21 novembre 2007

Le point sur les Grèves et Négociations


Négociations, et poursuite de la grève à la SNCF et RATP

Parenthèse à éclaircir sur des exactions commises par des personnes non identifiées pour le moment

Les ouvriers et salariés dans quelques entreprises que ce soit (c’est très connu et vérifié de longue date) sont très attachés à leurs outils de travail, qu'ils respectent comme les serviteurs des religions respectent les outils de leurs rituels.

Qui donc a eu intérêt à semer le trouble en endommageant par diverses exactions, incendies volontaires, et fermeture de commutateurs de signalisation, quelques lignes de TGV ?

La Direction de la SNCF, sans s’autoriser à désigner des coupables, a dénoncé ces actes come « une action coordonnée de sabotage. »

Monsieur Dominique Bussereau, Secrétaire d’Etat aux Transports, a fustigé des « exactions graves et condamnables » mais n’a pas utilisé le terme de sabotage que l’on emploie qu’en période belliqueuse.

L'ouverture de négociations à la SNCF et la RATP

Le leader de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a également tout de suite condamné des "actes inqualifiables commis par des lâches" .

Christian Mahieux (Sud Rail) a assuré pour sa part que ces actions n'étaient pas le fait de grévistes.

La direction a précisé que ces exactions avaient entraîné des "retards très importants de l'ordre d'une à trois heures", mais que l'entreprise pensait pouvoir assurer la circulation de 400 TGV sur 700, 88 Corail sur 300, de meilleures fréquences de Transiliens en Ile-de-France, 50% des TER, un trafic Eurostar et Thalys normal ou quasi-normal.

Nous comptons que les grévistes garderont l’œil bien ouvert, si possible, sur les intrusions possible sur le réseau par des personnes malintentionnées et qui souhaiteraient leur nuire.

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Etat du trafic :

La RATP assurait que son trafic avait "démarré pratiquement partout" dans la matinée de mercredi, mais les perturbations demeuraient.

Le RER B ne fonctionnait pas et le A, à peine. Un métro sur quatre circulait sur la plupart des lignes. Certaines des lignes mieux desservies (1, 4 et 11), avec deux rames sur trois, étaient prises d'assaut, accueillant dans la bousculade des milliers de voyageurs utilisant d'habitude d'autres trajets.

Sur la ligne 9, des usagers demandaient aux passagers assis de se mettre debout sur leurs sièges pour libérer de la place. Sur la 14, les difficultés d'entrée et de sortie des voyageurs ralentissaient la circulation des rames, selon la RATP qui a démenti des rumeurs de sabotage.

Selon l'information routière, 258 km de bouchons se constatait ver 9 h. (contre une centaine en temps normal) L'ouverture de négociations à la SNCF et la RATP

Grève et Ouverture de négociations à la SNCF et la RATP

La grève est entrée mercredi dans sa deuxième semaine, au lendemain d'une journée de mobilisation massive des fonctionnaires pour leur pouvoir d'achat, qui a vu la participation de cheminots.

Du côté des négociations, après le coup d'envoi vendredi de discussions tripartites (Etat-syndicats-directions) à EDF et GDF, une première réunion à trois s'est ouverte dans la matinée à la RATP, et pour la SNCF, dans l'après-midi. Tous les syndicats des deux entreprises, grévistes ou non, devraient y participer et insister sur le maintien du pouvoir d'achat des retraités.

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s'est engagé mardi à "consulter" les salariés à la SNCF et à la RATP, à l'issue de négociations qui vont s’étaler "au moins sur un mois". M. Thibault avait suggéré cette idée de négociations tripartites dans les entreprises à la veille du conflit, proposant une ouverture au gouvernement en acceptant que la CGT y participe. Mardi, il a mis en garde les salariés grévistes contre l'enlisement dans un mouvement minoritaire, long et politisé.

La présidente du Medef Laurence Parisot a mesuré cette grève (on s’y attendait) cette grève comme une "catastrophe" aux conséquences "extraordinairement dommageables" et au coût économique "probablement gigantesque".

Ndlr : des superlatifs qu’elle a du soigneusement sélectionner dans un dictionnaire de cassandre économico-politico catastrophiques, dont elle et ses amis du MDF et d’Ethic doivent faire leur livre de chevet.

Le président Nicolas Sarkozy avait déclaré mardi qu'il fallait "savoir terminer une grève", réaffirmant sa volonté de réformer les régimes spéciaux.

Cette déclaration n’a fait sauter personne au plafond, pas plus que les contre déclarations de Monsieur Santini et autres politiques et médias alignés qui ne cessent par leur propos mensongers d’essayer d’atténuer le succès et l’impact des manifestations revendicatives et grève avec de dresser l’opinion publique contre les grévistes, sans aucun succès !

Toutes ces redites sont inutiles et n’influencent que ceux qui y ont intérêt.

La réforme du gouvernement prévoit l'allongement de la durée de cotisation des salariés concernés de 37,5 à 40 années, l'instauration d'un système de décote et l'indexation des pensions sur les prix au lieu des salaires.

Flash Info ZOE : Eric Breteau relance la polémique contre le Gouvernement Français




















Eric Breteau et Emilie Lelouch ( images d'archives)

De N'Djamena Eric Breteau se dit lâché et enfoncé par les autorités Française, Emilie Lelouch parle " d'une cabale hallucinante au centre d'une affaire d'Etat", sans plus de précisions

Eric Breteau, arrêté le 25 octobre à Abéché, dans l'est du Tchad frontalier du Soudan, alors qu'il allait faire embarquer de 103 enfants à destination de la France, s'est dit "lâché" par les autorités françaises, depuis la prison de N'Djamena où il est incarcéré : ….."On a été lâchés par le gouvernement français. On a même été enfoncés", a-t-il affirmé à des journalistes de l'AFP et de Radio France internationale (RFI) ………"Mais on a des preuves et elles sortiront", a menacé Eric Breteau, relançant la polémique en réitérant que les autorités françaises étaient au courant de cette opération controversée.

S’agit-il d’un chantage ou détient-il des secrets sur cette affaire qu’il aurait gardé en réserve pour se défendre en moyen et dernier recours ?

Rappel : Dès le 25 octobre, Paris s'est vivement désolidarisé de L'Arche de Zoé, qualifiant son opération d'"illégale et irresponsable".

Le président français Nicolas Sarkozy, tout en dénonçant une "équipée assez lamentable", avait finalement promis le 6 novembre d'aller "chercher" au Tchad, "quoi qu'ils aient fait", les six membres français de l'association qui y sont toujours détenus.

Ces propos avaient provoqué des manifestations au Tchad, une levée de boucliers des autorités judiciaires du Tchad et de vives tensions entre Paris et N'Djamena.

"La justice se fera ici au Tchad", avait répliqué le président tchadien Idriss Deby Itno sous la pression des autorités judiciaires de son pays et des manifestations anti françaises et anti-occidentales.

Les six Français de L'Arche de Zoé sont toujours inculpés au Tchad d'enlèvement de mineurs et escroquerie, et sont incarcérés à la maison d'arrêt de N'Djamena. Quatre Tchadiens, responsables de l'est du Tchad, poursuivis pour complicité, sont détenus dans des cellules voisines.

Les prisonniers qui ont reçu la visite d’une journaliste, semblaient en bonne santé et ont affirmé être bien traités par l'administration pénitentiaire tchadienne.

Eric Breteau a dénoncé le battage médiatique autour de cette affaire "Tout le monde parle sauf nous, il y a une sorte d'acharnement. On cherche à nous empêcher de parler", a-t-il estimé.

A l’appui de ses dires, son amie et assistante Emilie Lelouch, également détenue, a déclaré : "Du peu que l'on sait, on comprend qu'il y a une cabale hallucinante au centre d'une affaire d'Etat".

Ndlr : Une affaire d’Etat ? Que veut-elle dire ?

Les responsables de L'Arche de Zoé, qui ont toujours présenté les enfants comme des orphelins du Darfour, région soudanaise en proie à une guerre civile, ont réaffirmé leur position et plaidé la bonne foi.

"Pour nous, ça reste des orphelins du Darfour et on n'a jamais rencontré leurs familles", a assuré Eric Breteau. "On n'est jamais allés les chercher. Tout s'est passé par l'intermédiaire de chefs de villages qui nous apportaient des documents écrits, comme quoi ce sont des orphelins du Darfour", a-t-il insisté.

Ndlr : Ces documents écrits seront-ils produits au procès ?

"Les chefs avec lesquels on a travaillé nous ont peut-être menti", a admis pour sa part Emilie Lelouch. "Mais si ces enfants avaient des parents, ils étaient avec nous pendant plus de six semaines: pourquoi ne les a-t-on jamais vus?", a-t-elle interrogé .

- Selon une enquête d'organisations humanitaires internationales, la quasi-totalité des enfants sont originaires de villages tchadiens de la zone frontalière et ont au moins un parent ou un adulte qu'ils considèrent comme tel -

RAPPEL : Trois journalistes français, sept Espagnols de l'équipage de l'avion affrété pour emmener les enfants en France, et un pilote belge qui en a acheminé une partie à Abéché depuis la frontière tchado-soudanaise sont inculpés au Tchad dans cette affaire mais ont été libérés et rapatriés.

Tous les inculpés encourent cinq à vingt ans de travaux forcés au Tchad.

Mr. Hugo Chavez n'a pas de preuves pour le moment ....











Le président vénézuélien Hugo Chavez, a reconnu ne pas disposer de "preuves de vie" des otages en Colombie, dont Ingrid Betancourt


Le président vénézuélien Hugo Chavez, a été reçu mardi 20 novembre à Paris par Nicolas Sarkozy.

M. Chavez avait assuré qu'il ne viendrait pas à Paris "les mains vides". L'annonce de sa visite avait donc suscité de grands espoirs auprès de la famille d’Ingrid Betancourt, enlevée en 2002 par les FARC. Il s'était engagé à fournir ces preuves mais il ne les a pas pour l'instant obtenues de la guérilla des FARC et reconnait ne pas disposer des "preuves de vie", alors que le président Sarkozy faisait savoir par son porte-parole qu'il les jugeait "indispensables".

Après son déjeuner avec M. Sarkozy, M. Chavez réitérant sa conviction qu'Ingrid Betancourt était vivante, a assuré que le chef de la guérilla colombienne des FARC, Manuel Marulanda, s'était engagé par écrit à fournir des preuves "avant la fin de l'année".

Il a ensuite reçu la famille d'Ingrid Betancourt qui s'était précédemment entretenue avec M. Sarkozy.

Après ces entretiens, saluant l'engagement de MM. Sarkozy et Chavez, Mélanie Delloye, a dit garder espoir de recevoir les preuves que sa mère est en vie "avant la fin de l'année"… "Je veux croire en la parole de Marulanda", a-t-elle dit, déclarant que ces preuves sont "fondamentales si les chefs des FARC veulent montrer qu'ils sont sérieux".

Dans la matinée, l'ex-mari d'Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, avait en revanche exprimé son inquiétude et sa déception. ….."Pourquoi les FARC ne donnent pas ces preuves de vie alors qu'ils ont réussi à traverser la jungle pour se rendre à Caracas" discuter avec Hugo Chavez ? s'est-il interrogé dans un entretien accordé à une agence de presse..

Rappelons le président vénézuélien avait été mandaté il y a trois mois par la Colombie pour permettre l'échange "humanitaire" de 45 otages des FARC, dont Ingrid Betancourt et trois Américains contre 500 de ses guérilleros emprisonnés en Colombie, et que le gouvernement colombien avait fixé mardi à fin décembre la date limite de la médiation d’Hugo CHAVEZ, Président du Vénézuela. les familles des otages avaient alors manifesté leur inquiétude et demandé au président Uribe de ne pas limiter cette médiation dans le temps.

M. Chavez avait demandé au numéro un des FARC de "libérer d'abord un groupe d'otages", conformément à ce que lui a demandé le président colombien Alvaro Uribe, avant de se rendre dans la jungle "installer une table de négociations" avec la guérilla.

Outre les preuves de vie, les discussions entre Bogota, Caracas et les Farc portent sur les conditions d'organisation d'une rencontre Chavez-Marulanda.

"Uribe m'a dit: si les FARC relâchent unilatéralement un groupe d'otages, tu vas y aller et tu parleras à Marulanda", a déclaré M. Chavez lors d'une conférence de presse à l'issue de ses entretiens à Paris. Au même moment, dans un communiqué Bogota posait une nouvelle condition, demandant non seulement la libération de ce groupe d'otages mais également "l'engagement des FARC à libérer tous les otages" pour que cette rencontre puisse avoir lieu. Plus de 3.000 otages sont détenus en Colombie par les FARC, en rebellion dans le pays depuis 1964, par une autre guérilla marxiste et par des groupes paramilitaires d'extrême droite.

Crise sociale, manifestations, Mr. Sarkozy durcit son discours !









L'UNITE RETROUVEE :TOUS ENSEMBLE POUR L'EMPLOI, LES SALAIRES ET LES SERVICES PUBLICS

La mobilisation sociale a atteint un pic mardi en France, avec la grève et les manifestations simultanées des fonctionnaires et des cheminots.

Des manifestations contre la politique de M. Sarkozy ont réuni 700.000 personnes dans de nombreuses villes de France, où 148 défilés ont été dénombrés.

A Paris, 70.000 personnes ont manifesté derrière une banderole proclamant: "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics".

Des centaines de milliers de fonctionnaires ont cessé le travail et rejoint pour une journée les cheminots en grève depuis une semaine, alors que la moitié des universités sont elles aussi touchées par un mouvement de contestation.

Le mouvement des fonctionnaires a été particulièrement suivi dans l'éducation avec 60% selon les syndicats. De nombreuses écoles sont restées fermées.

Emergeant de son silence de quelques jours sur ce sujet, le président Nicolas Sarkozy a fait connaître sa détermination à poursuivre son programme de réformes et à ne pas "céder", en insistant sur le "besoin de réformes", qui ont selon lui "trop tardé".

"On ne cèdera pas et on ne reculera pas", a-t-il asséné, notamment sur la réforme des régimes spéciaux de retraite au cœur du conflit dans les transports et dont il a fait une question "d'équité" entre Français.

Ndlr « on ne cédera pas …. On ne reculera pas …. » : Ce n’est pas un discours d’apaisement !

"C'est une véritable rupture qui est devenue nécessaire pour empêcher le déclin", a plaidé M. Sarkozy, en estimant qu'il avait reçu un mandat des Français pour réformer le pays en profondeur.

Il a appelé à la fin du mouvement dans les transports, à la veille de l'ouverture de négociations avec les syndicats dans les chemins de fer (SNCF) et le métro parisien destinées à débloquer le conflit.

"Il faut savoir terminer une grève lorsque s'ouvre le temps de la discussion", a lancé le président français, qui a reproché aux grévistes d'avoir pris des millions de Français "en otage".

Ndlr : le succès de la manifestation n'a pu être démenti, alors il lui faut jeter de l'huile feu pour victimiser les Français pris en "otage" : tentative de "diviser pour régner". Peine perdue la majorité des français est solidaire avec les grévistes et les manifestants, si elle ne l'était pas elle serait dans la rue et peut-être bien pour se retourner contre le Pouvoir.

Aux fonctionnaires, qui manifestaient* au même moment contre la suppression de postes et la baisse de leur pouvoir d'achat, il a promis qu'il prendrait bientôt "d'autres initiatives pour répondre à l'angoissante question du pouvoir d'achat, de la croissance et de l'emploi".

*Leur mouvement était soutenu par une majorité de Français (53% selon un récent sondage).

Le gouvernement, qui a chiffré le coût de la grève dans les transports à plus de 300 millions d'euros par jour, espérait que ce "mardi noir" marquerait le point culminant de la mobilisation sociale avant l'ouverture des négociations mercredi.

Ndlr : tous les espoirs sont permis !

Mardi, le trafic dans le métro parisien et à la SNCF est resté très perturbé, avec environ un TGV sur deux et très peu de trains de banlieues. La situation devrait encore être difficile mercredi.

Ma conclusion : rien de nouveau dans le discours de Monsieur Sarkozy dont les médias disent que sa cote de popularité s’effrite, et au lieu d’apaiser il durcit son discours. Ce n’est pas la bonne méthode !

avertissement : j'ai retenu les chiffres communiqués par les syndicats : c'est mon choix !

FRANCE : 700.000 manifestants le 20.11.07

Synthèse des principales manifestations et déclarations du Mardi 20 Novembre 2007

Evaluations en fin d’après-midi

17 h 20 : Entre 375 000 et 700 000 manifestants dans toute la France.

"Près de 700 000" personnes, pour la majorité des fonctionnaires, mais aussi des cheminots et des étudiants, ont manifesté pendant la journée de mardi, dans toute la France, selon le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. La police parle, elle, de 375 000 manifestants ;

18 h 45 : L'UNEF évalue à 40 000 le nombre d'étudiants et de lycéens ayant manifesté.

Environ 40 000 étudiants et lycéens ont manifesté pour, d'une part, soutenir les fonctionnaires, tout en réclamant l'abrogation de la loi Pécresse sur les universités, selon l'UNEF, qui se dit "satisfaite" d'une telle mobilisation. Les université, notamment à Lille, Nantes, Rennes ou Lyon, sont particulièrement mobilisées, note le syndicat.

Le déroulement des manifestations et des déclarations au fil des heures :

A Paris, Place d’Italie - Sur la banderole à la tête de la manifestation intersyndicale, organisée par huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires), on peut lire : "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics". Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a pris la tête du cortège, demande au gouvernement de "créer des conditions pour les négociations salariales dans la fonction publique, ainsi que dans les entreprises »

A Paris - 15 heures : Au moins 70 000 manifestants à Paris, selon les syndicats.

Le cortège parisien rassemble "au moins 70 000 personnes", selon Gérard Aschieri (FSU) et Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT-fonctionnaires estime que ces chiffres pourraient être révisés à la hausse, la majorité des cortèges n'ayant pas quitté, à 16 heures, la place d'Italie alors que la tête de la manifestation était arrivée à destination, près des Invalides

14 h 15 : Le PS pour des négociations salariales "sans délai" :Dans un communiqué, le Parti socialiste "demande au gouvernement d'ouvrir sans délai des négociations salariales dans la fonction publique, de geler les suppressions d'emplois prévues dans le budget 2008, et d'engager avec tous les acteurs concernés une réflexion en profondeur sur les contours et l'avenir de la fonction publique".

14 h 27 : Gérard Aschieri (FSU) salue une mobilisation "importante".

"On est bien au-delà des 30 %, mais déjà en soit 30 % est un chiffre important, c'est une grève bien suivie, elle marque un vrai saut quantitatif et qualitatif", déclare le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, peu avant le départ du défilé parisien des fonctionnaires.

14 h 36 : François Chérèque chahuté pendant la manifestation parisienne.

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, cible de huées dans la manifestation parisienne, appelle le gouvernement à sortir de sa "torpeur", jugeant que tout réformer en même temps "expose à des blocages"( à .16 h 30 : Chahuté, François Chérèque a dû quitter la manifestation en courant .Les appels à la fin de la grève dans les transports lancés à plusieurs reprises par le leader de la CFDT, François Chérèque, n'ont pas été oubliés par les manifestants. Le secrétaire général a été hué par un groupe de militants, certains arborant des autocollants de la CGT. "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", ont-ils lancé alors que M. Chérèque quittait le cortège en courant, protégé par son escorte.)

17 h 15 : Nicolas Sarkozy : "On ne cédera pas et on ne reculera pas".

S'exprimant devant le 100e congrès de l'Association des maires de France, le chef de l'Etat annonce qu'il rendra publiques "dans quelques jours" des initiatives pour favoriser le pouvoir d'achat des Français. Il réaffirme qu'"on ne cédera pas et on ne reculera pas" sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Il s'engage par ailleurs à mener à bien les "réformes" dont la France a, selon lui, "besoin".

Rien de nouveau dans le discours de Monsieur Sarkozy, il semblerait qu’il n’a ni l’art ni la manière de mener à bien les réformes, puisque les salariés et les fonctionnaires sont obligés de descendre dans la rue.Son discours n'est pas d'apaisement : "on ne cédera pas ... on ne reculera pas ...". Il s'entête, fait du sur place !, et perd un temps précieux .... ou veut-il en venir ?

18 heures : François Chérèque s’explique à sa façon : le "syndicalisme français a un vrai problème de démocratie". François Chérèque reconnaît avoir été la cible de "quelques sifflets" lors de la manifestation de fonctionnaires à Paris, mais estime, plus largement, que le "syndicalisme français a un vrai problème de démocratie". "J'ai exprimé l'avis des cheminots de la CFDT qui est différent de ce que peuvent dire d'autres organisations syndicales, on ne l'accepte pas dans notre pays", souligne-t-il sur RTL.

(Ce que ne rappelle pas Monsieur Chérèque c’est que la CFDT-cheminots est minoritaire à la SNCF et il fait allusion à un défaut de démocratie dans le syndicalisme Français, alors que c’est lui qui s’est désolaridisé des autres syndicats majoritaire pour faire bande à part avec la Direction de la SNCF.)

19 heures : Sur Canal +, le ministre de la fonction publique, Eric Woerth, estime qu'"un peu moins de 30 %" des agents de l'Etat ont participé à la grève. Il s'agit, selon lui, d'une grève "significative", même si "ce n'est probablement pas la mobilisation qu'attendaient les syndicats". "On est à 20,38 % hors éducation nationale. Sur la fonction publique territoriale, c'est entre 12 % et 15 %, et dans la fonction publique hospitalière c'est de l'ordre de 11 %". A la mi-journée, le ministère avait évalué à 30,12 % le nombre de fonctionnaires grévistes.

La CGT donne pour sa part un chiffre de 45 % de grévistes dans la fonction publique.

Monsieur Woerth présente « la sauce » lui aussi à sa façon en l’épiçant au gout du Pouvoir, un petit grain de sel par ci, un peu moins de poivre par là, résultat sa sauce est assez fade et insipide ; j’en resterai donc au Chiffre annoncé par la CGT.

Principales villes de France

A Lyon - 13 h 20 : Entre 15 000 personnes, selon les syndicats, et 12 000 selon la police, défilent dans les rues de Lyon.

A Bordeaux - 13 h 34 : Entre 14 500 selon la police et 25 000 personnes, selon les syndicats, défilent dans les rues de Bordeaux.

A Toulouse -16 heures Entre 17 000 personnes, selon la police, et 30 000, selon les syndicats, défilent à Toulouse. Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU.

A Grenoble :- 10 h 15 : La manifestation dans les rues de Grenoble pour la défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour les retraites des cheminots a réuni mardi 15.000 personnes selon les syndicats. Sous un froid vif, le cortège ouvert par une banderole de l'intersyndicale avec le slogan "Salaires, emplois et défense du service public" a commencé à défiler vers 10h15.

Au second rang suivaient le "syndicat des cheminots de l'Isère" avec des manifestants qui brûlaient de nombreux fumigènes rendant l'air irrespirable.

Venaient ensuite des syndicats d'enseignants, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), du CNRS, de nombreux salariés des tribunaux, des IUFM, des lycées et des collèges, des membres du PS et de la LCR et de très nombreux étudiants venant des trois universités grenobloises demandant le retrait de la Loi Pécresse.

Deux larges banderoles appelant à la "grève générale" clôturaient la manifestation qui devrait se dissoudre devant la préfecture de l'Isère.

C’est réconfortant de voir qu’à Grenoble tous les manifestants s’étaient regroupés sans qu’aucune réflexion ne s’élève sur une possible confusion des différents mouvements de revendications. Que Monsieur Chérèque et Monsieur Olive en prennent de la graine de solidarité.

A Rouen : Quelque 18.000 personnes selon les syndicats, ont manifesté mardi dans les rues de Rouen pour la journée d'action de la fonction publique élargie aux cheminots, aux étudiants et aux lycéens déjà mobilisés ces derniers jours. Cette manifestation était numériquement plus importante que celle du 18 octobre pour la défense des retraites qui avait réuni 8.000 personnes.

Aux cris de "retraites, pensions, protection sociale, on s'est battu pour les gagner, on se battra pour les garder", ou "Sarko, Fillon ça suffit", les manifestants ont défilé de l'Hôtel du département à la préfecture.

Le cortège était ouvert par une banderole intersyndicale proclamant: "Pouvoir d'achat, emploi, retraite, protection sociale, service public, tous ensemble". Les cheminots en grève depuis six jours et qui ont reconduit dans la matinée leur mouvement pour 24H00 formaient le plus gros cortège avec des banderoles et des drapeaux CGT, FO et SUD-Rail.

Dans la manifestation figuraient aussi des enseignants, des hospitaliers, des électriciens, des territoriaux, des agents de l'Equipement ainsi que quelques policiers de l'UNSA et FO police.

Des étudiants qui bloquent partiellement depuis fin octobre leur université avaient également pris place dans la manifestation tout comme quelques centaines de lycéens

( pour le moment je n’ai pas reçu d’autres nouvelles : a suivre)

20 novembre 2007

Mardi 20 Novembre 2007 : Journée de grève et de Manifestations

Ma revue de presse (et mes commentaires en italiques)

A Paris : plus de 20 000 fonctionnaires, répondant à l'appel de l'ensemble de leurs fédérations syndicales, ont défilé ce mardi après-midi à Paris, sous la pluie, pour exiger des négociations salariales, dénoncer les suppressions de postes et les modalités de réforme de la Fonction publique annoncées par Nicolas Sarkozy.

Plusieurs centaines de personnes commençaient à se rassembler mardi peu avant 14H00 place d'Italie à Paris, avant le départ de la manifestation parisienne des fonctionnaires qui demandent des augmentations de salaire et contestent les réductions de personnel. Evènement

"Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics" proclame la banderole de tête de la manifestation intersyndicale, à l'appel de huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires).

Les cortèges commençaient à se former sous une pluie fine, place d'Italie (XIIIe), syndicat par syndicat. Etaient visibles les couleurs rouges de la CGT, les drapeaux oranges de la CFDT, le bleu et blanc de l'Unsa et les ballons multicolores de la FSU, premier syndicat de la fonction publique d'Etat et majoritaire chez les enseignants.

Des militants de FO et du SNUI (Solidaires) étaient également présents, qui attendaient, au son de deux sonos diffusant des chansons militantes, le départ de la manifestation, prévu à 14h00 pour rejoindre les Invalides.

Des manifestations ont lieu dans toute la France.

Le but de la manifestation est "que le gouvernement engage des négociations sérieuses sur les salaires des fonctionnaires et sur l'emploi", a déclaré Alain Olive, secrétaire général de l'Unsa. "Il y a une grosse mobilisation, 40 à 50% de grévistes toutes fonctions publiques confondues", a-t-il souligné. "On n'a jamais été pour une confusion des mouvements …… ». L'intérêt pour des fonctionnaires et des agents est que leurs problèmes soient traités de manière séparée", a ajouté M. Olive.

Ndlr : Y aurait-il des torchons et des serviettes et des cols blancs et des salopettes bleues à ne confondre ? Un peu de modestie s’il vous plait Monsieur Olive ! Dans une manifestation c’est la force du nombre qui compte, pour les négociations elles se feront de toute façon séparément.

Parti de la Place d'Italie vers 14h30, le cortège rejoindra l'Esplanade des Invalides. Outre les fonctionnaires, des cheminots et des agents de la RATP, qui défendent leurs régimes spéciaux, sont également présents. Quelques étudiants étaient également dans le cortège.

"Ensemble pour les salaires, l'emploi, les statuts des services publics", peut-on lire sur la banderole en tête de la manifestation.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, celui de FO Jean-Claude Mailly, celui de la FSU Gérard Aschieri ou encore celui de la CFDT François Chérèque sont en tête de cortège.

A son arrivée, Monsieur Chérèque a été accueilli sous les sifflets par plusieurs dizaines de cheminots scandant "Chérèque vendu!", "Chérèque trahison!". M. Chérèque a été le seul porte-parole syndical à appeler dès la semaine dernière à la reprise du travail à la SNCF.

Pour lui, la mobilisation des fonctionnaires est légitime car "on ne peut pas continuer à supprimer des emplois sans débattre de ce que l'on veut faire de la Fonction publique". Il a AUSSI regretté le risque de confusion avec le mouvement contre les régimes spéciaux. "A chaque fois qu'on mélange les revendications, on donne la possibilité au gouvernement de choisir ce qui l'intéresse et ce qui est le plus facile pour lui" a-t-il souligné

A chacun son analyse, Monsieur Chérèque certes a du raisonnement en paroles mais pas en action solidaire avec les autres syndicats, il penche hélas pour une conciliation prématurée avec les patrons et le pouvoir……. en prêchant la reprise sans aucune garantie. Et fait la fine bouche en craignant un risque de confusion avec d’autres genres de revendications. Quand on a affaire à des loups dévorants il faut ne pas se laisser mordre et c’est ce que Monsieur Chérèque ne comprend pas. Quand aux agissements du gouvernement c’est évident, ça saute aux yeux et Monsieur Chérèque semble le découvrir tout à coup.

Près du carré de tête de la manifestation, de nombreux militants, dont certains arboraient des autocollants CGT, ont crié "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", "Oui à l'unité, non à la collaboration" et "Chérèque trahison !".

Après une heure environ dans la manifestation, François Chérèque est parti en courant avec une escorte, alors que son homologue de la CGT Bernard Thibault était déjà parti, dans le calme.

Les nombreux quolibets et les sifflets ininterrompus tout le temps de son trajet dans la manifestation, ont redoublé au moment de son départ.

Certains manifestants ont tenté de le suivre, mais il s'est engouffré rapidement dans une voiture, qui a filé.

Jean-Claude Mailly a justement rappelé l’omerta des patrons et du pouvoir "sur le pouvoir d'achat, alors qu'une grande conférence s'est tenue le 24 octobre, nous n'avons absolument rien eu ni dans le public, ni dans le privé. C'est à se demander s'il faut un rapport de force pour le que le gouvernement bouge ou que Nicolas Sarkozy s'exprime sur le sujet. Au gouvernement, aujourd'hui, de répondre aux fonctionnaires sur cette question".

Monsieur Bernard Thibault a relevé : il "y a quelques semaines, nous avons eu une conférence dite sur le pouvoir d'achat qui n'a donné lieu à aucune mesure concrète et rapide. Donc le gouvernement a aussi une part de responsabilité dans cette situation".

Gérard Aschieri a expliqué que "les gens font grève parce qu'ils perdent du pouvoir d'achat, qu'on ne les entend pas et que les suppressions de postes menacent les services publics auxquels ils sont attachés".

Ainsi ces trois syndicalistes ont fait des déclarations judicieuses et ne se sont pas attardés à philosopher sur la légitimité de la mobilisation des fonctionnaires, que tout un chacun, qui a une conscience sociale, considère du reste comme légitime, sans que Monsieur Chérèque ait à s’exprimer là-dessus.

Rappelons que le disque rayé de Monsieur François Fillon tourne toujours sur le même sillon depuis quelques jours, en effet il nous l’a fait réentendre sans aucune variation lundi soir, en réaffirmant sa détermination à réformer les régimes spéciaux de retraite, assurant qu'il ne "céderait pas parce qu'il y a des trains qui ne roulent pas, des bus qui sont bloqués ou des métros qui ne fonctionnent pas".

Eh ! bien oui on le sait ! C’est comme ça, Monsieur, des bus sont bloqués, des métros ne fonctionnent pas, des trains ne roulent pas, et vous, vous tournez à vide en attendant le nouveau refrain que Monsieur Sarkozy vous apprendra pour nous le resservir pendant quelques prochains jours.

La mobilisation sociale devait cependant atteindre un pic ce mardi avec l'entrée dans la danse des 5 millions de fonctionnaires, appelés par les huit syndicats de la Fonction publique à cesser le travail pendant 24 heures pour leur pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs.

Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, s'attendait à une "forte" mobilisation et plaide pour qu'un rendez-vous régulier soit fixé sur l'évolution des rémunérations des agents de l'Etat.

J’ai vu une vidéo où Monsieur Woerth, "mi-figue-mi-raisin", s’exprimait sans conviction et je le nommerais « le Chérèque du gouvernement »

Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU.

Certains hôpitaux devraient tourner au ralenti.

Dans les aéroports, les perturbations étaient limitées mardi matin, ou nulles comme à Lyon, en dépit d'arrêts de travail des contrôleurs aériens.

A Orly-Ouest, seuls deux vols, un de la compagnie Iberia et un d'Air France, étaient annulés mardi matin. Mais plusieurs vols enregistraient des retards jusqu'à 45 mn.

A Marseille, sept navettes vers Paris-Orly d'Air France ont été annulées pour la journée et quatre à Nice, selon les directions d'aéroports.

A Toulouse-Blagnac, Air France a annulé deux rotations Toulouse-Orly mardi matin et quelques retards sont annoncés.

A Grenoble : La manifestation dans les rues de Grenoble pour la défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour les retraites des cheminots a réuni mardi 15.000 personnes selon les syndicats. Sous un froid vif, le cortège ouvert par une banderole de l'intersyndicale avec le slogan "Salaires, emplois et défense du service public" a commencé à défiler vers 10h15.

Au second rang suivaient le "syndicat des cheminots de l'Isère" avec des manifestants qui brûlaient de nombreux fumigènes rendant l'air irrespirable.

Venaient ensuite des syndicats d'enseignants, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), du CNRS, de nombreux salariés des tribunaux, des IUFM, des lycées et des collèges, des membres du PS et de la LCR et de très nombreux étudiants venant des trois universités grenobloises demandant le retrait de la Loi Pécresse.

Deux larges banderoles appelant à la "grève générale" clôturaient la manifestation qui devrait se dissoudre devant la préfecture de l'Isère.

C’est réconfortant de voir qu’à Grenoble tous les manifestants s’étaient regroupés sans qu’aucune réflexion ne s’élève sur une possible confusion des différents mouvements de revendications. Que Monsieur Chérèque et Monsieur Olive en prennent de la graine de solidarité.

A Rouen : Quelque 18.000 personnes selon les syndicats, ont manifesté mardi dans les rues de Rouen pour la journée d'action de la fonction publique élargie aux cheminots, aux étudiants et aux lycéens déjà mobilisés ces derniers jours. Cette manifestation était numériquement plus importante que celle du 18 octobre pour la défense des retraites qui avait réuni 8.000 personnes.

Aux cris de "retraites, pensions, protection sociale, on s'est battu pour les gagner, on se battra pour les garder", ou "Sarko, Fillon ça suffit", les manifestants ont défilé de l'Hôtel du département à la préfecture.

Le cortège était ouvert par une banderole intersyndicale proclamant: "Pouvoir d'achat, emploi, retraite, protection sociale, service public, tous ensemble". Les cheminots en grève depuis six jours et qui ont reconduit dans la matinée leur mouvement pour 24H00 formaient le plus gros cortège avec des banderoles et des drapeaux CGT, FO et SUD-Rail.

Dans la manifestation figuraient aussi des enseignants, des hospitaliers, des électriciens, des territoriaux, des agents de l'Equipement ainsi que quelques policiers de l'UNSA et FO police.

Des étudiants qui bloquent partiellement depuis fin octobre leur université avaient également pris place dans la manifestation tout comme quelques centaines de lycéens

Un jour de bonheur pour Elisabeth II et son mari le Prince Philip










Images d'archives
: Presque un conte de fées !

Noces de diamant : Pour leurs 60 ans de mariage la reine Elisabeth II et son époux le prince se sont rendus à Broadlands, le manoir du sud de l'Angleterre où les jeunes mariés passèrent leur nuit de noces en 1947.

Elisabeth 21 ans, était alors Princesse et ne devait monter sur le trône qu’en en 1952 à la mort de son père George VI. Philip, 26 ans, était officier de marine, de la famille royale de Grèce, fils d'une princesse danoise et cousin de nombre de têtes couronnées d'Europe. Pour épouser la Princesse, il renonça à ses droits royaux en Grèce et au Danemark, ainsi qu'à sa religion orthodoxe, et prit le nom de Mountbatten.

Le Prince Charles, leur fils , héritier de la Couronne, a donné dimanche soir un banquet en l'honneur de ses parents, avant l'anniversaire officiel de leur mariage, mardi.

Le couple s'était marié le 20 novembre 1947 à l'abbaye de Westminster.

Lundi, ils seront invités, parmi plus de 2.000 personnes, dont le Premier ministre britannique Gordon Brown, et assisteront à un service spécial dans cette même abbaye en l'honneur de leurs noces de diamant, les premières célébrées dans la famille royale britannique.

Sont invités 20 couples de Britanniques ayant convolé le même jour que la reine. L'actrice Judi Dench lira des poèmes et le prince William, numéro deux dans l'ordre de succession au trône, prendra lui aussi la parole.

En 1997, lors de leurs noces d'or, la reine avait rendu hommage à son époux, "ma force, ma stabilité". Le prince consort, homme à la belle prestance, avait quant à lui salué le caractère de sa femme. "La principale leçon que nous ayons apprise est que la tolérance est l'ingrédient essentiel d'un mariage heureux. Et croyez-moi, la reine possède cette qualité de tolérance en abondance".

Pour marquer ces noces de diamant, le Royaume-Uni a sorti une série de timbres spéciaux, ainsi que 21 œufs de Fabergé avec les prénoms des souverains gravés dessus. Coûtant 42.000 euros, soit 29.950 livres sterling la pièce, ils sont déjà tous réservés.

Mardi, le couple royal se retrouvera en amoureux pour une visite privée à Malte, où le prince marin était basé dans les premières années de leur vie maritale. Avant de partir pour l'Ouganda et le sommet du Commonwealth.

Ce serait presque un conte de fées, mais comme tous les couples de leur génération, ce couple royal a traversé avec une certaine dignité, les grands tourments de la deuxième guerre mondiale, des joies et des déceptions, des deuils et des drames de famille

INFORMATIONS-VIDEOS : 1/Philippe de VillIers face à Philippe Deval: Vidéo de source CNEWS, 22 novembre 2024_ 2 /Entretien Philippe de Villers-CNEWS , 8 novembre 2024 -

Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/