Les informations que nous trouvons dans nos journaux relatent que depuis Lundi les exactions à caractères religieux se multiplient dans la capitale centrafricaine et que dans plusieurs de ses quartiers depuis quelques jours des violences intracommunautaires donnent lieux à des représailles , on déplore de nombreux morts, des tortures, des mutilations, des blessés, et que la situation humanitaire devient de plus en plus dramatique
.
Nous reprenons ci-dessous en Revue de Presses les articles que nous avons sélectionnés sur le WEB en provenance de différentes sources, et attirons plus particulièrement votre attention sur les articles de source du site "journaldebangui" dont l'un relate notamment la mort du général Mahamat Saleh 'ex-chef d'état-major chargé des opérations de l'ex-coalition de la Séléka. L'article que nous reproduisons ci-dessous en *copié/collé v
souligne le climat de tension qui règne à Bangui.
souligne le climat de tension qui règne à Bangui.
REVUE DE PRESSE
*copié/collé :
Centrafrique: l'ex-chef d'état-major, le général Mahamat
Saleh a été tué
Source : journaldebangui.com - Xinhua - 11/12/2013
Ce drame comme la mort de deux jeunes soldats français lors
d' une intervention lundi soir à Bangui illustre le climat de tension et de
méfiance autour de la mission française.
L'ex-chef d'état-major chargé des opérations de
l'ex-coalition rebelle de la Séléka (au pouvoir à Bangui), le général Mahamat
Saleh, a été tué à la suite d'une opération de l'armée française mardi dans la
capitale de la République centrafricaine (RCA), rapporte mercredi matin le
colonel Michel Narkoyo, patron de la gendarmerie nationale. «Le général Saleh a
été tué avec ses deux gardes du corps, alors qu'il se trouvait dans son
véhicule en circulation au quartier Miskine. C'était hier matin aux environs de
11h00 (10h00 GMT). Tous les trois sont morts sur-le-champ. Il y a eu également
deux blessés, un colonel et un capitaine actuellement aux soins à l'hôpital
communautaire de Bangui. Ils se trouvaient dans le même véhicule», a relaté le
colonel Narkoyo, lui-même ex-porte-parole de l'ex-rébellion officiellement
dissoute. Ce drame comme la mort de deux jeunes soldats français lors d' une
intervention lundi soir à Bangui illustre le climat de tension et de méfiance
autour de la mission d'intervention de l'armée française autorisée par un vote
du Conseil de sécurité des Nations Unies la semaine dernière, en vue d'aider à
un retour à la paix et la stabilité dans ce pays plongé dans le chaos
sécuritaire et humanitaire depuis la prise du pouvoir de Michel Djotodia le 24
mars.
© afp
Image d'illustration
Au total, 1.600 renforts français en plus de quelque 400 déjà
présents sur place de longue date dans le cadre de vieux accords de défense
entre Paris et Bangui seront déployés, officiellement en appui à la Mission
internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), une force multinationale
sous mandat de l'Union africaine (UA). Dotée d'un mandat plus fort, celle-ci
vient remplacer la Force multinationale de l'Afrique centrale (FOMAC) et de la
Mission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale pour la
consolidation de la paix en République centrafricaine (MICOPAX), deux forces
d'interposition déployées depuis plusieurs années pour permettre une sortie de
crise dans cette ancienne colonie française régulièrement en proie aux
rébellions et coups d'Etat. Quatre jours après l'arrivée officielle de ses
premiers renforts, l'armée française a lancé lundi à Bangui, conformément à sa
mission, une opération de désarmement des groupes armés et des milices dont les
ex-Séléka et les anti-Balakas (anti-machettes), ces fameux groupes
d'autodéfense créés à l'époque de l'ex-président François Bozizé pour lutter
contre les coupeurs de route et qui ont pris les armes en réaction aux
exactions des ex-Séléka.
Ce désarmement a tourné aux échanges de tirs entre les
soldats français et des hommes armés, y compris aux scènes de pillages. D' où
des critiques et des attaques à l'égard de cette intervention, accusée d'avoir
jeté en pâture les ex-rebelles et les civils musulmans considérés comme leurs
alliés. Cette mission avait pourtant été accueillie avec beaucoup d'espoirs par
la population. Ainsi, le colonel Michel Narkoyo les accuse d'avoir délibéré
ment tué l'ancien chef d'état-major chargé des opérations de l'ex- Séléka et
ses deux gardes du corps. Entre la mission française et les responsables
centrafricains de la sécurité, aucune collaboration n'est rapportée.
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AUTRES SOURCES
11/12/2013
-
France / Centrafrique