21 novembre 2007

Mr. Hugo Chavez n'a pas de preuves pour le moment ....











Le président vénézuélien Hugo Chavez, a reconnu ne pas disposer de "preuves de vie" des otages en Colombie, dont Ingrid Betancourt


Le président vénézuélien Hugo Chavez, a été reçu mardi 20 novembre à Paris par Nicolas Sarkozy.

M. Chavez avait assuré qu'il ne viendrait pas à Paris "les mains vides". L'annonce de sa visite avait donc suscité de grands espoirs auprès de la famille d’Ingrid Betancourt, enlevée en 2002 par les FARC. Il s'était engagé à fournir ces preuves mais il ne les a pas pour l'instant obtenues de la guérilla des FARC et reconnait ne pas disposer des "preuves de vie", alors que le président Sarkozy faisait savoir par son porte-parole qu'il les jugeait "indispensables".

Après son déjeuner avec M. Sarkozy, M. Chavez réitérant sa conviction qu'Ingrid Betancourt était vivante, a assuré que le chef de la guérilla colombienne des FARC, Manuel Marulanda, s'était engagé par écrit à fournir des preuves "avant la fin de l'année".

Il a ensuite reçu la famille d'Ingrid Betancourt qui s'était précédemment entretenue avec M. Sarkozy.

Après ces entretiens, saluant l'engagement de MM. Sarkozy et Chavez, Mélanie Delloye, a dit garder espoir de recevoir les preuves que sa mère est en vie "avant la fin de l'année"… "Je veux croire en la parole de Marulanda", a-t-elle dit, déclarant que ces preuves sont "fondamentales si les chefs des FARC veulent montrer qu'ils sont sérieux".

Dans la matinée, l'ex-mari d'Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, avait en revanche exprimé son inquiétude et sa déception. ….."Pourquoi les FARC ne donnent pas ces preuves de vie alors qu'ils ont réussi à traverser la jungle pour se rendre à Caracas" discuter avec Hugo Chavez ? s'est-il interrogé dans un entretien accordé à une agence de presse..

Rappelons le président vénézuélien avait été mandaté il y a trois mois par la Colombie pour permettre l'échange "humanitaire" de 45 otages des FARC, dont Ingrid Betancourt et trois Américains contre 500 de ses guérilleros emprisonnés en Colombie, et que le gouvernement colombien avait fixé mardi à fin décembre la date limite de la médiation d’Hugo CHAVEZ, Président du Vénézuela. les familles des otages avaient alors manifesté leur inquiétude et demandé au président Uribe de ne pas limiter cette médiation dans le temps.

M. Chavez avait demandé au numéro un des FARC de "libérer d'abord un groupe d'otages", conformément à ce que lui a demandé le président colombien Alvaro Uribe, avant de se rendre dans la jungle "installer une table de négociations" avec la guérilla.

Outre les preuves de vie, les discussions entre Bogota, Caracas et les Farc portent sur les conditions d'organisation d'une rencontre Chavez-Marulanda.

"Uribe m'a dit: si les FARC relâchent unilatéralement un groupe d'otages, tu vas y aller et tu parleras à Marulanda", a déclaré M. Chavez lors d'une conférence de presse à l'issue de ses entretiens à Paris. Au même moment, dans un communiqué Bogota posait une nouvelle condition, demandant non seulement la libération de ce groupe d'otages mais également "l'engagement des FARC à libérer tous les otages" pour que cette rencontre puisse avoir lieu. Plus de 3.000 otages sont détenus en Colombie par les FARC, en rebellion dans le pays depuis 1964, par une autre guérilla marxiste et par des groupes paramilitaires d'extrême droite.

Crise sociale, manifestations, Mr. Sarkozy durcit son discours !









L'UNITE RETROUVEE :TOUS ENSEMBLE POUR L'EMPLOI, LES SALAIRES ET LES SERVICES PUBLICS

La mobilisation sociale a atteint un pic mardi en France, avec la grève et les manifestations simultanées des fonctionnaires et des cheminots.

Des manifestations contre la politique de M. Sarkozy ont réuni 700.000 personnes dans de nombreuses villes de France, où 148 défilés ont été dénombrés.

A Paris, 70.000 personnes ont manifesté derrière une banderole proclamant: "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics".

Des centaines de milliers de fonctionnaires ont cessé le travail et rejoint pour une journée les cheminots en grève depuis une semaine, alors que la moitié des universités sont elles aussi touchées par un mouvement de contestation.

Le mouvement des fonctionnaires a été particulièrement suivi dans l'éducation avec 60% selon les syndicats. De nombreuses écoles sont restées fermées.

Emergeant de son silence de quelques jours sur ce sujet, le président Nicolas Sarkozy a fait connaître sa détermination à poursuivre son programme de réformes et à ne pas "céder", en insistant sur le "besoin de réformes", qui ont selon lui "trop tardé".

"On ne cèdera pas et on ne reculera pas", a-t-il asséné, notamment sur la réforme des régimes spéciaux de retraite au cœur du conflit dans les transports et dont il a fait une question "d'équité" entre Français.

Ndlr « on ne cédera pas …. On ne reculera pas …. » : Ce n’est pas un discours d’apaisement !

"C'est une véritable rupture qui est devenue nécessaire pour empêcher le déclin", a plaidé M. Sarkozy, en estimant qu'il avait reçu un mandat des Français pour réformer le pays en profondeur.

Il a appelé à la fin du mouvement dans les transports, à la veille de l'ouverture de négociations avec les syndicats dans les chemins de fer (SNCF) et le métro parisien destinées à débloquer le conflit.

"Il faut savoir terminer une grève lorsque s'ouvre le temps de la discussion", a lancé le président français, qui a reproché aux grévistes d'avoir pris des millions de Français "en otage".

Ndlr : le succès de la manifestation n'a pu être démenti, alors il lui faut jeter de l'huile feu pour victimiser les Français pris en "otage" : tentative de "diviser pour régner". Peine perdue la majorité des français est solidaire avec les grévistes et les manifestants, si elle ne l'était pas elle serait dans la rue et peut-être bien pour se retourner contre le Pouvoir.

Aux fonctionnaires, qui manifestaient* au même moment contre la suppression de postes et la baisse de leur pouvoir d'achat, il a promis qu'il prendrait bientôt "d'autres initiatives pour répondre à l'angoissante question du pouvoir d'achat, de la croissance et de l'emploi".

*Leur mouvement était soutenu par une majorité de Français (53% selon un récent sondage).

Le gouvernement, qui a chiffré le coût de la grève dans les transports à plus de 300 millions d'euros par jour, espérait que ce "mardi noir" marquerait le point culminant de la mobilisation sociale avant l'ouverture des négociations mercredi.

Ndlr : tous les espoirs sont permis !

Mardi, le trafic dans le métro parisien et à la SNCF est resté très perturbé, avec environ un TGV sur deux et très peu de trains de banlieues. La situation devrait encore être difficile mercredi.

Ma conclusion : rien de nouveau dans le discours de Monsieur Sarkozy dont les médias disent que sa cote de popularité s’effrite, et au lieu d’apaiser il durcit son discours. Ce n’est pas la bonne méthode !

avertissement : j'ai retenu les chiffres communiqués par les syndicats : c'est mon choix !

FRANCE : 700.000 manifestants le 20.11.07

Synthèse des principales manifestations et déclarations du Mardi 20 Novembre 2007

Evaluations en fin d’après-midi

17 h 20 : Entre 375 000 et 700 000 manifestants dans toute la France.

"Près de 700 000" personnes, pour la majorité des fonctionnaires, mais aussi des cheminots et des étudiants, ont manifesté pendant la journée de mardi, dans toute la France, selon le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault. La police parle, elle, de 375 000 manifestants ;

18 h 45 : L'UNEF évalue à 40 000 le nombre d'étudiants et de lycéens ayant manifesté.

Environ 40 000 étudiants et lycéens ont manifesté pour, d'une part, soutenir les fonctionnaires, tout en réclamant l'abrogation de la loi Pécresse sur les universités, selon l'UNEF, qui se dit "satisfaite" d'une telle mobilisation. Les université, notamment à Lille, Nantes, Rennes ou Lyon, sont particulièrement mobilisées, note le syndicat.

Le déroulement des manifestations et des déclarations au fil des heures :

A Paris, Place d’Italie - Sur la banderole à la tête de la manifestation intersyndicale, organisée par huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires), on peut lire : "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics". Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, qui a pris la tête du cortège, demande au gouvernement de "créer des conditions pour les négociations salariales dans la fonction publique, ainsi que dans les entreprises »

A Paris - 15 heures : Au moins 70 000 manifestants à Paris, selon les syndicats.

Le cortège parisien rassemble "au moins 70 000 personnes", selon Gérard Aschieri (FSU) et Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT-fonctionnaires estime que ces chiffres pourraient être révisés à la hausse, la majorité des cortèges n'ayant pas quitté, à 16 heures, la place d'Italie alors que la tête de la manifestation était arrivée à destination, près des Invalides

14 h 15 : Le PS pour des négociations salariales "sans délai" :Dans un communiqué, le Parti socialiste "demande au gouvernement d'ouvrir sans délai des négociations salariales dans la fonction publique, de geler les suppressions d'emplois prévues dans le budget 2008, et d'engager avec tous les acteurs concernés une réflexion en profondeur sur les contours et l'avenir de la fonction publique".

14 h 27 : Gérard Aschieri (FSU) salue une mobilisation "importante".

"On est bien au-delà des 30 %, mais déjà en soit 30 % est un chiffre important, c'est une grève bien suivie, elle marque un vrai saut quantitatif et qualitatif", déclare le secrétaire général de la FSU, Gérard Aschieri, peu avant le départ du défilé parisien des fonctionnaires.

14 h 36 : François Chérèque chahuté pendant la manifestation parisienne.

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, cible de huées dans la manifestation parisienne, appelle le gouvernement à sortir de sa "torpeur", jugeant que tout réformer en même temps "expose à des blocages"( à .16 h 30 : Chahuté, François Chérèque a dû quitter la manifestation en courant .Les appels à la fin de la grève dans les transports lancés à plusieurs reprises par le leader de la CFDT, François Chérèque, n'ont pas été oubliés par les manifestants. Le secrétaire général a été hué par un groupe de militants, certains arborant des autocollants de la CGT. "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", ont-ils lancé alors que M. Chérèque quittait le cortège en courant, protégé par son escorte.)

17 h 15 : Nicolas Sarkozy : "On ne cédera pas et on ne reculera pas".

S'exprimant devant le 100e congrès de l'Association des maires de France, le chef de l'Etat annonce qu'il rendra publiques "dans quelques jours" des initiatives pour favoriser le pouvoir d'achat des Français. Il réaffirme qu'"on ne cédera pas et on ne reculera pas" sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Il s'engage par ailleurs à mener à bien les "réformes" dont la France a, selon lui, "besoin".

Rien de nouveau dans le discours de Monsieur Sarkozy, il semblerait qu’il n’a ni l’art ni la manière de mener à bien les réformes, puisque les salariés et les fonctionnaires sont obligés de descendre dans la rue.Son discours n'est pas d'apaisement : "on ne cédera pas ... on ne reculera pas ...". Il s'entête, fait du sur place !, et perd un temps précieux .... ou veut-il en venir ?

18 heures : François Chérèque s’explique à sa façon : le "syndicalisme français a un vrai problème de démocratie". François Chérèque reconnaît avoir été la cible de "quelques sifflets" lors de la manifestation de fonctionnaires à Paris, mais estime, plus largement, que le "syndicalisme français a un vrai problème de démocratie". "J'ai exprimé l'avis des cheminots de la CFDT qui est différent de ce que peuvent dire d'autres organisations syndicales, on ne l'accepte pas dans notre pays", souligne-t-il sur RTL.

(Ce que ne rappelle pas Monsieur Chérèque c’est que la CFDT-cheminots est minoritaire à la SNCF et il fait allusion à un défaut de démocratie dans le syndicalisme Français, alors que c’est lui qui s’est désolaridisé des autres syndicats majoritaire pour faire bande à part avec la Direction de la SNCF.)

19 heures : Sur Canal +, le ministre de la fonction publique, Eric Woerth, estime qu'"un peu moins de 30 %" des agents de l'Etat ont participé à la grève. Il s'agit, selon lui, d'une grève "significative", même si "ce n'est probablement pas la mobilisation qu'attendaient les syndicats". "On est à 20,38 % hors éducation nationale. Sur la fonction publique territoriale, c'est entre 12 % et 15 %, et dans la fonction publique hospitalière c'est de l'ordre de 11 %". A la mi-journée, le ministère avait évalué à 30,12 % le nombre de fonctionnaires grévistes.

La CGT donne pour sa part un chiffre de 45 % de grévistes dans la fonction publique.

Monsieur Woerth présente « la sauce » lui aussi à sa façon en l’épiçant au gout du Pouvoir, un petit grain de sel par ci, un peu moins de poivre par là, résultat sa sauce est assez fade et insipide ; j’en resterai donc au Chiffre annoncé par la CGT.

Principales villes de France

A Lyon - 13 h 20 : Entre 15 000 personnes, selon les syndicats, et 12 000 selon la police, défilent dans les rues de Lyon.

A Bordeaux - 13 h 34 : Entre 14 500 selon la police et 25 000 personnes, selon les syndicats, défilent dans les rues de Bordeaux.

A Toulouse -16 heures Entre 17 000 personnes, selon la police, et 30 000, selon les syndicats, défilent à Toulouse. Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU.

A Grenoble :- 10 h 15 : La manifestation dans les rues de Grenoble pour la défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour les retraites des cheminots a réuni mardi 15.000 personnes selon les syndicats. Sous un froid vif, le cortège ouvert par une banderole de l'intersyndicale avec le slogan "Salaires, emplois et défense du service public" a commencé à défiler vers 10h15.

Au second rang suivaient le "syndicat des cheminots de l'Isère" avec des manifestants qui brûlaient de nombreux fumigènes rendant l'air irrespirable.

Venaient ensuite des syndicats d'enseignants, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), du CNRS, de nombreux salariés des tribunaux, des IUFM, des lycées et des collèges, des membres du PS et de la LCR et de très nombreux étudiants venant des trois universités grenobloises demandant le retrait de la Loi Pécresse.

Deux larges banderoles appelant à la "grève générale" clôturaient la manifestation qui devrait se dissoudre devant la préfecture de l'Isère.

C’est réconfortant de voir qu’à Grenoble tous les manifestants s’étaient regroupés sans qu’aucune réflexion ne s’élève sur une possible confusion des différents mouvements de revendications. Que Monsieur Chérèque et Monsieur Olive en prennent de la graine de solidarité.

A Rouen : Quelque 18.000 personnes selon les syndicats, ont manifesté mardi dans les rues de Rouen pour la journée d'action de la fonction publique élargie aux cheminots, aux étudiants et aux lycéens déjà mobilisés ces derniers jours. Cette manifestation était numériquement plus importante que celle du 18 octobre pour la défense des retraites qui avait réuni 8.000 personnes.

Aux cris de "retraites, pensions, protection sociale, on s'est battu pour les gagner, on se battra pour les garder", ou "Sarko, Fillon ça suffit", les manifestants ont défilé de l'Hôtel du département à la préfecture.

Le cortège était ouvert par une banderole intersyndicale proclamant: "Pouvoir d'achat, emploi, retraite, protection sociale, service public, tous ensemble". Les cheminots en grève depuis six jours et qui ont reconduit dans la matinée leur mouvement pour 24H00 formaient le plus gros cortège avec des banderoles et des drapeaux CGT, FO et SUD-Rail.

Dans la manifestation figuraient aussi des enseignants, des hospitaliers, des électriciens, des territoriaux, des agents de l'Equipement ainsi que quelques policiers de l'UNSA et FO police.

Des étudiants qui bloquent partiellement depuis fin octobre leur université avaient également pris place dans la manifestation tout comme quelques centaines de lycéens

( pour le moment je n’ai pas reçu d’autres nouvelles : a suivre)

20 novembre 2007

Mardi 20 Novembre 2007 : Journée de grève et de Manifestations

Ma revue de presse (et mes commentaires en italiques)

A Paris : plus de 20 000 fonctionnaires, répondant à l'appel de l'ensemble de leurs fédérations syndicales, ont défilé ce mardi après-midi à Paris, sous la pluie, pour exiger des négociations salariales, dénoncer les suppressions de postes et les modalités de réforme de la Fonction publique annoncées par Nicolas Sarkozy.

Plusieurs centaines de personnes commençaient à se rassembler mardi peu avant 14H00 place d'Italie à Paris, avant le départ de la manifestation parisienne des fonctionnaires qui demandent des augmentations de salaire et contestent les réductions de personnel. Evènement

"Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics" proclame la banderole de tête de la manifestation intersyndicale, à l'appel de huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, Unsa, FSU, Solidaires).

Les cortèges commençaient à se former sous une pluie fine, place d'Italie (XIIIe), syndicat par syndicat. Etaient visibles les couleurs rouges de la CGT, les drapeaux oranges de la CFDT, le bleu et blanc de l'Unsa et les ballons multicolores de la FSU, premier syndicat de la fonction publique d'Etat et majoritaire chez les enseignants.

Des militants de FO et du SNUI (Solidaires) étaient également présents, qui attendaient, au son de deux sonos diffusant des chansons militantes, le départ de la manifestation, prévu à 14h00 pour rejoindre les Invalides.

Des manifestations ont lieu dans toute la France.

Le but de la manifestation est "que le gouvernement engage des négociations sérieuses sur les salaires des fonctionnaires et sur l'emploi", a déclaré Alain Olive, secrétaire général de l'Unsa. "Il y a une grosse mobilisation, 40 à 50% de grévistes toutes fonctions publiques confondues", a-t-il souligné. "On n'a jamais été pour une confusion des mouvements …… ». L'intérêt pour des fonctionnaires et des agents est que leurs problèmes soient traités de manière séparée", a ajouté M. Olive.

Ndlr : Y aurait-il des torchons et des serviettes et des cols blancs et des salopettes bleues à ne confondre ? Un peu de modestie s’il vous plait Monsieur Olive ! Dans une manifestation c’est la force du nombre qui compte, pour les négociations elles se feront de toute façon séparément.

Parti de la Place d'Italie vers 14h30, le cortège rejoindra l'Esplanade des Invalides. Outre les fonctionnaires, des cheminots et des agents de la RATP, qui défendent leurs régimes spéciaux, sont également présents. Quelques étudiants étaient également dans le cortège.

"Ensemble pour les salaires, l'emploi, les statuts des services publics", peut-on lire sur la banderole en tête de la manifestation.

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, celui de FO Jean-Claude Mailly, celui de la FSU Gérard Aschieri ou encore celui de la CFDT François Chérèque sont en tête de cortège.

A son arrivée, Monsieur Chérèque a été accueilli sous les sifflets par plusieurs dizaines de cheminots scandant "Chérèque vendu!", "Chérèque trahison!". M. Chérèque a été le seul porte-parole syndical à appeler dès la semaine dernière à la reprise du travail à la SNCF.

Pour lui, la mobilisation des fonctionnaires est légitime car "on ne peut pas continuer à supprimer des emplois sans débattre de ce que l'on veut faire de la Fonction publique". Il a AUSSI regretté le risque de confusion avec le mouvement contre les régimes spéciaux. "A chaque fois qu'on mélange les revendications, on donne la possibilité au gouvernement de choisir ce qui l'intéresse et ce qui est le plus facile pour lui" a-t-il souligné

A chacun son analyse, Monsieur Chérèque certes a du raisonnement en paroles mais pas en action solidaire avec les autres syndicats, il penche hélas pour une conciliation prématurée avec les patrons et le pouvoir……. en prêchant la reprise sans aucune garantie. Et fait la fine bouche en craignant un risque de confusion avec d’autres genres de revendications. Quand on a affaire à des loups dévorants il faut ne pas se laisser mordre et c’est ce que Monsieur Chérèque ne comprend pas. Quand aux agissements du gouvernement c’est évident, ça saute aux yeux et Monsieur Chérèque semble le découvrir tout à coup.

Près du carré de tête de la manifestation, de nombreux militants, dont certains arboraient des autocollants CGT, ont crié "Chérèque avec les patrons !", "Sarkozy-Chérèque, même combat !", "Chérèque, pas de couteau dans le dos", "Oui à l'unité, non à la collaboration" et "Chérèque trahison !".

Après une heure environ dans la manifestation, François Chérèque est parti en courant avec une escorte, alors que son homologue de la CGT Bernard Thibault était déjà parti, dans le calme.

Les nombreux quolibets et les sifflets ininterrompus tout le temps de son trajet dans la manifestation, ont redoublé au moment de son départ.

Certains manifestants ont tenté de le suivre, mais il s'est engouffré rapidement dans une voiture, qui a filé.

Jean-Claude Mailly a justement rappelé l’omerta des patrons et du pouvoir "sur le pouvoir d'achat, alors qu'une grande conférence s'est tenue le 24 octobre, nous n'avons absolument rien eu ni dans le public, ni dans le privé. C'est à se demander s'il faut un rapport de force pour le que le gouvernement bouge ou que Nicolas Sarkozy s'exprime sur le sujet. Au gouvernement, aujourd'hui, de répondre aux fonctionnaires sur cette question".

Monsieur Bernard Thibault a relevé : il "y a quelques semaines, nous avons eu une conférence dite sur le pouvoir d'achat qui n'a donné lieu à aucune mesure concrète et rapide. Donc le gouvernement a aussi une part de responsabilité dans cette situation".

Gérard Aschieri a expliqué que "les gens font grève parce qu'ils perdent du pouvoir d'achat, qu'on ne les entend pas et que les suppressions de postes menacent les services publics auxquels ils sont attachés".

Ainsi ces trois syndicalistes ont fait des déclarations judicieuses et ne se sont pas attardés à philosopher sur la légitimité de la mobilisation des fonctionnaires, que tout un chacun, qui a une conscience sociale, considère du reste comme légitime, sans que Monsieur Chérèque ait à s’exprimer là-dessus.

Rappelons que le disque rayé de Monsieur François Fillon tourne toujours sur le même sillon depuis quelques jours, en effet il nous l’a fait réentendre sans aucune variation lundi soir, en réaffirmant sa détermination à réformer les régimes spéciaux de retraite, assurant qu'il ne "céderait pas parce qu'il y a des trains qui ne roulent pas, des bus qui sont bloqués ou des métros qui ne fonctionnent pas".

Eh ! bien oui on le sait ! C’est comme ça, Monsieur, des bus sont bloqués, des métros ne fonctionnent pas, des trains ne roulent pas, et vous, vous tournez à vide en attendant le nouveau refrain que Monsieur Sarkozy vous apprendra pour nous le resservir pendant quelques prochains jours.

La mobilisation sociale devait cependant atteindre un pic ce mardi avec l'entrée dans la danse des 5 millions de fonctionnaires, appelés par les huit syndicats de la Fonction publique à cesser le travail pendant 24 heures pour leur pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs.

Le ministre du Budget et de la Fonction publique, Eric Woerth, s'attendait à une "forte" mobilisation et plaide pour qu'un rendez-vous régulier soit fixé sur l'évolution des rémunérations des agents de l'Etat.

J’ai vu une vidéo où Monsieur Woerth, "mi-figue-mi-raisin", s’exprimait sans conviction et je le nommerais « le Chérèque du gouvernement »

Dans l'immédiat, des écoles primaires seront fermées et des cours annulés dans les collèges et lycées ce mardi, selon le premier syndicat d'enseignants, la FSU.

Certains hôpitaux devraient tourner au ralenti.

Dans les aéroports, les perturbations étaient limitées mardi matin, ou nulles comme à Lyon, en dépit d'arrêts de travail des contrôleurs aériens.

A Orly-Ouest, seuls deux vols, un de la compagnie Iberia et un d'Air France, étaient annulés mardi matin. Mais plusieurs vols enregistraient des retards jusqu'à 45 mn.

A Marseille, sept navettes vers Paris-Orly d'Air France ont été annulées pour la journée et quatre à Nice, selon les directions d'aéroports.

A Toulouse-Blagnac, Air France a annulé deux rotations Toulouse-Orly mardi matin et quelques retards sont annoncés.

A Grenoble : La manifestation dans les rues de Grenoble pour la défense du pouvoir d'achat des fonctionnaires et pour les retraites des cheminots a réuni mardi 15.000 personnes selon les syndicats. Sous un froid vif, le cortège ouvert par une banderole de l'intersyndicale avec le slogan "Salaires, emplois et défense du service public" a commencé à défiler vers 10h15.

Au second rang suivaient le "syndicat des cheminots de l'Isère" avec des manifestants qui brûlaient de nombreux fumigènes rendant l'air irrespirable.

Venaient ensuite des syndicats d'enseignants, du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), du CNRS, de nombreux salariés des tribunaux, des IUFM, des lycées et des collèges, des membres du PS et de la LCR et de très nombreux étudiants venant des trois universités grenobloises demandant le retrait de la Loi Pécresse.

Deux larges banderoles appelant à la "grève générale" clôturaient la manifestation qui devrait se dissoudre devant la préfecture de l'Isère.

C’est réconfortant de voir qu’à Grenoble tous les manifestants s’étaient regroupés sans qu’aucune réflexion ne s’élève sur une possible confusion des différents mouvements de revendications. Que Monsieur Chérèque et Monsieur Olive en prennent de la graine de solidarité.

A Rouen : Quelque 18.000 personnes selon les syndicats, ont manifesté mardi dans les rues de Rouen pour la journée d'action de la fonction publique élargie aux cheminots, aux étudiants et aux lycéens déjà mobilisés ces derniers jours. Cette manifestation était numériquement plus importante que celle du 18 octobre pour la défense des retraites qui avait réuni 8.000 personnes.

Aux cris de "retraites, pensions, protection sociale, on s'est battu pour les gagner, on se battra pour les garder", ou "Sarko, Fillon ça suffit", les manifestants ont défilé de l'Hôtel du département à la préfecture.

Le cortège était ouvert par une banderole intersyndicale proclamant: "Pouvoir d'achat, emploi, retraite, protection sociale, service public, tous ensemble". Les cheminots en grève depuis six jours et qui ont reconduit dans la matinée leur mouvement pour 24H00 formaient le plus gros cortège avec des banderoles et des drapeaux CGT, FO et SUD-Rail.

Dans la manifestation figuraient aussi des enseignants, des hospitaliers, des électriciens, des territoriaux, des agents de l'Equipement ainsi que quelques policiers de l'UNSA et FO police.

Des étudiants qui bloquent partiellement depuis fin octobre leur université avaient également pris place dans la manifestation tout comme quelques centaines de lycéens

Un jour de bonheur pour Elisabeth II et son mari le Prince Philip










Images d'archives
: Presque un conte de fées !

Noces de diamant : Pour leurs 60 ans de mariage la reine Elisabeth II et son époux le prince se sont rendus à Broadlands, le manoir du sud de l'Angleterre où les jeunes mariés passèrent leur nuit de noces en 1947.

Elisabeth 21 ans, était alors Princesse et ne devait monter sur le trône qu’en en 1952 à la mort de son père George VI. Philip, 26 ans, était officier de marine, de la famille royale de Grèce, fils d'une princesse danoise et cousin de nombre de têtes couronnées d'Europe. Pour épouser la Princesse, il renonça à ses droits royaux en Grèce et au Danemark, ainsi qu'à sa religion orthodoxe, et prit le nom de Mountbatten.

Le Prince Charles, leur fils , héritier de la Couronne, a donné dimanche soir un banquet en l'honneur de ses parents, avant l'anniversaire officiel de leur mariage, mardi.

Le couple s'était marié le 20 novembre 1947 à l'abbaye de Westminster.

Lundi, ils seront invités, parmi plus de 2.000 personnes, dont le Premier ministre britannique Gordon Brown, et assisteront à un service spécial dans cette même abbaye en l'honneur de leurs noces de diamant, les premières célébrées dans la famille royale britannique.

Sont invités 20 couples de Britanniques ayant convolé le même jour que la reine. L'actrice Judi Dench lira des poèmes et le prince William, numéro deux dans l'ordre de succession au trône, prendra lui aussi la parole.

En 1997, lors de leurs noces d'or, la reine avait rendu hommage à son époux, "ma force, ma stabilité". Le prince consort, homme à la belle prestance, avait quant à lui salué le caractère de sa femme. "La principale leçon que nous ayons apprise est que la tolérance est l'ingrédient essentiel d'un mariage heureux. Et croyez-moi, la reine possède cette qualité de tolérance en abondance".

Pour marquer ces noces de diamant, le Royaume-Uni a sorti une série de timbres spéciaux, ainsi que 21 œufs de Fabergé avec les prénoms des souverains gravés dessus. Coûtant 42.000 euros, soit 29.950 livres sterling la pièce, ils sont déjà tous réservés.

Mardi, le couple royal se retrouvera en amoureux pour une visite privée à Malte, où le prince marin était basé dans les premières années de leur vie maritale. Avant de partir pour l'Ouganda et le sommet du Commonwealth.

Ce serait presque un conte de fées, mais comme tous les couples de leur génération, ce couple royal a traversé avec une certaine dignité, les grands tourments de la deuxième guerre mondiale, des joies et des déceptions, des deuils et des drames de famille

Hugo Chavez reçu à PARIS par Nicolas Sarkozy





Aprés avoir rendu visite à son allié anti-américain Mahmoud Ahmadinejad, Hugo Chavez est arrivé lundi soir à Paris en provenance de Téhéran.

Le président vénézuélien pour sa première visite en France depuis la Présidence de Nicolas Sarkozy, s'était promis d' apporter des « preuves de vie » d’Ingrid Betancourt, otage des FARC. Dans une interview au Figaro la semaine dernière il avait assuré qu’il apporterait de « bonnes nouvelles » à Paris.

Dimanche, il se disait dit « sûr » qu’elle était vivante, tout en admettant ne pas disposer encore de « preuves matérielles comme une vidéo ou un enregistrement ».

Hugo Chavez déjeunera avec Nicolas Sarkozy mardi. Chacun devrait également recevoir séparément la famille d’Ingrid Betancourt après leur déjeuner. L’Elysée se dit pour l’instant « très, très prudent » sur ces fameuses « preuves de vie ». « Les preuves de vie arriveront, la question est de savoir si la guérilla veut faire ce cadeau ou non à Hugo Chavez » pour sa visite à Paris, d'après une source diplomatique

Chavez s’est imposé comme médiateur dans ce dossier sensible. Son homologue, le Président colombien Alvaro Uribe l’a autorisé à voir le chef des Farc Manuel Marulanda, tout en excluant de le rencontrer lui-même. Mais il lui a également fixé une date limite : Chavez, mandaté depuis trois mois par la Colombie, doit réussir sa mission de médiation avant le mois de décembre

Soutenu par ses propres convictions Monsieur Hugo CHAVEZ devra faire les preuves de son talent de médiateur.

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Le Roi Abdallah remet les pendules de Chavez à l'heure










Le 17/11/2007 -

Selon l’étiquette internationale c’est à Hugo Chavez, Président du Vénézuela, pays où s’était tenu le précédent sommet de l’OPEP en 2000, qu’il revenait l’honneur de prononcer le discours d’ouverture du 3me sommet de l’OPEP qui se déroulait ce dernier week-end à Ryad en Arabie Saoudite

Le président vénézuélien Hugo Chavez a osé faire le signe de croix et citer par deux fois le Christ samedi à Ryad, devant les chefs d'Etat des principaux pays du Golfe et son hôte le roi Abdallah d'Arabie, qui a le titre de "Serviteur des deux Saintes Mosquées". "Nous savons (...) que l'unique chemin de la paix, comme l'a dit le Christ, c'est la justice", a notamment lancé M. Chavez, qui a invoqué une autre fois Jésus Christ pendant un discours de 25 minutes.

La semaine précédente, le Vénézuélien s'était violemment opposé à l'exécutif espagnol en traitant l’ancien et l’actuel Chef du Gouvernement espagnol de fascistes et l’ Espagne de pays impérialiste, provoquant la colère roi d'Espagne, a tel point qu’il lui avait demandé de se taire. (Voir mes articles précédents sur ce dernier sujet)

Avant de commencer son discours au 3me sommet de l’OPEP, Hugo Chavez solennel s'est signé, événement sans précédent connu dans la capitale du pays qui abrite les deux principaux lieux saints de l'islam, à La Mecque et Médine, et devant le roi saoudien, qui a le titre de "Serviteur des deux Saintes Mosquées". "Nous savons (...) que l'unique chemin de la paix, comme l'a dit le Christ, c'est la justice", a notamment lancé M. Chavez, qui a invoqué une autre fois Jésus Christ pendant un discours de 25 minutes.

Une très importante personnalité qui se trouvait près du Roi d’Arabie Saoudite l’a entendu cire à voix haute à l’adresse de Hugo CHAVEZ : « Tais-toi », mai Sa Majesté Abdallah s’est contenu pour ensuite remettre les pendules à l’heure.

Pendant son discours, Hugo Chavez s’est attaqué à Georges Busch, mettant en garde les Etats-Unis de "commettre la folie d'envahir l'Iran ou d'agresser à nouveau le Venezuela".
Le président vénézuélien a également exalté l'histoire "révolutionnaire" de l'OPEP. Arrivé au pouvoir en 1999, alors que le cours du brut était tombé à son plus bas niveau historique, Hugo Chavez s'est ensuite enorgueilli d'avoir ressuscité l'OPEP, qui, a-t-il dit, avait été pratiquement "réduite en miettes" dans les années 80 par le président américain Ronald Reagan.

"Le prix de 100 dollars est un prix équitable, un prix juste", a-t-il poursuivi, … «Si les Etats-Unis commettent la folie d'envahir l'Iran ou d'agresser à nouveau le Venezuela, alors le prix du pétrole n'atteindra pas 100 dollars, mais 200 dollars", a menacé Hugo Chavez, au cours de son discours devant les responsables des pays exportateurs de pétrole en présence du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Ndlr : alors que le but de ce sommet était de trouver des solutions face à l'envolée du prix de l'or noir.

"Le pétrole est la source de toutes les agressions" dans le monde, a encore affirmé le président vénézuélien, dénonçant que c'était la "raison sous-jacente" de la guerre en Irak et des menaces contre l'Iran.

Reprenant un thème qui lui est cher, mais qui est aux antipodes de la position de l'Arabie et de la majorité des autres membres du cartel, le président vénézuélien a ensuite souhaité que l'OPEP "change et devienne un acteur politique, géopolitique"

Une très importante personnalité qui se trouvait près du Roi d’Arabie Saoudite, dont l'amitié avec les américains est connue, l’a entendu dire discètement mais à voix haute pendant ce discours, à l’adresse d’Hugo CHAVEZ : « Tais-toi », mais Sa Majesté Abdallah s’est contenu, se réservant de remettre les pendules à l’heure pendant le discours qu’il s’apprêtait à prononcer.

Le souverain saoudien a ensuite, dans une brève allocution, rejeté les propos d’Hugo Chavez( sans le citer) en déclarant , dans un style plus sobre, mais avec tout autant de fermeté, que "le pétrole ne devait pas se transformer en outil de conflit" et que l'OPEP était opposée aux "perturbations brusques des prix du pétrole".

L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a en outre promis de consacrer 300 millions de dollars à la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour contribuer à la protection de l'environnement, ainsi que l’a annoncé samedi le roi Abdallah.

Encore une fois Monsieur CHAVEZ qui est en show de propagande politique permanent s’est fait remettre en place par une personnalité qui sur la scène internationale sait ce qu’il faut dire à la manière des Chefs d’Etat responsables, avec distinction, fermeté et sobriété, pour remettre les pendules à l’heure.

NOTE : Le but de ce sommet était de trouver des solutions face à l'envolée du prix de l'or noir.

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Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/