27 septembre 2007

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Assurance dépendance privée, quelles garanties ?


image d'archives






auteur de l'article : Lucienne Magalie PONS


Le Président Chirac avait choisi comme thème d’intérêt national la Lutte anti-tabac et il s’attachait tout également aux questions de sécurité routière avec une réussite dont nous devons le féliciter quelque soit notre appartenance politique.

Monsieur Nicolas SARKOZY lui a choisi de nous intéresser à la maladie d’ALZHEIMER et aux questions de dépendances liées au vieillissement de la population.

Dans la foulée il nous recommande d’adhérer individuellement à une assurance Dépendance dans le secteur privée en arguant du fait que La Sécurité sociale ne pourra nous garantir un accueil et des soins adaptés selon les prévisions des experts.

Quasi simultanément j’ai vu fleurir partout des publicités alléchantes lancées par des Groupes d’ Assurances privés nous invitant à souscrire sans tarder.

Les médias de l’audio visuel et de la presse asservis à cette propagande n’ont pas hésité à prendre le relais et j’ai pu voir des reportages ou certaines personnes qui nous étaient présentées comme expertes sur ces questions prétendaient que toutes les personnes âgées souffriraient certainement un jour de la maladie d’ALZHEIMER, ce qui me parait une estimation tout à fait mensongère. Je veux bien que cette maladie frappe de trop nombreux vieillards, mais généraliser ce fléau en nous y prédestinant, c’est tout simplement agiter l’épouvantail de la peur en espérant nous précipiter massivement dans les bras des Assurances privées.

Je n’irai pas jusqu’à supposer qu’il s’agit d’une action concertée pour nous forcer la main, mais ce qui me gêne c’est la croyance imposée qu’il n’existe aucune autre solution que de placer sa dépendance sous le joug financier du Secteur privé.

Pourquoi ne pas avoir envisager de laisser le choix à chaque personne en établissant une concurrence entre le Secteur privé et la Sécurité sociale, en permettant à la Sécurité sociale quitte à étendre sa mission , de proposer une Assistance dépendance solidaire, cela permettrait de renflouer en partie ses caisses et de rassurer les cotisants qui préféreraient ne pas se livrer pieds et points liés à des organismes privés financiers .

En effet quelles seraient les garanties de prises en charge pour un cotisant au Secteur privé si sont Assureur privé fait faillite ? En matière capitaliste tout peut arriver, mauvaise gestion, abus de biens sociaux, détournement, etc….

On ne peut se permettre de risquer notre future dépendance dans le système capitaliste, sans aucune garantie solidaire de l’état en cas de défaillance de l' Assureur privé, et en ce domaine l’Etat n’a rien prévu

notre future dépendance n’est pas une carte que l’on peut se permettre de lancer sans garantie sur la table financière des Assureurs privés, l’Etat doit revoir sa copie.

Ma conclusion : soumise aux aléas des marchés financiers une Assurance dépendance privée est aléatoire et incertaine et n’offrent pas les garanties nécessaires pour recueillir ma confiance.

Mme. PARISOT tente de délimiter le Rôle de la Cour des Comptes !







Philippe SEGUIN, Président de la Cour des Comptes








Laurence PARISOT, Présidente du Medef


Auteur de l'article : Lucienne Magalie PONS

Le 18 septembre j'ai appris que François Fillon approuvait l'opinion émise par Philippe Séguin Président de la Cour des comptes qui proposait que soient supprimées ou plafonnées les exonérations de cotisations sociales sur les différents intéressements (stocks option, participation, indemnités de départ ... ) souvent exonérés de cotisations sociales, ce qui affecte lourdement les recettes de la Sécurité sociale

En effet, entre autres questions, le rapport annuel de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale se penchait sur ces mécanismes, comme à mon sens il le devait , puisque la Sécurité sociale a pour vocation de percevoir des cotisations sur tous les revenus générés par une fonction salariée, fussent- ils injustement déguisés en avantage financier.

A la suite d'un entretien avec Philippe SEGUIN , François FILLON a déclaré, je le suppose en sa qualité de Premier Ministre, au sujet de ces propositions qu'elles "correspondent à notre volonté de faire en sorte que tous les revenus participent au financement de la protection sociale...... le débat va commencer, on va expertiser toutes ces propositions et la décision vous sera communiquée le moment venu".

Pour mémoire rappelons que l''ensemble des mécanismes d'intéressement ont représenté une perte de recettes pour le régime général de la Sécurité sociale de 3 Miliards d'euros en 2005, somme non négligeable.

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé que la Cour des comptes n'était "pas dans son rôle" lorsqu'elle propose de rendre les stock-options imposables pour réduire les pertes enregistrées par la Sécurité sociale.

Inutile de préciser que le Medef est d'accord avec sa présidente et ses membres dans leur ensemble sont mécontents de la déclaration de Monsieur FILLON

Mon commentaire : Je ne suis pas de l'avis de Mademoiselle PARISOT, La Cour des Comptes est tout à fait dans son rôle en analysant et débusquant les raisons et motifs financiers des manques à gagner du Régime Général de la Sécurité Sociale.

Il n'y a aucune raison à ce que des dirigeants salariés perçoivent une partie de leur salaire en stocks options pour la faire échapper aux cotisations sociales. Il s'agit là d'un montage financier qui a pour but de masquer une partie de leur salaire , en fait il s'agit d' un deuxième salaire déguisé.

J'ai écouté récemment une émission sur RMC "Les Grandes Gueules", deux des animateurs ont trouvé injustifiée l'exonération des cotisations sociales sur les stoks option et l'un d'entre eux a bien dit que selon lui il s'agissait d'un "salaire déguisé"

Pour moi je trouve inconvenant que Mademoiselle Laurence PARISOT se permette de se prononcer sur le rôle de la Cour des Comptes. Les Institutions de la Républiques Françaises ne sont pas sous son autorité.




26 septembre 2007

Les espérances dépassées de Madame BOUTIN


Mme Christine BOUTIN, nous présente son bureau modulaire Algéco, sobrement décoré d'une photo présidentielle, place Bellecour à LYON.




Vendredi 28 Septembre, Madame BOUTIN ouvrira un nouveau chantier, national, cette fois !

Christine BOUTIN, première « Chef de chantier » du Logement et de la Ville a reçu Place Bellecour à Lyon dans son modeste Bureau Algéco ou sur la place même, différentes personnalités importantes, élus locaux, membres de différentes entreprises , organismes et associations du « juteux » Secteur immobilier- logement – bâtiment. Ces visites fructueuses ont permises à Madame BOUTIN de se féliciter de ces quinze jours de décentralisation à LYON : « Toutes mes espérances sont dépassées ! … a-t-elle déclaré ….. Ces quinze jours à Lyon nous ont fait gagner du temps …. En temps normal, 18 mois auraient été nécessaires pour aboutir au même résultat.

Faut-il en conclure que les Bureaux du Ministère ont un pouvoir anesthésiant ?

Une parenthèse inattendue est venue troubler ce concert de réjouissances euphoriques, la
visite imprévue de plusieurs Associations de « mal-logés » ou « pas logés du tout » provenant des quatre coins de France par leurs propres moyens, en stop , ou par trains selon leurs moyens respectifs et qui se sont invités sur la place Bellecour et y ont dressé leurs tentes pour passer un jour et une nuit sur le chantier de la Place Bellecour en réclamant « 100 000 logements tout de suite » !

La Chef de chantier, Ministre du Logement, a accepté de recevoir leurs représentants dans son bureau décentralisé pour écouter leurs doléances.

Certains mal-logés ont émis le vœu que la loi de réquisition des logements vacants soit effectivement appliquée. »

Les logements vacants sont une solution immédiate. Sinon on sera obligés d’employer la force » a déclaré une manifestante aux journalistes.

Par la suite, un peu moins euphorique et plus réaliste Madame BOUTIN a admis, au cours d’une Conférence de Presse, qu’il y aura « d’énormes difficulté à répondre à la demande ».

(Des observateurs spécialistes de ces questions estiment que entre 600 à 900 000 demandeurs de logements pourraient faire valoir leurs droits dès l’an prochain alors que le contingent disponible ne serait que de 50.000 logements.
Les procédures qui seront alors engagées dans le cadre du « Droit au logement opposable » risquent de créer un embouteillage sans précédent dans les commissions départementales de médiation chargées d’instruire et de suivre les dossiers. Ceci ne permettra pas de résoudre les problèmes dans des délais raisonnables. En fait ces procédures d’enlisement des demandes provoqueront inévitablement des mécontentements, sinon des drames, et certainement des manifestations de protestation, dont un état responsable aurait du se permettre l’économie. )

Quoiqu’il en soit, tout en rappelant que Nicolas a remis à l’honneur la valeur « travail » elle déclare qu’elle annoncera Vendredi « toute une série d’engagements en faveur du logement »
et que ce sera en fait « l’ouverture du chantier national sur le logement »

Ma conclusion : Après sa courte mission de Chef du Chantier Bellecour, Madame Christine BOUTIN, entamera donc une nouvelle mission de « Chef du chantier national du Logement », une façon comme une autre d’occulter de Chantier en Chantier, en nous jetant de la poudre aux yeux, sa véritable mission de Ministre du Logement et de la Ville .

Lucienne Magali PONS

A LA "DEMIE TURQUE "


Intervention télévisée du 18 Septembre 2007



















Tony Blair










Je voudrais bien savoir pourquoi un Président qui à l'occasion de ses interventions extérieures démagogiques se déclare demi hongrois et demi Français, s'assied dans son fauteuil à la demie turque, la cuisse relevée et le pied posé sur l'autre cuisse
C'est à peu près tout ce que j'ai remarqué lors de sa dernière apparition télévisée où en la présence figurative de "F2AC" et"F1PPDA", tous deux un peu coincés l'une dans sa rigidité liftée, l'autre dans son sourire cauteleux, il nous a développé son spectacle de pédagogue moralisateur, ne faisant que répéter ce qu'il avait déjà dit au Sénat et ensuite aux partenaires sociaux au sujet du train de réformes sociales , "le Nouveau Contrat social" qu'il tente de faire passer en force par un Calendrier aux délais très courts et impératifs.
un petit bémol, dans un cours exercice de passage de pommade qu'il pratique quand il s'aperçoit qu'il est allé trop loin, il ne prétend plus que les régimes spéciaux sont indignes, il dit en gros pour atténuer ses précédents propos, qu'il ne faut pas critiquer les bénéficiaires des régimes spéciaux etc... et qu'il faudra prendre le temps nécessaire.
Pour le reste, certains médias l'ont comparé à la copie de Tony Blair, je ne suis pas d'accord, il n'en a ni le sourire mordant , ni l'accent, ni les propos, et encore moins le look, de plus Tony danse le Jerk (recherchez Dancing Blair sur le Web) et joue au foot alors que Nicolas danse le Sitarky et fait du jogging en groupe , inutile d'ajouter que Tony a lancé la croissance alors que Nicolas lui court après et qu'aux dernières nouvelle il est loin de la rattraper.

Lucienne Magalie PONS



25 septembre 2007

Le Nouveau Contrat Social de Nicolas Sarkozy

Ma Revue de Presse du 18 Septembre 2007

Le Nouveau Contrat Social de Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy a proposé au Sénat devant l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS), un "nouveau contrat social" qui serait "profondément renouvelé, profondément différent"du système social actuel.

Les certitudes de Monsieur Sarkozy :

- le système social Français n’est pas tenable financièrement

- il décourage le travail …

- il n’assure pas l’égalité des chances …..

Les « intentions du Président :

. Sur le contrat de travail :

Pour modifier une organisation sociale française qui selon lui produit « plus d’injustice que de justice » Monsieur Sarkozy entend mettre en place un contrat de travail fondé sur « le travail, le mérite et l’égalité des chances »

. Sur les Régimes spéciaux de retraite :

- le principe : aligner les régimes spéciaux sur les régimes du secteur public :

Pour les régimes spéciaux de retraites, Nicolas Sarkozy a annoncé avoir demandé au gouvernement afin d'harmoniser ceux-ci sur les régimes du secteur public «de (les) réformer sans tarder"….

- … "L'objectif doit consister, à tout le moins, à harmoniser les régimes spéciaux avec celui de la fonction publique. C'est une question d'équité, on n'entreprendra pas une troisième réforme des retraites sans y inclure … les régimes spéciaux…… la "convergence avec les autres régimes de retraites est inéluctable" …. il a toutefois précisé que chaque statut gardera des éléments spécifiques.

Le ministre du travail, Xavier Bertrand, doit proposer, d'ici à deux semaines au plus tard, après qu'il aura reçu les partenaires sociaux à partir de mercredi, une série de principes communs d'harmonisation. …. "Puis ceux-ci seront déclinés par la négociation, entreprise par entreprise, a précisé Nicolas Sarkozy, dans ce processus, tous les sujets, je dis bien tous, seront sur la table." …
.Sur la réforme des retraites :

Sur la réforme des retraites prévue par la loi Fillon de 2003, qui doit aboutir à un nouvel allongement de la durée de cotisation, M. Sarkozy veut "aller vite"."Cela prendra un peu de temps, ….. Je souhaite (...) conclure cette réforme au cours du premier semestre 2008", a-t-il expliqué ; selon M. Sarkozy « la revalorisation des petites pensions sera "rendue possible par le rendez-vous de 2008 »

M. Sarkozy a également annoncé "la suppression des mises à la retraite d'office avant 65 ans" et a indiqué que "les préretraites (seraient) plus lourdement taxées". Il a demandé au Gouvernement … " de supprimer les verrous fiscaux, sociaux et réglementaires qui pénalisent ceux qui voudraient continuer à travailler" en affirmant « que les dispenses de recherche d'emploi pour les chômeurs de plus de 57 ans "seront progressivement supprimées"..

.Sur les 35 heures

Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois affirmé son intention d'assouplir encore plus les 35-heures, un pas "incontournable", ainsi que de "donner une place plus importante à la négociation d'entreprise et de branche dans la détermination de la durée collective du travail".

Autres questions exposées :

Le Contrat de travail :

Critiquant la lenteur des procédures de rupture de contrat, M. Sarkozy propose différentes pistes et évoque « une rupture négociée et une simplification des prud'hommes… »

Il ajoute : "Nous ne pouvons faire l'économie d'une réflexion sur la période d'essai, sur les indemnités de licenciement, sur le champ d'intervention du juge, sur la manière d'assurer une plus grande fluidité dans le passage d'un CDD à un CDI, sur la’ transférabilité’ des droits à la formation ou à la prévoyance collective"

Et précise : «Quand il y aura eu accord, la loi le reprendra. Là où il n'y aurait pas eu accord, l'Etat prendra les mesures appropriées"

La Fusion ANPE-Unedic :

"Dans les quinze jours, des propositions sur le processus de fusion", seront faites par Christine Lagarde, Ministre de l’Economie

La fraude aux prestations sociales :

Le chef de l'Etat prévoit deux mesures :

La première, c'est que « les fraudeurs aux prestations sociales puissent perdre leurs droits à prestation pendant une ou plusieurs années, selon la gravité de la fraude »

La seconde à l’adresse des entreprises, pour « la fraude qui concerne souvent le travail illégal, il faudra mettre en place des peines plancher forfaitaires."

Les marges arrière :

Monsieur Sarkozy estime que la suppression des marges arrière permettra d'augmenter le pouvoir d'achat, et rejoint ainsi la demande du président de la Fédération de la grande distribution, Jérôme Bédier, qui souhaite une plus grande liberté dans la fixation des prix.

Le SMIC :

"Sur la fixation du SMIC, nous avons besoin de dépassionner le débat", a affirmé Nicolas Sarkozy ; il annonce la mise en place d'"une commission indépendante", qui "fera chaque année des recommandations aux partenaires sociaux et au gouvernement » et précise

…. ".. le gouvernement sera libre de la suivre ou non" ; une conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat, prévue pour le 23 octobre, "devra être l'occasion d'avancer sur cette question".

Financement de la santé et franchises médicales :

Monsieur Sarkozy annonce :
"L’assurance-maladie n'a pas vocation à tout prendre en charge, sans rien contrôler et sans rien réguler. C'est pourquoi j'ouvre également un grand débat sur le financement de la santé", dont "les conclusions seront tirées au premier semestre de l'année prochaine".
Il affirme que les hôpitaux publics seraient en 2008 "intégralement financés à l’activité, …. contre un financement à l'activité à 50 % actuellement » et ajoute que « ces mesures n'étaient que l'amorce d'autres mesures fortes et structurantes".

Le système des franchises médicales … "sera présenté au Parlement dans le cadre de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2008"

18 SEPTEMBRE 2007
TOP DÉPART !

(ndlr) :Ambiance générale de la « Course » : les Représentants syndicaux et les Ministres sont « implicitement » invités à respecter les délais impératifs fixés par le Calendrier décidé unilatéralement par le Président de la République

Opinion générale des observateurs : : Monsieur Sarkozy veut jouer de vitesse pour obtenir des « succès » (avant les élections municipales de 2008 premier « test » de son mandat) et fait comprendre qu’il veut accélérer le rythme des réformes

Le slogan politique du Président de la République :

«Le dialogue social ne doit pas être un alibi à l'inaction"

Le calendrier, décidé unilatéralement par le président de la République, fixe des délais impératifs :

- Les négociations sur les régimes spéciaux : «Dès demain ».

- Fusion ANPE-UNEDIC : Il attend des propositions de Christine Lagarde, ministre de l'économie, "dans les quinze jours".

- Des sanctions contre les fraudeurs à l'assurance-chômage : "Avant la fin de l'année."

- La création d'un risque dépendance ? "Au premier semestre 2008."

- La réforme des retraites ? : "Au premier semestre 2008."

Ce calendrier à parcourir « au pas de course » mécontente les syndicats : le chef de l'Etat voudrait-il mettre en place un jeu de dupes ?

Premières réactions syndicales :

Bernard Thibault (CGT) dénonce : «Il cherche à mettre en place un partenariat pour mettre en œuvre ce que lui décide"

Jean-Claude Mailly (FO) interroge :

"Qui fait quoi ? Ce n'est pas clair"

Il demande à Nicolas Sarkozy :

- de ne pas fixer de "date butoir" pour la réforme des régimes spéciaux de retraites

- de "renoncer" à imposer une fusion entre l'ANPE et l'Unedic (assurance-chômage), parce qu'il faut retravailler le dossier »

(ndlr : Pour l'ANPE et l'Unedic, M. Mailly défend le "rapprochement" par opposition à "la fusion")

- qu'il dise ce qu'il souhaiterait faire (sur les régimes de retraites ) ….on va en discuter, qu'il ne bouscule pas les choses".

En outre, M. Mailly se déclare : prêt à "discuter" des régimes spéciaux de retraite à condition de prendre "le temps nécessaire". Si le chef de l'état "ne passe pas en force, s'il ne met pas les gens avec une épée dans le dos et que le gouvernement accepte de discuter sereinement… en prenant le temps nécessaire.

- et il prévient :

« ….. Pour la négociation avec le patronat : si nous arrivons à un bon compromis, les choses auront bien avancé, si ce n'est pas un bon accord et qu'il faut descendre dans la rue, on descendra dans la rue... »

Alain Olive (UNSA) insiste : "Il faut se mettre d'accord sur un agenda partagé de réformes"

Bernard Van Craeynest (CFE-CGC) prévient : « Nous sommes prêts à travailler sur tous les sujets, mais sans précipitation. Il faut reprendre le calendrier, regarder qui fait quoi, sinon on risque de se bousculer, de mal traiter certains dossiers et d’aller dans le mur »

François Chérèque (CFDT) s'inquiète des "délais impossibles à tenir" et souligne : … "Il y a un doute sur le calendrier et les façons de faire"

Laurence Parisot, la patronne des patrons et rouleau compresseur des salariés moyens Présidente du Medef regrette que "le champ de la négociation et de la loi" n'ait pas été mieux défini.

(ndlr) je n'attendais pas le grain de sel de Laurence PARISOT dans ce concert , je l'attendais sur le terrain des stocks option dont elle défend par ailleurs à cor et à cri le système privilégié d'éxonération des charges socialesallant à l'encontre des proposition de Philippe Seguin Président de La Cour des Comptes, qui serait lui favorable à la suppression de ce privilège qui prive le système social de plusieurs millions d'euros par an.( cette question du reste ne figure pas dans les propositions du Nouveau Contrat Social )

Xavier Bertrand, Ministre du Travail, face à ce premier concert de réactions, a assuré, à propos des régimes spéciaux, que "la réforme n'est pas ficelée et n'attend pas dans un tiroir"

(pour mémoire : Monsieur Fillon quelques jours auparavant avait annoncé le contraire)

Mon commentaire :

Vitesse et précipitation :

Des propositions politiques "sociales "que le président veut faire passer en force en imposant un calendrier fixant des délais trop courts pour mener des négociations qui s'annoncent difficiles

Force Tranquille :

Premières réactions et interrogations syndicales de bon sens qui espérons-le freineront par la force de la raison et de la persuasion le tourbillon politique de la droite libérale qui tentent d'imposer sa dictature de casse sociale .

(Ma prochaine revue de presse portera sur l’Intervention Télévisée du Chef de l’État)


Lucienne Magalie PONS

24 septembre 2007

IDOLATRIE ET DENI D'IMPUISSANCE !

IDOLATRIE et DENI D'IMPUISSANCE (par Lucienne Magalie PONS)

Nous vivons dans une société qui se prosterne devant la performance économique, professionnelle et surtout financière des individus, devant ce que l'on appelle "la réussite", nouveau veau d'or des temps modernes , et en parallèle de cette idolâtrie, règne la méfiance et le refus de reconnaissance de la faiblesse humaine a tel point qu'un déni d'impuissance s'est instauré dans les esprits.

C'est ainsi que chacun se perçoit comme invincible et capable de tout par lui-même en projetant sur l'autre la même croyance, d'où un individualisme doublé d'un égoïsme forcené, qui aveugle et rend sourd à la misère de ceux qui auraient besoin d'être pris en charge totalement et avec respect par la société. Je veux parler de nos sœurs et frères en humanité, que les circonstances douloureuses de leur vie affective ou professionnelle, ou leurs graves maladies ont précipité dans la solitude et la misère et tomber dans la rue, à tel point qu'ils ne peuvent et ne pourront jamais se relever seuls sans aides sociales appropriées, un suivi centralisé, personnalisé, et individualisé à chaque cas, et sans structures d'accueil pérennes et adaptées.

Actuellement des administrations, des associations, des organises divers interviennent, les uns s'occupent de constituer des dossiers avec des lenteurs administratives incontournables , les autres de procurer un repas, d'autres encore de procurer "en urgence" pour une ou deux nuits un lit, s'il en reste, dans le dortoir d'un foyer, d’autres procurent quelques vêtements, il arrive que des passants( geste très rare) glissent une pièce dans une main tendue, mais ces aides discontinues, dispersées, pourtant louables, sans coordination entre elles, sans centralisation, ne sont que palliatives, et par là-même insuffisantes, elles ne prennent pas en compte les besoins vitaux particuliers et essentiels de l'intéressé, privé de ses propres moyens d'action du fait de sa faiblesse, pour le diriger vers une stabilité résidentielle et existentielle et les soins personnalisés qui lui sont indispensables pour ressurgir dans le meilleur des cas , ou qui lui seront bien souvent nécessaires à vie, pour exister avec la dignité humaine que tout être mérite.

Malgré toutes les bonnes volontés déployées que je ne mets pas en cause, il n’est pas suffisant d’ouvrir des dossiers ça et là, d’ouvrir des cantines ici et là, de faire dormir pour une nuit ou deux, dans des dortoirs situés tantôt en ville, tantôt dans des banlieues et périphéries éloignées, en fonction des trop rares places disponibles, de recueillir au hasard des rues la nuit, des personnes et familles en détresses pour leur procurer un abri, un répit momentané, et les abandonner le lendemain matin et les jours suivants livrés à eux-mêmes dans leurs graves difficultés.

Il faut, oui je dis il faut que le Pouvoir mette en place d’urgence les moyens nécessaires pour que plus une seule personne en difficulté ne puisse se trouver abandonné sur le pavé livré au saupoudrage de quelques aides dispersées je le répète louables, mais palliatives discontinues et insuffisantes pour assurer leur sauvetage social. Il faut aussi que la population se mobilise pour cette cause et le fasse entendre à ses élus. Il y va de notre dignité nationale.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...