir pris le relais de la France. Peut-être que ces personnages finiront par comprendre que de l'Europe de la finance seule, le peuple n'en veut pas !

LE NON IRLANDAIS

Enfin une leçon démocratique pour les « têtes de file » européens Monsieur Sarkozy, Madame Merkel et Monsieur Barroso !

Je vous présente l’article qui a été publié le 13 Juin sur le site « Le POINT .Fr » dans lequel sont relatées les déclarations de différents Chefs d’Etat, Ministres et personnalités des Etats membres. Le NON irlandais qui était prévisible, pour qui suit cette affaire depuis le début, ne peut surprendre le peuple Français qui avait rejeté part voie référendaire la constitution s’est vu voler par la suite son droit référendaire pour souffrir de se voir imposer le Traité de Lisbonne par le vote du Parlement.

Pouvons-nous espérer que les responsables des pays de l’UE, en recevant cette leçon de démocratie, comprennent que les peuples de l’UE aspirent à s’exprimer par voie référendaire sur le sort économique et social de l’Europe.

Voici l’article publié sur le site Le Point.fr le 13/06/2008 à 18:48 - Modifié le 13/06/2008 à 19:30 sous le titre :

« NON IRLANDAIS : Les regrets de Merkel et Sarkozy,

Barroso appelle à la poursuite des ratifications"

(De Marc Vignaud et Cyriel Martin)

« L'Irlande a rejeté le traité européen de Lisbonne. De l'aveu même du Premier ministre irlandais Brian Cowen, c'est une "immense déception" et un "revers potentiel" pour l'Union européenne. Si les dirigeants européens sont sonnés, ils considèrent que le texte "n'est pas mort". Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le Premier ministre Slovène Janez Jansa, dont le pays préside l'UE affirment que "les dirigeants européens devront décider lors du sommet européen des 19-20 juin comment continuer". Toutefois, certaines voix appellent déjà à arrêter le processus de ratification dans les autres pays.

José Manuel Barroso, président de la Commission européenne : "Les ratifications qui restent à faire doivent continuer à suivre leur cours. Nous devons continuer afin d'avoir une image d'ensemble de l'opinion de tous les États membres."

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy : "Nous prenons acte de la décision démocratique des citoyens irlandais avec tout le respect qui lui est due, même si nous la regrettons. [...] Le traité de Lisbonne a été signé par les chefs d'État ou de gouvernement des 27 États membres et la procédure de ratification est déjà achevée dans 18 pays. Nous espérons donc que les autres États membres poursuivront le processus de ratification."

Jean-Claude Juncker, président de l'Euro groupe et Premier ministre luxembourgeois : "Le traité de Lisbonne ne pourra pas entrer en vigueur au 1er janvier 2009, comme initialement prévu. [...] Cette décision n'est pas bonne pour l'Irlande, elle n'est pas bonne pour l'Europe et elle n'est pas bonne pour le Luxembourg". [...] Le processus de ratification doit se poursuivre dans les États membres qui ne l'ont pas encore ratifié. Chaque État membre est en droit de se prononcer. [...] La semaine prochaine, le Premier ministre irlandais devra expliquer devant le Conseil européen à Bruxelles les raisons du non et comment procéder pour sortir de cette crise. Il n'y a pas de plan B, le traité de Lisbonne était le plan B", a conclu le Premier ministre luxembourgeois.

Miguel Angel Moratinos, ministre espagnol des Affaires étrangères : "Le non de l'Irlande au traité de Lisbonne n'est pas une bonne nouvelle, mais l'Europe ne va pas s'arrêter et une solution sera trouvée."

Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères et ancien vice-président de la Commission européenne : "Il s'agit d'un coup grave à la construction européenne, qui ne permet plus désormais l'adoption de décisions essentielles sur la sécurité, l'immigration, la politique énergétique ou la protection de l'environnement. Le chemin de l'intégration européenne ne doit cependant pas s'arrêter."

Le président de la République italienne, Giorgio Napolitano : "Il est impensable de repartir de zéro. On ne peut pas penser non plus que la décision d'un peu plus de la moitié des électeurs d'un pays qui représente moins de 1 % de la population de l'Union puisse arrêter l'indispensable processus de réformes" communautaires et l'adoption du Traité. [...] L'heure est venue d'accomplir un choix courageux pour ceux qui veulent donner un développement cohérent à la construction européenne, laissant en-dehors ceux [...] qui menacent de la bloquer."

Le président tchèque Vaclav Klaus : "Le projet de traité de Lisbonne a pris fin aujourd'hui avec la décision des électeurs irlandais et il n'est plus possible de poursuivre sa ratification. Le 'non' des Irlandais est "une victoire de la liberté et de la raison, sur les projets élitistes artificiels et la bureaucratie européenne. Dans un seul pays (sur les 27 de l'UE), les politiciens ont permis aux citoyens d'exprimer leur opinion. Le résultat est une information claire pour tous". »

13 juin 2008

Rappel pour mes lecteurs

(1) Vous pouvez laisser un commentaire en cliquant sur la rubrique "commentaires " figurant à la fin des articles

(2) Si vous préférez m'adresser un commentaire à titre personnel utilisez mon adresse mail :

magalinews@hotmail.com

3) je viens d'ajouter un conte dans mon second blog:

http://cahiersdemagalie.blogspot.com

Mariage ou pas, Nul n'est censé ignorer La Loi !

Article de Lucienne PONS - dimanche 8 juin 2008

« DURA LEX SED LEX » .... LA LOI EST DURE MAIS C'EST LA LOI, disaient les romains ....

Mariage ou pas, nul n'est censé ignorer la Loi

Rappelons les faits : un homme de religion musulmane avait découvert le soir des noces, en juillet 2006, que son épouse n'était pas vierge. Celle-ci fut ramenée séance tenante à ses parents par le père de l'époux, qui a déclaré que sa famille était «déshonorée». Le mari avait décidé dès le lendemain de se séparer de son épouse et l'avait assignée en justice le 26 juillet 2006.

Me Xavier Labbée, avocat du mari, avait conclu l’assignation par le rappel de l’appartenance des deux mariés à « une communauté où une tradition veut que son épouse demeure vierge jusqu'à son mariage »

Le tribunal de grande instance de Lille a annulé en Avril 2008 ce mariage "pour erreur sur les qualités essentielles" de la conjointe car elle avait menti avant son mariage sur sa virginité en affirmant qu’elle était « chaste ».On remarquera que dans l’énoncé du jugement le mot « chaste » a été écrit au lieu du mot « vierge » qui figurait dans l’assignation.

Or l’erreur sur la personne et les qualités essentielles de la personne, s’apprécient selon les principes du droit français et non selon l’appréciation subjective de l’un ou l’autre des époux, en l’occurrence dans le cas présent appréciation subjectif de l’époux, qui considérait que la virginité de la personne épousée était pour lui « une qualité essentielle ». Cette motivation personnelle aurait dû être écartée par le Juge (sauf à se plier illégalement à la" dictature "de l'époux) mais tout au contraire semble avoir été retenue implicitement pour prononcer le jugement d'annulation.

L’article 180 du Code civil stipule que s'il y a eu erreur sur la personne ou sur des qualités essentielles de la personne, l'autre époux peut demander la nullité du mariage.

Nul n’est censé ignorer la loi. S’imaginer que l’on puisse au titre de l’article 180 du code civil considérer comme un mensonge l' aveu de chasteté et le silence d’une nouvelle mariée sur sa virginité perdue avant le mariage, et considérer que la virginité est une qualité essentielle de la personne en s'appuyant sur l'article 180 du Code civil, ne peut être admis en l’état actuel de notre législation.

Le mariage civil est une institution et au regard du droit français ne peut être annulé en invoquant des motifs religieux ou coutumiers à la convenance de l’un ou l’autre des époux, même au prétexte de mensonge. Si tel était le cas la porte serait ouverte à tous les abus et le moindre prétexte pourrait être invoqué.

Que faut-il entendre par « erreur sur la personne ou les qualités essentielles de la personne» ?

Rappelons qu’au sens juridique des dispositions de l’article 180, « l’erreur sur la personne ou les qualités essentielles de la personne » peuvent entraîner l’annulation du mariage et qu’elles restent à l’appréciation du Juge. Le mariage civil est une institution et, au regard du droit français, ne peut être annulé en invoquant des motifs religieux ou coutumiers à la convenance de l’un ou l’autre des époux, pas plus que le mensonge s’il ne porte pas sur des cas d’annulation admis en Droit Français. Si tel était le cas la porte serait ouverte à tous les abus et le moindre prétexte pourrait être invoqué.

Or l’annulation a été prononcée en validant implicitement une coutume qui est encore assez courante chez les musulmans, bien que non formellement prescrite par le Coran, annulation que le Droit Français ne saurait admettre en respect des principes constitutionnels de la liberté et de l’égalité des sexes. Des réactions contre cette annulation émanant de personnalités des milieux associatifs, juridiques, politiques (y compris dans les rangs de l’UMP), se sont fait entendre et se sont accentuées lorsque la garde des sceaux dans un premier temps a défendu la décision rendue par le tribunal de grande instance de Lille, en estimant que l'annulation de ce mariage était "aussi un moyen de protéger cette jeune fille" en émettant l'hypothèse que la femme avait souhaité se séparer assez rapidement. "La justice est là pour protéger les plus vulnérables", a ajouté la ministre de la justice, en précisant que la "décision civile, avec le consentement des deux parties, a été prise par un critère juridique, à savoir une erreur sur la qualité essentielle de la personne pour une des parties".

Or pour une annulation juridique du mariage le consentement des deux parties ne peut être invoqué et la virginité rappelons- le ne peut être considéré en droit français comme une erreur sur la qualité essentielle de la personne.

Il me semble qu’un divorce par consentement mutuel aurait ménagé la susceptibilité de la jeune épousée. Sans doute les avocats et les époux ont-ils voulu éviter une procédure de divorce. Pourtant le divorce par consentement mutuel institué en 2004 n’impose pas aux époux de divulguer les motifs de leurs discordes, et il aurait eu l’avantage de ménager la réputation de la jeune épousée, dont la susceptibilité est mise à mal aujourd’hui par les protestations et les polémiques qui se sont justement élevées au vu du motif de cette annulation qui apparait pour les juristes comme un détournement ou un contournement de l’article 180 du Code civil.

C’est à juste titre que cette qualification d' "erreur sur des qualités essentielles de la personne", notion qui permet à l'autre époux, en vertu de l'article 180 du code civil, de demander la nullité du mariage, a été contestée par Monsieur Jean Paul Delevoye, médiateur de la République, qui a précisé le contexte légal et juridique en déclarant : "La sexualité, à la différence du divorce, de l'identité, de la tutelle curatelle ou encore de la nationalité de la personne, reste du domaine de la sphère privée et chacun est libre de disposer de son corps comme il l'entend », et d’après l'analyse de ses services, "la virginité n'est pas du tout une qualité essentielle d'une personne."

M. Delevoye, Médiateur de la République, a attiré l’attention sur les conséquences qui serait engendrées par cette jurisprudence :"Demain il va y avoir une multiplication des nullités du mariage et on pourra avoir des jeunes filles qui pourraient subir des opérations chirurgicales pour se refaire l'hymen», et il a précisé que cette décision de justice est "contraire à l'esprit de la laïcité et très réducteur par rapport au statut de la femme".

Monsieur Frédéric Lefebvre, porte-parole de l’UMP, pour ne citer que lui, a souhaité, vendredi 30 mai, que la chancellerie "déclenche un recours dans l'intérêt de la loi pour dire le droit …… C'est une mise en cause de l'égalité hommes-femmes, les hommes ne pouvant être mis en cause pour les mêmes motifs".

Face au tollé provoqué par sa première interprétation et sous la pression de l’Elysée qui craignait le scandale politique, la garde des sceaux qui soutenait ce jugement en lui prêtant un caractère privé, a été amenée, le Lundi 12 Juin à annoncer, à contre cœur et avec rage, qu'il y aurait appel, en reconnaissant que « cette affaire privée ** dépassait la relation entre deux personnes et concernait l'ensemble des citoyens de notre pays, et notamment les femmes». La chancellerie a estimé que cette annonce de la ministre avait apaisé ce débat devenu une véritable « question de société.

** Erreur de la ministre, le mariage civil et ses suites ne sont pas des affaires privées ! Le mariage est une institution, un acte public, juridique et solennel par lequel un homme et une femme s’engagent l’un envers l’autre dans la durée, devant et envers la société, pour fonder ensemble un foyer. En se mariant, les époux font ensemble une double démarche : ils acceptent et reconnaissent l’institution du mariage et la loi commune qui la régit, mais en retour, ils demandent à la société de reconnaître l’existence et la valeur de leur engagement mutuel et de leur assurer la protection de la loi. Le mariage civil, qui n’est pas une simple formalité administrative, ne commence et ne s’achève pas le jour de la cérémonie.

Certains aurait préféré que cette affaire soit portée à la Cour de cassation ce qui aurait eu pour effet de « dire le droit » mais dès Lundi, la ministre de la Justice, Madame Rachida Dati, avait demandé au procureur général de Douai que le parquet de Lille interjette appel du jugement du TGI de Lille.

D’après le ministère de la justice « L'appel est le recours logique qui va permettre à trois magistrats de réexaminer l’affaire, chacun fera valoir ses arguments » y compris le parquet, absent lors du jugement d'annulation. "Pour l'instant l'appel vient juste d'être enregistré à la cour d'appel. Il faut maintenant que l'audiencement fixe une date (pour une nouvelle audience).

Certains commentateurs et juristes ont estimé que les conclusions du parquet général devraient porter sur le fait que "la référence à la virginité n'est pas compatible avec l'ordre public car elle porte atteinte à la dignité des femmes et à l'égalité des sexes".

Bien que la chancellerie ait estimé que l’annonce de l’appel « avait apaisé le débat devenu une véritable question de société », dès le lendemain Mardi 3 juin à l’Assemblée nationale, cet apaisement à été interrompu par un débat tumultueux qui s’est élevé lors de la séance des questions d’actualité à l’Assemblée, lorsque la Garde des Sceaux a du s’expliquer sur sa tardive décision de faire appel du jugement qui a annulé ce mariage pour cause « de mensonge sur sa virginité ».

«Il y avait un consentement entre les deux époux pour faire annuler le mariage, leur demande se fondait sur une exigence de confiance au sein du couple», a répondu Madame Dati en réponse à la question de Nicole Ameline, avant de justifier la décision d’appel : «D’autres cas se présenteront peut-être demain, où il n’y aura pas de consentement des deux époux. On ne peut admettre que l’action en nullité du mariage puisse être exercée au motif de la non-virginité.»

Madame Dati aurait du en rester là pour consolider « l’apaisement », mais à cette occasion, elle a choisi de déplacer la question en la dirigeant sur le terrain de l’affrontement politique en attaquant avec une grande violence verbale les membres du groupe socialiste: «Dans cette affaire, mesdames et messieurs les membres du groupe socialiste, je n’ai pas entendu un mot de votre groupe pour la jeune fille qui attendait cette décision de justice.»

Ces propos ont immédiatement déclenché sur les bancs de la gauche un chœur de protestations indignées , ponctué d’appels à la «démission» , mais Madame Dati avec force et en se détachant des notes qu’elle avait préparées s’est lancée , en élevant la voix avec une fureur inattendue dans une diatribe passionnée pour défendre ses convictions personnelles, en pointant du doigt les rangs socialistes : «Vous brandissez des mots, vous brandissez des concepts déconnectés de la réalité. Oui, je le redis, cette décision de justice a protégé cette jeune femme», a-t-elle martelé, et a poursuivi en accusant la politique d’intégration des socialistes: «Mais qui, sinon vous, membres du groupe socialiste, a appliqué la politique des "grands frères", abandonnant ainsi d’innombrables jeunes filles entre leurs mains ? C’est à l’échec de votre politique d’intégration que nous devons faire face ! Alors, Monsieur Ayrault [président du groupe PS), vous pouvez m’attaquer car j’ai échappé à votre politique qui a suscité le repli identitaire. C’est ce qui vous dérange !».

(Certains commentateurs et les médias par la suite ont fait remarquer que la Ministre de temps en temps consultait un document qu’elle tenait en main gauche et que cette « sortie » était préméditée)

Ces accusations ciblées contre le groupe socialiste et l’évocation de la politique « des grands frères »et de son expérience personnelle tout à fait déplacées et hors sujet dans le débat ont achevé de mettre « le feu » à l’assemblée et les voix de beaucoup de députés y compris de la majorité se sont élevés pour protester avec indignation et sur les rangs de la gauche le mot « démission » a plusieurs fois fusé.

Puis revenant à ses fonctions, après cet intermède violent, la garde des Sceaux a ensuite admis qu'il n'était «pas question d'admettre la procédure en nullité» d'un mariage «pour le seul motif de la non virginité. » « Il ne doit pas y avoir d'ambiguïté sur l'interprétation de la loi» a-t-elle reconnu.

Rappel : Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée, avait expliqué mardi matin qu'il faudrait envisager «une évolution du droit» si la procédure d'appel confirmait l'annulation de l'union. Le PS a également demandé une loi sur la question.

Pour le député UMP Lionnel Luca une solution pour éviter toute interprétation de l’article 180 du Code civil serait de le réformer en écartant les mœurs comme motif d'annulation d'un mariage »

Dès qu’un problème se pose on se propose de légiférer ! Soit …. , mais, en l’occurrence, à mon humble avis, comme il est impossible de lister et de délimiter dans le corps d’un article, tous les cas possibles d’ erreurs sur la personne et de définir à l’avance les « qualités essentielles de la personne », en fonction des « mœurs » qui peuvent évoluer ou régresser avec le temps, il serait sans doute plus simple de modifier l’article 180 du code civil en stipulant que « l’ erreur sur la personne ou sur des qualités essentielles de la personne », ne peuvent s’apprécier que par rapport aux critères juridiques du Droit Français en vigueur, régissant le droit et les obligations des personnes en dehors de toute référence aux mœurs religieuses, culturelles ou rituelles .

Quoiqu’il en soit, le procureur de Lille a fait appel mardi du jugement, à la demande du ministre de la Justice Rachida Dati et de plus, a saisi le juge des référés pour demander l'arrêt de l'exécution du jugement d'annulation du mariage rendu le 1er avril par le tribunal de Lille, action justifiée par le fait que l'avocat de l'époux, Me Xavier Labbée, avait demandé dès lundi aux services de l'état civil de la mairie de Mons-en-Barœul (Nord) - où l'union avait eu lieu - de transcrire le jugement d'annulation du mariage.

("L'arrêt de l'exécution provisoire" du jugement d'annulation rend impossible un nouveau mariage de l'un ou l'autre des ex-époux. En cas de nouvelle union, la cour d'appel de Douai ne pourrait plus que confirmer l'annulation du premier mariage, car sinon il y aurait bigamie et le procureur de Lille a agi pour éviter cette hypothèse.)

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Les réactions des avocats des deux parties et des intéressés eux même avant et depuis la décision d’appel :

Les avocats tentent de replacer l’affaire dans la « sphère privée »en évoquant l’émotion et le malaise de la jeune épouse depuis la décision d’appel :

Me Charles-Edouard Mauger, l'avocat parisien de l'ex-épouse, a déclaré que sa cliente se sentait "très, très mal" depuis qu'elle avait appris la décision d'appel, alors que l'annulation de son mariage lui avait apporté "du soulagement".

La jeune femme étudiante infirmière âgée d'une vingtaine d'années, l'a appelé lundi soir pour lui dire: "Je refuse! Je ne suis pas d'accord avec l'appel parce que j'ai ma vie à reconstruire. Je n'ai pas à être victime du système politique".

"J'ai acquiescé (à l'annulation du mariage), ce n'est pas moi qui ai demandé à ce que ce soit médiatisé, à ce qu'on en parle et que ça dure dans le temps, ce que je veux c'est qu'on respecte ma volonté".

D’après Me Mauger, «Il aurait été plus serein de ne pas faire appel, de poser le débat … et de s'acheminer vers une modification de l'article 180, en indiquant que la notion de non-virginité ne pourrait pas être invoquée en tant que qualité essentielle permettant d'annuler un mariage. Et là tout serait réglé»,( d’après lui ! )

De son côté, la jeune femme qui a accepté la décision de justice comme un soulagement, et qui n’a apparemment toujours pas compris qu’il s’agit d’une question de société intéressant tous les citoyens, s’est expliquée dans le « Nouvel observateur » en replaçant la question sur le plan personnel et subjectif : « Depuis le début, je subis tout dans cette histoire. Que l'on puisse faire appel du jugement alors que je n'ai rien demandé me révolte », en précisant qu'elle « ne revendique rien », qu’elle n'est « pas le leader d'un mouvement » et aspire à vivre tranquillement.

« Entendre parler de moi, c'est très difficile »

On peut comprendre l’émotion et le malaise de cette jeune femme, mais le droit français n’a pas à s’aligner sur son acquiescement et sa volonté, elle vient donc de l’apprendre à ses dépens.

L’avocat du mari Me Xavier Labbée s’est lui aussi exprimé en expliquant qu’il avait opté pour la procédure de 'nullité relative' « car c'est celle qui correspond le mieux" à la situation, "Le divorce sanctionne un manquement aux obligations issues du mariage comme l'infidélité. Ici, il y a un vice dès le départ" et il a ajouté "Il ne faut pas faire de cette affaire une résurrection d'un retour à la religion et à l'obscurantisme. C'est tout simplement une application des règles de la nullité du mariage"(*)

(* d’après lui bien entendu)

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Le Président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, n'a pas exclu mardi que le Parlement se saisisse de ce dossier en cas de rejet de l'appel en déclarant devant la presse : "Ce n'est pas exclu qu'on soit conduit à faire évoluer notre droit. On va voir la décision d'appel et si la décision d'appel, en évidence, soulève une question de respect des droits fondamentaux de la personne, en l'occurrence de la femme, les parlementaires seront naturellement appelés à y réfléchir et a en tirer les conclusions".

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A ce jour, la tempête des polémiques continue, aiguisée par la politisation de l’affaire, indépendamment du fait que Monsieur Sarkozy a tenu Mercredi en Conseil des Ministres à soutenir sa ministre Dati attaquée de toutes parts.

lundi 9 juin 2008

Mariage annulé à Lille : l'affaire se complique

L’affaire du mariage annulé à Lille en Avril se complique :

(1)La Juge reçoit des menaces anonymes d'intimidation

(2) Quelques 150 eurodéputés considèrent que, contrairement à la décision du tribunal de grande instance de Lille, la virginité d'une femme n'est pas une qualité essentielle de la personne. Pas plus d'ailleurs que pour un homme" …… et adressent une pétition à Rachida Dati.

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(1) La Juge a reçu des lettres anonymes d'intimidation :

EXTRAIT de « C.J (lefigaro.fr) avec AFP »

08/06/2008 | Mise à jour : 19:49 |

« La juge du tribunal de grande instance de Lille, qui a pris la décision d'annuler un mariage parce que l'épouse avait menti sur sa virginité, a reçu des lettres anonymes d'intimidation.

Les protagonistes du mariage annulé de Lille, pour cause de mensonge de l'épouse sur sa virginité, sont pris dans un tourbillon, qui les dépasse. La magistrate du tribunal de grande instance de Lille, en charge du dossier et qui a pris la décision polémique d'annuler l'union, « a reçu des menaces, des lettres anonymes de menaces», a révélé sans autre précision, sur Canal+, Rachida Dati Dati. Des tentatives d'intimidations, qui ont poussé la juge a déposé plainte pour outrage à magistrat et une enquête est en cours.

Sur le fond du dossier, la garde des Sceaux, invitée de Canal +, a regretté des «emballements ». Elle a aussi défendu sa décision de finalement faire appel du jugement alors qu'elle avait estimé dans un premier temps qu'il pouvait être un moyen de «protéger» les personnes. «Je n'ai pas changé d'avis», a insisté la ministre. «J'ai fait appel pour que les avocats puissent étayer leurs conclusions, leurs demandes», a-t-elle expliqué en soulignant également que la procédure d'appel prévoit qu'»il y aura trois magistrats (et non plus un seul) qui rendront une décision plus circonstanciée». L'élue parisienne a répété que cette décision avait pour but de «protéger» l'épouse. «Toute décision de justice est une décision protectrice». Rachida Dati a redit que «ce n'est pas la non-virginité qui a impliqué l'annulation du mariage. C'est qu'il y a eu mensonge», en vertu de l'article 180 du Code civil qui permet l'annulation du mariage en cas d'erreur «sur les qualités essentielles de la personne».

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(2) les eurodéputés protestent et adressent une pétition à Rachida Dati

EXTRAIT du site " LEMONDE.FR " - AFP | 06.06.08 | 17h21 • Mis à jour le 06.06.08 »

"Nous signataires, considérons que, contrairement à la décision du tribunal de grande instance de Lille, la virginité d'une femme n'est pas une qualité essentielle de la personne. Pas plus d'ailleurs que pour un homme." C'est en ces termes que cent cinquante eurodéputés ont fait parvenir, vendredi 6 juin, à Rachida Dati, ministre de la justice, une pétition pour protester contre la décision de l'annulation d'un mariage parce que la mariée avait menti sur sa virginité.

Et les signataires d'ajouter : "Il s'agit là d'un précédent dangereux qui ne peut que conforter certains fondamentalistes dans leur combat archaïque alors que justement l'un des remparts contre ce fanatisme devrait être le droit. Nous voyons là une régression grave contre laquelle nous nous élevons."

Ce texte est signé par des parlementaires de tous horizons politiques (socialistes, conservateurs, libéraux, communistes, Verts). "Ce combat va au-delà des clivages politiques et ne sert qu'une seule cause, la dignité humaine", explique Martine Roure, eurodéputée socialiste française, dans une lettre qui accompagne la pétition envoyée à Rachida Dati. »

Pour nous, il nous reste en nous plaçant dans le cadre strictement juridique de cette affaire, d'attendre avec sagesse le résultat de l'appel.

11 juin 2008

Chronologie du mariage annulé

Point sur l’affaire :

Le 26 juillet 2006, la mariée trouve dans sa boîte aux lettres une invitation à se rendre chez l'huissier : elle est assignée par le mari devant la justice pour l'annulation de leur mariage.

Me Xavier Labbée, avocat du mari, a conclu son assignation par le rappel de l’appartenance des deux mariés à « une communauté où une tradition veut que son épouse demeure vierge jusqu'à son mariage »


La mariée prend alors un avocat et Me Charles-Edouard Mauger, du barreau de Paris, se souvient de sa propre réaction quand il a lu l'assignation et les motifs de la demande en annulation : «J'étais ulcéré, tout comme Elisabeth Badinter aujourd'hui, que l'on puisse traiter de la sorte un être humain et accorder autant d'importance à cette virginité.»

Après un an de statu quo, la mariée «consent» à l'annulation. Elle l’écrit à son avocat. Celui-ci peut faire part de son «acquiescement» à la magistrate en charge du dossier à la première chambre du tribunal de Lille. Et Me Mauger avocat de la mariée précise : «L'acquiescement concerne l'annulation de l'union, pas les motifs de cette annulation.

Note : Contrairement à que certains commentateurs ont prétendu ,la jeune mariée n’a pas acquiescé aux motifs de l’assignation qui rappelons le faisait référence à une communauté où une tradition veut que son épouse demeure vierge jusqu’à son mariage » mais seulement à l’annulation.

.Par la suite dans sa plaidoirie Me Xavier Labbée avocat du marie plaide «Ce qui a blessé mon client, c'est le mensonge, si elle avait dit la vérité avant le mariage, il l'aurait acceptée. Après, il n'avait plus confiance. Il n'y a rien de religieux là-dedans.»

Note : L'avocat semble oublier ou feint habilement d’ignorer qu'il a conclu son assignation par le rappel de l'appartenance des deux mariés à «une communauté où une tradition veut que son épouse demeure vierge jusqu'à son mariage».
Pourtant l’assignation est une pièce essentielle de l’ouverture de la procédure mais on voit bien que l’avocat habilement dirige sa plaidoirie sur le « mensonge »

Le jugement, rendu le 1er avril par une magistrate de Lille, ne reprend pas l'argument communautariste ou religieux. Il se base sur l'article 180 du Code civil. La juge, qui n'a jamais rencontré ni l’époux, ni l’épouse, s'est fondée sur les conclusions écrites de leurs avocats, qui expliquent en substance qu'en lui faisant croire qu'elle était vierge la mariée savait qu'elle trompait son mari sur une qualité essentielle à ses yeux.

note : rappelons que la mariée n'avait jamais avouée qu'elle était vierge, mais qu'elle avait simplement affirmé avant le mariage qu'elle était "célibataire et chaste"

En avril, la décision tombe : l'annulation est officialisée par la justice.

Me Mauger avocat de la jeune femme déclare à la suite de la décision judiciaire que la jeune femme était très heureuse». Elle lui a dit : «Je revis.» …….

Et l’avocat du mari déclare : «Elle n'est condamnée à rien ! C'est juste un effacement du mariage, elle n'a même pas à porter le fardeau de l'étiquette de femme divorcée», insiste l'avocat du mari.

note : à ce moment toutes les personnes intéressées dans l'affaire sont satisfaites et se lavent les mains comme Ponce Pilate, sans se préoccuper des suites jurisprudentielles qui s'ensuivront pour tous les citoyens dans le futur, dans le cadre d'une procédure analogue fondés sur les mêmes motifs ! .......Oui mais pas pour longtemps !

Comment l’affaire a été médiatisée :

Puis Me Xavier Labbée, avocat du mari (flairant la bonne affaire et peut-être un marché porteur, selon des articles de presse) ou peut être plus simplement pour faire commenter ce jugement novateur en la matière , transmet le jugement, digne d'un cas d'école, à Pascal Labbée, son propre frère, lui aussi avocat, et par ailleurs rédacteur de commentaires de décisions de justice pour le recueil Dalloz. Le 22 mai, Pascal Labbée, publie dans le recueil Dalloz une note concernant l'annulation ……….. Mais il omet bizarrement (ou intentionnellement ? ……) de donner le nom de l'avocat du mari, son propre frère.

La note publiée dans le recueil n'échappe pas aux médias qui informent alors le public en reprenant les motifs réels, contenus dans l’assignation : «une communauté où une tradition veut que son épouse demeure vierge jusqu'à son mariage».

Note : il ne s’agit donc pas d’une extrapolation journalistique mais bien des motifs réels de la demande en annulation du mariage figurant dans l’assignation.

Mais dans un premier temps le ministère public déclare , «La justice n'a pas annulé le mariage parce qu'elle n'était pas vierge, mais parce qu'il y a eu erreur sur une qualité essentielle», et ce sans aucun pour tenter d’endiguer un flot de protestations qui commence à s’élever de la part de personnalités importantes des milieux politiques, des mouvements féministes et autres associations et de simples particuliers, tous indignés par le Jugement de Lille.

Pressée par l’Elysée, la Garde des sceaux demande au parquet d’interjeter appel et nous avons tous suivi la médiatisation générale de cette affaire qui s’est étendue par la suite à l’Europe, sans compter la politisation de cette affaire au sein même de l’assemblée Nationale au cours d’une séance mouvementée et une passe d’armes entre Rachida Dati qui s’est égarée à attaquer verbalement les députés du Groupe socialistes avec une fureur non contenue en s’égarant sur des appréciations personnelles et « hors sujet », avant de déclarer revenant à ses fonctions qu'elle ferait interjeter appel par le Parquet.

Les intéressés se retrouveront donc, par avocats interposés, de nouveau devant la justice en appel. «Il s'agira de dire si la virginité peut être considérée comme une qualité essentielle d'une personne», indique le porte-parole de la chancellerie.

Note : on voit bien que la chancellerie n’ignore pas et reprend bien en considération les motifs initiaux et réels de l’assignation et qu’il s’agira de dire en appel si la virginité peut être considérée comme une qualité essentielle d’une personne »

Si la réponse est non, et s'ils ne trouvent pas d'autres raisons d'invoquer à leur demande, les magistrats de la cour d'appel de Douai pourraient invalider l'annulation et obliger, au nom des principes supérieurs du Droit Français à ce qu’ils restent mariés, s’ils n’ont pas d’autres motifs à invoquer ;

Dans ce cas les mariés auraient le choix soit de se pouvoir en cassation ce qui les conduiraient à une procédure longue et difficile , soit de demander un divorce par consentement mutuel, procédure la moins contraignante à mon avis.

09 juin 2008

Le Mensonge !

Le mensonge pour être retenu comme motif d'annulation doit s'apprécier à mon sens par rapport aux critères légaux et juridiques du Droit Français régissant les droits et obligations des personnes, et du mariage;

Les mœurs, traditions culturelles ou rituelles etc ..... croyances spirituelles ne doivent et ne peuvent être prises en considération par le droit français en matière de virginité

L'obligation de virginité pour l'épouse ne figurant pas dans les textes légaux Français comme condition pour la validité du mariage, et la jurisprudence pour le moment n'existant pas sur une tel sujet, le mensonge de la jeune épousée n'aurait pas dû être retenu par la Juge.

De plus "les qualités essentielles de la personnes" ne peuvent être appréciées subjectivement par l'un ou l'autre des époux à l'encontre de l'autre, mais restent du domaine de l'appréciation du Juge
Dans le cas cité, pour l'époux la virginité était une qualité essentielle de la personne, mais son appréciation est personnelle et subjective, et je le répète les qualités essentielles de la personne restent à apprécier exclusivement par le juge en fonction des critères du Droit Français.
Le consentement mutuel ne peut être invoqué en matière d'annulation et ne peut influencer sur la décision du Juge
Il en est tout autrement en matière de divorce par consentement mutuel des époux, qui dans ce cas n'ont pas à dévoiler les motifs de leur désaccord.

On pourrait penser que les avocats et les parties, pour des raisons que nous ignorons,ont écarté la procédure du divorce et ont opté pour la demande en annulation.

02 juin 2008

Jean Masbou dénonce les prédateurs de la finance internationale

Monsieur Jean Masbou ( pseudo :"duboubou") m'a autorisé à reprendre son article sur mon site. Avec toute sa sagesse et son bon sens, avec une parfaite lucidité et non sans un humour fin "bien de chez nous", dénué de toute vulgarité, il analyse et dénonce les méfaits des prédateurs exploiteurs de la finance internationale et de leurs valets et relais politiques, dont tous les peuples du monde aujourd'hui sont victimes.

VOICI SON ARTICLE :

www.depeche.com

auteur : Duboubou 1 - St Martin Labouval

Travailler plus, plus longtemps, simplement pour survivre ... ? ..ou votre avenir à l'ancienne ?

Il ne faut jamais baisser la garde devant les exploiteurs de la finance internationale et pas davantage devant leurs relais européens ou français. Il est en effet bon de savoir que pour ces gens là nous n'existons que si nous représentons un danger potentiel ! En fait cette nébuleuse tentaculaire dont les différents éléments sont complémentaires s'est organisée afin de tirer le maximum du peuple de notre planète !

Ce sont bien les financiers internationaux qui tiennent réellement les commandes et ces gens là ne sont pas le moins du monde gênés par les dégâts irréversibles qu'ils causent : leur but étant simplement de prospérer, un point c'est tout! Ces gens là se comportent en prédateurs. Leurs stimulants : le pouvoir et l'argent! Ce sont simplement des nuisibles qui contrôlent une grande partie de nos politiciens. Ces derniers, bien au chaud dans les assemblées et dans tous les relais de la république, nous présentent généralement leurs sponsors comme de formidables générateurs d'emplois! Pourtant la formule inventée par notre berger :"Travailler plus pour gagner plus" en dit long sur le manque de respect de la dignité humaine de cet intermittent du spectacle qui pratique le pouvoir en ne sachant que ramener les conditions de vie du peuple très en arrière afin de pouvoir exonérer les puissants patrons du moindre petit effort! C'est en fait un formidable vulgarisateur de la célèbre formule "Serrez-vous la ceinture mais pour moi rien n'est trop beau!"

Le constat semble clair: coté imagination c'est le désert le plus aride mais cela n'empêche pas ces gens là de croire qu'ils sont capables de nous faire accepter le pire sans risque!

Il est vrai que toutes les conditions semblent réunies : un parlement à la botte, une opposition déliquescente -même après son succès électoral- et qui se contente de gérer, au minimum, la boutique le regard bloqué sur 2012 en rêvant de rénovation dans des vapeurs de moquette! Sans la moindre trace émergente de solutions nouvelles!

Plus grave encore une partie de ses sois disant opposants partagent l'analyse de la majorité et rêvent d'aller rejoindre leurs copains qui ont déjà franchis le pas!

Quant aux autres, ceux qui restent afin de tenter leur chance a la loterie de l'investiture ils se contentent de gouter la douceur de vivre que leur apporte leurs différents mandats, sans état d'âme! Sauf quand ils sont en représentation et où ils jouent admirablement bien les défenseurs acharnés et incorruptibles du peuple dans leur fief républicains !

Mais en ce moment c'est un véritable phénomène de rejet qui s'amorce. Le peuple commence à en avoir assez de constater que tous ces marchands de bonnes paroles sont en réalité des profiteurs qui mènent la douce vie alors qu'ils clament a gorge déployée : serrez-vous la ceinture car c'est la seule solution!

Comment cela se terminera-t-il? Nul ne peut le prévoir aujourd'hui avec certitude mais, l'arrogance de la classe politique, même profil bas, peut tout de même faire office de détonateur!

Au fond, il devient tout à fait palpable que les politiques ne sont simplement que des publicitaires qui lavent nos cerveaux mais qui deviennent de moins en moins crédibles!

En guise de conclusion je vous livre ce texte d'Olivier Clerc, écrivain et philosophe. C'est un petit conte d'une grande richesse d'enseignement.

"Il s'agit du principe de la grenouille chauffée :

Imaginez une marmite remplie d'eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.

- Le feu est allumé sous la marmite, l'eau chauffe doucement.

Elle est bientôt tiède.

- La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.

- La température continue à grimper.

L'eau est maintenant chaude.

C'est un peu plus que n'apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s'affole pas pour autant.

- L'eau est cette fois vraiment chaude.

La grenouille commence trouver cela désagréable, mais elle s'est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.

- La température continue à monter jusqu'au moment où la grenouille va tout
simplement finir par cuire et mourir.

- Si la même grenouille avait été plongée directement dans l'eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l'aurait éjectée aussitôt de la marmite.

Cette expérience montre que, lorsqu'un changement s'effectue d'une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.

- Si nous regardons ce qui se passe dans notre société depuis quelques décennies, nous subissons une lente dérive à laquelle nous nous habituons.

Des tas de choses qui nous auraient horrifiés il y a 20, 30 ou 40 ans, ont été peu à peu banalisées, édulcorées, et nous dérangent mollement à ce jour, ou laissent carrément indifférents la plupart des gens.

AU NOM DU PROGRÈS et de la science, les pires atteintes aux libertés individuelles, à la dignité du vivant, à l'intégrité de la nature, à la beauté et au bonheur de vivre, s'effectuent lentement et inexorablement avec la complicité constante des victimes, ignorantes ou démunies.

Les noirs tableaux annoncés pour l'avenir, au lieu de susciter des réactions et des mesures préventives, ne font que préparer psychologiquement le peuple à accepter des conditions de vie décadentes, voire DRAMATIQUES.

Le GAVAGE PERMANENT d'informations de la part des médias sature les cerveaux qui n'arrivent plus à faire la part des choses...

Lorsque j'ai annoncé ces choses pour la première fois, c'était pour demain.

Là, C'EST POUR AUJOURD'HUI.

Alors si vous n'êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu'il ne soit trop tard.

SOMMES NOUS DÉJÀ A MOITIÉ ' CUITS ' ?"

Article de Duboubou le: 07/05/2008 14:40:26

16 mai 2008, 14:30

Relais d'information _Communiqué de Presse du 13 novembre 2424 de Mr. Jacques Myard " La liberté constitutionnelle du Député" _

Relais d'information  de lucienne magalie pons de Source 🔻 Le 13 novembre 1024 COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD Membre Honoraire d...