18 novembre 2007

Le Congrès électif du Parti Radical Valoisien

André Rossinot et Jean Louis Borloo

Monsieur Borloo, surnommé la locomotive du Parti radical "valoisien" alors que ce parti n’est qu’un petit wagon rattaché à l’UMP, a l’ambition de le placer sur les rails de l’efficacité, avec l’espoir de le voir devenir un parti fédérateur et militant, capable de peser à la présidentielle de 2012.

Ce week-end à Paris les radicaux valoisien se réunissent en congrès pour changer de statut et élire leur Président.

Le congrès se prononcera d’abord sur la réforme des statuts, préalable nécessaire à l'élection du Président qui se fera ultérieurement au suffrage direct des militants, pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois.

Jusqu’à présent le Chef est élu par les cadres du Parti et certains d’entre eux notent un esprit de « démocratisation » sans faire savoir s’il leur convient ou pas : discrétion oblige « attendre et voir » !Pour ce 108ème congrès, le système d'élection par grands électeurs sera maintenu. Il sera appliqué dimanche.

Après sa co-présidence avec André Rossinot, Monsieur Borloo part favori face à l'outsider Michel Zumkeller et son projet est de lancer "un nouveau cycle de vie du Parti radical".

La co-présidence avait été installée en 2005, au terme d’un précédent mandat d'André Rossinot lequel s’était dit "prêt à partager, pour faire grandir le Parti radical». Peut-être aussi pour le rajeunir, ce que Monsieur Rossinot n’a pas dit .

Jean-Louis Borloo si est élu, par le suffrage des hauts électeurs, pourra porter légitimement la bannière radicale pendant la campagne de 2012.

Dominique Paillé, qui porte la triple casquette de Secrétaire général adjoint de l’UMP , vice-président du Parti radical, et de Conseiller de l'Elysée, fait savoir à toute occasion que Monsieur Borloo est "un créatif dont on a forcément besoin», et il explique que "Les Français aiment voir clair sur l'échiquier politique …. mais ils aiment aussi avoir dans le paysage quelqu'un qui sort des schémas habituels".

Que ne fait-on pas dire aux Français ! Je ne vois pas en quoi Monsieur Borloo sort en quoi que ce soit des schémas habituels, et je suis loin d’être aveugle. Bon Bref, laissons Monsieur Paillé à ses affirmations gratuites et revenons à ce vieux Parti Radical Valoisien, qui autrefois patinait dans la mouvance UDF, et qui depuis fin 2002 glisse sur les rails UMP, tout en prétendant préserver son « identité radicale ».

A mon sens un exercice de compromission qu’aucun exercice de recadrage identitaire et politique ne pourra rattraper avant longtemps.

Certains cadres «valoisiens » attaché à leur parti de longue date et qui par la force d’habitude ancienne ne l’ont pas quitté, ne sont pas tout à fait d’accord sur la capacité « présidentiable » de Monsieur Borloo, et dans les coulisses (il y en a aussi au Siège Place de Valois) émettent entre eux quelques appréciations : «Si Borloo savait diriger un parti, ça se saurait".

Or les coulisses ont des oreilles et Monsieur Borloo a déclaré : "Je m'inscris dans la durée et je suis méthodique contrairement à ce que l'on croit".

Toujours fidèle supporter de Monsieur Borloo, Monsieur André Rossinot ne manque pas de soutenir son poulain : «Borloo a son brevet du radicalisme et il va s'intéresser au parti" ……. Les nouveaux statuts "permettent au président d'être en poste six ans. A l'inverse ils offrent une durée raisonnable pour apporter la preuve que l'on peut diriger le parti", souligne toutefois le maire de Nancy.

Cette déclaration à mon sens laisse la porte ouverte à un minuscule doute …..

D’autres cadres très optimistes et plutôt « imprudents » à mon sens, soutiennent et déclarent que la présidence du Parti radical "peut donner à Borloo la stature d'un candidat pour 2012", sans mesurer la contrariété et la colère que ces prétentions peuvent soulever chez Monsieur Sarkozy et les Sarkoziens. ".

C’est ce qui s’appelle tirer des plans sur la comète sans s’assurer des mesures de confidentialité et de sécurité qui s’imposent en matière politique

Dominique Paillé mesurant certainement l’exagération de ces propos, ramène les radicaux à leur réalité, en affirmant que la Présidence de Monsieur Borloo peut permettre aux valoisiens de peser dans le débat pendant la campagne de 2012.

Ce qui veut dire en clairement, à mon sens, que les radicaux seront appelés à soutenir dans les débats le Candidat qui sera présenté par l’UMP. En toute logique, les règles de la logistique imposent au wagon de suivre la locomotive, mais en aucun cas de la précéder.

Monsieur Borloo veut que le Parti Radical joue un rôle dans la recomposition du parti politique et pour y parvenir il compte notamment tripler le nombre d'adhérents en un an, utiliser pleinement la force territoriale du parti et fédérer au delà des radicaux de gauche".

Les médias rapportent que Monsieur Laurent Hénart, jeune député de Meurthe et Moselle, considère qu’avec l’ossature minimale actuelle du parti la route sera longue jusqu’en 2012 . Ce jeune député voudrait consolider le parti sur des fédérations plus militantes en déclarant réaliste : « on ne veut pas devenir un partie régiment, on en a pas les moyens, mais plutôt un parti commando »

Quand on sait que le Parti Radical Valoisien ne compte aujourd’hui que 17 députés (106 en 1914), 7 sénateurs et un Député Européen et qu’il revendique 10.000 adhérents et seulement 2000 jeunes militants, je crois que le commando qui devra faire façe dans toutes les régions pour soutenir la locomotive UMP sera très peu opérationnel. Et d’ici là beaucoup d’eau aura coulée sous les ponts et peut-être même inondé les rails.

Monsieur Laurent Hénart, devrait succéder, au Secrétaire général sortant , Monsieur Roland Dutreil.

Pour ce Congrès électif dont les valoisiens ont annoncé les couleurs : "Rupture, ouverture, rassemblement" nous espérons qu’il se placera toujours sous la devise Républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité »

Grèves : droit et démarches

- DROITS ET DÉMARCHES

SOURCE : La Documentation française

Principe

Le droit de grève est un droit reconnu à tout salarié.

Toutefois, pour être licite, une grève doit remplir certaines conditions.

La grève doit entraîner une cessation totale du travail des grévistes.

Elle peut être de courte durée.

La grève doit avoir pour objectif la satisfaction de revendications d'ordre purement professionnel (amélioration des conditions de travail, du salaire, par exemple).

Grève licite :

La grève doit être collective.

Il n'y a pas grève si l'arrêt de travail concerne un seul salarié sauf s'il s'associe à une grève nationale.

Elle doit être concertée. La grève suppose une volonté commune de cesser le travail dans un but professionnel déterminé.

Grèves illicites :

- la grève perlée qui consiste à ralentir volontairement le travail en diminuant les cadences

- la grève du zèle,

- la satisfaction unilatérale de revendications (sortie anticipée),

- la grève politique.

- la grève de solidarité qui ne vise pas à soutenir un salarié de l'entreprise ou à s'associer à des revendications communes à un grand nombre de travailleurs

Conséquences de la grève :

La grève suspend le contrat de travail mais ne le rompt pas, sauf en cas de faute lourde.

L'employeur peut retenir sur votre paye la part du salaire correspondant à la durée de la grève.

L'employeur ne peut pas, à la suite d'une grève, opérer des discriminations en matière de rémunération ou d'avantages sociaux entre grévistes et non-grévistes.

L'employeur doit rémunérer les non-grévistes, sauf s'il peut prouver qu'il a été dans l'impossibilité de leur donner du travail.

En cas d'occupation des locaux, l'employeur peut se faire relever de son obligation de payer les salariés non-grévistes en demandant un jugement d'évacuation aux tribunaux.

Obligations des grévistes

Si vous êtes gréviste, vous êtes tenu de respecter le travail des non-grévistes.

Le délit d'entrave constitue une faute grave susceptible d'entraîner le licenciement.

Les actes de violence, voies de fait et détériorations commis pendant une grève constituent des délits pouvant entraîner des condamnations pénales.

Les syndicats et les grévistes sont responsables des abus commis pendant une grève. L'employeur et les non-grévistes peuvent demander réparation devant les tribunaux.

Pour toute information, s'adresser :

- aux représentants du personnel de l'entreprise,

- à une organisation syndicale.

SOURCE : La Documentation française

17 novembre 2007

Grèves et conflits : qui attise le feu ?


Les grèves : Qui et pourquoi a intérêt à provoquer le conflit ?

samedi 17 novembre

Le Premier ministre François Fillon a réclamé samedi des syndicats "un appel à la reprise du travail" comme condition à l'ouverture de négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

"Nous demandons, pour que les négociations aient cours, qu'il y ait un appel à la reprise du travail de la part des organisations", a-t-il déclaré lors d'un point de presse à Matignon.

Pourquoi cette condition ?pour attiser le conflit ? à quel jeu se livre le Gouvernement ?

La grève dans les transports se poursuivait samedi matin pour le quatrième jour consécutif.

la SNCF propose des négociations dès mercredi 21 novembre pour prolonger le plaisir, Pourquoi pas dès ce jour, ou Lundi au plus tard ?

Les pouvoirs publics insinuent pour désinformer l’opinion publique que des syndicats parient sur une jonction avec la grève des fonctionnaires mardi.

"Nous demandons, pour que les négociations aient cours, qu'il y ait un appel à la reprise du travail de la part des organisations", a-t-il déclaré lors d'un point de presse à Matignon.

Seule la CFDT-Cheminots très minoritaire à la SNCF s'est prononcée pour la reprise du travail, et ne risque pas de fragiliser l'unité syndicale, comme le prétend le pouvoir et ses toutous médias alignés.

Six syndicats de la SNCF (CGT, Sud-Rail, CFTC, FO, Unsa et CFE-CGC) avaient appelé vendredi à poursuivront le mouvement de grève, et la CFDT-Cheminots peut aller tailler des bavettes avec la Direction de la SNCF, ça ne changera rien à la crise sociale.

Les médias alignés prétendent que Vendredi soir, le mouvement semblait s'essouffler avec des taux de 32,2% à la SNCF (42,8% la veille et 61,5% mercredi) et 23,3% à la RATP (27,2% jeudi et 44% mercredi), malgré une radicalisation des actions comme des piquets de grève et des blocages de trains .La réalité est tout autre, les syndicats ont eu souci de na pas trop gêner les usagers à la veille du week-end et ont desserré un peu.

Dans l'espoir d'"accélérer la sortie du conflit", la SNCF a envoyé vendredi soir aux syndicats un document proposant d'ouvrir des négociations dès mercredi, sous formes de huit tables rondes s'étalant sur un mois, en présence d'un représentant de l'Etat.

Pourquoi la direction de la SNCF n’a-t-elle pas fait cette proposition plus tôt avant que le conflit ne s’installe? sinon pour culpabiliser les syndicats et les charger du poids, vis à vis de l'opinion publique désinformée et manipulée, des "désagréments "sociaux qui résultent des mouvements de grèves pour les usagers.

On a l’impression que les directions des entreprises publiques considèrent leur personnel comme des enfants de maternelle en récréation, dont on attend qu’ils s’alignent en rang discipliné au moindre petit battement de main pour rentrer en classe la tête basse, coupables d’avoir joué à des jeux interdits. Les personnels ne sont pas enfants et les grèves ne sont pas des récréations , ou des jeux interdits, les grèves sont reconnues constitutionnellement et réglées par le droit du travail.

Les positions syndicalistes sont claires par rapport à leur direction.

Samedi matin, l'Unsa, Sud-Rail, la CFTC et FO lui ont déjà opposé une fin de non recevoir, n'y voyant "rien de nouveau". La CGT, premier syndicat, ne s'est pas exprimée, ni la CFE-CGC.

Un avertissement provient d’ Eric Falempin, secrétaire général de FO-Cheminots, les trois quarts des assemblées générales de cheminots ont reconduit le mouvement jusqu'à lundi et leur réaction par rapport à ce document pourrait être "catastrophique".

Une éventuelle jonction avec le mouvement des fonctionnaires, mardi, peut en effet se dessiner.

Interrogé sur la nécessité d'une reprise du travail pour engager des négociations, Raymond Soubie, conseiller social de l'Elysée, a déclaré samedi que "le gouvernement ne mettait absolument aucun préalable", en contradiction avec ce qui est déclaré par le Premier Ministre encore une méthode pour semer la confusion. Or la voix du Premier Ministre prime sur celle d’un Conseiller jusqu’à nouvel ordre, aucune confusion possible à ce sujet, sauf peut-être dans l'esprit vénal des Conseillers Elyséens, dont certains piaffent d'impatience de le descendre pour le supplanter, dans l'esprit du "Chef Suprême" et en recevoir des récompenses ou une nomination dans l'équipe gouvernementale, lorsqu'un inévitable remaniement se produira.

"Je rappelle que dans deux entreprises sur quatre, moins visibles mais très importantes, EDF et GDF, il n'y a plus de grévistes ", a estimé Raymond Soubie que "cette procédure (de concertation) mise en ouvre a produit ses fruits et était efficace".

EDF et GDF c’est une chose, la SNCF, la RATP et les autres c’est autre chose, Monsieur Soubie. Si les Conseillers de l’Elysées ont tous le même profil et se tiennent tous dans leur costume dans les mêmes attitudes devant leur Chef Suprême, leur doigt sur la couture de leur pantalon, c’est concevable, mais autant d’entreprises autant de salariés différents qui ne veulent pas tous être traités uniformément puisque leurs activités et leurs conditions de travail sont différentes et méritent des revendications différentes à prendre en considération, sans vouloir les uniformiser. Il y a des nuances qu’il faut socialement respecter, et au-dessus de nuances il faut considérer et respecter les salariés dont le travail est la source principales des richesses de la France, et de ceux qui au sommet des entreprises et de l'état en profitent plus que largement.

Grèves : les chefs "béni oui oui" chargés de dire "NON"

Régimes spéciaux: les chefs des entreprises concernées reçus à l'Elysée

Nous apprenons que Nicolas Sarkozy recevra vendredi à 16H00 à l'Elysée les dirigeants des quatre entreprises (SNCF, RATP, EDF et GDF) concernées par la réforme des régimes spéciaux de retraite, au troisième jour de la grève contre cette réforme, a annoncé l'Elysée.

Le président fera avec eux "un point sur la situation au sein de ces entreprises" après avoir reçu, à 15H45, le Premier ministre François Fillon, le ministre du Travail Xavier Bertrand et le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, a précisé le porte-parole de l'Elysée David Martinon.

Ce que ne nous dit pas Monsieur David Martinon c’est que le Chef de l’Etat qui se mêle de tout au lieu d’exercer son rôle institutionnel d’arbitre, sans laisser fonctionner les Ministres et les responsables des entreprises qu’il entend gouverner comme ses sous-fiffres, leur donnera des consignes pour faire front commun par des réponses concertées, contre les syndicats. Un beau concert de de chefs d'entreprises « béni oui oui » qui seront appelés à faire façe aux grévistes et dire « non » aux revendications des syndicats soutenus par leur base. Ils n'ont même pas le temps du week end pour répéter leur leçon ! c'est un peu court pour des personnes qui n'ont pas l'habitude de chanter en choeur et les syndicats risquent de chanter plus fort et mieux une chanson qu'ils chantent depuis longtemps. A part la Cfdt, syndicat fortement minoritaire à la Sncf , qui essaie en bon élève lèche-botte de jouer le jeu en pliant le dos d’avance et qui risque de rester dans cette position inconfortable pendant un bon bout de temps, les autres syndicats sont debout et feront façe.

La grève dans les transports publics devrait se prolonger durant le week-end à la SNCF et à la RATP, syndicats et gouvernement étant toujours dans un dialogue de sourds.

Greves et manifestations prévues du 17 au 22 novembre

Le Gouvernement veut imposer la reprise du travail avant la reprise des négociations qu’il a lui-même interrompues abusivement, les syndicats soutenus par la base ne cèderont pas !

La semaine prochaine, grèves et manifestations dans différents secteurs d'activités sont au programme. Les troubles sociaux s'amplifieront et persisteront !

D’après les médias non alignés, ils sont rares mais il en reste, et mes enquêtes personnelles, la suite du mois de novembre sera très perturbée socialement. Les cheminots poursuivent leur mouvement ce week end et leur grève pourrait être reconduite, si le gouvernement persiste à poser sa condition démente : « pas de reprise des négociations, si pas de reprise du travail », condition qui mène à un durcissement des positions syndicales, qui ne peuvent risquer de remettre les salariés au travail, et se trouver ensuite devant un calendrier dilué dans le temps par le Gouvernement, qui compte jouer avec les semaines à venir pour affaiblir les revendications par un effet de lassitude. C’est méconnaître l’esprit syndical et l’état d’esprit actuel des salariés sur le terrain.

Quand on circule en avion présidentiel ou ministériel, pour se poser un moment par ci, un moment par là, et que l’on n’ évolue que dans les palais et les salles luxueuses des congrès et conférences de haut niveaux, où tout le monde sur son quant à soi, pète dans des dessous de soie et des dessus griffés, on n’a vraiment aucune idée de la psychologie des salariés qui travaillent à la sueur de leur font et de leur matière grise, pour les maigres avantages que leur consentent les patronats publics ou privés, maigres avantages qui leur sont disputés par les nantis du système pourtant gavés comme des oies, plein l’estomac et les poches, au point que c’en est honteux, de même que les politiques à leur service. Leur voracité insatiable, leur fait envier les miettes que nous gagnons par notre travail et qu'ils veulent nous reprendre en partie. Sans parler des corruptions, des détournements, des délits d’initiés, des stocks options, des salaires vertigineux , et des parachutes dorés qui font le quotidien des grands dirigeants et grands commis de l’état leurs complices dont ils graissent la patte pour les rendre muets sur les injustices et qui par les harcèlements constants qu'ils exercent en cascade sur le personnel, se conduisent comme des "Kapo" ( voir les suicides chez Renault et autres entreprises voraces)

Certes ces messieurs qui se considèrent de la « France d’en haut » sont informés de l’état d’esprit psychologique de ce qu’ils appellent « la France d’en bas » mais c’est en se fiant aux fantasmes intellectuels des conseillers et ministres de haut niveaux, qui n’ont jamais mis les pieds sur des chantiers ou dans des usines, que pour les visiter rapidement de temps en temps, un peu à la manière dont on inaugure des chrysanthèmes, avec une mine pitoyable de faux prolétaire attendri devant l'effort des autres.

En focalisant sur la grève des transports, le Gouvernement essaie de masquer les grèves et manifestations qui vont se déclarer dans de nombreux secteurs d'activités, se conjuguer et s’amplifier pendant la quinzaine à venir et peut être encore plus longtemps en cas de reconduite.

Leurs toutous médias alignés auront beau nous suriner ceci ou cela, essayer de ramener l’opinion publique en faveur de l’Etat, ils n’y parviendront pas. Si l'Etat veut se maintenir, il devra céder et revenir aux réalités, c'est à dire à la négociation, dare, dare !

La grève des fonctionnaires démarre mardi, ouvrant la série d’autres grèves qui se prolongeront dans le meilleur des cas jusqu’au 22 novembre, et au pire pourrait se prolonger si le Gouvernement s’entête à ne pas vouloir négocier en posant impérativement comme un oukase impérial la reprise du travail. Comment ce Gouvernement peut-il à ce point provoquer à travers les syndicats la population française moyenne ? Nous ne sommes par des serfs ! Ils ne sont pas nos Maîtres ! Ce n’est pas faire preuve d’un souci de conciliation, c’est nous mépriser, c’est nous provoquer, c’est indigne.

Pour organiser notre quotidien, j’ai recensé dans la presse et sur Internet, les grèves et manifestations actuelles et celles à venir pendant la deuxième quinzaine du mois de novembre, secteur par secteur avec indication de leur justification :

EDUCATION

Après une rencontre infructueuse avec le ministère de l'Enseignement supérieur jeudi, l'UNEF a appelé à amplifier le mouvement. 32 universités étaient affectées vendredi, selon le ministère.

SNCF

Les premières assemblées générales de cheminots vendredi ont appelé à la poursuite du mouvement de grève, lancé par sept syndicats (CGT,CFDT, Sud Rail, FO, CFTC, CFE-CGC et UNSA) contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. Le trafic "ne sera pas normal" pendant le week-end.

RATP

Les assemblées générales des agents de la RATP ont décidé vendredi de reconduire la grève jusqu'à samedi, ou souvent lundi, a indiqué la CGT-RATP. La direction de la RATP ne prévoit guère d'amélioration du trafic samedi, avec une rame de métro sur 5 en moyenne.

FONCTIONNAIRES

Les huit organisations (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA, FSU, Solidaires) appellent à la grève et à des manifestations le 20 novembre à 14h (place d'Italie à Invalides) contre les réductions d'effectifs et pour les salaires.

Dans le détail :

- Education: les cinq fédérations de l'Education - FAEN, FERC-CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Education - se joignent à la grève.

- Défense: la FNTE-CGT appelle à "faire grève massivement".

- Fonction publique hospitalière: appel à la grève de syndicats de médecins (AMUF, urgentistes) notamment et d'autres salariés dont la CGT et FO.

- Plusieurs organisations de lycéens et étudiants appellent à participer à cette mobilisation des fonctionnaires.

BANQUE DE France

Trois syndicats (CGT, FO et Solidaires) appellent à la grève le 20 novembre contre "l'insuffisance des effectifs".

POSTE ET TELECOMMUNICATION

Cinq fédérations (CGT, CFDT, Sud, FO et CFTC) appellent les salariés de La Poste et de France Télécom à la grève le 20 novembre, notamment pour l'emploi, le pouvoir d'achat et contre les restructurations.

METEO-France

5 organisations (SPASMET/Solidaires, SNM/CGT, SNITM/FO, CFDT/Météo, SPAC/CFDT) ont déposé un préavis national de grève pour le 20 et les nuits attenantes, contre les diminutions d'effectifs.

CULTURE

A la Comédie-Française, trois syndicats (Synptac-CGT, Snapac-CFDT et syndicat autonome de cadres) sur cinq ont levé leur préavis de grève concernant la réforme de leur régime de retraite. Deux autres organisations, maintiennent leur préavis de grève reconductible.

JUSTICE

Le Syndicat de la Magistrature (SM) et trois syndicats de fonctionnaires de justice (USAJ, CGT, CFDT) ont appelé à une grève, avec manifestation à Paris, le 29 contre la réforme de la carte judiciaire.

SECTEUR PRIVE

La fédération des employés du commerce FO appelle les salariés du commerce à se mettre en grève le 20 novembre.

Dans le détail:

- Yoplait : la CGT appelle les salariés à des débrayages le 20 novembre dans les trois sites de production le Mans, Monéteau et Vienne.

- LCL (ex-Crédit lyonnais) - CFTC, CGT et FO appellent les salariés à une grève le 22 novembre.

BURALISTES

Les buralistes organisent une manifestation nationale le 21 novembre à Paris contre "l'insuffisance de réponses du gouvernement" sur l'aménagement du décret d'interdiction de fumer dans les bars-tabacs.

USAGERS

"Une manifestation" est organisée dimanche 18 novembre à Paris (15h, place de la République) contre "tous les blocages", à l'appel notamment de l'IFRAP, "Liberté chérie" et "les contribuables associés".

En revanche, le rassemblement que devait organiser la fédération des usagers des transports (FUTSP) a été annulé(les usagers comprennent enfin - contrairement à ce que voudraient faire croire le Gouvernement qui cherche à remonter l’opinion publique contre la SNCF et la RATP – qu’ils doivent soutenir leur classe sociale)

Grèves 17-18 novembre : Le trafic assuré partiellement




17 et 18 novembre : trafic toujours perturbé à la SNCF et à la RATP

Le trafic SNCF est toujours perturbé au plan national, conformément aux prévisions annoncées, en raison de la grève reconduite contre la réforme des régimes spéciaux de retraite par six organisations syndicales (CGT, Sud-Rail, CFTC, FO, Unsa, CFE-CGC).

A Paris, le trafic RATP est toujours perturbé avec 1 métro sur 5 en moyenne sur l'ensemble des lignes, et environ 40% pour les bus et les tramways, a indiqué une porte-parole de la régie francilienne.

Pour le TGV, 180 TGV circuleront samedi et 250 dimanche. Le trafic sera "renforcé" pour les dessertes de dimanche soir, précise la SNCF.

Le trafic est normal sur Eurostar (Paris-Londres) et quasi normal sur Thalys (notamment Paris-Bruxelles).

Pour le Corail (grandes lignes hors TGV), 40 trains circuleront samedi et 50 dimanche.

Le trafic est "très réduit" sur le Transilien:

- Saint Lazare un train sur trois en moyenne (Versailles et Saint-Cloud ne sont pas desservis)

- Gare du Nord : navette assurée toutes les 20 minutes sur Paris Aulnay et toutes les 30 minutes sur la ligne du RER D

- Gare de l'Est: un train par heure circule sur Meaux, et sur Hausmann Saint Lazare-Tournan

- Gare Montparnasse: une rame par heure pour Rambouillet et Plaisir

- Dreux est desservi ce samedi mais ne le sera pas dimanche

- La SNCF prévoit un train toutes les heures et demi sur la ligne C du RER en matinée et en soirée, soit un trafic "très, très réduit".

- Gare de Lyon: une rame par heure en direction de Melun et Juvisy

Enfin, sur les trains express régionaux, 40% du trafic est assuré

Fidel Castro juge "invertébré" le discours de Monsieur Zapatero ...

Fidel Castro le père politique du Président Vénézuélien Hugo Chavez traite le discours du Chef du Gouvernement espagnol Monsieur José Luis Rodriguez Zapatero d'"invertébré et inopportun", en replaçant la querelle au niveau idéologique.

Au moment ou Monsieur Zapatero de retour de Santiago depuis quelques jours voir mes articles précédents) faisait connaître son admiration pour Nicolas Sarkozy en célébrant son hyperactivité qui plait peut être à nos amis espagnols joueurs de castagnettes et danseurs de fandango frénétiques, Fidel Castro remet la querelle de Santiago sur le tapis en qualifiant d'"invertébré et inopportun" le discours que le chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero s’était efforcé de prononcer lors du sommet ibéro-américain au Chili, coupé à plusieurs reprises par les invectives de Hugo Chavez qui avait d’ailleurs traité l’ ancien et l’actuel Chef du Gouvernement espagnol.

Ces coupures irrespectueuses et incessantes avaient provoqué la colère du Roi Juan Carlos qui avait furieusement pointé d’un doigt royal Hugo Chavez en lui demandant de la « boucler » : Pourquoi ne la boucle tu pas ? (Voir mes articles précédents)

En revanche Fidel Castro, a valorisé l'"intelligence" du président vénézuélien Hugo Chavez, dans un article publié ce matin dans la presse officielle.

Sous le titre "Le Waterloo idéologique", troisième "réflexion" du chef de l'Etat sur le sujet en une semaine, Fidel Castro écrit que lors du sommet de Santiago, « "Troie brûlait" au moment où le roi d'Espagne Juan Carlos a demandé à Hugo Chavez de "se taire" lors d'une altercation avec José Luis Zapatero …….. le discours "invertébré et inopportun de Zapatero, sa défense d'Aznar, l'ordre abrupt du roi d'Espagne et la réponse très digne du président du Venezuela ………ont fourni les preuves irréfutables des comportements et des méthodes génocidaires de l'empire et de ses complices", écrit Fidel Castro qui apparemment, sans avoir connu le prestigieux Empire de « Toutes les Espagnes » des temps anciens, reprend un discours politiciens qui commence à s’user.

Toutefois vous remarquerez que le vieux Fidel Castro ne s’attaque pas directement à Monsieur Zapatero, mais seulement à son discours, et qu’il ne s’attaque pas non plus au Roi d’Espagne mais à l’ancien Empire Espagnol..Sans doute lui reste-t-il dans la tête assez de mémoire pour se souvenir qu’il est le fils d’un riche planteur d’origine espagnol de Cuba( aujourd’hui décédé) et qu’il a assez de vieux sang espagnol qui coule encore dans ses veines pour seulement s’attaquer au discours à l’Empire, en plaçant la querelle dans le domaine idéologique, et non plus sur le terrain vulgaire de la querelle de personnes.

Monsieur Chavez son fils politique devrait en prendre de la graine !..... mais il a l’esprit si peu latin, qu’il est permis de douter qu’il comprennent les nuances du discours de Castro.

INFORMATIONS-VIDEOS : 1/Philippe de VillIers face à Philippe Deval: Vidéo de source CNEWS, 22 novembre 2024_ 2 /Entretien Philippe de Villers-CNEWS , 8 novembre 2024 -

Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/