15 novembre 2007

Flash info Zoé : Sans rire, c'était peut-être un film ?



Arche de Zoé - Children Rescue : SILENCE ON TOURNE !

un film intitulé "Des pansements et des médicaments pour faire joujou" que l'Agence Capa a refusé de produire à la justice


Flash info ZOE : C’était peut-être un film ?

Eric Breteau nie tout enlèvement et prétend en autres mensonges, que les pansements étaient destinés à amuser les enfants, et qu’il était honnête envers lui-même ….. !

Qu’il se tienne quitte envers lui-même ne lui évitera pas de rendre des comptes à la justice.

Comme nous l’avions déjà appris hier, la justice tchadienne a refusé, mercredi 14 novembre, la mise en liberté des six Français de l'organisation L'Arche de Zoé, inculpés d'enlèvements de mineurs et escroquerie. Ils avaient tenté, le 25 octobre, de ramener en France 103 enfants qu'ils présentaient comme des orphelins du Darfour. "Il s'agissait clairement d'une opération criminelle, indique Albert Pahimi Padacké, le ministre tchadien de la justice. Les positions diplomatiques n'ont pas à gêner le processus judiciaire. Leurs arguments n'ont pas su convaincre le juge."

Entendus début novembre à N'Djamena par le juge d'instruction tchadien Dimnandengarti Ngardjimti, les six Français ont tenté de justifier leur action, selon leurs procès-verbaux d’audition, qui aurait été consultés par un des quotidiens que j’ai pu lire sur ce sujet.

Eric Breteau, Président de l’Association, interrogé le 3 novembre, a nié tout enlèvement a déclaré au magistrat : "Transporter des enfants vers l'aéroport ne veut pas dire enlever des enfants, a-t-il dit au magistrat. Cette opération humanitaire est légale au regard du droit international ……. Mon intention n'est pas de partir clandestinement, parce qu'on ne peut pas faire décoller un avion de manière clandestine."

Je ne sais à quel droit international se réfère Monsieur Breteau, enfin quand il dit qu’il transportait des enfants « vers l’aéroport » en relisant les informations de début novembre, certains journalistes se sont fait l’écho de leur tentative d’embarquement, en rapportant qu’il n’y avait aucune passerelle d’embarquement pour accéder à l’avion, mais que les responsables de l’opération, s’étaient procuré des échelles, dont il était souligné l’instabilité qui aurait pu provoquer des accidents dont les enfants auraient pu se trouver victimes. Enfin Monsieur Breteau sait très bien qu'il ne disposait d’aucune autorisation pour les embarquer, il dit lui même qu’on ne peut pas faire décoller un avion de manière clandestine, alors s’il faisait embarquer les enfants dans l’avion que comptait-il faire ?

La justice tchadienne dispose d'éléments tendant à démontrer que si les parents avaient confié leurs enfants – 93 d'entre eux seraient d'origine tchadienne, selon les magistrats – à L'Arche de Zoé, c'est parce qu'on leur avait promis la création, au Tchad, d'un centre pour les éduquer.

"Je suis honnête avec moi-même car ce sont bien des enfants soudanais orphelins qui nous sont amenés par des chefs de village, a expliqué Eric Breteau au magistrat. Nous sommes convaincus que ces enfants étaient orphelins de père et de mère. S'ils ne sont pas soudanais, il y a peut-être de mauvaises informations qui nous parvenaient ou des malentendus."

Monsieur Breteau est « honnête avec lui-même »….. Ce n’est pas suffisant et surtout pas convaincant, quand on prend en charge des enfants mineurs, on doit vérifier scrupuleusement les informations dans les formes administratives et juridiques pour éviter tout malentendu. Ce genre de laxisme ne plaide pas en faveur de l’honnêteté qu’il s’accorde à lui-même.

M. Breteau cite le cas de quinze enfants originaires de Tiné, au Soudan, qui leur avaient été amenés par leurs délégués locaux. "Nous avons interrogé individuellement ces quinze enfants, et trois ont déclaré avoir des parents et on a renvoyé ces trois enfants."

On ne pas se borner aux réponses des enfants sur des questions aussi sérieuses sans les contôler à la source, d’autant que la plupart d’entre eux ont du parler dans le sens souhaité par les adultes complices.

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), confirment que la quasi-totalité des enfants disent avoir au moins un adulte "qu'ils considèrent comme un parent" et venir de villages tchadiens frontaliers du Soudan, et non du Darfour.

Les enquêteurs tchadiens essaient de percer à jour l'affrètement de l'avion censé ramener les enfants en France. Un nom apparaît dans le dossier : Cécilia Sarkozy. Le juge souhaite savoir si, comme certains inculpés le disent, Cécilia Sarkozy a pu jouer un rôle dans l'opération.

Daniel Gonzalez, membre de l'équipage espagnol de l'avion, a affirmé que l'ex-épouse du président français était annoncée comme faisant partie du voyage de retour. "C'est ma compagnie qui m'a appelé pour me dire que je devais voyager sur l'itinéraire Madrid-N'Djamena-Abéché-Vatry-Madrid, a déclaré M. Gonzalez le 5 novembre au juge. On m'a informé seulement qu'il s'agissait d'un vol humanitaire où il y aurait des enfants malades, des médecins, et probablement Mme Sarkozy."

Eric Breteau n'a pas confirmé cette information, assurant au magistrat : "Je ne connais pas Mme Sarkozy."

Eric Breteau a expliqué qu'il avait l'intention de prévenir les autorités tchadiennes du départ des enfants, en sollicitant le service de l'immigration. "Nous avons préparé des documents …… mais on nous a arrêtés avant la procédure." Se retranchant derrière la Convention de Genève, le chef de L'Arche de Zoé a assuré que ces enfants n'avaient pas besoin d'une "autorisation administrative" pour quitter le Soudan d’après lui.

Mais avouons que solliciter le service de l’immigration alors que les enfants étaient dans l’avion et celui-ci prêt à décoller demeure de la science-fiction : ca passerait dans un film, pas dans la réalité.

Le simulacre des faux pansements, tel qu'il a été filmé dans un document de l'agence Capa, était destiné à "amuser les enfants", selon M. Breteau.

Ben voyons drôle de jeu tout de même, c’était peut-être aussi un jeu de les conduire à l’aéroport …. Il tournait peut-être dans un film … qui sait ….. ? Commandité par l’Agence Capa ? …. Trêve de plaisanterie !

Eric Breteau a précisé que L'Arche de Zoé s'était muée en Children Rescue en "avril ou mai". Entendu le 10 août en France par la brigade des mineurs, il avait alors présenté Children Rescue comme une ONG américaine.

Et pourquoi pas australienne, comme la Zoe’s Ark Foundation Inc. 154 A’Becket Street, Melbourne 3000, Victoria, Australie? dont tous les responsables français de l'Arche de Zoé serait membres, y compris Paris Biotech Santé (voir le site Voltairenet.org pour plus d' informations)

Emilie Lelouch la compagne d’Eric Breteau, interrogée le 5 novembre, a défendu la même position. "Ces enfants nous ont toujours été présentés par les chefs des village soudanais comme les enfants orphelins de père et de mère soudanais, a-t-elle déclaré au juge. Je n'ai donc absolument jamais voulu enlever les enfants, j'ai obéi aux ordres qu'on m'avait donnés afin de sauver ces enfants en les amenant dans un pays en paix ....... Nous n'avons pas à demander l'autorisation pour sauver ces enfants."

Emilie Lelouch dit : ……. « J’ai obéi aux ordres qu’on m’avait donnés » …. Elle a donc reçu des ordres … de qui et quand ? …. A Paris, au Tchad ? …. Les journaux que j’ai lus restent muets, certainement faute d’information fiables, sur le donneur d’ordre.

Toutefois Emilie Lelouch ne prétend qu’en partie à un jeu concernant les bandages, elle parle des enfants comme étant dans "un état inquiétant", exigeant "une prise en charge sérieuse". D'où les pansements et bandages, "certains ont voulu des bandages pour s'amuser", a-t-elle indiqué.

Avant de conclure en ces termes son audition : "Pour moi, ils restent des orphelins soudanais en danger dans un pays en guerre. Si on nous a trompés, on nous a présenté la situation de ces enfants qui n'était pas la vérité, aucune personne de l'organisation ne le savait. Nous avons toujours été de bonne foi."

Ainsi Emilie Lelouch aurait peut-être été trompée, mais par qui …… ? Je n’ai pu trouver aucune précision dans les journaux que j’au lire, je ne peux les soupçonner de rétention d’information, je suppose qu’ils attendent d’en savoir plus pour publier.

Les avocats des six Français ont fait appel de la décision de la justice tchadienne.

"Leur opération était un coup d'Etat humanitaire, dans la droite ligne de ce qu'a fait M. Kouchner au Biafra, a réagi Me Gilbert Collard. On va sortir nos compatriotes de là."

Un coup d’état humanitaire ? …… Dans un territoire étranger en kidnappant des enfants, Maître Collard en a de bien bonnes !

Le ministre tchadien de la justice Monsieur Padacké considère que les six Français ont été pris en train d'exfiltrer des enfants tchadiens et non orphelins, et que les accords de coopération judiciaire avec la France montrent clairement que les juridictions Tchadiennes sont compétentes pour ce type de crime

Bandages, promenade vers l’aéroport, bah ! une action humanitaire vu de la France, un crime vu du Tchad.

Et je conclus que le Ministre Tchadien de la justice a une excellente vue par rapport à la vue de la France qui dans cette affaire me parait assez louche pour ne pas dire aveugle.

Monsieur CHAVEZ demande des excuses !


Hugo Chavez demande des excuses au Roi d’Espagne !

Furieux d’avoir été très justement remis en place par le Roi d’Espagne, lors du récent sommet ibéro-latino-américain , le Président vénézuélien Hugo Chavez qui avait le premier lancé les hostilités verbales à l’encontre de l’Espagne en traitant notamment l’ancien et l’actuel Chef de Gouvernement espagnol de nazis entre autres compliments du genre, et qui ensuite après avoir tenu le crachoir pendant deux heures, s’était complu à plusieurs reprises à couper irrévérencieusement la parole à Monsieur Zapatero a déclaré mercredi qu'il réexaminerait attentivement les relations de son pays avec l'Espagne, faisant franchir une nouvelle étape à la crise diplomatique suscitée par sa vive apostrophe, le week-end dernier, par le roi Juan Carlos.

En outre il a l’outrecuidance de demander maintenant des excuses au Roi d’Espagne et prétend, ou plutôt affirme, que l’incident qu’il a d’ailleurs lui-même provoqué et qu’il tente de renverser à son profit, pourrait avoir un effet négatif sur les investissements espagnols

Au Venezuela, notamment dans le secteur bancaire

"Nous ne voulons pas les endommager, mais je procède à un réexamen détaillé des relations politiques, diplomatiques et économiques avec l'Espagne", a déclaré Chavez dans une interview accordée à « sa »télévision d'Etat.

" Les entreprises espagnoles vont devoir rendre davantage de comptes, je vais surveiller ce qui se passe vraiment ici."a-t-il déclaré.

Chavez a nationalisé plusieurs secteurs de l'économie vénézuélienne cette année dans le cadre de son projet d'Etat socialiste.

Le président vénézuélien, qui dénonce régulièrement l'"impérialisme" et le capitalisme, a cité les banques Grubor Santander et Banco Bilbao Vizcaya Argentaria comme des cibles potentielles en affirmant que son pays, membre de l'OPEP, n'avait pas besoin des entreprises espagnoles.

En réponse l'Espagne, source d'investissements très importante au Venezuela et dans le reste de l'Amérique latine, a jugé ses propos contreproductifs.

Ainsi des entreprises espagnoles ont investi 2,4 milliards de dollars au Venezuela depuis que Chavez, un ancien parachutiste, a pris ses fonctions en 1999.

Les déclarations "du président vénézuélien, en particulier celles qui visaient les compagnies espagnoles, ne nous aident pas à trouver un moyen de mettre un terme à ce différend", a fait savoir le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, prônant le "respect" pour les institutions et les sociétés espagnoles.

Cette année, Chavez a pris le contrôle de la plus grande entreprise de téléphonie du pays, saisi les avoirs de grands groupes pétroliers dans le pays et menacé de nationaliser entièrement le secteur bancaire.

La firme espagnole Telefonica est un opérateur de téléphonie mobile très présent au Venezuela. On peut citer aussi le groupe pétrolier Repsol, bien implanté dans ce pays dont les réserves en pétrole sont parmi les plus importantes au monde, hors Proche-Orient.

Monsieur Chavez a estimé que le roi avait "pété un plomb" et laissé affleurer 500 ans d'arrogance espagnole, l'Espagne étant l'ancienne puissance coloniale du Venezuela.

Ndlr : 500 ans après l’arrivée des Espagnole en Amérique, le fameux slogan du malheureux « colonisé » refleurit à chaque occasion, que ce soit en Amérique latine ou ailleurs. Ce slogan qui n’est pas à sa place dans la bouche d’un Chef d’Etat dont le pays continue depuis des siècles à bénéficier du savoir et des capitaux de l’Espagne et d’autres Occidentaux commence à faire les beaux jours des dictateurs , mais commence tout de même à ne plus impressionner personne, à part les pleureurs de service. Ce n’est pas le profil que devrait revêtir un Chef d’ Etat. Mais que voulez vous, en matière politique, comme en toute autre matière, on ne peut faire qu’avec ce que l’on a, et cet homme d’Etat grossier et vulgaire ne fait qu’avec ce qu’il a.

Juan Carlos excédé par les accusations de fascisme à l’encontre de ses ancien et actuel Chef de Gouvernement avait finit par lancer à Monsieur Chavez, qui à plusieurs reprises avait interrompu le discours du président du gouvernement espagnol Jose Luis Zapatero: "Pourquoi ne la fermes-tu pas?"

Chavez a pour héros Simon Bolivar, qui a chassé l'Espagne de l'Amérique latine au 19e siècle et pour idole son père politique spirituel Fidel Castro. Il a pour ami Monsieur Nicolas Sarkozy à qui il rendra visite en France le 20 Novembre.

Peut-on toujours prétendre que les « amis de mes amis sont mes amis » quand on sait que l’ami de Monsieur Sarkozy est Monsieur Bush, autre tête de turc préférentiel de Monsieur CHAVEZ.

Et ma conclusion, c’est que quand on accède au pouvoir suprême par la voie démocratique ou autrement, il faut savoir « la boucler », comme a su le lui enseigner un Roi de la Branche légitime des Bourbons, descendant de notre Grand Roi Louis XIV, mais malheureusement je doute fort qu’il ait su comprendre cette leçon légitime.

Je souhaite que Monsieur CHAVEZ chez nous saura tenir sa langue, tant à l’encontre du Roi d’Espagne, qu’à l’encontre de Monsieur Bush, s’il le faisait, il mettrait Monsieur Sarkozy en difficulté sur sa politique européenne et d’alignement sur l’Amérique du Nord , et risquerait de provoquer des mécontentements diplomatiques, et pour Monsieur Sarkozy empêtré dans la crise sociale Française ce n’est certes pas le moment. Je ne plains cependant pas Monsieur Sarkozy : « qui sème le vent récolte la tempête »

14 novembre 2007

Les Réjouissances UMP à PORNIC


On fabrique de bien beaux bols à PORNIC5 (Loire Atlantique), mais manque de bol pour l'UMP, François Fillon était absent, mais c'était pour la bonne cause d'après les responsables de ce mouvement, et dans ce cas cet absent n'eut pas tort, selon eux.

Revue de presse de Lucienne Magalie Pons:

Et si nous faisions un petit saut en arrière , .... pour nous retrouver le 10 Novembre à PORNIC où se tenait le Conseil National des élus UMP, sous la Présidence bicéphale de Monsieur Raffarin et de Monsieur Devedjian, dont certains disent qu'elle est antagoniste.

L'absence remarquée de Monsieur Fillion, qui était resté aux côtés de Monsieur Nicolas Sarkozy pour une réunion de travail à L’Elysée, a "ému" les médias.

Comment, peut-il se prétendre chef de la majorité et ne pas être à ses cotés à la veille d'une semaine sociale qui s'annonce difficile ? Comment revendiquer un espace politique et ne pas l'occuper lorsqu'il se présente à vous ? …… s’interrogent en chœur les médias, en faisant remarquer que la chaise du Premier ministre est restée vide à PORNIC et que personne ne s'y attendait.

Patrick Devedjian, Secrétaire général de l'UMP,

-(l’homme qui veut monter et s’imposer dans la majorité comme une figure de soutien inconditionnel à la politique de Nicolas Sarkozy, et comme le soutien stratégique de Madame Rachida Dati, en situation critique dans sa mission de réforme de la carte judiciaire -sur ce point il juge lui Madame Rachida Dati compétente et la réforme parfaitement adaptée de même que son Agenda -)

n’avait pas été prévenu de l’absence de Monsieur Fillon et ne l'a appris qu'à la dernière minute en téléphonant à Matignon dans le train qui le conduisait à Nantes.

Peut- être contrarié, ou déçu, mais décidé a atténuer le mauvais effet de cette absence, il valorisa ensuite le rôle du Chef de gouvernement en expliquant à « ses » troupes qu’un Premier ministre "ne peut pas être tout le temps exposé à la lumière. Il doit aussi aller à la soute".

Jean-Pierre Raffarin, le premier vice-président de l'UMP et grand organisateur de la journée, ne put cacher sa "déception". L'ancien Premier ministre de Jacques Chirac avait reçu lui un coup de téléphone de François Fillon, lui demandant de l'excuser à la tribune. "Dis-leur que je regrette." ..."Le Premier ministre est le premier urgentiste de France. Il doit assumer ses urgences", a annoncé Monsieur Raffarin dès l'ouverture des débats de l'après-midi dans un silence poli d’après les médias, et d’après moi peut-être glacé.

Ndlr : un urgentiste est généralement appelé auprès d’un grand corps malade, la France en serait-elle réduite à ce point ? Oui si l’on en juge par les grèves qui s’annoncent …..

De leur côté, les services de presse de Matignon invoquaient au téléphone, auprès des journalistes « une réunion à l'Elysée ».

En "coulisse", (vous savez ces endroits discrets, couloirs ou espaces de wc ) certains responsables de l'UMP se montraient moins indulgents. "Fillon, c'est 'lâchez-moi ou je fais un malheur', on le lâche et il ne se passe rien..." "François, il faut tout lui apporter sur un plateau. Mais, en politique, les places ça se prend, ça se gagne." Ou encore, d’après un familier de l'Elysée: "Fillon trouve finalement bien commode de s'abriter derrière Sarko."

Parenthèse :Nous apprenons aussi des médias que Monsieur Sarkozy, lors de la réunion de Jeudi à l’Elysée avec les responsables de la majorité, a suivi de près la préparation de ce conseil national et que le Président de la République assistera au prochain prévu pour le 12 janvier 2008 qui se déroulera à Paris et qui sera consacré aux municipales. Tony Blair invité devrait lui aussi participer à ces réjouissances.

Encore un grand show chaud médiatique et politique en prévision des Municipales avec un invité de marque Monsieur Blair, dont on se demande ce qu’il a à voir avec nos municipales, mais qui se trouvera là pour rehausser le prestige en péril de Monsieur Sarkozy avec d’autres vedettes politiques peut-être étrangères dont nous ne savons pas encore le nom et que Monsieur Sarkozy se devrait d’inviter, dans le même but, et aussi peut-être pour qu’ils ne piquent pas une crise de jalousie envers Monsieur Blair. (Fin de la parenthèse)

Revenons à PORNIC, où il faisait peut-être beau temps : le climat à l'intérieur de la majorité était à la mobilisation. "La perspective d'un durcissement des conflits sociaux renvoie tout le monde à l'essentiel: tenir bon, rester soudés, ne rien céder", a martelé Dominique Paillé, secrétaire général adjoint de l'UMP et conseiller à l'Elysée …….. "Tout le monde comprend que c'est une question d'équité", a plaidé Patrick Devedjian qui parie sur l'étiolement du mouvement et la division des organisations syndicales.

Ndlr : équité bien ordonné commence par soi-même Monsieur Devedjian :

"S'ils ne se sentent pas soutenus par les Français, les syndicats les plus modérés vont lâcher", pense et dit Monsieur Jean-Pierre Raffarin, qui estime Nicolas Sarkozy "résolu" et "très conscient" que quelque chose de décisif va se jouer le 14 novembre.

Ndlr : "décisif "c’est un peu exagéré Monsieur Raffarin ! Ça risque d’être long à se dénouer, mais ne savez vous pas que plus ce sera long, plus le gouvernement lâchera du lest, ou sinon, en effet, quelque chose de décisif pourra se jouer mais à plus longue échéance. Par exemple à la fin du quinquennat.

Dans ces conditions « décisives » pour l’avenir du Gouvernement, il n’était pas de mise à PORNIC, pour les élus UMP, de dénoncer les ratés de la machine Sarkozy. "Le débat sur la méthode, c'est un débat d'eau calme et de vent clair. Pas un débat de tempête", a estimé Monsieur Raffarin, peut-être inspiré par l’air conditionné et l’eau en bouteille et les verres de plastique ,qui font le luxe des salles de congrès, (une tempête dans un verre d'eau ?) et il s’est interdit d’évoquer le "manque de transparence" de l'équipe Devedjian qui en dehors de son équipe, fait souvent cavalier seul, pour attirer l’attention sur sa personnalité « montante » au moins dans les médias , à défaut d’être monté dans le char du gouvernement, ce qui lui est resté certainement sur l’estomac , mais ce qu’il cache soigneusement, comme du reste ses aigreurs aux petits déjeuner de l’UMP, qui ne sont pas toujours faciles à digérer , comme certains autres observateurs nous le font savoir en coulisse parisienne.

Toutefois certains observateurs médiatiques font remarquer que Monsieur Patrick Devedjian travaille en circuit fermé et que Monsieur Jean-Pierre Raffarin n’apprend parfois ce qui a été décidé en interne que par la lecture de la presse", en soulignant les difficultés de cette direction "bicéphale et forcément un peu antagoniste".

Toutefois cette fois unis non pour le meilleur mais pour rattraper le pire, Messieurs Patrick Devedjian et Jean-Pierre Raffarin ont reçu, ces derniers jours, les députés victimes, dans leur circonscription, de la nouvelle carte judiciaire. A la suite, Monsieur Raffarin a demandé au Premier Ministre qu'un "complément interministériel" vienne adoucir certains effets de la réforme. "Il ne faut pas que certaines villes soient plus pénalisées que d'autres. Des compensations doivent être trouvées."

Ndlr : Pour ma part je m’étonne que ces députés « victimes dans leur circonscription « n’aient pas été reçu directement par le Premier Ministre, ou bien même en comité interministériel. Est-ce bien le rôle d’un parti politique d’intervenir dans la Gouvernance ministérielle de l’Etat, faut-il considérer que l’UMP est le passage obligé pour auditionner « les députés victimes » et faire des propositions au Premier Ministre ?

Pour en revenir à PORNIC, avant de clore les réjouissances, les vedettes UMP ont indiqué à la troupe la marche à suivre en employant des termes militaires : : ……"Soyons offensifs sur le terrain", a recommandé Monsieur Pierre Méhaignerie, vice-président du conseil national, tandis que Patrick Devedjian a encouragé les élus à ne pas "baisser la garde. Nous allons entrer dans une zone de turbulences, nous devons aider Nicolas Sarkozy."

Pour la fin, Monsieur Jean-Pierre Raffarin a placé sa cerise sur le gâteau en affirmant que : "Ce n'est pas quand le chef de l'Etat est courageux que le parti doit être défaitiste."

Ndlr : Tiens, tiens, cette déclaration de Monsieur Raffarin me laisse supposer qu’il convient de ranimer la flamme d’un parti en risque de défaitisme. Il y a des déclarations qui me mettent la puce à l’oreille.

La presse ne mentionne pas la présence ni l’intervention de Monsieur COPPE ; je vais faire des recherche pour savoir s’il se trouvait à PORNIC et vous tiendrais au courant.

article rédigé par Lucienne Magalie PONS

Il faut que les salariés se serrent les coudes !

Il n’est pas SURPRENANT qu’un sondage réalisé par BVA pour BFM et autres médias alignés, indique que 55 % des Français ne jugent pas « justifié » le mouvement de grèves contre les régimes spéciaux.

Je ne crois pas aux sondages d’autant que les questions des sondeurs au sondés peuvent être orientées pour obtenir les résultats souhaités, pas plus que je ne crois aux statistiques officielles sur les questions politiques, économiques et sociales, pas plus qu’aux prédictions de tous ordres ; tout le monde sait que l’on peut faire parler les chiffres comme on veut en sélectionnant les données pour obtenir les résultats que l’on désire obtenir, et les sondés aussi en orientant les questions.

Diviser pour régner est une bonne vielle méthode machiavélique que les pouvoirs et leurs toutous médias, serviteurs et lèche bottes, savent très bien utiliser en utilisant les chiffres et les sondages pour organiser la désinformation et jeter le trouble.

Je le répète je ne crois pas à leurs sondages, pas plus qu’à leur statistiques.

Par contre, je crois à ce que je vois : je crois aux difficultés du quotidien vécues journellement par le français moyen et sous-moyen, qu’il soit retraité, salarié , chômeur, victime de délocalisation ou licencié abusivement parfois, ou Rmistes, je crois à la misère et à la souffrance que je vois tous les jours en sortant dans ma ville, celles des Sdf, abandonnés sur les trottoirs, ou squattant pour tenter de se reposer un peu inconfortablement, sur un banc dans les parcs ou les métros, faute de véritable efficace prise en main sociale, et soumis à la faim, à la chaleur en été et au froid l’hiver, malades le plus souvent, livrés à leur maladie sans suivi médical.

A contrario, je ne crois pas à la politique du gouvernement qui veut s’aligner en matière sociale sur le système américain en nous proposant de faire nos retraites en grande partie en passant par des société financières privées, et d’assurer de même la dépendance qu’ils nous prédisent pour nos vieux jours, en agitant dans leurs discours au-dessus de nos têtes, les peurs de la maladie d’Alzheimer et d’un avenir qu’il nous prédisent catastrophique. Si nous les laissons se maintenir dans cette position et agir dans ce sens en imposant leur volonté, ça peut évidemment devenir socialement catastrophique pour les classes moyennes et sous-moyennes dont je viens de parler, soumises à la casse sociale qu’ils veulent imposer, mais ça peut devenir de plus en plus profitable pour les financiers et les grands dirigeants. Les uns seront voués aux vélos et les autres aux avions et voitures de luxe.

La société qu'ils veulent nous imposer, ce n’est pas la société qui avait été mise en place par le Général de Gaulle, dont pourtant certains de nos politiciens et dirigeants prétendent émaner en droite ligne, en se coiffant de son auréole et en allant fleurir régulièrement sa tombe. N'aller pas croire que j'étais d'accord sur toute la politique du Général de Gaulle, mais en matière de politique sociale, oui j'étais d'accord et pleinement d'accord. C'était une "consolation" qu'il nous avait accordé face au courage des Français pour remettre la France debout après la seconde guerre mondiale et actuellement nos dirigeants qui veulent construire l'Europe, cette europe économique et hypothétiquement politique, qui nous coute horriblement cher, devraient eux aussi pour éviter des troubes sociaux qui se manisfesteront par une baisse de croissance, maintenir "nos consolations" en nous garantissant un pouvoir d'achat acceptable et des conditions de retraites humainement satisfaisantes.

Je vous ai dit en quoi je ne crois pas, je dois vous dire en quoi je crois : je crois au capitalisme social qui a le souci de la libre entreprise et d’une juste répartition entre les actionnaires et les salariés et au maintien, si possible à l’amélioration, des acquits sociaux; Je crois qu'il faut tenir compte, des différentes conditions de travail (pénibilité, etc …) et en évitant de réduire sous prétexte « d’égalité » tous les retraités au même niveau, comme on tond les moutons de manière uniforme.

Et par dessus tout, au delà de la gêne que peux procurer les grèves :

- je crois que les Français du secteur privé, au lieu de jalouser les fonctionnaires et les salariés des secteurs publics, devraient eux-mêmes ruer dans les brancards pour ne pas se laisser imposer des conditions de retraites de plus en plus rudes

- je crois qu’ils devraient soutenir les grévistes défenseurs des régimes spéciaux, qui veulent, et c’est justice, défendre leurs droits, en protestant bien plus contre la décote importante de leur retraite, contre le refus des pouvoirs de tenir compte de la pénibilité du travail pour certains d’entre eux , bien plus que contre l’allongement de la durée des cotisations qui restent à négocier dans des conditions plus équitables que celles que le gouvernement veut leur imposer.

Les politiques passent mais n’oublions pas que nos familles demeurent et doivent assurer leur quotidien et leur avenir de leurs enfants et de leurs vieux, et c’est un devoir noble que de défendre les siens, avant de défendre les personnes passagères qui nous gouvernent.

BFM, radio de croyance libérale s’est fait le chantre de l’ultra libéralisme et bassine quotidiennement ses auditeurs en faisant l’apologie de la réussite financière des vedettes du libéralisme sauvage, et ce n’est pas par hasard qu’ils se sont associé à la commande de ce sondage qui indique que 55 % des Français ne jugent "pas justifié" le mouvement contre la réforme des régimes spéciaux de mercredi.

Ces médias insistent sur le fait que lors de la précédente journée de grève, le 18 octobre, 53 % d'entre eux partageaient ce jugement et ils sont 59 % (sondage LH2) à se déclarer "du côté de Nicolas Sarkozy et du gouvernement" et 35 % "du côté des grévistes et des manifestants".

Diviser pour régner, désinformer, est une bonne vielle méthode machiavélique que les pouvoirs et leurs toutous médias, serviteurs et lèche bottes, savent très bien utiliser en utilisant les chiffres et les sondages pour organiser la désinformation et orienter et jeter le trouble dans l'opinion commune.

Toutefois l’opinion générale non alignée qui reste lucide juge que le bilan de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement "d'ouverture", sur le pouvoir d'achat est "un échec", de même que sur la croissance économique..

L'UMP et le PS associés peuvent aller se faire rhabiller et se faire tailler un costume plus crédible; quand à Monsieur Bayrou s'il s'en était tenu au cours de la campagne à la politique du Centre, au lieu de tourner comme une toupie déviante, tantôt à gauche, tantôt à droite, il aurait eu toute ses chances. Mais lui aussi a dévié. Qui nous reste-t-il ? Pour le moment comme Soeur Anne, je ne vois rien venir, mais je ne désespère pas de voir enfin s'avancer émanant du milieu politique un "chevalier "sauveur, encore faut-il que les français votent pour l'intérêt de la France qui rejoint leurs intérêts, et non pour la tchatche et l'image des vedettes des grands shows politiciens. Celle ou celui qui dans cinq ans devra gouverner la France devra se recadrer à l'avance dans un peu plus de dignité.

13 novembre 2007

Le Réchauffement Climatique remis en cause par de vrais scientifiques





RIEN DE NOUVEAU SOUS LE SOLEIL !

Des savants incontestables, Français et Américains notamment, scientifiques, climatologues, mathématiciens, polytechniciens, professeurs d'universités, chercheurs, dont l'autorité et le savoir scientifiques sont reconnus internationalement, contestent la thèse du Réchauffement Climatique. Ces savants ne sont pas invités dans les Grandes messes écologiques, les forums politiciens, les "Grenelle" et autres grands shows de désinformation, et les toutous-médias des pouvoirs établis n'en font généralement pas mention.


Le Réchauffement Climatique dont on nous rabat les oreilles est d'après moi, la nouvelle religion à la mode, prêchée par des experts et des écologistes de salon, relayée par des médias ignorants. Une religion reprise en main par des politiciens et un pouvoir fiscaliste qui y voit le moyen sous forme de taxes d'encaisser "son denier du culte".

En matière de religion qu'elle soit ancienne ou nouvelle, spirituelle ou politique, qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son. J'ai donc décidé de laisser les adorateurs de "Grenelle" continuer à entendre le son de leur cloche et de faire sonner sur mon blog le clocher des sommités scientifiques beaucoup plus harmonieux scientifiquement parlant.

Pour ce jour je mets à l'honneur Monsieur Bernard Beauzamy polytechnicien et mathématicien , dans un prochain article je mettrai à l'honneur Monsieur Marcel Leroux, climatologue.

ooOoo

Le réchauffement climatique : mystifications et falsifications dénoncées par Bernard Beauzamy

La mystification du réchauffement climatique. Bernard Beauzamy, SCM SA, 2006 2 : Le présent document réactualisé (Février 2006) est une Note de Monsieur Bernard Beauzamy adressée au Secrétariat Général de la Défense Nationale et Premier Ministre en 2001 .Ce document est reproduit intégralement ci-dessous pour information et réflexion sur le sujet, a la suite de la note préliminaire du webmaster du blog)

Note préliminaire du webmaster du blog : Il ressort de la lecture du document de Monsieur Bernard Beauzamy, polytechnicien et mathématicien de renom international que :

1) Il n'existe actuellement aucune raison de penser que le climat global de la Terre connaisse une modification quelconque. Tous les arguments présentés pour prouver ces modifications reposent sur des falsifications, des erreurs de calcul ou de modèle, des fautes de raisonnement.

2) Le climat, de tous temps et en tous lieux, a connu de fortes variations locales. Il n'existe aucune raison de penser que les variations locales actuelles sont plus importantes que par le passé. Bien plus, les données recueillies (par exemple l'élévation du niveau de la mer) montrent que le climat a été beaucoup plus sage au cours des 2 000 dernières années qu'au cours des 20 000 ans qui ont précédé. A l'inverse, les arguments prouvant par exemple une augmentation récente de la force des cyclones reposent sur des falsifications, des erreurs de calcul ou de modèle, des fautes de raisonnement.

3) Si le climat global de la Terre évolue (ce que nous n'avons actuellement aucun moyen de savoir, faute de données suffisantes), des variations d'activité solaire peuvent en être la cause. On sait que de telles variations existent, mais on ne sait pas les quantifier, ni quantifier leur influence sur le climat. A l'inverse, les arguments portant sur des variations de l'orbite terrestre reposent sur des erreurs de raisonnement.

4) L'ensemble des actions humaines entreprises pour lutter contre le "réchauffement climatique" (limitation des gaz à effet de serre, etc.) est absurde, grotesque, dépourvu de contenu scientifique comme d'efficacité : il s'agit d'une prière lancée en une langue incompréhensible à un dieu qui n'existe pas.

5) Si un réchauffement venait à s'installer en France, ce ne serait qu'un retour à une situation ancienne : par le passé, le climat français a été plus chaud qu'aujourd'hui.

Il n'y aurait aucune raison de s'en plaindre, puisque nous dépensons actuellement une quantité considérable d'énergie à nous chauffer.

Reproduction du document :

« Le réchauffement climatique : mystifications et falsifications par Bernard Beauzamy

PDG, Société de Calcul Mathématique SA »

I - INTRODUCTION :

Tous les experts ou presque considèrent le réchauffement global du climat de la Terre comme un fait acquis et démontré ; il n'est pas de jour où les médias (presse, radio, télévision) ne l'évoquent, le présentant comme une certitude, apportant de nouvelles preuves (la fonte des glaces, les fortes tempêtes, etc.) et réclamant, bien sûr, une réaction rapide.

L'opinion publique s'émeut, les politiques réglementent et légifèrent.

Il s'agit pourtant, comme nous allons le voir, d'une complète mystification :

1. Les données disponibles sont insuffisantes pour permettre quelque conclusion que ce soit ; seraient-elles mille fois plus nombreuses qu'elles ne le permettraient toujours pas ;

2. Les modèles employés (et c'est précisément notre métier de mathématicien que de les juger) sont à ce point sommaires, grossiers, empiriques, fallacieux, que les conclusions qui en sont tirées sont dépourvues de toute valeur prédictive ; seraient-ils mille fois plus précis qu'ils ne le permettraient toujours pas ;

3. Les "preuves" apportées ne prouvent absolument rien ;

4. Les énergies que l'on nous présente comme renouvelables ne le sont pas ;

5. L'effet de serre, si nous étions capables de l'obtenir, serait une bénédiction.

Nous allons examiner tous ces points successivement. Il faut dire au préalable quelques mots sur la manière dont on tire des conclusions à partir des données : c'est là que le bât blesse !

II- LE ROLE DU MATHEMATICIEN

Entre les données, recueillies par des appareils, et les conclusions ou décisions, prises par les entreprises ou les hommes politiques, il y a une étape essentielle, qui est une construction intellectuelle. Cette construction est réalisée par le mathématicien ; elle s'appelle un modèle. C'est lui qui permet l'interprétation des données ; c'est lui qui permet de dire : là elles sont insuffisantes, là l'incertitude est trop importante pour que l'on puisse conclure. La confection des modèles est une science en soi ; beaucoup de disciplines -notamment la physique du globe- croient à tort pouvoir s'en passer. Est-ce arrogance ou ignorance ? Nous allons voir les pitoyables résultats qui en découlent.
I

III. DONNEES ET MODELES

Les données météorologiques disponibles actuellement sont trop peu nombreuses aussi bien quant à la durée que l'étendue pour qu'on puisse en tirer quelque conclusion que ce soit. La mesure précise des phénomènes météorologiques est très récente ; en de rares endroits, certes, les mesures ont 10, 50, 100 ans, mais les relevés sont peu fiables. Actuellement même, le réseau de capteurs dont on dispose, au niveau mondial, est très insuffisant pour une observation globale : il faudrait accéder aux hautes couches de l'atmosphère et, surtout, aux couches profondes des courants sous-marins : on le fait ici ou là, grâce à des sondes ou des ballons, mais seulement de place en place, avec une "densité des mesures" qui est très insuffisante. Il y a des zones, dans le Pacifique ou l'Atlantique, de taille 1 000 km x 1 000km, de profondeur 5 km, sur lesquelles on ne dispose d'aucune donnée ; cela fait tout de même5.1015 m3 ! En particulier, la connaissance des courants sous-marins, qui jouent un rôle essentiel dans l'évolution du climat, est très limitée. Voir C. Carlier pour une étude détaillée de la précision des données. Les modèles employés sont extrêmement sommaires. Les modèles d'atmosphère utilisent des lois de la mécanique très simplifiées ; les modèles d'océan sont encore plus frustes. Quant aux échanges thermiques ou chimiques, air-océan, océan-terre, terre-air, on n'en connaît à peu près rien. Les modèles météorologiques sont incapables de précisions fiables sur une semaine, et on voudrait les faire parler sur 100 ans ! La plupart de ces questions sont traitées "en interne" par des spécialistes des disciplines concernées, qui n'ont pas la formation mathématique requise.

IV - LES PREUVES

Les "preuves" fournies par les experts reflètent une absence de logique qui ne semble choquer personne.

  1. Telle banquise a fondu

Ceci prouve un réchauffement local, dans cette région-là, et n'atteste en rien d'un réchauffement global. Les climats, c'est bien connu, sont soumis localement à des variations importantes, dans un sens ou dans l'autre, et ceci n'a rien à voir avec un réchauffement global. Par exemple, au début de l'ère chrétienne, on cultivait la vigne aux environs de Stockholm ; ce n'est pas possible aujourd'hui : il y a eu refroidissement. Les climats, dans chaque région, ne sont pas immuables ; il peut y avoir à cela de multiples raisons naturelles, comme par exemple une variation dans les courants sous-marins.

Il est frappant de voir que les "experts" ne publient jamais que les chiffres favorables à la thèse du réchauffement : il semble que la Sibérie ait connu en 2000 l'hiver le plus froid jamais enregistré.

Voici ce qu’écrivait Roger Vercel, en 1938, dans "A l’assaut des Pôles" :

Justement, il se passe un extraordinaire phénomène : en même temps que l’empire français, les banquises côtières ont craqué, se sont brisées, ont disparu… Des icefields, en 1816 et 1817, dérivent jusque sous le 40ème parallèle, à la hauteur de Tolède et de Naples ! Des icebergs de 60 mètres de haut sont signalés partout dans l’Atlantique : ce sont les morceaux des falaises de glace qui étreignaient les terres polaires.

Et voici que William Scoresby, le plus renommé des capitaines baleiniers anglais, écrit à Sir Joseph Banks, un des compagnons de Cook, et lui-même explorateur boréal, que depuis deux ans, lui, Scoresby, ne trouve plus de glaces sur les côtes groenlandaises, entre le 74ème et le 75ème degré de latitude nord. Pareille occasion d’atteindre le pôle en longeant la côte du Groenland ne se représentera pas de sitôt !

On se demande avec délectation quelle serait la réaction de la presse et de nos politiques si, de nos jours, on voyait un iceberg au large du Portugal. Notre développement durable, grande cause nationale, serait déclaré en danger. Les bains chauds, qui sait, seraient limités à un par trimestre ; l’automobile serait remplacée par la voiture à bras. Là où le 19ème siècle voyait opportunité de conquête, le 21ème voit danger.

  1. Le niveau de la mer monte

L'élévation du niveau de la mer, observée avec la plus grande rigueur par le Service Hydrographique et Océanographique de la Marine, à Brest, depuis deux cents ans, montre une élévation moyenne d'environ un millimètre par siècle : bien loin des dizaines de cm annoncés par les commentateurs en mal d'émotion, et très inférieure à l'élévation moyenne sur les 20 000 dernières années. Plus précisément, le niveau de la mer, qui s’est élevé de 120 m en 18 000 années (source IFREMER), soit 6,6 mm par an, ne s’élève plus que de 1,2 mm par an (SHOM), depuis l’an 1800 ; il n’y a aucune accélération récente,

Cette élévation moyenne est déjà, en soi, tout un programme de recherche : on s'aperçoit que l'on n'y comprend rien, du moins quand on est honnête. Les forces en présence sont incroyablement nombreuses, et la Terre n'est pas un solide indéformable. La Lune, en particulier, exerce un effet d'attraction sur la terre ferme qui, en Bretagne, se soulève deux fois par jour d'environ 30 cm (marées terrestres). Cet effet-là est connu, mais beaucoup d'autres commencent à peine à être soupçonnés (Conférence de l'IGA Yves Desnoës, Directeur du SHOM, lors du colloque organisé par la SCM, mars 2005).

  1. Le CO2

On nous dit : la concentration en CO2 aujourd'hui dans l'atmosphère est très supérieure à ce qu'elle a jamais été ; témoins ces analyses prises dans des carottes glaciaires, qui permettent de connaître la composition de l'atmosphère il y a plusieurs centaines de milliers d'années.

Il s'agit ici d'une complète imposture. Tout d'abord, comme l'ont remarqué certains expérimentateurs, ces carottes ne sont pas hermétiques et ne garantissent pas la composition d'époque. Mais surtout, cela n'indique que la teneur en CO2 en un lieu donné ! Pas plus que la température ou la pression atmosphérique, la teneur en CO2 n'est constante sur l'ensemble de la Terre. On récolte une douzaine d'échantillons, en des lieux très particuliers (les pôles) et on voudrait s'en servir comme étalon du CO2 mondial.

Le CO2 n'est que le second des gaz à effet de serre : le premier est la vapeur d'eau, qui n'est jamais comptabilisée dans les bilans ! Quant au troisième, c'est le méthane, et on découvre (janvier 2006) que les plantes rejettent du méthane et que les estimations précédentes sont fausses de 30 %.

  1. Les phénomènes météorologiques extrêmes

Un autre argument, invoqué par les experts et repris par la presse, serait celui des fortes tempêtes, des cyclones, des inondations : le climat serait "détraqué". Là encore, on cherche à faire croire à l'opinion publique que ces phénomènes météorologiques extrêmes sont plus nombreux que par le passé ; l'activité humaine en serait la cause. Il y a là une nouvelle mystification, particulièrement réjouissante pour le mathématicien.

Prenons par exemple une "tempête centenaire" : pour le grand public, c'est une tempête si violente qu'on n'en voit de pareille qu'une fois par siècle. Par conséquent, chacun de nous n'en verra qu'une ; si nous en voyons deux, c'est que quelque chose ne va pas. Si nous en avons vu une, nous devons être tranquilles pour 99 ans !

Or le sens réel, scientifiquement parlant, est tout différent : si l'on prend une très longue période de temps, mettons 10 000 ans, nous devons enregistrer environ 100 tempêtes de ce genre, et 1000 si nous considérons 100 000 ans. Mais comme on n'enregistre pas la météo depuis plus de 100 ans, l'expression "tempête centenaire" n'a aucun sens : peut-être le dernier siècle, à l'échelle de 100 000 ans, était-il inhabituellement calme ou agité ? Nous n'en savons rien

Mais il y a mieux ! Il n'y a absolument aucune raison, bien au contraire, pour que sur une période de 100 000 ans, les tempêtes centenaires aient le bon goût de se répartir uniformément à raison d'exactement une par siècle. En matière de hasard, l'irrégularité est la règle et la régularité l’exception. Il peut se faire qu'on en trouve 3 en 5 ans, puis plus rien pendant 2 000 ans. Si on admet une hypothèse d'indépendance de la météorologie d'une année sur l'autre (hypothèse que rien ne vient démentir), on peut même dire ceci, qui contredit complètement le credo public : le fait d'avoir vécu une tempête centenaire ne donne aucune information quant à l'avenir ; elle a exactement la même probabilité de revenir l'année suivante, tout comme, si vous jouez aux dés et si vous sortez 6, vous n'avez pas moins de chances pour autant de le ressortir au coup d'après.

Au cours de l'été 2005, on a pu lire dans les journaux que la fréquence des cyclones avait augmenté, ainsi que leur force. Il s'agit d'une complète imposture :

− Les Américains ne comptabilisaient correctement, jusqu'à un passé récent, que les cyclones de force 2 et au-delà ; maintenant, on comptabilise aussi les cyclones de force 1 (plusieurs centaines par an). Il en résulte mécaniquement (sur le plan de la comptabilité) une augmentation du nombre des cyclones. Mais ceux de force 2 et au-delà n'ont pas augmenté

− Personne ne sait mesurer la "force" d'un cyclone : on s'est donné une échelle tout à fait empirique. On n'est même pas capable de mesurer, pour les cyclones de force 5, la vitesse maximale des vents (supérieure à 250 km/h), tout simplement parce que tous les appareils de mesure sont détruits.

  1. Diverses falsifications

Nous l'avons déjà mentionné : les experts et les journaux ne retiennent que les données favorables à la thèse du réchauffement. Mais un certain nombre de falsifications, beaucoup plus graves, sont avérées :

− On consultera l'article de John Daly pour une liste générale

− Le célèbre argument de la "crosse de hockey", où l'on voyait la température mondiale s'envoler dès le début de l'ère industrielle résulte d'une falsification (Richard A. Muller : Global Warming Bombshell ; A prime piece of evidence linking human activity to climate change turns out to be an artifact of poor mathematics

De manière générale, il n'existe actuellement aucun fait, aucune donnée, permettant d'étayer la thèse d'un réchauffement climatique global.

I. La mystification des énergies renouvelables

Selon les spécialistes de l'environnement, certaines énergies seraient renouvelables (le vent, les marées, le soleil), d'autres non (le pétrole, l'uranium, etc.). Les seconds seraient susceptibles de s'épuiser, tandis que les premiers seraient illimités.

Il s'agit là d'une complète ineptie.

La seule énergie qui nous vienne de l'extérieur est celle du Soleil. La seule déperdition d'énergie que nous subissions est celle du rayonnement réfléchi par la Terre (lumineux et thermique). Nous disposons en interne de trois types d'énergie :

- l'énergie cinétique de rotation (Terre sur elle-même, Terre autour du Soleil, Lune),

- l'énergie thermique (le noyau central est chaud),

- l'énergie représentée par la matière constituant la Terre.

Les activités humaines par elles-mêmes ne consomment pas globalement de l'énergie : elles la transforment. Amener une automobile d'un point à un autre consomme une énergie obtenue à partir du pétrole par des réactions chimiques, mais crée de la chaleur par effet Joule.

Construire un immeuble peut consommer du pétrole mais crée une énergie potentielle : le bilan énergétique global est nul. Une usine marémotrice utilise l'énergie des marées, en l'occurrence l'énergie cinétique de rotation. Produire de l'électricité de cette façon ralentit la rotation de la Terre et, dans une moindre mesure, celle de la Lune : ce n'est pas une énergie renouvelable.

Les vents sont dus pour partie à des différences de température de l'atmosphère (et donc à l'énergie thermique du Soleil) et pour partie à la rotation de la Terre. Les utiliser pour produire de l'électricité refroidit la Terre et la ralentit : cela n'a rien de renouvelable.

Un panneau solaire utilise l'énergie thermique venant du Soleil. S'en servir pour produire de l'électricité revient à refroidir la Terre. En outre, compte-tenu de la réflexion sur la surface vitrée, une portion significative de l'énergie solaire, normalement reçue par la Terre, est renvoyée vers l'espace : le bilan est particulièrement négatif.

En ce qui concerne les différentes énergies internes à la Terre, savoir laquelle on utilise est affaire d'opportunité : la moins coûteuse, la plus facile à exploiter, la moins polluante, celle qui préserve notre niveau de vie et la compétitivité de nos entreprises, etc. Toutes sont renouvelables : la physique atomique sait, si on le lui demande, transformer l'uranium en bouse de vache et inversement, mais il faut pour cela de l'énergie, qui en définitive ne peut venir que du Soleil. Rien ne dit, par exemple, qu'on ne saura pas, d'ici 20 ou 30 ans, créer par génie génétique des bactéries sachant fabriquer rapidement du pétrole. A cet égard, le pétrole est plus renouvelable que l'énergie des marées.

L'énergie éolienne semble jouir auprès des politiques d'une image de marque favorable difficilement compréhensible. J'ai vu des pans entiers de collines, en Arizona et en Californie, couverts d'éoliennes : il s'agissait de régions désertiques, parce que ces éoliennes sont extrêmement bruyantes. Je les trouve personnellement inesthétiques. Il y a peu d'années, le gouvernement Juppé avait interdit la construction d'une ligne à haute tension entre la France et l'Espagne, parce qu'elle aurait défiguré le paysage. Soit, mais quel étrange sens esthétique permet de déclarer qu'un pylône à haute tension est laid et qu'une éolienne est belle ?

Les craintes quant à l'effet de serre devraient normalement profiter au nucléaire, qui est la forme d'énergie dégageant le moins de gaz à effet de serre. Mais il n'en est rien : dans la ménagerie infâme des vices de la civilisation, le nucléaire vient en premier et l'effet de serre ne vient qu'en second : c'est ce qui a permis aux écologistes allemands, au mépris de toute argumentation scientifique, d'obtenir l'abandon du nucléaire dans leur pays, alors même que l'industrialisation est plus élevée qu'en France, de même que la densité de population.

II. L'effet de serre est une bénédiction

La seule déperdition d'énergie, on vient de le voir, est liée au rayonnement de la Terre vers l'espace. L'effet de serre limite cette déperdition : il y a moins d'énergie solaire renvoyée et davantage qui reste captive. C'est donc une bonne chose pour le bilan énergétique global de la planète.

Rien ne dit que, à l'heure actuelle, l'homme ait le pouvoir d'agir sur cet effet de serre : les assertions portant sur les effets de tel ou tel gaz relèvent également de la mystification. Mais, si un jour l'homme parvient à l'avoir, il devra l'employer : nos lointains descendants, dans quelques milliards d'années, lorsque le Soleil aura commencé à refroidir, se réjouiront de conserver encore quelque chaleur ; ils béniront ceux qui auront renforcé l'effet de serre et maudiront les inconscients qui auront utilisé des panneaux solaires, renvoyant ainsi dans l'espace une énergie devenue précieuse !

L'effet de serre, le réchauffement global, sont partout présentés comme une malédiction absolue, contre laquelle il faut lutter de toutes armes et de toute urgence : sacrifions nos automobiles, nos centrales, nos réfrigérateurs. Mystification que tout cela : l'effet de serre, nous n'y pouvons rien. S'il se produit, tant mieux, comme nous venons de le voir.

Et si la température s'élève de quelques degrés, l'humanité saura s'y adapter : elle élèvera quelques digues, et des transferts de population s'opéreront entre les zones devenues trop chaudes et les zones jadis trop froides et maintenant tempérées. Des digues, nous en avons déjà construit, et des transferts de population, nous en avons déjà vécu.


En France, du reste, il convient de rappeler que nous chauffons nos habitations six à dix mois par an : nous devrions nous réjouir d'un réchauffement qui nous permettrait d'économiser l'énergie utilisée pour le chauffage.

III. Y a-t-il jamais eu des modifications globales du climat ?

Il y a évidemment eu des modifications climatiques sur de très larges zones : il y a 60 000 ans, toute l'Europe était couverte de glaces. Ceci ne prouve pas un refroidissement global : peut-être les pôles étaient-ils plus chauds à cette époque ; personne ne connaît non plus la température des océans dans le passé. Il se peut que l'axe de la Terre ait été orienté différemment, auquel cas certaines zones recevaient moins d'ensoleillement. On sait que l'axe de la Terre s'est déplacé au cours du temps (ce qui n'est pas étonnant : la Terre n'est pas un solide indéformable ; le magma au centre est en fusion).

On sait en outre que le champ magnétique terrestre s'est inversé au moins une fois.

Mais des modifications climatiques globales ont réellement pu se produire, pour deux causes qui ont effectivement été observées :

− Des variations (en plus ou en moins) de l'activité solaire ;

− Des variations (en plus ou en moins) de la réflectance de l'atmosphère : des éruptions volcaniques peuvent lancer suffisamment de poussière dans l'atmosphère ; cet écran peut réfléchir la lumière ou la piéger. Dans le premier cas on aura un refroidissement, dans le second un réchauffement.

L'activité solaire varie effectivement (on ne sait pas dans quelles proportions, ni quelle influence elle a sur le climat) et des éruptions envoyant des poussières dans l'atmosphère ont été observées, sans qu'on sache dire non plus si leur influence sur le climat a été importante. Dans les deux cas, une chose est sûre : l'homme n'y est pour rien !

IV. La belle unanimité des experts

L'unanimité des experts est facile à comprendre : ils utilisent tous les mêmes données et les mêmes modèles ; ce sont eux qui ont recueilli les données et fait les modèles et ils seront les derniers à en reconnaître les imperfections. Tous les faits (banquise qui fond, tempête qui revient) sont bons à prendre, d'autant que personne ne peut, à l'inverse, démontrer que le lien n'existe pas. L'intérêt des médias, qui, pour leur part, sont heureux d'avoir un sujet qui intéresse l'opinion, place les experts sous les feux de la rampe, ce qui est intéressant à la fois pour le financement des labos et la notoriété personnelle.

Les médias fabriquent très facilement des "experts" : il suffit de posséder une blouse blanche et un ordinateur et de se faire filmer en blouse blanche devant l'ordinateur, en train de prédire quelque cataclysme. On devient alors "expert indépendant", la meilleure catégorie qui soit.

En matière scientifique, le consensus des experts - je parle ici de ceux qui ont des diplômes - n'a jamais été une garantie de véracité. Le système des congrès et des publications tend à assurer la domination absolue d'une fraction, dès qu'elle est majoritaire ; les minorités ne peuvent plus s'exprimer et ne trouvent plus d'écho, ni dans les revues scientifiques ni auprès des médias. On citerait d'innombrables exemples de choses qui se sont avérées fausses, bien que les experts les eussent tenues pour exactes ; bien mieux, dans chaque discipline, les théories d'une époque contredisent les précédentes, pourtant acceptées par les experts.

Les politiques, qui se sentent mis en cause et entendent l'opinion publique s'émouvoir, se retranchent derrière le "principe de précaution", qui est la réincarnation la plus moderne de l'esprit anti-scientifique : il suffit d'affirmer, sans preuve aucune, sans données, sans raisonnement, que quelque chose pourrait faire du mal, pour en obtenir l'interdiction, et c'est bien là le but recherché.

V - CONCLUSION : LA LONGUE NUIT QUI MARCHE

Les préoccupations liées à l'environnement ont, à une vitesse incroyable, envahi notre vie quotidienne ; les jeunes surtout y sont sensibles. Soumis en permanence à un lavage de cerveau qui interdit toute réflexion, dépourvus d'éducation scientifique, ils ne rêvent que de sauver la planète. Ce n'est pas une mauvaise chose en soi, et cela les occupera, même s'il y a peu d'espoir !

Pour ce qui est du climat, en effet, rien ne permet de penser que l'homme ait les moyens d'une action quelconque, positive ou négative. Même si tous les Chinois du monde crachaient de la fumée par leurs usines, si tous les réfrigérateurs du monde rejetaient du CFC, toutes les automobiles du monde polluaient à l'unisson, la température ambiante ne se modifierait probablement pas d'un centième de degré. A l'inverse, si nous cessions toute activité, si nous nous réfugiions dans des grottes, des cavernes, des huttes ou des igloos, si nous abandonnions nos usines et nos transports, la température ne varierait pas davantage. L'homme, ce n'est pas nouveau, a tendance à se donner une importance qu'il n'a pas.

Ce qui est consternant dans tout ceci, ce n'est pas les gesticulations d'une caste qui crie au désastre pour attirer l'attention : l'humanité en a vu bien d'autres, des sorciers qui jettent des sorts, des prêtres qui diabolisent, des experts qui annoncent l'apocalypse, comme les informaticiens inventant le bug de l'an 2000. Ce qui est consternant, c'est la disparition de tout esprit critique, de tout esprit scientifique ; Poincaré est bien mort. On présente comme des vérités scientifiques étayées, démontrées, validées, des assertions dépourvues de faits et liées par des raisonnements faux. La presse les assène sans rien y comprendre, les politiques les reprennent, sans que personne s'en émeuve et crie à la mystification.

Les Grecs, qui avaient l'esprit scientifique et le sens de l'observation, savaient que la Terre tournait autour du Soleil (Aristarque de Samos). Puis, dans les ténèbres de l'obscurantisme qui a suivi, ce fait a été oublié pendant 1 500 ans (jusqu'à Copernic) au profit de théories fumeuses, lancées par des experts, admises par l'opinion, reprises par les politiques. Nous en sommes exactement au même point. La couche d'ozone se porte bien, mais je vois descendre d'épaisses ténèbres intellectuelles.

: Références

[1] Charline Carlier : Que savons-nous du réchauffement climatique ? Rapport édité par la SCM, 2006 : http://www.scmsa.com/articles/rapport_carlier.pdf

[2] Dr. John Christy & Dr. Roy Spencer, Global temperature report, 1978-2003.

http://www.scmsa.com/articles/global_report.pdf

[3] John Daly : Falsification de l’histoire climatique pour "prouver" le réchauffement global. Fusion no 87, septembre-octobre 2001.

http://www.scmsa.com/articles/falsification.pdf

[4] Frank Keppler, John T. G. Hamilton, Marc Braß & Thomas Rockmann : Methane emissions from terrestrial plants under aerobic conditions, 2006.

http://www.scmsa.com/articles/methane.pdf

[5] Richard A. Muller: Global Warming Bombshell : A prime piece of evidence linking human activity to climate change turns out to be an artifact of poor mathematics.

http://www.scmsa.com/articles/bombshell.pdf

[6] National Oceanic and Atmospheric Administration press release, 2002.

http://www.scmsa.com/articles/andrew.pdf

Tous ces articles, ainsi que bien d'autres, sont disponibles sur internet. On pourra en premier lieu consulter le site de John Daly : http://www.john-daly.com

Annexe 1

Densité de capteurs nécessaires

Pour une observation crédible, il faut au moins un capteur par km2. Avec un rayon approximatif de la Terre de 6 400 km, cela fait 130 millions de capteurs, simplement au niveau du sol. Si on veut également des capteurs tous les 100 m en altitude (positive ou négative), jusqu'à (disons) 5 km, cela fait 100 fois plus, soit 13 milliards de capteurs ! Le nombre total, existant à l'heure actuelle, de capteurs météo dans le monde est de quelques dizaines de milliers, soit 100 000 fois moins que nécessaire. Le pas de temps est aussi à prendre en considération : il faudrait des mesures toutes les heures, voire toutes les 10 min dans certaines circonstances. Souvent les capteurs existants ne transmettent les données qu'une fois par jour.

Annexe 2

Irrégularité des phénomènes extrêmes

Une tempête centenaire a une probabilité p =1/100 de se produire au cours d'une année donnée. Le nombre N de tempêtes centenaires au cours d'une période de 100 ans suit une loi binomiale de paramètres 100, 1/100. Des calculs élémentaires donnent les résultats suivants :

P(N = 0) = 0,366

P(N =1) = 0,3697

P(N = 2) = 0,1849

P(N = 3) = 0,0610

Cela veut dire, concrètement, que sur une période de 10 000 ans (soit 100 siècles), il y aura 36 siècles où il n'y aura aucune tempête centenaire, 37 où il y en aura une, 18 où il y en aura deux et 6 où il y en aura trois, etc. Sur les cent siècles, il y en aura donc 63 où les choses se passent "mal" : ou bien il y a trop de tempêtes, ou bien il n'y en pas du tout !

On est très loin de la régularité imaginée par l'opinion publique.

Sur une durée suffisamment longue, le fait de trouver deux tempêtes extrêmes consécutives (une année et l'année suivante) est une certitude. La probabilité d'une telle configuration est déjà supérieure à 1/2 sur 5 800 ans.

12 novembre 2007

Angela Merkel reçue au Texas par George Bush










10 novembre 2007

Angela Merkel a passé deux jours chez Bush au Texas , sans faire autant de courbettes et de tralalas que l’équipe Gouvernementale Française.

La chancelière allemande Angela Merkel et le président américain George W. Bush, séjournent depuis le 9 novembre dans le ranch de Crawford au Texas pour deux jours de discussions

La chancelière allemande Angela Merkel est reçue depuis vendredi après-midi 9 novembre dans le ranch texan du président américain George W. Bush, pour deux jours de discussions consacrées au programme nucléaire iranien et aux efforts en vue de stabiliser l'Afghanistan, et autres dossiers internationaux.

Angela Merkel et Georges Bush devaient dîner vendredi à « Prairie Capel » le ranch présidentiel. Au menu du dîner étaient présentés , salade arugula aux agrumes et parmesan, filet de bœuf fumé aux noix de pécan, champignons sautés en accompagnement, asperges rôties, semoule de maïs et au piments verts, et pour dessert une tarte aux noix de pécan baptisée « Prairie Chapel » accompagnée de crème glacée « Blue Bell ».

Ndlr : c’est désolant pour des Chefs d’Etat de se trouver devant un tel menu médiocre, qui me fait penser à un « patchwork »de restes agrémentés de noix de pécan ! Cette Amérique que notre Président Nicolas a tant célébrée ces jours derniers mériterait, pour justifier ses prétendus talents, une meilleure table présidentielle. Sans forfanterie de ma part, même quand je déjeune et dîne seule chez moi, en dépit de ma situation modeste, mon menu est étudié, cuisiné, présenté et dégusté avec une attention toute particulière, afin de flatter ma vue, mon odorat, mon palet, mon gout, et de ne pas gêner ma digestion. Mais il est bien connu qu’aux States les délicatesses de la table ne sont pas reconnues comme valeurs culturelles, et que ce qui fait la renommée et la valeur de ces parvenus nouveaux riches, c’est d’exhiber un portefeuille bourrée de millions d’actions boursières et de dollars, devant un tréteau garni de hamburgers à la sauce tomate et de bol de haricots en sauce rouge, avec pour boisson du coca-cola. Pauvres Américains ! Pauvre Monsieur Bush, je n’ai rien de particulier contre vous, mais imposer de tels menus à vos visiteurs Européens de prestige, quelle faute de gout, quelle décadence ! Et je comprends à la limite qu’une Grande dame en visite chez vous pour ses vacances, ait pu prétexter d’une angine blanche pour ne pas se détraquer l’estomac.

Samedi, une réunion et un déjeuner, suivi d'une conférence de presse conjointe occuperont les deux dirigeants.

Mme Merkel fait partie du cercle restreint des dirigeants étrangers ayant le rare honneur et j’espère bonheur, malgré les instants difficiles des repas, d'être accueillis par M. Bush dans son ranch texan. Elle est arrivée trois jours après la visite du président français Nicolas Sarkozy qui lui, a été reçu à la Maison Blanche.

Certains médias se sont fait l’écho d’un prétendu faible que M. Bush éprouverait pour Angela Merkel, arrivée au pouvoir en novembre 2005, et qui avait partagé avec lui en Allemagne, dans sa circonscription électorale, un barbecue de sanglier en juillet 2006.

Je respire, un barbecue de sanglier, au moins une fois dans sa vie Monsieur Bush aura pu gouter et apprécier, en prémisse des délicatesses gastronomiques américaines réservées à la Chancelière Allemande, une délicatesse allemande. L’honneur est sauf.

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Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/